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L'écume carmin
L'éclat d'une étoile, fragments de poussière,
Le froid dans nos voiles, l'abîme des cimetières,
Nos coeurs parallèles,fendront l'horizon,
Soudés l'un à l'autre nous aurons l'oeil des mossons.
La lune bleutée se fige en nos larmes,
Des obliques se meurent à la flamme.
En mes songes,qu'on écume du chagrin,
C'est la beauté qu'on allume au carmin.
Puis la lumière se noyant dans la brume
Effleure des infinis, des fissures au matin,
Et s'échappe dans les vapeurs d'une plume
Pour parfaire les vers de nos maux aux embruns.
On s'y parfume,des effluves des marées
Qui dansent sur ta peau,des débris enlacés.
Quand les cris font échos à nos coeurs,
Aux battements du ciel, s'invite une lueur.
L'écume carmin se lie au vent,au fil de l'eau,
Comme se conjugue le miel léchant le pain,
Aux arômes de noisettes et de pommes,tes embruns
Défient les allures du temps, sacré en ton sceau.
En une promenade,en une rêverie,
C'est un élixir de vie...
Elle n'est pas de sucre ni de sel,
Elle est de ces marées éternelles.
La houle en mes mains fait battre ton âme,
Sa couleur murmure des pensées berçant tes sœurs
En ton nom,en ton rivage le cri du coeur,
Puisque mes bateaux sont des barques qui planent.
[quote="Pelican bleu"]L'écume carmin
L'éclat d'une étoile, fragments de poussière,
Le froid dans nos voiles, l'abîme des cimetières,
Nos coeurs parallèles,fendront l'horizon,
Soudés l'un à l'autre nous aurons l'oeil des mossons.
La lune bleutée se fige en nos larmes,
Des obliques se meurent à la flamme.
En mes songes,qu'on écume du chagrin,
C'est la beauté qu'on allume au carmin.
Puis la lumière se noyant dans la brume
Effleure des infinis, des fissures au matin,
Et s'échappe dans les vapeurs d'une plume
Pour parfaire les vers de nos maux aux embruns.
On s'y parfume,des effluves des marées
Qui dansent sur ta peau,des débris enlacés.
Quand les cris font échos à nos coeurs,
Aux battements du ciel, s'invite une lueur.
L'écume carmin se lie au vent,au fil de l'eau,
Comme se conjugue le miel léchant le pain,
Aux arômes de noisettes et de pommes,tes embruns
Défient les allures du temps, sacré en ton sceau.
En une promenade,en une rêverie,
C'est un élixir de vie...
Elle n'est pas de sucre ni de sel,
Elle est de ces marées éternelles.
La houle en mes mains fait battre ton âme,
Sa couleur murmure des pensées berçant tes sœurs
En ton nom,en ton rivage le cri du coeur,
Puisque mes bateaux sont des barques qui planent.[/quote]
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L'écume carmin
L'éclat d'une étoile, fragments de poussière,
Le froid dans nos voiles, l'abîme des cimetières,
Nos coeurs parallèles,fendront l'horizon,
Soudés l'un à l'autre nous aurons l'oeil des mossons.
La lune bleutée se fige en nos larmes,
Des obliques se meurent à la flamme.
En mes songes,qu'on écume du chagrin,
C'est la beauté qu'on allume au carmin.
Puis la lumière se noyant dans la brume
Effleure des infinis, des fissures au matin,
Et s'échappe dans les vapeurs d'une plume
Pour parfaire les vers de nos maux aux embruns.
On s'y parfume,des effluves des marées
Qui dansent sur ta peau,des débris enlacés.
Quand les cris font échos à nos coeurs,
Aux battements du ciel, s'invite une lueur.
L'écume carmin se lie au vent,au fil de l'eau,
Comme se conjugue le miel léchant le pain,
Aux arômes de noisettes et de pommes,tes embruns
Défient les allures du temps, sacré en ton sceau.
En une promenade,en une rêverie,
C'est un élixir de vie...
Elle n'est pas de sucre ni de sel,
Elle est de ces marées éternelles.
La houle en mes mains fait battre ton âme,
Sa couleur murmure des pensées berçant tes sœurs
En ton nom,en ton rivage le cri du coeur,
Puisque mes bateaux sont des barques qui planent.
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Merci à vous tous pour vos messages,cela me pousse à faire toujours mieux.
Mon coeur est un port ancré à tes mains,
Mon coeur est un port lacéré du chagrin,
Des amours qui partent au lendemain,
Pour le velour d'un regard au matin.
Mon coeur est un port bouffé par le sel,
Et envoie des cris aux marées,un peu de ciel.
Sous les étoiles je me pare de tes yeux,
Aux chandelles de la grande ours le feu,
Chauffant mes estuaires de son flux vigoureux,
Bien sûr mes artères s'enflamment au bleu,
Comme mon encre et l'océan roulent capricieux....
Mon coeur est un port ,mes bateaux sont des barques,
La solitude de mes rives coule en mon âme,
Et on se mare ,et on s'amarre à mes flancs de peines.
Je fais tituber comme on danse à ma grève,
Des solidaires tatoués à leurs vins qui craquent,
Des solitaires chavirés d'avoir trop trinqués à la Seine,
Mon coeur est un port semblable à la grêle,
Faisant trembler le sol d'un coup de tonnerre,
Et mouillant le corps pour un esprit trop fier.
Je suis ce port qui demain se perd,
A ton ancre ,ma veine à tes enfers
Qui ressemblent tant aux ailes d'un ange,
Aux amoureux d'un fiel goûtant l'étrange...
Dans tes variables programmées,
Où les imprimés ne sont que des chiffres,
Où la mesure de ta page sont des calculs,
Ponctuant tes analyses de virgules,
Pour t'etouffer dans tes racines,
Dans tes marges que l'on date,
On compte toujours quand on tue,
À coups de seringues minutees,
L'overdose du temps
Te dézingue à ton binaire,
La loupe grossira tes linéaires
Tout autant mortifaire
Pour des inutiles ,enfin des marchandises
Scarifiant nos poésies de tarifs
Nécrosés jusqu'à la chair ivre
De réductions plus à vif,
Et des avoirs à la chaîne de nos besoins
Jamais assez avides de posséder...