Les secondes s'écoulent; et tu n'est plus là,<br />Et de mes veines coule tout mon sang pour toi.<br />Des aiguilles acérés, en travers de ma gorge,<br />Dans ma voix génée, d'où mes peines regorgent !<br />Des blessures apparentes mais pourtant enfouies,<br />Bien au fond de mon coeur, celui qu'il a détruit !<br />De mes bras lacérés, mon amour s'efflue,<br />Tout autant que mon sang, mon dieu, que j'y ai cru.<br />Je n'ai plus la force, ni même la moindre envie,<br />Et si je dois t'y perdre, je m'y perdrais aussi !<br />Alors, je m'enfonce, un peu plus sous terre,<br />Un peu plus chaque jour, grandi mon Enfer,<br />Et voilà que j'avance, droit dans un tombeau,<br />J'avance et puis je tombe, je creuse mon caveau !
Conne-damnee Il y a 15 ans

Les secondes s'écoulent; et tu n'est plus là,<br />Et de mes veines coule tout mon sang pour toi.<br />Des aiguilles acérés, en travers de ma gorge,<br />Dans ma voix génée, d'où mes peines regorgent !<br />Des blessures apparentes mais pourtant enfouies,<br />Bien au fond de mon coeur, celui qu'il a détruit !<br />De mes bras lacérés, mon amour s'efflue,<br />Tout autant que mon sang, mon dieu, que j'y ai cru.<br />Je n'ai plus la force, ni même la moindre envie,<br />Et si je dois t'y perdre, je m'y perdrais aussi !<br />Alors, je m'enfonce, un peu plus sous terre,<br />Un peu plus chaque jour, grandi mon Enfer,<br />Et voilà que j'avance, droit dans un tombeau,<br />J'avance et puis je tombe, je creuse mon caveau !

C’est l’histoire d’une chenille, <br />Ambitieuse, et obsédée, <br />Qui rêve de devenir papillon.<br /><br />Arrivant devant une plante, elle commence son ascension.<br />Elle se goinfre de belles feuilles vertes<br />Elle y passe sa vie.<br />Et écrase d autres chenilles, qui  ne cherchaient  qu’à survivre.<br /><br />Transpirant de tous ces effort, l’apothéose arriva,<br />Et en se transformant en papillons, <br />La chenille prie confiance et vola<br /><br />Elle vola en éclat car elle n avait pas appris l'art de voler. <br /><br />Nombreux sont ceux qui désirent <br />Mais peu savent <br />Que le plus important, <br />C’est de savoir le faire, et non pas de le faire sans savoirs.<br />Car l’ambition ne nourrie que les narcissiques.<br />Et les narcissiques ne nourrissent personnes.<br /><br /><br /><br />Un petit délire du soir...
dreamdead Il y a 15 ans

C’est l’histoire d’une chenille, <br />Ambitieuse, et obsédée, <br />Qui rêve de devenir papillon.<br /><br />Arrivant devant une plante, elle commence son ascension.<br />Elle se goinfre de belles feuilles vertes<br />Elle y passe sa vie.<br />Et écrase d autres chenilles, qui  ne cherchaient  qu’à survivre.<br /><br />Transpirant de tous ces effort, l’apothéose arriva,<br />Et en se transformant en papillons, <br />La chenille prie confiance et vola<br /><br />Elle vola en éclat car elle n avait pas appris l'art de voler. <br /><br />Nombreux sont ceux qui désirent <br />Mais peu savent <br />Que le plus important, <br />C’est de savoir le faire, et non pas de le faire sans savoirs.<br />Car l’ambition ne nourrie que les narcissiques.<br />Et les narcissiques ne nourrissent personnes.<br /><br /><br /><br />Un petit délire du soir...

[quote author=dreamdead link=topic=1578.msg98930#msg98930 date=1235870096]<br />Elle vola en éclat car [b]elle n avait pas apprise[/b] l'art de voler. <br />[/quote]<br />dsl ca me pique mes yeux.<br /><br />auxiliare avoir... ca ne peut s'accorder qu'avec le COD s'il est placé devant lui,en aucun cas avec le sujet.
Maitre Kaio Il y a 15 ans

[quote author=dreamdead link=topic=1578.msg98930#msg98930 date=1235870096]<br />Elle vola en éclat car elle n avait pas apprise l'art de voler. <br />[/quote]<br />dsl ca me pique mes yeux.<br /><br />auxiliare avoir... ca ne peut s'accorder qu'avec le COD s'il est placé devant lui,en aucun cas avec le sujet.

honte à moi<br /><br />c'est corrigé
dreamdead Il y a 15 ans

honte à moi<br /><br />c'est corrigé

Magnifique vos textes : Shu et Katagena, j'aime vraiment votre style d'écriture <br />Merci<br /><br />--<br />Edit modération: merci de ne pas utiliser de gras/couleur pour mettre en valeur ton message :)
Ange du crepuscule Il y a 15 ans

Magnifique vos textes : Shu et Katagena, j'aime vraiment votre style d'écriture <br />Merci<br /><br />--<br />Edit modération: merci de ne pas utiliser de gras/couleur pour mettre en valeur ton message

[b]C[/b]'est la saison des cœurs je crois. Ou quelque chose comme ça. La saison où tout le monde tombe amoureux, même les plus engourdis. Là où cette brise vous enlace à coup sûr dans un coin de la neuvième. Ce vent prêt à te guider vers une fille qui t'emmènera au septième ciel. Une bonne partie de jambes en l'air s'annonce dans la soirée. T'y crois pas trop, pourtant elle te regarde, du coin de l'œil ouais, mais elle te regarde. Tu souris. Légèrement. Elle te sourit. Encore. Puis elle se casse. T'as l'air con, un peu trop même.<br /><br />Tu continues ton chemin, là où résonnent dans ta tête [i]Yellow Tricycle[/i] et [i]Spleeping With Ghosts[/i]. Il est 20h03. Tu finiras la soirée à te remplir l'estomac de J&B dans un bar paumé du coin. Pose ta tête entre tes bras. Souris. Ne souris plus. Rigole. Pleure. Hop, un dernier verre. Tu sors lentement en titubant, puis tu marches. Marche. Marche. Saute. Bam. [i]Goodbye Marilou.[/i]<br /><br />-
Shu Il y a 15 ans

C'est la saison des cœurs je crois. Ou quelque chose comme ça. La saison où tout le monde tombe amoureux, même les plus engourdis. Là où cette brise vous enlace à coup sûr dans un coin de la neuvième. Ce vent prêt à te guider vers une fille qui t'emmènera au septième ciel. Une bonne partie de jambes en l'air s'annonce dans la soirée. T'y crois pas trop, pourtant elle te regarde, du coin de l'œil ouais, mais elle te regarde. Tu souris. Légèrement. Elle te sourit. Encore. Puis elle se casse. T'as l'air con, un peu trop même.<br /><br />Tu continues ton chemin, là où résonnent dans ta tête Yellow Tricycle et Spleeping With Ghosts. Il est 20h03. Tu finiras la soirée à te remplir l'estomac de J&B dans un bar paumé du coin. Pose ta tête entre tes bras. Souris. Ne souris plus. Rigole. Pleure. Hop, un dernier verre. Tu sors lentement en titubant, puis tu marches. Marche. Marche. Saute. Bam. Goodbye Marilou.<br /><br />-

[quote author=Shu link=topic=1578.msg99730#msg99730 date=1236281571]<br />[b]C[/b]'est la saison des cœurs je crois. Ou quelque chose comme ça. La saison où tout le monde tombe amoureux, même les plus engourdis. Là où cette brise vous enlace à coup sûr dans un coin de la neuvième. Ce vent prêt à te guider vers une fille qui t'emmènera au septième ciel. Une bonne partie de jambes en l'air s'annonce dans la soirée. T'y crois pas trop, pourtant elle te regarde, du coin de l'œil ouais, mais elle te regarde. Tu souris. Légèrement. Elle te sourit. Encore. Puis elle se casse. T'as l'air con, un peu trop même.<br /><br />Tu continues ton chemin, là où résonnent dans ta tête [i]Yellow Tricycle[/i] et [i]Spleeping With Ghosts[/i]. Il est 20h03. Tu finiras la soirée à te remplir l'estomac de J&B dans un bar paumé du coin. Pose ta tête entre tes bras. Souris. Ne souris plus. Rigole. Pleure. Hop, un dernier verre. Tu sors lentement en titubant, puis tu marches. Marche. Marche. Saute. Bam. [i]Goodbye Marilou.[/i]<br /><br />- <br />[/quote]<br />du pont mirabeau? c'est pas assez haut.<br />plus pertinent la tour eiffel,... remplir de ta cervelle les cartes mémoires asiatiques, dieu que la France est belle, sous cette angle charnel, en ces temps criminels.
Maitre Kaio Il y a 15 ans

[quote author=Shu link=topic=1578.msg99730#msg99730 date=1236281571]<br />C'est la saison des cœurs je crois. Ou quelque chose comme ça. La saison où tout le monde tombe amoureux, même les plus engourdis. Là où cette brise vous enlace à coup sûr dans un coin de la neuvième. Ce vent prêt à te guider vers une fille qui t'emmènera au septième ciel. Une bonne partie de jambes en l'air s'annonce dans la soirée. T'y crois pas trop, pourtant elle te regarde, du coin de l'œil ouais, mais elle te regarde. Tu souris. Légèrement. Elle te sourit. Encore. Puis elle se casse. T'as l'air con, un peu trop même.<br /><br />Tu continues ton chemin, là où résonnent dans ta tête Yellow Tricycle et Spleeping With Ghosts. Il est 20h03. Tu finiras la soirée à te remplir l'estomac de J&B dans un bar paumé du coin. Pose ta tête entre tes bras. Souris. Ne souris plus. Rigole. Pleure. Hop, un dernier verre. Tu sors lentement en titubant, puis tu marches. Marche. Marche. Saute. Bam. Goodbye Marilou.<br /><br />- <br />[/quote]<br />du pont mirabeau? c'est pas assez haut.<br />plus pertinent la tour eiffel,... remplir de ta cervelle les cartes mémoires asiatiques, dieu que la France est belle, sous cette angle charnel, en ces temps criminels.

Et du GW Bridge j'ai une chance ?
Shu Il y a 15 ans

Et du GW Bridge j'ai une chance ?

Je revois cette place<br />quand tu l'as foulée<br />sous ce vent de glace<br />rendant le ciel violet.<br />J'ai la passion<br />de mes souvenirs.<br />Que c'est bon<br />de me dire<br />que je t'ai aimé<br />comme un fou<br />à moitié en secret<br />je me souviens de tout.<br />Tu étais l'élixir<br />de ma bonne humeur.<br />Une source à sourires,<br />le reflet de mon cœur.<br />Je rêve en éveil<br />je me rappelle de toi près de moi.<br />Je ressens le soleil<br />de ton doux prénom, Maria.<br />Je sais ce qu'il s'est passé<br />ce midi où tout commence,<br />une âme entremêlée<br />un infini bain de jouvence.<br />J'ai la passion<br />de mes souvenirs.<br />Que c'est bon<br />de me dire<br />que je t'ai aimé<br />comme un fou,<br />aimer<br />à en mourir.
AnonymeIl y a 15 ans

Je revois cette place<br />quand tu l'as foulée<br />sous ce vent de glace<br />rendant le ciel violet.<br />J'ai la passion<br />de mes souvenirs.<br />Que c'est bon<br />de me dire<br />que je t'ai aimé<br />comme un fou<br />à moitié en secret<br />je me souviens de tout.<br />Tu étais l'élixir<br />de ma bonne humeur.<br />Une source à sourires,<br />le reflet de mon cœur.<br />Je rêve en éveil<br />je me rappelle de toi près de moi.<br />Je ressens le soleil<br />de ton doux prénom, Maria.<br />Je sais ce qu'il s'est passé<br />ce midi où tout commence,<br />une âme entremêlée<br />un infini bain de jouvence.<br />J'ai la passion<br />de mes souvenirs.<br />Que c'est bon<br />de me dire<br />que je t'ai aimé<br />comme un fou,<br />aimer<br />à en mourir.

J'adore, bravo ! =)
lovetohate Il y a 15 ans

J'adore, bravo ! =)

On a changé d’époque, les couloirs se resserrent, englués dans nos socles on y laisserait bien quelques morceaux de chair. Si tout parait fragile, en instance d’équilibre, ne te fais pas de bile, nous n’voulions qu’être libres. Toi qui disais que rien n’dure, qu’il faudrait s’armer de patience, soigner la devanture et puis jouer avec les apparences. J’ai des envies de vice depuis tout à l’heure. Compte jusqu'à dix et court vite petite sœur. Des étoiles qui défilent, qu’arrive t-il à mon cœur ? Peut être brûle t-il ? Non, je ne suis pas d’humeur !<br /><br />Il fait si froid dehors. Il faut t’y préparer. Ce sont des chercheurs d’or, et toi t’es belle à souiller. Plus le droit à l’erreur, et la marge est infime, j’ai le mal des hauteurs, tout tes gestes m’abîment. Traquer les charognards, sous tes airs pollués. S’il me reste un espoir, j’ai bien peur de flancher. Au vu des circonstances on devrait prendre le large. Tester nos résistances, peut être sortir de la marge. Et j’ai beau suivre le fil, qu’arrive t-il à mon cœur ? Peut être brûle t-il ? Non, je ne suis pas d’humeur !<br /><br />On a eu des histoires, des draps à nos fenêtres, vos yeux ne parlent pas, ils brûlent aussi peut être. Le bal a commencé. Ces danses sont hystériques. Parole d’incendié aux rêves anarchiques. Ils disent ces imbéciles que la lutte est inutile. Ils parlent d’amour vrai et de romances fragiles. Que vos mains sont douces, mademoiselle. Quelques morceaux de moi, éparpillés sous vos semelles. Et en parlant d’sex appeal, qu’arrive t-il à mon cœur ? Peut-être brûle t-il ? Non, je ne suis pas d’humeur !<br /><br />On pourrait même recoudre nos univers, tâtonner pour voir si les bords nous échappent. Et puis apprendre à s’en défaire, foutre tout nos souvenirs à la trappe. A force de foudroyer, de faire sourire ces visages pâles, à trop s’inoculer des mirages qui font mal. Ce sont des circuits sans enjeux, des routes de nuit qui ravivent nos feux. Prions pour qu’ils n’arrive plus rien, et qu’on se taise jusqu'à la fin. Et moi pendu à vos cils. Qu’arrive t-il à mon cœur ? Peut-être brûle t-il ? Non, je ne suis définitivement pas d’humeur !
kalexx Il y a 15 ans

On a changé d’époque, les couloirs se resserrent, englués dans nos socles on y laisserait bien quelques morceaux de chair. Si tout parait fragile, en instance d’équilibre, ne te fais pas de bile, nous n’voulions qu’être libres. Toi qui disais que rien n’dure, qu’il faudrait s’armer de patience, soigner la devanture et puis jouer avec les apparences. J’ai des envies de vice depuis tout à l’heure. Compte jusqu'à dix et court vite petite sœur. Des étoiles qui défilent, qu’arrive t-il à mon cœur ? Peut être brûle t-il ? Non, je ne suis pas d’humeur !<br /><br />Il fait si froid dehors. Il faut t’y préparer. Ce sont des chercheurs d’or, et toi t’es belle à souiller. Plus le droit à l’erreur, et la marge est infime, j’ai le mal des hauteurs, tout tes gestes m’abîment. Traquer les charognards, sous tes airs pollués. S’il me reste un espoir, j’ai bien peur de flancher. Au vu des circonstances on devrait prendre le large. Tester nos résistances, peut être sortir de la marge. Et j’ai beau suivre le fil, qu’arrive t-il à mon cœur ? Peut être brûle t-il ? Non, je ne suis pas d’humeur !<br /><br />On a eu des histoires, des draps à nos fenêtres, vos yeux ne parlent pas, ils brûlent aussi peut être. Le bal a commencé. Ces danses sont hystériques. Parole d’incendié aux rêves anarchiques. Ils disent ces imbéciles que la lutte est inutile. Ils parlent d’amour vrai et de romances fragiles. Que vos mains sont douces, mademoiselle. Quelques morceaux de moi, éparpillés sous vos semelles. Et en parlant d’sex appeal, qu’arrive t-il à mon cœur ? Peut-être brûle t-il ? Non, je ne suis pas d’humeur !<br /><br />On pourrait même recoudre nos univers, tâtonner pour voir si les bords nous échappent. Et puis apprendre à s’en défaire, foutre tout nos souvenirs à la trappe. A force de foudroyer, de faire sourire ces visages pâles, à trop s’inoculer des mirages qui font mal. Ce sont des circuits sans enjeux, des routes de nuit qui ravivent nos feux. Prions pour qu’ils n’arrive plus rien, et qu’on se taise jusqu'à la fin. Et moi pendu à vos cils. Qu’arrive t-il à mon cœur ? Peut-être brûle t-il ? Non, je ne suis définitivement pas d’humeur !

Condamnée.<br /><br />De ton regard d’azur,<br />Tu as chassé l’obscur.<br />De ce bonheur impur,<br />Tu m’as appris la sûreté.<br />J’ai commencer à chasser,<br />Les dures réalités.<br />Oubliant l’imparfait,<br />J’ai tant cru en l’abstrait.<br />Me voilà condamnée,<br />Tu me pousses à la chute.<br />Moi, je fonce, tête baissée,<br />Je me débats, dans la lutte,<br />Mais je suis bel et bien tombée,<br />Et j’avance, sans liberté. <br />
Conne-damnee Il y a 15 ans

Condamnée.<br /><br />De ton regard d’azur,<br />Tu as chassé l’obscur.<br />De ce bonheur impur,<br />Tu m’as appris la sûreté.<br />J’ai commencer à chasser,<br />Les dures réalités.<br />Oubliant l’imparfait,<br />J’ai tant cru en l’abstrait.<br />Me voilà condamnée,<br />Tu me pousses à la chute.<br />Moi, je fonce, tête baissée,<br />Je me débats, dans la lutte,<br />Mais je suis bel et bien tombée,<br />Et j’avance, sans liberté. <br />

Tant que nous restent les mots, nous sommes libres. 
an0nyme Il y a 15 ans

Tant que nous restent les mots, nous sommes libres. 

[i]Sommeil superficiel. Autodestruction.[/i]<br /><br />Je suis de la soupe pour cochons. Vermines puantes. Résultat d'un travail à la chaine. Des porcs gros comme des autobus qui ruminent pour bouffer leurs quatre-heure qu'ils n'auront jamais. Ça coute trop cher un quatre-heure, et faut faire du chiffre. Je suis un porc. Je bouffe de la merde pour ressembler à Fatman. Pour devenir américain. Je ne suis pas composé de chaire mais de gras. Esclave du travail à la chaine des médias, ces ordures qui nous bouffent la moelle jusqu'à l'os. Le cancer c'est eux. Les infections, la stérilité, c'est eux. Abattoir gigantesque et pourriture à portée de main, je marche sur ces putains de panneaux « Think Different » d'IBM. Je tomberai pas dans le panneau. Bill gates avait dit " Il y a plusieurs années nous étions au bord du gouffre. Avec Microsoft, nous avons fait un grand pas en avant. " t'avais bien raison ouais. T'as fais un grand pas en avant et t'as jeté le monde avec toi au fond du gouffre et ils sont pas prêt de remonter, ces putains de condamnés.<br /><br />[i]<br />Congratulations ![/i]
Shu Il y a 15 ans

Sommeil superficiel. Autodestruction.<br /><br />Je suis de la soupe pour cochons. Vermines puantes. Résultat d'un travail à la chaine. Des porcs gros comme des autobus qui ruminent pour bouffer leurs quatre-heure qu'ils n'auront jamais. Ça coute trop cher un quatre-heure, et faut faire du chiffre. Je suis un porc. Je bouffe de la merde pour ressembler à Fatman. Pour devenir américain. Je ne suis pas composé de chaire mais de gras. Esclave du travail à la chaine des médias, ces ordures qui nous bouffent la moelle jusqu'à l'os. Le cancer c'est eux. Les infections, la stérilité, c'est eux. Abattoir gigantesque et pourriture à portée de main, je marche sur ces putains de panneaux « Think Different » d'IBM. Je tomberai pas dans le panneau. Bill gates avait dit " Il y a plusieurs années nous étions au bord du gouffre. Avec Microsoft, nous avons fait un grand pas en avant. " t'avais bien raison ouais. T'as fais un grand pas en avant et t'as jeté le monde avec toi au fond du gouffre et ils sont pas prêt de remonter, ces putains de condamnés.<br /><br /><br />Congratulations !

[quote author=an0nyme link=topic=1578.msg100204#msg100204 date=1236762685]<br />Tant que nous restent les mots, nous sommes libres.  <br />[/quote]<br /><br />ça c'est pas de toi ^^
celiate Il y a 15 ans

[quote author=an0nyme link=topic=1578.msg100204#msg100204 date=1236762685]<br />Tant que nous restent les mots, nous sommes libres.  <br />[/quote]<br /><br />ça c'est pas de toi

Mais qu’est-ce tu veux qu’j’te dise ? Et puis qu’est-ce tu veux qu’j’te fasse ? T’as vu comme tu trembles ? Dis pourquoi tu t’casses ? Et puis pourquoi tu t’couches ? Pourquoi tu t’fâches ? J’me sens bien dans ta bouche, mais j'aime pas quand tu r’craches. C'est quand qu'on s'en va ? C'est quand qu'on s'arrache ? J'connais des tas d'ailleurs. Mais tu veux pas qu'on marche. Pourquoi tu dis rien ? T'aimes pas quand j’te touche ? J'ai tellement peur de toi. T'as l'air tellement farouche. Tu voudrais pas m'apprendre ? Tu veux pas m'regarder ? J’voudrais bien comprendre, j'aimerais bien t'embrasser. Tu m'as dis ton prénom, c'est tout c'que j'sais sur toi, qu't'es belle et qu'tu sens bon, qu'tu t'appelles Rebecca.<br />J'veux savoir c'que tu penses. J'veux savoir qui tu es. Tes gestes et ta méfiance, j'veux savoir comment tu fais ! Mais dis moi Rebecca, mais qu'est ce que tu attends ? J'trouve qu'il fait froid dehors, tu pourrais au moins faire semblant ! Qu'est ce que tu veux de moi ? Pourquoi tu m'répond rien ? Et pourquoi tu fais ça ?<br />Pourquoi tu lâches ma main ?
kalexx Il y a 15 ans

Mais qu’est-ce tu veux qu’j’te dise ? Et puis qu’est-ce tu veux qu’j’te fasse ? T’as vu comme tu trembles ? Dis pourquoi tu t’casses ? Et puis pourquoi tu t’couches ? Pourquoi tu t’fâches ? J’me sens bien dans ta bouche, mais j'aime pas quand tu r’craches. C'est quand qu'on s'en va ? C'est quand qu'on s'arrache ? J'connais des tas d'ailleurs. Mais tu veux pas qu'on marche. Pourquoi tu dis rien ? T'aimes pas quand j’te touche ? J'ai tellement peur de toi. T'as l'air tellement farouche. Tu voudrais pas m'apprendre ? Tu veux pas m'regarder ? J’voudrais bien comprendre, j'aimerais bien t'embrasser. Tu m'as dis ton prénom, c'est tout c'que j'sais sur toi, qu't'es belle et qu'tu sens bon, qu'tu t'appelles Rebecca.<br />J'veux savoir c'que tu penses. J'veux savoir qui tu es. Tes gestes et ta méfiance, j'veux savoir comment tu fais ! Mais dis moi Rebecca, mais qu'est ce que tu attends ? J'trouve qu'il fait froid dehors, tu pourrais au moins faire semblant ! Qu'est ce que tu veux de moi ? Pourquoi tu m'répond rien ? Et pourquoi tu fais ça ?<br />Pourquoi tu lâches ma main ?

ca cartonne kalexx. vraiment sympa à lire.
Maitre Kaio Il y a 15 ans

ca cartonne kalexx. vraiment sympa à lire.

Je découvre ce topic.<br />J'ai écrit ça il y a quelques semaines.<br /><br /><br /><br /><br />Il m’arrive ce qui n’était<br />Qu’images insensées<br />Perdues dans l’eau<br /><br />On dirait que ça balance<br />Des regards intenses<br />Tout est si haut<br /><br />J’ignore même ce qui va suivre<br />Je suis comme ivre<br />Peut être trop<br /><br />Tout passe sauf cette envie<br />De finir ma vie<br />Sur un radeau<br /><br /><br /><br />Je souris, ta porte se ferme<br />Ton regard terne<br />Et même ta peau<br /><br />De l’amour et du plastique<br />Tout ça en musique<br />C’est presque beau<br /><br />Plus rien n’aura de sens<br />Pas même une danse<br />Plus même ta peau<br /><br />Plus besoin d’alterner<br />Les nuits, les virées<br />De me faire beau<br /><br /><br /><br />Toujours sentir l’odeur<br />Attendre l’erreur<br />Trouver l’envie<br /><br />Parfois rester sur le sable<br />Une vie plus stable<br />Fuir les non-dits<br /><br />Admettre enfin ses passions<br />Fixer l’illusion<br />Du paradis<br /><br />Et aller au delà des ondes<br />Au bout du monde<br />Aucun ennemi<br /><br /><br /><br />Chaque jour je fuis ces paroles<br />Ces auréoles<br />Tout n’est qu’avis<br /><br />Comprenez pourquoi l’errance<br />La différence<br />S’estompe la nuit<br /><br />Je fuis pour que tout le monde sache<br />Que je suis lâche<br />Et que ma vie<br /><br />Ne sombre pas dans l’amertume<br />Ou dans la brume<br />Mais dans ton lit
Drum Il y a 15 ans

Je découvre ce topic.<br />J'ai écrit ça il y a quelques semaines.<br /><br /><br /><br /><br />Il m’arrive ce qui n’était<br />Qu’images insensées<br />Perdues dans l’eau<br /><br />On dirait que ça balance<br />Des regards intenses<br />Tout est si haut<br /><br />J’ignore même ce qui va suivre<br />Je suis comme ivre<br />Peut être trop<br /><br />Tout passe sauf cette envie<br />De finir ma vie<br />Sur un radeau<br /><br /><br /><br />Je souris, ta porte se ferme<br />Ton regard terne<br />Et même ta peau<br /><br />De l’amour et du plastique<br />Tout ça en musique<br />C’est presque beau<br /><br />Plus rien n’aura de sens<br />Pas même une danse<br />Plus même ta peau<br /><br />Plus besoin d’alterner<br />Les nuits, les virées<br />De me faire beau<br /><br /><br /><br />Toujours sentir l’odeur<br />Attendre l’erreur<br />Trouver l’envie<br /><br />Parfois rester sur le sable<br />Une vie plus stable<br />Fuir les non-dits<br /><br />Admettre enfin ses passions<br />Fixer l’illusion<br />Du paradis<br /><br />Et aller au delà des ondes<br />Au bout du monde<br />Aucun ennemi<br /><br /><br /><br />Chaque jour je fuis ces paroles<br />Ces auréoles<br />Tout n’est qu’avis<br /><br />Comprenez pourquoi l’errance<br />La différence<br />S’estompe la nuit<br /><br />Je fuis pour que tout le monde sache<br />Que je suis lâche<br />Et que ma vie<br /><br />Ne sombre pas dans l’amertume<br />Ou dans la brume<br />Mais dans ton lit

Tiens, c'est rare qu'un texte me plaise autant ici. Merci bien Drum :)
kalexx Il y a 15 ans

Tiens, c'est rare qu'un texte me plaise autant ici. Merci bien Drum

Merci à toi ...
Drum Il y a 15 ans

Merci à toi ...

Pareil j'adore, c'est court et efficace
Raph Il y a 15 ans

Pareil j'adore, c'est court et efficace

c'est très anglosaxon cette maniere d'écrire je trouve ;) <br /><br />
Atala Il y a 15 ans

c'est très anglosaxon cette maniere d'écrire je trouve <br /><br />

z'y connaissent rien les saxons à la poésie.<br /><br />sinon félicitation a kalexx et drum pour ces deux derniers textes. originaux et réussis.
Maitre Kaio Il y a 15 ans

z'y connaissent rien les saxons à la poésie.<br /><br />sinon félicitation a kalexx et drum pour ces deux derniers textes. originaux et réussis.

C’est quoi les mots qu’il faut apprendre ?<br />Quelles sont les paroles qui conviennent ?<br />Pourquoi la nuit se tord ainsi ?<br />Pourquoi on en revient toujours aux mêmes ?<br />Dis moi qui d’entre nous baise l’autre ?<br />Dis moi qui fait des étincelles.<br />Dis moi que l’on a plus rien d’autre.<br />Dis moi que ce n’est pas qu’artificiel.<br />Tu vois mes yeux ont explosés.<br />J’entends des voix qui tambourinent.<br />Mon corps menace de s’écraser.<br />Et j’ai la gueule qui crie famine.<br />C’est pas joli mon univers.<br />Parfois j’ai froid malgré tes mains.<br />Quand tu demandes ce que j’espère.<br />Ou quand tu ne demandes plus rien.<br />J’ai vu le ciel changer un peu.<br />T’as vu on est déjà demain.<br />Et tu dis quoi quand tu t’en vas ?<br />Et tu dis quoi quand tu as faim ?<br />C’est quoi les doutes qui font le monde ?<br />Pourquoi ça tourne toujours sans moi ?<br />C’est quoi la route jusqu'à ton monde ?<br />Pourquoi tu tournes toujours en moi ?<br />Y’a quoi qui cloche dans l’univers ?<br />Comment tu bats les vents violents ?<br />Dis pour te suivre comment faut faire ?<br />Comment te grappiller du temps ?<br />Oui ça m’arrive d’être convaincu.<br />Peut être moins en ce moment.<br />Ça fait des siècles en continu.<br />Ça fait des jours à faire semblant.<br />J’ai pas les gestes d’un audacieux.<br />J’ai pas appris à faire du bien.<br />J’ai pas appris à aimer mieux.<br />J’ai pas compris comment tu tiens.<br />J’peux pas renaître si tu refuses.<br />De me flinguer d’un coup, d’un seul.<br />C’est ça qui compte et qui nous use.<br />Se faire l’amour et puis la gueule.<br />C’est quoi les mots à prononcer ?<br />Juste au cas où, si j’suis en manques ?<br />Si l’insomnie vient à durer.<br />Juste au cas où, si tu me manques.<br />C’est quoi les choses à inverser ?<br />Dis moi où j’peux trouver ta planque.<br />Si la vie vient à m’ennuyer.<br />Juste au cas où, si tu me manques.
kalexx Il y a 15 ans

C’est quoi les mots qu’il faut apprendre ?<br />Quelles sont les paroles qui conviennent ?<br />Pourquoi la nuit se tord ainsi ?<br />Pourquoi on en revient toujours aux mêmes ?<br />Dis moi qui d’entre nous baise l’autre ?<br />Dis moi qui fait des étincelles.<br />Dis moi que l’on a plus rien d’autre.<br />Dis moi que ce n’est pas qu’artificiel.<br />Tu vois mes yeux ont explosés.<br />J’entends des voix qui tambourinent.<br />Mon corps menace de s’écraser.<br />Et j’ai la gueule qui crie famine.<br />C’est pas joli mon univers.<br />Parfois j’ai froid malgré tes mains.<br />Quand tu demandes ce que j’espère.<br />Ou quand tu ne demandes plus rien.<br />J’ai vu le ciel changer un peu.<br />T’as vu on est déjà demain.<br />Et tu dis quoi quand tu t’en vas ?<br />Et tu dis quoi quand tu as faim ?<br />C’est quoi les doutes qui font le monde ?<br />Pourquoi ça tourne toujours sans moi ?<br />C’est quoi la route jusqu'à ton monde ?<br />Pourquoi tu tournes toujours en moi ?<br />Y’a quoi qui cloche dans l’univers ?<br />Comment tu bats les vents violents ?<br />Dis pour te suivre comment faut faire ?<br />Comment te grappiller du temps ?<br />Oui ça m’arrive d’être convaincu.<br />Peut être moins en ce moment.<br />Ça fait des siècles en continu.<br />Ça fait des jours à faire semblant.<br />J’ai pas les gestes d’un audacieux.<br />J’ai pas appris à faire du bien.<br />J’ai pas appris à aimer mieux.<br />J’ai pas compris comment tu tiens.<br />J’peux pas renaître si tu refuses.<br />De me flinguer d’un coup, d’un seul.<br />C’est ça qui compte et qui nous use.<br />Se faire l’amour et puis la gueule.<br />C’est quoi les mots à prononcer ?<br />Juste au cas où, si j’suis en manques ?<br />Si l’insomnie vient à durer.<br />Juste au cas où, si tu me manques.<br />C’est quoi les choses à inverser ?<br />Dis moi où j’peux trouver ta planque.<br />Si la vie vient à m’ennuyer.<br />Juste au cas où, si tu me manques.

Franchement j'aime beaucoup et ça ferait des super paroles de chanson... C'est fou, en lisant j'entends la musique derrière  :amazing:
Drum Il y a 15 ans

Franchement j'aime beaucoup et ça ferait des super paroles de chanson... C'est fou, en lisant j'entends la musique derrière  :amazing:

Body and soul, i'm just a freak.<br />always need more shit in my blood.<br />Every breath makes me feeling sick.<br />if only i can disappear in the crowd. <br /><br />Don't scarry, don't need any drugs.<br />i'm not one of these crack whores.<br />without chemics, i can see the bugs.<br />of this "dream"  you're all seeking for.<br /><br />You, little slave of your star system.<br />you're just a jerk,playing the wrong game.<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />
an0nyme Il y a 15 ans

Body and soul, i'm just a freak.<br />always need more shit in my blood.<br />Every breath makes me feeling sick.<br />if only i can disappear in the crowd. <br /><br />Don't scarry, don't need any drugs.<br />i'm not one of these crack whores.<br />without chemics, i can see the bugs.<br />of this "dream"  you're all seeking for.<br /><br />You, little slave of your star system.<br />you're just a jerk,playing the wrong game.<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />

Bizarre dés que j'ai lu cette phrase "Body and soul, i'm just a freak" j'ai pensé illico à Silverchair : http://www.youtube.com/watch?v=8b0y-x9hBLo
Simo Il y a 15 ans

Bizarre dés que j'ai lu cette phrase "Body and soul, i'm just a freak" j'ai pensé illico à Silverchair :


http://www.youtube.com/watch?v=8b0y-x9hBLo

[quote author=katagena link=topic=1578.msg53940#msg53940 date=1194695906]<br />oui je serai la quand tu craqueras<br />parce que tu n'aimes plus ta vie<br />oui je serai la parce que dans mes bras<br />tu te sens à l'abri<br /><br />non je ne t'abandonnerai pas <br />quand tu me diras que tu n'as pas fait éxprès<br />non je ne t'abandonnerai pas <br />quand tu m'expliqueras que je suis la vraie<br /><br />oui j'accepterais tout de toi , <br />je pourrais comprendre tes humeurs ,<br />oui j'accepterai tout de toi ,<br />je pardonnerais tes erreurs<br /><br />[b]non je ne pleurerais pas <br />quand tu me diras que c'est fini<br />nan je ne pleurerais pas quand tu expliquera<br />que je n'étais qu'une erreur dans ta vie[/b][/quote]<br /><br />(L) <br />C'est beau
Marta012 Il y a 15 ans

[quote author=katagena link=topic=1578.msg53940#msg53940 date=1194695906]<br />oui je serai la quand tu craqueras<br />parce que tu n'aimes plus ta vie<br />oui je serai la parce que dans mes bras<br />tu te sens à l'abri<br /><br />non je ne t'abandonnerai pas <br />quand tu me diras que tu n'as pas fait éxprès<br />non je ne t'abandonnerai pas <br />quand tu m'expliqueras que je suis la vraie<br /><br />oui j'accepterais tout de toi , <br />je pourrais comprendre tes humeurs ,<br />oui j'accepterai tout de toi ,<br />je pardonnerais tes erreurs<br /><br />non je ne pleurerais pas <br />quand tu me diras que c'est fini<br />nan je ne pleurerais pas quand tu expliquera<br />que je n'étais qu'une erreur dans ta vie[/quote]<br /><br />(L) <br />C'est beau

C'est super décousu parce que c'est que des phrases que j'ai mis bout à bout mais bon<br /><br />Des gens qui dansent, ceux-là qui parlent,<br />Au loin, le feu des HLM illuminent le ciel<br />Quand les étoiles disparaissent sous la fumée de l'usine parisienne,<br />Rappelant que le système a trop bu,<br /><br />Les yeux cernés de noir et les lèvres rouge-sang,<br />La marionette sans esprit rit à tout va,<br />Alors je marche sur les pavés polis par le temps,<br />Et à côté du cirque, je donne de l'alcool au patin qui s'anime grâce au breuvage divin,<br /><br />Le chanteur sur les places publiques de montmartre ou brocklin,<br />Les gens passent et ne le regarde pas,<br />Une pièce parfois comble le futil de l'argent,<br />Mais qu'importe la générosité dans les sociétés d'aujourd'hui,<br /><br />Pleurer le peuple qui passe sans cesse,<br />Sauf les gens présentés par mon ami bordelais,<br />Au comptoir d'un bar perdu dans un ailleur oublié,<br />Et que passe l'ennui, ma foi, mon foie me souffre,<br /><br />C'est la peur qui vient nous fracasser sur des rochers,<br />Avant de nous noyer et de s'éteindre enfin,<br />Ce n'est pas l'homme qui prend du recul, <br />C'est le temps qui passe et l'homme qui stagne,<br /><br />Ecole nationale, lycée d'enseignement commercial,<br />Et le mur blanc en face qui reflète le passé,<br />Le cynisme de l'homme se retrouve dans sa bêtise,<br />Dans son rire animal qu'il aime geindre,<br /><br />Les réceptions populaires font encore flamme sur les plaques d'égouts,<br />Les théïstes fêtes encore la divine mais vaine création,<br />De Mesrine à Kelkal, la mort sonne encore la peine capitale,<br />Hugo serait décu de cette France-là,<br /><br />Prend garde aux courant politiques en sortant de chez toi,<br />Il sont frais et vicieux, mets tes gants, tes idées,<br />Marche fier de te battre contre ces incapables,<br />Qui ne savent que berner et gouverner des incapables, <br /><br />Reine, que ne me dis tu cela sur le champ,<br />Voilà une vie que tu biaises pour en arriver là,<br />Prends le chemin des suplices et pardonnes le fourbe,<br />Prends mes reins et rammènes-les enfin vers toi,<br /><br />Et puis il y a l'homme boiteux qui regarde une déesse dénudée,<br />Et le café d'antan ou trainait mes aïeux,<br />Des voix, sacrées, perdues ou oubliées,<br />Les regrets de l'enfance, Azpitarte n'est plus là,<br /><br />Un long voyage m'attends que je connais déjà,<br />Qui me hante toujours pour me bercer les tripes,<br />Que je te donne sans savoir qui tu es ou n'es pas,<br />Prends-moi encore, ô ma reine, sur ta route sans fin, <br /><br />La beauté devant la pauvreté,<br />A presque autant de compassion qu'un anar devant le trader à la rue,<br />Et n'ont-ils pas de idées à proner,<br />Ceux-là avec leurs flingues et leurs képis?<br /><br />La liberté de faire n'est ni la liberté d'être ni la liberté de vivre,<br />Tonic is bad without gin or spirits,<br />La musique comme un fil conducteur du tripe,<br />Montre ton visage bouteille et je te rendrais la pareille,<br /><br />Il s'arrête, bois un coup et repart insouciant,<br />Sera-t-il long ce chemin qui l'insuporte?<br />Sans patrie il n'y a pas d'apatride,<br />Et sans laideurs, aucune beautés,<br /><br />Sur le sable frais de la plage, je suis là, assis, à t'écrire quelques mots,<br />Oubliant ces images des vies qui passent sans m'y faire trépasser,<br />J'allume une cigarette, regarde les remous des vagues carressant la plage,<br />Recrache la fumée et je m'allonge enfin pour finir ce cauchemar
AnonymeIl y a 15 ans

C'est super décousu parce que c'est que des phrases que j'ai mis bout à bout mais bon<br /><br />Des gens qui dansent, ceux-là qui parlent,<br />Au loin, le feu des HLM illuminent le ciel<br />Quand les étoiles disparaissent sous la fumée de l'usine parisienne,<br />Rappelant que le système a trop bu,<br /><br />Les yeux cernés de noir et les lèvres rouge-sang,<br />La marionette sans esprit rit à tout va,<br />Alors je marche sur les pavés polis par le temps,<br />Et à côté du cirque, je donne de l'alcool au patin qui s'anime grâce au breuvage divin,<br /><br />Le chanteur sur les places publiques de montmartre ou brocklin,<br />Les gens passent et ne le regarde pas,<br />Une pièce parfois comble le futil de l'argent,<br />Mais qu'importe la générosité dans les sociétés d'aujourd'hui,<br /><br />Pleurer le peuple qui passe sans cesse,<br />Sauf les gens présentés par mon ami bordelais,<br />Au comptoir d'un bar perdu dans un ailleur oublié,<br />Et que passe l'ennui, ma foi, mon foie me souffre,<br /><br />C'est la peur qui vient nous fracasser sur des rochers,<br />Avant de nous noyer et de s'éteindre enfin,<br />Ce n'est pas l'homme qui prend du recul, <br />C'est le temps qui passe et l'homme qui stagne,<br /><br />Ecole nationale, lycée d'enseignement commercial,<br />Et le mur blanc en face qui reflète le passé,<br />Le cynisme de l'homme se retrouve dans sa bêtise,<br />Dans son rire animal qu'il aime geindre,<br /><br />Les réceptions populaires font encore flamme sur les plaques d'égouts,<br />Les théïstes fêtes encore la divine mais vaine création,<br />De Mesrine à Kelkal, la mort sonne encore la peine capitale,<br />Hugo serait décu de cette France-là,<br /><br />Prend garde aux courant politiques en sortant de chez toi,<br />Il sont frais et vicieux, mets tes gants, tes idées,<br />Marche fier de te battre contre ces incapables,<br />Qui ne savent que berner et gouverner des incapables, <br /><br />Reine, que ne me dis tu cela sur le champ,<br />Voilà une vie que tu biaises pour en arriver là,<br />Prends le chemin des suplices et pardonnes le fourbe,<br />Prends mes reins et rammènes-les enfin vers toi,<br /><br />Et puis il y a l'homme boiteux qui regarde une déesse dénudée,<br />Et le café d'antan ou trainait mes aïeux,<br />Des voix, sacrées, perdues ou oubliées,<br />Les regrets de l'enfance, Azpitarte n'est plus là,<br /><br />Un long voyage m'attends que je connais déjà,<br />Qui me hante toujours pour me bercer les tripes,<br />Que je te donne sans savoir qui tu es ou n'es pas,<br />Prends-moi encore, ô ma reine, sur ta route sans fin, <br /><br />La beauté devant la pauvreté,<br />A presque autant de compassion qu'un anar devant le trader à la rue,<br />Et n'ont-ils pas de idées à proner,<br />Ceux-là avec leurs flingues et leurs képis?<br /><br />La liberté de faire n'est ni la liberté d'être ni la liberté de vivre,<br />Tonic is bad without gin or spirits,<br />La musique comme un fil conducteur du tripe,<br />Montre ton visage bouteille et je te rendrais la pareille,<br /><br />Il s'arrête, bois un coup et repart insouciant,<br />Sera-t-il long ce chemin qui l'insuporte?<br />Sans patrie il n'y a pas d'apatride,<br />Et sans laideurs, aucune beautés,<br /><br />Sur le sable frais de la plage, je suis là, assis, à t'écrire quelques mots,<br />Oubliant ces images des vies qui passent sans m'y faire trépasser,<br />J'allume une cigarette, regarde les remous des vagues carressant la plage,<br />Recrache la fumée et je m'allonge enfin pour finir ce cauchemar

<br /><br />Ce qui me tient en vie. Ce qui pousse plus loin. Et en contemplant le chargement du baladeur, je me rappelle. Il n'y a aucun but à répandre ses mots sur l'infini digital sauf espérer un écho pour lui communiquer nos émotions. Alors il faut écrire. Des souvenirs musicaux. Ouais, ça n'a pas grand sens, mais c'est doux à la mémoire. Bouts de plastiques qui ont tourné jusqu'à s'user, par tous les temps, toutes les émotions, avec tout le monde, avant toute la fin, après tout le reste...<br /><br /><br />[u][i]i cannot remember. my own sanity. you'll be welcome, you'll be welcome in my dream.[/i][/u]<br /><br />Adolescence. Un concentré de formation de la personne sur tous les points émotionnels, mémoriaux et sociaux de mon être. Le rock, celui qui est hurlé depuis la peau écorchée, les yeux injectés, la bouche sèche et l'esprit incontrolable, celui qui vient des tréfonds des âmes de ceux qui voient et perçoivent ce que le commun des gens ne voient ou ne sentent pas, la rage, l'impuissance, la colère, le besoin de vivre en extériorisant cette électricité condensée en sons, du salut de l'âme à la noirceur nihiliste et ironique. Le hip hop, celui qui voit la ville respirer et les microcosmes se consummer comme un joint tiré longuement en fixant les étoiles. Celui qui envoie valser tous les codes établis pour jouer sur les mots, les amplitudes sonores et le sérieux qui rend tragique tout ce qui aurait pu ne pas l'être. Le folk, bouts de nuages et bouts de vies, effleurés dans un sourire triste ou factice, pour mieux avaler l'acide brulant et rouvrir les yeux sur ce que nous tenons vraiment à vivre et protéger.<br /> <br /><br />Première écoute dans un train sans lumière, la nuit. Magique. Planant. Sécurisant. Ecouter ces explosions et ces murmures dans un coin, loin de ses propres amis qui ne comprennent pas comment pleurer ou rire sur ces bouts de papiers griffonnés et portés aux nerfs et aux catharsis.<br /> <br /><br />[u][i]i'm gonna get free. ride into the sun.[/i][/u]<br /><br />Fusion des genres, nouvelle ère déjà blasée et cherchant des chemins qui avaient déjà été enterrés sous les ruines d'un monde qu'on avait contemplé sans comprendre enfant qu'il s'écroulait devant nous. Le lancinement enfumé était devenu le mépris explicite au monde d'une adolescence décalée, jeunes sans repères fixes et cédant à cette apathie consécutive. I get bored. Cela se passait dans le casque, les yeux rougis, l'esprit embrumé. Ca laissait songeur et blasé. Cela se passait lors de soirées, quand on restait collé aux enceintes en hurlant « et ce passage là putain ! » complètement morts, ou à midi, le matin en allant au bahut, l’obscurité du sommeil et des matins d’hiver glacés et sans lumière balayée un peu par la musique, la drogue, les clopes. A l'époque, c'était un remède et une fuite à la fois. Des morceaux pleins de vapeur ou de constat désabusé et haineux, selon le sujet traitant de la dépendance mentale nécessaire pour se raccrocher aux choses, sexe, drogue, travail, pensées, occupation. De la schizophrénie et de la misère d’une société qui se chie dessus de plus en plus vite et creuse sa tombe l'extase dans le regard déjà transparent et l'écume aux lèvres.<br /><br /> <br />L'étrange voyage me happait à chaque détour nouveau dans ses innombrables tunnels sonores. Voir son époque plier sous ses blessures est toujours plus explicite mais aussi plus relatif quand ça se fait au travers de prismes cristallisant cette dernière et permettant de prendre un recul qui évite de devenir fou avant les dernières heures.<br /><br /><br />[u][i]we are young. we run green. see out friends. see the sights. and it's alright.[/i][/u]<br /> <br />Sous toutes ses formes, elle est devenue compagne de mes émotions. Pleurer parce que sans [i]elle[/i], ça n'a pas de sens.[i] Without You I’m Nothing[/i]. Transcender la nuit sur les boucles cosmiques du hip hop new yorkais, embarquer dans une brume rougeoyante et dessinant ses sillons enflammés et ses ombres, se réduisant à [i]des Visages, des figures[/i].<br /><br />[[i]note de Koma : le elle en question ici était une fille, l'ambigüté joue sur la musique dans la première phrase et la fille dans la seconde[/i]]<br /> <br />Un harmonica résonne dans mon crâne, lointain et sifflant, comme une alarme de fin du monde, ou d'ère nocturne prolongée.<br /><br />Libérer sa rage avec l'exaltation et la puissance libre. La tête en arrière, la brise sur les joues, les étoiles au fond des yeux. Les pieds déraillant et le vertige qu'on espère infini avant la nausée. Juste ces moments où chaque atome, chaque électron dans cet univers prend une place parfaite, où tout est compris et analysé, où la logique elle-même semble exister enfin en s'autodétruisant. Moments où l'on vit à nouveau au delà d'une existence déjà vécue trop vite par ses propres barrières.<br /><br />De la grâce et de l'émotion aux pleurs, des fêtes au sommeil, ça raccompagnait souvent le soir en remontant la rue, les après midi où je dessinais ou bien les après midi solitaires sans présence, sans lendemain, juste de quoi tuer le temps quelques battements de soleil. L'herbe et la musique pourraient faire avancer l'univers à l'infini à reculons et le faire se replier sur lui-même sans jamais s'arrêter tout en l'exposant à l'âme à nu. [i]Breathe in, inhale vapors from bright stars that shine. Breathe out, weed smoke retrace the skyline[/i]. Communion des âmes, l'artiste est un père, un amant, un confident, un guide, un ami. L'ami qui vit le cœur à l'unisson ces moments partage avec soi même quelque chose de plus fort que tout ce qui a été vécu auparavant, et sera à jamais quelqu'un à part.<br /> <br /><br />[u][i]frère de sang. frère d'horizon. frère de rien. frère de chemin.[/i][/u]<br /><br />[i]Tout ce qui monte doit redescendre[/i], même les soleils blancs des esprits qui ont détalé. La réalité devient un tourbillon de souvenirs qu'on arrive pas à apprendre à oublier, et l’harmonie dorée de la bulle éclate subitement. Une apathie incompatible avec l’évolution de la vie. Un équilibre trop souvent franchi par inconscience de ses propres faiblesses. On se croit fort et juste. Mais être fort et juste n'empêche pas de finir dans le trottoir, [i]à fixer les étoiles[/i].<br /><br />Souvenirs de summer of love préfabriqué,  flou et échos lointains. Fêtes innombrables aux lendemains éclatés, étés de liberté, nous émergions au matin, hagards et dansant, le sourire aux lèvres et l'amour qui trainait encore entre les pierres. Omniprésence de bruits de fonds, dans les soirs, le lendemain, en rentrant sur une route déserte, le vent dans le visage, les souvenirs confus, le soir chez soit, les après midi chez les autres, les concerts, [i]la vie en juin[/i], les battements de la ville.<br /> <br />Des rêves éthérés inconscients, différents de l'oubli sur commande, une prolongation des braises rallumées en un brasier ressuscité, un trip qui paraissait sans fin, on tend les mains et on touche le ciel, un truc où on entre, ses sens en alerte, sans vraiment s'en rendre compte en même temps.<br /> <br />[u][i]dans tes yeux. y'a la flamme. y'a le feu. qui ne s'éteint pas.[/i][/u]<br /> <br /><br />On redescend plein d'espoir, toujours imprégné de paillettes incandescentes dans le cœur, et de lumière qui éblouit le regard. Mais le tintement d'une clochette à créé une onde de chaos sur cette vague magnifique qu'on chevauchait, et le blizzard a figé cette dernière. On glisse, on tombe. On cherche les ombres autour de nous mais mêmes elles ont disparu. Le noir. Plus opaque de la plus délicate des encres, plus insonore que le plus profond des sommeils.<br /><br />Trouver le monde trop froid et rester cloitré, se flinguer l'esprit s'abrutir devant la télé.<br /><br /><br />[u][i]here we are now, entertain us.[/i][/u]<br /><br /><br />On chute à nouveau dans ce désir de voir le monde se carboniser autour de soi sans aucune chaleur, comme si les flammes invisibles grignotaient les paysages sans douleur. Un engourdissement sourd et résolu. Trois heures du matin. Le son à fond. Les yeux contre le mur. Le sommeil qui s'est enfui avec les vagues de chaleur et les souvenirs. Il fait froid. De plus en plus froid. Mais on ne sortira pas. Parce qu'au dela, on ne sait même plus ce qu'il y a, on a seulement retenu les tableaux de la destruction. Persuadé soit même que c'est le voyage qui conduira quelque part. On sait que ce n'est pas vrai, mais on persiste à y croire. Quand un hurlement de détresse fait briser les murs et la glace, on croit apercevoir la lumière, mais si on ne se jette pas à corps perdu dans la brèche, celle-ci se referme sournoisement et le sol se dérobe à nouveau sous nos pas. J'ignore s'il existe une traduction assez forte pour expliquer ce blanc opaque qui enserre langoureusement le regard et l'âme. Pas celui du plaisir ou du bien être. Celui qui renvoie l'esprit et la personne, et tout ce qui l'a développé, à l'état de poussières balayées par les pluies de sa propre psychose. Un rêve éveillé, totalement lucide, mais résolu à le prolonger toujours un peu plus. <br /><br />[i]Numb[/i]. Il n'existe pas de mot assez fort pour traduire ce froid.<br /><br /> <br />[u][i]it's a long, lonely journey, from death to birth.[/i][/u]<br /><br /><br />Un jour dont on ne se souvient déjà plus, le bruit et le fracas s'infiltrent dans la brume. Clignement d'yeux, regard furtif, couleurs qui dansent. Et puis cette peur. Cette peur grandissante, atroce, qui dévore les entrailles à une vitesse grandissante et qui chasse le sommeil à nouveau. Elle s'infiltre partout, rampe, s'entortille. Conscient mais terrifié. Pourtant, c'est le début d'une nouvelle ère. J'avais assisté à la destruction du monde qui m'a fait grandir. Je venais d'assister à la destruction de mon propre monde et son pourrissement. La peur oui, mais aussi la conscience lucide que les racines émergent à nouveau de ruines cette fois imprégnés d'un sang noir comme de l'encre, cette fois corrosive et fumante, granuleuse et poisseuse. Tout ça était présent, et oblige à vivre en trébuchant comme un nouveau né, étrange décalage. On a peur, mais les jambes flageolantes on continue d'avancer sans réfléchir, car au bout il y a quelque chose. On s'est à peine rendu compte que les tunnels de bruit ont laissé place à une caverne sombre déjà traversée depuis que ses murs ont tremblé, et qu'on trébuche à présent dans une grande plaine aux horizons infinis. La seule chose qui nous touche, c'est ce vent un peu froid sur le visage. Hors de son époque, mais on voit à nouveau le ciel.<br /><br /> <br />[u][i]a l'arrière des cafés vont les grandes idées. y'a martin et lisa. qui me disent "on y croit".[/i][/u]<br /><br /><br />Quand le brouillard matinal fait piquer la peau sous les pulls et foulards, et quand les gosses crient trop fort dans le bus, la musique m'isole encore de temps en temps. Navigation prudente en essayant de limiter les souvenirs montants. Les ruines sont déjà recouvertes de neige. Jeter au plus profond de ma mémoire une époque révolue. Elle n'est pas coupable, elle n'a fait que montrer l'étendue du monde à mon esprit, et j'ai bloqué ses messages à cause de la paranoïa grimpante, de l'angoisse de ce pire ennemi et plus bel attribut de nos êtres qu'on appelle émotions. Celles qui ont permis de considérer que nous méritons tous notre doit à vivre sur cette Terre malgré nos héritages damnés qui nous poussent à nous condamner tout seul par culpabilité. Celles qui, quand le regard dépasse le cercle des soleils et les brumes rampantes, permettent de créer les trésors d'une race unique par ses conceptions de l'existence tout en nuances et en passion, loin des horreurs et du froid des cavernes putrides de la peur et du manque de foi.<br /><br /> <br />J'ai aujourd'hui la profonde conviction qu'un jour, elle sauvera le monde. Reste à savoir si le monde désirera être sauvé.<br /><br />--------<br /><br />écrit en avril 2007, augmenté / bidouillé quelque fois jusqu'à septembre 2008. J'ai appelé ce texte "échos", en référence à Pink Floyd, mais aussi pour le terme lui même. Les titres en italiques étaient illustrés par des photos que j'aimais, sans rapport parfois autre que le mental, souvent trouvées en dérivant sur deviant art. Les titres parleront à ceux qui connaissent les groupes et leurs chansons, ce sont évidemment des musiques ayant beaucoup compté pour moi. Nombreuses références explicites inside en italique, très facile à comprendre je pense. J'ai écrit ça pour m'exorciser à une époque ou je bousillais ma vie en buvant un peu trop et en sombrant dans une déprime isolée. Ecrire m'a aidé à me botter le cul et pas virer du mauvais coté.<br /><br />
Koma Il y a 15 ans

<br /><br />Ce qui me tient en vie. Ce qui pousse plus loin. Et en contemplant le chargement du baladeur, je me rappelle. Il n'y a aucun but à répandre ses mots sur l'infini digital sauf espérer un écho pour lui communiquer nos émotions. Alors il faut écrire. Des souvenirs musicaux. Ouais, ça n'a pas grand sens, mais c'est doux à la mémoire. Bouts de plastiques qui ont tourné jusqu'à s'user, par tous les temps, toutes les émotions, avec tout le monde, avant toute la fin, après tout le reste...<br /><br /><br />i cannot remember. my own sanity. you'll be welcome, you'll be welcome in my dream.<br /><br />Adolescence. Un concentré de formation de la personne sur tous les points émotionnels, mémoriaux et sociaux de mon être. Le rock, celui qui est hurlé depuis la peau écorchée, les yeux injectés, la bouche sèche et l'esprit incontrolable, celui qui vient des tréfonds des âmes de ceux qui voient et perçoivent ce que le commun des gens ne voient ou ne sentent pas, la rage, l'impuissance, la colère, le besoin de vivre en extériorisant cette électricité condensée en sons, du salut de l'âme à la noirceur nihiliste et ironique. Le hip hop, celui qui voit la ville respirer et les microcosmes se consummer comme un joint tiré longuement en fixant les étoiles. Celui qui envoie valser tous les codes établis pour jouer sur les mots, les amplitudes sonores et le sérieux qui rend tragique tout ce qui aurait pu ne pas l'être. Le folk, bouts de nuages et bouts de vies, effleurés dans un sourire triste ou factice, pour mieux avaler l'acide brulant et rouvrir les yeux sur ce que nous tenons vraiment à vivre et protéger.<br /> <br /><br />Première écoute dans un train sans lumière, la nuit. Magique. Planant. Sécurisant. Ecouter ces explosions et ces murmures dans un coin, loin de ses propres amis qui ne comprennent pas comment pleurer ou rire sur ces bouts de papiers griffonnés et portés aux nerfs et aux catharsis.<br /> <br /><br />i'm gonna get free. ride into the sun.<br /><br />Fusion des genres, nouvelle ère déjà blasée et cherchant des chemins qui avaient déjà été enterrés sous les ruines d'un monde qu'on avait contemplé sans comprendre enfant qu'il s'écroulait devant nous. Le lancinement enfumé était devenu le mépris explicite au monde d'une adolescence décalée, jeunes sans repères fixes et cédant à cette apathie consécutive. I get bored. Cela se passait dans le casque, les yeux rougis, l'esprit embrumé. Ca laissait songeur et blasé. Cela se passait lors de soirées, quand on restait collé aux enceintes en hurlant « et ce passage là putain ! » complètement morts, ou à midi, le matin en allant au bahut, l’obscurité du sommeil et des matins d’hiver glacés et sans lumière balayée un peu par la musique, la drogue, les clopes. A l'époque, c'était un remède et une fuite à la fois. Des morceaux pleins de vapeur ou de constat désabusé et haineux, selon le sujet traitant de la dépendance mentale nécessaire pour se raccrocher aux choses, sexe, drogue, travail, pensées, occupation. De la schizophrénie et de la misère d’une société qui se chie dessus de plus en plus vite et creuse sa tombe l'extase dans le regard déjà transparent et l'écume aux lèvres.<br /><br /> <br />L'étrange voyage me happait à chaque détour nouveau dans ses innombrables tunnels sonores. Voir son époque plier sous ses blessures est toujours plus explicite mais aussi plus relatif quand ça se fait au travers de prismes cristallisant cette dernière et permettant de prendre un recul qui évite de devenir fou avant les dernières heures.<br /><br /><br />we are young. we run green. see out friends. see the sights. and it's alright.<br /> <br />Sous toutes ses formes, elle est devenue compagne de mes émotions. Pleurer parce que sans elle, ça n'a pas de sens. Without You I’m Nothing. Transcender la nuit sur les boucles cosmiques du hip hop new yorkais, embarquer dans une brume rougeoyante et dessinant ses sillons enflammés et ses ombres, se réduisant à des Visages, des figures.<br /><br />[note de Koma : le elle en question ici était une fille, l'ambigüté joue sur la musique dans la première phrase et la fille dans la seconde]<br /> <br />Un harmonica résonne dans mon crâne, lointain et sifflant, comme une alarme de fin du monde, ou d'ère nocturne prolongée.<br /><br />Libérer sa rage avec l'exaltation et la puissance libre. La tête en arrière, la brise sur les joues, les étoiles au fond des yeux. Les pieds déraillant et le vertige qu'on espère infini avant la nausée. Juste ces moments où chaque atome, chaque électron dans cet univers prend une place parfaite, où tout est compris et analysé, où la logique elle-même semble exister enfin en s'autodétruisant. Moments où l'on vit à nouveau au delà d'une existence déjà vécue trop vite par ses propres barrières.<br /><br />De la grâce et de l'émotion aux pleurs, des fêtes au sommeil, ça raccompagnait souvent le soir en remontant la rue, les après midi où je dessinais ou bien les après midi solitaires sans présence, sans lendemain, juste de quoi tuer le temps quelques battements de soleil. L'herbe et la musique pourraient faire avancer l'univers à l'infini à reculons et le faire se replier sur lui-même sans jamais s'arrêter tout en l'exposant à l'âme à nu. Breathe in, inhale vapors from bright stars that shine. Breathe out, weed smoke retrace the skyline. Communion des âmes, l'artiste est un père, un amant, un confident, un guide, un ami. L'ami qui vit le cœur à l'unisson ces moments partage avec soi même quelque chose de plus fort que tout ce qui a été vécu auparavant, et sera à jamais quelqu'un à part.<br /> <br /><br />frère de sang. frère d'horizon. frère de rien. frère de chemin.<br /><br />Tout ce qui monte doit redescendre, même les soleils blancs des esprits qui ont détalé. La réalité devient un tourbillon de souvenirs qu'on arrive pas à apprendre à oublier, et l’harmonie dorée de la bulle éclate subitement. Une apathie incompatible avec l’évolution de la vie. Un équilibre trop souvent franchi par inconscience de ses propres faiblesses. On se croit fort et juste. Mais être fort et juste n'empêche pas de finir dans le trottoir, à fixer les étoiles.<br /><br />Souvenirs de summer of love préfabriqué,  flou et échos lointains. Fêtes innombrables aux lendemains éclatés, étés de liberté, nous émergions au matin, hagards et dansant, le sourire aux lèvres et l'amour qui trainait encore entre les pierres. Omniprésence de bruits de fonds, dans les soirs, le lendemain, en rentrant sur une route déserte, le vent dans le visage, les souvenirs confus, le soir chez soit, les après midi chez les autres, les concerts, la vie en juin, les battements de la ville.<br /> <br />Des rêves éthérés inconscients, différents de l'oubli sur commande, une prolongation des braises rallumées en un brasier ressuscité, un trip qui paraissait sans fin, on tend les mains et on touche le ciel, un truc où on entre, ses sens en alerte, sans vraiment s'en rendre compte en même temps.<br /> <br />dans tes yeux. y'a la flamme. y'a le feu. qui ne s'éteint pas.<br /> <br /><br />On redescend plein d'espoir, toujours imprégné de paillettes incandescentes dans le cœur, et de lumière qui éblouit le regard. Mais le tintement d'une clochette à créé une onde de chaos sur cette vague magnifique qu'on chevauchait, et le blizzard a figé cette dernière. On glisse, on tombe. On cherche les ombres autour de nous mais mêmes elles ont disparu. Le noir. Plus opaque de la plus délicate des encres, plus insonore que le plus profond des sommeils.<br /><br />Trouver le monde trop froid et rester cloitré, se flinguer l'esprit s'abrutir devant la télé.<br /><br /><br />here we are now, entertain us.<br /><br /><br />On chute à nouveau dans ce désir de voir le monde se carboniser autour de soi sans aucune chaleur, comme si les flammes invisibles grignotaient les paysages sans douleur. Un engourdissement sourd et résolu. Trois heures du matin. Le son à fond. Les yeux contre le mur. Le sommeil qui s'est enfui avec les vagues de chaleur et les souvenirs. Il fait froid. De plus en plus froid. Mais on ne sortira pas. Parce qu'au dela, on ne sait même plus ce qu'il y a, on a seulement retenu les tableaux de la destruction. Persuadé soit même que c'est le voyage qui conduira quelque part. On sait que ce n'est pas vrai, mais on persiste à y croire. Quand un hurlement de détresse fait briser les murs et la glace, on croit apercevoir la lumière, mais si on ne se jette pas à corps perdu dans la brèche, celle-ci se referme sournoisement et le sol se dérobe à nouveau sous nos pas. J'ignore s'il existe une traduction assez forte pour expliquer ce blanc opaque qui enserre langoureusement le regard et l'âme. Pas celui du plaisir ou du bien être. Celui qui renvoie l'esprit et la personne, et tout ce qui l'a développé, à l'état de poussières balayées par les pluies de sa propre psychose. Un rêve éveillé, totalement lucide, mais résolu à le prolonger toujours un peu plus. <br /><br />Numb. Il n'existe pas de mot assez fort pour traduire ce froid.<br /><br /> <br />it's a long, lonely journey, from death to birth.<br /><br /><br />Un jour dont on ne se souvient déjà plus, le bruit et le fracas s'infiltrent dans la brume. Clignement d'yeux, regard furtif, couleurs qui dansent. Et puis cette peur. Cette peur grandissante, atroce, qui dévore les entrailles à une vitesse grandissante et qui chasse le sommeil à nouveau. Elle s'infiltre partout, rampe, s'entortille. Conscient mais terrifié. Pourtant, c'est le début d'une nouvelle ère. J'avais assisté à la destruction du monde qui m'a fait grandir. Je venais d'assister à la destruction de mon propre monde et son pourrissement. La peur oui, mais aussi la conscience lucide que les racines émergent à nouveau de ruines cette fois imprégnés d'un sang noir comme de l'encre, cette fois corrosive et fumante, granuleuse et poisseuse. Tout ça était présent, et oblige à vivre en trébuchant comme un nouveau né, étrange décalage. On a peur, mais les jambes flageolantes on continue d'avancer sans réfléchir, car au bout il y a quelque chose. On s'est à peine rendu compte que les tunnels de bruit ont laissé place à une caverne sombre déjà traversée depuis que ses murs ont tremblé, et qu'on trébuche à présent dans une grande plaine aux horizons infinis. La seule chose qui nous touche, c'est ce vent un peu froid sur le visage. Hors de son époque, mais on voit à nouveau le ciel.<br /><br /> <br />a l'arrière des cafés vont les grandes idées. y'a martin et lisa. qui me disent "on y croit".<br /><br /><br />Quand le brouillard matinal fait piquer la peau sous les pulls et foulards, et quand les gosses crient trop fort dans le bus, la musique m'isole encore de temps en temps. Navigation prudente en essayant de limiter les souvenirs montants. Les ruines sont déjà recouvertes de neige. Jeter au plus profond de ma mémoire une époque révolue. Elle n'est pas coupable, elle n'a fait que montrer l'étendue du monde à mon esprit, et j'ai bloqué ses messages à cause de la paranoïa grimpante, de l'angoisse de ce pire ennemi et plus bel attribut de nos êtres qu'on appelle émotions. Celles qui ont permis de considérer que nous méritons tous notre doit à vivre sur cette Terre malgré nos héritages damnés qui nous poussent à nous condamner tout seul par culpabilité. Celles qui, quand le regard dépasse le cercle des soleils et les brumes rampantes, permettent de créer les trésors d'une race unique par ses conceptions de l'existence tout en nuances et en passion, loin des horreurs et du froid des cavernes putrides de la peur et du manque de foi.<br /><br /> <br />J'ai aujourd'hui la profonde conviction qu'un jour, elle sauvera le monde. Reste à savoir si le monde désirera être sauvé.<br /><br />--------<br /><br />écrit en avril 2007, augmenté / bidouillé quelque fois jusqu'à septembre 2008. J'ai appelé ce texte "échos", en référence à Pink Floyd, mais aussi pour le terme lui même. Les titres en italiques étaient illustrés par des photos que j'aimais, sans rapport parfois autre que le mental, souvent trouvées en dérivant sur deviant art. Les titres parleront à ceux qui connaissent les groupes et leurs chansons, ce sont évidemment des musiques ayant beaucoup compté pour moi. Nombreuses références explicites inside en italique, très facile à comprendre je pense. J'ai écrit ça pour m'exorciser à une époque ou je bousillais ma vie en buvant un peu trop et en sombrant dans une déprime isolée. Ecrire m'a aidé à me botter le cul et pas virer du mauvais coté.<br /><br />