Le forum SaezLive est définitivement fermé, les archives restent accessibles en lecture seulement.
PS: merci à Ewi et Kaio pour leurs irruptions poétiques :)
Et @Morta, ce qui me vient à la lecture de ton texte, c'est une répartie un peu plus jeune, et plus ancienne, et plus grande, que la mienne:
"J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
− Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?"
Et que voici l’espérance d’une croyance,
Voici moi devant ceux-là qui n’espèrent rien,
Non plus rien que les reins et la panse.
Mais ta carcasse m’affole, je me sens euphorique. La beauté se presse de se créer dans ce croissant d’idéalité. Par les formes simples, uniques et vagabondes, comme mes mains sur ton corsage. Je me perds, consciemment, et comme un corps sage, me voilà devenu cet animal sauvage.
Je m’apprête à l’air précipité, tout en restant alerte envers ton regard qui me presse de te quitter. Je reste vigilent, je reste là, devenant ton ombre, et j’attends, oui, je sais qu’un jour tu m’espèreras, qu’un jour face à moi, tu délaisses ta cape aux mille visages, et peut-être que tu me souriras.
Le ciel est ton unique regard, celui qui me blesse dans cet océan sans phare. Je relève mes désirs, mes sentiments tragique, je les ai tant fuit, qu’il est temps maintenant, que je t’oublie. Et si la lumière en ton visage s’illumine quelque part, pour moi il restera ma lumière, autant le matin que le soir.
Cette zone euphotique qui appelle à la lumière, dans cet air océanique, je me perds volontaire. Je sais qu’aussi bien de bon matin, à l’orée de la foret, je perdrai ton chemin. Puis viendra le soir à la sortie de cet âme sombre, je me souviendrai de toi qui me glissait dans la pénombre. J’oublierai tes caresses subtiles pour l’espoir de te revoir, aussi forte que fragile.
Et que revoici la croyance qui me perd,
Je retente à nouveau puis j’espère,
La carcasse de l’autre maintenant m’indiffère.
Tant que toi, mon amour, enfin je puisse voir
Comme tu es, de l’autre côté du miroir.
Mais putain, j'ai pas envie de t'oublier ! (ce n'est pas dans le poème xD)
[quote="Ewi"]
Mais putain, j'ai pas envie de t'oublier ! (ce n'est pas dans le poème xD)[/quote]
Je me disais aussi, ça dénote un peu du style global du texte ^^
Mais putain, j'ai pas envie de t'oublier ! (ce n'est pas dans le poème xD)
Je me disais aussi, ça dénote un peu du style global du texte
Un petit hommage à Léo Ferré (même si je ne le connais pas du tout du tout)
Des armes , des chouettes, des brillantes
Des qu'il faut nettoyer souvent pour le plaisir
Et qu'il faut caresser comme pour le plaisir
L'autre, celui qui fait rêver les communiantes
Des armes bleues comme la terre
Des qu'il faut se garder au chaud au fond de l'âme
Dans les yeux, dans le coeur, dans les bras d'une femme
Qu'on garde au fond de soi comme on garde un mystère
Des armes au secret des jours
Sous l'herbe, dans le ciel et puis dans l'écriture
Des qui vous font rêver très tard dans les lectures
Et qui mettent la poésie dans les discours
Des armes, des armes, des armes
Et des poètes de service à la gâchette
Pour mettre le feu aux dernières cigarettes
Au bout d'un vers français brillant comme une larme
(et un hommage à la qualité d'interprétation du sombre envieux https://www.youtube.com/watch?v=-iZ0pVzYtfk)
https://www.youtube.com/watch?v=-iZ0pVzYtfk)
Insomnie permanente, j'ai dû oublier de me réveiller un jour où je me suis levé précipitamment.
Le marchand de sable a dû se tromper de marchandise, j'ai dû respirer de mauvaises poudres.
Quelque chose s'est absenté. Tu sais, toi, ce que c'est. Comme après une nuit d'étoiles, quand elle jouent de trop près de mes yeux rêveurs et qu'elles emportent avec elles, au loin dans leur nids d'univers la lumière filante d'une fileuse.
Quelque chose s'est absenté. Sur la langue, ce goût piquant après avoir mâché les feuilles de cette fleur, comme si le goût s'était réveillé, de nouveau.
L'arôme est là, je le prends, sans rien en faire. Je regarde le train partir et mon ami me dire que nous aurions dû le prendre. Qu'importe. Le sens du voyage n'a pas d'arrêt, les quais sont fait pour les brigands et les corsaires.
Partons à pieds en longeant les barrières de sécurité, ça doit bien mener quelque part, tout ce cirque.
Comme l’ombre dans l’obscurité
Je m’imagine un soir d’été,
Me répandant dans ton être fier,
Me voilà mendiant, plus bas que terre
Espérant, dans l’indifférence,
Vagabondant en mon errance
Je suis un autre, et plus un je
Quand de moi, tu fais un jeu,
Alors la vie se détériore
Et ton délicat nectar d’amour
Me verse des mots de toujours,
Alors je me déverse et m’abandonne,
Je ne suis plus qu’un nous, un il, un ça,
Je me déplace dans vos désirs,
Ma Lune, Ma Reine, Mon délice,
Et voilà que ma démence,
Se surprend aimer votre romance,
Une chanson débute bientôt, j’aurais mieux fait de me lever plus tôt
Ou de me coucher plus tard pour profiter de votre divin manteau
Illuminé comme votre rire immaculé
D’amour, de rêve et de baiser.
Mais je m’égare, me voilà mécréant,
Me voilà ça et là, vagabondant,
Je divague dans les vagues d’un océan
Martelant mon visage et mes sentiments
Qui vous aime comme on aime infiniment.
Des armes
Dans les mains de ces gosses
Qui se défendent de la vie avant de la connaître
Massacrant leur âme à coup de bien-être
Des armes
Dans les images, sur les pages
Détruisant nos esprits et nos volontés d'humains
Ruisselant dans nos vies, on est maudits
Des âmes
Exploitées, échouées
Que j'entends crier de l'autre côté
Que toi aussi tu espères sauver
Des armes
Me frappant plein coeur
Créant la moiteur dans tes yeux, coup dans mes mots
Dans leurs phrases, qui résonnent trop haut
Des armes
Dans tes larmes que je vois
Sur tes joues sur ton corps qui renaît chaque matin
Qui me reprend la journée comme un bien
Dis-moi où tu veux qu'on aille
Dis-moi pourquoi c'est notre bataille
Le poids de tes mots sur mon corps
Des secousses qui me réveillent, mais toi
Mais toi, tu es un ange démoniaque
Autant sombre que belle
Autant les cris des sylphides que les cris des maudits
Des yeux si beaux mais si noirs
Aux contours de l'amour
Les coeurs et les corps dans l'écume des espérances, mais sans attendre
Balance dans le rythme tribal, échoue-toi et fracasse mes pensées
Ma chair est trop faible, pour te résister ce soir
Je t'attends, je veux te voir, tu me rejoins enfin, céleste
Tu illumines le ciel, tu es prête
Pour les grands voyages, les rivages je veux que tu me montres
Avec tes yeux, sous cette lune
Allons-y avant l'éclipse, partons chuter de cette terre, bien trop sale
Et trop proche du mal
Adieu, puisque l'on s'aime, quittons-nous puisqu'on se plait
Dans nos libertés
Des sylphides aux iris, c'est le prisme aux lanternes
Qui s'alternent dans ta panse, c'est l'alliance
De tes ailes, mouvant l'air, j'irai jusqu'à tes sanglots
Juste pour y trouver du beau
Apathie singulière enchainée, spectre de nos enfers
À regarder tes chimères
Comme un rituel des Amériques, comme une danse cyclique
Allons fondre les cierges de nos âmes, les unir
Sous la perlée, la toile nous protègera, la saule pour capter mes rêves
Aux lueurs du jour conserve les souvenirs
Du temps qui va passer, ce temps qui va nous dépasser
Mais qui n'effacera pas ce qui nous a tant plu
Dans le flou, dans le sourd, nos larmes ont bien bu
Moi, j'ai trop cru
Et comme ces soleils morts, on s'éteint dans le vide
Sur le perchoir, dans les rythmes
N'arrêtes pas de danser, je n'arrêterai pas de chanter
Pour toi
Pour toi j'ai sauvé l'horizon, j't'ai sauvé à côté de la mort
Tu courrais en disant "suis-moi"
J'te crache les derniers mots, y à rien d'autre à dire tu sais
Soit tu viens, soit tu restes
Partons-vite, puisqu'on s'y plait, partons de cette utopie réalisée
Puisque le bonheur ne suffit plus
Puisque si on est bien il en faut plus
Vu qu'on est dans le rêve faut retourner au cru
j'y capte queudaleuh.
c'est un concours entre adjectifs improbables et groupes nominaux absurdes c'est ça?
[quote="Maitre Kaio"]j'y capte queudaleuh.
c'est un concours entre adjectifs improbables et groupes nominaux absurdes c'est ça?[/quote]
Hahahaha! C'est ce qu'on appelle une critique directe et sans préliminaires.
J'avoue que c'est rudement opaque.
On est tenté de répondre à la suite de l'autre:
"Abolis bibelots d'inanités sonores".
Je me demande ce que ça donne de prendre un verre avec toi, schyzophrenia!
j'y capte queudaleuh.
c'est un concours entre adjectifs improbables et groupes nominaux absurdes c'est ça?
Hahahaha! C'est ce qu'on appelle une critique directe et sans préliminaires.
J'avoue que c'est rudement opaque.
On est tenté de répondre à la suite de l'autre:
"Abolis bibelots d'inanités sonores".
Je me demande ce que ça donne de prendre un verre avec toi, schyzophrenia!
ça donne "Decora anima".
Après, prendre un verre... Je prends avec la plus grande des joies!
Sans partage, d'amour il n'y a.
De plus, et entre parenthèses, l'orthographe et les poèmes ça fait deux.
A bon entendeur, bisous tout douX.
Pas de prof, juste le coeur.
[quote="musashi"][quote="Maitre Kaio"]j'y capte queudaleuh.
c'est un concours entre adjectifs improbables et groupes nominaux absurdes c'est ça?[/quote]
Hahahaha! C'est ce qu'on appelle une critique directe et sans préliminaires.
J'avoue que c'est rudement opaque[/quote]non mais je décrypte bien quelques bribes il me semble, plus "concrètes", je vois bien l'effort créatif mais comme je comprend pas ca laisse pas passer de trucs, ca fait un peu bric à brac de formules parfois sonnantes.
non mais je décrypte bien quelques bribes il me semble, plus "concrètes", je vois bien l'effort créatif mais comme je comprend pas ca laisse pas passer de trucs, ca fait un peu bric à brac de formules parfois sonnantes.j'y capte queudaleuh.
c'est un concours entre adjectifs improbables et groupes nominaux absurdes c'est ça?
Hahahaha! C'est ce qu'on appelle une critique directe et sans préliminaires.
J'avoue que c'est rudement opaque
Il est tôt, donc je ne vous dis pas l'état de mes écrits cette nuit ^^'
Ma place est dans les carcasses des échoués, ceux qui ont aimé de toutes leurs larmes et qui voient chavirer tout leur amour.
Je crève là dans mes restes, observant naïvement encore, vous, magnfique créature qui me propose encore une aventure, jusqu'à ce que, vous aussi, vous preniez le large, et que j'aimerais être bois, drap ou simple marin, pour voyager près de vous et m'emerveiller encore face à l'ombre de votre superbe.
Et pourtant, je resterai là, irradié de votre départ, tandis que les enfers, comme toujours, me souriront et me ramèneront dans mes réalités.
Merci Damien Saez pour l'inspiration <3
poème!
Devenir soi
J'ai des fragilités inscritent depuis mes racines
De nombreuses blessures intimes
Et dans le regard du temps qui m'assassine
Des cris au couleurs sublimes
L'idée d'être décalée
Est déjà bien installée
Parfois j'ose l'exprimer
Au travers des rencontres sécurisées
Mais de fil en aigilles
Sortir mes ailes taquines
Me rend prise de folles tragédies
Alors je reste et j'expore ma solitude multicolore
De mes fautes à mes doutes
Toutes ces entreloupes
Pour éffacer mes imperfections coute que coute
Afin d'être aimé sans discuter
Car la souffrances des regards autruis
Sur la naissances de mon corps enfoui
Me boulverse et m'emène loin sur des terrains d'ennuis
Alors j'entend l'envie d'être qui je suis
La lumière commence à parcourir
Toutes les couleurs des champs possibles
D'être à la fois pleine de folies et de joies
D'aimer toutes les parties de moi.
Bon c'est pas le talent de Saez mais j'aime bien ce poème quand pensez-vous??
oup's je me suis trompé! ce n'étais pas dans ce thème de discution qu'il fallait mettre ce poème! :p
[color=blue]Edit modération : messages déplacés dans le bon topic.
Le poème est de toi ? Si non, pense à ajouter l'auteur dans ton post précédent en utilisant le bouton "éditer" en haut à droite de ton post :) [/color]
Il y a de bonnes idées, c'est intéressant. Bon, il y a aussi quelques fautes qui font que je ne suis pas sur du message que tu essaies de placer.
Par exemple:
"Alors je reste et j'expore ma solitude multicolore"
Je ne connais pas le mot "expore", peut-être qu'il existe ,mais si non, c'était pour dire 'explore' ou 'exporte' ? Le sens est assez différent ^^
D'ailleurs ce ne sont pas de grosses fautes, juste l'oubli d'une lettre ou d'un mot.
Mais ce n'est pas le plus important, il y a une jolie construction, j'ai hate de voir l'évolution de tout ça, du contenant et du contenu :)
Il te faut vivre davantage pour découvrir, explorer, comprendre, accepter, toi-même, autrui, tout, et faire évoluer tes textes :)
Je pars de l'idée que c'est ton texte.
quand pensez-vous??
Rarement
Le temps s'amenuise tandis que que s'exporte
Les vibrantes bêtises qui bien au loin s’exhortent
Tandis que j'y pense. Et mes amours folles,
Terribles, s'accablent du temps passer en farandole,
A danser sur les rythmes effrénées
Des battements de ton coeur, tant soyeux
Que j'en oublie mes paroles, puis mes pensées.
Pour toi cet être que j'aime merveilleux.
Edit: les trucs que je viens larguer ici sont de moi, ce sont bien des créations poétiques que je fais durant mes chaleureuses insomnies :)
Si je suis le seul à être insomniaque, je vais faire du multi post é,è
Je suis désolé ....
Ô mais vous êtes tellement sublime !!
Le soleil tant radieux
Parait si malheureux,
Tragique destin de détresses du matin
Jusqu'au soir tandis que le soleil bien serein
S'évanouit face à votre beauté radieuse
Et j'aime à penser que la vie là est heureuse,
Alors pitié, continuez de remplacer
Cet astre durant toutes les éternités
Me permets de vous écrire des trucs que j'ai écrit cette nuit, alors que la barman aux cheveux dorés me présentait d'un sourire chaleureux une bonne bière alléchante..
L'humain est d'un beau, splendide oui,
Quand miroite le Tout dans son infini,
Tant que le Tout, le Un, s'unissent dans son lit
Où circule le beau, et coule le maudit.
Bon j'ai écrit plusieurs pages, tout n'est pas déchiffrable si on n'a pas un Bac+5, ou un Bière+5 pour le coup =X
Mais voilà, au plaisir d'une prochaine rencontre insomniesque :)