on fêta............ moi je dirais c'est du passé simple, mais bon je chipote ; )
Eléa Il y a 11 ans

on fêta............ moi je dirais c'est du passé simple, mais bon je chipote ; )

[quote="Eléa"]on fêta............ moi je dirais c'est du passé simple, mais bon je chipote ; )[/quote] Y'a pourtant de quoi en faire tout un fromage ;)
boby6 Il y a 11 ans

on fêta............ moi je dirais c'est du passé simple, mais bon je chipote ; )


Y'a pourtant de quoi en faire tout un fromage

oui oui passé simple evidemment, je pensais a ca j'ai craqué! linchez moi du fouet de votre mépris légitime, OWI! mais a part ca, contribuons: La chatte et le doryphore larguez les armes tristes sceptiques le drame des charmes qui s’émancipent d’une jupe relevée sur l’évangile de sein j’enfile va, geins sans style aux morts la faim manquant de rien l’essor divin aux creux des reins le tort coquin remuant soudain la taille des guêpes de l’essaim le doryphore est érectile au corridor des filles faciles dans les remords des cuisses dociles se tend le dard au regard vil sort et s’arrache sans trop d’effort se tord se crache puis s’endort tache et s’attache et rentre au port à l’orée d’une autre chatte au porc
Maitre Kaio Il y a 11 ans

oui oui passé simple evidemment, je pensais a ca j'ai craqué!

linchez moi du fouet de votre mépris légitime, OWI!

mais a part ca, contribuons:


La chatte et le doryphore

larguez les armes tristes sceptiques
le drame des charmes qui s’émancipent
d’une jupe relevée sur l’évangile
de sein j’enfile va, geins sans style
aux morts la faim manquant de rien
l’essor divin aux creux des reins
le tort coquin remuant soudain
la taille des guêpes de l’essaim
le doryphore est érectile
au corridor des filles faciles
dans les remords des cuisses dociles
se tend le dard au regard vil
sort et s’arrache sans trop d’effort
se tord se crache puis s’endort
tache et s’attache et rentre au port
à l’orée d’une autre chatte au porc

Comme le caoutchouc s'étirent les jours La rumeur qui se meurt s'effiloche en retour et bat sans tabou au rythme de mon cœur. Les arbres en sève jouissent tout nus sur les avenues. Ils rêvent sous la caresse du vent et de la pluie en suppliant les nues. Et mes yeux s'extasient à la vue du latex d'la branche qui s'érige vers un ciel élastique. Ma pensée s'amollit. Un sexe me balance vigoureusement dans l'air ses vérités et ses non-dits gravant au tronc de l'arbre l'ombre du vent qui s'en balance. Une ombre Un silence Chut!
AnonymeIl y a 11 ans

Comme le caoutchouc
s'étirent les jours
La rumeur qui se meurt
s'effiloche en retour
et bat sans tabou
au rythme de mon cœur.

Les arbres en sève
jouissent tout nus
sur les avenues.
Ils rêvent
sous la caresse
du vent et de la pluie
en suppliant les nues.



Et mes yeux s'extasient
à la vue du latex
d'la branche qui s'érige
vers un ciel élastique.

Ma pensée s'amollit.

Un sexe me balance
vigoureusement dans l'air
ses vérités et ses non-dits
gravant au tronc de l'arbre

l'ombre du vent
qui s'en balance.

Une ombre
Un silence

Chut!

certains devraient essayer de se faire publier, ou d'écrire une histoire à 4 mains un de ces quat'matins., à l'heure du petit déjeuner, briocher et petits pain au lait
Samurai_Mugen Il y a 11 ans

certains devraient essayer de se faire publier, ou d'écrire une histoire à 4 mains un de ces quat'matins., à l'heure du petit déjeuner, briocher et petits pain au lait

D'ailleurs si SL était malin, devrait essayer de produire tout un tas de choses. Une sorte de label, T-shirt, publication de poésie, d'artistes de rue qui joue de la guitare pour se produire dans un bar glauque ou dans un coin de rue pour la fete de la musique.
Samurai_Mugen Il y a 11 ans

D'ailleurs si SL était malin, devrait essayer de produire tout un tas de choses. Une sorte de label, T-shirt, publication de poésie, d'artistes de rue qui joue de la guitare pour se produire dans un bar glauque ou dans un coin de rue pour la fete de la musique.

[quote="Ponce_Pilate"]certains devraient essayer de se faire publier, ou d'écrire une histoire à 4 mains un de ces quat'matins., à l'heure du petit déjeuner, briocher et petits pain au lait[/quote] Un doryphore et une vouivre s'aimaient d'amour tendre...^^
AnonymeIl y a 11 ans

certains devraient essayer de se faire publier, ou d'écrire une histoire à 4 mains un de ces quat'matins., à l'heure du petit déjeuner, briocher et petits pain au lait
@Ponce_Pilate



Un doryphore et une vouivre s'aimaient d'amour tendre...

[quote="Ponce_Pilate"]D'ailleurs si SL était malin, devrait essayer de produire tout un tas de choses. Une sorte de label, T-shirt, publication de poésie, d'artistes de rue qui joue de la guitare pour se produire dans un bar glauque ou dans un coin de rue pour la fete de la musique.[/quote] Ahah, une Association .
AnonymeIl y a 11 ans

D'ailleurs si SL était malin, devrait essayer de produire tout un tas de choses. Une sorte de label, T-shirt, publication de poésie, d'artistes de rue qui joue de la guitare pour se produire dans un bar glauque ou dans un coin de rue pour la fete de la musique.
@Ponce_Pilate


Ahah, une Association .

Voilà, tu as proposé, à toi de t'en occuper
Samurai_Mugen Il y a 11 ans

Voilà, tu as proposé, à toi de t'en occuper

[quote=Ponce_pilate]D'ailleurs si SL était malin, devrait essayer de produire tout un tas de choses. Une sorte de label, T-shirt, publication de poésie, d'artistes de rue qui joue de la guitare pour se produire dans un bar glauque ou dans un coin de rue pour la fete de la musique. [/quote] Ben il y a déjà eu des trucs à une époque lointaine... Un Webzine et puis la boutique de t-shirt qui elle est toujours là (http://www.saezlive.net/shop) ^ ^ Mais bon on s'éloigne du sujet là donc à vos plumes ou plutôt à vos claviers :)
tortillo Il y a 11 ans

D'ailleurs si SL était malin, devrait essayer de produire tout un tas de choses. Une sorte de label, T-shirt, publication de poésie, d'artistes de rue qui joue de la guitare pour se produire dans un bar glauque ou dans un coin de rue pour la fete de la musique.
@Ponce_pilate


Ben il y a déjà eu des trucs à une époque lointaine... Un Webzine et puis la boutique de t-shirt qui elle est toujours là (http://www.saezlive.net/shop) ^ ^

Mais bon on s'éloigne du sujet là donc à vos plumes ou plutôt à vos claviers

Y a d'la poésie sur les trottoirs. Il y en a dans toute cette merde que tu as fait resurgir. Même dans celle de mon chien qui se dresse vers le ciel, y a de la dignité, de la fierté. Une mosaïque de détritus qui égaye la rue. Qui égaye mes tristes avenues. Je ne suis qu'émotion, je passe ma vie à souffrir. Je passe ma vie à rire. Toi le terre à terre, le prosaïque, le vide de poésie...tu me fais sourire à voir partout de la désolation, de la laideur. Là où moi je vois des mosaïques de couleurs. Un Idéal, de la noblesse dans les bas-fonds, dans la douleur. Y a de l'espoir sur les trottoirs. Des mosaïques de mots comme un tableau. Des touches vives qui se juxtaposent. Qui dessinent ton visage. Des petites lames de bois qui se décollent du plancher, qui viennent écorcher mon âme. La mosaïque du parquet. La mosaïque du plafond, les rosaces, ton sourire, ta bouche. Y a de l'espoir dans nos yeux. Et puis celle du ciel... Celle qui s'amuse à déplacer les étoiles pour que je ne trouve plus mon chemin.
AnonymeIl y a 11 ans


Y a d'la poésie sur les trottoirs.
Il y en a dans toute cette merde que tu as fait resurgir.
Même dans celle de mon chien qui se dresse vers le ciel, y a de la dignité, de la fierté.
Une mosaïque de détritus qui égaye la rue.
Qui égaye mes tristes avenues.
Je ne suis qu'émotion, je passe ma vie à souffrir. Je passe ma vie à rire.
Toi le terre à terre, le prosaïque, le vide de poésie...tu me fais sourire à voir partout de la désolation, de la laideur.
Là où moi je vois des mosaïques de couleurs.
Un Idéal, de la noblesse dans les bas-fonds, dans la douleur.
Y a de l'espoir sur les trottoirs.

Des mosaïques de mots comme un tableau.
Des touches vives qui se juxtaposent.
Qui dessinent ton visage.
Des petites lames de bois qui se décollent du plancher, qui viennent écorcher mon âme.
La mosaïque du parquet.

La mosaïque du plafond, les rosaces, ton sourire, ta bouche.
Y a de l'espoir dans nos yeux.

Et puis celle du ciel...
Celle qui s'amuse à déplacer les étoiles pour que je ne trouve plus mon chemin.


Ôde aux modos Au quasi modo Qui porte sur le dos Nos maux
Samurai_Mugen Il y a 11 ans

Ôde aux modos
Au quasi modo
Qui porte sur le dos
Nos maux

Han, dès que ça parle de trottoir, j'apprécie tout particulièrement ! Fleurs du bitume, pavés, réverbère, caniveau, macadam .. Ah ! La rue ! Ses artistes. M'fait étrange ce changement de registre, t'en as sous l'plume !
AnonymeIl y a 11 ans

Han, dès que ça parle de trottoir, j'apprécie tout particulièrement !
Fleurs du bitume, pavés, réverbère, caniveau, macadam ..
Ah ! La rue ! Ses artistes.

M'fait étrange ce changement de registre, t'en as sous l'plume !

Merci gentil mouchoir fou! :) On va dire que je suis dans une période va-nu-pieds qui me satisfait bien pour l'instant. SAY KAN QUE TU NOUS POSTES UN JOLI POÈME?
AnonymeIl y a 11 ans

Merci gentil mouchoir fou!
On va dire que je suis dans une période va-nu-pieds qui me satisfait bien pour l'instant. SAY KAN QUE TU NOUS POSTES UN JOLI POÈME?

@gugu "Celle qui s'amuse à déplacer les étoiles pour que je ne trouve plus mon chemin." J'aime beaucoup. [quote="gugu"]Merci gentil mouchoir fou! :) On va dire que je suis dans une période va-nu-pieds qui me satisfait bien pour l'instant. SAY KAN QUE TU NOUS POSTES UN JOLI POÈME?[/quote] Je me joins à ta légitime requête :)
AnonymeIl y a 11 ans

@gugu "Celle qui s'amuse à déplacer les étoiles pour que je ne trouve plus mon chemin." J'aime beaucoup.

Merci gentil mouchoir fou!
On va dire que je suis dans une période va-nu-pieds qui me satisfait bien pour l'instant. SAY KAN QUE TU NOUS POSTES UN JOLI POÈME?
@gugu


Je me joins à ta légitime requête

[quote="sofullofshit"] Un doryphore et une vouivre s'aimaient d'amour tendre...^^[/quote] Mais comment s'y preeeendre... Le doryphor est tout rouge de gene et de confusion... Il est tout emotionné!
Maitre Kaio Il y a 11 ans


Un doryphore et une vouivre s'aimaient d'amour tendre...
@sofullofshit

Mais comment s'y preeeendre...


Le doryphor est tout rouge de gene et de confusion... Il est tout emotionné!

Je reviens sur les premiers textes. Oui, j’aime la pornographie, même, ma solitude m’oblige à aimer ça. C’est que l’ennui me pousse au shoot de l’orgasme. A chercher des reflets d’une ombre qui est la tienne, à cherche des connivences, des liens qui m’attachent toujours à toi, le fil conducteur. Je reviens toujours au fils, aux chevelures que j’emmêle quand la tienne s’éloigne. C’est la bobine qui enroule mal, il doit y avoir des nœuds quelque part, des difficiles à défaire, des coulants, des marins, des cordages sur des navires pour aller chavirer dans les larges de ta presque-île. Mettre les voiles sur un canot de sauvetage. J’ai voulu partir, sans me prendre roi du monde, ni même prince ou fils, juste passant et j’y dédale en méandres, en naufragé, jusqu’au bois de mes écuelles, délavées aux couches du sel blanc. 21 ans. C’est que ça défile à plein course le fil de l’âge, le temps ne fait pas des siennes, il pagaie sur les bâches, avance aux marées. Traîne dans les dunes et la glaise, à se fendre les plantes aux couteaux ouverts. Faire une apnée dans un double fond, rester dans le bocal à tourner autour du pot, les fleurs qui le décorent, qu’on se jette pour toujours les sentir. Ne pas perdre le parfum, ne pas l’oublier, toujours l’avoir au bout des yeux et de la langue, comme un baiser qu’on gardera en friandise de l’âme, qu’on se la dévore à trop vouloir croquer dedans, c’est même que les gencives en saignent, criardes du sucre fondu qui n’est plus qu’une pastille maintenant, qu’une pastille d’allume feu, un post-it, comme une chose à penser, à ne pas oublier, que moi j’essaye de ne pas oublier, mes papilles en soif de confiserie, jusqu’à faire papillonner mon ventre, basculer le bassin, de désirs. Le truc difficile, c’était un iceberg, un glacier tout entier qui déambule en Scylla dans les hautes mers. Un isocèle qui semblait rectangle. Je reviens à mes premières géométries, les premières lignes droites oscillantes qu’on pensait courir dessus, toujours en surface, mais roulé dans les bas-fonds, dans la farine et autres navires bouchées, quand ce n’était qu’une hélice doublée. Un piège à rat dans la soute des chambres noires où les mains dansent, étanche, totalement étanche qu’on baigne ensemble dans la propre merde des délices, des belles œuvres qu’on fait geindre, des plateaux qu’on sert aux sournoises, souricière cotonneuse dans laquelle on s’y déniche un nid en chien galeux, qu’on est bien à ronger les os des filles dans leurs entrailles, les sévices qu’on s’infligent pour tirer un coup d’aile, le temps d’une envolée funeste, de quoi mourir un peu plus les abysses dévorantes du triangle. D’or mais d’argent pour les feuilles en couverture dans les draps fins, et les vaporeuses et tournantes fumées qu’on s’allume pour s’enflammer le siphon du nombril, faudrait pas appuyer dessus, jouer avec la pression, se gonfler pour mieux se dégonfler, se percer, se vider de tout l’air, juste expirer, un soupir final de la soupape, finir, mais mal, après déchirures de l’abdomen, faut recoudre, mais elles ne savent pas, les autres, bien sûr que non, elles ne savent pas recoudre les boulettes qui trouent les chemises ouvertes. Elles n’ont que des pansements qui prennent l’eau, mais totalement humides nos corps après qu’il se détache, se décolle, s’arrache encore dans les bains de minuits, qu’on sèche après sous les persiennes, qu’on suinte encore un peu l’un à l’autre nos sérums, le sang s’est écoulé alors, on s’imbibe pores à pores, qu’il faudrait lessiver du nombril jusqu’au crâne jusqu’aux sexes gonflés.
AnonymeIl y a 11 ans

Je reviens sur les premiers textes.
Oui, j’aime la pornographie, même, ma solitude m’oblige à aimer ça.
C’est que l’ennui me pousse au shoot de l’orgasme.
A chercher des reflets d’une ombre qui est la tienne, à cherche des connivences, des liens qui m’attachent toujours à toi, le fil conducteur.
Je reviens toujours au fils, aux chevelures que j’emmêle quand la tienne s’éloigne.
C’est la bobine qui enroule mal, il doit y avoir des nœuds quelque part, des difficiles à défaire, des coulants, des marins, des cordages sur des navires pour aller chavirer dans les larges de ta presque-île.
Mettre les voiles sur un canot de sauvetage.
J’ai voulu partir, sans me prendre roi du monde, ni même prince ou fils, juste passant et j’y dédale en méandres, en naufragé, jusqu’au bois de mes écuelles, délavées aux couches du sel blanc.

21 ans.
C’est que ça défile à plein course le fil de l’âge, le temps ne fait pas des siennes, il pagaie sur les bâches, avance aux marées.
Traîne dans les dunes et la glaise, à se fendre les plantes aux couteaux ouverts.
Faire une apnée dans un double fond, rester dans le bocal à tourner autour du pot, les fleurs qui le décorent, qu’on se jette pour toujours les sentir.
Ne pas perdre le parfum, ne pas l’oublier, toujours l’avoir au bout des yeux et de la langue, comme un baiser qu’on gardera en friandise de l’âme, qu’on se la dévore à trop vouloir croquer dedans, c’est même que les gencives en saignent, criardes du sucre fondu qui n’est plus qu’une pastille maintenant, qu’une pastille d’allume feu, un post-it, comme une chose à penser, à ne pas oublier, que moi j’essaye de ne pas oublier, mes papilles en soif de confiserie, jusqu’à faire papillonner mon ventre, basculer le bassin, de désirs.

Le truc difficile, c’était un iceberg, un glacier tout entier qui déambule en Scylla dans les hautes mers.
Un isocèle qui semblait rectangle.
Je reviens à mes premières géométries, les premières lignes droites oscillantes qu’on pensait courir dessus, toujours en surface, mais roulé dans les bas-fonds, dans la farine et autres navires bouchées, quand ce n’était qu’une hélice doublée.
Un piège à rat dans la soute des chambres noires où les mains dansent, étanche, totalement étanche qu’on baigne ensemble dans la propre merde des délices, des belles œuvres qu’on fait geindre, des plateaux qu’on sert aux sournoises, souricière cotonneuse dans laquelle on s’y déniche un nid en chien galeux, qu’on est bien à ronger les os des filles dans leurs entrailles, les sévices qu’on s’infligent pour tirer un coup d’aile, le temps d’une envolée funeste, de quoi mourir un peu plus les abysses dévorantes du triangle.
D’or mais d’argent pour les feuilles en couverture dans les draps fins, et les vaporeuses et tournantes fumées qu’on s’allume pour s’enflammer le siphon du nombril, faudrait pas appuyer dessus, jouer avec la pression, se gonfler pour mieux se dégonfler, se percer, se vider de tout l’air, juste expirer, un soupir final de la soupape, finir, mais mal, après déchirures de l’abdomen, faut recoudre, mais elles ne savent pas, les autres, bien sûr que non, elles ne savent pas recoudre les boulettes qui trouent les chemises ouvertes.
Elles n’ont que des pansements qui prennent l’eau, mais totalement humides nos corps après qu’il se détache, se décolle, s’arrache encore dans les bains de minuits, qu’on sèche après sous les persiennes, qu’on suinte encore un peu l’un à l’autre nos sérums, le sang s’est écoulé alors, on s’imbibe pores à pores, qu’il faudrait lessiver du nombril jusqu’au crâne jusqu’aux sexes gonflés.

Elle se laisse admirer nonchalante et fière. Je la regarde, elle est belle. Ronde et ambrée. Sensuelle. Elle est femme, c'est vrai! Tout comme la liberté... Je la questionne sur son contenu. Est ce qu'elle est bouteille d'Aladin? Illuminée et géniale, Est ce qu'elle est eau de vie? Eau de source? Source de liberté... Se pourrait il que je me sois trompée à ce point? Que quand je me leurrais regardant le ciel et m'enivrant d'un souffle de vent, la liberté était là croupissant au fond d'une bouteille? Prisonnière.... Je la scrute m'imprégnant de silicates alcalins qui me rongent, me noyant dans cette poudre blanche pour entrevoir mon beau mirage. Le génie qui se heurte aux murs de verre écrasant son visage contre la paroi lisse et froide pour voir au travers la vie devenue verte. La vie devenue ambrée, aussi douce que sa prison de verre. Je ne distingue qu'un oeil difforme et globuleux, une face grimaçante. Est-ce là le visage de la liberté? Le monde chante. Il est devenu doux, inaudible? Juste un murmure, mono coloré, fade, juste une illusion. Elle est belle ta liberté. La liberté est femme, volatile et frivole. Elle est pure et lumineuse. La bouteille se joue de toi. Il faut la briser.
AnonymeIl y a 11 ans




Elle se laisse admirer nonchalante et fière. Je la regarde, elle est belle.
Ronde et ambrée. Sensuelle.
Elle est femme, c'est vrai! Tout comme la liberté...
Je la questionne sur son contenu.
Est ce qu'elle est bouteille d'Aladin?
Illuminée et géniale,
Est ce qu'elle est eau de vie? Eau de source?
Source de liberté...
Se pourrait il que je me sois trompée à ce point?
Que quand je me leurrais regardant le ciel et m'enivrant d'un souffle de vent, la liberté était là croupissant au fond d'une bouteille?
Prisonnière....
Je la scrute m'imprégnant de silicates alcalins qui me rongent, me noyant dans cette poudre blanche pour entrevoir mon beau mirage.
Le génie qui se heurte aux murs de verre écrasant son visage contre la paroi lisse et froide pour voir au travers la vie devenue verte.
La vie devenue ambrée, aussi douce que sa prison de verre.
Je ne distingue qu'un oeil difforme et globuleux, une face grimaçante.
Est-ce là le visage de la liberté?
Le monde chante. Il est devenu doux, inaudible? Juste un murmure, mono coloré, fade, juste une illusion.
Elle est belle ta liberté.

La liberté est femme, volatile et frivole.
Elle est pure et lumineuse.

La bouteille se joue de toi.
Il faut la briser.



Bon c'est flippant, surtout après les vôtres... Mais je me lance. Il y a le tabac qui grésille et la fumée qui s'enfuit. L'insolence de mes pensées qui transpercent le vide, l'impression de ton reflet qui contour l'atmosphère. Il y a ton épiderme imprimant ma chair. Ton regard diluant mes silences, l'écho de tes soupirs, violentent les murs, l'acidité des transsudats, télescope les sens ! L'apesanteur enfin, qui ponctue l'instant. Alors que les pupilles s'allument ; En guise de signature.
Vëlvet Il y a 11 ans

Bon c'est flippant, surtout après les vôtres... Mais je me lance.


Il y a le tabac qui grésille et la fumée qui s'enfuit. L'insolence de mes pensées qui transpercent le vide, l'impression de ton reflet qui contour l'atmosphère.

Il y a ton épiderme imprimant ma chair.

Ton regard diluant mes silences, l'écho de tes soupirs, violentent les murs, l'acidité des transsudats, télescope les sens !

L'apesanteur enfin, qui ponctue l'instant. Alors que les pupilles s'allument ; En guise de signature.

:) sympa! manquerait plus qu'on fasse peur ;) d’un défi à la norme se définit l’affront défilent les uniformes mon mépris sur le front agonisent les moutons épris de rébellion reste des comptes à rendre peste des comtes à pendre des contes à s’y méprendre promptes à se répandre Se vend la république pour le sou symbolique cède tous les principes et le domaine public Aux élites dont l’éthique se délite pour du fric reste des comptes à rendre peste des comtes à pendre des contes à s’y méprendre promptes à se répandre qu’ils subissent l’offrande du poids de mon crachat intègre pour l’esclandre l’élégance de mon doigt allégeance à mon droit à disposer de moi reste des comptes à rendre peste des comtes à pendre des contes à s’y méprendre promptes à se répandre
Maitre Kaio Il y a 11 ans



sympa!

manquerait plus qu'on fasse peur




d’un défi à la norme
se définit l’affront
défilent les uniformes
mon mépris sur le front
agonisent les moutons
épris de rébellion

reste des comptes à rendre
peste des comtes à pendre
des contes à s’y méprendre
promptes à se répandre

Se vend la république
pour le sou symbolique
cède tous les principes
et le domaine public
Aux élites dont l’éthique
se délite pour du fric

reste des comptes à rendre
peste des comtes à pendre
des contes à s’y méprendre
promptes à se répandre

qu’ils subissent l’offrande
du poids de mon crachat
intègre pour l’esclandre
l’élégance de mon doigt
allégeance à mon droit
à disposer de moi

reste des comptes à rendre
peste des comtes à pendre
des contes à s’y méprendre
promptes à se répandre

T'as de l'humour quand tu veux :)
Maitre Kaio Il y a 11 ans

T'as de l'humour quand tu veux

Par contre des lois, elles regulent ou elles regissent, mais elles ne reglent rien, même en blatauté
Maitre Kaio Il y a 11 ans

Par contre des lois, elles regulent ou elles regissent, mais elles ne reglent rien, même en blatauté

J'ai marché sur des goudronnées. Autour, des barbelés, de l'électrique. J'ai cru qu'elle était sûre cette voie ferroviaire, avec ses lignes toutes droites, bien parallèles. Une sorte d'Auschwitz, au bout du compte, la séparation. Pas de communautaire dans la petite mort de l'amour, seul sous la douche et toi, ailleurs, sur d'autres chemins sans doute, que je t'imagine. Je suis jaloux des autres cheminots, des autres moi, que je cauchemarde, si ils existent, va savoir, l'inexistante présence de ton être est un bulldozer. De quoi m’ensevelir, ne plus avoir de nouvelles, alors, se mettre le nez dans le terrier et attendre. Plus de chaussures à mes pieds, que maintenant, la douleur du verre est habitude, mais ça saigne toujours un peu, pas de cicatrisation, je croyais quoi, qu'une simple couture suffirait, mais coudre, c'est bien là le problème, tu sais t'y prendre toi, pas moi, alors, comment je fais, ce que je fais, continuer à marcher, ne plus pleurer. Hanté, rongé, totalement, le gosse, qu'il en perd la tête et sa boule qu'il voudrait mettre à zéro pour ne plus rien sentir, un pointé sur la copie, hors-sujet, vous pouvez sortir de la salle, pas de rattrapage pour les nuls dans mon genre, au panier, aller ronger mes os et finir atrophié, à n'avoir plus de boîte à ouvrir, me plier en quatre, me tordre jusqu'à me briser les vertèbres, ressentir encore quelque chose d'autre dans la poitrine, remplacer ma drogue par une autre mortelle,pour ne plus penser à, ne plus penser à quelque chose, à quelqu'un, aux silences. Redécouvrir la pulsation, pas en décalage, que j'attend les aiguilles au tournant, au cadran qu'elle cassent la vitre pour se piquer un sprint phénoménal, que ça se passe, pas que ça traîne, non, faut pas que ça traîne, l'âme en sursis.
AnonymeIl y a 11 ans

J'ai marché sur des goudronnées.
Autour, des barbelés, de l'électrique.
J'ai cru qu'elle était sûre cette voie ferroviaire, avec ses lignes toutes droites, bien parallèles.
Une sorte d'Auschwitz, au bout du compte, la séparation.
Pas de communautaire dans la petite mort de l'amour, seul sous la douche et toi, ailleurs, sur d'autres chemins sans doute, que je t'imagine.
Je suis jaloux des autres cheminots, des autres moi, que je cauchemarde, si ils existent, va savoir, l'inexistante présence de ton être est un bulldozer.
De quoi m’ensevelir, ne plus avoir de nouvelles, alors, se mettre le nez dans le terrier et attendre.
Plus de chaussures à mes pieds, que maintenant, la douleur du verre est habitude, mais ça saigne toujours un peu, pas de cicatrisation, je croyais quoi, qu'une simple couture suffirait, mais coudre, c'est bien là le problème, tu sais t'y prendre toi, pas moi, alors, comment je fais, ce que je fais, continuer à marcher, ne plus pleurer.
Hanté, rongé, totalement, le gosse, qu'il en perd la tête et sa boule qu'il voudrait mettre à zéro pour ne plus rien sentir, un pointé sur la copie, hors-sujet, vous pouvez sortir de la salle, pas de rattrapage pour les nuls dans mon genre, au panier, aller ronger mes os et finir atrophié, à n'avoir plus de boîte à ouvrir, me plier en quatre, me tordre jusqu'à me briser les vertèbres, ressentir encore quelque chose d'autre dans la poitrine, remplacer ma drogue par une autre mortelle,pour ne plus penser à, ne plus penser à quelque chose, à quelqu'un, aux silences.
Redécouvrir la pulsation, pas en décalage, que j'attend les aiguilles au tournant, au cadran qu'elle cassent la vitre pour se piquer un sprint phénoménal, que ça se passe, pas que ça traîne, non, faut pas que ça traîne, l'âme en sursis.

j'aime toujours autant te lire Peb' cette émotion que tu arrives à déposer ça me manquait un peu quand même ;)
AnonymeIl y a 11 ans

j'aime toujours autant te lire Peb'
cette émotion que tu arrives à déposer
ça me manquait un peu quand même

@Eléa : c'est pas Ys la ville bretonne/celtique mythique engloutie ? (oué moi aussi j'ai des origines bretonnes qui ressurgissent des fois ^^)
Isa Il y a 11 ans

Eléa : c'est pas Ys la ville bretonne/celtique mythique engloutie ? (oué moi aussi j'ai des origines bretonnes qui ressurgissent des fois )

oups, yeah.... Ys pas If.
Eléa Il y a 11 ans

oups, yeah.... Ys pas If.

[quote="Maitre Kaio"]Si Sot l'y laisse Sur le sol là Si Do.. Si docile et Fa.. Cetieuse Gracile et sale... A ceci pres La Sol Mi Fa... Lus en Ré.. Mi... Ssion. N'en deplaise à ma chanson.. La lalala...[/quote] " Fa... Lus en Ré.. Mi... Ssion. " J'y vois une grosse saloperie là, non ? :D
AnonymeIl y a 11 ans

Si Sot l'y laisse
Sur le sol là
Si Do..
Si docile et Fa.. Cetieuse
Gracile et sale... A ceci pres
La Sol Mi Fa... Lus en Ré.. Mi... Ssion.
N'en deplaise à ma chanson..

La lalala...



" Fa... Lus en Ré.. Mi... Ssion. "

J'y vois une grosse saloperie là, non ?

[quote="Peb'"][quote="Maitre Kaio"]Si Sot l'y laisse Sur le sol là Si Do.. Si docile et Fa.. Cetieuse Gracile et sale... A ceci pres La Sol Mi Fa... Lus en Ré.. Mi... Ssion. N'en deplaise à ma chanson.. La lalala...[/quote] " Fa... Lus en Ré.. Mi... Ssion. " J'y vois une grosse saloperie là, non ? :D[/quote] Ceci n'est du qu'a ton interpretation ;) Loin de moi l'idée d'evoquer ce genre de cochonnerie :)
Maitre Kaio Il y a 11 ans

Si Sot l'y laisse
Sur le sol là
Si Do..
Si docile et Fa.. Cetieuse
Gracile et sale... A ceci pres
La Sol Mi Fa... Lus en Ré.. Mi... Ssion.
N'en deplaise à ma chanson..

La lalala...



" Fa... Lus en Ré.. Mi... Ssion. "

J'y vois une grosse saloperie là, non ?
@Peb'

Ceci n'est du qu'a ton interpretation

Loin de moi l'idée d'evoquer ce genre de cochonnerie

[quote="Maitre Kaio"][quote="Peb'"][quote="Maitre Kaio"]Si Sot l'y laisse Sur le sol là Si Do.. Si docile et Fa.. Cetieuse Gracile et sale... A ceci pres La Sol Mi Fa... Lus en Ré.. Mi... Ssion. N'en deplaise à ma chanson.. La lalala...[/quote] " Fa... Lus en Ré.. Mi... Ssion. " J'y vois une grosse saloperie là, non ? :D[/quote] Ceci n'est du qu'a ton interpretation ;) Loin de moi l'idée d'evoquer ce genre de cochonnerie :)[/quote] En tout cas, c'est tellement beau et caché que ça pourrait presque te faire une belle patte. Après, l’interprétation...
AnonymeIl y a 11 ans

Si Sot l'y laisse
Sur le sol là
Si Do..
Si docile et Fa.. Cetieuse
Gracile et sale... A ceci pres
La Sol Mi Fa... Lus en Ré.. Mi... Ssion.
N'en deplaise à ma chanson..

La lalala...



" Fa... Lus en Ré.. Mi... Ssion. "

J'y vois une grosse saloperie là, non ?
@Peb'

Ceci n'est du qu'a ton interpretation

Loin de moi l'idée d'evoquer ce genre de cochonnerie


En tout cas, c'est tellement beau et caché que ça pourrait presque te faire une belle patte.
Après, l’interprétation...