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Quand le quotidien s’enlise dans l’ingratitude boueuse, les convictions érodées, éreintés que nous sommes à nous écorcher vainement les phalanges. La paume des mains crevassée à façonner l’ouvrage d’une vie qui nous fuit.
Depuis le fond des âges demeure l’usure intemporelle, cartésienne, mécanique implacable, fatale, lacrymale, broyant de ses rouages l’embryon inavouable du moindre espoir de récolte du fruits de nos efforts.
Des mots offerts, sur un plateau d’argenterie jauni, déjà recrachés de dégoût à peine mis en bouche. Lassitude coupable de se complaire en victime sans même oser se battre, sans même revendiquer son droit d’être tel que l’on se griffonne sur un autoportrait trop ambitieux.
Solitude universelle au coeur des civilisations millénaires. Cette allergie prononcé des rapports vrais, francs, sincères et désintéressés. Je, au milieu de vous tous, mal à l’aise, incompris… Insoumis. Que mon ego transgresse toute supercherie.
Je m'en vais loin où l'humidité, abandonnant son identité de blasphème "pluie, orage, tourments, vent, automne", retrouve son nom de murmure son nom de cinq heures du matin "rosée".
Adieu bruits imbéciles de la ville, adieu sirènes de métro, adieu somnolances matinales parce que l'alcool trop désespérément bu et la solitude, déjà. La grande nuit falsifiée, tiède, maltraitée, la grande nuit mutilée par le néon froid.
Adieu, monde d'ici, capitale de la puanteur.
Bonjour soleil, prénom de la jeunesse surprise par l'amour.
Bonjour soleil intact (ô mon âme suspendue)
Et la lumière du jour
heureuse
ne bute là-bas (où je vais déjà en halètements imaginaires)
sur nulle éclipse humide
obscurité grondante
liquide pleural.
Hier soir une fille m'approcha. A pas précieux. A pas de biche contrariée. Hier soir une fille aux yeux tendres, à la bouche de victime frôla mes mains, chercha mes ongles et supplia (eut l'air de supplier, par le mouvement de son corps, par l'écrasement des mots entre ses lèvres -bégaiement) la tragédie, le théâtre, le drame, supplia, les supplia (eut l'air de supplier des yeux allumés des crucifiées, des talons somnolents au trottoir -ébauche de parole) de l'emporter.
J'avais peint hier mes yeux en sombre et ma bouche rouge pâle (couleur du sans langage). Peut-être pour ceci ou parce que la nuit descend en moi très souvent son très mortel poison me prit-elle pour la tragédie, le drame, le théâtre ou la loge.
Peut-être avait-elle su
Ah quoi déjà
Lorsque je disais à D.
"Si tu me laisses approcher je t'infligerai
La morsure la pire
Une marque vivante
Une trace de mon rire."
Ignorant la suite du vacarme :
"Ne viens pas il y a dans ma vie un crime immense
Un blasphème jamais dit
VIVANT."
La solitude étrange, ce repli de l'âme (tourneboulée -je déteste ce mot venu avec l'image d'un intestin malade) obscur, secret, dangereux. La solitude point obscur du jour, menacée par cette prière d'une étrangère.
Mara je crois et le prénom dévale en moi
A vitesse d'insomnie
Jusqu'à l'endroit nocturne
de la poésie intime
Jusqu'au ventre
Au sexe peut-être
Le prénom chute, chute, vertigineux
Et le prénom a des yeux
Bleus
Comme dans les cauchemars
D'enfant
Où Margot dévorait l'enfant
D'un rire
D'adulte.
Ca sonne. Un tube pop sans saveur s’extirpe de son smartphone et se repend dans l’obscurité de sa chambre, recouvrant d’insipide son triste mobilier modulaire en bois reconstitué. Victoire ouvre les yeux. Les referme. Elle saisit l’appareil, se brûle les pupilles à la lumière des quelques milliers de pixels rétro-éclairés. Enfin ses rétines s’adaptent, l’agression lumineusement floue se dissipe, Victoire peut distinguer l’heure. La même qu’hier dans cette même situation. La même que tous les jours, ou presque, tant que ces rêves semblent capables de l’anticiper, et de s’interrompre à temps pour éviter d’être couper trop brutalement.
Mais ce matin, si l’heure n’a pas changé, sa perception du temps semble défaillir. Victoire a ce drôle de sentiment. Comme une lucidité nouvelle, comme une conscience soudaine qui s’émancipe, libérée du poids d’une aliénation hypocrite, induite à sa condition de femme moderne, résolument contemporaine, forcément libre, mais diablement active et complexée.
Mais ce matin, Victoire semble avoir rejeté le poids du monde sur d’autres épaules que les siennes, trop coutumières des efforts vains et non reconnus. Ce matin, Victoire s’élève, spirituelle. Ce matin, Victoire à trente ans. Les échanges chimiques inter-synaptiques qui régissent sa condition de femme du 21ème siècle semblent s’apaiser. Ce matin, Victoire veut vivre, vivre sa vie. Trop de jours passés à attendre la mort en s’angoissant de sa proximité potentielle. Trop de jours perdus à craindre l’accident, à se restreindre aux recommandations de bon ton des commissions ministérielles rongées en leur cœur du vers des lobbys industriels et bancaires.
Mais ce matin Victoire n’en a que faire. Victoire méprise cette marche forcée vers sa sépulture, qu’elle aura évidemment pris soin de payer, au préalable de crever. Fini le compte à rebours. Voici la marche en avant, qu’elle entreprend d’un pas nonchalant. Voici le nouveau temps radieux, voici Victoire, femme libre et assumée. Quelques milliers de jours restant avant de réfléchir à son avenir. A l’aube de ses trente ans, Victoire se définit enfin, en tant qu’être, en tant que femme, au sein d’un monde qui s’est appliqué à façonner ses souffrances passées.
Aujourd’hui Victoire ne doit plus rien à personne. Elle a cessé de courir, enfin, de courir après quoi. Elle peut s’envoler, légère et insouciante, pour se poser ou elle veut, affranchie des conventions et des suspicions. Responsable de son être, insoumise à son avoir, elle sait désormais qui elle est, et ou elle va. Contre les vents, sans doute, mais fière et assurée, il lui reste une vie à accomplir, et quelques milliers de jours à vivre.
@Maitre_Kaio c'est beau quand tu écris, très humain en fait, je ne sais pas trop comment dire mais y a comme une sorte d'oubli et du coup de fragilité, j'aime particulièrement celui-ci : "Quand le quotidien s’enlise..."
En faire sa constellation
De son unique moitié
Cette femme qui est un amour choisi
Malgré tout
Malgré toi tonneaux percés chopes qui débordent viandes brûlées
Un amour choisi bon sang choisi par la petite ourse
Que Rimbaud s'envoyait en douce
Un amour choisi qui ne saurait mentir
Bon sang c'est assez dur tout de même.
Il y a donc cette femme qui doit être une constellation
Et je voyais la voie lactée fut un temps
Et mon ciel sans nuages est aussi bien sans étoiles a présent
Bon sang c'est que cette femme constellée
Je l'ai parcourue
Elle m'a parcouru
Pas assez
Qu'on s'est vidés de nos ciels respectifs sans doute
C'est que la voûte céleste adieu
Bon sang bon sang qui s'il coule
Charrierait mes étoiles
Jamais données couleurs du silence.
Noyé dans les eaux brunes des vies de Xérès, de ses courbes tourbées, érodées sur ses flancs des flots de l’océan, les côtes de l’île d’Islay par les vents recouverte.
Ces arômes volatiles des noyers séculaires, allégresse à ces tons d’acide découverte. Les mouettes se disputent aux tristes cormorans, sur les falaises grises, les cris des nuages blancs.
Et le vertigineux des chutes des fous de bassan.
Se prélassent les ombres à la lumière des aubes, quand ricannent les sens se distille le manque, à la goutte de poire brille la nonchalance. L’indécente est d’ivresse en son âme éclatante, à croquer l’univers d’un fusain cristallin, acerbe à définir les contours du bonheur.
Et s’échouer sur les sables de l’indigestion, vomir son écume parmi les résidus de plastiques propre à chaque individu.
[quote="Maitre Kaio"]Se prélassent les ombres à la lumière des aubes, quand ricannent les sens se distille le manque, à la goutte de poire brille la nonchalance. L’indécente est d’ivresse en son âme éclatante, à croquer l’univers d’un fusain cristallin, acerbe à définir les contours du bonheur.[/quote]
joli :) j'adore :)
Se prélassent les ombres à la lumière des aubes, quand ricannent les sens se distille le manque, à la goutte de poire brille la nonchalance. L’indécente est d’ivresse en son âme éclatante, à croquer l’univers d’un fusain cristallin, acerbe à définir les contours du bonheur.
joli j'adore
oh bah c'est gentil ta réaction! meme si je peux pas m'empecher de regretter que le texte tout entier ne te fasse cet effet la :)
j'aime le texte mais surtout ces deux phrases, pardon pour le découpage :)
Islay Island, le pays du whiskey?
[quote="musashi"]Du whisky* :)[/quote]
merci musa, ne pas mélanger Irish Whiskey et Scottish Whisky, ou ils se fachent.
Du whisky*
merci musa, ne pas mélanger Irish Whiskey et Scottish Whisky, ou ils se fachent.
Enfin en l'occurence je ne parle pas de n'importe quel whisky non plus...
.
"I listen to you cry, I cry for less attention, but both my hands are tied and I'm pushed into the deep end. I listen to you talk but talk is cheap and my mouth is filled with blood, from trying not to speak, so search for an excuse and someone to believe you in foreign dressing rooms."
Don't no where I am, is this real ? That you can hurt yourself like this.
That I saw you lifeless, joining the darkness.
I understand i'm not so far away from my mind's death too. I'm already lost. He spit on my soul and turn his nose up at the love i could provide, now i can't anymore. Treating me like a whore, abusing my kindness. I feel empty.
A reflective love, ah ? To give myself courage. This is nothing, like the heart I don't want to give him anymore.
Souvenirs. Souvenirs let us think we are something. Why can't I give up ?
I hear Mummy, but don't listen. Always saying the same bullshit. No brain, transparent.
I don't even hear Daddy, 'cause he lives and will always live for himself.
Are they complusive liars ?
You make me feel life's too short to live like this, friend.
Pour Lisa Germano
Parce qu'un jour j'écrirai un texte pour mieux te remercier
Parce qu'un jour je quitterai le pays pour t'entendre chanter.
Parce que tu connais, toi Lisa, la lutte contre le silence exacerbé
Parce que t'as donné, toi déjà, tant de spleen immaculé.
J'erre dans le brouillard quand dans mes nuits je t'écoute
Mais c'est si bon de se perdre au rythme de ton souffle.
Je n'ai que faire des autres qui ne te connaissent pas
Je te suis comme on suit la lumière à défaut d’une voie.
Ta voix résonne au plus profond de ma doublure
Ta voix sillonne et fait exploser ma belle armure.
Ta noirceur et ta mélancolie ont un goût paradoxal de paradis
Ta lenteur sur ton piano me bouleverse et me rend beau.
Oui Lisa, un jour j’écrirai un poème sur toi sans pleurer
Oui Lisa, un jour je dirai à mon gosse pourquoi je t’ai tant aimé.
Parce que t’écouter a le mérite de repousser le temps injuste
Parce que t’écouter ça se savoure, ça se déguste.
Parce que tes maux sont ces soldats qui ne meurent pas
Parce que ta mélodie est une tristesse qui ne pleure pas.
Je me laisse bercer au son de la flûte d’une chanson
Que tu sublimes de tout ton être et d’horizons.
Je n’accorde aucune importance aux bruits d’ailleurs
je m’imprègne de ta douceur qui est splendeur.
Les murmures que tu délivres me plongent dans l’intensité
De mes émotions que tu arrives si aisément à contrôler.
Ta présence sera toujours un moyen pour moi de fuir
Le triste quotidien d’un garçon terrorisé par l’avenir.
Oui Lisa, un jour j’écrirai une lettre pour toi sans pleurer
Oui Lisa, un jour je dirai à la lune que je t’ai enfin rencontré.
Lisa Germano je vous embrasse.
Jérémy
Joli :)
mais je trouve dommage l'éloignement créé par le vouvoiement de la dernière ligne.
[quote="jej33"]Pour Lisa Germano
Ta présence sera toujours un moyen pour moi de fuir
Le triste quotidien d’un garçon terrorisé par l’avenir.
Oui Lisa, un jour j’écrirai une lettre pour toi sans pleurer
Oui Lisa, un jour je dirai à la lune que je t’ai enfin rencontré.
Lisa Germano je vous embrasse.
Jérémy[/quote]
Ca ca me plait :)
Pour Lisa Germano
Ta présence sera toujours un moyen pour moi de fuir
Le triste quotidien d’un garçon terrorisé par l’avenir.
Oui Lisa, un jour j’écrirai une lettre pour toi sans pleurer
Oui Lisa, un jour je dirai à la lune que je t’ai enfin rencontré.
Lisa Germano je vous embrasse.
Jérémy
Ca ca me plait
@Eléa : Sans doute que le respect et l'admiration prennent le dessus à la fin... C'est quelqu'un d'important, du moins qui a beaucoup compté et qui compte encore, j'ai donc un respect et une certaine pudeur qui m'ont amené à finir par un " vous " tout timide. :)
@Maitre Kaio : Hélas, c'est pas le passage le plus frais et le plus doux mais c'est un moyen comme un autre de lâcher un peu du noir sur une note, au final, qui s'avère positive. Merci à vous deux.
Cette fois, c'est fini. Elle est pas pour moi cette vide insomnie.
Les rasoirs sont dans ma tête, ils ne passent plus sur les joues.
La viande et les os traînent, j'sais même pas comment.
L'intérieur est creux, l'extérieur branlant.
Tout bouillonne dans la tête, comme si le cerveau captait toute l'énergie du corps.
Trop de chose dans la tête, beaucoup trop pour une silhouette muette.
Tiens, ça me rappelle...
MAIS QU'EST-CE QUE TU FOUS, BORDEL !
Du passé je ne garde qu'une frénésie. Pas de regrets, non, ça n'a pas de goût les regrets.
De toute façon, je ne t'attend même plus, vu mon âge.
Tu ne viendras pas, non, alors j'imagine, alors je nous imagine...
Je me laisserais tomber, pour mieux nous donner; comme un curé marié à son Dieu.
Pis je pourrais même y croire, au divin enfant; et qu'on pourrait l'écrire, le nouveau testament.
Allez viens on s'fait une tour de Babel' rendre l'histoire plus belle. Et puis ça sera toujours l'été allez viens, on va la racheter l'humanité.
L'insomnie, ou l'opium bénévole, c'est l'esprit qui prend un malin plaisir à être mieux nourrit qu'à son habitude, en énergie donc en idées. Manque de sommeil, corps en alerte délaisse les muscles pour privilégier le cerveau. Le corps nage dans un engourdissement des plus épais. Les pensées s'épanouissent dans un sentiment de lucidité. On comprend alors l'inconscient de ceux-là qui sont accros sans comprendre.
Le manque de sommeil est une des érection du cerveau. Ce n'est pas le sang, mais l'esprit qui afflux, se détache lentement du corps pour se concentrer au sommet de l'être.
Cela fait trois nuits que je n'ai pas dormi
Cela fait douze heure que je pleure
Cela fait vingt heures qu'elle est partie
Ça fera longtemps que l'on meurt
C'est du rapide moyen bof, donc pas super, mais j'avais envie d'écrire ça.
(Gros coup de barre depuis ce matin)
Que me veulent ces ombres
Cachées dans la pénombre
Qui tournoient en silence ?
Que me veulent ces sourires
Ces cyclopes, ces satyres
Qui rient de l'existence ?
Exaltant les mémoires
Stimulant les déboires
Ils m'empêchent de dormir
Comme le petit enfant
Qui réclame ses parents
Juste pour un sourire
Que me veulent ces fantômes
Aux couleurs monochromes
Qui scintillent dans la nuit ?
Entre les draps de laine
Et le prix de la peine
Les démons sous le lit
Ceux qui gémissent en vain
Qui s'en vont au matin
Retrouver les cauchemars
Puis qui crient soudainement
A vous glacer le sang
A pleurer dans le noir
Moi, je sens toutes mes peurs
Serrées contre mon coeur
Qui recherche un abri
Quand du fond de mes draps
Me surgissent le Horla
Les démons de mes nuits
@Miahël : Joli ! Je m'y suis beaucoup retrouvé, le choix des mots et le tout en font un très beau poème. Très personnel et donc très touchant. Bravo.
[quote="jej33"]@Miahël : Joli ! Je m'y suis beaucoup retrouvé, le choix des mots et le tout en font un très beau poème. Très personnel et donc très touchant. Bravo.[/quote]
Merci :)
Vive la peur du noir alors qu'on a 18 ans hein... :P
@Miahël : Joli ! Je m'y suis beaucoup retrouvé, le choix des mots et le tout en font un très beau poème. Très personnel et donc très touchant. Bravo.
Merci
Vive la peur du noir alors qu'on a 18 ans hein...
[quote="Miahël"][quote="jej33"]@Miahël : Joli ! Je m'y suis beaucoup retrouvé, le choix des mots et le tout en font un très beau poème. Très personnel et donc très touchant. Bravo.[/quote]
Merci :)
Vive la peur du noir alors qu'on a 18 ans hein... :P[/quote]
En tout cas il faut avoir le courage de mettre tout ça sur le papier. :)
Moi j'ai pas peur du noir, perso, mais le silence me terrorise, donc merci à la musique d'exister. C'est l'essence même des mots, du moins c'est source d'inspiration en ce qui me concerne. Après y'a les voyages, les paysages pour couronner le tout. :)
@Miahël : Joli ! Je m'y suis beaucoup retrouvé, le choix des mots et le tout en font un très beau poème. Très personnel et donc très touchant. Bravo.
Merci
Vive la peur du noir alors qu'on a 18 ans hein...
En tout cas il faut avoir le courage de mettre tout ça sur le papier.
Moi j'ai pas peur du noir, perso, mais le silence me terrorise, donc merci à la musique d'exister. C'est l'essence même des mots, du moins c'est source d'inspiration en ce qui me concerne. Après y'a les voyages, les paysages pour couronner le tout.
Oui, je comprends, je crois.
Au fond c'est une certaine peur d'être seul et avec la musique on se sent moins seul. Je suppose en tout cas.
@Miahel : Bah après on peut aller loin dans la psychanalyse... Mais oui on a tous nos fragilités, nos démons effectivement...
Au delà de la mer qui s'efface
Le piano entonne la foule
La pianiste coule
Et la vague me ramasse
Elle me rejette au loin
Il faut nager vers la berge
Revenir dans le train
Mais dans mon cœur il neige
La plage est faite de cendres
Le vent attise le feu
Le sable pourtant est tendre
mais je ne vais pas mieux.
Le piano est le diable.
Il me hante et m'appelle.
Le piano est le diable
et la pianiste l’Éternel.
Adrien P.