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Aux miroirs des fous
la rage des loups.
Un oeil perçant
les âmes s'épanchant
dans la poussière du vent,
on entrevoit le cris des absents.
Une étincelle s'affiche
au bras d 'un roi
et la lueur se niche
au fond d'une voix.
L'épouvante se cache,
les dents se relachent,
une boule de chair
dans le silence des nerfs, s'effritte comme une craie
au gout fade, puis la paix.
Le courage s'épuise dans la colère
au coeur d'une pluie de fer.
Un sortilège aux mains
dans la couleur des reins
qui se bouchent,
qui se couchent
et les hymnes s'écrasent
dans l'abîme des detours.
Le ciel s'embrase
au creux de l'amour.
Aux miroirs des fous
une image se noue,
c'est l'ombre et la lumière
mais le clou est éphémère.
Les loups crèvent sans misère.
Ce sont des joyaux que l'on couvre dans la rivière.
Une larme d'argent
dans les yeux d'avant,
un sourire de machine
a couper l'échine
du masque qui implore
la naissance de son corps.
L'éclosion est imminente
la marche du feu est lente.
Elle nous arrache la peau
et aussi quelques mots
des miroirs des fous.
L'ange devient flou,
perception d'un regard,
vision qui s'égare
et va fendre nos mémoires
de cendres...l'échappatoire.
Une étoile se profile ...prétention de mon être.
Quand d autres s'inclinent
toi tu iras naître,
l'euphorie , puis tu files
en nos coeurs ,en nos cimes
Une perle d'eau
s'échappe au ruisseau,
aux couleurs
des heures
d'un été,
là où j'étais...
Et se crispe le muscle
et fuis l'artère,
un cri qu'on osculte,
s'arrache l'amer...
La terre a tremblé
aux trippes dévastées,
la douleur s'acharne...
la plume m'accable...
C'est le vide qui m'incarne,
c'est le triste qui s'attable.
Ses rires qui me hantent
au gout du jour et sa lueur,
l'ivresse est morte au crime du coeur.
À la perle d'eau
qui résonne comme un écho. ..
Voit on le sage au creux de la plume ,ou l'hallucination des fous aux creux des reins....
Voit on la foule pour la thune,ou des troupeaux de chiens...
Voit on le libre sur la toile ,ou l'araignée en escapade....
Voit on le crochet aux cathodiques,ou le catholique à son crochet...
Un pirate aux allures de fou ,chavirant pour un trésor,pour un trou....le prophète te bénira,le feu t'affolera.
Les révoltes sont vaines si le cœur ne cogne....
Il te reste un crime celui de ton miroir,
Il te reste une cime à ton mouroir,
Du céleste à la lumière,
Au péché de l'arbre...
Toi tu dis que l'infini est rare,
Et que rare est l'infini,
Puis que l'amour est rare,
Qu'il nous donne des infinis.
Aux yeux la pluie d'une larme,
Aux armes la pluie des cieux.
Et goutte sur la pierre,
La terre et le marbre.
Il te reste un crime au regard,
Il te reste une cime au phare....
Merci pour la méditation poétique !
♡
[quote="Meduse"]Merci pour la méditation poétique !
♡[/quote]
Merci d'apprécier et surtout de t'attarder sur mes mots.
Merci pour la méditation poétique !
♡
Merci d'apprécier et surtout de t'attarder sur mes mots.
A l'horizon ton corps se plaît,
A déchaîner le ciel,
A déchaîner la nuit.
Blanche au coton de plume,
Pâlit les orages et gorge les plaines,
Aux guenilles transpirant nos bourgeons,
Je salive des printemps,
Qu 'on égrène à ton pollen,
Butinant ton cœur ,ta corolle.
Puis lâchant ces pétales,
Balbutiant au Mistral,
Fanant à l'ondee ,
Quand tu t'y poses à sa surface,
Tu chavires à mes bras....
Je serai ton arbre,
Je serai ton tronc,
Je serai ta bûche,
Tu seras ma hache
Coupant ma branche,
Moi qui ne suis que gland.
La sève coulera,
Abimé par tes dents,
Tu boufferas mes noeuds,
Emmêlée par ma chair,
Au goût de sapin.
Je brulerai en ta terre,
Tu te hisseras au delà,
D'une cime si fleurie,
Comme un bouquet pour toi
Aux ronces démolies.
En mon essence grave l'écorce,
A la pompe toujours s'immole,
La jouissance des ordures,
Que viens tu faire avec ton cash?
Le vulgaire ici bas ne sera jamais les mots,
Mais tes pécuniaires à t'en frotter le dos....
Se dépose le calcaire dans ta carcasse
Abusive de paresse qui caresse puis casse,
Il est de ces émeraudes fragiles et délictuelles,
Qui percent à jour les crocs,d'un mordant habituel,
De cadavres de bêtes à peines sauvages,
Pour rugir à ta face enfarinée d'un fusil,
Qui penses tu te protégera tout en te plongeant au carnage,
Puis tes dessous souillés d'en être puni,
Voilà la soumission de tes appétits,
Des appétences de la vie.
Il y a quelque chose, oh pas grand chose, que je ne comprends pas (et ce n'est pas une critique, c'est moi), mais le dernier me plaît particulièrement
[quote="Damnée"]Il y a quelque chose, oh pas grand chose, que je ne comprends pas (et ce n'est pas une critique, c'est moi), mais le dernier me plaît particulièrement[/quote]
Merci bien,
Certains mots nous font plus échos que d'autres,c'est à mon sens la beauté de la poésie, l'aléatoire d'une si grande précision...pour ma part l'une de mes quêtes.
Il y a quelque chose, oh pas grand chose, que je ne comprends pas (et ce n'est pas une critique, c'est moi), mais le dernier me plaît particulièrement
Merci bien,
Certains mots nous font plus échos que d'autres,c'est à mon sens la beauté de la poésie, l'aléatoire d'une si grande précision...pour ma part l'une de mes quêtes.
Il y a des solitudes aux ombres,
Il y a des silences aux fêlures,
Ça lézardent nos mémoires,
Comme on fissure le sombre,
Le souffre aux blessures,
La puanteur de nos foires,
D'armes, d'hommes ou de temps,
Nos accessoires qui pullulent,
Accrocs, il nous faut notre dose,
Les drogues changent avec le vent,
Consommer cet inutile,cette pilule,
L'hallucination des choses...
Toi tu veux baisser la température,
Puis ta facture,
Jette tes publicités,
Et tes réseaux toujours plus connectés.
Les stigmates des fleurs lacèrent nos jardins brumeux.
Il vient un jour où se meurent nos racines.
Et si demain se faisait joli à l'ordre des machines.
Les clous de nos futurs flânent aux printemps radieux.
L'eau fraîche abreuve nos gorges sèches,
Trop de sel à nos champs que l'on bêche.
....
Dans les vapeurs oxydées
De ta fibre immolée,
Ton adn délabré
Tu n'es plus ,tu n'as su....
Qu'un corps sans donnée.
La machine t'a remplacé.
L'Homme est obsolète,
Il n'est qu 'un squelette,
Au milieu de la terre,
Tu pourris à tes vers,
Et trinque ta misère,
Il trébuche à ton fer.
Je suis un con comme les autres.
A se prendre pour un dieu,voilà où cela nous mène,nous nous sommes perdus,je me suis perdu...
Au bas fond technologique, à ces vipères dans l'incendie,aux morsures pétrolières, à la consommation cannibale...
Oui monsieur nous bouffons nos âmes,nous noyons la terre,qu'on asphyxie, elle mute a nos pharmaceutiques,elle fera des petits monstres à la peau dure...
Quand je serai parti,
Nul n'aura l'envie,
Ni l'esprit de m'écrire,
Puisque le mépris ,
Faisant grâce à mes yeux
De vous servir,
Dans la gueule des bleus,
Et puis comme ébloui,
Par cette médiocrité,
Cette suffisance ,
Cette obscurité,
D'une délivrance,
J'aurai l'orgueil d'être tenter,
D'une pichenette bien placée,
De vous réduire au silence ,
Par mon impertinence,
Si il suffisait d' un soufflet,
Pour vous faire retomber,
Pour au moins vous vexer,
En ces termes je serai consolé.
Mais de grâce, j'en suis convaincu,
votre bêtise sera ma déconvenue.
Le pélican bleu se transforme en corbeau noir ?!
[quote="Meduse"]Le pélican bleu se transforme en corbeau noir ?![/quote]
Où c'est peut être un Pélican noir ou encore un corbeau bleu...
Le pélican bleu se transforme en corbeau noir ?!
Où c'est peut être un Pélican noir ou encore un corbeau bleu...
Quand l'ombre se fait lourd,
A nos fines impatiences,
Quand le souffle se fait sourd,
Au gré de nos confidences
Sussurees,de la bouche à l'oreille,
De la salive et le miel...
Délectation de ta couche....
En tes charmes je m'attache
A ton parfum je touche...
L'exaltation des sens qu'on lâche.
[quote="Pelican bleu"]Quand l'ombre se fait lourd,
A nos fines impatiences,
Quand le souffle se fait sourd,
Au gré de nos confidences
Sussurees,de la bouche à l'oreille,
De la salive et le miel...
Délectation de ta couche....
En tes charmes je m'attache
A ton parfum je touche...
L'exaltation des sens qu'on lâche.[/quote]
<3
Quand l'ombre se fait lourd,
A nos fines impatiences,
Quand le souffle se fait sourd,
Au gré de nos confidences
Sussurees,de la bouche à l'oreille,
De la salive et le miel...
Délectation de ta couche....
En tes charmes je m'attache
A ton parfum je touche...
L'exaltation des sens qu'on lâche.
<3
[quote="suffragettes AB"][quote="Pelican bleu"]Quand l'ombre se fait lourd,
A nos fines impatiences,
Quand le souffle se fait sourd,
Au gré de nos confidences
Sussurees,de la bouche à l'oreille,
De la salive et le miel...
Délectation de ta couche....
En tes charmes je m'attache
A ton parfum je touche...
L'exaltation des sens qu'on lâche.[/quote]
<3[/quote]
Désolé je n'ai pas compris ton message...
Quand l'ombre se fait lourd,
A nos fines impatiences,
Quand le souffle se fait sourd,
Au gré de nos confidences
Sussurees,de la bouche à l'oreille,
De la salive et le miel...
Délectation de ta couche....
En tes charmes je m'attache
A ton parfum je touche...
L'exaltation des sens qu'on lâche.
<3
Désolé je n'ai pas compris ton message...
Tu peux être sympa avec les nouveaux steplait Kaio ? Sinon, tu t'abstiens de poster.
[quote="Maitre Kaio"]C'est un coeur gros naze[/quote]
Merci bien pour l'info
C'est un coeur gros naze
Merci bien pour l'info
y en a avec qui faut faire des dessins, d'autres avec qui il faut faire des phrases, pelican bleu en tant qu'amateur de mots tu préfères les phrases, cela se conçoit aisément :).
[quote="suffragettes AB"]y en a avec qui faut faire des dessins, d'autres avec qui il faut faire des phrases, pelican bleu en tant qu'amateur de mots tu préfères les phrases, cela se conçoit aisément :).[/quote]
Je suis un peu vieux dans ma tête ...en tout cas pauvre de moi je ne discerne pas "vos codes".
Mais j'apprécie beaucoup l'intérêt que l'on peut porter à mes mots.
y en a avec qui faut faire des dessins, d'autres avec qui il faut faire des phrases, pelican bleu en tant qu'amateur de mots tu préfères les phrases, cela se conçoit aisément .
Je suis un peu vieux dans ma tête ...en tout cas pauvre de moi je ne discerne pas "vos codes".
Mais j'apprécie beaucoup l'intérêt que l'on peut porter à mes mots.
Il est de ces clartés
Sculptant des ombres.
Il est de ces ombres
Abimant les reflets.
Il y a la lumière
Et les halos des sombres,
Il y a la pénombre
Et nos hivers
Où les fumées
Dansent au coton,
D'un pas feutré,
Figeant les frissons.
Aux creux de la paume,
La flore et la faune,
Au gré du temps
L'oubli se tend