Comme si le temps n'était pas passé, Il me demande:alors ça va ma grosse? Bien! Et toi bébé, est ce que tu bosses? Est ce que tu bandes, tu t'es branlé? Conversation banale, un peu rosse Comme ce foutu temps qui est passé... On a ri. Et quand il a raccroché Je suis devenue chienne, un peu féroce Envie de griffer, mordiller, jouer Comme un idiot de chiot avec son os. Envie de hurler, envie de lécher Schlurp, de ses lèvres jusqu'à son nez. Waf! Waf!!!
AnonymeIl y a 11 ans






Comme si le temps n'était pas passé,
Il me demande:alors ça va ma grosse?
Bien! Et toi bébé, est ce que tu bosses?
Est ce que tu bandes, tu t'es branlé?
Conversation banale, un peu rosse

Comme ce foutu temps qui est passé...

On a ri. Et quand il a raccroché
Je suis devenue chienne, un peu féroce
Envie de griffer, mordiller, jouer
Comme un idiot de chiot avec son os.
Envie de hurler, envie de lécher
Schlurp, de ses lèvres jusqu'à son nez.

Waf! Waf!!!





haha

J'aime quand je te fais rire musa...^^ J'ai écumé sa mer J'ai écumé sa côte J'ai écimé les mâts J'ai écalé la coque Lia s'est endormie Comme la mer s'apaise Après la tempête La bouche entrouverte Rougie par la braise Les seins comme des lunes Et ses courbes de dunes J'écume les mers J'écume les côtes J'écime ses mâts J'écale sa coque Je lèche ses écumes Sa peau sablée sous la lune Et son souffle qui chante Comme une corne de brume
AnonymeIl y a 11 ans

J'aime quand je te fais rire musa...



J'ai écumé sa mer
J'ai écumé sa côte
J'ai écimé les mâts
J'ai écalé la coque

Lia s'est endormie
Comme la mer s'apaise
Après la tempête
La bouche entrouverte
Rougie par la braise
Les seins comme des lunes
Et ses courbes de dunes

J'écume les mers
J'écume les côtes
J'écime ses mâts
J'écale sa coque

Je lèche ses écumes
Sa peau sablée sous la lune
Et son souffle qui chante
Comme une corne de brume




sofullofshit, j'aime beaucoup beaucoup beaucoup :D
AnonymeIl y a 11 ans

sofullofshit, j'aime beaucoup beaucoup beaucoup

Il fait noir et froid La rosée a noyé le feu de bois. Le cow-boy s'est assoupi sur sa guitare Le sourire béat, la lèvre hilare. La cendre tombe. S'échappent de ses narines Les volutes bleutées de son cigare Comme un message de fumée Un heureux présage... S'il plaît à Dieu Daisy Demain je serai de retour à Calgary S'il plaît à Dieu, s'il plaît à Dieu Daisy... Mais ce matin au réveil Il broiera encore du noir En mâchouillant sa lanière de jerky Et boira encore son café froid ...et noir. Très noir. S'il plaît à Dieu, Daisy... S'il plaît à Dieu. C'est pas parce que je ne suis pas pâtissière que je vais renoncer à faire des gâteaux. (Mais je n'oblige personne à les manger...^^)
AnonymeIl y a 11 ans






Il fait noir et froid
La rosée a noyé le feu de bois.
Le cow-boy s'est assoupi sur sa guitare
Le sourire béat, la lèvre hilare.

La cendre tombe.
S'échappent de ses narines
Les volutes bleutées de son cigare
Comme un message de fumée
Un heureux présage...

S'il plaît à Dieu Daisy
Demain je serai de retour à Calgary
S'il plaît à Dieu, s'il plaît à Dieu
Daisy...

Mais ce matin au réveil
Il broiera encore du noir
En mâchouillant sa lanière de jerky
Et boira encore son café froid
...et noir.
Très noir.

S'il plaît à Dieu, Daisy...
S'il plaît à Dieu.




C'est pas parce que je ne suis pas pâtissière que je vais renoncer à faire des gâteaux. (Mais je n'oblige personne à les manger...)

cher boudi, "les pires de cette race là. Ceux-là qui jouent les poètes mais à qui manque toute la poésie, c'est à dire un peu d'une camisole de ciel, un peu de ces débats dans l'infini." donc, ça, c'est moi. ensuite de quoi, je te cite à nouveau: "les prétentiards aux mots torves". Je m'autorise un sourire. Donc, toi, ça y est, t'as défini la poésie. Haha. Peut on suggérer que la définir c'est l'exécuter? (au sens peloton, s'entend bien) En tout cas, t'es bien cavalier, pour ne pas dire suffisant. Eh, les copains, la poésie, c'est un peu d'une camisole de ciel, et un peu de ces débats dans l'infini. Une pincée d'origan améliorera la note finale en bouche! qu'as tu de plus que nous pour être juge? ça m'intéresse de savoir comment est ce que j'échoue totalement devant l'écriture. Ceci dit sans aucune lourde ironie ou quoi. ça m'intéresse vachement, même. J'ajoute que putain, la belle parlotte internautique, c'est vraiment vraiment d'la merde, que seule une rencontre physique permettrait la rencontre, à ce stade. Je suppose, boudi, que tu es le seul authentique fils d'Artaud, ou quelque chose dans ce goût. T'es ptetre talentueux, mais ta supérieure intelligence a l'air de te peser. prends une perçeuse, fais un trou, fêle toi un coup- laisse passer la lumière? sofullofshit, salut à toi, tu me feras encore longtemps sourire je suppose smile bien aimé la ptite phrase conclusive. puis Daisy, c'est un nom que j'aime d'amour. d'un drôle d'amour, même. il est joli et tout doux ton gâteau. puis j'ajoute, pour ne pas empiler trois posts, j'ajoute que boudi, je t'ai enclumé d'un mp. des fois que ça s'voye pas. moi je ferais pas gaffe. Bref.
musashi Il y a 11 ans

cher boudi, "les pires de cette race là. Ceux-là qui jouent les poètes mais à qui manque toute la poésie, c'est à dire un peu d'une camisole de ciel, un peu de ces débats dans l'infini." donc, ça, c'est moi.

ensuite de quoi, je te cite à nouveau: "les prétentiards aux mots torves".
Je m'autorise un sourire.
Donc, toi, ça y est, t'as défini la poésie.
Haha. Peut on suggérer que la définir c'est l'exécuter? (au sens peloton, s'entend bien) En tout cas, t'es bien cavalier, pour ne pas dire suffisant.
Eh, les copains, la poésie, c'est un peu d'une camisole de ciel, et un peu de ces débats dans l'infini. Une pincée d'origan améliorera la note finale en bouche!

qu'as tu de plus que nous pour être juge?
ça m'intéresse de savoir comment est ce que j'échoue totalement devant l'écriture. Ceci dit sans aucune lourde ironie ou quoi.
ça m'intéresse vachement, même.

J'ajoute que putain, la belle parlotte internautique, c'est vraiment vraiment d'la merde, que seule une rencontre physique permettrait la rencontre, à ce stade.

Je suppose, boudi, que tu es le seul authentique fils d'Artaud, ou quelque chose dans ce goût.
T'es ptetre talentueux, mais ta supérieure intelligence a l'air de te peser. prends une perçeuse, fais un trou, fêle toi un coup- laisse passer la lumière?

sofullofshit, salut à toi, tu me feras encore longtemps sourire je suppose smile bien aimé la ptite phrase conclusive.

puis Daisy, c'est un nom que j'aime d'amour. d'un drôle d'amour, même.
il est joli et tout doux ton gâteau.

puis j'ajoute, pour ne pas empiler trois posts, j'ajoute que boudi, je t'ai enclumé d'un mp. des fois que ça s'voye pas.
moi je ferais pas gaffe. Bref.

Constater l'absence de poésie d'une brique ce n'est pas la définir, même pas la circonscrire. Définir c'est croire, moi je sens. Je n'applique pas un calque à un écrit, mais je me trouve là face à un objet identifié comme "autre chose". Des mots, du langage, chose vulgaire, ignoble. Délaisse le langage, prends ta voix des jours d'orage, j'entends par là tes tremblements d'amoureux, ton air de foudre que tu ne sais plus, ce temps jadis où toi aussi tu étais fait de ciel. Je trouve le sens (et non les sens) obscènes. Définir, oui, c'est juger, tuer, exécuter, Artaud l'a dit et c'est tout ce que je ne fais pas.
boudi Il y a 11 ans

Constater l'absence de poésie d'une brique ce n'est pas la définir, même pas la circonscrire. Définir c'est croire, moi je sens. Je n'applique pas un calque à un écrit, mais je me trouve là face à un objet identifié comme "autre chose". Des mots, du langage, chose vulgaire, ignoble. Délaisse le langage, prends ta voix des jours d'orage, j'entends par là tes tremblements d'amoureux, ton air de foudre que tu ne sais plus, ce temps jadis où toi aussi tu étais fait de ciel.
Je trouve le sens (et non les sens) obscènes. Définir, oui, c'est juger, tuer, exécuter, Artaud l'a dit et c'est tout ce que je ne fais pas.

La guerre au langage menée par le poète. ouaip, ouaip. sauf que tout de même, il y a j'estime cette tension entre l'oubli et le raffinement extrême de la langue. on va pas chier des briques là-dessus, ça a été fait par plus grands que nous, mais la pensée est-elle incommensurable avec le langage, et la vie se sent-elle et se transcrit-elle sans le langage? pas gagné quand même. Même Artaud échoue, la poésie c'est le merveilleux échec utopique, aussi, je suppose. le tout étant de Bayardiser un max, ou de Cyraniser, à ta guise, que ça ait de la gueule, le dernier coup de sabre du matamore sur un champ de bataille perdue, l'arête du sabre qui t'arrive dans l'arête du nez, ton sourire de faux- l'instrument, hein, parce qu'au moins ton sourire est vrai- ton sourire de faux quand la mort vient te trouver, qu'elle aurait presque peur que tu ne l'aies doublé. Alors, bayardisons tant et plus. même sachant, surtout sachant, que "Je n’ai visé qu’à l’horlogerie de l’âme, je n’ai transcrit que la douleur d’un ajustement avorté. Je suis un abîme complet. Ceux qui me croyaient capable d’une douleur entière, d’une belle douleur, d’angoisses remplies et charnues, d’angoisses qui sont un mélange d’objets, une trituration effervescente de forces et non un point suspendu - avec pourtant des impulsions mouvementées, déracinantes, qui viennent de la confrontation de mes forces avec ces abîmes d’absolu offert, (de la confrontation de forces au volume puissant) et il n’y a plus que les abîmes volumineux, l’arrêt, le froid,- ceux donc qui m’ont attribué plus de vie, qui m’ont pensé à un degré moindre de la chute du soi, qui m’ont cru plongé dans un bruit torturé, dans une noirceur violente avec laquelle je me battais, - sont perdus dans les ténèbres de l’homme." et sachant que "Je suis imbécile, par suppression de pensée, par mal-formation de pensée, je suis vacant par stupéfaction de ma langue. Mal-formation, mal-agglomération d’un certain nombre de ces corpuscules vitreux, dont tu fais un usage si inconsidéré. Un usage que tu ne sais pas, auquel tu n’as jamais assisté. Tous les termes que je choisis pour penser sont pour moi des TERMES au sens propre du mot, de véritables terminaisons, des aboutissants de mes mentales, de tous les états que j’ai fait subir à ma pensée. Je suis vraiment LOCALISE par mes termes, et si je dis que je suis LOCALISE par mes termes, c’est que je ne les reconnais pas comme valables dans ma pensée. Je suis vraiment paralysé par mes termes, par une suite de terminaisons. Et si AILLEURS que soit en ces moments ma pensée, je ne peux que la faire passer par ces termes, si contradictoires à elle-même, si parallèles, si équivoques qu’ils puissent être, sous peine de m’arrêter à ces moments de penser." Much Love, musa.
musashi Il y a 11 ans

La guerre au langage menée par le poète. ouaip, ouaip.
sauf que tout de même, il y a j'estime cette tension entre l'oubli et le raffinement extrême de la langue.
on va pas chier des briques là-dessus, ça a été fait par plus grands que nous, mais la pensée est-elle incommensurable avec le langage, et la vie se sent-elle et se transcrit-elle sans le langage? pas gagné quand même. Même Artaud échoue, la poésie c'est le merveilleux échec utopique, aussi, je suppose. le tout étant de Bayardiser un max, ou de Cyraniser, à ta guise, que ça ait de la gueule, le dernier coup de sabre du matamore sur un champ de bataille perdue, l'arête du sabre qui t'arrive dans l'arête du nez, ton sourire de faux- l'instrument, hein, parce qu'au moins ton sourire est vrai- ton sourire de faux quand la mort vient te trouver, qu'elle aurait presque peur que tu ne l'aies doublé.
Alors, bayardisons tant et plus.
même sachant, surtout sachant, que

"Je n’ai visé qu’à l’horlogerie de l’âme, je n’ai transcrit que la douleur d’un ajustement avorté.
Je suis un abîme complet. Ceux qui me croyaient capable d’une douleur entière, d’une belle douleur, d’angoisses remplies et charnues, d’angoisses qui sont un mélange d’objets, une trituration effervescente de forces et non un point suspendu
- avec pourtant des impulsions mouvementées, déracinantes, qui viennent de la confrontation de mes forces avec ces abîmes d’absolu offert,
(de la confrontation de forces au volume puissant) et il n’y a plus que les abîmes volumineux, l’arrêt, le froid,-
ceux donc qui m’ont attribué plus de vie, qui m’ont pensé à un degré moindre de la chute du soi, qui m’ont cru plongé dans un bruit torturé, dans une noirceur violente avec laquelle je me battais,
- sont perdus dans les ténèbres de l’homme."

et sachant que

"Je suis imbécile, par suppression de pensée, par mal-formation de pensée, je suis vacant par stupéfaction de ma langue.
Mal-formation, mal-agglomération d’un certain nombre de ces corpuscules vitreux, dont tu fais un usage si inconsidéré. Un usage que tu ne sais pas, auquel tu n’as jamais assisté.
Tous les termes que je choisis pour penser sont pour moi des TERMES au sens propre du mot, de véritables terminaisons, des aboutissants de mes
mentales, de tous les états que j’ai fait subir à ma pensée. Je suis vraiment LOCALISE par mes termes, et si je dis que je suis LOCALISE par mes termes, c’est que je ne les reconnais pas comme valables dans ma pensée. Je suis vraiment paralysé par mes termes, par une suite de terminaisons. Et si AILLEURS que soit en ces moments ma pensée, je ne peux que la faire passer par ces termes, si contradictoires à elle-même, si parallèles, si équivoques qu’ils puissent être, sous peine de m’arrêter à ces moments de penser."

Much Love,
musa.

"Pour toi qui joue le poète, tu sembles oublier qu'il n'y a pas que le ciel à enfiler en camisole, il n'y a pas que l'infiniment grand à viser, il y a l'autre, le minuscule, la précision, et pas l'étalage dans l'immensité." bien touché. j'agrée.
musashi Il y a 11 ans

"Pour toi qui joue le poète, tu sembles oublier qu'il n'y a pas que le ciel à enfiler en camisole, il n'y a pas que l'infiniment grand à viser, il y a l'autre, le minuscule, la précision, et pas l'étalage dans l'immensité."

bien touché. j'agrée.

même sur cette page où l'on est censé y trouver de la poésie ça part en règlements de comptes chacun a le droit de donner son avis, je l'entends bien et @boudi a sa place de dire qu'il n'aime pas, c'est son droit mais je trouve ça triste
AnonymeIl y a 11 ans

même sur cette page où l'on est censé y trouver de la poésie
ça part en règlements de comptes
chacun a le droit de donner son avis, je l'entends bien
et boudi a sa place de dire qu'il n'aime pas, c'est son droit
mais je trouve ça triste

Oui, enfin, rien de ce que ne dit Péb n'est mon propos. Avant ma longue litanie, parce que je sais mon propos rendu inaudible par mon comportement et plus inaudible encore une fois après mes mots mis en rage : Mes commentaires sont assez injustes pur une raison : la plupart des publications ici sont faites sans grande prétention. Il ne s'agit pas de croire à la modestie prétendue par certains mais de la constater. Ainsi Péb prend très au sérieux son écriture, son commentaire sans humour, sans distance, sans, encore une fois, le moindre centimètre de ciel le montre très clairement. J'aime assez bien les débats, les feintes colères, les très grandes exagérations jusqu'au charabia, aux hiéroglyphes, mais plus que tout je déteste les façons, les manières. Ce qui est bourgeois, entendu, ainsi qu'il fait, ce comportement où l'on se sent partout des complices et se permet des affirmations imbéciles "Toi, tu tombes ton ressenti avec une plume totalement personnelle, presque agressive, sans doute jalouse." A l'inverse les commentaires (et les mp) de musashi montrent tout l'inverse et mon jugement sur lui en devient cruel, son écriture a quelque chose de satisfait (selon moi) qui m'agace. Mais son comportement me montre qu'il n'en est rien. Si je trouve cette écriture satisfaite c'est en ce qu'elle a des postures, des tics, des sourires en coin. Il ne s'agit pas de style, pas de l'individu porté au plus haut de son tremblement intime, mais de réflexes et d'habitudes, et parce qu'ils ne changent pas et existent partout, j'y crois voir, à tort en réalité, une satisfaction, un contentement. On en vient alors à un autre point qui est la cause de ces réflexes : les lecteurs, auxquels je reproche l'inculture et la complaisance. Parce qu'à quelques rares exceptions, enfin, c'est très mauvais ce qu'on lit ici, pas mauvais absolument à réduire en miettes de rien, mais très mauvais, maladroit, surfait sans atteindre à l'excès (cette chose coupable et délicieuse des mauvais garçons). Ce n'est pas une façon de sortir son hachoir de boucher pour mettre tel face à sa vacuité, telle face au grand ciel coloré. Je regrette toujours passant sur les forums, fussent-ils modestes, cette absence de regard critique, cette célébration sans nuance. Il n'y a dans vos adjectifs aucune gradation. Mais je ne suis pas exempt de reproches, je viens ici et je sais ce que je vais y trouver, il y a un décalage entre mes attentes illégitimes et le comportement. Encore, vit ici une inertie de la langue, de la poésie, à cause de la trop grande complaisance envers ce qui est au mieux supportable. Par défaut d'appareil critique, et c'est ce que je vous reproche, par défaut d'envie aussi, et c'est ce que je me reproche, rien ne bouge, on bute sur la même syllabe interminablement bégayée. Je ne parle pas de mon envie de critiquer, mais de la vôtre de ne pas créer de conflits, et si j'y suis coupable c'est de ne pas appréhender l'objet de ce forum pour ce qu'il est mais ce qu'il devrait être selon moi. L'écriture est une incidente, un accident, une manière de construire du lien social ici, mais elle n'a pas vocation à devenir le nerf du forum. J'ai tort dans mes interventions pour ceci, de vouloir la hausser à une dignité absolue. J'ai d'autant plus tort qu'agissant ainsi je deviens sérieux, grave et vieux, presqu'autant que Péb (mais je n'écris pas encore Auschwitz dans mes poèmes) Enfin, parce que je suis sérieux malgré l'impressionnante quantité de ciel et de nuit dont je suis fait, je vais répondre plus spécifiquement à Péb : S'il lui plaît de jouer l'entomologiste, soit, qu'il aille voir Paul Valéry et Nicolas Boileau, très saints patrons de l'ennui, du minuscule et des bâillements comestibles. Georg Cantor l'a vérifié pour les mathématiques au point d'en devenir fou : il existe plusieurs formes d'infini. Toi, avec un air de citoyen, tu viens d'un geste réduire le ciel, déclarer "c'est une surface" et poser autour de lui ton enclos à toi, ton piquet d'ombre et de terreur. Tu viens opposer, en substance, une part du tout, au tout. Tu opposes l'ongle au doigt, la partie à l'ensemble auquel elle appartient, schisme étrange. Univers, métaphore convulsée. (et le soleil qu'on y voit brûler depuis cent millions de désastres, c'est Dieu puni pour toute éternité de ses crimes et qui pourtant ne valent pas le tiers de ceux que toi tu commets contre le ciel). J'honnis "la précision" ces choses de scientifiques, d'algébristes, de fonctionnaires (et l'on entend dans la rime tortionnaires). Ce zoo du sens, cette réserve de vaincus, aux serpents purgés de poison, aux tigres nourris de viande morte ; abreuvés de marécages. Bon retour à ta caserne, soldat. Tu aurais pu opposer à cet infini, en ayant toujours tort sûrement, mais tort avec une certaine fragilité, tu aurais pu opposer à l'infini que tu imagines enragé, nerveux, la délicatesse, le sensible, les doigts des fantômes. Mais tu as choisi, la précision. Tu as choisi les ongles propres des psychiatres, les bâtons des maréchaux, tu as choisi l'odeur de la craie et le bruit des remèdes transvasés. Tu pouvais dire la pureté des eaux de mirage ; tu as dit le concret d'une loi. Tous les murs des asiles d'aliénés, tous les barreaux des prison sont faits de ce métal impur, de ce mortier inique : ton langage. Le marteau des juge même est taillé dans ta voix. Ton langage a sur sa conscience la mort de cent millions d'innocents, mais parce qu'il n'y a pas encore d'Eglises où te maudire tu t'imagines un Saint. Mais il y a l'enfer. Et si je te disais "la nuit est un sentiment" tu dressais tout alentour encore une de ces cages ? La nuit pauvre oisillon mis en cendres par toi. Allons. Je te laisse aux "vapeurs d'un inaccomplissement qui retourne à son néant".
boudi Il y a 11 ans

Oui, enfin, rien de ce que ne dit Péb n'est mon propos.
Avant ma longue litanie, parce que je sais mon propos rendu inaudible par mon comportement et plus inaudible encore une fois après mes mots mis en rage :

Mes commentaires sont assez injustes pur une raison : la plupart des publications ici sont faites sans grande prétention. Il ne s'agit pas de croire à la modestie prétendue par certains mais de la constater.
Ainsi Péb prend très au sérieux son écriture, son commentaire sans humour, sans distance, sans, encore une fois, le moindre centimètre de ciel le montre très clairement. J'aime assez bien les débats, les feintes colères, les très grandes exagérations jusqu'au charabia, aux hiéroglyphes, mais plus que tout je déteste les façons, les manières. Ce qui est bourgeois, entendu, ainsi qu'il fait, ce comportement où l'on se sent partout des complices et se permet des affirmations imbéciles "Toi, tu tombes ton ressenti avec une plume totalement personnelle, presque agressive, sans doute jalouse."


A l'inverse les commentaires (et les mp) de musashi montrent tout l'inverse et mon jugement sur lui en devient cruel, son écriture a quelque chose de satisfait (selon moi) qui m'agace. Mais son comportement me montre qu'il n'en est rien. Si je trouve cette écriture satisfaite c'est en ce qu'elle a des postures, des tics, des sourires en coin. Il ne s'agit pas de style, pas de l'individu porté au plus haut de son tremblement intime, mais de réflexes et d'habitudes, et parce qu'ils ne changent pas et existent partout, j'y crois voir, à tort en réalité, une satisfaction, un contentement.

On en vient alors à un autre point qui est la cause de ces réflexes : les lecteurs, auxquels je reproche l'inculture et la complaisance. Parce qu'à quelques rares exceptions, enfin, c'est très mauvais ce qu'on lit ici, pas mauvais absolument à réduire en miettes de rien, mais très mauvais, maladroit, surfait sans atteindre à l'excès (cette chose coupable et délicieuse des mauvais garçons). Ce n'est pas une façon de sortir son hachoir de boucher pour mettre tel face à sa vacuité, telle face au grand ciel coloré. Je regrette toujours passant sur les forums, fussent-ils modestes, cette absence de regard critique, cette célébration sans nuance. Il n'y a dans vos adjectifs aucune gradation.
Mais je ne suis pas exempt de reproches, je viens ici et je sais ce que je vais y trouver, il y a un décalage entre mes attentes illégitimes et le comportement.

Encore, vit ici une inertie de la langue, de la poésie, à cause de la trop grande complaisance envers ce qui est au mieux supportable. Par défaut d'appareil critique, et c'est ce que je vous reproche, par défaut d'envie aussi, et c'est ce que je me reproche, rien ne bouge, on bute sur la même syllabe interminablement bégayée.
Je ne parle pas de mon envie de critiquer, mais de la vôtre de ne pas créer de conflits, et si j'y suis coupable c'est de ne pas appréhender l'objet de ce forum pour ce qu'il est mais ce qu'il devrait être selon moi.
L'écriture est une incidente, un accident, une manière de construire du lien social ici, mais elle n'a pas vocation à devenir le nerf du forum. J'ai tort dans mes interventions pour ceci, de vouloir la hausser à une dignité absolue. J'ai d'autant plus tort qu'agissant ainsi je deviens sérieux, grave et vieux, presqu'autant que Péb (mais je n'écris pas encore Auschwitz dans mes poèmes)

Enfin, parce que je suis sérieux malgré l'impressionnante quantité de ciel et de nuit dont je suis fait, je vais répondre plus spécifiquement à Péb :

S'il lui plaît de jouer l'entomologiste, soit, qu'il aille voir Paul Valéry et Nicolas Boileau, très saints patrons de l'ennui, du minuscule et des bâillements comestibles.

Georg Cantor l'a vérifié pour les mathématiques au point d'en devenir fou : il existe plusieurs formes d'infini.
Toi, avec un air de citoyen, tu viens d'un geste réduire le ciel, déclarer "c'est une surface" et poser autour de lui ton enclos à toi, ton piquet d'ombre et de terreur.

Tu viens opposer, en substance, une part du tout, au tout. Tu opposes l'ongle au doigt, la partie à l'ensemble auquel elle appartient, schisme étrange.

Univers, métaphore convulsée.
(et le soleil qu'on y voit brûler depuis cent millions de désastres, c'est Dieu puni pour toute éternité de ses crimes et qui pourtant ne valent pas le tiers de ceux que toi tu commets contre le ciel).

J'honnis "la précision" ces choses de scientifiques, d'algébristes, de fonctionnaires (et l'on entend dans la rime tortionnaires). Ce zoo du sens, cette réserve de vaincus, aux serpents purgés de poison, aux tigres nourris de viande morte ; abreuvés de marécages.
Bon retour à ta caserne, soldat.

Tu aurais pu opposer à cet infini, en ayant toujours tort sûrement, mais tort avec une certaine fragilité, tu aurais pu opposer à l'infini que tu imagines enragé, nerveux, la délicatesse, le sensible, les doigts des fantômes. Mais tu as choisi, la précision. Tu as choisi les ongles propres des psychiatres, les bâtons des maréchaux, tu as choisi l'odeur de la craie et le bruit des remèdes transvasés. Tu pouvais dire la pureté des eaux de mirage ; tu as dit le concret d'une loi.

Tous les murs des asiles d'aliénés, tous les barreaux des prison sont faits de ce métal impur, de ce mortier inique : ton langage. Le marteau des juge même est taillé dans ta voix. Ton langage a sur sa conscience la mort de cent millions d'innocents, mais parce qu'il n'y a pas encore d'Eglises où te maudire tu t'imagines un Saint. Mais il y a l'enfer.

Et si je te disais "la nuit est un sentiment" tu dressais tout alentour encore une de ces cages ? La nuit pauvre oisillon mis en cendres par toi.

Allons. Je te laisse aux "vapeurs d'un inaccomplissement qui retourne à son néant".


Commencerais je à deceler ici une pointe d'indulgence @boudi? :) Comme tu le dis, l'erreur est sans doute d'en attendre trop, les textes ici ne sont pas des grands textes, et ne le sauront jamais, soit, mais à défaut de talent, de technique, d'imaginaire céleste, on y trouve souvent du coeur, c'est sans doute cela qui touche certains, au dela de la mediocrité palpable des styles et entournures. Ce forum ne revelera sans doute pas celui qui fera renaitre la poesie des cendres des siecles passés, mais il contribue a en transmettre la passion via des topics comme celui ci, c'est déjà pas mal! Après je concois que l'enthousiasme systematique puisse t etre agacant :) car il l'est certainement, et ne sers pas la poesie justement.
Maitre Kaio Il y a 11 ans

Commencerais je à deceler ici une pointe d'indulgence boudi?

Comme tu le dis, l'erreur est sans doute d'en attendre trop, les textes ici ne sont pas des grands textes, et ne le sauront jamais, soit, mais à défaut de talent, de technique, d'imaginaire céleste, on y trouve souvent du coeur, c'est sans doute cela qui touche certains, au dela de la mediocrité palpable des styles et entournures.

Ce forum ne revelera sans doute pas celui qui fera renaitre la poesie des cendres des siecles passés, mais il contribue a en transmettre la passion via des topics comme celui ci, c'est déjà pas mal!

Après je concois que l'enthousiasme systematique puisse t etre agacant car il l'est certainement, et ne sers pas la poesie justement.

et ne le seront jamais* kaio, en critique littéraire tu me plais moins, quand même :) renaitre la poésie des cendres des siècles passés... comme je disais par ailleurs, la poésie n'est pas morte. on l'enterre, ça, c'est certain, on la noie, mais elle a des branchies, mais elle a sa PUTAIN de bouteille d'oxygène. Je me permets, boudi de reprendre ta critique vis-à-vis de Peb, parce que: 1. il ne lira jamais Valéry et Boileau, qui l'emmerdent autant qu'ils m'emmerdent et autant qu'ils t'emmerdent- pas plus, pas moins. 2. "Tu aurais pu opposer à cet infini, en ayant toujours tort sûrement, mais tort avec une certaine fragilité, tu aurais pu opposer à l'infini que tu imagines enragé, nerveux, la délicatesse, le sensible, les doigts des fantômes. Mais tu as choisi, la précision. Tu as choisi les ongles propres des psychiatres, les bâtons des maréchaux, tu as choisi l'odeur de la craie et le bruit des remèdes transvasés. Tu pouvais dire la pureté des eaux de mirage ; tu as dit le concret d'une loi. Tous les murs des asiles d'aliénés, tous les barreaux des prison sont faits de ce métal impur, de ce mortier inique : ton langage. Le marteau des juge même est taillé dans ta voix. Ton langage a sur sa conscience la mort de cent millions d'innocents, mais parce qu'il n'y a pas encore d'Eglises où te maudire tu t'imagines un Saint. Mais il y a l'enfer. Et si je te disais "la nuit est un sentiment" tu dressais tout alentour encore une de ces cages ? La nuit pauvre oisillon mis en cendres par toi. Allons. Je te laisse aux "vapeurs d'un inaccomplissement qui retourne à son néant". " tu te plantes totalement. Tu n'interprètes même plus, tu prêtes carrément, à Peb, des idées qui ne sont pas les siennes. Peb te dit qu'il y a l'infiniment petit. c'est un chemin de la poésie, comme l'infiniment grand est un chemin de la poésie, et ces deux sorties de secours mènent à un dessein indéfini. pas de supériorité de l'une sur l'autre, pas de schisme entre les deux. Ce schisme à vrai dire, c'est toi qui paraît le faire, c'est cela que Peb te reproche. Et si tu le lis avec attention- tout ce qu'il écrit n'est pas ici, très loin s'en faut, mais enfin- tu relèveras que malgré son imperfection absolue, il écrit abouché au réel. c'est à dire au sensible. M'est avis que du coup, il rira devant ta tirade, non qu'il se moque de toi; peut être sera-t-il furibond de voir à quoi tu le réduis- en fait tu le transposes dans ce qu'il déteste, sans doute. c'est dommage. j'ajoute donc, comme dit plus haut, qu'il est vain de s'écorcher la gueule à grandes caillasses sans s'être rencontrés plus avant, en poésie ou dans nos chairs. soit dit en passant, je cherche à combattre mes sourires en coins, ici je ne livre que du premier jet, c'est un exercice que j'apprécie, qu'il faut comprendre comme tel. Rien n'est plus sérieux que la poésie. tu m'as l'air d'être au courant. Alors, ne sors pas plus ton fusil que d'autres ne sortent fleurs ou mouchoirs, à tout bout de champ de tir. Que tu casses la tête à un poète c'est une chose, mais imagine, si tu emportais celle d'une fleur Monstre. :) Post Rectum: je maintiens que tu trouves de bons mots, quand il s'agit de chausser les gants, et que c'est assez. la question de la satisfaction de mon écriture est intéressante, je trouve. voilà de l'utile, sans feux d'artifice.
musashi Il y a 11 ans

et ne le seront jamais* kaio, en critique littéraire tu me plais moins, quand même

renaitre la poésie des cendres des siècles passés... comme je disais par ailleurs, la poésie n'est pas morte. on l'enterre, ça, c'est certain, on la noie, mais elle a des branchies, mais elle a sa PUTAIN de bouteille d'oxygène.

Je me permets, boudi de reprendre ta critique vis-à-vis de Peb, parce que:
1. il ne lira jamais Valéry et Boileau, qui l'emmerdent autant qu'ils m'emmerdent et autant qu'ils t'emmerdent- pas plus, pas moins.

2. "Tu aurais pu opposer à cet infini, en ayant toujours tort sûrement, mais tort avec une certaine fragilité, tu aurais pu opposer à l'infini que tu imagines enragé, nerveux, la délicatesse, le sensible, les doigts des fantômes. Mais tu as choisi, la précision. Tu as choisi les ongles propres des psychiatres, les bâtons des maréchaux, tu as choisi l'odeur de la craie et le bruit des remèdes transvasés. Tu pouvais dire la pureté des eaux de mirage ; tu as dit le concret d'une loi.

Tous les murs des asiles d'aliénés, tous les barreaux des prison sont faits de ce métal impur, de ce mortier inique : ton langage. Le marteau des juge même est taillé dans ta voix. Ton langage a sur sa conscience la mort de cent millions d'innocents, mais parce qu'il n'y a pas encore d'Eglises où te maudire tu t'imagines un Saint. Mais il y a l'enfer.

Et si je te disais "la nuit est un sentiment" tu dressais tout alentour encore une de ces cages ? La nuit pauvre oisillon mis en cendres par toi.

Allons. Je te laisse aux "vapeurs d'un inaccomplissement qui retourne à son néant". "

tu te plantes totalement. Tu n'interprètes même plus, tu prêtes carrément, à Peb, des idées qui ne sont pas les siennes.
Peb te dit qu'il y a l'infiniment petit. c'est un chemin de la poésie, comme l'infiniment grand est un chemin de la poésie, et ces deux sorties de secours mènent à un dessein indéfini. pas de supériorité de l'une sur l'autre, pas de schisme entre les deux. Ce schisme à vrai dire, c'est toi qui paraît le faire, c'est cela que Peb te reproche. Et si tu le lis avec attention- tout ce qu'il écrit n'est pas ici, très loin s'en faut, mais enfin- tu relèveras que malgré son imperfection absolue,

il écrit abouché au réel. c'est à dire au sensible.

M'est avis que du coup, il rira devant ta tirade, non qu'il se moque de toi; peut être sera-t-il furibond de voir à quoi tu le réduis- en fait tu le transposes dans ce qu'il déteste, sans doute. c'est dommage.

j'ajoute donc, comme dit plus haut, qu'il est vain de s'écorcher la gueule à grandes caillasses sans s'être rencontrés plus avant, en poésie ou dans nos chairs.

soit dit en passant, je cherche à combattre mes sourires en coins, ici je ne livre que du premier jet, c'est un exercice que j'apprécie, qu'il faut comprendre comme tel.
Rien n'est plus sérieux que la poésie. tu m'as l'air d'être au courant.
Alors, ne sors pas plus ton fusil que d'autres ne sortent fleurs ou mouchoirs,
à tout bout de champ de tir.
Que tu casses la tête à un poète c'est une chose, mais imagine,
si tu emportais celle d'une fleur
Monstre.




Post Rectum: je maintiens que tu trouves de bons mots, quand il s'agit de chausser les gants, et que c'est assez. la question de la satisfaction de mon écriture est intéressante, je trouve. voilà de l'utile, sans feux d'artifice.

@musashi: c'est un scoop de dire qu'aucun de nous ici n'est et ne sera un grand poete? La poesie n'est pas morte, puisqu'elle est dans la vision que l'on peut avoir du monde, bien plus que dans des ecrits. Je parle plutot de la poesie dans son sens litteraire.
Maitre Kaio Il y a 11 ans

musashi: c'est un scoop de dire qu'aucun de nous ici n'est et ne sera un grand poete?

La poesie n'est pas morte, puisqu'elle est dans la vision que l'on peut avoir du monde, bien plus que dans des ecrits.
Je parle plutot de la poesie dans son sens litteraire.

Est-ce que j'ai prononcé de ma bouche à moi les mots "d'infiniment grand" ? Du "vaste vaste vaste" ? Je ne bégaie pas. In-fi-ni. De toutes les sortes, ainsi, ai-je repris à titre d'illustration la découverte de Georg Cantor, pour illustrer leur diversité. Lui, a ramené à son secours un mot bourreau : précision, c'est pour celui-là que j'ai ouvert grandes les portes du tribunal. J'ai exagéré volontairement dans ma diatribe. Je lui ai prêté tous les torts, indifférent à leur adhérence sur lui. C'est la forme de mon rire. Je n'ai lu que son poème blabla où vient souffrir une fois Auschwitz et c'est absolument nul. Peut-être n'est ce que la part putréfiée de son écriture, un moignon. Peut-être, mais il y a dedans, une telle...insignifiance qu'est en cause, pour moi, l'écriture, le rapport fondamental à l'écriture et à la poésie. Il n'y a pas de poésie quand sont séparés par trois vastes mondes "la sensibilité" et la façon de l'admettre et de s'y rendre "la langue" et c'est ce que je lis, chez lui, deux temps, deux mouvements, quand la poésie n'en compte qu'un, unique, répété, décliné dans une infinité de gestes. Et c'est particulièrement atroce de voir les tics de Saez (qui sont rendus supportables par le chant) dans un texte au repos. Péb reprend les ellipses et antépositions propres à Saez sans être Saez, sans pouvoir avoir le "style de Saez". C'est à dire, selon Barthes, sa "biologie". On peut imiter une langue, un tour de phrase, pas un style, or l'ignoble s'y essaie, et coule dans une convention (la langue) l'intimité d'un autre (le style). En peuvent résulter, au mieux un plagiat, au pire une dissonance. Imiter un style brise le lien fragile entre le "moi biologique" et la convention ; entre le style et la langue. Des auteurs comme Artaud nous ont montré la difficulté de faire parvenir son style au langage. De hisser sa biologie jusqu'à l'intelligible ; sa folie jusqu'à la raison. Ici, l'inverse est vrai. Il y a une langue dans laquelle on force à entrer une couleur, une odeur, un corps : le style, ce ne peut aboutir à rien d'autre que cette chose nulle, sans intérêt. Enfin : Le réel n'est pas le sensible. N'écoute pas les fables imbéciles et menteuses ; l'air pur ne se trouve pas au sommet des montagnes, aux fenêtres grandes ouvertes ; respire l'air pur aux bouches des amoureux qui sont aussi des bouches d'assassinés. Bois l'eau pure des mirages Trouve les déserts où voisinent engelures et brûlures Arrache toi à cette prison de signes banals : le REEL. Creuse en lui des portes de secours de la forme du Désir Colle aux paupières du rêveur les mots "Sortie Interdite" Arrête les engrenages du réel Ces horloges Avec tes mains de douleur Dussent-elles n'être plus jamais tes mains Monte à cette grande roue solaire L'Amour Et jette-t-en.
boudi Il y a 11 ans

Est-ce que j'ai prononcé de ma bouche à moi les mots "d'infiniment grand" ?

Du "vaste vaste vaste" ? Je ne bégaie pas.

In-fi-ni. De toutes les sortes, ainsi, ai-je repris à titre d'illustration la découverte de Georg Cantor, pour illustrer leur diversité. Lui, a ramené à son secours un mot bourreau : précision, c'est pour celui-là que j'ai ouvert grandes les portes du tribunal.

J'ai exagéré volontairement dans ma diatribe. Je lui ai prêté tous les torts, indifférent à leur adhérence sur lui. C'est la forme de mon rire.


Je n'ai lu que son poème blabla où vient souffrir une fois Auschwitz et c'est absolument nul. Peut-être n'est ce que la part putréfiée de son écriture, un moignon. Peut-être, mais il y a dedans, une telle...insignifiance qu'est en cause, pour moi, l'écriture, le rapport fondamental à l'écriture et à la poésie. Il n'y a pas de poésie quand sont séparés par trois vastes mondes "la sensibilité" et la façon de l'admettre et de s'y rendre "la langue" et c'est ce que je lis, chez lui, deux temps, deux mouvements, quand la poésie n'en compte qu'un, unique, répété, décliné dans une infinité de gestes.
Et c'est particulièrement atroce de voir les tics de Saez (qui sont rendus supportables par le chant) dans un texte au repos. Péb reprend les ellipses et antépositions propres à Saez sans être Saez, sans pouvoir avoir le "style de Saez". C'est à dire, selon Barthes, sa "biologie".

On peut imiter une langue, un tour de phrase, pas un style, or l'ignoble s'y essaie, et coule dans une convention (la langue) l'intimité d'un autre (le style). En peuvent résulter, au mieux un plagiat, au pire une dissonance.

Imiter un style brise le lien fragile entre le "moi biologique" et la convention ; entre le style et la langue.

Des auteurs comme Artaud nous ont montré la difficulté de faire parvenir son style au langage. De hisser sa biologie jusqu'à l'intelligible ; sa folie jusqu'à la raison.
Ici, l'inverse est vrai. Il y a une langue dans laquelle on force à entrer une couleur, une odeur, un corps : le style, ce ne peut aboutir à rien d'autre que cette chose nulle, sans intérêt.


Enfin :
Le réel n'est pas le sensible. N'écoute pas les fables imbéciles et menteuses ; l'air pur ne se trouve pas au sommet des montagnes, aux fenêtres grandes ouvertes ; respire l'air pur aux bouches des amoureux qui sont aussi des bouches d'assassinés.

Bois l'eau pure des mirages
Trouve les déserts où voisinent engelures et brûlures
Arrache toi à cette prison de signes banals : le REEL.
Creuse en lui des portes de secours de la forme du
Désir
Colle aux paupières du rêveur les mots
"Sortie Interdite"
Arrête les engrenages du réel
Ces horloges
Avec tes mains de douleur
Dussent-elles n'être plus jamais tes mains
Monte à cette grande roue solaire
L'Amour
Et jette-t-en.

@ Maitre Kaio: nan, c'est un renoncement, à la limite. Et la poésie au sens littéraire n'est pas morte, mais je vais pas m'enfoncer là dedans... Bon, et simplement: le réel n'est pas le sensible? je ne voulais pas dire que le réel était sensible. Je voulais dire que le sensible était réel, et même, peut être la seule réalité qui soit. à toi de définir le sensible comme bon te semble, mais que ton goût pour la contradiction ne te porte pas aux pirouettes les plus tordues- pas tordues nerveuses, tordues-faiblardes. Ta chansonnette sur l'air pur est assez niaise, nan? tu veux que je te dise un truc que tu pourras vraiment malaxer- si tu as l'oreille ouverte? Tu me fais penser à Breton plus qu'à Artaud, malgré tes choix de mots. Et ton jugement bien rude sur Peb' est facile. Quand je te lis, je n'ai pas encore le sentiment de lire un style personnel. Tu n'es pas le fils d'Artaud, pas le fils d'Aragon, etc. mais, pour l'instant, c'est mon avis, une belle batardisation de styles recouvrant sans doute un quelque chose à dire. Peb' aussi a un quelque chose à dire. Au bout du bout, c'est le quelque chose à dire qui prévaut.
musashi Il y a 11 ans

@ Maitre Kaio: nan, c'est un renoncement, à la limite.

Et la poésie au sens littéraire n'est pas morte, mais je vais pas m'enfoncer là dedans...

Bon, et simplement: le réel n'est pas le sensible?
je ne voulais pas dire que le réel était sensible.
Je voulais dire que le sensible était réel, et même, peut être la seule réalité qui soit.
à toi de définir le sensible comme bon te semble, mais que ton goût pour la contradiction ne te porte pas aux pirouettes les plus tordues- pas tordues nerveuses, tordues-faiblardes. Ta chansonnette sur l'air pur est assez niaise, nan?

tu veux que je te dise un truc que tu pourras vraiment malaxer- si tu as l'oreille ouverte?
Tu me fais penser à Breton plus qu'à Artaud, malgré tes choix de mots.

Et ton jugement bien rude sur Peb' est facile. Quand je te lis, je n'ai pas encore le sentiment de lire un style personnel. Tu n'es pas le fils d'Artaud, pas le fils d'Aragon, etc. mais, pour l'instant, c'est mon avis, une belle batardisation de styles recouvrant sans doute un quelque chose à dire.
Peb' aussi a un quelque chose à dire.

Au bout du bout, c'est le quelque chose à dire qui prévaut.

[quote="boudi"]Oui, enfin, rien de ce que ne dit Péb n'est mon propos. Avant ma longue litanie, parce que je sais mon propos rendu inaudible par mon comportement et plus inaudible encore une fois après mes mots mis en rage :[/quote] Rien de ce que tu dis n'est mon propos également @Boudi, je crois que la première difficulté que tu as, à mon égard, est celle d'être neutre, neutre face à une manière d'écrire qui, sans doute, te rebutes. Ce n'est pas un problème d'audition, c'est bien plus profond que ça, c'est un problème de traduction, une langue que tu ne comprends pas, une différente, qui t'es totalement étrangère, et que, comme en délit de faciès, tu assommes de ton marteau de juge. [quote="boudi"]Ainsi Péb prend très au sérieux son écriture, son commentaire sans humour, sans distance, sans, encore une fois, le moindre centimètre de ciel le montre très clairement.[/quote] Oui, je prend au sérieux mon écriture, car c'est une partie de moi, qui me compose, une part d'essence. Ce n'est pas qu'un vulgaire assemblage de mots entre eux, je vois bien plus au delà. Ce n'est pas mon écriture que je prend au sérieux, mais l'écriture. Bien sûr que j'ai pas d'humour à te tenir, tu débarques sans crier garde et tu poses tes jugements de valeurs, sans recul. Le problème de ton ciel, c'est qu'il est défini, un regard vers le haut, vers les choses, vers le grand. [quote="boudi"]mais plus que tout je déteste les façons, les manières. Ce qui est bourgeois, entendu, ainsi qu'il fait, ce comportement où l'on se sent partout des complices et se permet des affirmations imbéciles[/quote] @Peb : Toi, tu tombes ton ressenti avec une plume totalement personnelle, presque agressive, sans doute jalouse. Pour toi, le " sans doute " est une affirmation ? Quels complices ? En quoi est-ce imbécile de mettre en avant l'hypothèse d'une jalousie qui t'habites, comme tu sembles si bien cracher, avec rage dans ta seconde réponse sur la production des autres sans exposer ainsi, sur la place publique, la tienne ? [quote="boudi"]A l'inverse les commentaires (et les mp) de musashi montrent tout l'inverse et mon jugement sur lui en devient cruel, son écriture a quelque chose de satisfait (selon moi) qui m'agace. Mais son comportement me montre qu'il n'en est rien. Si je trouve cette écriture satisfaite c'est en ce qu'elle a des postures, des tics, des sourires en coin. Il ne s'agit pas de style, pas de l'individu porté au plus haut de son tremblement intime, mais de réflexes et d'habitudes, et parce qu'ils ne changent pas et existent partout, j'y crois voir, à tort en réalité, une satisfaction, un contentement.[/quote] Pour toi, une posture n'est pas un style ? Le tic de, ne favorise pas un style ? [quote="boudi"]On en vient alors à un autre point qui est la cause de ces réflexes : les lecteurs, auxquels je reproche l'inculture et la complaisance.[/quote] Comment peux tu reprocher l'ignorance des lecteurs ? Les lecteurs déjà, font l'effort de l'être, ils y puisent ce qu'ils veulent trouver et des fois, des rares fois, il peut arriver qu'ils trouvent des surprises. Est-ce interdit d'arriver, bagage vierge, pour y puiser de quoi le remplir ? Que critiques tu là, l’incapacité de la société à savoir éduquer ses mômes ou le manque d’intérêt de certaines personnes à la culture, autre que télévisuelle ( et pas cinématographique ) car d'époque ? [quote="boudi"]Parce qu'à quelques rares exceptions, enfin, c'est très mauvais ce qu'on lit ici, pas mauvais absolument à réduire en miettes de rien, mais très mauvais, maladroit, surfait sans atteindre à l'excès (cette chose coupable et délicieuse des mauvais garçons). Ce n'est pas une façon de sortir son hachoir de boucher pour mettre tel face à sa vacuité, telle face au grand ciel coloré. Je regrette toujours passant sur les forums, fussent-ils modestes, cette absence de regard critique, cette célébration sans nuance. Il n'y a dans vos adjectifs aucune gradation. Mais je ne suis pas exempt de reproches, je viens ici et je sais ce que je vais y trouver, il y a un décalage entre mes attentes illégitimes et le comportement.[/quote] Ce n'est plus un décalage mais un écart, tu attends des choses qui dépasse ton action propre, et tu te comportes, pardon l'expression, mais comme un sale porc à venir avec ton groin chercher le peu de merde dont tu pourrais te rassasier. [quote="boudi"]Encore, vit ici une inertie de la langue, de la poésie, à cause de la trop grande complaisance envers ce qui est au mieux supportable. Par défaut d'appareil critique, et c'est ce que je vous reproche, par défaut d'envie aussi, et c'est ce que je me reproche, rien ne bouge, on bute sur la même syllabe interminablement bégayée.[/quote] J'aime entendre d'une bouche passive et aussi coupable accuser l'autre langue dans une autre bouche que rien ne bouge. J'ai entrepris avec Musashi, une bassesse, celle des palots et te prie de croire, restons dans la formulation sérieuse, qu'à deux, rien ne bute la syllabe. Je peux comprendre ton ressenti de vide dans ce que tu lis des autres, mais l'individu est toujours seul. Je pense, moi, que maintenant, il faut sortir du carcan de l'écrivant unique et se mettre en quête d'une âme sœur buccale. Pourquoi ? Pour que le bégaiement soit un écho toujours en mouvance et qu'il ne se bute plus, pas dépit, habitude, mécanisme et individualisme aux mêmes parois, dents, baves. [quote="boudi"]L'écriture est une incidente, un accident, une manière de construire du lien social ici, mais elle n'a pas vocation à devenir le nerf du forum. J'ai tort dans mes interventions pour ceci, de vouloir la hausser à une dignité absolue. J'ai d'autant plus tort qu'agissant ainsi je deviens sérieux, grave et vieux, presqu'autant que Péb (mais je n'écris pas encore Auschwitz dans mes poèmes)[/quote] Je vois plus l'écriture comme un incendie. Le lien social n'est pas dans l'écriture en elle-même, mais vient de son partage, de son ouverture à l'autre, de son accessibilité. Au risque de décevoir grandement, je conçois l'écriture plein de dignité, non pas absolue, car l'absolu est une bêtise conçue comme objectif à atteindre, à toucher. L'absolu est un rêve comme le paradis, comme le bonheur, juste un songe futile dans lequel on va puiser le réconfort, et ce n'est que mon humble avis. [quote="boudi"]J'ai d'autant plus tort qu'agissant ainsi je deviens sérieux, grave et vieux, presqu'autant que Péb (mais je n'écris pas encore Auschwitz dans mes poèmes)[/quote] Ahah :D Le fait de parler de Dieu fait de toi un vieux encore plus sénile et ridé que moi. Quant à Auschwitz, il ne faut pas s'attarder dessus, je n'y puise qu'une image, pour l’amener. [quote="boudi"]Enfin, parce que je suis sérieux malgré l'impressionnante quantité de ciel et de nuit dont je suis fait, je vais répondre plus spécifiquement à Péb :[/quote] Si tu n'es fait que d'images et de compréhensible, c'est bien dommage pour toi. ( Ps : Peb' , ce n'est pas compliqué de récrire avec précision, par respect, un pseudo. ) [quote="boudi"]S'il lui plaît de jouer l'entomologiste, soit, qu'il aille voir Paul Valéry et Nicolas Boileau, très saints patrons de l'ennui, du minuscule et des bâillements comestibles.[/quote] Je ne joue rien, si ce n'est que mon rôle. Tu insinues donc que ce que j'écris est attrait à l'ennui et au minuscule. J'aime le bâillement comestible, saches le, celui qui vient de nul part, celui que personne ne peut prédire, il est une bonne nourriture face au buffet d'un être qui se prédit Roi et habille sa table d'une nourriture intellectuelle puisée dans les livres. Le savoir est en loin un soleil, ni même un bout de ciel, donc, écartes en toi, je suis de ceux là plutôt, à se nourrir du vide des autres pour vomir de la bile, en simple reflet, mais après, je ne suis pas que de ceux là, fort heureusement pour mon moi. [quote="boudi"]Georg Cantor l'a vérifié pour les mathématiques au point d'en devenir fou : il existe plusieurs formes d'infini. Toi, avec un air de citoyen, tu viens d'un geste réduire le ciel, déclarer "c'est une surface" et poser autour de lui ton enclos à toi, ton piquet d'ombre et de terreur[/quote] Et toi tu réduis mon histoire et ma poïétique à du plagiat, laisse moi donc réduire ce ciel que tu t'accapares en maître. Je dis, en individu libre de pensée, en " citoyen ", ce que je pense du ciel, n'en déplaise à ton ego retranché dans ses certitudes. Je n'ai pas de ciel autre que celui des autres, ce n'est qu'une surface, oui, je le déclare car je le pense et si tu y vois quelque chose qui te déranges, je te permet donc de déterrer ce piquet imaginaire dont tu t'offusques, laisse libre course à ta liberté, qu'elle fasse ses trous et s'enterres avec. [quote="boudi"]Tu viens opposer, en substance, une part du tout, au tout. Tu opposes l'ongle au doigt, la partie à l'ensemble auquel elle appartient, schisme étrange.[/quote] Ce schisme est lié à ce que je ronge, à ce que je mange. J'aime ta xénophobie et l'incompréhension que tu tiens face aux choses qui te sont étrangères. [quote="boudi"]J'honnis "la précision" ces choses de scientifiques, d'algébristes, de fonctionnaires (et l'on entend dans la rime tortionnaires). Ce zoo du sens, cette réserve de vaincus, aux serpents purgés de poison, aux tigres nourris de viande morte ; abreuvés de marécages. Bon retour à ta caserne, soldat.[/quote] il faudrait conspuer, s'insurger contre la science ? La seule qui tente de répondre, d'une manière précise, à des problèmes insolubles ? Je partage un peu ton avis sur ce sujet, pourtant, il faut rester méfiant. Si tu l'honnis tellement et jusqu'en profondeur, si ton âme en a une de sincère, tu peux sortir de chez toi, faire un feu avec deux silex et brûler tout ce qui t'entoure et vivre sous ce " Ciel " qui t'es si cher. Le tortionnaire est aussi celui qui cautionne. [quote="boudi"]Tu aurais pu opposer à cet infini, en ayant toujours tort sûrement, mais tort avec une certaine fragilité, tu aurais pu opposer à l'infini que tu imagines enragé, nerveux, la délicatesse, le sensible, les doigts des fantômes. Mais tu as choisi, la précision. Tu as choisi les ongles propres des psychiatres, les bâtons des maréchaux, tu as choisi l'odeur de la craie et le bruit des remèdes transvasés. Tu pouvais dire la pureté des eaux de mirage ; tu as dit le concret d'une loi.[/quote] Sans doute ai-je tort, mais je ne prétend pas détenir une quelconque vérité. Pourquoi je choisi la précision ? Car la précision est complexe, tellement complexe qu'il faut toujours chercher, farfouiller. Ce que j'ai contre l'infini, c'est le trop plein de place et son vide, ce que je haïs, ce sont toutes ces âmes qui croient pouvoir s'y loger car il est immense, ces gens qui pensent trouver une bonne place de stationnement. Le sensible est la seule chose qui existe, pour moi, dans ce monde, univers, globe, ciel, merveille, donne lui le nom que tu veux. il ne faut pas oublier l'homme, le réceptacle principal de l'existence consciente terrestre. Où ai-je dis " le concret d'une loi " ? [quote="boudi"]Tous les murs des asiles d'aliénés, tous les barreaux des prison sont faits de ce métal impur, de ce mortier inique : ton langage. Le marteau des juge même est taillé dans ta voix. Ton langage a sur sa conscience la mort de cent millions d'innocents, mais parce qu'il n'y a pas encore d'Eglises où te maudire tu t'imagines un Saint. Mais il y a l'enfer.[/quote] Désolé de te dire ça, mais avant d'être un chef d'oeuvre musicale, une mélodie est mathématique, c'est une science. On s'accuse mutuellement de jouer avec un marteau, il faudrait penser à enfoncer un clou, peut-être, ne pas brasser du vent ou se l'écraser sur une phalange. ( Encore une partie d'un tout, on appelle ça la précision, comme avoir mal au ventre, trop imprécis, l'estomac, les intestins ? ) La précision permet la compréhension. La précision n'est pas une architecture fixe, c'est dans les précisions que tu puises toutes les déviances. La précision est l'absolu que je vise et que je rebute, en quelque sorte. Comprends si tu peux et si tu veux. Je préfère pourrir en enfer avec ma mémoire remplie des déchets, je pourrais les brûler. L'oubli n'est pas le pardon, loin de là, je crois que tu es bien placé pour le comprendre dans " le ventre du mot stérile ", si encore, c'est véridique et non pas imaginatif. Le côté réaliste est une chose que j'attache particulièrement, sinon, ce n'est que fiction, elle n'a plus ce rôle " social " auquel tu sembles attacher une importance. Le social s'étend et ne s’engouffre pas dans une tanière fermée comme une exposition de peinture, " voilà mes toiles peintes, regardez le et partez " faut-il encore un livre d'or et pouvoir y vivre d'une manière plus communautaire, moins personnel, plus ouverte, puis y lire les autres et accepter qu'on est seul au dedans mais qu'en dehors, il y a tout une génération d'enclavés, qu'on la laisse s'enclaver. " [quote="boudi"]Et si je te disais "la nuit est un sentiment" tu dressais tout alentour encore une de ces cages ? La nuit pauvre oisillon mis en cendres par toi. Allons. Je te laisse aux "vapeurs d'un inaccomplissement qui retourne à son néant". Est-ce que j'ai prononcé de ma bouche à moi les mots "d'infiniment grand" ?[/quote] Si tu me disais la nuit est un sentiment, je dirais ce que j'ai à. Si tu me disais la nuit est belle, je dirais ce que j'ai à. Si tu ne me disais rien, je dirais ce que j'ai à. Mon libre arbitre. La nuit n'est pas une cendre à mon sens, juste l'éclat d'une braise qui n'atteint rien. Ce n'est qu'un sens. N'oublies pas la sémantique. Tu sembles attacher un lien fort avec le ciel, à tel point qu'il dirige ton jugement, tu sembles totalement soumis en fait. Un enclavé. [quote="boudi"]J'ai exagéré volontairement dans ma diatribe. Je lui ai prêté tous les torts, indifférent à leur adhérence sur lui. C'est la forme de mon rire.[/quote] Ton rire est fort laid, et fort plat, fort fade, oui, tellement son ton est dissimulé. Tu ne devrais pas tenter d'écrire du théâtre si tu ne sais pas mettre le ton. [quote="boudi"]Je n'ai lu que son poème blabla où vient souffrir une fois Auschwitz et c'est absolument nul. Peut-être n'est ce que la part putréfiée de son écriture, un moignon. Peut-être, mais il y a dedans, une telle...insignifiance qu'est en cause, pour moi, l'écriture, le rapport fondamental à l'écriture et à la poésie. Il n'y a pas de poésie quand sont séparés par trois vastes mondes "la sensibilité" et la façon de l'admettre et de s'y rendre "la langue" et c'est ce que je lis, chez lui, deux temps, deux mouvements, quand la poésie n'en compte qu'un, unique, répété, décliné dans une infinité de gestes. Et c'est particulièrement atroce de voir les tics de Saez (qui sont rendus supportables par le chant) dans un texte au repos. Péb reprend les ellipses et antépositions propres à Saez sans être Saez, sans pouvoir avoir le "style de Saez". C'est à dire, selon Barthes, sa "biologie". [/quote] c'est bien beau de critiquer une personne en ne lisant qu'un seul fragment, je t'invite donc à aller étancher ta soif d'étrangeté dans " De Mes Disparitions ", pour que tu puisses avoir un avis plus global, plus précis, plus juste, plus réel, moins vide. Au passage, mon moignon t'adresses son majeur en tout impudence. Trois mondes, deux temps, je n'y lis rien de tout ça dans ce que tu racontes, précises ta pensée, sois clair, c'est la pulsation d'un ciel, d'être éclairé et pas dissimulé dans son ombre. Quant à Barthes et à son étude, il a peut-être tout simplement oublié ce qu'était la poésie, ce qu'elle peut contenir. Je ne prétend avoir le style de, bien que cette remarque me flatte grandement et me désole, mais n'oublie pas qu'il existe le terme de familiarité pour expliquer tout ça. Quant au terme " biologie ", pour un mec qui crache sur la science, ça me fait doucement rire. [quote="boudi"]On peut imiter une langue, un tour de phrase, pas un style, or l'ignoble s'y essaie, et coule dans une convention (la langue) l'intimité d'un autre (le style). En peuvent résulter, au mieux un plagiat, au pire une dissonance. Imiter un style brise le lien fragile entre le "moi biologique" et la convention ; entre le style et la langue. Des auteurs comme Artaud nous ont montré la difficulté de faire parvenir son style au langage. De hisser sa biologie jusqu'à l'intelligible ; sa folie jusqu'à la raison. Ici, l'inverse est vrai. Il y a une langue dans laquelle on force à entrer une couleur, une odeur, un corps : le style, ce ne peut aboutir à rien d'autre que cette chose nulle, sans intérêt[/quote] Montre à la lumière ce plagiat, tu sembles sûr de toi, montre le moi, prouve le moi, en 1 + 1 = 2, sans divergence, sans fausse note dans ta partition analytique. Je suis persuadé que Artaud n'était pas fou, juste, incompris. A mon sens, la folie est une part de la raison, je pense que tu te permets un schisme qui est fort boueux et fort discutable. ( je reprend tes termes hein ) [quote="boudi"]Enfin : Le réel n'est pas le sensible. N'écoute pas les fables imbéciles et menteuses ; l'air pur ne se trouve pas au sommet des montagnes, aux fenêtres grandes ouvertes ; respire l'air pur aux bouches des amoureux qui sont aussi des bouches d'assassinés. Bois l'eau pure des mirages Trouve les déserts où voisinent engelures et brûlures Arrache toi à cette prison de signes banals : le REEL. Creuse en lui des portes de secours de la forme du Désir Colle aux paupières du rêveur les mots "Sortie Interdite" Arrête les engrenages du réel Ces horloges Avec tes mains de douleur Dussent-elles n'être plus jamais tes mains Monte à cette grande roue solaire L'Amour Et jette-t-en.[/quote] Tu es ancré dans la fiction, libre à toi, juste, n'oublie jamais que ta fiction vient de quelque chose de réel. Quant à l'Amour, mon rapport est complexe avec et je ne laisserai aucune autre âme que la mienne me dicter ce qui est bon pour moi. Et ta conclusion est fort pourrie, désolé de te l'avouer. Comme le dit Musashi, bien sûr, j'ai ri. [quote="boudi"]Univers, métaphore convulsée. (et le soleil qu'on y voit brûler depuis cent millions de désastres, c'est Dieu puni pour toute éternité de ses crimes et qui pourtant ne valent pas le tiers de ceux que toi tu commets contre le ciel).[/quote] Et pour rester dans le ton sérieux dont tu penses que je suis un fervent croyant, et je reste dans ton thème, encore, puisses-tu comprendre le sens de sémantique, sache, que de toute manière, tu peux garder la litanie liturgique de la suprématie de ta conscience pour toi, et ton blablatage sur Dieu également. Le Ciel et Dieu peuvent se faire mettre l'univers en suppositoire, ses dogmes et son espoir avec, je dis que l'absolu n'est qu'une fuite. Quant au blasphème ( j'espère que le mot convient parfaitement à ce que tu ressens ), sache que je suis un Errant ici, libre à toi d'en trouver le sens. En tout cas, je te félicite d'une chose, c'est celle de m'avoir fait porter attention à ce que tu dis, ce que tu écris, et en totale franchise, ce n'est pas sans intérêts. Bien que je ne partage pas ce à quoi ta conscience semble se défendre.
AnonymeIl y a 11 ans

Oui, enfin, rien de ce que ne dit Péb n'est mon propos.
Avant ma longue litanie, parce que je sais mon propos rendu inaudible par mon comportement et plus inaudible encore une fois après mes mots mis en rage :


Rien de ce que tu dis n'est mon propos également boudi, je crois que la première difficulté que tu as, à mon égard, est celle d'être neutre, neutre face à une manière d'écrire qui, sans doute, te rebutes.

Ce n'est pas un problème d'audition, c'est bien plus profond que ça, c'est un problème de traduction, une langue que tu ne comprends pas, une différente, qui t'es totalement étrangère, et que, comme en délit de faciès, tu assommes de ton marteau de juge.

Ainsi Péb prend très au sérieux son écriture, son commentaire sans humour, sans distance, sans, encore une fois, le moindre centimètre de ciel le montre très clairement.


Oui, je prend au sérieux mon écriture, car c'est une partie de moi, qui me compose, une part d'essence.
Ce n'est pas qu'un vulgaire assemblage de mots entre eux, je vois bien plus au delà.
Ce n'est pas mon écriture que je prend au sérieux, mais l'écriture.
Bien sûr que j'ai pas d'humour à te tenir, tu débarques sans crier garde et tu poses tes jugements de valeurs, sans recul.
Le problème de ton ciel, c'est qu'il est défini, un regard vers le haut, vers les choses, vers le grand.

mais plus que tout je déteste les façons, les manières. Ce qui est bourgeois, entendu, ainsi qu'il fait, ce comportement où l'on se sent partout des complices et se permet des affirmations imbéciles


@Peb : Toi, tu tombes ton ressenti avec une plume totalement personnelle, presque agressive, sans doute jalouse.

Pour toi, le " sans doute " est une affirmation ?
Quels complices ?
En quoi est-ce imbécile de mettre en avant l'hypothèse d'une jalousie qui t'habites, comme tu sembles si bien cracher, avec rage dans ta seconde réponse sur la production des autres sans exposer ainsi, sur la place publique, la tienne ?

A l'inverse les commentaires (et les mp) de musashi montrent tout l'inverse et mon jugement sur lui en devient cruel, son écriture a quelque chose de satisfait (selon moi) qui m'agace. Mais son comportement me montre qu'il n'en est rien. Si je trouve cette écriture satisfaite c'est en ce qu'elle a des postures, des tics, des sourires en coin. Il ne s'agit pas de style, pas de l'individu porté au plus haut de son tremblement intime, mais de réflexes et d'habitudes, et parce qu'ils ne changent pas et existent partout, j'y crois voir, à tort en réalité, une satisfaction, un contentement.


Pour toi, une posture n'est pas un style ?
Le tic de, ne favorise pas un style ?


On en vient alors à un autre point qui est la cause de ces réflexes : les lecteurs, auxquels je reproche l'inculture et la complaisance.


Comment peux tu reprocher l'ignorance des lecteurs ?
Les lecteurs déjà, font l'effort de l'être, ils y puisent ce qu'ils veulent trouver et des fois, des rares fois, il peut arriver qu'ils trouvent des surprises.
Est-ce interdit d'arriver, bagage vierge, pour y puiser de quoi le remplir ?
Que critiques tu là, l’incapacité de la société à savoir éduquer ses mômes ou le manque d’intérêt de certaines personnes à la culture, autre que télévisuelle ( et pas cinématographique ) car d'époque ?


Parce qu'à quelques rares exceptions, enfin, c'est très mauvais ce qu'on lit ici, pas mauvais absolument à réduire en miettes de rien, mais très mauvais, maladroit, surfait sans atteindre à l'excès (cette chose coupable et délicieuse des mauvais garçons). Ce n'est pas une façon de sortir son hachoir de boucher pour mettre tel face à sa vacuité, telle face au grand ciel coloré. Je regrette toujours passant sur les forums, fussent-ils modestes, cette absence de regard critique, cette célébration sans nuance. Il n'y a dans vos adjectifs aucune gradation.
Mais je ne suis pas exempt de reproches, je viens ici et je sais ce que je vais y trouver, il y a un décalage entre mes attentes illégitimes et le comportement.


Ce n'est plus un décalage mais un écart, tu attends des choses qui dépasse ton action propre, et tu te comportes, pardon l'expression, mais comme un sale porc à venir avec ton groin chercher le peu de merde dont tu pourrais te rassasier.

Encore, vit ici une inertie de la langue, de la poésie, à cause de la trop grande complaisance envers ce qui est au mieux supportable. Par défaut d'appareil critique, et c'est ce que je vous reproche, par défaut d'envie aussi, et c'est ce que je me reproche, rien ne bouge, on bute sur la même syllabe interminablement bégayée.


J'aime entendre d'une bouche passive et aussi coupable accuser l'autre langue dans une autre bouche que rien ne bouge.

J'ai entrepris avec Musashi, une bassesse, celle des palots et te prie de croire, restons dans la formulation sérieuse, qu'à deux, rien ne bute la syllabe.
Je peux comprendre ton ressenti de vide dans ce que tu lis des autres, mais l'individu est toujours seul.
Je pense, moi, que maintenant, il faut sortir du carcan de l'écrivant unique et se mettre en quête d'une âme sœur buccale.
Pourquoi ?
Pour que le bégaiement soit un écho toujours en mouvance et qu'il ne se bute plus, pas dépit, habitude, mécanisme et individualisme aux mêmes parois, dents, baves.

L'écriture est une incidente, un accident, une manière de construire du lien social ici, mais elle n'a pas vocation à devenir le nerf du forum. J'ai tort dans mes interventions pour ceci, de vouloir la hausser à une dignité absolue. J'ai d'autant plus tort qu'agissant ainsi je deviens sérieux, grave et vieux, presqu'autant que Péb (mais je n'écris pas encore Auschwitz dans mes poèmes)


Je vois plus l'écriture comme un incendie.
Le lien social n'est pas dans l'écriture en elle-même, mais vient de son partage, de son ouverture à l'autre, de son accessibilité.
Au risque de décevoir grandement, je conçois l'écriture plein de dignité, non pas absolue, car l'absolu est une bêtise conçue comme objectif à atteindre, à toucher.
L'absolu est un rêve comme le paradis, comme le bonheur, juste un songe futile dans lequel on va puiser le réconfort, et ce n'est que mon humble avis.

J'ai d'autant plus tort qu'agissant ainsi je deviens sérieux, grave et vieux, presqu'autant que Péb (mais je n'écris pas encore Auschwitz dans mes poèmes)


Ahah
Le fait de parler de Dieu fait de toi un vieux encore plus sénile et ridé que moi.
Quant à Auschwitz, il ne faut pas s'attarder dessus, je n'y puise qu'une image, pour l’amener.

Enfin, parce que je suis sérieux malgré l'impressionnante quantité de ciel et de nuit dont je suis fait, je vais répondre plus spécifiquement à Péb :


Si tu n'es fait que d'images et de compréhensible, c'est bien dommage pour toi.
( Ps : Peb' , ce n'est pas compliqué de récrire avec précision, par respect, un pseudo. )

S'il lui plaît de jouer l'entomologiste, soit, qu'il aille voir Paul Valéry et Nicolas Boileau, très saints patrons de l'ennui, du minuscule et des bâillements comestibles.


Je ne joue rien, si ce n'est que mon rôle.
Tu insinues donc que ce que j'écris est attrait à l'ennui et au minuscule.

J'aime le bâillement comestible, saches le, celui qui vient de nul part, celui que personne ne peut prédire, il est une bonne nourriture face au buffet d'un être qui se prédit Roi et habille sa table d'une nourriture intellectuelle puisée dans les livres.
Le savoir est en loin un soleil, ni même un bout de ciel, donc, écartes en toi, je suis de ceux là plutôt, à se nourrir du vide des autres pour vomir de la bile, en simple reflet, mais après, je ne suis pas que de ceux là, fort heureusement pour mon moi.


Georg Cantor l'a vérifié pour les mathématiques au point d'en devenir fou : il existe plusieurs formes d'infini.
Toi, avec un air de citoyen, tu viens d'un geste réduire le ciel, déclarer "c'est une surface" et poser autour de lui ton enclos à toi, ton piquet d'ombre et de terreur


Et toi tu réduis mon histoire et ma poïétique à du plagiat, laisse moi donc réduire ce ciel que tu t'accapares en maître.
Je dis, en individu libre de pensée, en " citoyen ", ce que je pense du ciel, n'en déplaise à ton ego retranché dans ses certitudes.
Je n'ai pas de ciel autre que celui des autres, ce n'est qu'une surface, oui, je le déclare car je le pense et si tu y vois quelque chose qui te déranges, je te permet donc de déterrer ce piquet imaginaire dont tu t'offusques, laisse libre course à ta liberté, qu'elle fasse ses trous et s'enterres avec.

Tu viens opposer, en substance, une part du tout, au tout. Tu opposes l'ongle au doigt, la partie à l'ensemble auquel elle appartient, schisme étrange.


Ce schisme est lié à ce que je ronge, à ce que je mange.
J'aime ta xénophobie et l'incompréhension que tu tiens face aux choses qui te sont étrangères.



J'honnis "la précision" ces choses de scientifiques, d'algébristes, de fonctionnaires (et l'on entend dans la rime tortionnaires). Ce zoo du sens, cette réserve de vaincus, aux serpents purgés de poison, aux tigres nourris de viande morte ; abreuvés de marécages.
Bon retour à ta caserne, soldat.


il faudrait conspuer, s'insurger contre la science ?
La seule qui tente de répondre, d'une manière précise, à des problèmes insolubles ?
Je partage un peu ton avis sur ce sujet, pourtant, il faut rester méfiant.
Si tu l'honnis tellement et jusqu'en profondeur, si ton âme en a une de sincère, tu peux sortir de chez toi, faire un feu avec deux silex et brûler tout ce qui t'entoure et vivre sous ce " Ciel " qui t'es si cher.
Le tortionnaire est aussi celui qui cautionne.

Tu aurais pu opposer à cet infini, en ayant toujours tort sûrement, mais tort avec une certaine fragilité, tu aurais pu opposer à l'infini que tu imagines enragé, nerveux, la délicatesse, le sensible, les doigts des fantômes. Mais tu as choisi, la précision. Tu as choisi les ongles propres des psychiatres, les bâtons des maréchaux, tu as choisi l'odeur de la craie et le bruit des remèdes transvasés. Tu pouvais dire la pureté des eaux de mirage ; tu as dit le concret d'une loi.


Sans doute ai-je tort, mais je ne prétend pas détenir une quelconque vérité.
Pourquoi je choisi la précision ?
Car la précision est complexe, tellement complexe qu'il faut toujours chercher, farfouiller.
Ce que j'ai contre l'infini, c'est le trop plein de place et son vide, ce que je haïs, ce sont toutes ces âmes qui croient pouvoir s'y loger car il est immense, ces gens qui pensent trouver une bonne place de stationnement.
Le sensible est la seule chose qui existe, pour moi, dans ce monde, univers, globe, ciel, merveille, donne lui le nom que tu veux.
il ne faut pas oublier l'homme, le réceptacle principal de l'existence consciente terrestre.

Où ai-je dis " le concret d'une loi " ?

Tous les murs des asiles d'aliénés, tous les barreaux des prison sont faits de ce métal impur, de ce mortier inique : ton langage. Le marteau des juge même est taillé dans ta voix. Ton langage a sur sa conscience la mort de cent millions d'innocents, mais parce qu'il n'y a pas encore d'Eglises où te maudire tu t'imagines un Saint. Mais il y a l'enfer.


Désolé de te dire ça, mais avant d'être un chef d'oeuvre musicale, une mélodie est mathématique, c'est une science.
On s'accuse mutuellement de jouer avec un marteau, il faudrait penser à enfoncer un clou, peut-être, ne pas brasser du vent ou se l'écraser sur une phalange. ( Encore une partie d'un tout, on appelle ça la précision, comme avoir mal au ventre, trop imprécis, l'estomac, les intestins ? )
La précision permet la compréhension.
La précision n'est pas une architecture fixe, c'est dans les précisions que tu puises toutes les déviances.
La précision est l'absolu que je vise et que je rebute, en quelque sorte.
Comprends si tu peux et si tu veux.

Je préfère pourrir en enfer avec ma mémoire remplie des déchets, je pourrais les brûler.
L'oubli n'est pas le pardon, loin de là, je crois que tu es bien placé pour le comprendre dans " le ventre du mot stérile ", si encore, c'est véridique et non pas imaginatif.
Le côté réaliste est une chose que j'attache particulièrement, sinon, ce n'est que fiction, elle n'a plus ce rôle " social " auquel tu sembles attacher une importance.
Le social s'étend et ne s’engouffre pas dans une tanière fermée comme une exposition de peinture, " voilà mes toiles peintes, regardez le et partez " faut-il encore un livre d'or et pouvoir y vivre d'une manière plus communautaire, moins personnel, plus ouverte, puis y lire les autres et accepter qu'on est seul au dedans mais qu'en dehors, il y a tout une génération d'enclavés, qu'on la laisse s'enclaver.

"

Et si je te disais "la nuit est un sentiment" tu dressais tout alentour encore une de ces cages ? La nuit pauvre oisillon mis en cendres par toi.

Allons. Je te laisse aux "vapeurs d'un inaccomplissement qui retourne à son néant".
Est-ce que j'ai prononcé de ma bouche à moi les mots "d'infiniment grand" ?


Si tu me disais la nuit est un sentiment, je dirais ce que j'ai à.
Si tu me disais la nuit est belle, je dirais ce que j'ai à.
Si tu ne me disais rien, je dirais ce que j'ai à.
Mon libre arbitre.
La nuit n'est pas une cendre à mon sens, juste l'éclat d'une braise qui n'atteint rien.
Ce n'est qu'un sens.
N'oublies pas la sémantique.

Tu sembles attacher un lien fort avec le ciel, à tel point qu'il dirige ton jugement, tu sembles totalement soumis en fait.
Un enclavé.

J'ai exagéré volontairement dans ma diatribe. Je lui ai prêté tous les torts, indifférent à leur adhérence sur lui. C'est la forme de mon rire.


Ton rire est fort laid, et fort plat, fort fade, oui, tellement son ton est dissimulé.
Tu ne devrais pas tenter d'écrire du théâtre si tu ne sais pas mettre le ton.

Je n'ai lu que son poème blabla où vient souffrir une fois Auschwitz et c'est absolument nul. Peut-être n'est ce que la part putréfiée de son écriture, un moignon. Peut-être, mais il y a dedans, une telle...insignifiance qu'est en cause, pour moi, l'écriture, le rapport fondamental à l'écriture et à la poésie. Il n'y a pas de poésie quand sont séparés par trois vastes mondes "la sensibilité" et la façon de l'admettre et de s'y rendre "la langue" et c'est ce que je lis, chez lui, deux temps, deux mouvements, quand la poésie n'en compte qu'un, unique, répété, décliné dans une infinité de gestes.
Et c'est particulièrement atroce de voir les tics de Saez (qui sont rendus supportables par le chant) dans un texte au repos. Péb reprend les ellipses et antépositions propres à Saez sans être Saez, sans pouvoir avoir le "style de Saez". C'est à dire, selon Barthes, sa "biologie".


c'est bien beau de critiquer une personne en ne lisant qu'un seul fragment, je t'invite donc à aller étancher ta soif d'étrangeté dans " De Mes Disparitions ", pour que tu puisses avoir un avis plus global, plus précis, plus juste, plus réel, moins vide.
Au passage, mon moignon t'adresses son majeur en tout impudence.
Trois mondes, deux temps, je n'y lis rien de tout ça dans ce que tu racontes, précises ta pensée, sois clair, c'est la pulsation d'un ciel, d'être éclairé et pas dissimulé dans son ombre.
Quant à Barthes et à son étude, il a peut-être tout simplement oublié ce qu'était la poésie, ce qu'elle peut contenir.
Je ne prétend avoir le style de, bien que cette remarque me flatte grandement et me désole, mais n'oublie pas qu'il existe le terme de familiarité pour expliquer tout ça.
Quant au terme " biologie ", pour un mec qui crache sur la science, ça me fait doucement rire.

On peut imiter une langue, un tour de phrase, pas un style, or l'ignoble s'y essaie, et coule dans une convention (la langue) l'intimité d'un autre (le style). En peuvent résulter, au mieux un plagiat, au pire une dissonance.

Imiter un style brise le lien fragile entre le "moi biologique" et la convention ; entre le style et la langue.

Des auteurs comme Artaud nous ont montré la difficulté de faire parvenir son style au langage. De hisser sa biologie jusqu'à l'intelligible ; sa folie jusqu'à la raison.
Ici, l'inverse est vrai. Il y a une langue dans laquelle on force à entrer une couleur, une odeur, un corps : le style, ce ne peut aboutir à rien d'autre que cette chose nulle, sans intérêt


Montre à la lumière ce plagiat, tu sembles sûr de toi, montre le moi, prouve le moi, en 1 + 1 = 2, sans divergence, sans fausse note dans ta partition analytique.
Je suis persuadé que Artaud n'était pas fou, juste, incompris.
A mon sens, la folie est une part de la raison, je pense que tu te permets un schisme qui est fort boueux et fort discutable. ( je reprend tes termes hein )


Enfin :
Le réel n'est pas le sensible. N'écoute pas les fables imbéciles et menteuses ; l'air pur ne se trouve pas au sommet des montagnes, aux fenêtres grandes ouvertes ; respire l'air pur aux bouches des amoureux qui sont aussi des bouches d'assassinés.

Bois l'eau pure des mirages
Trouve les déserts où voisinent engelures et brûlures
Arrache toi à cette prison de signes banals : le REEL.
Creuse en lui des portes de secours de la forme du
Désir
Colle aux paupières du rêveur les mots
"Sortie Interdite"
Arrête les engrenages du réel
Ces horloges
Avec tes mains de douleur
Dussent-elles n'être plus jamais tes mains
Monte à cette grande roue solaire
L'Amour
Et jette-t-en.


Tu es ancré dans la fiction, libre à toi, juste, n'oublie jamais que ta fiction vient de quelque chose de réel.

Quant à l'Amour, mon rapport est complexe avec et je ne laisserai aucune autre âme que la mienne me dicter ce qui est bon pour moi.

Et ta conclusion est fort pourrie, désolé de te l'avouer.

Comme le dit Musashi, bien sûr, j'ai ri.

Univers, métaphore convulsée.
(et le soleil qu'on y voit brûler depuis cent millions de désastres, c'est Dieu puni pour toute éternité de ses crimes et qui pourtant ne valent pas le tiers de ceux que toi tu commets contre le ciel).


Et pour rester dans le ton sérieux dont tu penses que je suis un fervent croyant, et je reste dans ton thème, encore, puisses-tu comprendre le sens de sémantique, sache, que de toute manière, tu peux garder la litanie liturgique de la suprématie de ta conscience pour toi, et ton blablatage sur Dieu également.
Le Ciel et Dieu peuvent se faire mettre l'univers en suppositoire, ses dogmes et son espoir avec, je dis que l'absolu n'est qu'une fuite.
Quant au blasphème ( j'espère que le mot convient parfaitement à ce que tu ressens ), sache que je suis un Errant ici, libre à toi d'en trouver le sens.

En tout cas, je te félicite d'une chose, c'est celle de m'avoir fait porter attention à ce que tu dis, ce que tu écris, et en totale franchise, ce n'est pas sans intérêts.
Bien que je ne partage pas ce à quoi ta conscience semble se défendre.

huhu

oh punaise. pffffffiou, j'suis épuisé et j'en suis qu'à la moitié :) (ps: mattez mon chat en avatar... SAYTIPAMIGNON??)
Maitre Kaio Il y a 11 ans

oh punaise.

pffffffiou, j'suis épuisé et j'en suis qu'à la moitié

(ps: mattez mon chat en avatar... SAYTIPAMIGNON??)

ce topic m'attire, c'est le plus intéressant du forum. messieurs ne vous arrêtez pas de débattre.
Eléa Il y a 11 ans

ce topic m'attire, c'est le plus intéressant du forum.
messieurs ne vous arrêtez pas de débattre.

Eléa, t'as lu le paysan de paris? (HS, et donc j'en profite pour confirmer kelechatesttipamignonmaitrekaio :) ) Et, oui, c'est tintéressant par ici, faut admettre :)
musashi Il y a 11 ans

Eléa, t'as lu le paysan de paris? (HS, et donc j'en profite pour confirmer kelechatesttipamignonmaitrekaio )

Et, oui, c'est tintéressant par ici, faut admettre

non j'ai pas lu ça :( hier en France (Dunkerque) j'ai fait une descente chez Virgin, le rayon poésie était archi nul, et il n'y avait pas un seul bouquin d'Aragon, roman ou poésie, pas la peine de chercher les poèmes suggérés par boudi, ni l'ombilic des limbes (que je n'ai toujours pas lu, non plus) je vais continuer dans mon ignorance, mais ça commence a me peser. Je veux TOUT lire et tout comprendre. C'est une cause perdue, mais je m'accroche, d'ailleurs [b]l'insomnie[/b] me guette (ça c'est pour recentrer sur le topic :) )
Eléa Il y a 11 ans

non j'ai pas lu ça
hier en France (Dunkerque) j'ai fait une descente chez Virgin, le rayon poésie était archi nul, et il n'y avait pas un seul bouquin d'Aragon, roman ou poésie, pas la peine de chercher les poèmes suggérés par boudi, ni l'ombilic des limbes (que je n'ai toujours pas lu, non plus)

je vais continuer dans mon ignorance, mais ça commence a me peser. Je veux TOUT lire et tout comprendre. C'est une cause perdue, mais je m'accroche, d'ailleurs l'insomnie me guette (ça c'est pour recentrer sur le topic )

Mardi 23 je vais au Théâtre voir le paysan de paris au théâtre de Bobigny ! Ce livre est brillant par ailleurs.
boudi Il y a 11 ans

Mardi 23 je vais au Théâtre voir le paysan de paris au théâtre de Bobigny !
Ce livre est brillant par ailleurs.

merci @boudi, invite @musashi de ma part. le couple improbable part déja en voyage de noces ;) p'tain je l'ai pas lu ce livre
Eléa Il y a 11 ans

merci boudi, invite musashi de ma part.
le couple improbable part déja en voyage de noces

p'tain je l'ai pas lu ce livre

Vi Eléa, faut fuir la FNAC et Virgin, leurs rayons poésie sont incroyablement nazes, longue vie aux libraires :) (essayons d'y croire, haha. Kindle & Ipad to rule da world anhan.) euh, pour ce qui est du couple, tout doux, je ne suis pas de nature libertine; mais merci de la spontanéité avec laquelle tu nous unis, c'est chouette!
musashi Il y a 11 ans

Vi Eléa, faut fuir la FNAC et Virgin, leurs rayons poésie sont incroyablement nazes, longue vie aux libraires (essayons d'y croire, haha. Kindle & Ipad to rule da world anhan.)
euh, pour ce qui est du couple, tout doux, je ne suis pas de nature libertine; mais merci de la spontanéité avec laquelle tu nous unis, c'est chouette!

C'est faux pour la FNAC ! Le rayon poésie de celle de Châtelet est absolument merveilleux. Et je m'étonne qu'on ne trouve pas Aragon chez eux. Après dans le Nord de la France, peut être en va-t-il différemment. Aragon consacra d'ailleurs un poeme au Nord désindustrialisé (au Pas-de-Calais plus exactement) tout à fait tragique : Enfer-Les-Mines.
boudi Il y a 11 ans

C'est faux pour la FNAC !
Le rayon poésie de celle de Châtelet est absolument merveilleux. Et je m'étonne qu'on ne trouve pas Aragon chez eux. Après dans le Nord de la France, peut être en va-t-il différemment.

Aragon consacra d'ailleurs un poeme au Nord désindustrialisé (au Pas-de-Calais plus exactement) tout à fait tragique : Enfer-Les-Mines.

J'ai relu le Grand Débat, ou devrais je dire, les Grandes Joutes, puisque de débat, il n'y en a guère plus, tant celui-ci se dérobe, vicié par tant egos. Il s'agit donc de joutes, au tour par tour, chacun le sien, se prenant au mot, ou au pied de ces lettres dociles à vos caresses, laissant dans l'angle mort l'idée même, la notion, le concept, genèse du dit débat. Qu'importe le style, car il y en a pour sûr, qu'importe la rhétorique, pourvu qu'il y ait du troll, pourvu qu'on fanfaronne, pourvu que l'on provoque un rictus sur le visage sans face de cet épouvantail qui ose tenir tête à notre sainte prose. Mais il faut bien avouer que dans le torrent de merde que charrie les inter ouebes, dans l'océan de vide que forment commentaires et billets d'humeurs insipides, ce sujet est un îlot paisible, ensoleillé, bercé par de douces vagues aux fins relents iodés. @boudi, @Peb', @musashi, vos échanges, s'ils sont évidemment vains, ont le mérite d'être lisibles, intelligibles, sensés. Forcément surfaits, exagérés, surjoués, puisque nul idée ne se prélasse dans la balance, nul argument fait contre poids, mais chaque plateau porte sa masse d’ego alerte, vif, prétentieux sans doute comme le sont ceux qui, ceux qu'ont, ceux là même qui selon, oseront donner leur ton. Alors oui ça prend du temps de lire, d'interpréter, de cerner les jeux, les rôles, les sensibilités, les susceptibilités, mais pour qui aime un minimum les mots, les phrases, les lettres, c'est un plaisir, un vrai. ces quelques mots recyclés, en conclusion de mon pavé: Dans le superficiel des égos sur-ficelés Des auto-proclamés rois de petites provinces Scellé de mauvaise foi, tout de vide orchestré D’une partition sans note, où le silence grince. A qui donc le beau rôle et la contre-façon? Le contre-rôle du con Et la sincérité. Quand les mésanges gaussent par dessus nos échanges Pointant l’affreux du bec en se frottant la panse Osant lâcher leur fiante sur qui ne fait ni le poids Ni la taille pour s’inscrire à ce concours de Moi. Un vieux rade en dérive Dans l’océan du vide, Ou s’étouffent des poivrots Noyés dans leurs égos. Ou brillent les aigris sertis de leur vomis.
Maitre Kaio Il y a 11 ans

J'ai relu le Grand Débat, ou devrais je dire, les Grandes Joutes, puisque de débat, il n'y en a guère plus, tant celui-ci se dérobe, vicié par tant egos. Il s'agit donc de joutes, au tour par tour, chacun le sien, se prenant au mot, ou au pied de ces lettres dociles à vos caresses, laissant dans l'angle mort l'idée même, la notion, le concept, genèse du dit débat.

Qu'importe le style, car il y en a pour sûr, qu'importe la rhétorique, pourvu qu'il y ait du troll, pourvu qu'on fanfaronne, pourvu que l'on provoque un rictus sur le visage sans face de cet épouvantail qui ose tenir tête à notre sainte prose.

Mais il faut bien avouer que dans le torrent de merde que charrie les inter ouebes, dans l'océan de vide que forment commentaires et billets d'humeurs insipides, ce sujet est un îlot paisible, ensoleillé, bercé par de douces vagues aux fins relents iodés.

boudi, @Peb', musashi, vos échanges, s'ils sont évidemment vains, ont le mérite d'être lisibles, intelligibles, sensés. Forcément surfaits, exagérés, surjoués, puisque nul idée ne se prélasse dans la balance, nul argument fait contre poids, mais chaque plateau porte sa masse d’ego alerte, vif, prétentieux sans doute comme le sont ceux qui, ceux qu'ont, ceux là même qui selon, oseront donner leur ton.

Alors oui ça prend du temps de lire, d'interpréter, de cerner les jeux, les rôles, les sensibilités, les susceptibilités, mais pour qui aime un minimum les mots, les phrases, les lettres, c'est un plaisir, un vrai.

ces quelques mots recyclés, en conclusion de mon pavé:

Dans le superficiel des égos sur-ficelés
Des auto-proclamés rois de petites provinces
Scellé de mauvaise foi, tout de vide orchestré
D’une partition sans note, où le silence grince.
A qui donc le beau rôle
et la contre-façon?
Le contre-rôle du con
Et la sincérité.
Quand les mésanges gaussent par dessus nos échanges
Pointant l’affreux du bec en se frottant la panse
Osant lâcher leur fiante sur qui ne fait ni le poids
Ni la taille pour s’inscrire à ce concours de Moi.
Un vieux rade en dérive
Dans l’océan du vide,
Ou s’étouffent des poivrots
Noyés dans leurs égos.
Ou brillent les aigris
sertis de leur vomis.

@boudi, [b]enfer les mines[/b] , merci, je viens de le lire et de l'écouter mis en musique. j'aime bien quand tu me fais découvrir des trucs, mais je me méfie, est-ce ta haine qui sommeille? Est-ce un leure pour mieux me dévorer? d'ailleurs je vais me mettre a porter des lentilles de contact colorées pour cacher mes yeux bleus. @kaio, la j'ai envie de te dire, laisse leurs ego tranquille, je prends un réel plaisir a les lire. Les artistes au tout petits ego, je ne crois pas que ça existe. PS: j'ai du mal a te prendre au sérieux avec ton chaton en prière, ça pose mal ton ego Maitre ;)
Eléa Il y a 11 ans

boudi, enfer les mines , merci, je viens de le lire et de l'écouter mis en musique.
j'aime bien quand tu me fais découvrir des trucs, mais je me méfie, est-ce ta haine qui sommeille? Est-ce un leure pour mieux me dévorer? d'ailleurs je vais me mettre a porter des lentilles de contact colorées pour cacher mes yeux bleus.

@kaio, la j'ai envie de te dire, laisse leurs ego tranquille, je prends un réel plaisir a les lire. Les artistes au tout petits ego, je ne crois pas que ça existe.

PS: j'ai du mal a te prendre au sérieux avec ton chaton en prière, ça pose mal ton ego Maitre

@ boudi/ la FNAC de chatelet a un bon rayon poésie?! J'ai pas eu de chance quand j'y suis allé alors.. je voulais Roubaud, Hocquart et Alféry, j'ai trouvé aucun des trois, j'ai définitivement abandonné la FNAC depuis. pour l'histoire des egos, Eléa, moi j'trouve que Saint Exupéry devait pas avoir un ego surdimensionné. :) Se l'insuffler, le petit prince, une fois par enflure de chevilles, un bon remède je pense. Je suis ravi qu'il y ait consensus autour de cette page, le samedi vous êtes gais! La bonne journée.
musashi Il y a 11 ans

@ boudi/ la FNAC de chatelet a un bon rayon poésie?!

J'ai pas eu de chance quand j'y suis allé alors.. je voulais Roubaud, Hocquart et Alféry, j'ai trouvé aucun des trois, j'ai définitivement abandonné la FNAC depuis.

pour l'histoire des egos, Eléa, moi j'trouve que Saint Exupéry devait pas avoir un ego surdimensionné.

Se l'insuffler, le petit prince, une fois par enflure de chevilles, un bon remède je pense.

Je suis ravi qu'il y ait consensus autour de cette page, le samedi vous êtes gais! La bonne journée.