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Dans des calculs variables,
Où le nombre est premier,
Quand le facteur x se déploie,
Je cherche mes racines...
J'en oublie les sentiments,
Les corolles et tes seins,
Je compte mes amis
Et oui il ne reste plus rien,
Mes théorèmes bien sûr,
En feront le tour de la question.
Mais pour les embruns,
Pour la plage et ses bateaux,
Pour tes mains,puis pour l'orage...
Mon corps est asymétrique
A tes mathématiques.
Et d'un coup de lettres,
Je deviens le maître...
Le maître de mon cœur
Qui confond et se fond
En tes intérieurs...
.
Ma vie je t'écris,
Pourquoi s'écrire ?...
Pour que tu saches ,
Sans te le dire.
Mais que devrais-je savoir,
Que je ne sache déjà,
Je suis ce que tu écris,
Ce que tu sais,
Ce que tu fais,
Je suis toi,
Sans ton caractère,
Ta personnalité dis tu,
Alors quoi ...
Tu vas partir,
Tu veux partir,
T'as plus envie,
Envie de quoi,
Même plus de moi,
C'est encore ton flot de mélancolie,
Écris moi, parle moi,
Je pars avec et pour la mélancolie,
Pour une trève éternelle,
Pour un parfum,pour un gâteau,
Un silence même,pour le vent,
Pour ces grandeurs qu 'on regarde toujours de trop haut,
Parce qu'on est tout petit,
Qu 'on est rien, et pourtant
On se croit des géants,on se croit immortel,
On a des larmes pour se croire vivant,
En fait on est mort à quoi bon de faire semblant ...
En moi il n'y a plus que ma plume qui respire...
Je t'aime.
A ton génie de fortune,
A ton silence abolit,
Quand ta main froisse la plume,
C'est ton corps qui se raidit.
Tes hanches se bloquent,
Mes reins suffoquent,
Je mords ton ventre,
Au profond de mes artères,
Gonfle mon antre,
Et cri dans mes viceres .
Ce tango qui chavire,
J'en serai ton bateau,
A ton ancre le pire,
Mais sera toujours plus beau,
Que l'ivresse de leurs sourires,
Qui font les proses ou des empires.
Dans l'attente il est trop tôt,dans l'annonce il est trop tard,il nous a déjà tout donné mais nous ne le savons pas...
Passe la page au bout de l'encre,
Il boîte enfin il tremble,
Le buvard n'en fini plus de pleurer,
Les ratures sont des cendres
De mots qui semblent
Palpiter encore à l'orage déversée.
Des sentiments et des lunes
Ovales,ils ont des teintes carmins,
Parmes ,sangs...ton cœur en dicte
Les moindres fragments d'une dune
Qui abriterait ton parfum,
Au soleil brûlant de ma main addict.
Je vois plus loin aux hallucinations,
La prairie a des brumes qui fendent l'esprit,
C'est un cerf ou une biche,
Qui s'affole a l'asphalte, des prés en mutation.
Un cycle courbe, fourbe à la folie,
On ne chasse plus ,on les sort de la niche.
Ces temps modernes donnant le tournis,
A nous faire dégueuler la pendule,
Pour des restes et des miettes on en fera un frichti,
La vitesse des aiguilles...moi j'y recule.
Tu les comptes ,tu les calcules,
Pour des croissances de marché,
Les chiffres sont puissants,
Et l'homme déambule,
Comme un boxer sonné,
Les chiffres sont puissants...
La pluie parfume les terres,
L'orage cogne ma chair.
Le crime comme un éclair
à son châtiment qui foudroie.
Sa luxure se dénude si fière,
Puis son charme se noye
La douleur effleure la bataille
Des sentiments qu'on cueille...
L'amour et ses pétales
Sa folie en son cœur qu'on effeuille...
Le jour et ses obliques,
Et la nuit ment à ses répliques.
La plume se prend pour Dieu,
Au vent du large houleux.
Des encres pleurant la larme
Aux ancrés qui s'amarrent.
Des mots qui pansent,
Ces maux qui pensent
Des maudits à tête de chien
Des élus qui ne sont rien.
Des qui chantent,
D'autres qui dansent,
Le rouge aux larmes,
Du noir aux armes,
Ami mon âme ténébreuse
Aimable ta fable généreuse.
Je fabule ,je fulmine,je paye
Ma nébuleuse le sait
je te lis ,je te laisse,je te lasse.
Ma chose,ma créature,tu casses
Mon sang rouge chinois
Mon ADN,tu le bois
Mes artères consommées
Superficielles, adoptées.
Mon enclume et mon marteau,
Mes posthumes à ton râteau.
Des chrysanthèmes,ciel orange
Aux jasmins amers qui dérangent.
Devant l'éternel ,devant la mer
Je te salue,mon port si fier.
À demain.
On est demain,
Il y a la terre,
On t'a oublié,
Des renvois,
Abjectes,sordides,
On t'a oublié
Rien ne vaut demain
Qui te tue...
La vitesse du temps
Te lèche le cul,
"C'est bien ça le Désordre"
Te bouffer l'organe tartiné de merde...
A moins que cela soit l'ordre établi.
Je vascille aux pluies acides ,
Voilà L'Aurore,des splendeurs
A ma plume crépusculaire....
Les mots sont grands,ils font de nos sentiments des émotions.Du monde de l'impalpable,ils nous touchent,ils traduisent nos âmes.De nos abstraits vient l'intelligible.Les mots sont grands,ils donnent vie à l'impossible...La poésie est son temple,et quand tu parles de l'infini ,moi je t'écris l'amour.Au sens des mots,invariablement aléatoire,je serai ton oblique, géométrisant ma langue à la frontière de mon être.Nous ne sommes que des supports ou du moins des intermédiaires aux lettres de feux,aux lumières des éloquences manuscrites.
Il est étrange mon amour,
Il est étrange ton cou,
Comme il mord ma chair,
Si profond est le trou,
D'un misérable amour,
À me plonger sous terre.
Il est étrange ce velour,
Il est étrange ton sein,
Comme il est en nage,
D'un vaporeux parfum,
Planant à nos contours
Qui me dit"soit sage"...
Il est étrange ce bassin,
Il est étrange ton vagin,
Comme ma langue l'engloutit...
Et trouble mes ardeurs,
Quand nous voyons l'infini,
Au malin est sa candeur.
Elle est étrange cette lueur,
Elle est étrange ta beauté,
Comme sous ma peau
Se dessine la fin d'un été
À la faveur de ton eau
Se gorgeant à ta chaleur.
Elle est étrange ta malice,
Elle est étrange ta cheville,
Comme je me prosterne,
En ton ombre de guenille,
S'échancre ma lanterne,
Au bout de tes délices.
Faut pas être sage
[quote="Damnée"]Faut pas être sage[/quote]
La suite te donnera raison je l'espère
Faut pas être sage
La suite te donnera raison je l'espère
[quote="Pelican bleu"]Il est étrange mon amour,
Il est étrange ton cou,
Comme il mord ma chair,
Si profond est le trou,
D'un misérable amour,
À me plonger sous terre.
[/quote]
<3
il est étrange ce passage :), pas sage :), il avance!
Il est étrange mon amour,
Il est étrange ton cou,
Comme il mord ma chair,
Si profond est le trou,
D'un misérable amour,
À me plonger sous terre.
<3
il est étrange ce passage , pas sage , il avance!
[quote="suffragettes AB"][quote="Pelican bleu"]Il est étrange mon amour,
Il est étrange ton cou,
Comme il mord ma chair,
Si profond est le trou,
D'un misérable amour,
À me plonger sous terre.
[/quote]
<3
il est étrange ce passage :), pas sage :), il avance![/quote]
Merci bien
Il est étrange mon amour,
Il est étrange ton cou,
Comme il mord ma chair,
Si profond est le trou,
D'un misérable amour,
À me plonger sous terre.
<3
il est étrange ce passage , pas sage , il avance!
Merci bien
L'ambre de ton regard,
Fera pâlir le marbre,
Et rougir mon sang,
L'ombre de ton fard,
Fleurira mon arbre,
Et courir l'encens.
Les sucs de tes larmes,
Baigneront à mes mains,
Et cueillir tes silences.
L'abondance de tes charmes,
Sulfureuse à mes reins,
Et écumer nos transes
[quote="Pelican bleu"]Les mots sont grands,ils font de nos sentiments des émotions.Du monde de l'impalpable,ils nous touchent,ils traduisent nos âmes.De nos abstraits vient l'intelligible.Les mots sont grands,ils donnent vie à l'impossible...La poésie est son temple,et quand tu parles de l'infini ,moi je t'écris l'amour.Au sens des mots,invariablement aléatoire,je serai ton oblique, géométrisant ma langue à la frontière de mon être.Nous ne sommes que des supports ou du moins des intermédiaires aux lettres de feux,aux lumières des éloquences manuscrites.[/quote]
:)
[quote="Pelican bleu"]
L'ombre de ton fard,
[/quote]
Je comprends mieux ;)
Les mots sont grands,ils font de nos sentiments des émotions.Du monde de l'impalpable,ils nous touchent,ils traduisent nos âmes.De nos abstraits vient l'intelligible.Les mots sont grands,ils donnent vie à l'impossible...La poésie est son temple,et quand tu parles de l'infini ,moi je t'écris l'amour.Au sens des mots,invariablement aléatoire,je serai ton oblique, géométrisant ma langue à la frontière de mon être.Nous ne sommes que des supports ou du moins des intermédiaires aux lettres de feux,aux lumières des éloquences manuscrites.
L'ombre de ton fard,
Je comprends mieux
[quote="Pelican bleu"]Ma vie je t'écris,
Pourquoi s'écrire ?...
Pour que tu saches ,
Sans te le dire.
Mais que devrais-je savoir,
Que je ne sache déjà,
Je suis ce que tu écris,
Ce que tu sais,
Ce que tu fais,
Je suis toi,
Sans ton caractère,
Ta personnalité dis tu,
Alors quoi ...
Tu vas partir,
Tu veux partir,
T'as plus envie,
Envie de quoi,
Même plus de moi,
C'est encore ton flot de mélancolie,
Écris moi, parle moi,
Je pars avec et pour la mélancolie,
Pour une trève éternelle,
Pour un parfum,pour un gâteau,
Un silence même,pour le vent,
Pour ces grandeurs qu 'on regarde toujours de trop haut,
Parce qu'on est tout petit,
Qu 'on est rien, et pourtant
On se croit des géants,on se croit immortel,
On a des larmes pour se croire vivant,
En fait on est mort à quoi bon de faire semblant ...
En moi il n'y a plus que ma plume qui respire...
Je t'aime.[/quote]
J'aime bien ce poème-ci !
Ma vie je t'écris,
Pourquoi s'écrire ?...
Pour que tu saches ,
Sans te le dire.
Mais que devrais-je savoir,
Que je ne sache déjà,
Je suis ce que tu écris,
Ce que tu sais,
Ce que tu fais,
Je suis toi,
Sans ton caractère,
Ta personnalité dis tu,
Alors quoi ...
Tu vas partir,
Tu veux partir,
T'as plus envie,
Envie de quoi,
Même plus de moi,
C'est encore ton flot de mélancolie,
Écris moi, parle moi,
Je pars avec et pour la mélancolie,
Pour une trève éternelle,
Pour un parfum,pour un gâteau,
Un silence même,pour le vent,
Pour ces grandeurs qu 'on regarde toujours de trop haut,
Parce qu'on est tout petit,
Qu 'on est rien, et pourtant
On se croit des géants,on se croit immortel,
On a des larmes pour se croire vivant,
En fait on est mort à quoi bon de faire semblant ...
En moi il n'y a plus que ma plume qui respire...
Je t'aime.
J'aime bien ce poème-ci !
[quote="gavroche_greyjoy"][quote="Pelican bleu"]Ma vie je t'écris,
Pourquoi s'écrire ?...
Pour que tu saches ,
Sans te le dire.
Mais que devrais-je savoir,
Que je ne sache déjà,
Je suis ce que tu écris,
Ce que tu sais,
Ce que tu fais,
Je suis toi,
Sans ton caractère,
Ta personnalité dis tu,
Alors quoi ...
Tu vas partir,
Tu veux partir,
T'as plus envie,
Envie de quoi,
Même plus de moi,
C'est encore ton flot de mélancolie,
Écris moi, parle moi,
Je pars avec et pour la mélancolie,
Pour une trève éternelle,
Pour un parfum,pour un gâteau,
Un silence même,pour le vent,
Pour ces grandeurs qu 'on regarde toujours de trop haut,
Parce qu'on est tout petit,
Qu 'on est rien, et pourtant
On se croit des géants,on se croit immortel,
On a des larmes pour se croire vivant,
En fait on est mort à quoi bon de faire semblant ...
En moi il n'y a plus que ma plume qui respire...
Je t'aime.[/quote]
J'aime bien ce poème-ci ![/quote]
Merci il est toujours agréable de se le voir écrire.
Ma vie je t'écris,
Pourquoi s'écrire ?...
Pour que tu saches ,
Sans te le dire.
Mais que devrais-je savoir,
Que je ne sache déjà,
Je suis ce que tu écris,
Ce que tu sais,
Ce que tu fais,
Je suis toi,
Sans ton caractère,
Ta personnalité dis tu,
Alors quoi ...
Tu vas partir,
Tu veux partir,
T'as plus envie,
Envie de quoi,
Même plus de moi,
C'est encore ton flot de mélancolie,
Écris moi, parle moi,
Je pars avec et pour la mélancolie,
Pour une trève éternelle,
Pour un parfum,pour un gâteau,
Un silence même,pour le vent,
Pour ces grandeurs qu 'on regarde toujours de trop haut,
Parce qu'on est tout petit,
Qu 'on est rien, et pourtant
On se croit des géants,on se croit immortel,
On a des larmes pour se croire vivant,
En fait on est mort à quoi bon de faire semblant ...
En moi il n'y a plus que ma plume qui respire...
Je t'aime.
J'aime bien ce poème-ci !
Merci il est toujours agréable de se le voir écrire.
Quand tu graves ton nom à mes chaînes,
Il y a des rêves qui se promènent,
Quand tu oublies qui je suis,
Il y a des peines qui sourient,
Quand la page se partage,
Il y a l'écrit qui soulage....
Je ne sais s'il est terminé, mais pour moi, tout est dit, et en beauté
[quote="Damnée"]Je ne sais s'il est terminé, mais pour moi, tout est dit, et en beauté[/quote]
Je ne sais pas non plus s'il est terminé car c'est de l'improvisation comme souvent d'ailleurs...mais merci beaucoup
Je ne sais s'il est terminé, mais pour moi, tout est dit, et en beauté
Je ne sais pas non plus s'il est terminé car c'est de l'improvisation comme souvent d'ailleurs...mais merci beaucoup
Les rêves de pluies,
L'époque de la suie,
Des danseuses aux éponges,
Qui ,par un orage en mes songes,
Font de nos cendres des humanités.
Font de nos êtres des miraculés.
Elle cognera aux carreaux,
Dans un balai de flots,
D'une mélancolie qui transpire,
Perlant à chacun de tes soupirs,
Le monde dans une goutte,
Et nos coeurs sur la route...
Il n'y a pas de plume sans vers,
Il n'y a pas de haine sans amour,
Il n'y a pas de dieu sans satan,
Il n'y a pas de moi sans toi,
Il n'y a pas de poésie sans lutte,
Il n'y a pas de trahison sans fidélité,
Il n'y a pas de cœur sans poumon,
Il n'y a pas d'homme sans foi,
Il n'y a pas de terre sans mer,
Il n'y a pas d'injustice sans loi,
Il n'y a pas de virtuel sans réel,
Il n'y a pas d'argent sans homme,
Il n'y a pas de thèse sans antithèse,
Il n'y a pas d'échoues sans mépris...
Il y a que l'oubli et quand on y songe c'est déjà fini...
Dans le gouffre le venin,
Dans le souffre le malin,
À la tanière les serpents,
Grouillent aux serments.
Dans le corps de ta vie,
Tu bois et tu communies,
Au comptoir des envies
Où les verres sont de whisky.
À ta chair des croix,
Quand le clou y croit,
Et ta viande se broye
Au noir du désarroi.
Quand viennent tes caresses,
Se languit la paresse,
À tes prières en liesses,
À ton ventre, à tes fesses.
L'enfer des autres,
L'oubli des peut être,
l'Eden et quoi d'autres,
À soi se connaître,
Des bouts de tissus,
Des chiffons à ta vertue,
Et comparaître à la foule,
Comme on dit la houle,
Des tempêtes aux larges,
S'exiler à votre marge,
Pour y annoter des notions,
Enfin plutôt des confusions,
Te dire ma paresse,
Et voir l'immobilité,
Le temps et sa vitesse,
Font des oubliés,
Des fourmis à nos membres,
Des fourmilières à s'étendre,
Pour des avoirs et des connexions
Et des marchés sans fermeture
Des enfers à l'horizon,
C'est bien cela notre dictature.
Des odeurs qui se touchent,
Au palpable qui parfume.
Des saisons à ta couche,
Des secondes que l'on fume.
Des embruns dans ta main,
Des moissons à ton cœur,
On s'éteint au matin,
On s'élève à nos peurs.
Des angoisses qui ruissellent,
D'un souffle qu 'on recèle,
À des miroirs sans fond
Où les reflets sont blonds.
Le prisme du malheur,
Se regardant le nombril,
Pour faire des sanglots
Des océans ,une fureur.
Désertant cette île,
Aux fruits de tes flots.
Elles sont bien mûres
Tes convictions d'eaux douces
Où puise ta détresse.
Mais quand l'eclaboussure,
D'un halo de lumière pousse
À la renverse,
Tu l'ignores et le balayes
D'un revers ,d'une éclipse
Au fond de ta misère,
S'engouffre à ta plaie
Infectée ,du mordant qui se crispe,
Niant le sucre au profit de l'amer.