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[quote="musashi"]allez au diable! j'm'appelle samuel hall... je vous déteste tous :)[/quote]
:D
allez au diable! j'm'appelle samuel hall... je vous déteste tous
Aux faux-semblants
Je vais faire comme si, je vais faire comme ça
Je vais faire comme toi.
Ne faire semblant de rien, feindre l'ignorance, feindre l'indifférence.
Feindre l'innocence.
Faire semblant de dormir
Dans un champ de mines
Faire semblant de croire
Aux apparences
Aux faux-semblants
Aux simulacres
Faire mine d'exploser
Sur mes semblants d'amour
Sur mon semblant d'humain
Avoir la mine qui se lamine
Avoir la mine de rien.
Avoir l'air.
Prendre la mer
Pour une mine en forme
Mettre le feu à la poudre
Pour le faire sauter
Mon sourire enfer
Faire voler ma mèche au vent
Sourire en biseau taillé à ta barre à mine
Un sourire métal
Un trou
Une mine dans un champ
Égarée mine de rien
Sur ton chemin.
Une mine parée
De son armure de bois
Pour éviter les éclats
Une mine HV
Pour faire déchanter
Le cygne
Boum!
Une mine sur nos pages
Une pointe dans ton crâne
Un stylet dans mon coeur
Un levier pour faire basculer nos âmes...
S'évertuer à faire des mines. Ponctuer de signes
Quelques phrases, quelques rimes.
Prise au piège des explosifs jetés autour de moi
Pour défendre qui, pour défendre quoi?
On parle la même langue
La langue de bois.
Celle qu'on grave sur les arbres
Celle qui dit je n'aime que toi.
Alors je vais faire comme si, je vais faire comme ça
Je ferai comme toi.
"On parle la même langue
La langue de bois.
Celle qu'on grave sur les arbres
Celle qui dit je n'aime que toi."
yop yop, musalikes.
@sofullofshit Aux faux semblants, j'adore :)
qu'est-ce que vous êtes prolifiques tous! j'en reviens pas de la rapidité d'écriture.
[quote="Eléa"]qu'est-ce que vous êtes prolifiques tous! j'en reviens pas de la rapidité d'écriture.[/quote]
moi j'aime bien qu'il y ait autant de créations, ça faisait longtemps que cette partie du forum n'avait pas été aussi vivante :)
qu'est-ce que vous êtes prolifiques tous! j'en reviens pas de la rapidité d'écriture.
moi j'aime bien qu'il y ait autant de créations, ça faisait longtemps que cette partie du forum n'avait pas été aussi vivante
Prendre des risques, c’était pile dans nos cordes. Poser les sacs, faire étalage de ta témérité, le sourire de défi qu’on arborait au commencement des choses. Un jeu de plus. Une histoire neuve à dévorer à la hâte. Et j’écrirais sur ça, comme sur le reste.
Et nos pas lourds d’enfants blessés résonnent encore chaque fois qu’on s’aventure un peu à l’ouest. C’est une histoire de distance sournoise qu’on fout entre nous deux, de vide magnétique qui fait qu’on pousse toujours en sens inverse. Battre des ailes ne suffit plus, j’ai l’air qui brûle dans mes poumons, et ça m’arrache les mots humains, ceux là même qui ont brisé toutes les histoires d’avant.
Prendre des risques, c’était pile dans nos cordes, et t’as nié de toutes tes forces pour résister jusqu’à la fin. T’as fait semblant, feinté la rage et puis l’amour, mordu mes mains autant qu’possible. C’est l’oppression des idées molles, de l’à-peu-près dans ma mémoire, me souvenir de tout, et des coups bas, et des exploits furtifs qui nous rendaient malades.
Y’a qu’on faisait ça comme une sorte de jeu, nos deux esprits entrant en collision, la corde sensible pour faire sonner la résonance des émotions. Y’a qu’on s’est jamais résigné à mettre un point final, à baver sur les suites en suspension, à ronger la passion jusqu’à nos os rouillés. Y’a qu’agripper ton cul c’était comme s’emparer du ciel, le paradis sauvage, me sentir dieu le temps d’en jouir, et qu’entre nous y’a jamais d’place pour autre chose, se prendre et se jeter pour la beauté de l’acte et l’illusion des pleins pouvoirs.
y'a qu'à cette époque on écoutait encore le tic tac des pendules..
En septembre en attendant la suite du carnage il se peut
qu'arrive la limite!
ce à quoi je pense en te lisant.
ya bon, ya très très bon même kalexx. du bateau qui serait pas mal ailleurs et qui parait balourd à côté de ce que tu créées vraiment.
De jolies choses qui sont dans les cordes, je redemande un round c'est moi l'éponge.
Du très bon chez Kalexx, je confirme .
vraiment chouette, j'aime bien les deux dernières.
:D'
J'en reclame encore, je ne suis pas rassasié, j'ai un appetit d'ogre, et le gout a l'envolé de vos mots couchés la, reclamant les caresses de ma lecture a vide.
Au fond du caniveau
N'être plus que sanglots
Whisky évaporé
Et plus rien à gober
Liberté fantasmée
N'être qu'un prisonnier
Toucher le paradis
Pour retomber meurtri
Les amis sont partis
Dans sa tombe on est seul
Où diable les amants
Précipice tentant
Le cratère d'un volcan
Que jaillisse la vie
Devenir un zombie
Draguer les porte-manteaux
Faire rire les badauds
Non sûr ça n'est pas beau
Plutôt triste à pleurer
Demain c'est terminé
Si demain n'était pas
Qu'aurais-tu donc vécu
Rien d'autre qu'un leurre
Qui t'asphyxie le cœur
Le bonheur n'est qu'instant
Ne perds plus ton temps
La tête dans les nuages
Contempler les orages
Sauter dans les torrents
La caresse du vent
Le sourire d'un enfant
Loin du mal et du spleen
Rire devant Chaplin
De l'auto-dérision
N'aimer qu'avec passion
Mes lèvres sur tes seins
La chaleur dans mes reins
A défaut d'être heureux
Ne soyons pas sérieux
Si la vie n'est qu'un songe
Que le jour se prolonge
A effacer les nuits
Et leur fourbe magie
*******************
Il allait insouciant retrouver ses cahiers
Quand deux hommes armés sont venus l'enlever
Aujourd'hui ses mains saignent du coltan irradié
Qu'il extraie de la mine pour les occidentaux
Esclaves volontaires vénérant leur réseau
Au point de financer la guerre de ses bourreaux
Elle ne pense même plus à ses jeux de fillette
Ça fait bien trop longtemps qu'on la vend à ces bêtes
Qui viennent se faire sucer dans les bouges de Manille
Avec dans leurs poches les photos de famille
Leurs filles aussi c'est sûr rêvent de sexe et d'argent
En jouant aux princesses sur leurs tapis volants
Il observe le ciel dans son lit d'hôpital
A la recherche d'un monde où il n'aurait plus mal
D'une étoile où enfin ses parents le verraient
Loin de cette clinique aux murs gris et fanés
Ils n'allaient pas gâcher leur voyage au Kenya
Et si leur enfant meurt qu'il choisisse d'autres bras
Fermer les yeux et sourire
Offrir un frère à ces humains que je vomis
Des repères...
*********************
Dépêche-toi ! Donne-moi le pistolet !
Y faut délivrer Anna du méchant chevalier !
Pfff... t'es trop nul !
A la prochaine récré c'est moi le chef des policiers !
Chui sûr que la maîtresse elle l'a fait esprès
Elle est jalouse que j'l'aime pas
T'façon moi j'aime Anna
Même qu'elle m'a dessiné un cœur
Et moi j'l'ai offert des fleurs
Et une fois aussi un bijou
Et hier elle m'a fait un bisou
Mais la plus belle c'est ma maman
Et quand ch'rai devenu grand
Tous les deux on se mariera
Y faut pas le dire à papa !
Ouais ! Des frites et du poulet !
Méheu ! T'arrête de m'embêter !
C'est pas juste que je suis puni
J'ai rien fait maîtresse, c'est lui !
J'vais l'dire à mon papa et demain
Y va v'nir taper le tien !
Regarde y vient déjà m'chercher
Même qu'y a des policiers pour t'arrêter !
C'est vrai qu'on va monter dans leur camion ?
Trop cool ! Julien, je vais voir les avions !
Maman pourquoi tu pleures ?
C'est pas moi pour les frites tout à l'heure
J'me battrai plus promis juré !
Maman pourquoi t'es attachée ?
Papa, pourquoi on suit pas les policiers aussi
On peut pas aller dans l'avion pasque chui puni ?
Maman ?
Mamaaaaaaaan !
ah ouais ouais ouais
trop bon. de même, les deux derniers.
le dernier j'y trouve un gros quelque chose, il est rude!
merci @Angie.
moi mon préféré c'est le premier des trois. besoin de positif aujourd'hui.
Je suis plus preneur du premier également @Angie !
J’en ai pas cru tes mots, des belles paroles qui s’éternisent malgré les conventions, j’ai vu clair dans ton p’tit cinéma, ta gestuelle bien appliquée, la mise au point dans tes grands yeux, t’as voulu faire du feu sans étincelle. Tu chantais ton histoire planquée au fond d’la pièce, tes doigts qui s’écorchaient le long des cordes, tes lèvres un peu trop rouges qui balbutiaient loin du micro. C’que t’étais nulle, peut être un peu sauvage, peut être juste un peu las d’entrer en résonnance avec les verres de bières.
And I want you I want you I want you... Tu fredonnais malgré mon manque d’attention, tu regardais le futur avec les yeux, avec le coeur, avec la sensibilité d'hier. La chanteuse, Imaginaire, celle qui s'étrangle dans les aigus. Celle qui s'étouffe de m’voir collé à la bouche fantôme de mon amoureuse. Et elle trépigne là sur sa chaise, c'est une gamine gênée dans un corps de grande. En dehors de la scène, ses bras, ses jambes, ses sentiments l'encombrent. Elle est maladroite. Sur scène, elle s'oublie violemment, elle ne pense plus qu’a moi, elle chante les choses qui passent inaperçues, elle parle tout bas de tout c’que j’voudrais pas entendre.
Louise pose des mots, des notes sur le désir - c'est une musique tendue, une musique de frustration et de dévoration douce, qui crisse doucement et qui sent bon le café noir et la colle à papier peint. Nous avons tout perdu, et puis tout retrouvé. Dans cette ambiance de mort, taudis de réfugiés, on ne s’entête pas qu’à oublier, on fabrique aussi, du rêve tordu, comme à l’âge d’or. Et moi je peine à tout comprendre.
C’est vrai, t’avais très mal choisi ton répertoire, j’voulais le sable et puis le ciel, les crèmes glacées qui dégoulinent et les étés poisseux, et puis l'ennui, et puis l'action. Dans quelques heures j’ai rendez-vous avec ma fiancée qui m'attend devant un diet-cola pas terminé. Et la belle rousse que j’suis en train de tripoter c’est simplement pour passer l’temps. Tu vois, t’as rien à regretter, j’mérite aucune des paroles qui garnissent tes belles chansons. Il y a une mouche morte au fond du verre d’ma fiancée, et du lipgloss à la fraise sur ses lèvres. Tu vois, c’est juste ça qui m’fait craquer, c’est juste qu’elle m’aime pour pas grande chose, et que j’arnaque la terre entière à engloutir tant d’affection. J’ai bien tenté d’lui demande c’qu’elle voulait faire après, mais j’avais plus la force d’écouter sa réponse, parce que j’me suis souvenu de ta dernière chanson, de tes sanglots qui déraillaient tes mots d’amour. En fait c’est juste le souvenir d’un léger souffle parfumé à la cerise qui s’échappait d’un interstice entre les lèvres de celle que personne n’aime.
Ta gueule de chienne m’a soudain fait sourire, mais tu n’étais plus là, ton adresse change tous les jours, et sur les murs on ne voit plus les dates de tes concerts. Alors j’vais me marier, comme pour mourir, parce que c’est ainsi que doivent finir tous les paumés.
ce topic se nourrit vraiment de très belles choses
un vrai plaisir de passer par là
merci aux "belles plumes" ^^
"rock is not dead" ;)
p'tain ce live a bientôt 20 ans, ça nous rajeunit pas
(Damien le dit "ça nous rajeunit pas" pendant son concert quand il commence à chanter "j'veux qu'on baise sur ma tombe" en se marrant en disant que certains n'étaient peut-être même pas nés en fait)
il y en a qui savent encore parler aux femmes ^^
she's so....
HEAVYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY!
suffisait de ça pour tenir ma journée. :)
Parce que je crois, qu'il y a une putain d'influence Saezienne. Alors je crois qu'il a sa place là. :)
A toi, venu chercher, toi, pauvre fou, pauvre barré. Sur mes plaines, dans mon arène...
Là-haut perché, dans ton grenier, j'ai cru t'aimer, j'ai trop fumer. On s'est violé.
Toucher l'étoile, au bout de ta toile, j'ai pris les armes, j'ai pris les larmes.
A bras le corps, sur l'corridor, j'avais dès l'or, trouvé les lames.
Pour lacérer, tout ces gibiers, ces singuliers. Qui m'enlaçaient, tous ces salauds, tous mes badauds.
Quand de mes chairs tu parcourais, moi j'étais pleine, j'étais sirène.
Comme deux pauvres cons, le doux, l'acide, là, sous le plafond. A l'éventrer, à me saigner.
Quand dans ta toile, contre ta soie, j'frottais velours, j'cherchais la foi, j'cherchais les voiles. De ce qui manque, le fuel, l'essense, de tout mes sens, au travers des murs de tes armures.
A toi, l'Odieu, aux yeux d'Satan, t'avais le goût, t'avais le Puissant...
Des dieux, des fous, tout était flou. Mais à chercher au fond du trou, au bout du bout. Au bout du fond, au plus profond. Oui, des plus fous on était fous. Oui, fous de nous.
J'étais éphémère quand j'étais étrangère.
J'avais la flamme au fond de l'âme. De celle, tu sais, qui se font belles, qui font l'enfant, comme les amantes, comme une aimante.
Parce que je crois, tu reviendras, là, sur mes quais, vagabonder. Quand tu r'chercheras trop, un café, au Bartho.
Que cherchais-tu, mon étranger, mon en-allé ?
Sème poussière, au grès des vents, au grès du temps... Comme P'tit Poucet, tu remonteras, mon sang, mon bourg, mes flancs, mes lois... Tu reviendras.
:) dernière phrase en or!
ya bon, ya de jolies phrases, ça donne envie d'y faire son marché
puis d'ouvrir la fenetre du grenier.
Merci musashi, très beaux compliments. Surtout quand on voit comment t'écris. :)
ne seraient les facilités des sons dont il faudra bien se passer un jour ou l'autre, la scène est bien campée, l'ouverture est bien larguée puis c'est truffé de bonnes idées. Je me trompe ou tu es jeune/"novice"?
Merci soit dit en passant haha, même si en fait je ne sais pas comment j'écris, ça suscite un smiley, donc c'est chouette :)
[quote="musashi"]ne seraient les facilités des sons dont il faudra bien se passer un jour ou l'autre, la scène est bien campée, l'ouverture est bien larguée puis c'est truffé de bonnes idées. Je me trompe ou tu es jeune/"novice"?
Merci soit dit en passant haha, même si en fait je ne sais pas comment j'écris, ça suscite un smiley, donc c'est chouette :)[/quote]
J'ai 23 ans, je suis jeunette, oui.
J'avais une plume adolescente que j'ai laissé tomber pendant quelques années, et la j'essaye de m'y remettre. Comme un exutoire un peu. Donc oui effectivement je suis très fébrile encore... :)
ne seraient les facilités des sons dont il faudra bien se passer un jour ou l'autre, la scène est bien campée, l'ouverture est bien larguée puis c'est truffé de bonnes idées. Je me trompe ou tu es jeune/"novice"?
Merci soit dit en passant haha, même si en fait je ne sais pas comment j'écris, ça suscite un smiley, donc c'est chouette
J'ai 23 ans, je suis jeunette, oui.
J'avais une plume adolescente que j'ai laissé tomber pendant quelques années, et la j'essaye de m'y remettre. Comme un exutoire un peu. Donc oui effectivement je suis très fébrile encore...
ahahah, décidément, que des gamins ici!
nan je charrie, je suis plus jeune encore :)
fébrilité bienvenue (j'ai pas à dire bienvenue vu que je ne suis pas un meuble d'ici, mais bienvenue pour moi)