[u]J'ai froid[/u]<br /><br />J'ai froid tous les jours,<br />des rougeurs sur mes mains,<br />ma peau se durcit au bout des doigts.<br />Je cherche une flamme, une source de chaleur,<br />qui serait indépendante de ton cœur,<br />qui n'aurait rien à voir avec ton regard,<br />avec tout ton être, avec ta vie.<br />Je cherche à revivre des émotions<br />autre que celles qui me sont venues de notre relation.<br />J'ai besoin de vertiges,<br />de contrées verdoyantes, de déserts arides et sans vie humaine.<br />Il me faut découvrir ce que j'ai oublié<br />pendant tout ce temps où j'étais avec toi.<br />Quand ta gravité me faisait tourner en orbite.<br />J'ai besoin de m'échapper de ta planète,<br />de m'exposer à la trajectoire de nouvelles comètes.<br />Boire la voie lactée, connaître d'autres systèmes solaires.<br />Être seul, et puis aussi perdu, désorienté dans un nouvel univers.<br />J'ai froid tous les jours,<br />tous les jours où je te vois, j'ai froid.<br />Besoin de rentrer dans une maison où personne n'habite.<br />Aller dans des pays où je ne connais pas la langue.<br />Pour être sûr qu'on ne me parlera pas de toi.<br />Je veux tout oublier le temps d'un instant,<br />le temps de me sentir de nouveau moi, de nouveau dans le présent.<br />J'ai besoin de sourire sans forcément te voir.<br />Réapprendre à dormir dans le noir.<br />Marcher en étant seul, sans compagne, sans horizon,<br />ne pas craindre l'immaculé, l'indéfini, le flou, la conception ;<br />savoir apprécier une faible intensité. Reprendre soin de mon âme.
AnonymeIl y a 14 ans

J'ai froid<br /><br />J'ai froid tous les jours,<br />des rougeurs sur mes mains,<br />ma peau se durcit au bout des doigts.<br />Je cherche une flamme, une source de chaleur,<br />qui serait indépendante de ton cœur,<br />qui n'aurait rien à voir avec ton regard,<br />avec tout ton être, avec ta vie.<br />Je cherche à revivre des émotions<br />autre que celles qui me sont venues de notre relation.<br />J'ai besoin de vertiges,<br />de contrées verdoyantes, de déserts arides et sans vie humaine.<br />Il me faut découvrir ce que j'ai oublié<br />pendant tout ce temps où j'étais avec toi.<br />Quand ta gravité me faisait tourner en orbite.<br />J'ai besoin de m'échapper de ta planète,<br />de m'exposer à la trajectoire de nouvelles comètes.<br />Boire la voie lactée, connaître d'autres systèmes solaires.<br />Être seul, et puis aussi perdu, désorienté dans un nouvel univers.<br />J'ai froid tous les jours,<br />tous les jours où je te vois, j'ai froid.<br />Besoin de rentrer dans une maison où personne n'habite.<br />Aller dans des pays où je ne connais pas la langue.<br />Pour être sûr qu'on ne me parlera pas de toi.<br />Je veux tout oublier le temps d'un instant,<br />le temps de me sentir de nouveau moi, de nouveau dans le présent.<br />J'ai besoin de sourire sans forcément te voir.<br />Réapprendre à dormir dans le noir.<br />Marcher en étant seul, sans compagne, sans horizon,<br />ne pas craindre l'immaculé, l'indéfini, le flou, la conception ;<br />savoir apprécier une faible intensité. Reprendre soin de mon âme.

[center]ELFE <br /><br />C'était un petit être vert pâle aux yeux d'or <br />Tout son corps respirait la frayeur et la peur <br />Son front laissait couler quelques gouttes de sueur <br />Sa figure entière exigeait qu'on l'adore <br /><br />Mais elle se cachait dans l'écorce des arbres <br />Elle rejoignait les vers, la blattes, les rats <br />Si l'on sentait de l'air, elle ne soufflait pas <br />Son précieux cœur aimant se transformait en marbre <br /><br />Un frissonnement parcouru son dos si frêle <br />Alors qu'elle entendait des sons des bruits de pas <br />Ses muscles se contractaient dans un sourd fracas <br />Elle maudissait le ciel de n'avoir des ailes <br /><br />Qui lui aurait permis de voler, de s'enfuir <br />De s'échapper d'esquiver de si nombreux traits <br />Ceux de ses frères armés, ceux de leurs archers <br />De l'amour, la haine, créateurs de martyrs. <br /><br />Elle se voyait déjà survolant les bois <br />S'éloignant de ses terres, quittant la folie <br />Planant dans la lumière, vers le paradis <br />...Comment en était-elle arrivée jusque-là?... <br /><br />Léondya s'était levée <br />Dans l'aurore de la journée <br />Un vent froid la rafraichissait <br />Et la forêt s'émerveillait <br />Elle avait accompli les rites <br />Avait honoré les esprits <br /><br />« Toute les malédictions que vous fîtes <br />Épargnez-les nous, je vous en supplie » <br /><br />Elle avait chassé le renard <br />En prévision d'un rude soir <br /><br />« Ô toi Gaïa, maîtresse de ces lieux <br />Accepte ce présent des mes aïeux! » <br /><br />La lame d'un poignard brilla <br />Et tout son long du sang coula <br />Léondya se banda la main <br />Et repartit vers l'inhumain <br /><br />Les gouttes pourpres tombées nourrirent le sol <br />Bien des années plus tard la corporelle obole <br />Permettrait de pousser la fleur des nécropoles <br />Chrysanthème vénéré par l'unique folle! <br /><br />Un soleil pâle sous ses yeux <br />Venait pleurer au fil des cieux <br />Et la Lune, volage dame <br />Se dérobait par la montagne <br />En laissant l'astre sol(it)aire <br />Se répandre dans l'éphémère <br />Dérangé par quelques dryades <br />Faisant danser l'humeur maussade <br />Les yeux d'or voyaient l'horizon <br />Se rapprocher pour les saisons <br />Puis redevenir éternel <br />Par la chaleur tombée des grêles <br /><br />Mais quand la Fortune veut jouer <br />Les rêves d'orbe sont brisés <br /><br />Léondya vît ce qu'elle crut être un roi <br />« Les parfums ne font pas frissonner sa narine <br />Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine <br />Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit » <br /><br />Elle ne comprit pas de suite <br />Et ne pensa pas à sa fuite. <br /><br />« Prince des immortels, éveillez-vous! <br />Ne craignez-vous point les serpents, les loups? » <br /><br />Comme le pur de fit de geste <br />Léondya craint le mal, la peste <br />Elle s'abaissa près de lui <br />Alors le pourpre s'enlaidit <br />Et coula sur le doux velours <br />Créant une rivière, un cours <br />La faucheuse serait venue? <br />Aurait déterré le blé nu? <br />La moisson a été précoce <br />Il ne reste que la chair, l'os <br />Sans cette âme luminescente <br />Faible espérance renaissante <br /><br />Quand l'esprit voit enfin ce qu'il s'était caché <br />Quand le masque, le rideau, le voile arraché <br />Expose à l'innocent l'horreur et le néant <br />Le sang brouille les sens, fait remonter l'enfant. <br /><br />Le propre du jeune est d'être sans expérience <br />La règle des passions est pour lui seule science <br />La fureur des sentiments l'agite, le trouble <br />L'opinion est noircie et l'avis se dédouble <br /><br /><br />Léondya ne savait que faire <br />Elle était effondrée, à terre <br />L'inquiétude envers l'adoré <br />Laissa place aux envies souillées <br />Par ce flux ininterrompu <br />Ce vin pour les herbes repues <br />Aimer un mort, quelle folie! <br />Ce serait le froid, le maudit! <br />Mais laisser pourrir l'amour seul <br />Sans un tombeau, sans un linceul <br />Est indigne de la beauté! <br />De la bonté! La volupté! <br /><br />Le destin voulait jouer, son désir est comblé <br />Léondya en larmes ne vît pas arriver <br />Les siens partis à la recherche du princeps <br />Tu ne sais la suite? Continuons l'analepse... <br /><br />Sang sur un mort, sur une femme <br />Main rougeoyante, et une lame <br />L'apparaitre est si évident <br />Qu'il ne faut plus qu'un châtiment! <br /><br />Ils chassent <br />Les traces <br />D'un rien <br />Destin! <br /><br />L'envie <br />Hardiesse! <br />Est vie <br />Tristesse[/center]!<br />
thelastdayonearth Il y a 14 ans

ELFE <br /><br />C'était un petit être vert pâle aux yeux d'or <br />Tout son corps respirait la frayeur et la peur <br />Son front laissait couler quelques gouttes de sueur <br />Sa figure entière exigeait qu'on l'adore <br /><br />Mais elle se cachait dans l'écorce des arbres <br />Elle rejoignait les vers, la blattes, les rats <br />Si l'on sentait de l'air, elle ne soufflait pas <br />Son précieux cœur aimant se transformait en marbre <br /><br />Un frissonnement parcouru son dos si frêle <br />Alors qu'elle entendait des sons des bruits de pas <br />Ses muscles se contractaient dans un sourd fracas <br />Elle maudissait le ciel de n'avoir des ailes <br /><br />Qui lui aurait permis de voler, de s'enfuir <br />De s'échapper d'esquiver de si nombreux traits <br />Ceux de ses frères armés, ceux de leurs archers <br />De l'amour, la haine, créateurs de martyrs. <br /><br />Elle se voyait déjà survolant les bois <br />S'éloignant de ses terres, quittant la folie <br />Planant dans la lumière, vers le paradis <br />...Comment en était-elle arrivée jusque-là?... <br /><br />Léondya s'était levée <br />Dans l'aurore de la journée <br />Un vent froid la rafraichissait <br />Et la forêt s'émerveillait <br />Elle avait accompli les rites <br />Avait honoré les esprits <br /><br />« Toute les malédictions que vous fîtes <br />Épargnez-les nous, je vous en supplie » <br /><br />Elle avait chassé le renard <br />En prévision d'un rude soir <br /><br />« Ô toi Gaïa, maîtresse de ces lieux <br />Accepte ce présent des mes aïeux! » <br /><br />La lame d'un poignard brilla <br />Et tout son long du sang coula <br />Léondya se banda la main <br />Et repartit vers l'inhumain <br /><br />Les gouttes pourpres tombées nourrirent le sol <br />Bien des années plus tard la corporelle obole <br />Permettrait de pousser la fleur des nécropoles <br />Chrysanthème vénéré par l'unique folle! <br /><br />Un soleil pâle sous ses yeux <br />Venait pleurer au fil des cieux <br />Et la Lune, volage dame <br />Se dérobait par la montagne <br />En laissant l'astre sol(it)aire <br />Se répandre dans l'éphémère <br />Dérangé par quelques dryades <br />Faisant danser l'humeur maussade <br />Les yeux d'or voyaient l'horizon <br />Se rapprocher pour les saisons <br />Puis redevenir éternel <br />Par la chaleur tombée des grêles <br /><br />Mais quand la Fortune veut jouer <br />Les rêves d'orbe sont brisés <br /><br />Léondya vît ce qu'elle crut être un roi <br />« Les parfums ne font pas frissonner sa narine <br />Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine <br />Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit » <br /><br />Elle ne comprit pas de suite <br />Et ne pensa pas à sa fuite. <br /><br />« Prince des immortels, éveillez-vous! <br />Ne craignez-vous point les serpents, les loups? » <br /><br />Comme le pur de fit de geste <br />Léondya craint le mal, la peste <br />Elle s'abaissa près de lui <br />Alors le pourpre s'enlaidit <br />Et coula sur le doux velours <br />Créant une rivière, un cours <br />La faucheuse serait venue? <br />Aurait déterré le blé nu? <br />La moisson a été précoce <br />Il ne reste que la chair, l'os <br />Sans cette âme luminescente <br />Faible espérance renaissante <br /><br />Quand l'esprit voit enfin ce qu'il s'était caché <br />Quand le masque, le rideau, le voile arraché <br />Expose à l'innocent l'horreur et le néant <br />Le sang brouille les sens, fait remonter l'enfant. <br /><br />Le propre du jeune est d'être sans expérience <br />La règle des passions est pour lui seule science <br />La fureur des sentiments l'agite, le trouble <br />L'opinion est noircie et l'avis se dédouble <br /><br /><br />Léondya ne savait que faire <br />Elle était effondrée, à terre <br />L'inquiétude envers l'adoré <br />Laissa place aux envies souillées <br />Par ce flux ininterrompu <br />Ce vin pour les herbes repues <br />Aimer un mort, quelle folie! <br />Ce serait le froid, le maudit! <br />Mais laisser pourrir l'amour seul <br />Sans un tombeau, sans un linceul <br />Est indigne de la beauté! <br />De la bonté! La volupté! <br /><br />Le destin voulait jouer, son désir est comblé <br />Léondya en larmes ne vît pas arriver <br />Les siens partis à la recherche du princeps <br />Tu ne sais la suite? Continuons l'analepse... <br /><br />Sang sur un mort, sur une femme <br />Main rougeoyante, et une lame <br />L'apparaitre est si évident <br />Qu'il ne faut plus qu'un châtiment! <br /><br />Ils chassent <br />Les traces <br />D'un rien <br />Destin! <br /><br />L'envie <br />Hardiesse! <br />Est vie <br />Tristesse
!<br />

[b]U[/b]n voyage sur l'Atlantique. Avec du soleil jusque dans les cocktails. Et puis du vent, beaucoup de vent mais pas trop de vagues, rien qu'un peu. Un ciel rose, quelques oiseaux et quelques notes de piano en arrière plan. On se retrouve à Los Angeles, avec des constructions qui semblent toucher la lune, lui chatouiller les pieds d'une caresse délicate, comme une plume qu'on glisserait sous les aisselles, enfin, sous les pieds, enfin, où tu veux. Cette plume dans le fion et te voilà au Colorado, avec quelques apaches, avec au-dessus de toi un ciel si bleu qu'il te rappelle quelques endroits de l'Atlantique. Les nuages, c'est l'écume qui frappaient la coque du bateau. La terre rouge, l'odeur des pieds qui se chamaillent, le soleil qui tape pas si fort que ça quand on a un chapeau de cow-boy sur les cheveux : c'est le mélange d'un univers à pars, tu ne remonte pas le temps mais tu le vis à chaque instant. Escalade les coquilles rouges, brûlantes, glisse et tombe dans la neige. C'est mou, c'est froid, quelques flocons entre les paupières et c'est en te levant que t'apparaît à l'horizon comme sur la plus grande des montagnes qui sépare l'Inde et le Tibet. C'est à côté de toi que trois-quatre moines tibétains dansent et se lamentent dans une langue étrange, ils ont des tongues made-in Tibet et le bout des orteils qui bleuissent par la glace. Mais ce voyage t'es [i]déjà [/i]familier. Ah, le Japon et sa gastronomie fidèle, du poisson, des algues et des machins que t'aime déjà bien avant de les avoir enfournés dans ta bouche morfale. Des allées de cerisiers et des pétales roses qui pleuvent en slow-motion entre des tignasses noires innocentes, entre des yeux bridés minuscules qui semblent étrangement tous autant qu'ils sont, être tes amis. Voir une foule de gens et des lumières brillantes dans l'obscurité, des constructions comme celles que tu trouvais déjà à Los Angeles sauf qu'ici la lune n'existe pas. Ne plus se sentir seul et puis se retrouver quelque part d'autre, à Sarajevo peut-être, avec en face la rivière Miljacka, un soir de pleine lune. Chaque personne que tu croises est ton ami, tu comprends chaque mot et chaque phrase de chaque individu alors que tu ne parle pas la langue. Puis tu changes de destination et tu rencontres d'autres types de personnes. Ce sont tous tes amis à usage unique, mais ce sont tous des amis quand même. Un tour vers Tamil Nadu, puis on revient vers New York. Un dernier passage vers Madagascar, Suède, Finlande, et on revient en France à Paris avec champagne, paillettes, et bonne humeur. <br /><br />Certaines personnes passent leur temps à s'imaginer des tas de trucs, des rêves à la perfection, des trucs incroyables, une putain de vie. Vous savez, vous connaissez sans doute [i]tout ça[/i]. Tout ce qu'on espère n'arrive jamais. Tous les rêves qu'on puisse faire, ils ne deviennent jamais réalité. Il ne pointent jamais le bout de leur nez ou le bout d'autre chose. Il n'y a jamais rien. Rien que l'ennui, le dégout et le suicide. Alors on reste avec notre petite vie dans notre petit monde dans notre petite famille ou chaque journée est une nouvelle vie car on peux suivre en direct les émission de télévision tout en étant assis confortablement dans son canapé qui schlingue l'urine du chien, [i]connard[/i] de chien. Le téléphone sonne, on se lève, on décroche, et au bout du fil il n'y a rien d'autre que la solitude, [i]putain[/i] de solitude. Si il y avait ne serait-ce qu'un souffle on pourrait rester toute la journée, le combiné collé contre l'oreille qui saigne, à l'écouter. Et puis, à parler tout seul. De cul, de bouffe, de télévision, de maman, de papa, de voyages, de rêves, de mort et d'à venir. Mais il n'y a rien au bout du fil, vraiment, vraiment rien. C'est lorsque votre miroir reflète une décharge qu'il faut commencer à prendre peur - avant de poursuivre plus avant, peut-être serait-il judicieux de prendre contact avec un psychologue spécialisé ? Chirurgie esthétique, du cerveau s'il vous plaît. Prends un verre. Un aspirine, deux verres. Et puis devient accro si ça peux t'aider. Au Xanax je veux dire, pas à l'aspirine. Si jamais tu décides de mourir, fais-moi un bon gros chèque bien avant - Ce sont  ces moments là, donc, qui nous font prendre la place de l'autre, celui qui appelle. Ces moments là qui nous balancent tout au bout du fil. <br /><br />Bonté divine, il faudrait pouvoir arrêter l'avancement du temps pour un bon moment, régler certains trucs et puis repartir une main dans la poche, soleil levant.<br /><br />-
Shu Il y a 14 ans

Un voyage sur l'Atlantique. Avec du soleil jusque dans les cocktails. Et puis du vent, beaucoup de vent mais pas trop de vagues, rien qu'un peu. Un ciel rose, quelques oiseaux et quelques notes de piano en arrière plan. On se retrouve à Los Angeles, avec des constructions qui semblent toucher la lune, lui chatouiller les pieds d'une caresse délicate, comme une plume qu'on glisserait sous les aisselles, enfin, sous les pieds, enfin, où tu veux. Cette plume dans le fion et te voilà au Colorado, avec quelques apaches, avec au-dessus de toi un ciel si bleu qu'il te rappelle quelques endroits de l'Atlantique. Les nuages, c'est l'écume qui frappaient la coque du bateau. La terre rouge, l'odeur des pieds qui se chamaillent, le soleil qui tape pas si fort que ça quand on a un chapeau de cow-boy sur les cheveux : c'est le mélange d'un univers à pars, tu ne remonte pas le temps mais tu le vis à chaque instant. Escalade les coquilles rouges, brûlantes, glisse et tombe dans la neige. C'est mou, c'est froid, quelques flocons entre les paupières et c'est en te levant que t'apparaît à l'horizon comme sur la plus grande des montagnes qui sépare l'Inde et le Tibet. C'est à côté de toi que trois-quatre moines tibétains dansent et se lamentent dans une langue étrange, ils ont des tongues made-in Tibet et le bout des orteils qui bleuissent par la glace. Mais ce voyage t'es déjà familier. Ah, le Japon et sa gastronomie fidèle, du poisson, des algues et des machins que t'aime déjà bien avant de les avoir enfournés dans ta bouche morfale. Des allées de cerisiers et des pétales roses qui pleuvent en slow-motion entre des tignasses noires innocentes, entre des yeux bridés minuscules qui semblent étrangement tous autant qu'ils sont, être tes amis. Voir une foule de gens et des lumières brillantes dans l'obscurité, des constructions comme celles que tu trouvais déjà à Los Angeles sauf qu'ici la lune n'existe pas. Ne plus se sentir seul et puis se retrouver quelque part d'autre, à Sarajevo peut-être, avec en face la rivière Miljacka, un soir de pleine lune. Chaque personne que tu croises est ton ami, tu comprends chaque mot et chaque phrase de chaque individu alors que tu ne parle pas la langue. Puis tu changes de destination et tu rencontres d'autres types de personnes. Ce sont tous tes amis à usage unique, mais ce sont tous des amis quand même. Un tour vers Tamil Nadu, puis on revient vers New York. Un dernier passage vers Madagascar, Suède, Finlande, et on revient en France à Paris avec champagne, paillettes, et bonne humeur. <br /><br />Certaines personnes passent leur temps à s'imaginer des tas de trucs, des rêves à la perfection, des trucs incroyables, une putain de vie. Vous savez, vous connaissez sans doute tout ça. Tout ce qu'on espère n'arrive jamais. Tous les rêves qu'on puisse faire, ils ne deviennent jamais réalité. Il ne pointent jamais le bout de leur nez ou le bout d'autre chose. Il n'y a jamais rien. Rien que l'ennui, le dégout et le suicide. Alors on reste avec notre petite vie dans notre petit monde dans notre petite famille ou chaque journée est une nouvelle vie car on peux suivre en direct les émission de télévision tout en étant assis confortablement dans son canapé qui schlingue l'urine du chien, connard de chien. Le téléphone sonne, on se lève, on décroche, et au bout du fil il n'y a rien d'autre que la solitude, putain de solitude. Si il y avait ne serait-ce qu'un souffle on pourrait rester toute la journée, le combiné collé contre l'oreille qui saigne, à l'écouter. Et puis, à parler tout seul. De cul, de bouffe, de télévision, de maman, de papa, de voyages, de rêves, de mort et d'à venir. Mais il n'y a rien au bout du fil, vraiment, vraiment rien. C'est lorsque votre miroir reflète une décharge qu'il faut commencer à prendre peur - avant de poursuivre plus avant, peut-être serait-il judicieux de prendre contact avec un psychologue spécialisé ? Chirurgie esthétique, du cerveau s'il vous plaît. Prends un verre. Un aspirine, deux verres. Et puis devient accro si ça peux t'aider. Au Xanax je veux dire, pas à l'aspirine. Si jamais tu décides de mourir, fais-moi un bon gros chèque bien avant - Ce sont  ces moments là, donc, qui nous font prendre la place de l'autre, celui qui appelle. Ces moments là qui nous balancent tout au bout du fil. <br /><br />Bonté divine, il faudrait pouvoir arrêter l'avancement du temps pour un bon moment, régler certains trucs et puis repartir une main dans la poche, soleil levant.<br /><br />-

Suspendues comme du linge aux pinces<br />J'accroche les notes de quelques mélodies<br />Sur mon imaginaire, ma poésie.<br /><br />Consolation éphémère et mince,<br />Puisque quand sera passée la nuit,<br />Elles s'envoleront, laisseront place au bruit.<br /><br />Porte fermée qui en plus je crois grince:<br />Rêver comme ça, c'est pas permis.<br />Et puis ça fane toujours<br />                        quand l'jour s'éclaircit.
AurelyX Il y a 14 ans

Suspendues comme du linge aux pinces<br />J'accroche les notes de quelques mélodies<br />Sur mon imaginaire, ma poésie.<br /><br />Consolation éphémère et mince,<br />Puisque quand sera passée la nuit,<br />Elles s'envoleront, laisseront place au bruit.<br /><br />Porte fermée qui en plus je crois grince:<br />Rêver comme ça, c'est pas permis.<br />Et puis ça fane toujours<br />                        quand l'jour s'éclaircit.

:bigsmile: jolie comme tout
Simo Il y a 14 ans

:bigsmile: jolie comme tout

uep, tres agreable a lire miss AurelyX<br /><br />sauf ce vers: "Porte fermée qui en plus je crois grince:" que je trouve trop 'forcé'.<br /><br />
Maitre Kaio Il y a 14 ans

uep, tres agreable a lire miss AurelyX<br /><br />sauf ce vers: "Porte fermée qui en plus je crois grince:" que je trouve trop 'forcé'.<br /><br />

J'avoue... il y a des fois où ça glisse moins bien à l'écrit que dans l'esprit.  :shame:<br />Thanks for having commented, anyway.
AurelyX Il y a 14 ans

J'avoue... il y a des fois où ça glisse moins bien à l'écrit que dans l'esprit.  :shame:<br />Thanks for having commented, anyway.

Pourquoi?<br />Eh bien parce que.<br />Parce que le vent souffle dans les cheveux,<br />Et que les stalactites me tombent des yeux.<br />Parce que certains clichés sont à prendre<br />Quand d'autres sont à brûler,<br />Et qu'il fait bon chanter<br />Quand il fait froid décembre.<br />Pourquoi?<br />Eh pourquoi pas.<br />Goûter au son-délice des flocons écrasés<br />C'est tout c'qu'il a ramené dans mes souliers,<br />Anyway.
AurelyX Il y a 14 ans

Pourquoi?<br />Eh bien parce que.<br />Parce que le vent souffle dans les cheveux,<br />Et que les stalactites me tombent des yeux.<br />Parce que certains clichés sont à prendre<br />Quand d'autres sont à brûler,<br />Et qu'il fait bon chanter<br />Quand il fait froid décembre.<br />Pourquoi?<br />Eh pourquoi pas.<br />Goûter au son-délice des flocons écrasés<br />C'est tout c'qu'il a ramené dans mes souliers,<br />Anyway.

Au fond du verre..<br /><br /><br />Vois cet homme au coeur perdu<br />Vois cet homme, la rancoeur et la rue<br /><br />SEUL..<br /><br />Le regard qui se jette<br />L'âme qui se projette..<br /><br />VERS CE DEUIL ETERNEL..<br /><br />Sel sur plaie, celle..<br />S'il vous plait!<br /><br />Celle de désire contemplé<br />Celle qu'on tente et qu'on attend<br />Qu'on se contente d'attendre<br /><br />..EN ATTENDANT..<br /><br />Des années à la chercher<br />Pour une vie à l'attendre<br />Aspirer à expirer<br />Respirer vents et cendres<br /><br />DESCENDRE..<br /><br />Et encore descendre..<br />Creuser tombe chaque jour<br />Fuire l'ombre du secour<br /><br />QUE SAIGNE CET AMOUR!..<br /><br />Sourd.. de mots doux et de promesses<br />Lourde.. messe d'ivresse<br /><br />ET RESTE..<br /><br />Que les cernes sous paupières<br />Que la peine sous bannière<br /><br />Que l'hier d'une vie loin du meilleur<br />Que le pire d'une envie noyant le coeur
Elios Il y a 14 ans

Au fond du verre..<br /><br /><br />Vois cet homme au coeur perdu<br />Vois cet homme, la rancoeur et la rue<br /><br />SEUL..<br /><br />Le regard qui se jette<br />L'âme qui se projette..<br /><br />VERS CE DEUIL ETERNEL..<br /><br />Sel sur plaie, celle..<br />S'il vous plait!<br /><br />Celle de désire contemplé<br />Celle qu'on tente et qu'on attend<br />Qu'on se contente d'attendre<br /><br />..EN ATTENDANT..<br /><br />Des années à la chercher<br />Pour une vie à l'attendre<br />Aspirer à expirer<br />Respirer vents et cendres<br /><br />DESCENDRE..<br /><br />Et encore descendre..<br />Creuser tombe chaque jour<br />Fuire l'ombre du secour<br /><br />QUE SAIGNE CET AMOUR!..<br /><br />Sourd.. de mots doux et de promesses<br />Lourde.. messe d'ivresse<br /><br />ET RESTE..<br /><br />Que les cernes sous paupières<br />Que la peine sous bannière<br /><br />Que l'hier d'une vie loin du meilleur<br />Que le pire d'une envie noyant le coeur

Dans le train du samedi soir,<br />C'est le vide qui est roi,<br />Le silence règne,<br />Et imprègne les voyageurs<br /><br />Dans le train du samedi soir,<br />C'est le coeur qui parle aussi,<br />Quand le soleil parait aube,<br />On le voit s'écraser,<br />Et l'horizon est noir,<br /><br />On avance vers la ville lumière,<br />La vie nocturne renait,<br />On s'en va aux enfers,<br />Dans le train du samedi soir,<br />Y'a le diable qui sourit<br />
AnonymeIl y a 14 ans

Dans le train du samedi soir,<br />C'est le vide qui est roi,<br />Le silence règne,<br />Et imprègne les voyageurs<br /><br />Dans le train du samedi soir,<br />C'est le coeur qui parle aussi,<br />Quand le soleil parait aube,<br />On le voit s'écraser,<br />Et l'horizon est noir,<br /><br />On avance vers la ville lumière,<br />La vie nocturne renait,<br />On s'en va aux enfers,<br />Dans le train du samedi soir,<br />Y'a le diable qui sourit<br />

HASARDEUX PARCOURS<br /><br />Les chemins sont aisés, pourquoi les ignorer?<br />Le plaisir et la joie<br />Ou les pleurs et l'émoi:<br />Ce seront nos aimés, nos amis, nos alliés.<br /><br />La route est grande ouverte, l'élan est seul maître<br />La fatigue et l'usure<br />Ou la force et l'armure:<br />Ce sont des découvertes qu'on fait sous les hêtres.<br /><br />Retour à la nature, voie vers le mâture?<br />Le regret et la perte<br />Devant les corps inertes...<br />Le trop vert est rature, la ville est stature!<br /><br />Ce sont les vents du goudron<br />Qui à toi me guideront
thelastdayonearth Il y a 14 ans

HASARDEUX PARCOURS<br /><br />Les chemins sont aisés, pourquoi les ignorer?<br />Le plaisir et la joie<br />Ou les pleurs et l'émoi:<br />Ce seront nos aimés, nos amis, nos alliés.<br /><br />La route est grande ouverte, l'élan est seul maître<br />La fatigue et l'usure<br />Ou la force et l'armure:<br />Ce sont des découvertes qu'on fait sous les hêtres.<br /><br />Retour à la nature, voie vers le mâture?<br />Le regret et la perte<br />Devant les corps inertes...<br />Le trop vert est rature, la ville est stature!<br /><br />Ce sont les vents du goudron<br />Qui à toi me guideront

C'est comme si mes bras faisaient un signe de croix,<br />Comme si la batterie m'envoutais et m'embrassais,<br />Je ressens la perfection du rythme et de la voix..
AnonymeIl y a 14 ans

C'est comme si mes bras faisaient un signe de croix,<br />Comme si la batterie m'envoutais et m'embrassais,<br />Je ressens la perfection du rythme et de la voix..

Tu m'endors, monde, en roulant autant.<br />Tu ne me fatigues pas, on est bien d'accord;<br />Mais tu m'endors.<br /><br />Il y a les cliquetis des uns et les soupirs des autres,<br />Des cris dans mon oreille que j'entends pourtant loin.<br />Des vallées animées qui résonnent sur la montagne haute,<br />Des nuages pour adoucir les stridents et de la neige sur les sapins.<br /><br />Il y a un monde entre le monde et moi.<br />Un condensé de plumes qui filtre les douleurs<br />Et qui me repose toujours sans fin.<br /><br />Il y a les autres.<br /><br />Il y a la nuit sans matin<br />Depuis des mois déjà,<br />Une rosée constante<br />Tombée de Voie Lactée.<br /><br />Il y a le miel chauffé<br />Apporté par Maman<br />Et le berceau bercé.<br /><br />Il y a le sommeil au soleil<br />Et finalement la vie rêvée.
AurelyX Il y a 14 ans

Tu m'endors, monde, en roulant autant.<br />Tu ne me fatigues pas, on est bien d'accord;<br />Mais tu m'endors.<br /><br />Il y a les cliquetis des uns et les soupirs des autres,<br />Des cris dans mon oreille que j'entends pourtant loin.<br />Des vallées animées qui résonnent sur la montagne haute,<br />Des nuages pour adoucir les stridents et de la neige sur les sapins.<br /><br />Il y a un monde entre le monde et moi.<br />Un condensé de plumes qui filtre les douleurs<br />Et qui me repose toujours sans fin.<br /><br />Il y a les autres.<br /><br />Il y a la nuit sans matin<br />Depuis des mois déjà,<br />Une rosée constante<br />Tombée de Voie Lactée.<br /><br />Il y a le miel chauffé<br />Apporté par Maman<br />Et le berceau bercé.<br /><br />Il y a le sommeil au soleil<br />Et finalement la vie rêvée.

Pourquoi tout parait flou...<br />Pourquoi cette impression que ce chemin s'allonge inexorablement ....<br />Pourquoi ce mal être .......<br />Ces doutes,ces questions et toute cette peine qui m'est réapparu<br /><br />Marre de tout ça<br />Marre de toujours se sentir prisonnier de ses plus ou moins propres choix<br />Obligations .....<br />Abnégation....<br />Résignation..................................<br /><br />Que la vie s'enflamme<br />Que le ciel s'écroule<br />Que la terre implose<br /><br />Ca ne changera rien<br /><br />Pourtant avec toi, la vie serait enfin supportable et me semblerait enfin plus belle<br />Toi,moi et toutes ces choses qui font que l'ont ne forme qu'UN .............<br /><br />(Peut être un jour,ce texte finira en musique .........................)
Ombre blanche Il y a 14 ans

Pourquoi tout parait flou...<br />Pourquoi cette impression que ce chemin s'allonge inexorablement ....<br />Pourquoi ce mal être .......<br />Ces doutes,ces questions et toute cette peine qui m'est réapparu<br /><br />Marre de tout ça<br />Marre de toujours se sentir prisonnier de ses plus ou moins propres choix<br />Obligations .....<br />Abnégation....<br />Résignation..................................<br /><br />Que la vie s'enflamme<br />Que le ciel s'écroule<br />Que la terre implose<br /><br />Ca ne changera rien<br /><br />Pourtant avec toi, la vie serait enfin supportable et me semblerait enfin plus belle<br />Toi,moi et toutes ces choses qui font que l'ont ne forme qu'UN .............<br /><br />(Peut être un jour,ce texte finira en musique .........................)

On nous vend des rêves en boîte, <br />On nous pollue de publicités, de télé-réalités,<br />On se noie dans l’alcool, on se noie dans la chatte, <br />Du sexe en tube, pour une meilleure productivité,<br />On nous fait mourir dans des conserves, <br />A croire que les pièces d’or aux cons, servent,<br />On fait des concerts qui ne rapportent pas,<br />On se fait mettre en terre par l’état,<br />On nous tue l’esprit par la télé,<br />On ne réfléchit plus,<br />On enterre nos propres idées, <br />Pour une connerie du premier venu,<br />On bouffe de la merde pour mille euros,<br />Pour acheter un sourire, il suffit d’un mcdo,<br />Il faudrait ne plus fumer, et perdre des kilos,<br />Et pour être connu, il faut vendre sa peau,<br />On nous traque, on nous pille, <br />Pour un vulgaire billet,<br />On nous vend pour un centime,<br />Jusque dans les journaux,<br />On nous tue pour quelques codes,<br />Il faudrait suivre la mode,<br />L’étique n’était elle pas à la fraternité ?<br />La jeunesse se suicide, La jeunesse se ruine,<br />Elle vit par l’internet, elle devient illettrée,<br />La jeunesse est vide, quand l’heure est à l’usine,<br />Mais mon dieu que c’est triste,<br />Et  quelle putain d’histoire,<br />On vote des gens par liste,<br />On nous porte dans un trou noir.<br />L’heure est à la mondialisation,<br />A la technologie, <br />L’heure est à la dégradation,<br />De la vie.<br />Mais putain que c’est triste, on s’est fait baisé,<br />L’étique n’était elle pas à la fraternité ?<br />
Conne-damnee Il y a 14 ans

On nous vend des rêves en boîte, <br />On nous pollue de publicités, de télé-réalités,<br />On se noie dans l’alcool, on se noie dans la chatte, <br />Du sexe en tube, pour une meilleure productivité,<br />On nous fait mourir dans des conserves, <br />A croire que les pièces d’or aux cons, servent,<br />On fait des concerts qui ne rapportent pas,<br />On se fait mettre en terre par l’état,<br />On nous tue l’esprit par la télé,<br />On ne réfléchit plus,<br />On enterre nos propres idées, <br />Pour une connerie du premier venu,<br />On bouffe de la merde pour mille euros,<br />Pour acheter un sourire, il suffit d’un mcdo,<br />Il faudrait ne plus fumer, et perdre des kilos,<br />Et pour être connu, il faut vendre sa peau,<br />On nous traque, on nous pille, <br />Pour un vulgaire billet,<br />On nous vend pour un centime,<br />Jusque dans les journaux,<br />On nous tue pour quelques codes,<br />Il faudrait suivre la mode,<br />L’étique n’était elle pas à la fraternité ?<br />La jeunesse se suicide, La jeunesse se ruine,<br />Elle vit par l’internet, elle devient illettrée,<br />La jeunesse est vide, quand l’heure est à l’usine,<br />Mais mon dieu que c’est triste,<br />Et  quelle putain d’histoire,<br />On vote des gens par liste,<br />On nous porte dans un trou noir.<br />L’heure est à la mondialisation,<br />A la technologie, <br />L’heure est à la dégradation,<br />De la vie.<br />Mais putain que c’est triste, on s’est fait baisé,<br />L’étique n’était elle pas à la fraternité ?<br />

Ya des finances d’obsèques à la télévision                                              <br />Y a des sirènes obscènes qui nous montrent leur fion<br />Des éphèbes hébétés torses nus têtes à claque<br />Des starlettes de télé qui jappent et qui agacent <br /><br />Y a des enfants surdoués qui marchent au plafond<br />Des gosses décérébrés font la course aux millions<br />Des singes de l’espace qui s’arrachent le micro<br />Des ados fanatiques qui pleurent sur le plateau<br /><br />Non nous n’avons rien vu Venir <br />Derrières les enseignes au néon crépitant<br />Les appels à crétins<br />Les concours de cabots<br />Les journaux dispersés<br />De star et de mannequins<br />Apogée du paraitre <br />Discours bien épuré <br />Artistes en carton pate<br />Tube en papier mâché<br /><br />Non nous n’avons rien vu venir<br />Au gré des promotions<br />De ces lessives en poudre <br />Gentiment proposés<br />Par des connes au foyer <br />Qui parlent dans le vent.<br />Temps de cerveaux disponible<br />La gloire de l’éphémère<br />Voyeurisme étatique <br />Avant gout d’Amérique <br /><br />Y a l’indécence qui traine<br />Sur fond de propagande<br />Le marché qui pénètre<br />Nos gueules de marchandises <br /><br />Y a la valeur de l’homme <br />Y’a sa valeur marchande<br />Y’a le dégout des autres<br />Y’a le refus d’attendre<br /><br />Tout pour moi et tout de suite<br />Ou alors rien du tout<br />Tout pour moi et très vite<br />Faut pas louper son coup.<br /><br />Des milliards de moi-même<br />Identiques font la course <br />À l’avoir avant d’être <br />À épuiser la source.<br /><br /><br /><br /><br />
popeye Il y a 14 ans

Ya des finances d’obsèques à la télévision                                              <br />Y a des sirènes obscènes qui nous montrent leur fion<br />Des éphèbes hébétés torses nus têtes à claque<br />Des starlettes de télé qui jappent et qui agacent <br /><br />Y a des enfants surdoués qui marchent au plafond<br />Des gosses décérébrés font la course aux millions<br />Des singes de l’espace qui s’arrachent le micro<br />Des ados fanatiques qui pleurent sur le plateau<br /><br />Non nous n’avons rien vu Venir <br />Derrières les enseignes au néon crépitant<br />Les appels à crétins<br />Les concours de cabots<br />Les journaux dispersés<br />De star et de mannequins<br />Apogée du paraitre <br />Discours bien épuré <br />Artistes en carton pate<br />Tube en papier mâché<br /><br />Non nous n’avons rien vu venir<br />Au gré des promotions<br />De ces lessives en poudre <br />Gentiment proposés<br />Par des connes au foyer <br />Qui parlent dans le vent.<br />Temps de cerveaux disponible<br />La gloire de l’éphémère<br />Voyeurisme étatique <br />Avant gout d’Amérique <br /><br />Y a l’indécence qui traine<br />Sur fond de propagande<br />Le marché qui pénètre<br />Nos gueules de marchandises <br /><br />Y a la valeur de l’homme <br />Y’a sa valeur marchande<br />Y’a le dégout des autres<br />Y’a le refus d’attendre<br /><br />Tout pour moi et tout de suite<br />Ou alors rien du tout<br />Tout pour moi et très vite<br />Faut pas louper son coup.<br /><br />Des milliards de moi-même<br />Identiques font la course <br />À l’avoir avant d’être <br />À épuiser la source.<br /><br /><br /><br /><br />

J'ai des rêves de machine à écrire. Des envies de mécanismes archaïques qui font des bruits rythmés, des bruits magiques. Des envies de binocles sur le bout de mon nez, d'une bougie sur un vieux bureau entreposé<br />                                                  au grenier. Des rêves de la souffler pour l'allumer.<br />J'ai des rêves d'écrire. D'écrire du beau et éclairé, de jouer à le sceller avec trois gouttes de cire. Des envies de perdre pied sur le papier. Des envies d'écrire.
AurelyX Il y a 14 ans

J'ai des rêves de machine à écrire. Des envies de mécanismes archaïques qui font des bruits rythmés, des bruits magiques. Des envies de binocles sur le bout de mon nez, d'une bougie sur un vieux bureau entreposé<br />                                                  au grenier. Des rêves de la souffler pour l'allumer.<br />J'ai des rêves d'écrire. D'écrire du beau et éclairé, de jouer à le sceller avec trois gouttes de cire. Des envies de perdre pied sur le papier. Des envies d'écrire.

Écrire sa rage de souffrir, son envie d’en finir, écrire, pour un cœur qui chavire, pour retrouver le sourire, écrire, écrire à en mourir, écrire pour travestir une vérité qui tire au flan des satyres, écrire des vers de cachemire, pour le temps d’un soupir oser croire en l’avenir. Écrire, pour mieux ressentir, pour éviter le pire, pour se permettre de dire ce qu’on n’oserait gémir. Écrire, écrire pour en rire, écrire pour bâtir un empire aux barrières de saphir ou rêves et délires permettent de s’enfuir, écrire comme une lettre à élire la reine des lettres à lire. Écrire. A en mourir.
Maitre Kaio Il y a 14 ans

Écrire sa rage de souffrir, son envie d’en finir, écrire, pour un cœur qui chavire, pour retrouver le sourire, écrire, écrire à en mourir, écrire pour travestir une vérité qui tire au flan des satyres, écrire des vers de cachemire, pour le temps d’un soupir oser croire en l’avenir. Écrire, pour mieux ressentir, pour éviter le pire, pour se permettre de dire ce qu’on n’oserait gémir. Écrire, écrire pour en rire, écrire pour bâtir un empire aux barrières de saphir ou rêves et délires permettent de s’enfuir, écrire comme une lettre à élire la reine des lettres à lire. Écrire. A en mourir.

Novembre 24, dans les îles Solovski.<br />Le Katorga l'envoya ici:<br />Sur la glace, dans le froid.<br />Il travaille comme un juif de Varsovie.<br /><br />Larme à l'oeil, fleur au fusil,<br />Il croyait aux révoltes de 17,<br />Aux côtés d'Alekseï, Anushka, Dmitri,<br />Frères de victoires et de fêtes,<br /><br />Mais il vint la Tchéka.<br />Pour des gants, des bonnets, des jupons,<br />Echangés pour manger, rien que ça,<br />Dzerjinski et ses hommes pour le mettre en prison,<br /><br />La fraîche bise de la profonde Russie,<br />Fouette ses derniers jours de vie,<br />Pas d'écrits, pas de gloire pour lui,<br />Qui crût juste d'aider son pays,<br /><br />Le voilà seul, sans armes, face aux fusils,<br />Entonnant qulques chants, qulques cris,<br />Trois balles lui otèrent la vie, <br />Et lui rendirent le repos infini Edit: J'ai beaucoup retravaillé ce texte hier donc il n'a plus vraiment cette forme. (je voulais préciser parce que je ne le trouve pas vraiment bon comme ça)
AnonymeIl y a 14 ans

Novembre 24, dans les îles Solovski.<br />Le Katorga l'envoya ici:<br />Sur la glace, dans le froid.<br />Il travaille comme un juif de Varsovie.<br /><br />Larme à l'oeil, fleur au fusil,<br />Il croyait aux révoltes de 17,<br />Aux côtés d'Alekseï, Anushka, Dmitri,<br />Frères de victoires et de fêtes,<br /><br />Mais il vint la Tchéka.<br />Pour des gants, des bonnets, des jupons,<br />Echangés pour manger, rien que ça,<br />Dzerjinski et ses hommes pour le mettre en prison,<br /><br />La fraîche bise de la profonde Russie,<br />Fouette ses derniers jours de vie,<br />Pas d'écrits, pas de gloire pour lui,<br />Qui crût juste d'aider son pays,<br /><br />Le voilà seul, sans armes, face aux fusils,<br />Entonnant qulques chants, qulques cris,<br />Trois balles lui otèrent la vie, <br />Et lui rendirent le repos infini


Edit: J'ai beaucoup retravaillé ce texte hier donc il n'a plus vraiment cette forme. (je voulais préciser parce que je ne le trouve pas vraiment bon comme ça)

[i]rêvé cette nuit[/i]<br /><br />[quote][u][b]Un jour, il y a dix ans qu'elle marche...[/b][/u]<br /><br />[img]http://www.ladysenea.com/images/Old_things/.lady1_m.jpg[/img]<br /><br />Il y a ce livre que j'ai recommencé à lire pour la millionième fois je crois.<br />Le Vice Consul.<br />C'était peu après Septembre.<br />Mais cette fois-ci, je n'ai pas réussi à le finir.<br /><br />Peut être parce qu'aujourd'hui j'y ai entendu autre chose sur cette Folle du Gange,<br />peut être même que je ne l'ai jamais autant comprise qu'à ce point précis de Septembre.<br /><br />Quoiqu'il en soit, le livre est toujours là, inachevé sur sa table, juste à côté du lit.<br /><br />Je ne sais pas pourquoi je l'ai préféré elle.<br />C'est vrai,<br />ça aurait pu être n'importe qui.<br />L'Alsacienne.<br />Ou encore la jeune fille de Nevers,<br />celle qui s'arrache les ongles sur les murs de la cave...<br />Celle qui crie ce nom Allemand sans personne pour l'entendre...<br />Ca aurait pu être très nettement cette folie là je crois.<br /><br />Mais je suis restée figée dans l'histoire de cette enfant du Siam chassée avec son ventre rond.<br />Et soudain,<br />j'ai préféré la splendeur -presque fade- des eaux du Gange,<br />et cette errance sublime à travers la plaine des Oiseaux..<br /><br />Et voilà qu'aujourd'hui je la comprends.<br />Et qu'il y aurait cette marge inavouable en plein coeur de l'histoire.<br />Et voilà soudain que,<br />-moi aussi-,<br />je pourrais être elle.<br /><br />Et j'aurais ce corps anguleux, jeté dans les vallées du Bengale,<br />et, <br />comme elle,<br />j'aurais cette faim affreuse et déchirante,<br />et ce ventre inconsolable,<br />omniprésent,<br />et qui me dévorerait de l'intérieur.<br /><br />J'aurais cette allure de bonzesse émaciée, avalée par la honte,<br />les pieds en sang,<br />et le regard toujours vague.<br /><br />Peut être que certains prendraient pitié,<br />peut être même qu'il nourriraient cette jeunesse<br />-comme il l'ont parfois nourrie elle-.<br />Un bol du riz chaud et quelques mangues,<br />et ce serait comme un soleil brulant  qui coulerait lentement dans la gorge.<br /><br />Et toujours ça me reprendrait,<br />comme elle,<br />je crierais à travers la cité :Battambang. <br />Battambang.<br /><br />Battambang,<br />comme un cri d'amour oublié.<br />Battambang,<br />à s'en cogner la tête aux murs.<br />Battambang,<br />les genoux écorchés.<br /><br />Et personne pour entendre.<br /><br />Et moi aussi j'aurais ce rire éclatant,<br />et cette fureur intenable ,<br />cette fureur incroyable de ne pas les voir comprendre.<br /><br />Battambang,<br />et il en faudrait du temps avant que,<br />comme elle,<br />je réalise .<br /><br />Que je réalise qu'il n'y a rien à en tirer,<br />que je suis seule parmi eux<br />et que jamais,<br />-jamais-,<br />ils ne comprendraient.<br />Battambang,<br />à en perdre la tête.<br /><br />Alors,<br />seulement lorsque j'aurais considéré toute la force de mon exil,<br />alors je pourrais être tout à fait comme elle,<br />la Folle du Gange.<br /><br />Et j'irais tête nue,<br />au détour de Calcutta ,<br />crier encore après les gens,<br />leur montrer le ventre,<br />l'absence,<br />l'indicible.<br /><br />Je demanderais encore une fois le chemin de la plaine des Oiseaux,<br />-le chemin pour se perdre -<br />et il n'y aurait encore personne pour comprendre ni pour me répondre.<br /><br />Mon cœur sera si lourd,<br />que plus rien de bon ne pourra en sortir .<br />Et j'irais aux abords du Gange .<br /><br />Je regarderais une dernière fois dans le reflet glacé de l'eau<br />la silhouette effrayée de cette folle cachée dans l'odeur des jasmins,<br />je contemplerais les paupières creuses,<br />les mains meurtries,<br />les seins noirs de suie.<br />Je m'enliserais doucement dans cette boue écoeurante du Gange,<br />le corps nu,<br />l'âme à vide.<br /><br />Et là,<br />seulement là,<br />dans cette lumière incroyable du fleuve,<br />je serais à ma place.<br />Je serais reine.<br />Je ne serais plus rien du tout.<br />Rien que le remous incessant<br />-fait de vase, de cendres et de pluie-,<br />qui vient lécher les berges alanguies du Gange.<br /><br />Et au loin,<br />dans le soir mugissant,<br />il y aurait des cris,<br />-Battambang-,<br />et des rires d'enfants,<br />perchés sur le dos des buffles épuisés.<br /><br />Battambang dans la nuit du Siam,<br />dans la plaine des Oiseaux...<br /><br />Et puis,<br />dans une des plus petites cases,<br />il y aurait cette mère,<br />très jeune encore,<br />les seins tout engourdis de lait,<br />et elle bercerait amoureusement son premier né dans son petit panier de palme,<br />et elle lui chanterait la beauté séculaire des forêts du Siam...[/quote]<br /><br /><br /><br />pour l'entendre un peu cette folle du siam : [url=http://www.youtube.com/watch?v=laUM85wOcPA]http://www.youtube.com/watch?v=laUM85wOcPA[/url]
Atala Il y a 14 ans

rêvé cette nuit<br /><br />

Un jour, il y a dix ans qu'elle marche...<br /><br /><br /><br />Il y a ce livre que j'ai recommencé à lire pour la millionième fois je crois.<br />Le Vice Consul.<br />C'était peu après Septembre.<br />Mais cette fois-ci, je n'ai pas réussi à le finir.<br /><br />Peut être parce qu'aujourd'hui j'y ai entendu autre chose sur cette Folle du Gange,<br />peut être même que je ne l'ai jamais autant comprise qu'à ce point précis de Septembre.<br /><br />Quoiqu'il en soit, le livre est toujours là, inachevé sur sa table, juste à côté du lit.<br /><br />Je ne sais pas pourquoi je l'ai préféré elle.<br />C'est vrai,<br />ça aurait pu être n'importe qui.<br />L'Alsacienne.<br />Ou encore la jeune fille de Nevers,<br />celle qui s'arrache les ongles sur les murs de la cave...<br />Celle qui crie ce nom Allemand sans personne pour l'entendre...<br />Ca aurait pu être très nettement cette folie là je crois.<br /><br />Mais je suis restée figée dans l'histoire de cette enfant du Siam chassée avec son ventre rond.<br />Et soudain,<br />j'ai préféré la splendeur -presque fade- des eaux du Gange,<br />et cette errance sublime à travers la plaine des Oiseaux..<br /><br />Et voilà qu'aujourd'hui je la comprends.<br />Et qu'il y aurait cette marge inavouable en plein coeur de l'histoire.<br />Et voilà soudain que,<br />-moi aussi-,<br />je pourrais être elle.<br /><br />Et j'aurais ce corps anguleux, jeté dans les vallées du Bengale,<br />et, <br />comme elle,<br />j'aurais cette faim affreuse et déchirante,<br />et ce ventre inconsolable,<br />omniprésent,<br />et qui me dévorerait de l'intérieur.<br /><br />J'aurais cette allure de bonzesse émaciée, avalée par la honte,<br />les pieds en sang,<br />et le regard toujours vague.<br /><br />Peut être que certains prendraient pitié,<br />peut être même qu'il nourriraient cette jeunesse<br />-comme il l'ont parfois nourrie elle-.<br />Un bol du riz chaud et quelques mangues,<br />et ce serait comme un soleil brulant  qui coulerait lentement dans la gorge.<br /><br />Et toujours ça me reprendrait,<br />comme elle,<br />je crierais à travers la cité :Battambang. <br />Battambang.<br /><br />Battambang,<br />comme un cri d'amour oublié.<br />Battambang,<br />à s'en cogner la tête aux murs.<br />Battambang,<br />les genoux écorchés.<br /><br />Et personne pour entendre.<br /><br />Et moi aussi j'aurais ce rire éclatant,<br />et cette fureur intenable ,<br />cette fureur incroyable de ne pas les voir comprendre.<br /><br />Battambang,<br />et il en faudrait du temps avant que,<br />comme elle,<br />je réalise .<br /><br />Que je réalise qu'il n'y a rien à en tirer,<br />que je suis seule parmi eux<br />et que jamais,<br />-jamais-,<br />ils ne comprendraient.<br />Battambang,<br />à en perdre la tête.<br /><br />Alors,<br />seulement lorsque j'aurais considéré toute la force de mon exil,<br />alors je pourrais être tout à fait comme elle,<br />la Folle du Gange.<br /><br />Et j'irais tête nue,<br />au détour de Calcutta ,<br />crier encore après les gens,<br />leur montrer le ventre,<br />l'absence,<br />l'indicible.<br /><br />Je demanderais encore une fois le chemin de la plaine des Oiseaux,<br />-le chemin pour se perdre -<br />et il n'y aurait encore personne pour comprendre ni pour me répondre.<br /><br />Mon cœur sera si lourd,<br />que plus rien de bon ne pourra en sortir .<br />Et j'irais aux abords du Gange .<br /><br />Je regarderais une dernière fois dans le reflet glacé de l'eau<br />la silhouette effrayée de cette folle cachée dans l'odeur des jasmins,<br />je contemplerais les paupières creuses,<br />les mains meurtries,<br />les seins noirs de suie.<br />Je m'enliserais doucement dans cette boue écoeurante du Gange,<br />le corps nu,<br />l'âme à vide.<br /><br />Et là,<br />seulement là,<br />dans cette lumière incroyable du fleuve,<br />je serais à ma place.<br />Je serais reine.<br />Je ne serais plus rien du tout.<br />Rien que le remous incessant<br />-fait de vase, de cendres et de pluie-,<br />qui vient lécher les berges alanguies du Gange.<br /><br />Et au loin,<br />dans le soir mugissant,<br />il y aurait des cris,<br />-Battambang-,<br />et des rires d'enfants,<br />perchés sur le dos des buffles épuisés.<br /><br />Battambang dans la nuit du Siam,<br />dans la plaine des Oiseaux...<br /><br />Et puis,<br />dans une des plus petites cases,<br />il y aurait cette mère,<br />très jeune encore,<br />les seins tout engourdis de lait,<br />et elle bercerait amoureusement son premier né dans son petit panier de palme,<br />et elle lui chanterait la beauté séculaire des forêts du Siam...
<br /><br /><br /><br />pour l'entendre un peu cette folle du siam :

http://www.youtube.com/watch?v=laUM85wOcPA

(Poisson d'avril) Ce n'est pas la nuit, mais c'est le jour noir. Gris assombri sombrant au pied du phare Comme une marée de brume rongeant la pierre, « Écume », c'est tout ce que répond la mer. Les orques dansent encore, dans leur cimetière, Et les hommes rentrent gentiment au port, Portant leurs sacs plein d'Atlantide, et fiers; Car le trésor, il valait bien l'effort. Les fonds marins n'ont rien à leur apprendre, Tout est dans la bouteille, encore à corps, Et feu les marins n'auront qu'à se pendre, L'appât du gain est devenu bien plus fort. Ce n'est pas la nuit, mais c'est le jour noir, Car assombri par les lumières du phare Qui donnent à l'eau un arrière-goût amer! Mais c'est un péché: alors il fallait le faire.
AurelyX Il y a 14 ans

(Poisson d'avril)

Ce n'est pas la nuit, mais c'est le jour noir.
Gris assombri sombrant au pied du phare
Comme une marée de brume rongeant la pierre,
« Écume », c'est tout ce que répond la mer.

Les orques dansent encore, dans leur cimetière,
Et les hommes rentrent gentiment au port,
Portant leurs sacs plein d'Atlantide, et fiers;
Car le trésor, il valait bien l'effort.

Les fonds marins n'ont rien à leur apprendre,
Tout est dans la bouteille, encore à corps,
Et feu les marins n'auront qu'à se pendre,
L'appât du gain est devenu bien plus fort.

Ce n'est pas la nuit, mais c'est le jour noir,
Car assombri par les lumières du phare
Qui donnent à l'eau un arrière-goût amer!
Mais c'est un péché: alors il fallait le faire.

(Il commence à fer chaud) Ça sent le fer chaud qu'on a laissé traîner. Ça sent comme quand on était p'tit, le radiateur qu'on venait juste d'allumer. Ça sent la première chemise qu'on a repassée, Sur laquelle on a dessiné des plis En forme d'origami. Ça sent la chambre de Maman et le linge propre, Ça sent comme un goût de Paradis. Ça sent les nuits où la cheminée brûle un peu trop fort, Qu'on ne ralentit pas car il fait froid dehors. Ça sent la douceur de l'hiver, les câlins de feu, Et le piano qui s'enflamme. Ça sent tout ce qu'on peut espérer d'une femme; Ça sent l'amour, ça sent la braise, Ça sent l'orgasme sans la baise - Ça sent la vapeur d'âmes.
AurelyX Il y a 14 ans

(Il commence à fer chaud)

Ça sent le fer chaud qu'on a laissé traîner.
Ça sent comme quand on était p'tit, le radiateur qu'on venait juste d'allumer.
Ça sent la première chemise qu'on a repassée,
Sur laquelle on a dessiné des plis
En forme d'origami.
Ça sent la chambre de Maman et le linge propre,
Ça sent comme un goût de Paradis.
Ça sent les nuits où la cheminée brûle un peu trop fort,
Qu'on ne ralentit pas car il fait froid dehors.
Ça sent la douceur de l'hiver, les câlins de feu,
Et le piano qui s'enflamme.
Ça sent tout ce qu'on peut espérer d'une femme;
Ça sent l'amour, ça sent la braise,
Ça sent l'orgasme sans la baise -
Ça sent la vapeur d'âmes.

Mon âme, Mon cœur, Ma vie, Mon amour, Mon demain, Ma nuit, Mon jour, Ma pluie, Mon soleil, Mon nuage, Ma branche, Ma feuille, Mon bourgeon, Mon rivage, Mon océan, Ma plage, Mon horizon, Mon infini, Mon ailleurs, Mon chez moi, Mon été, Mon hiver, Mon endroit, Mon envers, Mon habitude, Mon changement, Mon inconnu, Mon repère, Ma veine, Mon sourire, Mes pleurs, Mes peurs, Mes yeux, Ma chaleur, Mes frissons, Ma passion, Mon envie, Mon besoin, Ma fuite, Mon retour, Mon jardin, Mon chemin, Mon jamais, Mon toujours, Mon rêve, Ma réalité, Mon point, Mon projet, Mon proche, Mon loin, Mon but, Mon bien, Ma fiancé, Mon amie, Mon amoureuse, Ma muse, Ma dulcinée, Ma chérie, Ma femme. Elle. Toi. Tout pour moi.
Link de Nova Il y a 14 ans

Mon âme, Mon cœur,
Ma vie, Mon amour,
Mon demain, Ma nuit,
Mon jour, Ma pluie,
Mon soleil, Mon nuage,
Ma branche, Ma feuille,
Mon bourgeon, Mon rivage,
Mon océan, Ma plage,
Mon horizon, Mon infini,
Mon ailleurs, Mon chez moi,
Mon été, Mon hiver,
Mon endroit, Mon envers,
Mon habitude, Mon changement,
Mon inconnu, Mon repère,
Ma veine, Mon sourire,
Mes pleurs, Mes peurs,
Mes yeux, Ma chaleur,
Mes frissons, Ma passion,
Mon envie, Mon besoin,
Ma fuite, Mon retour,
Mon jardin, Mon chemin,
Mon jamais, Mon toujours,
Mon rêve, Ma réalité,
Mon point, Mon projet,
Mon proche, Mon loin,
Mon but, Mon bien,
Ma fiancé, Mon amie,
Mon amoureuse, Ma muse,
Ma dulcinée, Ma chérie,
Ma femme.
Elle. Toi.
Tout pour moi.

Sympa cette partie du forum, je commence un peu a écrire vite fais aussi mais bon c'est pas facile. "Et je continu De te voir, de te regarder faire la belle La présence de tes yeux qui m’appellent Ce combat, cette névrose obsessionnelle Aura-t-elle une fin, est-elle éternelle ? Cette lutte infinie, ces nombreuses séquelles Vaut mieux que j’aille creuser ma tombe à la pelle Puis balancer tous les morceaux à la poubelle. Bébé, Tu pourras continuer de faire ta belle. J’ai beau te dire que tu es belle Et que tu n’as pas besoin de faire tout çà Sous le regard avide des sentinelles Bébé, ne t’inquiètes pas On te remarquera Et pourtant… Tu continueras "
Drive_Me Il y a 14 ans

Sympa cette partie du forum, je commence un peu a écrire vite fais aussi mais bon c'est pas facile.

"Et je continu

De te voir, de te regarder faire la belle
La présence de tes yeux qui m’appellent
Ce combat, cette névrose obsessionnelle
Aura-t-elle une fin, est-elle éternelle ?
Cette lutte infinie, ces nombreuses séquelles
Vaut mieux que j’aille creuser ma tombe à la pelle
Puis balancer tous les morceaux à la poubelle.
Bébé, Tu pourras continuer de faire ta belle.


J’ai beau te dire que tu es belle
Et que tu n’as pas besoin de faire tout çà
Sous le regard avide des sentinelles
Bébé, ne t’inquiètes pas
On te remarquera

Et pourtant… Tu continueras "

Aurelix j'aime bien tes textes! Mais Drive_me, désolé j'accroche pas. Texte de rêveur: Les apatrides se réunissent, En rouge et noir dans l'ombre, Pour faire d'ici son reflet, Fait de blanc et de pourpre, Ils ne sourient plus, Bêtement comme le peuple, Ils ne sourient plus, Ils lèvent le poing, Comme pour prendre le Bon-Dieu, Par la gorge et l'etrangler, Anarchie dans les yeux, Leurs idées pour blason, La colombe sur l'écusson tatoué sur le coeur, Mais les armes armées pointées là-bas... La révolte par les armes fera celle des idées!
AnonymeIl y a 14 ans

Aurelix j'aime bien tes textes! Mais Drive_me, désolé j'accroche pas.
Texte de rêveur:

Les apatrides se réunissent,
En rouge et noir dans l'ombre,
Pour faire d'ici son reflet,
Fait de blanc et de pourpre,
Ils ne sourient plus,
Bêtement comme le peuple,
Ils ne sourient plus,
Ils lèvent le poing,
Comme pour prendre le Bon-Dieu,
Par la gorge et l'etrangler,
Anarchie dans les yeux,
Leurs idées pour blason,
La colombe sur l'écusson tatoué sur le coeur,
Mais les armes armées pointées là-bas...

La révolte par les armes fera celle des idées!

Arrêtez la planète, je veux descendre ! Vingt cinq ans au compteur, et toujours les poings fourrés dans les poches. Non nous n’avons jamais eu peur, finalement c’est peut être ça qui cloche. Non, les gens ne croient plus à la mort, ils croient à l’usure. Le fond de l’air fût rouge, les belles paniques sont d’autres temps. Dire qu’on avait des rêves, qu’on n’pensait plus aux murs, qu’on a perdu l’envie, qu’on a perdu l’élan. Rien à gagner, plus rien à perdre, rien à donner, plus rien à prendre, car tout s’achète et tout se vend. Dis qu’ça te plait, dis le que ça te plait, les cas contraires importent peu car tous les mots sont balles à blanc. T’as vu Paris mourir un peu, la grande promo des muselières, les grandes fumées sans faire de feu, les contestants qu’on teste à terre. Les gueules cassées loin des vitrines, les sacs de pierres sont bien trop lourds, les barricades toujours trop hautes, même plus la force de s’faire l’amour. Et tu dis quoi de ça, et tu dis quand ça vient, parler au vent, parler tout bas, crier que tout ne sert plus à rien. Et tu dis quoi, et tu dis quoi … Et foutu pour foutu on parlera toujours d’amour, à s’faire vibrer pour pas grand-chose, à s’faire du mal en fin d’parcours. Ouais foutu pour foutu on ira s’foutre du politique, parce que y’a qu’l’art qui nous fait jouir, et la beauté nous fout la trique. Idéalistes de merde on polluera vos rues, des graffiti sur vos poubelles, des jolis tatouages sur le cul. T’as vu Paris trembler un jour, les masses grouillantes qui grondent d’ivresse. La force sauvage du passé, et les retours de flammes en pleine gueule. Dis moi toi, dis moi pourquoi tu gueules. C’est quoi la mort ? L’absence de rage ? Là dans la bouche avoir un putain d’goût de poussière ? Dis, c’est quoi les chants de la victoire ? Les grandes idées qui font tourner le monde, les militants qui veulent casser du militaire ? C’est qu’on à faim putain ! La quarantaine dans nos mémoires, le triste état des jeux savants, il est foutu le temps choix, il est ruiné le temps de l’autrement. Dis c’est commode la fin des temps, jusqu’au sinistre des corps raidis, tes phrases en boule, tes yeux fuyants, dis le que c’est commode ton hystérie. Y’a ta raison qui fout le camp, vaut mieux mourir que d’vivre ainsi, la parodie du monde qui tourne, qui vire au petit jeu des comédies. Et foutu pour foutu, on fait semblant, hurle au trop plein, putain, putain, putain … Ouais foutu pour foutu, les cors aux mains, nos airs malades, y’a pas que les puissants qui s’en vont faire un tour à la parade. Et y’a Paris qui chante encore, ses derniers soirs agonisants, le saxophone des quais de foire, dis moi que toi, la vie, t’as trouvé ça marrant.
kalexx Il y a 14 ans

Arrêtez la planète, je veux descendre !

Vingt cinq ans au compteur, et toujours les poings fourrés dans les poches. Non nous n’avons jamais eu peur, finalement c’est peut être ça qui cloche. Non, les gens ne croient plus à la mort, ils croient à l’usure. Le fond de l’air fût rouge, les belles paniques sont d’autres temps. Dire qu’on avait des rêves, qu’on n’pensait plus aux murs, qu’on a perdu l’envie, qu’on a perdu l’élan. Rien à gagner, plus rien à perdre, rien à donner, plus rien à prendre, car tout s’achète et tout se vend. Dis qu’ça te plait, dis le que ça te plait, les cas contraires importent peu car tous les mots sont balles à blanc.

T’as vu Paris mourir un peu, la grande promo des muselières, les grandes fumées sans faire de feu, les contestants qu’on teste à terre. Les gueules cassées loin des vitrines, les sacs de pierres sont bien trop lourds, les barricades toujours trop hautes, même plus la force de s’faire l’amour. Et tu dis quoi de ça, et tu dis quand ça vient, parler au vent, parler tout bas, crier que tout ne sert plus à rien. Et tu dis quoi, et tu dis quoi …

Et foutu pour foutu on parlera toujours d’amour, à s’faire vibrer pour pas grand-chose, à s’faire du mal en fin d’parcours. Ouais foutu pour foutu on ira s’foutre du politique, parce que y’a qu’l’art qui nous fait jouir, et la beauté nous fout la trique. Idéalistes de merde on polluera vos rues, des graffiti sur vos poubelles, des jolis tatouages sur le cul. T’as vu Paris trembler un jour, les masses grouillantes qui grondent d’ivresse. La force sauvage du passé, et les retours de flammes en pleine gueule. Dis moi toi, dis moi pourquoi tu gueules.

C’est quoi la mort ? L’absence de rage ? Là dans la bouche avoir un putain d’goût de poussière ? Dis, c’est quoi les chants de la victoire ? Les grandes idées qui font tourner le monde, les militants qui veulent casser du militaire ?

C’est qu’on à faim putain ! La quarantaine dans nos mémoires, le triste état des jeux savants, il est foutu le temps choix, il est ruiné le temps de l’autrement. Dis c’est commode la fin des temps, jusqu’au sinistre des corps raidis, tes phrases en boule, tes yeux fuyants, dis le que c’est commode ton hystérie. Y’a ta raison qui fout le camp, vaut mieux mourir que d’vivre ainsi, la parodie du monde qui tourne, qui vire au petit jeu des comédies. Et foutu pour foutu, on fait semblant, hurle au trop plein, putain, putain, putain …

Ouais foutu pour foutu, les cors aux mains, nos airs malades, y’a pas que les puissants qui s’en vont faire un tour à la parade. Et y’a Paris qui chante encore, ses derniers soirs agonisants, le saxophone des quais de foire, dis moi que toi, la vie, t’as trouvé ça marrant.

J'aime beaucoup ton style,tes textes en général et celui-ci en particulier.
Antigone Il y a 14 ans


J'aime beaucoup ton style,tes textes en général et celui-ci en particulier.

A UNE SOMMELIERE Petit sourire en coin, et cernes soulignant Ses deux abysses noirs. Son alcool fait flotter mon esprit rouge au vent Et mes idées du soir. Son goût est saisissant dans les moindres détails Enveloppe gracieuse; Un corps ferme et fruité jusque dans ses entrailles: Fin d'été généreuse. Continuons avec ce blanc beaucoup plus subtil Sentez-vous ce fond âcre? Je le savoure avec un plaisir infantile Une joie simulacre. Dans ma gorge et la sienne, enfin, nous nous coulons Pour finir spiritueusement dans ses flacons.
thelastdayonearth Il y a 14 ans

A UNE SOMMELIERE

Petit sourire en coin, et cernes soulignant
Ses deux abysses noirs.
Son alcool fait flotter mon esprit rouge au vent
Et mes idées du soir.

Son goût est saisissant dans les moindres détails
Enveloppe gracieuse;
Un corps ferme et fruité jusque dans ses entrailles:
Fin d'été généreuse.

Continuons avec ce blanc beaucoup plus subtil
Sentez-vous ce fond âcre?
Je le savoure avec un plaisir infantile

Une joie simulacre.
Dans ma gorge et la sienne, enfin, nous nous coulons
Pour finir spiritueusement dans ses flacons.

Depuis des années, imbibé de rancoeur, il prépare vengeance, Chacune de ses pensées résonne comme le bruit d'une balle, Instrumentalisation de ses échecs, ses erreurs, sa pénitence, Rien qu'aux premières lignes, on le sent arriver, le drame. Des sourires, des soupirs, des envies, des idées, des rêves. prenez Quelques grammes de passion, une pincée d'envie, ajoutez-y l'amertume,la tristesse et de la mélancolie, Secouez le tout, avec énergie jusqu'a ce qu'il en creve. Cette étrange recette, ne sort pas d'un livre culinaire, a aucun moment, il n'est mentionné qu'elle vous soit utile. et vous tristes sires, qui ne voyez là que des mots futiles. Vous assistez, impuissants à la naissance d'une guerre. Combat épique, ou s'affrontent la fierté de l'être, ou meurent sur des feuilles, les maux de son âme. A chaque syllabe, se brise une partie du paraître. Quand il ne lui reste que les mots pour uniques armes.
an0nyme Il y a 14 ans

Depuis des années, imbibé de rancoeur, il prépare vengeance,
Chacune de ses pensées résonne comme le bruit d'une balle,
Instrumentalisation de ses échecs, ses erreurs, sa pénitence,
Rien qu'aux premières lignes, on le sent arriver, le drame.

Des sourires, des soupirs, des envies, des idées, des rêves.
prenez Quelques grammes de passion, une pincée d'envie,
ajoutez-y l'amertume,la tristesse et de la mélancolie,
Secouez le tout, avec énergie jusqu'a ce qu'il en creve.

Cette étrange recette, ne sort pas d'un livre culinaire,
a aucun moment, il n'est mentionné qu'elle vous soit utile.
et vous tristes sires, qui ne voyez là que des mots futiles.
Vous assistez, impuissants à la naissance d'une guerre.

Combat épique, ou s'affrontent la fierté de l'être,
ou meurent sur des feuilles, les maux de son âme.
A chaque syllabe, se brise une partie du paraître.
Quand il ne lui reste que les mots pour uniques armes.

Pour mon premier post ici : Entre le jour et la nuit Au milieu de nos rêves On se barre on s'enfuit Pour ne plus toucher terre La haine et l'euphorie Tout au fond de nos verres Mais nous on imagine aussi L'ivresse à tout jamais Puisqu'on n'a jamais fini Puisque nos vies sont en grêve Allez dis moi, allez dis Parle moi de tes rêves Parle moi de la vie Parle moi des merveilles Car dans l'aube qui s'ensuit il s'enfuit le sommeil...
Paperboat Il y a 14 ans

Pour mon premier post ici :

Entre le jour et la nuit
Au milieu de nos rêves
On se barre on s'enfuit
Pour ne plus toucher terre

La haine et l'euphorie
Tout au fond de nos verres
Mais nous on imagine aussi
L'ivresse à tout jamais

Puisqu'on n'a jamais fini
Puisque nos vies sont en grêve
Allez dis moi, allez dis
Parle moi de tes rêves

Parle moi de la vie
Parle moi des merveilles
Car dans l'aube qui s'ensuit
il s'enfuit le sommeil...