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moi, j'aime ton cendrier-barque, que j'imagine bien. bien sûr, qu'il y a de la poésie dans cette insomnie. bonne journée
*Dans cet aéroport*
Dans cet aéroport
Où tu t'enfuis
Notre amour est mort
Malgré l'envie
Tu seras toujours
La plus insaisissable
Tu seras peut-être
Un jour coupable
Dans cet aéroport
Tu prends la fuite
Sans un remord
Sans donner suite
Tu seras toujours
Celle qui m'a laissé
Tu seras un jour
La fille qui m'a tué
La douleur des promesses
Et les mots qui blessent
Dans cet aéroport
T'as filé à l'anglaise
Direction le nord
Que le froid t'achève
Tu seras toujours
L'impitoyable faucheuse
Tu seras un jour
Peut-être malheureuse
Dans cet aéroport
T'as tout déchiré
De nos sourires
A nos idées
Tu seras toujours
L'aiguille plantée
Tu connaitras un jour
Mon dernier excès
La douleur des promesses
Et ce temps qui nous presse
La douleur des promesses
Et toi la dernière qui me laisse
Dans cet aéroport...
Jej33 Mai/2013
@Murmure : Tu prends des clandestins dans ce lit ? :)
A priori, non. Et si oui, j'essaie de faire en sorte qu'ils ne se noient pas. C'est un truc connu ça, j'essaie d'innover ;-) Si je peux les emmener là où ils le désirent, c'est mieux non ? ^^
Et si ils aiment les profondeurs, et qu'ils portent un scaphandre ?
Le clandestin, généralement, ne désire qu'un bout de couverture partagé ! :)
Chouette !
Rendez vous un jour alors. :)
haha :D
un conseil : proposes-lui un café @Murmure ;)
après maintes hésitations
c'est finalement ici que je dépose le mot de la fin
"insomnie et poésie" ...
haha, l'insomnie
quand tu nous tiens toutes les nuits
et poésie
j'aime la lire, mais je n'ai jamais su faire
;)
ce que j'ai à dire maintenant
c'est loin d'en être, de la poésie
juste quelques mots
pour un au-revoir
pour ceux que j'ai croisé à travers ces pages
ici ou ailleurs
un grand merci pour ce que vous avez pu m'apporter
chacun à votre manière ^^
et pour celles et ceux que j'ai eu la chance de rencontrer
un merci vraiment particulier
je garde de très bons souvenirs
des anecdotes très drôles
et surtout de magnifiques rencontres
je vous envoie une bise
<3 :D
bonne continuation à chacun d'entre vous :)
peut-être à une prochaine fois, au travers de ces pages
[i]amis de la poésie et du soir
bien le bonsoir[/i]
jenny
anonyme c'est jenny????
mais euh....... je proteste moi.
c'est pas parce que j'ai pas eu le temps de poster beaucoup que je suivais pas d'un œil. (j'avoue j'ai pas lu les poésies parce que j'aime pas lire ces trucs a la va vite, et le temps est trop court pour que je me pose longtemps sur vos écrits). je n'ai lu que les trucs courts.
non mais euh sérieux, il est ou le mp [b]d'avant[/b] le mot de la fin?
jennnnnnnnnny?
Je crois bien que c'était jenny, mais elle n'a fait que s'affranchir, rien de grave, c'est la vie qui reprend ses droits sur l'écran (quel mot, écran!).
En espérant tout de même avoir un petit mot de jenny, de temps à autre, je lui souhaite (enfin, je te souhaite, si tu lis)
ben je lui souhaite un bon après-midi. :) glad to know you.
bon après midi ! ..... c'est un peu court non, surtout qu'il fait déjá nuit dehors? :)
moi c'est bonne vie entière que je te souhaite Jenny et puis je charge Musa qui te connait un peu semble-t'il de te faire une grosse bise de ma part.
c'est quand même pas mal cet écran, qui me fait ressentir de la tendresse pour un être que je n'ai jamais rencontré.
bien á toi Jenny :) sad to know that I don't know you.
Ecrire durant le jour
Ecrire durant la nuit
Comme une manière d’oublier les nombreux tours
Que, perfide et malicieuse, nous joue la vie
Ecrire pour oublier
Ecrire pour se souvenir
Pour que ne se perdent nos sourires fatigués
Et que restent à jamais gravés mes délires
Ecrire pour se complaire
Ecrire pour s’endormir
Se complaire et s’endormir dans mes travers
Dans mes déviances, dans nos ires et tes soupirs
Ecrire pour exister
Ecrire pour se survivre
Le bruit de la plume qui caresse le papier
Qui me berce à me rendre infiniment ivre
Ecrire pour ne pas mourir
Je plussoie et aime les douches froides, avec un café au lait et une cigarette. ( et une serviette propre, chaude et tout )
Merci beaucoup @kyl_24 ^^
@Peb': alors je suis souvent à Sète ou au Havre ou à Evreux ou à Mulhouse ou à Lausanne ou à Montereggio :P
Edit: pourquoi ça marque pas ton nom en rouge ?
@Murmure, si tu trouves la réponse à ta question, tu gagnes une nuit d'insomnie avec @Peb' =)
(si si, ça peut être poétique!)
sinon, Jenny, si tu passes par ici, je t'embrasse
Un trait de lumière délicieuse a frappé contre mon store
Mon store bâti par Vauban n’a pas lâché malgré le vent
Il m’est fidèle.
Quand la lumière a diminué que les passants se sont couverts
J’ai ouvert ma fenêtre pour saluer le jeune automne
Et les dérapages des bagnoles
Pour voir les couleurs du monde
Et repenser aux feuilles brunes d’un terrain vague
Au bord de l’océan
Dans Bordeaux la cité blanche
Comme un os.
J’ai repensé aux aboiements d’un chien
Après l’odeur d’un kebab
A ton manteau indien
Fabriqué en Chine, couleur d’automne
Du même cuir fragile
Que tes paumes lissées par le vent.
Ce même vent entre par ma fenêtre arracher tes photos
Et mes lettres sans timbre
Sans larmes versées, sans éclat
Et ma voix grave, que j’ai prise au tonnerre
gronde à ta fenêtre et t’effraie
Parce que tu n’as pas de double vitrage
Et qu'à présent c'est l’orage
Sous ton visage.
Je suis encore un peu amoureux
Dehors, il y a de jolies couleurs
La nature moque les châteaux de sable et de gravier construits par l'homme sur les tombes des anciens
Et les petits vieux savent, et leurs sourires émus sont bien tristes, quand ils voient un nouvel automne arriver
Toujours plus faible, pluies rouillées, bourrasques maladives
Ars-en-ciel passés à l'as
Alors ils se souviennent les automnes
Du printemps de leurs vies
Et le silence se fait dans leur partie de cartes.
Je suis un peu désœuvré
Je n’ai plus de tes nouvelles dans ma boîte mail
Tu as échappé aux satellites ?
Je ne trouve pas ton adresse exacte
sur l’ordinateur
mon téléphone n’affiche plus jamais ton prénom.
Le temps passe étrangement, comme le café qui descend dans ma gorge après la soupe de potiron
Le temps passe, quelqu’un joue de la flûte depuis un moment, il répond au vent.
Il remplace les oiseaux partis
Il célèbre les oiseaux morts, leur rend un hommage gracieux comme une âme.
Je caresse, en esprit, le manche de ma guitare
Celle qu’on m’a volée
Je caresse, en esprit, la mâchoire de mon chien
Enterré
Et je lis de belles histoires pleines de filles qui ne te ressemblent pas.
@musashi : Magnifique. Le spleen est souvent la source la plus créatrice pour l'inspiration. Et malgré tout le blues dans ce texte, moi j'y vois quand même de la lumière et de la jolie poésie d'une très belle sobriété.
Merci l'ami.
Content que la lumière y transparaisse!
C'est en effet un rejeton de la sobriété, dans laquelle je me trouvais bien, comme on est bien dans une vieille chemise élimée, dans un sweat qui a vu un tas de balades.
Merci l'ami.
[quote="Murmure"]Merci beaucoup @kyl_24 ^^
@Peb': alors je suis souvent à Sète ou au Havre ou à Evreux ou à Mulhouse ou à Lausanne ou à Montereggio :P
Edit: pourquoi ça marque pas ton nom en rouge ?[/quote]
Ah, toi aussi tu traînes un peu partout ... chouette alors :D
Pour la réponse, il faut trouver dans mon pseudo sa particularité !
C'est ce qui fait déconner la machine, j'suis passé à travers les mailles.
@Musashi : J'aime j'aime j'aime
ATTEND MOI A DUBLIN
J'ARRIVEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
On va s'écrire des belles écharpes, à la couleur automnal, en laine toute chaude.
Merci beaucoup kyl 24
@Peb': alors je suis souvent à Sète ou au Havre ou à Evreux ou à Mulhouse ou à Lausanne ou à Montereggio
Edit: pourquoi ça marque pas ton nom en rouge ?
Ah, toi aussi tu traînes un peu partout ... chouette alors
Pour la réponse, il faut trouver dans mon pseudo sa particularité !
C'est ce qui fait déconner la machine, j'suis passé à travers les mailles.
musashi : J'aime j'aime j'aime
ATTEND MOI A DUBLIN
J'ARRIVEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
On va s'écrire des belles écharpes, à la couleur automnal, en laine toute chaude.
il fait beau aujourd'hui.. pas de bol, les 15 jours suivants risquent d'etre moches du coup. à demain :)
@musashi ton dernier texte est magnifique !
Peb' ou comment les apostrophes agissent comme un grain de sable dans les rouages de l'informatique... ;)
@musashi : J'ai regardé, parait-il que ça va ! :)
@Murmure : C'est exactement ça, j'ai trouvé la faille :)
@Murmure: merci beaucoup, le temps était propice, les conditions climatiques et géographiques ont joué, comme souvent sans doute... je remercie ma fenêtre :)
Je l'ai rêvée vierge en ciel et blanc
Jhésus Maria en étendard
J'l'ai rêvée femme guettant son amant
Lovée dans un hêtre tortillard
J'l'ai même rêvée putain dans les bras d'un roi.
Grillée, capturée par des bœufs
Bourguignons, jugée par un cochon
Monseigneur bovin de Beauvais.
Cuisinée à la sauce des anglais
Eructée sans fin par les français.
Jhesus Maria en étendard!
Abandonnée d'un roi bâtard.
Je la rêve couillue maintenant
Auréolée ni de bleu, ni de blanc
Je la rêve rouge sang, émasculant
Ceux qui la récupèrent à tout vent
Brandissant sur cette place d'Orléans
La bite que la marine entortille
De câbles rassurants
Sur le pont de son navire.
Jhésus Maria en étendard!
Retrouver des sensations oubliées depuis longtemps.
Ressentir les émotions que j’avais connues, ... avant.
Vibrer à chacune de ses paroles, chacun de ses mots.
Ecouter encore ses do, ré, mi, fa, sol, la, si do.
Frémir un peu en pensant à ce que sera demain.
Trembler en imaginant tous les possibles, le chagrin...
Douter de l’amour, de sa tendresse et de la passion.
Aimer. Aimer y croire même si je n’ai pas raison.
Poignant ton dernier texte @sofullofshit. Je ne suis pas sûre de savoir de qui / quoi tu parles, mais j'aime beaucoup. Et puis, pas besoin de comprendre tout, la beauté des mots se suffit à elle-même ^^
Merci @Murmure, je parle juste de Jeanne d'Arc.