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"je passe comme une silice"??? <br />la silice c'est un minéral, je vois pas trop ce que ça vient faire dans ton poème? <br />(ou alors c'est une super figure de style et j'y comprends rien o_O)<br /><br />sinon, j'aime bien ce petit sonnet
[quote author=Isa link=topic=1578.msg111564#msg111564 date=1249566054]<br />"je passe comme une silice"??? <br />la silice c'est un minéral, je vois pas trop ce que ça vient faire dans ton poème? <br />(ou alors c'est une super figure de style et j'y comprends rien o_O)<br /><br />sinon, j'aime bien ce petit sonnet<br />[/quote]<br /><br />Désolé, je suis vraiment pas un mec casse couilles(sauf pour les sujets qui me tiennent à coeur), mais un sonnet c'est 2 quatrains puis 2 terçets. Voilà, désolé.<br /><br />Jolie poème en tout cas, j'aime bien le style, ça me fais penser à "au-delà du brouillard", vas savoir pourquoi
[quote author=lebossducine link=topic=1578.msg111594#msg111594 date=1249632246]<br />On s'en fout on est des AAAaaaartiiiiIIIsteeeeuh !!<br />[/quote]<br />ca peut expliquer certaines largesses ou libertés, mais ca excuse pas les fautes de sens.
Lève les yeux vers le ciel, on voit une fusée qui décolle. Un truc qui s'échappe d'ici. Une fusée pour gamins. Avec probablement un mot à l'intérieur, bien rangé. Le genre de mot qui doit vouloir dire « vers l'infini ». Il est content le gamin. Il se dit que son mot traversera l'univers tout entier. Il est content le gamin, il sourit en levant les yeux vers le ciel. Elle décolle sa fusée. Elle est bien à dix mètres au dessus de lui. Il sourit, ce petit tas d'éjaculat. Ces yeux en crotte de bic tout humides de liquide d'il. Un jour il se dit que peut-être il prendra la place du mot. Mais il n'en sera rien. Il le saura très bientôt. Quinze mètres, vingts mètres, quinze mètres, dix mètres. Putain de fusée, la voilà qui redescend à vive allure pour aller s'éclater dans une poubelle collée à un de ces bancs publiques. Le gamin il met son index dans sa bouche baveuse, ses yeux qui se remplissent de liquide d'il, et il regarde la poubelle. Et il regarde la fusée. Et il regarde son rêve s'auto-détruire devant lui. Et il me regarde. Moi, Monsieur Fusée.<br /><br />Là, c'est le moment où vous seriez censés mourir avec moi.
Arrachez-moi le cur , arrachez le moi, que je ne puisse plus rien ressentir que je ne puisse plus ne pas m'aimer, que je puisse plus me sentir seule.<br /> Arrachez-moi le cur , arrachez le moi,sinon ce maudit cur va me faire mourir, mourir de douleur.<br /> Arrachez-moi le cur , arrachez le moi,j'ai le cur au bord du vide et j'ai même pas le courage d'aller m'y écraser avec lui, pour enfin ne plus être.<br /> Arrachez-moi le cur. <br />
arrache moi le coeur, que je ne puisse plus avoir peur...<br /><br />merci louise attaque.
[quote author=Maitre Kaio link=topic=1578.msg111729#msg111729 date=1250109942]<br />arrache moi le coeur, que je ne puisse plus avoir peur...<br /><br />merci louise attaque.<br />[/quote]<br /><br /> :badegg: J'y avais pensé en plus ...
[quote author=Maitre Kaio link=topic=1578.msg111729#msg111729 date=1250109942]<br />arrache moi le coeur, que je ne puisse plus avoir peur...<br /><br />merci louise attaque.<br />[/quote]<br /><br /> oui c'est vrai l'inspiration a du me venir de là même si j'y ai pas pensé sur le moment.<br /><br /><br /><br />edit Isa: l'inspiration, c'est mieux, l'aspiration faut laisser ça à Dyson ;)<br /><br />
Ce stupéfiant miracle de la mort, lorsquune seconde, vous marchez et vous parlez, vous êtes quelque chose de vivant, avec un certain but. Quelque chose pas si unique que ça, mais quelque chose, c'est tout. Les gens que vous rencontrez durant votre vie qui vous paraissent si différents, tellement différents que vous tombez dans une sorte d'admiration d'eux, si exceptionnels, ces gens là, ce sont des gars comme vous, au fond, pas si exceptionnels que ce que vous croyez qu'ils sont. Pas si colorés. Tous fais de la même couleur que vous. Noir sur gris sur blanc. Tous fais de la même matière organique pourrissante que tout le reste a dit Tyler a dit Charles en l'écrivant au narrateur. Tout autour de vous, c'est du quotidien. Les murs, vous les connaissez déjà, vous passez déjà par là tous les jours, je présume, vous êtes ce qu'on pourrait appeler l'individu individuel classique avec son boulot de merde qui s'adapte à la société pour devenir quelque chose. Pour forger avec tout ce quoi vous vous trouverez plus tard. Dans votre appartement pas si minable que ça. Des acquis, toujours des acquis, acquis toujours. Des choses à posséder, des choses à jeter. Et puis tout racheter. Tout une petite planète invisible individuelle autour de vous. Ce qu'on appelle votre monde, vos objets. Vos choses. Vos trucs. Vos merdes. Durant une seconde, vous êtes tout pour vous, rien pour le reste. Vous marchez et vous parlez. Et la seconde qui suit, vous nêtes plus qu'un objet, vous complétez la collection d'un autre, vous devenez l'objet individuel.
Naie plus peur petite perle, recueillit dans le creux dune main, couvé par le regard de lhomme et par le sens de la vie. Exprime toi petite parle, crie ta douleur et ta haine... impose toi en reine des sociétés humaines. Tu es né de labsolu, mais façonné par les abus, tachés dâmes corrompus. Petite perle, encore nous tuons en ton nom, violant tes intimes convictions, petit perle lheure est venue de dire non. Tu est Justice, petite perle, ils te salissent, petite perle, pour que légalité retrouve la pureté de ta blancheur... Petite perle soit fière de nêtre matériel, ta quête est la plus belle des quêtes dici bas, tu es lhomme et la vie, Justice je crois en toi.
Est-ce que ça va poupée ? Et ce que tu vas tenir le coup ? Jvoulais savoir avant dfrapper, avant dreprendre cqui mappartient. Est-ce que ça va aller ? Est-ce que tu vas rester debout ? Jvoulais savoir avant dtaimer, jvoulais savoir avant dposer mes mains.<br /><br />Quest ce qui cloche dans tout ça, quest ce qui va pas chez toi ? Pourquoi tu mélanges toujours tout, pourquoi on en revient toujours à ça ? Tu dis des mots méchants toujours remplis damour, un peu de désespoir peut être
« font chier les gens autour !». <br /><br />Jai pas vu la limite, ça ma sauté à la gueule. Je tai pas vu bouillir cette fois javoue que je me suis sentis bien seul. Ton petit cinéma ne prend plus avec moi, jme suis lassé des jeux qui nous rendaient la vie meilleure. Quand tu pleurais jamais, quand tu souriais pas. Quand tu te rendais fière à jouer avec la peur.<br /><br />Quest ce qui cloche dans tout ça, putain quest ce qui va pas chez moi ? Pourquoi jperd toujours la mémoire, pourquoi ça manque quand tes pas là ? Je dis des mots damour un peu méchants, avec un peu despoir peut être
« putain tu vas grandir un jour ?! ».<br /><br /> Est-ce que ça va poupée ? Et ce que tu vas tenir le coup ? Jvoulais savoir avant dfrapper, avant dreprendre cqui mappartient. Est-ce que ça va aller ? Est-ce que tu vas rester debout ? Jvoulais savoir avant dtaimer, jvoulais savoir avant dposer mes mains.<br />
hey dudes! un ptit nouveau dans ce forum, donc voilà, jpouvais pas passer à côté de ce topic, j'espère que ça plaira<br /><br /><br />[center]UNE NUIT DETE<br /><br />Quelle est donc cette lumière blafarde qui se réfléchit autour de mon corps ?<br />Sont-ce les méandres de mon esprit torturé ?<br />Sont-ce les signes et les prémices de ta venue, de ton essor ?<br />Ou toujours mieux : les deux, aliénés ?<br />Car cest ta vue qui me met au supplice insoutenable<br />Ton arrivée qui rend mon extérieur doux et affable<br />Enveloppe mon âme de feux éternels<br />Me faisant désirer ta chaleur charnelle<br />Mais ta peau de glace se refuse, se dérobe<br />Et me fuit sans arrêts du crépuscule à laube<br />Ecoute maintenant la complainte de labandonné<br />Du solitaire de la nuit, de lermite damné :<br /><br />Quand mon cur sanglotant brille de mille feux<br />Et que mon eau de mer a noyé mes deux yeux<br />Je lève la tête, regarde tous ces astres<br />Qui ne me coûtent rien, pas de travail ni piastres<br /><br />Alors la petite ourse court avec sa mère<br />Mais elle ne pourra la rattraper : amer !<br />Qui donc lui attacha une poêle à la queue ?<br />Soi haï par ton père et maudit par tes dieux !<br /><br />Mon regard sur le W de Caciope<br />Mamène aux Néréides, canons de beauté<br />Défiées par la jalouse reine de Sabba<br />Que Neptune punit et frappa par son bras<br /><br />Mais je suis convaincu que si ceut été toi<br />Ce divin serait resté charmé dans tes draps.<br />Imagine ce collier détoiles au cou<br />Eclairant mon nulle part, effrayant mon partout<br /><br />Car je continue ma course dans ces étoiles<br />Et les silences de ces vides infinis<br />Sont les seuls, avec toi, ayant ma sympathie<br />Sont les seuls pour qui je naurai jamais de voile<br /><br />Voici Mars le fier, voici Mars le rougeoyant<br />Pour qui le conquérant adresse ses prières<br />Pour qui Vénus sest abandonnée toute entière<br />Si je pouvais là-haut rejoindre ces amants !<br /><br />Voyager jusques aux frontières du néant<br />Aller plus loin quaucun homme ne la rêvé<br />Ni Rimbaud, ni Verne, ces fous mélancoliques<br />Prisonniers des élans bassement bucoliques<br /><br />Empêchant leurs esprits de vraiment sextirper<br /><br />Sales, maudits poètes, humains trop humains !<br />Moi qui vous admire, artistes, sauveurs du beau<br />Mais trop aveugles pour regarder le bizarre<br />Pour voir le laid le mal ou encore le gros.<br />Lisez Baudelaire, lextravagant malsain<br /><br />« Tu mas donné ta boue et jen ai fait de lor »<br />Là est le vrai mérite, celui dembellir<br />Celui de sublimer et le triste et le mort<br />Mais voici que la nuit commence à se finir<br /><br />Laurore doré vient réchauffer mes pensées<br />Les lucioles stellaires ce sont effacées<br />Mon regard tombe sur toi pour mieux remonter<br /><br />Quelle est donc cette lumière blafarde qui se réfléchit autour de mon corps ?[/center]
UNE NUIT DETE<br /><br />Quelle est donc cette lumière blafarde qui se réfléchit autour de mon corps ?<br />Sont-ce les méandres de mon esprit torturé ?<br />Sont-ce les signes et les prémices de ta venue, de ton essor ?<br />Ou toujours mieux : les deux, aliénés ?<br />Car cest ta vue qui me met au supplice insoutenable<br />Ton arrivée qui rend mon extérieur doux et affable<br />Enveloppe mon âme de feux éternels<br />Me faisant désirer ta chaleur charnelle<br />Mais ta peau de glace se refuse, se dérobe<br />Et me fuit sans arrêts du crépuscule à laube<br />Ecoute maintenant la complainte de labandonné<br />Du solitaire de la nuit, de lermite damné :<br /><br />Quand mon cur sanglotant brille de mille feux<br />Et que mon eau de mer a noyé mes deux yeux<br />Je lève la tête, regarde tous ces astres<br />Qui ne me coûtent rien, pas de travail ni piastres<br /><br />Alors la petite ourse court avec sa mère<br />Mais elle ne pourra la rattraper : amer !<br />Qui donc lui attacha une poêle à la queue ?<br />Soi haï par ton père et maudit par tes dieux !<br /><br />Mon regard sur le W de Caciope<br />Mamène aux Néréides, canons de beauté<br />Défiées par la jalouse reine de Sabba<br />Que Neptune punit et frappa par son bras<br /><br />Mais je suis convaincu que si ceut été toi<br />Ce divin serait resté charmé dans tes draps.<br />Imagine ce collier détoiles au cou<br />Eclairant mon nulle part, effrayant mon partout<br /><br />Car je continue ma course dans ces étoiles<br />Et les silences de ces vides infinis<br />Sont les seuls, avec toi, ayant ma sympathie<br />Sont les seuls pour qui je naurai jamais de voile<br /><br />Voici Mars le fier, voici Mars le rougeoyant<br />Pour qui le conquérant adresse ses prières<br />Pour qui Vénus sest abandonnée toute entière<br />Si je pouvais là-haut rejoindre ces amants !<br /><br />Voyager jusques aux frontières du néant<br />Aller plus loin quaucun homme ne la rêvé<br />Ni Rimbaud, ni Verne, ces fous mélancoliques<br />Prisonniers des élans bassement bucoliques<br /><br />Empêchant leurs esprits de vraiment sextirper<br /><br />Sales, maudits poètes, humains trop humains !<br />Moi qui vous admire, artistes, sauveurs du beau<br />Mais trop aveugles pour regarder le bizarre<br />Pour voir le laid le mal ou encore le gros.<br />Lisez Baudelaire, lextravagant malsain<br /><br />« Tu mas donné ta boue et jen ai fait de lor »<br />Là est le vrai mérite, celui dembellir<br />Celui de sublimer et le triste et le mort<br />Mais voici que la nuit commence à se finir<br /><br />Laurore doré vient réchauffer mes pensées<br />Les lucioles stellaires ce sont effacées<br />Mon regard tombe sur toi pour mieux remonter<br /><br />Quelle est donc cette lumière blafarde qui se réfléchit autour de mon corps ?
c'est très beau :bigsmile:<br /> mais pourquoi Baudelaire est un extravagant malsain ? :badegg:
On a rejoint la science<br />Avides de savoir<br />On a trouvé que démence<br />et le vide du trou noir<br /><br />Y'a t'il une démonstration<br />de la force des fous<br />des milliers de populations<br />tombées, ou à genoux<br /><br />Y'a t'il une explication<br />pour le silence<br />le mal d'une génération<br />et puis l'insouciance<br /><br />Et puis, le travailleur expulsé<br />qui se trouve à mendier<br />et les mendiants d'amour<br />aux coeurs trop lourds<br /><br />les morts de la rue<br />les martyrs vendus<br />un bas prix pour nos vies<br />une colère inassouvie...<br /><br />Et quelle hypothèse<br />pour cette femme sans étreinte<br />sur le bord de la falaise<br />une étoile éteinte...<br /><br />Et puis la vie échouée<br />noyée par la marée noire<br />et puis l'amour donné<br />englouti de désespoir<br /><br />Vas y explique les damnés<br />lassés de l'Immortel<br />qui se jettent effrayés<br />dans les bras d'Asraël<br /><br />Salut les maladies orphelines<br />salut les profits qui assassinent<br />sais tu qui tu sers<br />toi à qui on adresse des prières<br /><br />sais tu que les grands nous tuent<br />à coup de biométrie, de nucléaire<br />les entrailles mises à nu<br />et l'enfer de la guerre...<br /><br />on a trouvé la folie<br />d'un monde qui se perd<br />les anges crient<br />un trou dans l'athmosphère<br /><br />la tombée des croix<br />la poursuite des croisades<br />la folie et la foi<br />la fin de la noyade.
[quote author=Anenda link=topic=1578.msg113647#msg113647 date=1256326652]<br />c'est très beau :bigsmile:<br /> mais pourquoi Baudelaire est un extravagant malsain ? :badegg:<br />[/quote]<br />ba, disons que baudelaire ETAIT extravagant<br />et le malsain, c'est une caricature de ce qu'à l'époque on a pensé de lui ^^
[quote author=thelastdayonearth link=topic=1578.msg113664#msg113664 date=1256399327]<br />ba, disons que baudelaire ETAIT extravagant<br />et le malsain, c'est une caricature de ce qu'à l'époque on a pensé de lui ^^<br />[/quote]<br />ah d'accord, je pensais pas que c'était pris dans ce sens...<br />en tout cas si tu as d'autres poésies de ce genre, hésite pas à faire partager :sealed:
[quote author=Anenda link=topic=1578.msg113665#msg113665 date=1256399756]<br />ah d'accord, je pensais pas que c'était pris dans ce sens...<br />en tout cas si tu as d'autres poésies de ce genre, hésite pas à faire partager :sealed:<br />[/quote]<br />en même temps, jvois pas comment j'aurai pu le critiquer, puisque juste après je dis qu'il a le vrai mérite ^^<br />mais sinon, en voici un autre<br /><br />[center]EPICE<br /><br />Je veux ton corps brûlant, exotique rocher<br />Ton sein chaud me bercer, fruit de la volupté<br />Je veux sentir ton sexe se gorger du mien<br />Cet antre des plaisirs, instrument des catins<br /><br />Jaime quand tu me pries, jaime quand tu me griffes<br />Lorsque tes ongles déchirent ma chair à vif<br />Tellement excitant, tellement enivrant<br />Lorsque dune pulsion je te mords jusquau sang<br /><br />Viens chère cannibale, découvre ton uvre<br />Apporte donc la cécité petite pieuvre<br />Laisse-moi te prendre dans un désert aride<br />Jusquà ce que nos enveloppent soient putrides<br /><br />Aromatisons-nous, grand vautour granuleux<br />Nest-ce pas bien meilleur quand nous sommes fiévreux<br />Et quand lirritation atteint son paroxysme<br />Quand mon adoration devient du fanatisme<br /><br />La saveur est perdue lorsque vient lhabitude<br />Pose le problème que jamais on élude<br />Si tout est renouveau, tout est répétition<br />Nous serons dans les extrêmes de lexpression<br /><br />Offre-toi toute entière à ton esprit pervers<br />Laisse-toi guider par tes désirs, tes chimères<br />Puis attends ces moments de plaisir et divresse<br />La fascination dune brutale tendresse<br /><br />Symbole de la jouissance dans la douleur<br />Des saveurs épicées apportant le bonheur<br />Donne-moi ton Occident, puis ton Orient<br />Et prenons diverses femmes, hommes, enfants<br /><br />Devenons missionnaires, devenons colons<br />Menons-les aux précipices de la raison<br />Apprenons-leur nos jeux, nos saletés physiques<br />Apprenons-leur la définition d« érotique »<br /><br />De « pornographique », de « sadomasochisme »<br />Notre amour aveugle tel le soleil au prisme<br />Mais cest la peur du froid qui constamment nous guide<br />Cette Terreur nous empêche dêtre lucides<br /><br />Recollons nos morceaux cassés, irréparables<br />Pour ne pas changer ce qui est irremplaçable<br /><br />Que ta peau de porcelaine soit satinée<br />Que tes yeux noirs et tristes deviennent dorés<br />Peu mimporte : cest toi !que je veux dévorer<br />Et dure petite elfe, tu veux me garder<br /><br />Jusquà labsurdité nous sommes consentants<br />Mars et Vénus les deux plus célèbres amants<br />Ne sont rien comparés à ce que nous faisons<br />Nous serons plus grands queux quand nous nous finirons ![/center]
EPICE<br /><br />Je veux ton corps brûlant, exotique rocher<br />Ton sein chaud me bercer, fruit de la volupté<br />Je veux sentir ton sexe se gorger du mien<br />Cet antre des plaisirs, instrument des catins<br /><br />Jaime quand tu me pries, jaime quand tu me griffes<br />Lorsque tes ongles déchirent ma chair à vif<br />Tellement excitant, tellement enivrant<br />Lorsque dune pulsion je te mords jusquau sang<br /><br />Viens chère cannibale, découvre ton uvre<br />Apporte donc la cécité petite pieuvre<br />Laisse-moi te prendre dans un désert aride<br />Jusquà ce que nos enveloppent soient putrides<br /><br />Aromatisons-nous, grand vautour granuleux<br />Nest-ce pas bien meilleur quand nous sommes fiévreux<br />Et quand lirritation atteint son paroxysme<br />Quand mon adoration devient du fanatisme<br /><br />La saveur est perdue lorsque vient lhabitude<br />Pose le problème que jamais on élude<br />Si tout est renouveau, tout est répétition<br />Nous serons dans les extrêmes de lexpression<br /><br />Offre-toi toute entière à ton esprit pervers<br />Laisse-toi guider par tes désirs, tes chimères<br />Puis attends ces moments de plaisir et divresse<br />La fascination dune brutale tendresse<br /><br />Symbole de la jouissance dans la douleur<br />Des saveurs épicées apportant le bonheur<br />Donne-moi ton Occident, puis ton Orient<br />Et prenons diverses femmes, hommes, enfants<br /><br />Devenons missionnaires, devenons colons<br />Menons-les aux précipices de la raison<br />Apprenons-leur nos jeux, nos saletés physiques<br />Apprenons-leur la définition d« érotique »<br /><br />De « pornographique », de « sadomasochisme »<br />Notre amour aveugle tel le soleil au prisme<br />Mais cest la peur du froid qui constamment nous guide<br />Cette Terreur nous empêche dêtre lucides<br /><br />Recollons nos morceaux cassés, irréparables<br />Pour ne pas changer ce qui est irremplaçable<br /><br />Que ta peau de porcelaine soit satinée<br />Que tes yeux noirs et tristes deviennent dorés<br />Peu mimporte : cest toi !que je veux dévorer<br />Et dure petite elfe, tu veux me garder<br /><br />Jusquà labsurdité nous sommes consentants<br />Mars et Vénus les deux plus célèbres amants<br />Ne sont rien comparés à ce que nous faisons<br />Nous serons plus grands queux quand nous nous finirons !
[u]Paradoxe d'amour[/u]<br /><br />Je décompte les heures qui me séparent de toi.<br />Un gouffre entre nous deux qui bientôt se refermera.<br />Ce qui peut se transcrire comme un instant de bonheur<br />Aujourdhui, étrangement, me fait terriblement peur.<br /><br />Je regarde les minutes disparaître bien plus vite quavant.<br />Un matelas bien douillé qui se réduit en néant.<br />Tu me manques tant, je narrête pas de penser à toi.<br />Alors pourquoi lidée de te revoir me retourne lestomac ?<br /><br />Je devrais être content, content de te retrouver.<br />Seulement quand jy pense, je me mets à sangloter.<br />Il ny a que tes yeux qui me rendent vivant.<br />Pourquoi en cette journée, japerçois mon enterrement ?
Jen ai pas cru tes mots, des belles paroles qui séternisent malgré les conventions, jai vu clair dans ton ptit cinéma, ta gestuelle bien appliquée, la mise au point dans tes grands yeux, tas voulu faire du feu sans étincelle. Tu chantais ton histoire planquée au fond dla pièce, tes doigts qui sécorchaient le long des cordes, tes lèvres un peu trop rouges qui balbutiaient loin du micro. Cque tétais nulle, peut être un peu sauvage, peut être juste un peu las dentrer en résonnance avec les verres de bières. <br /><br />And I want you I want you I want you... Tu fredonnais malgré mon manque dattention, tu regardais le futur avec les yeux, avec le coeur, avec la sensibilité d'hier. La chanteuse, Imaginaire, celle qui s'étrangle dans les aigus. Celle qui s'étouffe de mvoir collé à la bouche fantôme de mon amoureuse. Et elle trépigne là sur sa chaise, c'est une gamine gênée dans un corps de grande. En dehors de la scène, ses bras, ses jambes, ses sentiments l'encombrent. Elle est maladroite. Sur scène, elle s'oublie violemment, elle ne pense plus qua moi, elle chante les choses qui passent inaperçues, elle parle tout bas de tout cque jvoudrais pas entendre.<br />Louise pose des mots, des notes sur le désir - c'est une musique tendue, une musique de frustration et de dévoration douce, qui crisse doucement et qui sent bon le café noir et la colle à papier peint. Nous avons tout perdu, et puis tout retrouvé. Dans cette ambiance de mort, taudis de réfugiés, on ne sentête pas quà oublier, on fabrique aussi, du rêve tordu, comme à lâge dor. Et moi je peine à tout comprendre.<br /><br />Cest vrai, tavais très mal choisi ton répertoire, jvoulais le sable et puis le ciel, les crèmes glacées qui dégoulinent et les étés poisseux, et puis l'ennui, et puis l'action. Dans quelques heures jai rendez-vous avec ma fiancée qui m'attend devant un diet-cola pas terminé. Et la belle rousse que jsuis en train de tripoter cest simplement pour passer ltemps. Tu vois, tas rien à regretter, jmérite aucune des paroles qui garnissent tes belles chansons. Il y a une mouche morte au fond du verre dma fiancée, et du lipgloss à la fraise sur ses lèvres. Tu vois, cest juste ça qui mfait craquer, cest juste quelle maime pour pas grande chose, et que jarnaque la terre entière à engloutir tant daffection. Jai bien tenté dlui demande cquelle voulait faire après, mais javais plus la force découter sa réponse, parce que jme suis souvenu de ta dernière chanson, de tes sanglots qui déraillaient tes mots damour. En fait cest juste le souvenir dun léger souffle parfumé à la cerise qui séchappait dun interstice entre les lèvres de celle que personne naime.<br /><br />Ta gueule de chienne errante ma soudain fait sourire, mais tu nétais plus là, ton adresse change tous les jours, et sur les murs on ne voit plus les dates de tes concerts. Alors jvais me marier, comme pour mourir, parce que cest ainsi que doivent finir tous les paumés.
Ok la vie est génial, ok les plantes sont belle, ok tu est magnifique dans ton haut noir. Ok tu ne regarde que toi ou alors tu ne regarde que la chair des autres. Ok mon cortex est réglé sur le mot sexual depuis un bon 24h. Ok mon cortex se rempli de nuage des que je vois ton corps, et que j'imagine tes seins se durcir à la pression de ma langue. Ok je ne suis qu'un fou t'imaginant assis sur mon bassin, t'égosillant, jouissive complainte, oublié tout notion du monde réelle, perfusion rempli de perversion. Ok je ne ressent que l'envie de me masturbé sur ton être toute la journée. Ok tu me rend fou des que tu passe a coté de moi ton sourire en coin, oubliant que la vie est génial, que les plantes sont belle ou bien que tu est magnifique dans ton petit haut noir. Ok je ne vois plus l'humain quand d'un geste lent avec ta main tu la pose sur ton dos et de la paume tu te caresse, tu ouvre les yeux et rigole avec allégresse. OK tu ne peux t'empêcher de passez ta langue sur ta lèvre inférieur, je veux te mordre ok? Puis-je bouffer toute partie de ton intimité, te vidé de tout sens critique, plagié ta beauté, mangé tes petits seins, t'ouvrir le crâne puis te désarmé de toute réflexion, tu n'en a pas besoin tu est belle, vie,vie, vie, vie tu est belle, ne te limite pas a penser, tu peux réussir, un beau sourire, une fellation et tu a le droit d'oublier toute compassion, juste une fellation et j'oublis toute compassion, après cela nous passerons notre temps a dominé le monde, juste une fellation, et j'enlèverais toute réflexion, nous oublierons toute compassions pour les humains, le penseur, nous voguerons au gré du monde, rempli de paillette, assis dans une limousine sur Manhattan , costard cravate, MARKETING, robe noir, pas de soutif, tout est dans la présentation, pas de soutif. Nous écouterons Madonna, toi les jambes écarté moi en train de te faire hurlé, puis aspiré la poudre blanche qui se trouve sur le siège en cuir, puis léché, sniffé, léché. A nous les paillette, la vie en limousine, les balades sur Broadway , le monde telle qu'il doit être, rentrons dedans, droit dans le mur, allez fonce! N'hésite pas, enlève moi toute hérédité, enlève moi la conscience, laisse moi boire un soda. Baise moi, met toi a genou, enlève moi tout réalisme, rempli moi d'éphémère, chéri moi, laisse moi crever dans tes bras, consommé une dernière fois, regardé la télé puis m'en allez, laisse moi devenir un tableau, laisse moi devenir le vent, rempli moi d'air, rempli moi d'inconscient, de maux. Susurre moi l'amour, PHYSIQUE, tache mon dos de sang avec tes doigts, enlève moi toute pudeur, casse cette envie de vivre, brise toute intension, écrase moi, lapide moi , instinct, lacère moi, étouffe moi, rempli moi de toi, vide moi de mon être, embrasse moi, déchiquette mes lèvres avec tes dents, explose mes yeux avec tes doigts, rempli moi de toi, enfonce toi, enfonce toi dans mon corps, enfonce toi dans mon être, dans chaque parcelle de mon enfance, enfonce toi dans mon corps, enlève chaque souvenir, ne laisse que ta sécrétion devenir reine de mon devenir, devenir reine de l'amour, de la mort. Essouffle moi, hais moi.<br /><br />Ne me laisse plus rêvé, écartèle moi de toute pensée, déchire moi de toute lucidité, évince moi de tout plaisir, laisse moi ne plus ressentir, laisse moi devenir.....<br /><br />Tache moi de toi, écarte tout souvenir, embrasse moi, je ne veux devenir que le baisé sur tes lèvre, l'infime couche de liquide qui luise sur elle, laisse moi devenir.......
C'est l'art du vide, c'est l'art du rien, c'est leurs putains de drapeaux noirs, ruelles humides, faces de vauriens, princesse fait la tournée des bars. C'est plein de vices, de fantaisies, c'est plus qu'un monde trop fait pour moi, la farandole des interdits, quand on taggait "je t'aime" sur les parois. C'est les histoires, les belles légendes, paroles de révolutionnaires, histoires de frères et puis de bandes, plus on est d'fous et plus on rit à l'idée de partir en guerre. Tu freines, tu chies, tu gueules, tu ronfles, et ça tournera toujours malgré toi, ça y est tu sens l'égo qui gonfle, arrête de dire qu'on a baissé les bras. C'est les bracages à mains armées, l'odeur de poudre au bout des doigts, la prise d'otage de la conscience, v'la les sirènes, putain tire toi ! Y'a pas d'folie, y'a pas d'décors, et ça fout l'feu à l'univers, deux-trois baisers, du réconfort, des militants venus casser du militaire. C'est les vitres en morceaux, l'éclat de verre dans le genoux, c'est le son qu'on s'injecte dans la peau, putain ouais la rue est à nous. C'est la patience des amoureux, et l'impatience des corps suants, la nudité, les âmes en feu, l'age d'or des fusillades à blanc. C'est pas la vie, c'est pas la mort, c'est comme noyé dans l'éthanol, à boire la pluie, trainer dehors, c'est juste qu'il pleut de l'huile et du pétrole. La fin du jeu, l'appât du gain, et puis la grêve de la parole, on vend du rêve, des beaux mannequins, putain ça oui qu'est ce qu'on rigole. C'est l'art du vide, c'est l'art du rien, c'est leurs putains de drapeaux noirs, ruelles humides, faces de vauriens, princesse fait la tournée des bars. C'est l'maquillage, ta panoplie, ton corps fragile qui joue les bludozer, gamine perdue au fond d'son lit s'abandonne dans les verres de bière. Tu pleures, tu cognes, tu gueules, tu grognes, et ça tournera encore après tout ça, tu pleures, tu cognes, tu gueules, tu grognes, et tu m'en veux d'avoir baissé les bras.
Je ne promet pas que cela vaille quoi que ce soit, mais j'ai prit beaucoup de plaisir a lire les textes dans cette rubrique.Alors voila un petit texte. <br /><br /><br />Ma chair plonge dans les reliques de nos yeux fatigues. Je ne vois que le malheur, que ces regards perdu qui cherchent riposte. Quand le geste ne suit pas et que les belles paroles oppressent et écrasent tout espoir. Que faire ? Subir et puis se taire ? Aimer mon prochain et espérer un monde meilleur aux suivants. Je ne veux plus,<br />Me battre dans un monde sourd et attendre que des cons finissent leur discours.<br />La désobéissance est mon échappatoire, et je tinvite, frère, à quitter ce trottoir. <br />Suis ma route, dissonante et déviante. Ne te retourne plus, laisses la liberté te fouetter la face. Nous ouvrons la porte aux amours fraternelles aux sentiments exacerbes. Ne te laisse plus bouffer par ce monde féroce et noublies jamais ceux qui tont renie. <br /><br /><br />(je n ai pas d'accents sur mon clavier désolé.. )<br />
Jolie princesse au cheveux de paille,<br />Boucle d'or au fins traits de visage,<br />Au minois d'enfant peint au détail,<br />Ô douce vision, ô tendre mirage,<br /><br />Deux grands yeux divinement créés,<br />Feraient presque oublier une bouche délicate,<br />Corrolée de fines lèvres rosées,<br />Débordantes d'expressions, de sourires qui éclatent,<br /><br />Immobiles gestes de mon esprit,<br />Vous rendez ma passion plus extrême,<br />Sa joie vous donne la suprématie,<br />Sur pensée vainc l'amour et ses chaines
Quelle déprimante aurore <br />Sur les cadavres des bouteilles <br />S'envolent les vapeurs d'alcool <br />Pour les langueurs du sommeil <br />Les fumigènes et la brume <br />Prennent le chemin des nues <br />Comme ces idées posthumes <br />Maintenant disparues <br />Quelques ombres titubent encore <br />Et hurlent en coeur la détresse humaine <br />Les combattant d'alors <br />Ne sont que des tas de peines <br />Sur les pavés mouillés <br />Que personne ne soulève <br />Dorment étalés <br />Les rêves de la veille <br /><br />Je suis né <br />Vingt ans <br />Après <br />Mai 68 <br /><br />Je regarde <br />Maintenant <br />Les gens <br />Qui défilent <br /><br />Il n'est pas loin l'éternel idéal <br />On le laisse s'envoler <br />On regarde les étoiles <br />Heureux de les voir s'éloigner <br />Court à leur poursuite <br />Ils ont trop donné <br />Pour qu'elles viennent dégager la suie <br />Du ciel par leur rêve embrasé <br />La beauté du monde est dans tes mains <br />Si tu peux faire autre chose que dormir <br />Ils chanteront les lendemains <br />La vie ne vaut rien, tu me fais rire <br />Jeunesse lacrymogène <br />A faire pleurer les morts <br />Il n'est pas interdit de croire <br />Encore. <br /><br />
Toi lartiste ta trouvé la bonne rime,<br />Ta perçu les bonnes notes à travers une impro,<br />Traverser les bonnes phrases à travers un stylo,<br />Allumer la lumière au milieu du chaos, <br /><br />Toi lartiste tas la chance de, sans cesse,<br />Faire revivre un espoir à cette pauvre jeunesse,<br />Raconter des histoires, refuser les caresses,<br />Ressortir des tiroirs, quelques idées pleines divresse, <br /><br />Toi lartiste tu peux rêver,<br />Allez aux bars jusquau bout de la nuit,<br />Et rentrer débraillé au logis,<br />Quand ton coeur émmeché ne trouve plus sa beauté,<br /><br />Toi l'artiste tu t'en fout du chaos politique,<br />Tu t'exhibes, dénudé, pour ton...TON public,<br />Toi l'artiste tu t'es pris pour Baudelaire, <br />T'as baisé des putains, libre, à l'aire<br /><br />
[quote author=Lili link=topic=1578.msg54668#msg54668 date=1195239006]<br />[quote=reveur]Crack maniac panique<br />Sept ans de nique<br />Putain de mic mac<br />Ta gueule en brade<br />A Stalingrad<br />Sur le tarmac<br />Mecs et macs<br />Trinquent et traquent<br />Braquent et troquent<br />Des météores<br />Rolling bones<br />Flaming stones<br />La nuit passe<br />Rolling bones<br />Flaming stones<br />La nuit pince<br />Quatre du mat<br />[/quote]<br /><br />j'aimmmeeeeee !!!!
Crack maniac panique<br />Sept ans de nique<br />Putain de mic mac<br />Ta gueule en brade<br />A Stalingrad<br />Sur le tarmac<br />Mecs et macs<br />Trinquent et traquent<br />Braquent et troquent<br />Des météores<br />Rolling bones<br />Flaming stones<br />La nuit passe<br />Rolling bones<br />Flaming stones<br />La nuit pince<br />Quatre du mat<br /><br /><br />j'aimmmeeeeee !!!!
[u][b]Mon Royaume Inconstant.[/b][/u]<br /><br />[i]Les gens sont incompréhensibles, les choses aussi. <br />Les paroles sont dites mais les actes ne suivent pas.<br />Versatile, indécise, lunatique et capricieuse; une éternelle danse,<br />Versa-t-elle des larmes ? Ondoyante ? pour une dernière chance ?<br />La douleur est profonde, si belle, mais bien là;<br />Quand aux démons du passés, ils ressurgissent parfois.<br />J'ai peur de l'avenir, sera-t-il avec toi ?<br />Et ces gens qui nous brisent, nous séparent un peu plus ?<br />Ces mer(e)s qui nous séparent, m'arracheraient-elles à tes bras ?<br />Car un peu plus, et voila, je fond de bonheur sous tes doigts.<br />Les pleurs se déchainent parfois, quand la colère me monte aux yeux;<br />J'ai si mal au fond, j'aimerai ne pas me salir pour deux.<br />Et pourtant, voila que lorsque tu t'échappes de moi,<br />Mes battements se se déchainent, et mes chaines ne me rattachent qu'à toi;<br />Etrange n'est-ce pas ?<br />C'est ma main qui écrit, mais mon être qui tremble, <br />Mon silence hurle, et mon coeur te cris; il me semble...<br />Quand des jours la douleur nous prends, et l'on ne sait pourquoi.<br />Quand dans notre âme, aucun regret; mais un je ne sais quoi.<br />Un pincement intense qui s'empare égoïstement,<br />De cette innocence, rien ne nous séparera ?<br />Beauté frêle, sous des aires de force, tristement,<br />S'en reviens aux maintes prières, tant de fois réclamées,<br />M'exhaucera-t-on enfin, m'entendra-t-on cette fois ?<br />A trop croire que rien ne nous séparera, je m'y suis condamnée,<br />Eprise de tes bras, la résignation n'est plus; <br />Mais quand vient le soir, j'ai froid, je ne sais plus.<br />Quand ton être se souvient du mien, Se souvient-il de mes formes ?<br />Quand mon coeur pense au tien, Est-ce que toi; tu frissonnes ?<br />Et de l'amour j'en ai, à en revendre, à en crever. <br />Et alors, tout ce que j'ai en vain attendu ?<br />Qu'importe, car d'un de tes sourire, j'ai cru.<br />Je m'y prends souvent, à rêver un peu trop,<br />Un monde, ou toi & moi régneront, si haut,<br />Un endroit où, dès lors, rien ne puisse nous atteindre,<br />Intouchables, inséparables, l'impossibilité de feindre.<br />Pardonne mon insouciance, mon inconstance passée,<br />Mes sourires si souvent fondus dans ma tristesse cachée,<br />Mes malheurs survenus, et ma naïveté;<br />De ton rire m'ennivrer, ne jamais l'oublier.<br />C'est alors que tout s'éclaire, le livide s'efface,<br />Le plaisir de ta chair, de tes lèvres qui m'embrassent.<br />Ton être en émoi me protège souvent,<br />De toute la peine passée sur l'enfant,<br />Alors, je me relève, tu me tends la main,<br />Je l'attrape, d'un geste, s'envolent mes chagrins,<br />J'oublie tout de ce monde, et l'amour, et la haine,<br />Je ne vois plus que toi, un empire dont je suis reine. <br />Dans un étrange soupir, je m'affole, je m'effraie,<br />Pour un seul de tes sourire, l'Enfer je retraverserais.[/i]