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Quand jai froid,<br />Quand Mes membres sont glacés d ennui,<br />Quand le silence me vide<br />De toutes envies,<br />Surmonter la paroi<br />Grimpe dans léchelle de limpossible.<br />Et je menfonce dans les néants,<br />Où le silence me vide denvies.<br />Puis envieux du gai,<br />Je me mets à rêver.<br />Je plagie tous les heureux<br />De leur pensée, de leur être.<br />Et jattends, léternité <br />que linstant daprès <br />vienne une étincelle<br />qui me fera passer du virtuel<br />à cette impossible réalité.<br />Prends par ci prends par la,<br />soit eux, et tu t en sortiras !<br />un faux sourire, et tout va, oui,<br />mais cette route nest quabsurde<br />Et me lève finalement dans un chemin si obscur et inconnu<br />Que la réalité où je suis devient un artifice.<br />Je me transforme en extra, comme un people aliéné.<br />Une pensée artificielle,<br />Comme une chirurgie de mon cerveau <br />Je suis la, une Dolly, <br />Cloné.<br />Ma liberté ?<br /> bafouée, outragée.<br />Le temps me retrouve <br />en pantin, vide de sens.<br />Un Pinocchio, avec un nez !!...<br />Qui se ment dans ce présent inventé.<br />Alors le silence, ne mest que nostalgique<br />Pour retrouver ma sublime liberté.<br />Alors je rêve davoir froid.<br />
C'est pas grand chose par rapport à ce que j'ai lu de vous, mais bon, j'me lance ..<br /><br />Y'a plus qu'à se dire que c'est fini<br />Y'a plus qu'à se dire qu'il est parti<br />Y'a plus qu'à se dire que j'suis finie<br />Qu'une autre est entrée dans sa vie<br />Qu'il m'accepte plus, qu'il m'oublie<br />Cette fois c'est vraiment fini<br /><br />On a pas été assez forts on a pas su se retrouver<br />J'voulais retrouver notre complicité<br />Retrouver ce qui me manquait<br />Je me suis trompée<br />C'est ton choix je dois le respecter<br />Je dois te laisser filer<br />Même si j'veux pas être séparée<br />De cette image que je me suis donnée<br />J'sais pas si j'te connais<br />J'sais plus si on se connait<br /><br />J'ai moins de peine qu'auparavant<br />Le temps a su t'effacer<br />Pas complètement apparemment<br />Mais assez pour ne plus pleurer<br />J'ai tellement été secouée<br />Je m'étais tellement attachée ...<br /><br />Au fond t'as peut etre raison<br />Tu ne m'apportes rien de bon
On rembobine, on rembobine. Stop. Rembobine encore. Tu trouveras rien. Ma vie est un manège qui tourne mais ne s'arrête pas. Et tourne encore. La cassette est cassée et ne se rembobine plus. Les souvenirs ne sont plus là, l'avance rapide marche plus. Le futur est rayé et le présent rime avec lassant. Tout est une copie d'une copie d'une copie et toutes ces copies sont vides. On retourne toutes les feuilles A4 double épaisseur, sélection : impression rapide sans couleurs et on ne trouve rien. On ouvre les placards et il n'y a rien d'autre que des copies de ces copies. Des trucs blancs qui servent à rien qui veulent rien dire. J'essaye de dessiner des formes mais le stylo plume n'a plus d'encre et la mine se casse sous la pression de mes doigts. Ce qui est pratique, c'est qu'avec un stylo plume vous pouvez écrire quelque chose puis l'effacer pour réécrire quelque chose de nouveau. Une résurrection. Le problème, c'est quand vous n'avez plus d'encre et rien à effacer, même pas une tâche. Dans ce cas là, vous devenez de la soupe, du vide ou quelque chose comme ça. Une copie de copie. Quand ce moment là arrive, vous n'avez plus quà vous renfermer sur vous même et attendre que ça passe. C'est idiot, mais vous n'avez pas le choix.
[u]REMEDE A MA DETRESSE[/u]<br /><br />Sans toi je me sentais, « SEULE AU MILIEU DE TOUS », tellement démunie<br />Puis, « DES JOURS ETRANGES » ont envahi mes jours et mes nuits<br />Comme un soleil de fin de siècle, qui séteint, ou était évanoui<br />Comme un clair de lune, sans la lune et ses étoiles infinies<br /><br />Jai cru entendre une voix me dire « VOICI LA MORT », tu te sentiras mieux<br />Dans Mon cur, une immense peine, et pour toi tant damour pleins les yeux<br />Tu me fixais de ton regard tendre et me disais de ne pas lâcher ta main<br />Là, Jai cru que la mort mavait prise en son sein<br /><br />Avec toi, je me suis retrouvée dans le « PERFECT WORLD »<br />Je pensais être MONTEE LA HAUT, et là jai lâché ma corde<br />Parce quici « NO PLACE FOR US », non ! Pas de place pour nous<br />Notre amour ici bas était impossible, mon cur sétait transpercé dun clou<br /><br />Jétais « USE » par toutes mes larmes versées<br />« USE » par le silence quun jour on sest aimé<br />« USE » par ces « FLEURS DU MAL » qui de moi s étaient emparées<br />Je méditais « LA PRIERE » pour que dun seul baiser, ton amour me soit redonné<br /><br />Jétais « COMME UNE OMBRE », peut-on unir la nuit avec le jour ?<br />Moi la lune et toi le soleil dont tu étais mon amour<br />Cet impossible amour sest emparé de nous<br />Je resterai dans « LE CREPUSCULE », mais dans mes pensées tu resteras toujours<br /><br />Alors, Jai trouvé un remède dans mes jours de détresse<br />Tu mas dis « BYE MA PRINCESSE » <br />Alors Lui seul « PETIT PRINCE » pouvait adoucir ma tristesse<br />Mes larmes coulent, et quelquefois disparaissent<br />Il est le seul à sécher mes larmes, jécoute et réecoute « GOD BLESS »<br />L'Ange Du Crepuscule<br />
Je cherche en vain<br />A achever le puzzle.<br />Le dessin qui surgit<br />Est celui d'un homme seul.<br />Les pièces du visage<br />Ont été perdues,<br />Je devine malgré tout<br />Que c'est moi l'inconnu.<br />Tout est si triste<br />Dans le paysage.<br />Tous les arbres<br />Sont privés de feuillage.<br />L'homme est stoïque<br />Sans éclat, sans croyance.<br />Je suis ce tas de briques,<br />Détruit par sa romance...
Il faut bosser et baiser!<br />Se plaindre et s'écraser!<br />S'amuser mais pleurer!<br />Il faut survivre et s'en aller...<br /><br />Puisqu'ils croivent à leur liberté d'oppressé:<br />Qu'on se lève un matin pour gerber et dormir,<br />Et baiser encore la même femme habitué,<br />Viens, bébé, au libertinage et puis mourir,<br /><br />Sur une route éclairée par la foi en l'argent,<br />Ils circulent, éclipsés par les rois du pétrole,<br />Ils travaillent à crever, pour crever inconscient,<br />D'être des pions délabrés par la foule
Lutter <br />Tenir le coup, un temps<br />Y penser à nouveau<br />Ne plus pleurer<br />Ressentir de l'amertume<br />Oublier, un peu<br /><br />Résister<br />Moins penser<br />Sans pleurer<br />Sans y penser<br />Oublier, encore un peu plus<br /><br />Imaginer, après<br />Se dire que l'on peut<br />Oublier, complètement.<br />Peut être<br />Peut être pas.
Les gens me disent que tout a une date limite. Une date de péremption. L'amitié, les beaux jours, les moments indélébiles, l'amour. Les gens me disent que tout est limité. Alors nous pourrions aussi nous dépêcher et courir. Car chaque chose arrive à sa fin, n'est-ce pas ?<br /><br />Alors j'ai commencé à remarquer que nos timbres du passé étaient peints sur tes mains. Il y avait des calendriers gravés partout dans ton cur. J'ai commencé à me demander, combien de temps avions-nous ? Combien de fois nous nous sommes tenus la main, combien de secrets, combien de blagues et de « je t'aime » ? Combien ?<br /><br />Je me suis demandé, et j'ai couru.<br /><br />J'ai parcouru les forêts en oubliant l'odeur de l'après-pluie. J'ai couru dans des rues obscurcies d'un minuit sans remarquer les lumières d'étoiles. Je suis passé près d'un tas de maisons éclairées où la musique et les rires amicaux m'ordonnaient de se joindre à eux. J'ai parcouru les plus grandes prairies, sans voir sur quelles fleurs je marchais.<br /><br />J'ai couru, en tenant ta main et en oubliant que le monde m'attendait.<br /><br />Et maintenant, il est d'un minuit où il fait froid. La mélodie d'un piano se joue à l'arrière plan mais mon cur est trop sec et trop mort pour l'entendre. Maintenant mes oreilles siffles et la pression derrière mes yeux me brûle. Tu n'es pas là pour me dire que tout va bien.<br /><br />Pour la dernière fois, je reste immobile et c'est le monde qui court tout autour de moi. Les couleurs se brouillent et il n'y aura personne pour me rattraper quand je commencerai à tomber.<br /><br />Ils disaient que tout avait une limite.
ummm J'aime bien :bigsmile: [ça me rappelle une chanson de Guizmo ... ça parle de fuir dans une forêt de courir etc ...]<br />
Ah, peut-être ... Faudrait que je l'écoute alors :bigsmile:<br />Si tu pouvais me trouver un lien ...
ça s'appelle "Ballade en forêt" :bigsmile: : http://www.youtube.com/watch?v=5HESU-Vp6Mo enfin ça reprend l'esprit de fuir le monde actuelle et d'aller s'isoler dans un coin vert un ptit air bien frais
http://www.youtube.com/watch?v=5HESU-Vp6Mo enfin ça reprend l'esprit de fuir le monde actuelle et d'aller s'isoler dans un coin vert un ptit air bien frais
Tas quoi dans la tronche princesse ? Des sourires en travers de la gueule quand tes yeux sont déjà partis ailleurs. La parade des grandes choses, le paradis ouvert, magnifique bulle denvies, un enfer dinterdits, magnifique pute au lit. Tas toujours lair absente, quand tu danses, quand tu fuis, quand jte saute, quand tu souris. Tas toujours lair davoir un cur entrebâillé, un minuscule chez toi que tas peur dabîmer. Arrête de divaguer. Fait pas la gueule quand jlâche ta main. quest-ce que tu lèches sur mon parquet ? Cest quoi le disque que taimais bien ? Où sont passé tous tes talents, ton sens de la répartie, cque tu sais faire avec mes doigts, ta putain dimagination, quand ça déborde moi ça mrend fou ! Arrête de dire que tu ten fous, que tu tsens à létroit, que tu naimes pas quand jparle de nous, quici ce sra jamais chez toi. Arrête de faire semblant, feinter de larrogance, jai pas choisi dêtre terre à terre, et jsuis le seul à être capable de tenvoyer en lair. Tas des envies qui mimpressionnent, trop dmal à suivre quand tu chavires, et des retours de sensations mcollent le vertige quand tu mfais jouir. Jpeux pas gagner à ton ptit jeux, le rocknroll tcolle à la peau, tu sais quon saime malgré les bleus, tu sais quça vibre et qujsuis accro. Putain princesse tu tfais du mal, técoutes même pas tu nfais qufoncer, tas vu ta tronche, tu pleures sans moi, viens dans mes bras, viens tenflammer. Livresse tas fait passer le cap, moi jerre toujours dans ton salon, cétait joli notre aventure, tu veux pas finir sur du bon son ? Jsais cqui ttentes belle inconnue, tes folle à souhait ça fait plaisir, du rocknroll en continu, on va sans doute s'en faire des choses pour en finir
Laura c'est avec toi que je veux m'enfuir<br />Partir à l'horizon avec ton sourire<br />Comme ça je pourrais enfin t'écrire<br />Que c'est avec toi que je veux finir<br />Ma vie <br /><br />Laura, c'est avec toi que je veux vivre<br />Les plus belles nuit où nous serons ivres<br />Je pourrais t'écrire le plus beau des livre<br />Pour t'emmener avec moi vivre<br />A Paris <br /><br />Laura, c'est le profond de tes yeux<br />Qui sème en moi ce bonheur<br />Je pourrais si tu le veux devenir dieu <br />A n'importe quelles heures<br />de la nuit<br /><br />Pour toi, Laura <br /><br />Laura, je pourrais t'offrir mon cur<br />Ce sont des sentiments d'adolescent<br />D'un garçon un peu trop rêveur<br />qui se noie doucement dans un océan<br />de rêveries<br /><br />Je voudrais que nos vies<br />Se terminent en éclats de rires<br />Je voudrais tant que tu respires<br />Ce doux parfum de poésie<br />Par ici <br /><br />M'envoler avec toi, du haut de la falaise<br />En écoutant " s'en aller " de Damien Saez<br />Pour atterrir sur un nuage solitaire<br />Avec la meilleure vue sur la mer <br /><br /> Juste quelques mots dans mon ivresse<br /> La vie sans toi est solitaire<br /> Je te dis avec la plus grand maladresse<br /> « Sauve moi, je commence à me foutre en l'air »<br /><br /> Je sais que ce ne sont pas ces pitoyables vers<br /> Qui changent ce que tu ressens pour moi<br /> Mais juste pour ton amour futur je lève mon verre<br /> Pour finir à terre et sombrer dans l'oubli rien que pour toi<br /><br /> Qu'importe les mots, je crois que tu n'entends pas<br /> Tout l'amour caché derrière ton nom, Laura<br /> toutes les semaines, j'attend ta venue<br /> Pour voir si tu m'a enfin entendue<br /><br />Les 12 derniers vers ont été rajoutés à la version originale .<br />Pour l'écouter en chanson : http://www.myspace.com/pbensolo<br />( Excusez moi, je ne suis un mauvais chanteur... )
Internet?<br />Il y a des putains qui trainent, <br />Des camés, des fous, comme partout,<br />Des branleurs, des faux-intelectuels,<br />Des politiques au coin d'une page,<br />Des morts souvent, des loups,<br />De la consomation, des images,<br />Des vies virtuels, de l'illusion,<br />Jamais comique, des femmes,<br />Rarement savantes, des Dom Juan,<br />Sur des chats, pour des chattes,<br />Des échanges inféconds,<br />De profonds paradoxes,<br />Des routes mortes, des fenêtres,<br />Des lumières, du bonheur,<br />De la frustration imbécile,<br />De la mort, de la mort, de la mort,<br />Le néant, le néant, le néant
[quote author=alexsaez100 link=topic=1578.msg107894#msg107894 date=1244153055]<br />Des échanges inféconds,<br />De profonds paradoxes<br />[/quote]<br />c'est pas que le net ça...
[url=http://poemealamer.blogspot.com/]http://poemealamer.blogspot.com/[/url]<br /><br />Ah oui, j'fais mon auto-promo
Petite intrigue que je complète au fur et à mesure. Je me test, je test un style. Si c'est votre truc ...<br /><br />Saut arrière à suivre jusqu'à moi en tout petit sur un trottoir entre Central Park côté Sud et Rockefeller Center. C'est comme ça que doit me voir Chelsie du haut de ses quarante-six étages. Sautons encore en arrière. Je ne le sais pas encore mais la belle brune sortie tout droit d'une pub revendiquant les bien faits d'une crème pour la peau retardant la-progression-des-rides-et-offrant-la douceur-d'une-peau-si-parfaite, cette brune qui vient de frôler mon attaché-case, c'est Chelsie. Elle a de longs tallons aiguilles aux pieds, tellement longs que j'ai la vague impression d'être la souris face au chat. Son chemisier marron avec des petites paillettes sur les bords est si propre et sent si bon le Minidou-Sensation-Tendre-Calin que l'odeur qu'il dégage me donne des vertiges. C'est là que tout commence. Je m'arrête, j'ai chaud. Mon corps tout entier tremble, sue. La silhouette de Chelsie, elle se brouille. Je tombe sur le trottoir. Ma tête frappe le béton brûlant dans un bruit que j'imagine être un « poc ». J'entends le cri d'une ambulance, le cri d'un coup de feu, encore. Je tourne la tête pour n'avoir le temps que d'apercevoir le corps de ma si belle brune façon publicité et moi qui perd connaissance. Les gens eux, ils s'arrêtaient pour regarder.<br /><br />Je me réveille dans un de ces fameux lits blancs qu'on trouve dans les hôpitaux. Je me sens faible et euphorique. Perfusion et morphine en intraveineuse. Tout ce qui compose ma chambre est blanc, le mobilier est blanc. Les rideaux sont blancs. Je suis blanc. Tout, sauf la personne qui dort aussi bien que je dormais il y a quelques secondes. Cette personne, elle a de longs cheveux bruns. Cette personne, c'est encore Chelsie. Je me fais vite à l'idée que je suis tombé sur un ange gardien ou un truc comme ça. Le genre de personne qui risque de vous suivre toute de votre vie durant. Ou au moins pour un bon moment - minimum un an et demi. Chelsie donc, elle m'apparaît comme un ange entouré de son petit univers si blanc. Rajoutez-y une auréole sur la tête et vous avez l'incarnation parfaite de la beauté et de la grâce humaine. Tout comme moi, elle est nourrit à la morphine à ce moment là. Je ne sais pas quel jour nous sommes, mais le soleil enlace la pièce. J'ai une douleur à l'estomac. Sur le côté gauche. On m'a mit des bandes qui servent à compresser la plaie pour ne pas que le sang s'écoule. Je me rends compte que tout ce qui c'était passé c'était qu'un anonyme avait dirigé le bout de son arme vers moi. Il avait tiré. Puis vers Chelsie. Il avait tiré.<br /><br />Saut à suivre jusqu'à Chelsie qui ouvre les yeux. Chelsie elle a d'immenses yeux verts qui transpercent votre poitrine et qui vous montent très haut pour décrocher vos synapses et faire battre votre cur. Des yeux d'un vert tellement orgasmique et nature que j'en oublie mes douleurs et que j'arrive à m'imaginer l'espace d'un instant sur une plage à Miami avec couché de soleil en arrière plan. Cliché n'est-ce pas ? La vie est remplie de cliché. Des clichés de clichés de clichés que vous imaginez pour la première fois devant des magazines féminins in-glamour lorsque la belle brune façon top-modèle sourit sur la plage qui se trouve être une photographie géante aux allures de vérité. Vous vous imaginez tout ces clichés devant des séries TV à Malibu avec Paméla et sa poitrine, ou devant je ne sais quelle chose qui vous pousse à imaginer. Ça, c'est une forme de cliché. Imaginer pour rêver pour acheter. N'oubliez pas la musique qui possède une grande importance lors d'une scène typique romantique sous les palmiers.<br /><br />Après les deux minutes habituelles d'attente qui suivent votre réveil, Chelsie elle tourne la tête vers la droite, puis vers la gauche, puis vers moi. La télécommande infrarouge dans son cerveau à appuyer sur retour arrière puis arrêt rapide sur image jusqu'à savoir comment elle était arrivée dans ce paradis blanc artificiel. Elle n'a pas du voir grand chose de plus que moi. Une chute, le vide. Réveil. Lors de cette tentative de meurtre, elle avait eu le rôle du premier plan. Vous savez, comme les places du devant lorsque se joue un spectacle pour enfants. Sauf que le spectacle de Chelsie, c'était sa mort. Les places du devant sont toujours les meilleures. A ce moment là je regarde Chelsie qui me regarde qui regarde dans mes yeux qui regardent Chelsie. Elle dit : « Là je devrais être morte, c'est ça ? » Mais Chelsie n'est pas morte. Je dis : Personne ne devrais mourir.<br /><br />Les murs n'existent plus. Je me retrouve avec Chelsie sur le parking de l'hôpital. Chaque jour durant les dernières semaines où figuraient les derniers jours je me demandais et je demandais à Chelsie et aux infirmières qui faisaient des va-et-vient dans notre chambre, ainsi qu'aux autres malades que je croisais à la cafétéria auxquels manquait un foi, une côte. Un il parfois. Je leur demandais : qu'est-ce qu'il s'était réellement passé ? Personne ne me répondais. Même pas Chelsie. Les infirmières nous ont montré des photos de la scène, le genre de photos argentique 9x13 en noir et blanc avec les petites imperfections, vignettage et avec les petites tâches grises qui font tâche. Elles nous ont dit que la personne qui brandissait le pistolet, elle s'était envolée et que les flics étaient à sa recherche. Sur les photos, la date était rayée au feutre noir. Je demandais : pourquoi ont-ils voulu cacher la date ? Personne ne me répondais. Les deux trois photos que nous avions pu voir, elles montraient la scène du crime, les policiers, les agents. Les ambulanciers, quelques civils. Des trucs plastique jaunes sur le sol, des traces blanche à la craie. Du sang. Des graviers, des bandes d'arrêt jaunes elles aussi.<br /><br />Les infirmières qui passaient avec leur tenues blanches aseptisées dans notre chambre, avec leur tenue qui ne change jamais. Les infirmières elles disaient : « Bientôt vous pourrez sortir ». Elles disaient : « On va remettre un peu d'oxycodone ». Elles disaient : « Prenez vos médicaments ». puis elles ont dit : « A une prochaine fois Monsieur Davis ». Cornelius Davis, ce n'était pas mon vrai nom. Les infirmières elles n'ont pas dit au revoir à Chelsie. Donc, Chelsie et moi étions sur le parking de l'hôpital. Je dis à Chelsie que maintenant, c'est le moment où les gens normaux doivent rentrer chez eux pour retrouver leur petit confort. Leur petit nid douillet, leur petit cur chaud où nous passons déjà trop de temps à faire ce à quoi la vie dans un logement veut que l'on fasse d'elle. Je dis : « Je ne veux pas rentrer chez moi. »
Oh, la tartine, Shu ! :shocked:<br />:p<br /><br /> c'est magnifique, comme d'habitude :blackheart:
Marche ou crève tête de lard, cravache ou rêve sale batard. Pas de trêve, sans relache, tu te tue, à la tâche, et tu te tais, pauvre tâche.<br /><br />Roi des lâches. Qui soctroie tous les droits ? Qui sarrache des lois ? Roi des lâches.
[quote author=Maitre Kaio link=topic=1578.msg108276#msg108276 date=1244626197]<br />Marche ou crève tête de lard, cravache ou rêve sale batard. Pas de trêve, sans relache, tu te tue, à la tâche, et tu te tais, pauvre tâche.<br /><br />Roi des lâches. Qui soctroie tous les droits ? Qui sarrache des lois ? Roi des lâches.<br />[/quote]<br /><br />Toi même !
Bon je me lance :<br />Brûlée au fond du cratère du mépris, haie pour la mégalomanie, nul na saisi que dans le tréfonds de ma personne, se cache la honte de mes doutes, et mes mélodies ne sont que le gémissement de lincandescence de ma vie
tu sais, je nai de patrie que les curs, et même là, je nai pas ma place, je nai de foyer que tes yeux, je nai de richesse que mon âme, qui au final na pas de grande valeur
<br />Javoue jai vu du pays, mais tu sais, partout il y a des petits mots pour de grandes douleurs, et partout il y a de grands mots pour de trop petits curs ; allez viens tu seras ma patrie, on aura une famille, non on nest pas des bannis, notre drapeau sera les draps de notre lit, oublions les soupirs, notre hymne sera notre sourire, lavantage, cest quil éclaire tous les visages, il ne sapprend pas, il est universel, il ne se siffle pas, ne se déteste pas, et notre nation sera immortelle, elle ne tuera pas, et on ne sen éloigne pas, puisquelle est au fond de toi
<br />Notre patrie na pas besoin de passeport, il suffit dune âme dans un corps
il suffit que tu souris et tu fais partie de notre vie. Notre patrie na pas de terre, notre patrie décroche la lumière, notre patrie ne marche pas sur les enfants, notre patrie ne connaît pas les grands, notre patrie est une utopie à la portée des lèvres, notre patrie fait monter la fièvre, notre patrie ouvrira le ciel
notre patrie ne court pas après des rêves, notre patrie vit le réel, il suffit que tu souris, il suffit que tu crois en ton propre pays<br />(je sais, c'est naïf...c'est fait pour, j'en avais marre d'écrire la tristesse, la douleur et la mélancolie)<br />********************************************************************************************************<br />et puis pour parler d'amour:<br />Mon Dieu, aurais tu fait descendre un ange aux enfers de cette Terre?<br />Mon Dieu, ce front d'argent, comme une auréole parant son regard profond comme la nuit,<br />ce front tourné vers les étoiles,<br />ce front dans lequel tournent des paroles sacrées<br />en mon sein cachées à jamais<br />ce front large et couvert de l'ébène de ses cheveux ébouriffés<br />ce front sur lequel mes baisers brûlent de ne pouvoir s'y déposer<br />ce front sur lequel est gravée la sainteté même, <br />où l'on peut lire le temps et la mélancolie,<br />et les douleurs que le monde sème<br />ce front, mon Dieu, si joli<br />me mène à l'oubli<br />Je ne sais plus où je suis, <br />mais je le suis lui,<br />avec ce front perlé offert à la vie<br />au prix d'un monde qu'il voulait meilleur<br />au supplice d'un monde que l'on voit sombrer de douleur...<br />******************************************************************************************************<br /><br /> :shame: :shame: :shame: :shame:
[quote author=Maitre Kaio link=topic=1578.msg108276#msg108276 date=1244626197]<br />Marche ou crève tête de lard, cravache ou rêve sale batard. Pas de trêve, sans relache, tu te tue, à la tâche, et tu te tais, pauvre tâche.<br /><br />Roi des lâches. Qui soctroie tous les droits ? Qui sarrache des lois ? Roi des lâches.<br />[/quote]<br /><br />Et toi tu craches des phrases à la Queneau, bravo!
Je suis l'âme moribonde<br />Qui répand la tristesse<br />Sur l'ensemble du monde<br /><br />Allumez les incendies de détresse<br />Que brûlent encore vos espoirs<br />J'arrive avec ma maîtresse<br />Toute de pluie et de noir<br /><br />Et si d'un sourire vous m'écorchez <br />Qu'à mon visage vous l'accrochez <br />Masque, il vous piquera les yeux<br />De ses pointes rictus, l'eau coulera en feu<br /><br />Allez tornade secouer les imbéciles<br />Les faire trembler ses roseaux de fortune<br />Voilà ce qu'il en coûte de battre des cils<br />Et du coeur devant la Lune<br /><br />Hurlez et criez tant qu'il est temps <br />Et tant et tant que je m'assourdisse<br />C'est mon repas qui frappe à mon tympan<br />Je resterais droit comme un lys<br /><br />Vous regarder vomir vos fleurs de délices<br />De bonheur et autre paradis<br />Je passe comme une silice<br /><br />Vous avez cru voir en moi<br />Ce qu'il n'y avait pas<br />C'est un de mes vices. <br />