Ah! Merveilleuse famille du cinéma, Entre les beaufs et les bobos, Les guignols et les fils de, Ils s'engraissent, elles s'engraissent, Ils s'exilent sans remords, Dieu! que c'est beau, Une famille, une société, Un Etat dans l'Etat, Un peu fascisant comme tout Etat, Avec les riches là, Devant, bien sapé, Contents d'être là, Aux premiers rangs, Et puis les autres, Là-bas, à mi-temps, A l'Assomoir, Et puis les pauvres, Là-bas, absents, Le Lantier, les Maheu, Pas en grève, non, en chômage, Ah! merveilleuse, merveilleuse, Famille du cinéma, Belle famille de Belmondo, Belle famille de ma douce, Tu m'emmerdes le dimanche, Moi je préfère Gainsbourg, A tes drames comiques, Et les chansons d'amour, A tes farces pathétiques, Du cinéma français, Ne reste que des peaux mortes, Les cinéastes sont un peu devenus, Des médecins de l'art, Pas des artistes! Que dis-je? Pas des médecins, des charlatans, Des bricoleurs, des branquignoles, Pour la plupart, Pas des artistes, non, des arrivistes, Prostitués bien souvent, Sur le petit écran, Dans la boîte à connerie, Ils racontent des âneries, Mais ils amusent la plèbe, Et c'est bien l'essentiel, Mais ils amusent les clèbes, C'est bien là l'essentiel, Ils préfèrent on le sait, La p'tite vie au grand art, La vraie vie aux chefs-d'oeuvre, Je préfère une touche de vermeil, Sur une toile de Music, Aux couchers de soleil, Au doux chant des oiseaux, Des millions sur la table, Pour des films sans fable, Exception culturelle, Pellicules au placard, Mes poèmes en poubelle, Gratuité culturelle, Ils regardent le ciné, Le ciné d'aujourd'hui, Comme on r'garde la télé, Sans trop grand intérêt, Mais quand même, faut savoir, Faut être in, au courant, Cultiver sa bêtise, Cultiver son époque, Trois fois l'an faut souffrir, Ils ne dansent plus les valses, Ils ne chantent plus Pierrot, On s'fait chier sur le pont, D'un bateau-socialiste, Ils écoutent les glaçons, Leurs cancers arrivants, Mais putain, On est jeune à cent ans, Faut aller de l'avant, Faut cramer sa jeunesse, Vous massacrez Camus, Maupassant et les autres, Dites-moi quelles idées, Vous traversent l'esprit, Quand vous tuez nos pères, Assassinez nos mères, Nos aïeux et nos frères? Quoique, parfois, merci, Un galet, une pierre, Sort soudain de l'eclipse, Quelquefois, là, tout bas, Un Jean-Claude, une carrière, D'or sage et rayonnant, Sort soudain de l'eclipse, Mais sans ça, s'il vous plaît, Dites-moi, s'il vous plaît; Je perds là, la...la boule, Dites-moi s'il vous plaît, Que traverse votre esprit, Quand vous pondez vos merdes, Inventez l'invisible?
CoupableDeTout Il y a 7 ans

Ah! Merveilleuse famille du cinéma,
Entre les beaufs et les bobos,
Les guignols et les fils de,
Ils s'engraissent, elles s'engraissent,
Ils s'exilent sans remords,
Dieu! que c'est beau,
Une famille, une société,
Un Etat dans l'Etat,
Un peu fascisant comme tout Etat,
Avec les riches là,
Devant, bien sapé,
Contents d'être là,
Aux premiers rangs,
Et puis les autres,
Là-bas, à mi-temps,
A l'Assomoir,
Et puis les pauvres,
Là-bas, absents,
Le Lantier, les Maheu,
Pas en grève, non, en chômage,

Ah! merveilleuse, merveilleuse,
Famille du cinéma,
Belle famille de Belmondo,
Belle famille de ma douce,
Tu m'emmerdes le dimanche,
Moi je préfère Gainsbourg,
A tes drames comiques,
Et les chansons d'amour,
A tes farces pathétiques,
Du cinéma français,
Ne reste que des peaux mortes,
Les cinéastes sont un peu devenus,
Des médecins de l'art,
Pas des artistes!
Que dis-je?
Pas des médecins, des charlatans,
Des bricoleurs, des branquignoles,
Pour la plupart,
Pas des artistes, non, des arrivistes,

Prostitués bien souvent,
Sur le petit écran,
Dans la boîte à connerie,
Ils racontent des âneries,
Mais ils amusent la plèbe,
Et c'est bien l'essentiel,
Mais ils amusent les clèbes,
C'est bien là l'essentiel,
Ils préfèrent on le sait,
La p'tite vie au grand art,
La vraie vie aux chefs-d'oeuvre,
Je préfère une touche de vermeil,
Sur une toile de Music,
Aux couchers de soleil,
Au doux chant des oiseaux,
Des millions sur la table,
Pour des films sans fable,
Exception culturelle,
Pellicules au placard,
Mes poèmes en poubelle,
Gratuité culturelle,


Ils regardent le ciné,
Le ciné d'aujourd'hui,
Comme on r'garde la télé,
Sans trop grand intérêt,
Mais quand même, faut savoir,
Faut être in, au courant,
Cultiver sa bêtise,
Cultiver son époque,
Trois fois l'an faut souffrir,
Ils ne dansent plus les valses,
Ils ne chantent plus Pierrot,
On s'fait chier sur le pont,
D'un bateau-socialiste,
Ils écoutent les glaçons,
Leurs cancers arrivants,
Mais putain,
On est jeune à cent ans,
Faut aller de l'avant,
Faut cramer sa jeunesse,

Vous massacrez Camus,
Maupassant et les autres,
Dites-moi quelles idées,
Vous traversent l'esprit,
Quand vous tuez nos pères,
Assassinez nos mères,
Nos aïeux et nos frères?
Quoique, parfois, merci,
Un galet, une pierre,
Sort soudain de l'eclipse,
Quelquefois, là, tout bas,
Un Jean-Claude, une carrière,
D'or sage et rayonnant,
Sort soudain de l'eclipse,
Mais sans ça, s'il vous plaît,
Dites-moi, s'il vous plaît;
Je perds là, la...la boule,
Dites-moi s'il vous plaît,
Que traverse votre esprit,
Quand vous pondez vos merdes,
Inventez l'invisible?

Juste comme ça, je met ça là. ça m'évitera de le poster sur facebook à tout ceux qui pourraient le lire. C'était chouette hier soir, mais dans le bar il manquait toi. Car sans toi, oui, le monde tourne, mais ne tourne qu'autour de moi. Et moi, c'est dans un verre vide, que je bois, que je me noie. Même entouré d'amis, ce n'est que du vide au fond de moi. A vide, ce cœur qui bat ne saura battre pour une autre que toi. Et le monde qui tourne, lui, fait tourner les autres autour de toi. Car toi, c'est la vie, un festin, un verre plein qu'on reçoit. Il n'y a rien a faire, c'est ainsi, toujours, quand on déçoit. Alors sur le zinc, je me pose et j'attends tel un chien aux abois Qui attend son maitre, son amour, qui espère qu'il reviendra. Sur le bord de la route, au tournant d'une rue, ou dans les bois, Sur les chemins de la vie, dis moi qu'un jour, on se retrouvera.
viper82 Il y a 7 ans

Juste comme ça, je met ça là.
ça m'évitera de le poster sur facebook à tout ceux qui pourraient le lire.

C'était chouette hier soir, mais dans le bar il manquait toi.
Car sans toi, oui, le monde tourne, mais ne tourne qu'autour de moi.
Et moi, c'est dans un verre vide, que je bois, que je me noie.
Même entouré d'amis, ce n'est que du vide au fond de moi.

A vide, ce cœur qui bat ne saura battre pour une autre que toi.
Et le monde qui tourne, lui, fait tourner les autres autour de toi.
Car toi, c'est la vie, un festin, un verre plein qu'on reçoit.
Il n'y a rien a faire, c'est ainsi, toujours, quand on déçoit.

Alors sur le zinc, je me pose et j'attends tel un chien aux abois
Qui attend son maitre, son amour, qui espère qu'il reviendra.
Sur le bord de la route, au tournant d'une rue, ou dans les bois,
Sur les chemins de la vie, dis moi qu'un jour, on se retrouvera.

[quote="ProletaRien"] Tout, au final, peut-être qualifié d'égoism, oui, je pense aussi. . Comme dirait l'autre : "L ’amour, l’amitié, tout ça, c’est du pipeau. Ce sont des illusions, des illusions de jeunesse qu’on entretient pour cacher que tous les rapports humains ne sont que du petit commerce."[/quote] ...et la résultante d'une composante évolutive : cette espèce d'illusion de l'amour, c'est peut être ce qu'a trouvé la nature pour qu'on continue à se reproduire ;) j'suis plutôt d'accord avec ton discours (peut être un peu taillé au couteau mais dans le fond je te suis), mais bon parfois le placebo agit même si ce n'est qu'une illusion...
idem Il y a 7 ans


Tout, au final, peut-être qualifié d'égoism, oui, je pense aussi. . Comme dirait l'autre : "L ’amour, l’amitié, tout ça, c’est du pipeau. Ce sont des illusions, des illusions de jeunesse qu’on entretient pour cacher que tous les rapports humains ne sont que du petit commerce."
@ProletaRien


...et la résultante d'une composante évolutive : cette espèce d'illusion de l'amour, c'est peut être ce qu'a trouvé la nature pour qu'on continue à se reproduire
j'suis plutôt d'accord avec ton discours (peut être un peu taillé au couteau mais dans le fond je te suis), mais bon parfois le placebo agit même si ce n'est qu'une illusion...

tiens la faim du tigre p43 :), encore un livre qui prend la poussière dans ma bibliothèque avec son marque-page :) allez hop mes deux citations fétiches sur le thème, de henri laborit dans "éloge de la fuite": "Aimer l’autre, cela devrait vouloir dire que l’on admet qu’il puisse penser, sentir, agir de façon non conforme à nos désirs, à notre propre gratification, accepter qu’il vive conformément à son système de gratification personnel et non conformément au nôtre. Mais l’apprentissage culturel au cours des millénaires a tellement lié le sentiment amoureux à celui de possession, d’appropriation, de dépendance par rapport à l’image que nous nous faisons de l’autre, que celui qui se comporterait ainsi par rapport à l’autre serait en effet qualifié d’indifférent. " "Le seul amour qui soit vraiment humain, c'est un amour imaginaire, c'est celui après lequel on court sa vie durant, qui trouve généralement son origine dans l'être aimé, mais qui n'en aura bientôt plus ni la taille, ni la forme palpable, ni la voix, pour devenir une véritable création, une image sans réalité. (...) L'amoureux est un artiste qui ne peut plus se passer de son modèle, un artiste qui se réjouit tant de son oeuvre qu'il veut conserver la matière qui l'a engendrée. Supprimer l'œuvre, il ne reste plus qu'un homme et une femme, supprimer ceux-là, il n'y a plus d’œuvre. L'œuvre, quand elle a pris naissance, acquiert sa vie propre, une vie qui est du domaine de l'imaginaire, une vie qui ne vieillit pas, une vie en dehors du temps et qui a de plus en plus de peine à cohabiter avec l'être de chair, inscrit dans le temps et l'espace, qui nous a gratifiés biologiquement. C'est pourquoi il ne peut pas y avoir d'amour heureux, si l'on veut à toute force identifier l’œuvre et le modèle." l'extrait plus long ici http://himba.over-blog.fr/article-de-l-amour-eloge-de-la-fuite-d-henri-laborit-107922849.html le livre entier :) http://www.elogedelasuite.net/wp-content/uploads/2014/12/Henri-Laborit-Eloge-de-la-fuite.pdf
AnonymeIl y a 7 ans

tiens la faim du tigre p43 , encore un livre qui prend la poussière dans ma bibliothèque avec son marque-page

allez hop mes deux citations fétiches sur le thème, de henri laborit dans "éloge de la fuite":

"Aimer l’autre, cela devrait vouloir dire que l’on admet qu’il puisse penser, sentir, agir de façon non conforme à nos désirs, à notre propre gratification, accepter qu’il vive conformément à son système de gratification personnel et non conformément au nôtre. Mais l’apprentissage culturel au cours des millénaires a tellement lié le sentiment amoureux à celui de possession, d’appropriation, de dépendance par rapport à l’image que nous nous faisons de l’autre, que celui qui se comporterait ainsi par rapport à l’autre serait en effet qualifié d’indifférent. "

"Le seul amour qui soit vraiment humain, c'est un amour imaginaire, c'est celui après lequel on court sa vie durant, qui trouve généralement son origine dans l'être aimé, mais qui n'en aura bientôt plus ni la taille, ni la forme palpable, ni la voix, pour devenir une véritable création, une image sans réalité. (...) L'amoureux est un artiste qui ne peut plus se passer de son modèle, un artiste qui se réjouit tant de son oeuvre qu'il veut conserver la matière qui l'a engendrée. Supprimer l'œuvre, il ne reste plus qu'un homme et une femme, supprimer ceux-là, il n'y a plus d’œuvre. L'œuvre, quand elle a pris naissance, acquiert sa vie propre, une vie qui est du domaine de l'imaginaire, une vie qui ne vieillit pas, une vie en dehors du temps et qui a de plus en plus de peine à cohabiter avec l'être de chair, inscrit dans le temps et l'espace, qui nous a gratifiés biologiquement. C'est pourquoi il ne peut pas y avoir d'amour heureux, si l'on veut à toute force identifier l’œuvre et le modèle." l'extrait plus long ici http://himba.over-blog.fr/article-de-l-amour-eloge-de-la-fuite-d-henri-laborit-107922849.html

le livre entier http://www.elogedelasuite.net/wp-content/uploads/2014/12/Henri-Laborit-Eloge-de-la-fuite.pdf

après on pourrait aussi discuter de ce qu'on entend par "amour réel" : parce qu'au final, c'est super flou... sémantiquement, on n'a même pas assez de termes pour nuancer et décrire la palette infinie des types d'amour, et quant au concept de réel, on est dans la subjectivité pure ;)
idem Il y a 7 ans

après on pourrait aussi discuter de ce qu'on entend par "amour réel" : parce qu'au final, c'est super flou... sémantiquement, on n'a même pas assez de termes pour nuancer et décrire la palette infinie des types d'amour, et quant au concept de réel, on est dans la subjectivité pure

le remède à l'insomnie pour épargner la poésie https://www.youtube.com/watch?v=TqLmN6-6Lxc
AnonymeIl y a 7 ans

le remède à l'insomnie pour épargner la poésie


https://www.youtube.com/watch?v=TqLmN6-6Lxc

(edit)
NaNNaN Il y a 7 ans

(edit)

[quote="audrey83"]le remède à l'insomnie pour épargner la poésie https://www.youtube.com/watch?v=TqLmN6-6Lxc[/quote] J'avoue que c'est le top pour les insomnies. Depuis que j'ai découvert ça je dors beaucoup mieux. ça m'a tellement aidé que j'ai d'ailleurs créer ma propre petite musique ambiance pluie https://www.youtube.com/watch?v=GRNNW3tkG1k
AnonymeIl y a 7 ans

le remède à l'insomnie pour épargner la poésie

https://www.youtube.com/watch?v=TqLmN6-6Lxc
@audrey83


J'avoue que c'est le top pour les insomnies.
Depuis que j'ai découvert ça je dors beaucoup mieux.

ça m'a tellement aidé que j'ai d'ailleurs créer ma propre petite musique ambiance pluie


https://www.youtube.com/watch?v=GRNNW3tkG1k

[quote="Yves Baggio"][quote="audrey83"]le remède à l'insomnie pour épargner la poésie https://www.youtube.com/watch?v=TqLmN6-6Lxc[/quote] J'avoue que c'est le top pour les insomnies. Depuis que j'ai découvert ça je dors beaucoup mieux. ça m'a tellement aidé que j'ai d'ailleurs créer ma propre petite musique ambiance pluie https://www.youtube.com/watch?v=GRNNW3tkG1k[/quote] :) ben il manque plus que les paroles, la pluie de francis ponge, un de mes poètes préférés, dommage que le gars lise un peu trop speed https://www.youtube.com/watch?v=usbqUwAN_KI
AnonymeIl y a 7 ans

le remède à l'insomnie pour épargner la poésie

https://www.youtube.com/watch?v=TqLmN6-6Lxc
@audrey83


J'avoue que c'est le top pour les insomnies.
Depuis que j'ai découvert ça je dors beaucoup mieux.

ça m'a tellement aidé que j'ai d'ailleurs créer ma propre petite musique ambiance pluie


https://www.youtube.com/watch?v=GRNNW3tkG1k
@Yves Baggio


ben il manque plus que les paroles, la pluie de francis ponge, un de mes poètes préférés, dommage que le gars lise un peu trop speed

https://www.youtube.com/watch?v=usbqUwAN_KI

Et voilà la nouvelle petite recette miracle que papy Baggio (et super papy Ponge) ont préparés exprès pour vous. Merci également à Audrey pour la vidéo de ce si beau poème de Francis Ponge. J'espère que cette nouvelle recette vous aidera à mieux vous endormir, mes chers enfants :) https://www.youtube.com/watch?v=VyMxr5nU848 Avertissement : Ceci est un médicament, demandez conseil à votre spécialiste et lisez la notice d'emballage
AnonymeIl y a 7 ans

Et voilà la nouvelle petite recette miracle que papy Baggio (et super papy Ponge) ont préparés exprès pour vous.
Merci également à Audrey pour la vidéo de ce si beau poème de Francis Ponge.

J'espère que cette nouvelle recette vous aidera à mieux vous endormir, mes chers enfants


https://www.youtube.com/watch?v=VyMxr5nU848

Avertissement : Ceci est un médicament, demandez conseil à votre spécialiste et lisez la notice d'emballage

joli :)
AnonymeIl y a 7 ans

joli

ça le fait :), bravo les gars pour cette collaboration musicale.
AnonymeIl y a 7 ans

ça le fait , bravo les gars pour cette collaboration musicale.

<3

Le premier relu et "corrigé" une fois, le deuxième brut :) [b]Imposture[/b] Les senteurs des jardins fleuries Le chant des tourterelles Le printemps frais puis tout à fait ensoleillé Que de souvenirs idéalisés Pourtant l'existence est douce à la sortie de l'hiver Lorsque le firmament étincelle Jouissance platonique entre un esprit et son monde tout entier fait de souvenirs que désespérément il recherche dans chaque bruit, chaque odeur dans les recoins des mémoires Et soudain l'harmonie exulte quand il reconnaît une poésie glanée au grès de l'air printanier Alors furtif, le bonheur vient toquer à la porte pour déjà s'échapper quand on voudrait le saisir Et toujours l'esprit repart contre pollution et réalités à la conquête des souvenirs éteints [b]Frère et sœur[/b] Frère et sœur souvent se désaccordent pour se retrouver au grès des décès Fruits de la discorde liés par le sang tachés par ce venin meurtrier Amitiés jamais réconciliés Ennemis jurés Frère et sœur souvent se rejettent la faute sur l'un la faute sur l'autre de n'avoir pas su éviter la mort ou la naissance de n'avoir pas pu porter l'héritage du sang versé dans leurs cœurs à vif et leurs yeux rougis par tant de colère et de haine que les pleurs n'ont jamais fait taire Frère et sœur au grand jamais ne se regardent Frère et sœur ont peur de retrouver dans l'autre une partie d'eux-mêmes la meurtrière la sanguinaire celle qui se tapit dans l'ombre pour ne revenir que les soirs de fête lorsque le géniteur conte monts et merveilles et puis maux et problèmes Frère et sœur ne le seront peut-être pas Frère et sœur pourtant partage ce sang et ce goût meurtrier pour la violence des remords Frère et sœur cupides Frère et sœur au paradis ou en enfer retrouveront ceux qu'ils ont laissés s'échapper et alors Frère et sœur voyant la mort s'accomplir pourront se (re)trouver
NaNNaN Il y a 7 ans

Le premier relu et "corrigé" une fois, le deuxième brut

Imposture

Les senteurs des jardins fleuries
Le chant des tourterelles
Le printemps frais
puis tout à fait ensoleillé
Que de souvenirs
idéalisés
Pourtant l'existence est douce
à la sortie de l'hiver
Lorsque le firmament étincelle
Jouissance platonique
entre un esprit et son monde
tout entier fait de souvenirs
que désespérément il recherche
dans chaque bruit, chaque odeur
dans les recoins des mémoires
Et soudain l'harmonie exulte
quand il reconnaît une poésie
glanée au grès de l'air printanier

Alors furtif, le bonheur vient toquer à la porte
pour déjà s'échapper quand on voudrait le saisir
Et toujours l'esprit repart
contre pollution et réalités
à la conquête des souvenirs éteints



Frère et sœur

Frère et sœur
souvent se désaccordent
pour se retrouver au grès des décès
Fruits de la discorde
liés par le sang
tachés par ce venin meurtrier
Amitiés jamais réconciliés
Ennemis jurés

Frère et sœur
souvent se rejettent
la faute sur l'un
la faute sur l'autre
de n'avoir pas su
éviter la mort
ou la naissance
de n'avoir pas pu
porter l'héritage
du sang versé
dans leurs cœurs à vif
et leurs yeux rougis
par tant de colère et de haine
que les pleurs n'ont jamais fait taire

Frère et sœur
au grand jamais ne se regardent
Frère et sœur
ont peur de retrouver
dans l'autre une partie d'eux-mêmes
la meurtrière
la sanguinaire
celle qui se tapit dans l'ombre
pour ne revenir que les soirs de fête
lorsque le géniteur conte
monts et merveilles
et puis maux et problèmes

Frère et sœur
ne le seront peut-être pas
Frère et sœur
pourtant partage ce sang
et ce goût meurtrier
pour la violence des remords

Frère et sœur
cupides

Frère et sœur
au paradis ou en enfer
retrouveront ceux qu'ils ont laissés s'échapper
et alors
Frère et sœur
voyant la mort s'accomplir
pourront se (re)trouver

C'est un joli poème. Félicitation à toi.
AnonymeIl y a 7 ans

C'est un joli poème. Félicitation à toi.

Merci pour ces retours bienveillants ;)
NaNNaN Il y a 7 ans

Merci pour ces retours bienveillants

J'ai donc appris ce qu'était une oréade, aujourd'hui :)
musashi Il y a 7 ans

J'ai donc appris ce qu'était une oréade, aujourd'hui

Y en a qui rêvent trop, d'autres qui rêvent trop peu, Pourtant ceux-là qui rêvent Ont la lune et la terre sous leurs yeux, De quoi porter une trêve. Y en a qui pensent pas toujours, D'autres qui aiment tous les jours, Pourtant ceux-là sont les même Ceux qui idéalisent quand même. Puis ils savent bien trop Comme le monde est un fardeau Quand il nous blesse dans son sillage Et blesse les enfants trop sages. Puis faut les voir, Ceux qui n'ont plus d'espoir, Ceux qui rêvent d'aimer Ceux qui croient en Liberté. Je crois plus grand chose, Ou du moins je n'ose plus Peur de finir en overdose D'avoir trop aimer l'inconnue, Celui-là qui nous fait rêver, Et nous parle de liberté. Et puis s'envole l'incendie, Je crois voir le meurtri Celui finissant dans mon Un fini, Que j'aurai appelé père un jour Et m'aura appris les faux détours, Pour me sentir seul pour toujours. Il était un bon maitre, Celui qui présente le paraître. il aura été bon professeur, Celui-là qui te fait peur Et pour tant que tu aimes tant Qu'à chaque fois qu'il revient Tu finis simplement A l'aimer sans fin. C'est ça, la vie, l'ami, Une suite d'un Fini Car y a pas d'infini Seulement des âmes meurtries. Un jour surement qu'on laissera Sa garde se mettre à plat, Et croire à nouveau en l'autre Plus qu'en n'importe quel apôtre. Et puis nous retournerons sans but aucun, Sinon de finir bien. Mais t'y crois encore, toi ? A cette fin qui finit bien ? Sur laquelle le lendemain N'est pas une dernière fois ?
Ewi Il y a 7 ans

Y en a qui rêvent trop, d'autres qui rêvent trop peu,
Pourtant ceux-là qui rêvent
Ont la lune et la terre sous leurs yeux,
De quoi porter une trêve.

Y en a qui pensent pas toujours,
D'autres qui aiment tous les jours,
Pourtant ceux-là sont les même
Ceux qui idéalisent quand même.

Puis ils savent bien trop
Comme le monde est un fardeau
Quand il nous blesse dans son sillage
Et blesse les enfants trop sages.

Puis faut les voir,
Ceux qui n'ont plus d'espoir,
Ceux qui rêvent d'aimer
Ceux qui croient en Liberté.

Je crois plus grand chose,
Ou du moins je n'ose plus
Peur de finir en overdose
D'avoir trop aimer l'inconnue,

Celui-là qui nous fait rêver,
Et nous parle de liberté.


Et puis s'envole l'incendie,
Je crois voir le meurtri
Celui finissant dans mon Un fini,
Que j'aurai appelé père un jour
Et m'aura appris les faux détours,
Pour me sentir seul pour toujours.

Il était un bon maitre,
Celui qui présente le paraître.
il aura été bon professeur,
Celui-là qui te fait peur
Et pour tant que tu aimes tant
Qu'à chaque fois qu'il revient
Tu finis simplement
A l'aimer sans fin.

C'est ça, la vie, l'ami,
Une suite d'un Fini
Car y a pas d'infini
Seulement des âmes meurtries.

Un jour surement qu'on laissera
Sa garde se mettre à plat,
Et croire à nouveau en l'autre
Plus qu'en n'importe quel apôtre.

Et puis nous retournerons sans but aucun,
Sinon de finir bien.
Mais t'y crois encore, toi ?
A cette fin qui finit bien ?
Sur laquelle le lendemain
N'est pas une dernière fois ?

[quote="audrey83"]tiens la faim du tigre p43 :), encore un livre qui prend la poussière dans ma bibliothèque avec son marque-page :) allez hop mes deux citations fétiches sur le thème, de henri laborit dans "éloge de la fuite": "Aimer l’autre, cela devrait vouloir dire que l’on admet qu’il puisse penser, sentir, agir de façon non conforme à nos désirs, à notre propre gratification, accepter qu’il vive conformément à son système de gratification personnel et non conformément au nôtre. Mais l’apprentissage culturel au cours des millénaires a tellement lié le sentiment amoureux à celui de possession, d’appropriation, de dépendance par rapport à l’image que nous nous faisons de l’autre, que celui qui se comporterait ainsi par rapport à l’autre serait en effet qualifié d’indifférent. " "Le seul amour qui soit vraiment humain, c'est un amour imaginaire, c'est celui après lequel on court sa vie durant, qui trouve généralement son origine dans l'être aimé, mais qui n'en aura bientôt plus ni la taille, ni la forme palpable, ni la voix, pour devenir une véritable création, une image sans réalité. (...) L'amoureux est un artiste qui ne peut plus se passer de son modèle, un artiste qui se réjouit tant de son oeuvre qu'il veut conserver la matière qui l'a engendrée. Supprimer l'œuvre, il ne reste plus qu'un homme et une femme, supprimer ceux-là, il n'y a plus d’œuvre. L'œuvre, quand elle a pris naissance, acquiert sa vie propre, une vie qui est du domaine de l'imaginaire, une vie qui ne vieillit pas, une vie en dehors du temps et qui a de plus en plus de peine à cohabiter avec l'être de chair, inscrit dans le temps et l'espace, qui nous a gratifiés biologiquement. C'est pourquoi il ne peut pas y avoir d'amour heureux, si l'on veut à toute force identifier l’œuvre et le modèle." l'extrait plus long ici http://himba.over-blog.fr/article-de-l-amour-eloge-de-la-fuite-d-henri-laborit-107922849.html le livre entier :) http://www.elogedelasuite.net/wp-content/uploads/2014/12/Henri-Laborit-Eloge-de-la-fuite.pdf[/quote] <3 trop bien ce livre Audrey on a des goûts semblables je crois bien! Ewi ! Courage et foi ;)
AnonymeIl y a 7 ans

tiens la faim du tigre p43 , encore un livre qui prend la poussière dans ma bibliothèque avec son marque-page

allez hop mes deux citations fétiches sur le thème, de henri laborit dans "éloge de la fuite":

"Aimer l’autre, cela devrait vouloir dire que l’on admet qu’il puisse penser, sentir, agir de façon non conforme à nos désirs, à notre propre gratification, accepter qu’il vive conformément à son système de gratification personnel et non conformément au nôtre. Mais l’apprentissage culturel au cours des millénaires a tellement lié le sentiment amoureux à celui de possession, d’appropriation, de dépendance par rapport à l’image que nous nous faisons de l’autre, que celui qui se comporterait ainsi par rapport à l’autre serait en effet qualifié d’indifférent. "

"Le seul amour qui soit vraiment humain, c'est un amour imaginaire, c'est celui après lequel on court sa vie durant, qui trouve généralement son origine dans l'être aimé, mais qui n'en aura bientôt plus ni la taille, ni la forme palpable, ni la voix, pour devenir une véritable création, une image sans réalité. (...) L'amoureux est un artiste qui ne peut plus se passer de son modèle, un artiste qui se réjouit tant de son oeuvre qu'il veut conserver la matière qui l'a engendrée. Supprimer l'œuvre, il ne reste plus qu'un homme et une femme, supprimer ceux-là, il n'y a plus d’œuvre. L'œuvre, quand elle a pris naissance, acquiert sa vie propre, une vie qui est du domaine de l'imaginaire, une vie qui ne vieillit pas, une vie en dehors du temps et qui a de plus en plus de peine à cohabiter avec l'être de chair, inscrit dans le temps et l'espace, qui nous a gratifiés biologiquement. C'est pourquoi il ne peut pas y avoir d'amour heureux, si l'on veut à toute force identifier l’œuvre et le modèle." l'extrait plus long ici http://himba.over-blog.fr/article-de-l-amour-eloge-de-la-fuite-d-henri-laborit-107922849.html

le livre entier http://www.elogedelasuite.net/wp-content/uploads/2014/12/Henri-Laborit-Eloge-de-la-fuite.pdf
@audrey83


<3 trop bien ce livre
Audrey on a des goûts semblables je crois bien!

Ewi ! Courage et foi

@Ewi, Merci pour ces " maux " agréable à lire
attachiante Il y a 7 ans

Ewi, Merci pour ces " maux " agréable à lire

Ou s’en va-t-on après le dernier aboiement des amants ? Pour peut que l’on n’ait rien inventé d’autre que sa propre gueule avons-nous déjà été deux et moins encore que les corps avons-nous déjà été seuls comme un embryon mange sa fratrie quand je savais te mentir par peur de ne pas t’aimer. Je t’ai toujours su rose fanée comme moi mais toi tu étais d’autres folies. et faisais sauter les ondes de mon radar, Je triquais sans envie autre que de t’avoir. et gouter l’eau des femmes, mon sexe sur ta langue puis pleurer au balcon de ta chambre à l’heure ou les taxis se déchainent dans Bruxelles. La peur d’avoir 20 ans et l’extasie que nous prenions le reste que tu consommais à t’en exploser la raison. Ma bière et l’esprit d’occident, ta peur de la route, et tous les incendies et querelles d’orgueil. Les sexes chauds et la caresse. Le matelas crasseux par terre. Ton parfum sur l’oreiller Toutes ces journées nues C’est toi. Depuis l’herbe du Sahara est un lieu à venir et une tour ulcéreuse s’est érigée du foi au cœur, les réveils sentent les abeilles et le pollen et je ne t’appelle plus mon amour. Mais il m’est impossible de qualifier l’envie qui te rappelle à moi quand dans une autre je m’épuise.
Déjanire Il y a 7 ans

Ou s’en va-t-on
après le dernier aboiement des amants ?

Pour peut que l’on n’ait rien inventé d’autre que sa propre gueule
avons-nous déjà été deux
et moins encore que les corps
avons-nous déjà été seuls
comme un embryon mange sa fratrie
quand je savais te mentir par peur de ne pas t’aimer.

Je t’ai toujours su rose fanée
comme moi
mais toi
tu étais d’autres folies.
et faisais sauter les ondes de mon radar,

Je triquais sans envie autre que de t’avoir.
et gouter l’eau des femmes,
mon sexe sur ta langue
puis pleurer au balcon de ta chambre à l’heure ou les taxis se
déchainent dans Bruxelles.

La peur d’avoir 20 ans et l’extasie que nous prenions
le reste que tu consommais à t’en exploser la raison.
Ma bière et l’esprit d’occident,
ta peur de la route,
et tous les incendies
et querelles d’orgueil.

Les sexes chauds et la caresse.
Le matelas crasseux par terre.
Ton parfum sur l’oreiller
Toutes ces journées nues
C’est toi.

Depuis l’herbe du Sahara est un lieu à venir
et une tour ulcéreuse s’est érigée du foi au cœur,
les réveils sentent les abeilles et le pollen
et je ne t’appelle plus mon amour.

Mais il m’est impossible de qualifier l’envie qui te rappelle
à moi quand dans une autre je m’épuise.

Nous irons là où l'amour comporte des prières ; des Amants absents et des aimants présences Aucun visage sculpté, que le cadeau offert du génome aléatoire Nous avons été deux et même multitude Peaux incarnées nous courions autrefois Tribu de sang qui ignore l'appétit vorace des jours Les mensonges et les non-dits qui font la grandeur des silences L'amour muet Aucun pétale ne s'étiole à qui toujours croît pour être fleur Et des fruits communs nous portons la marque Toi et moi - la vie comme empreinte - Quand s'enlacent les atomes que nous incarnons Aux jeux des sonars imperceptibles Tu me menais la chair pleine Au lointain des possessions Juste à ton accord muet Je plongeais Goûter le sang des rois Des étrangers de nuit Ceux qui portent la gravité des temps Sur leurs bouches que l'on escortent Caravane penchée dans un sud d'oiseaux nocturnes Je suis un corbeau blanc ? Je n'ai plus l'âge d'hier, l'occupation de mes errances n'est plus dans l'artificiel imaginaire. Et pourtant... Petite voie de traverse dans le monde de l'esprit Terrier d'une Alice et du chant d'un monde que je quitte peu à peu Dans les sentiers de mes disparitions Je reste sur ma route. Éparse et j'espère cibler les lumières Celles-ci qui font les auréoles Dans l'oeil éloigné des humeurs L'amour est intemporel donc il n'a qu'un temps Unique et perpétuel éternel Il n'a pas de visage ni lieu ni habit C'est la percée d'un rayon Comme inattendu un Oasis Et un mirage pour celui qui ne veut pas voir ses croyances Que mène le troupeau seuls les berges Ceux qui ont l'heure des aurores Et qui se taisent C'est le lever du jour Indescriptible il m’est impossible de qualifier La fatigue qui pèse sur le sourire Fatigué de ce monde Merci Déjanire
AnonymeIl y a 7 ans

Nous irons là où l'amour comporte des prières ; des Amants absents et des aimants présences
Aucun visage sculpté, que le cadeau offert du génome aléatoire

Nous avons été deux et même multitude
Peaux incarnées nous courions autrefois
Tribu de sang qui ignore l'appétit vorace des jours
Les mensonges et les non-dits qui font la grandeur des silences
L'amour muet

Aucun pétale ne s'étiole à qui toujours croît pour être fleur
Et des fruits communs nous portons la marque
Toi et moi - la vie comme empreinte -
Quand s'enlacent les atomes que nous incarnons
Aux jeux des sonars imperceptibles


Tu me menais la chair pleine
Au lointain des possessions
Juste à ton accord muet
Je plongeais
Goûter le sang des rois
Des étrangers de nuit
Ceux qui portent la gravité des temps
Sur leurs bouches que l'on escortent

Caravane penchée dans un sud d'oiseaux nocturnes

Je suis un corbeau blanc ?

Je n'ai plus l'âge d'hier, l'occupation de mes errances n'est plus dans l'artificiel imaginaire.
Et pourtant...
Petite voie de traverse dans le monde de l'esprit
Terrier d'une Alice et du chant d'un monde que je quitte peu à peu
Dans les sentiers de mes disparitions

Je reste sur ma route. Éparse et j'espère cibler les lumières
Celles-ci qui font les auréoles
Dans l'oeil éloigné des humeurs

L'amour est intemporel donc il n'a qu'un temps
Unique et perpétuel éternel
Il n'a pas de visage ni lieu ni habit
C'est la percée d'un rayon

Comme inattendu un Oasis
Et un mirage pour celui qui ne veut pas voir ses croyances
Que mène le troupeau seuls les berges
Ceux qui ont l'heure des aurores
Et qui se taisent

C'est le lever du jour
Indescriptible
il m’est impossible de qualifier
La fatigue qui pèse sur le sourire
Fatigué de ce monde


Merci Déjanire

Du bout des mots Au bout des maux, Rien ne s’écrit, Rien ne s’efface, Quand tu souris, Mon coeur se glace. Mes pensées s’éteignent doucement, l’hiver s’approche de son grand manteau blanc. Je perçois juste la vallée, une pente glissante, la vitesse donne le tournis à mes entrailles. Des ondes inondent mon squelette, je suis transi, bestialement, je dévale, c’est un précipice sous mes pattes, sans s’arrêter j’attends le fond. Fondu dans la vallée, je ne perçois même plus la beauté autour, rien ne m’est visible. Ni tes yeux quand tu souris. Ni ton rire quand tu danses. Il n’y a ni toi, ni le reste. Me reste alors la chute. Que serais-je une fois tout en bas ? A la base de mes yeux perlent une dernière lueur de vie. La dernière goutte faisant déborder mes yeux. Les cieux s’éteignent petit à petit, au-dessus et en dessous, me voici boule au ventre, en train de dégringoler lourdement sentant toutes les bosses de la Terre. Elle aussi a beaucoup souffert, ses maux restent ouverts. Tout vert est le sol, je crois, mais je ne vois que le gris. Est-ce une tempête qui s’abat ? Ou peut-être seulement mes yeux qui n’en peuvent plus de voir. Devoir tenter, espérer, se relever, se redresser, se dépasser. Pas assez de courage. Trop fatigué. Les mots sont lourds. Lourds sont les maux. Ce n’est rien que j’écris et s’effacent mes pensées, mes envies, mes petits paradis, mes souhaits. Je crois voir encore ton sourire quand le soleil chante, ton regard quand la lune se fait impériale. Et mon cœur se glace, vidé de vie, seul le vide fait vie dans ma vie de bohème. J’aime mais, je ne sais comment.
Ewi Il y a 7 ans

Du bout des mots
Au bout des maux,
Rien ne s’écrit,
Rien ne s’efface,
Quand tu souris,
Mon coeur se glace.

Mes pensées s’éteignent doucement, l’hiver s’approche de son grand manteau blanc. Je perçois juste la vallée, une pente glissante, la vitesse donne le tournis à mes entrailles. Des ondes inondent mon squelette, je suis transi, bestialement, je dévale, c’est un précipice sous mes pattes, sans s’arrêter j’attends le fond. Fondu dans la vallée, je ne perçois même plus la beauté autour, rien ne m’est visible. Ni tes yeux quand tu souris. Ni ton rire quand tu danses. Il n’y a ni toi, ni le reste. Me reste alors la chute. Que serais-je une fois tout en bas ? A la base de mes yeux perlent une dernière lueur de vie. La dernière goutte faisant déborder mes yeux.

Les cieux s’éteignent petit à petit, au-dessus et en dessous, me voici boule au ventre, en train de dégringoler lourdement sentant toutes les bosses de la Terre. Elle aussi a beaucoup souffert, ses maux restent ouverts. Tout vert est le sol, je crois, mais je ne vois que le gris. Est-ce une tempête qui s’abat ? Ou peut-être seulement mes yeux qui n’en peuvent plus de voir. Devoir tenter, espérer, se relever, se redresser, se dépasser. Pas assez de courage. Trop fatigué. Les mots sont lourds. Lourds sont les maux. Ce n’est rien que j’écris et s’effacent mes pensées, mes envies, mes petits paradis, mes souhaits. Je crois voir encore ton sourire quand le soleil chante, ton regard quand la lune se fait impériale. Et mon cœur se glace, vidé de vie, seul le vide fait vie dans ma vie de bohème. J’aime mais, je ne sais comment.

Owh mais c'est beau ..
Marta012 Il y a 7 ans

Owh mais c'est beau ..

[quote="Marta012"]Owh mais c'est beau ..[/quote] Oui, c'est très mélancolique, c'est beau @Ewi
attachiante Il y a 7 ans

Owh mais c'est beau ..


Oui, c'est très mélancolique, c'est beau Ewi

Il serait temps de rallumer les étoiles Tu n'crois pas toi ? Il serait temps de mettre les voiles Pour vivre sans loi Les injecteurs de tristesse Nous envoient leurs sarcasmes Nous rétorquons sans faiblesse En brandissant la flamme Rallumons les étoiles Ça nous changera des réseaux Rallumons les étoiles Pour sûr, ça s'ra plus beau (Ébauche) (27juin 2017) Jeremy
jej33 Il y a 7 ans

Il serait temps de rallumer les étoiles
Tu n'crois pas toi ?
Il serait temps de mettre les voiles
Pour vivre sans loi

Les injecteurs de tristesse
Nous envoient leurs sarcasmes
Nous rétorquons sans faiblesse
En brandissant la flamme

Rallumons les étoiles
Ça nous changera des réseaux
Rallumons les étoiles
Pour sûr, ça s'ra plus beau


(Ébauche)
(27juin 2017)

Jeremy

Y a pas d’poesie Y a que cette putain d’insomnie
Marta012 Il y a 7 ans

Y a pas d’poesie
Y a que cette putain d’insomnie

Naître sans épine N'être que soi, discrète, inutile Naître sans fard N'être que soi, naturelle, insipide Naître sans charme N'être que soi, banale, invisible Remplir le vide, conjurer le sort Mais le gouffre remonte et creuse Remplir le vide, encore, encore Mais la brûlure dévore et se répand Remplir le vide, enfin ! Ça explose ! L'enfer déborde entre ses lèvres et s'étale à ses pieds Les vers engloutissent chaque cellule Qu'il ne reste rien ! Douce tentation du néant Enfin ! L'univers retrouve son équilibre ! Que les roses se pavanent ! Exubérantes et artificielles jusque dans la douleur Que le spectacle continue ! Puisqu'il n'est rien de vrai Puisqu'il faut se vendre Puisque la pudeur est une aberration Puisque la laideur n'a plus droit de cité Oh, une fougère ! Quelle brillante idée ! Ça donnera une note provinciale, authentique ! Les lumières s'éteignent Les roses s'étreignent Que la fougère hurle en silence ! Réservée et pure jusque dans la douleur Douce tentation du vide
AnonymeIl y a 6 ans

Naître sans épine
N'être que soi, discrète, inutile
Naître sans fard
N'être que soi, naturelle, insipide
Naître sans charme
N'être que soi, banale, invisible

Remplir le vide, conjurer le sort
Mais le gouffre remonte et creuse
Remplir le vide, encore, encore
Mais la brûlure dévore et se répand
Remplir le vide, enfin ! Ça explose !
L'enfer déborde entre ses lèvres et s'étale à ses pieds
Les vers engloutissent chaque cellule
Qu'il ne reste rien !

Douce tentation du néant

Enfin ! L'univers retrouve son équilibre !
Que les roses se pavanent ! Exubérantes et artificielles jusque dans la douleur
Que le spectacle continue !
Puisqu'il n'est rien de vrai
Puisqu'il faut se vendre
Puisque la pudeur est une aberration
Puisque la laideur n'a plus droit de cité

Oh, une fougère ! Quelle brillante idée ! Ça donnera une note provinciale, authentique !
Les lumières s'éteignent
Les roses s'étreignent
Que la fougère hurle en silence ! Réservée et pure jusque dans la douleur

Douce tentation du vide