[quote="Churinga"]L'ivresse tire le tarot J'en ai fais deux lectures Celle de nos deux raisons la mienne et puis la sienne Mes interprétations et l'appel aux voyages Des odeurs de bois et de racines Les saints de la glace ne sont pas passés encore Des marchands de givre qui frôle la paupière des terres Là où les pied se posent et où le plat se repose Où la peau mijote les ampoules peuvent s'éteindre Soleil à l'horizon des matinées sur le lit des rivières Les reflets d'émeraudes rebondissent sur les cascades Des pleines qui donnent cette clarté Étrangères aux nuits blanches Elles ne sont que des croissants qui se rongent au rythme des renaissances Des cratères de créateurs Lanceur de pierre ou panseur comme le lierre je suis le temps La lenteur des saisons Les trombes de l'évaporation des vagues Sur le fil du courant j'ai une écharde d'écume Une barque de pépins des noyaux à germer Des déclinaisons bancales dans mes yeux Un anniversaire en avance Un âge avancé La potence elle S'avance sur un tapis roulant[/quote] <3 potence ou l'autre nom de la petite mort :) #club27 longue vie à churinga :)
suffragettes AB Il y a 6 ans

L'ivresse tire le tarot

J'en ai fais deux lectures
Celle de nos deux raisons la mienne et puis la sienne
Mes interprétations et l'appel aux voyages

Des odeurs de bois et de racines
Les saints de la glace ne sont pas passés encore
Des marchands de givre qui frôle la paupière des terres

Là où les pied se posent et où le plat se repose
Où la peau mijote les ampoules peuvent s'éteindre

Soleil à l'horizon des matinées sur le lit des rivières
Les reflets d'émeraudes rebondissent sur les cascades
Des pleines qui donnent cette clarté
Étrangères aux nuits blanches

Elles ne sont que des croissants qui se rongent au rythme des renaissances
Des cratères de créateurs

Lanceur de pierre ou panseur comme le lierre je suis le temps
La lenteur des saisons
Les trombes de l'évaporation des vagues

Sur le fil du courant j'ai une écharde d'écume
Une barque de pépins des noyaux à germer
Des déclinaisons bancales dans mes yeux

Un anniversaire en avance
Un âge avancé
La potence elle
S'avance sur un tapis roulant
@Churinga


<3
potence ou l'autre nom de la petite mort
#club27
longue vie à churinga

Vie de roue je tourne d'un ovale à l'autre J'ai avalé le kilomètre sans mâcher J'ai ravalé la salive en marchant D'une faïence à l'oeil à la peau des porcelaines Je pioche des mots dans la veine des jours Je tamise le sable je suis l'âme caillouteuse Je pioche des mots dans la veine des jours Ma ruée sur les points cardinaux
AnonymeIl y a 6 ans

Vie de roue je tourne d'un ovale à l'autre
J'ai avalé le kilomètre sans mâcher
J'ai ravalé la salive en marchant
D'une faïence à l'oeil à la peau des porcelaines
Je pioche des mots dans la veine des jours
Je tamise le sable je suis l'âme caillouteuse
Je pioche des mots dans la veine des jours

Ma ruée sur les points cardinaux

[quote="Churinga"]Vie de roue je tourne d'un ovale à l'autre J'ai avalé le kilomètre sans mâcher J'ai ravalé la salive en marchant D'une faïence à l'oeil à la peau des porcelaines Je pioche des mots dans la veine des jours Je tamise le sable je suis l'âme caillouteuse Je pioche des mots dans la veine des jours Ma ruée sur les points cardinaux[/quote] <3
suffragettes AB Il y a 6 ans

Vie de roue je tourne d'un ovale à l'autre
J'ai avalé le kilomètre sans mâcher
J'ai ravalé la salive en marchant
D'une faïence à l'oeil à la peau des porcelaines
Je pioche des mots dans la veine des jours
Je tamise le sable je suis l'âme caillouteuse
Je pioche des mots dans la veine des jours

Ma ruée sur les points cardinaux
@Churinga


<3

Fallait que je revienne, j'suis ivre. J'ai la place de la Concorde dans la tête et son obélisque, j'ai envie de revenir à la capitale, faire marche arrière dans le temps et remettre un pied, pas à pas, dans l'inconnu. Fallait que je revienne je suis ivre. Qui fait lecture des mots ? Destinataire universel, j'suis qu'un émetteur amateur, j'monnaie rien, j'ai pas la prétention des artisans ni le faste des travailleurs. J'suis sans marché, ni mauvais ni bon, qu'un cheval rare au prix libre. J'veux pas de caillasse dans mes poches ou des chiffres pour mon compte, j'suis rendu à mes adversaires, j'ai déjà perdu d'avance mais j'en ai un aussi, j'peux pas être à découvert alors je vis caché, en catimini mais bel et bien sur les réseaux, j'ai biaisé mon anonymat et ma tranquilité pour les autres, le bruit et les effluves des rumeurs. Je n'ai plus peur de moi, ça y est. Ni même des autres, j'ai plus de frayeur. Peut-être un peu d'inquiétude, mais plus de peur. J'suis ivre fallait remettre le couvercle de mes cuissons littéraires. Ça déborde, où ça ? Ou ça bouillonne, j'suis qu'un bourgeon qui sort et qui se forme à ses éclosions, j'suis remontant, pas rampant, jusqu'à deux fois je donne le baiser des nuits, quand la rosée tombe et qu'on ne le sens même pas, des passions en ligne depuis des siècles de secondes dans ma vie formulée d'hypnose. Hommage à la marge, à nos partages, à la beauté des termes qui arrivent à échéance, à nos créances divines qui se formulent dans nos croissances et les épopées cycliques des gibbeuses. Pas né pour la santé éternelle ni les futurs à la figure des infinis, pas encore mort mais déjà l'âge de laisser le large nous prendre, à part quand la mer est trop froide et que le corps dit merde à l'attraction des acclimatations. Petit à petit les remous nous mouillent et par capillarité on mouille sa chemise, des quotidiens en répétition mais toujours trop courtes, une prise manquée de trop, y'a pas de bouton pour éteindre le sablier et profiter de l'éclat des immobiles. Ma tête une société immobilière, des fuites partout, de l'eau échappée des échardes perdues du Ciel. Providence, tu brilles, tu veilles, tu peux me dire si tu veux que je me taises. Parles moi encore un peu, je suis ivre. Laissez-moi tanguer à mes marches nocturnes, je n'ai plus peur du sauvage, la disparition s'approche, elle s'imprime et se fait lire aux lettres changeantes des grains confiés à nos jours. Fallait que je revienne pour mieux repartir
AnonymeIl y a 6 ans

Fallait que je revienne, j'suis ivre.
J'ai la place de la Concorde dans la tête et son obélisque, j'ai envie de revenir à la capitale, faire marche arrière dans le temps et remettre un pied, pas à pas, dans l'inconnu.

Fallait que je revienne je suis ivre.
Qui fait lecture des mots ?

Destinataire universel, j'suis qu'un émetteur amateur, j'monnaie rien, j'ai pas la prétention des artisans ni le faste des travailleurs. J'suis sans marché, ni mauvais ni bon, qu'un cheval rare au prix libre.

J'veux pas de caillasse dans mes poches ou des chiffres pour mon compte, j'suis rendu à mes adversaires, j'ai déjà perdu d'avance mais j'en ai un aussi, j'peux pas être à découvert alors je vis caché, en catimini mais bel et bien sur les réseaux, j'ai biaisé mon anonymat et ma tranquilité pour les autres, le bruit et les effluves des rumeurs.

Je n'ai plus peur de moi, ça y est. Ni même des autres, j'ai plus de frayeur.
Peut-être un peu d'inquiétude, mais plus de peur.

J'suis ivre fallait remettre le couvercle de mes cuissons littéraires. Ça déborde, où ça ?

Ou ça bouillonne, j'suis qu'un bourgeon qui sort et qui se forme à ses éclosions, j'suis remontant, pas rampant, jusqu'à deux fois je donne le baiser des nuits, quand la rosée tombe et qu'on ne le sens même pas, des passions en ligne depuis des siècles de secondes dans ma vie formulée d'hypnose.

Hommage à la marge, à nos partages, à la beauté des termes qui arrivent à échéance, à nos créances divines qui se formulent dans nos croissances et les épopées cycliques des gibbeuses.

Pas né pour la santé éternelle ni les futurs à la figure des infinis, pas encore mort mais déjà l'âge de laisser le large nous prendre, à part quand la mer est trop froide et que le corps dit merde à l'attraction des acclimatations.

Petit à petit les remous nous mouillent et par capillarité on mouille sa chemise, des quotidiens en répétition mais toujours trop courtes, une prise manquée de trop, y'a pas de bouton pour éteindre le sablier et profiter de l'éclat des immobiles.

Ma tête une société immobilière, des fuites partout, de l'eau échappée des échardes perdues du Ciel.

Providence, tu brilles, tu veilles, tu peux me dire si tu veux que je me taises.

Parles moi encore un peu, je suis ivre. Laissez-moi tanguer à mes marches nocturnes, je n'ai plus peur du sauvage, la disparition s'approche, elle s'imprime et se fait lire aux lettres changeantes des grains confiés à nos jours.

Fallait que je revienne pour mieux repartir

Merci pour ce partage Churinga, j'aime tellement quand tu écris de cette manière. C'est très beau.
Nulie Il y a 6 ans

Merci pour ce partage Churinga, j'aime tellement quand tu écris de cette manière. C'est très beau.

[quote="Churinga"]Fallait que je revienne, j'suis ivre. J'ai la place de la Concorde dans la tête et son obélisque, j'ai envie de revenir à la capitale, faire marche arrière dans le temps et remettre un pied, pas à pas, dans l'inconnu. Fallait que je revienne je suis ivre. Qui fait lecture des mots ? Destinataire universel, j'suis qu'un émetteur amateur, j'monnaie rien, j'ai pas la prétention des artisans ni le faste des travailleurs. J'suis sans marché, ni mauvais ni bon, qu'un cheval rare au prix libre. J'veux pas de caillasse dans mes poches ou des chiffres pour mon compte, j'suis rendu à mes adversaires, j'ai déjà perdu d'avance mais j'en ai un aussi, j'peux pas être à découvert alors je vis caché, en catimini mais bel et bien sur les réseaux, j'ai biaisé mon anonymat et ma tranquilité pour les autres, le bruit et les effluves des rumeurs. Je n'ai plus peur de moi, ça y est. Ni même des autres, j'ai plus de frayeur. Peut-être un peu d'inquiétude, mais plus de peur. J'suis ivre fallait remettre le couvercle de mes cuissons littéraires. Ça déborde, où ça ? Ou ça bouillonne, j'suis qu'un bourgeon qui sort et qui se forme à ses éclosions, j'suis remontant, pas rampant, jusqu'à deux fois je donne le baiser des nuits, quand la rosée tombe et qu'on ne le sens même pas, des passions en ligne depuis des siècles de secondes dans ma vie formulée d'hypnose. Hommage à la marge, à nos partages, à la beauté des termes qui arrivent à échéance, à nos créances divines qui se formulent dans nos croissances et les épopées cycliques des gibbeuses. Pas né pour la santé éternelle ni les futurs à la figure des infinis, pas encore mort mais déjà l'âge de laisser le large nous prendre, à part quand la mer est trop froide et que le corps dit merde à l'attraction des acclimatations. Petit à petit les remous nous mouillent et par capillarité on mouille sa chemise, des quotidiens en répétition mais toujours trop courtes, une prise manquée de trop, y'a pas de bouton pour éteindre le sablier et profiter de l'éclat des immobiles. Ma tête une société immobilière, des fuites partout, de l'eau échappée des échardes perdues du Ciel. Providence, tu brilles, tu veilles, tu peux me dire si tu veux que je me taises. Parles moi encore un peu, je suis ivre. Laissez-moi tanguer à mes marches nocturnes, je n'ai plus peur du sauvage, la disparition s'approche, elle s'imprime et se fait lire aux lettres changeantes des grains confiés à nos jours. Fallait que je revienne pour mieux repartir[/quote] <3 ah j'aime bien quand churinga revient :) la saveur d'un remontant, eau de vie eau de vie
suffragettes AB Il y a 6 ans

Fallait que je revienne, j'suis ivre.
J'ai la place de la Concorde dans la tête et son obélisque, j'ai envie de revenir à la capitale, faire marche arrière dans le temps et remettre un pied, pas à pas, dans l'inconnu.

Fallait que je revienne je suis ivre.
Qui fait lecture des mots ?

Destinataire universel, j'suis qu'un émetteur amateur, j'monnaie rien, j'ai pas la prétention des artisans ni le faste des travailleurs. J'suis sans marché, ni mauvais ni bon, qu'un cheval rare au prix libre.

J'veux pas de caillasse dans mes poches ou des chiffres pour mon compte, j'suis rendu à mes adversaires, j'ai déjà perdu d'avance mais j'en ai un aussi, j'peux pas être à découvert alors je vis caché, en catimini mais bel et bien sur les réseaux, j'ai biaisé mon anonymat et ma tranquilité pour les autres, le bruit et les effluves des rumeurs.

Je n'ai plus peur de moi, ça y est. Ni même des autres, j'ai plus de frayeur.
Peut-être un peu d'inquiétude, mais plus de peur.

J'suis ivre fallait remettre le couvercle de mes cuissons littéraires. Ça déborde, où ça ?

Ou ça bouillonne, j'suis qu'un bourgeon qui sort et qui se forme à ses éclosions, j'suis remontant, pas rampant, jusqu'à deux fois je donne le baiser des nuits, quand la rosée tombe et qu'on ne le sens même pas, des passions en ligne depuis des siècles de secondes dans ma vie formulée d'hypnose.

Hommage à la marge, à nos partages, à la beauté des termes qui arrivent à échéance, à nos créances divines qui se formulent dans nos croissances et les épopées cycliques des gibbeuses.

Pas né pour la santé éternelle ni les futurs à la figure des infinis, pas encore mort mais déjà l'âge de laisser le large nous prendre, à part quand la mer est trop froide et que le corps dit merde à l'attraction des acclimatations.

Petit à petit les remous nous mouillent et par capillarité on mouille sa chemise, des quotidiens en répétition mais toujours trop courtes, une prise manquée de trop, y'a pas de bouton pour éteindre le sablier et profiter de l'éclat des immobiles.

Ma tête une société immobilière, des fuites partout, de l'eau échappée des échardes perdues du Ciel.

Providence, tu brilles, tu veilles, tu peux me dire si tu veux que je me taises.

Parles moi encore un peu, je suis ivre. Laissez-moi tanguer à mes marches nocturnes, je n'ai plus peur du sauvage, la disparition s'approche, elle s'imprime et se fait lire aux lettres changeantes des grains confiés à nos jours.

Fallait que je revienne pour mieux repartir
@Churinga


<3
ah j'aime bien quand churinga revient
la saveur d'un remontant, eau de vie eau de vie

Les plumes en plastique n'aiment pas les bannis qui pètent leur verve plus haut que leur cul. PS. C'était mon message.
AnonymeIl y a 6 ans

Les plumes en plastique n'aiment pas les bannis qui pètent leur verve plus haut que leur cul.

PS. C'était mon message.

Récupérez mes vers mes proses Je n'ai aucune prise sur celles-ci Qu'une d'air Le souffle de mon inspiration Fertiliser pour des terres plus riches Non pas le faux-semblant d'une pauvreté matérielle Injuste à faucher son âme Essaimer les mots Que le sens germe Faire poindre le plantule de la graine La première racine accrochée aux cycles des saisons J'ai le cœur aux cultures et l'artère battante sous le soleil sous les rafales de vent sous les rafles des balles de pluies Ici la guerre de la vie se fait entendre elle murmure jusqu'aux endormis du val Jusqu'aux condamnés des cellules Jusqu'aux pèlerins des songes La paix n'est qu'une étoile égarée et qui flotte Le temps qu'elle nous parvienne elle est déjà éteinte Je formule des prières silencieuses que le vide peut accueillir À toi je n'ai plus à crier ou à tendre la langue L'écriture est nourricière et je te sais gourmand Goûter la rosée sur un pétale de rose pour retrouver l'amour d'hier qui se conjugue au présent Répondre présent quand l'avenir veut freiner Répondre présent quand le passé veut accélérer Plus de marche à suivre j'élève mon pied Pour en faire des milliers de branchages Faire naître l'arborescence Guerriers de lumière ou paladins du diable Armés tous d'un bouclier lexical D'une lance en tige posséder les fleurs du mal ou les voix célestes Qu'importe le titre tant que l'âme se voûte sous l'architecture des desseins du peintre Aller vers l'au-delà de la réalité Faire fondre le temps et ses horloges Et rentrer dans l'approximation des contours de l'humanité Je t'offre ma foi qu'ici restent en livre ouvert Les restes de mes existences Les disparités de mes disparitions Les erreurs de mon âme Le souvenir d'une banalité étrangère à sa propre unicité
AnonymeIl y a 6 ans

Récupérez mes vers mes proses

Je n'ai aucune prise sur celles-ci
Qu'une d'air
Le souffle de mon inspiration

Fertiliser pour des terres plus riches
Non pas le faux-semblant d'une pauvreté matérielle
Injuste à faucher son âme

Essaimer les mots
Que le sens germe
Faire poindre le plantule de la graine
La première racine accrochée aux cycles des saisons

J'ai le cœur aux cultures et l'artère battante sous le soleil sous les rafales de vent sous les rafles des balles de pluies

Ici la guerre de la vie se fait entendre elle murmure jusqu'aux endormis du val
Jusqu'aux condamnés des cellules
Jusqu'aux pèlerins des songes

La paix n'est qu'une étoile égarée et qui flotte
Le temps qu'elle nous parvienne elle est déjà éteinte

Je formule des prières silencieuses que le vide peut accueillir
À toi je n'ai plus à crier ou à tendre la langue
L'écriture est nourricière et je te sais gourmand
Goûter la rosée sur un pétale de rose pour retrouver l'amour d'hier qui se conjugue au présent
Répondre présent quand l'avenir veut freiner
Répondre présent quand le passé veut accélérer

Plus de marche à suivre j'élève mon pied
Pour en faire des milliers de branchages
Faire naître l'arborescence
Guerriers de lumière ou paladins du diable
Armés tous d'un bouclier lexical
D'une lance en tige posséder les fleurs du mal ou les voix célestes
Qu'importe le titre tant que l'âme se voûte sous l'architecture des desseins du peintre
Aller vers l'au-delà de la réalité
Faire fondre le temps et ses horloges
Et rentrer dans l'approximation des contours de l'humanité

Je t'offre ma foi qu'ici restent en livre ouvert
Les restes de mes existences
Les disparités de mes disparitions
Les erreurs de mon âme

Le souvenir d'une banalité étrangère à sa propre unicité

[quote="Churinga"]Récupérez mes vers mes proses Je n'ai aucune prise sur celles-ci Qu'une d'air Le souffle de mon inspiration Fertiliser pour des terres plus riches Non pas le faux-semblant d'une pauvreté matérielle Injuste à faucher son âme Essaimer les mots Que le sens germe Faire poindre le plantule de la graine La première racine accrochée aux cycles des saisons J'ai le cœur aux cultures et l'artère battante sous le soleil sous les rafales de vent sous les rafles des balles de pluies Ici la guerre de la vie se fait entendre elle murmure jusqu'aux endormis du val Jusqu'aux condamnés des cellules Jusqu'aux pèlerins des songes La paix n'est qu'une étoile égarée et qui flotte Le temps qu'elle nous parvienne elle est déjà éteinte Je formule des prières silencieuses que le vide peut accueillir À toi je n'ai plus à crier ou à tendre la langue L'écriture est nourricière et je te sais gourmand Goûter la rosée sur un pétale de rose pour retrouver l'amour d'hier qui se conjugue au présent Répondre présent quand l'avenir veut freiner Répondre présent quand le passé veut accélérer Plus de marche à suivre j'élève mon pied Pour en faire des milliers de branchages Faire naître l'arborescence Guerriers de lumière ou paladins du diable Armés tous d'un bouclier lexical D'une lance en tige posséder les fleurs du mal ou les voix célestes Qu'importe le titre tant que l'âme se voûte sous l'architecture des desseins du peintre Aller vers l'au-delà de la réalité Faire fondre le temps et ses horloges Et rentrer dans l'approximation des contours de l'humanité Je t'offre ma foi qu'ici restent en livre ouvert Les restes de mes existences Les disparités de mes disparitions Les erreurs de mon âme Le souvenir d'une banalité étrangère à sa propre unicité[/quote] <3 <3 <3 du churinga comme je l'aime ça souffle fort! Effeuillage, j'en perds mes feuilles :) je récupère tout!
suffragettes AB Il y a 6 ans

Récupérez mes vers mes proses

Je n'ai aucune prise sur celles-ci
Qu'une d'air
Le souffle de mon inspiration

Fertiliser pour des terres plus riches
Non pas le faux-semblant d'une pauvreté matérielle
Injuste à faucher son âme

Essaimer les mots
Que le sens germe
Faire poindre le plantule de la graine
La première racine accrochée aux cycles des saisons

J'ai le cœur aux cultures et l'artère battante sous le soleil sous les rafales de vent sous les rafles des balles de pluies

Ici la guerre de la vie se fait entendre elle murmure jusqu'aux endormis du val
Jusqu'aux condamnés des cellules
Jusqu'aux pèlerins des songes

La paix n'est qu'une étoile égarée et qui flotte
Le temps qu'elle nous parvienne elle est déjà éteinte

Je formule des prières silencieuses que le vide peut accueillir
À toi je n'ai plus à crier ou à tendre la langue
L'écriture est nourricière et je te sais gourmand
Goûter la rosée sur un pétale de rose pour retrouver l'amour d'hier qui se conjugue au présent
Répondre présent quand l'avenir veut freiner
Répondre présent quand le passé veut accélérer

Plus de marche à suivre j'élève mon pied
Pour en faire des milliers de branchages
Faire naître l'arborescence
Guerriers de lumière ou paladins du diable
Armés tous d'un bouclier lexical
D'une lance en tige posséder les fleurs du mal ou les voix célestes
Qu'importe le titre tant que l'âme se voûte sous l'architecture des desseins du peintre
Aller vers l'au-delà de la réalité
Faire fondre le temps et ses horloges
Et rentrer dans l'approximation des contours de l'humanité

Je t'offre ma foi qu'ici restent en livre ouvert
Les restes de mes existences
Les disparités de mes disparitions
Les erreurs de mon âme

Le souvenir d'une banalité étrangère à sa propre unicité
@Churinga


<3 <3 <3
du churinga comme je l'aime
ça souffle fort! Effeuillage, j'en perds mes feuilles
je récupère tout!

Chère Geneviève, Le temps passe et la retraite doit se faire, il est bientôt l'heure de quitter les salles de classes et les planches du théâtre sur lesquelles vous avez fait s'éveiller nombre de gamins, de gamines. De celles-ci, de ceux-là, j'étais de la partie sur l'échiquier de l'éducation, non pas un pion, ça c'était le rôle d'autres. Pièce en devenir, tombée par hasard dans les circonstances familiales jusqu'en Creuse, j'étais, à la fois plantule, à la fois jeune cerveau en éveil dans les remous de l'adolescence, à la fois une voix de serpent qui perd ses mues aux saisons changeantes et inexorablement, jusqu'aux jours suivants, jusqu'à la libération de mon état de mineur, jusqu'à devenir ce majeur qui se lève un peu plus haut dans les bagages qu'il s'est chargé, de force ou d'envie. Mineur j'étais, coincé dans une mine sombre et d'ombre j'ai pâli quand j'ai vu les premières lueurs des projecteurs, des découpes qui peuvent transfigurer l'image que l'on souhaite projeter sur la scène de nos vies. Je ne serais dire quel élève j'étais et si même il y a des types, des sortes, des catégories. Le cas échéant, si votre mémoire m'a classé dans les cases oubliées, ou les mauvaises graines, qu'importe, je n'ai rien à vous en vouloir de négatif. Pourvu juste que, seulement, puis-je vous avoir laissé ne serait-ce qu'une empreinte lumineuse, de celle que peut créer de bons moments passés, de simples instants de complicité, de maître à élève, de professeur à humain, d'une humanité déjà grande qui s'offre à une humanité en devenir. J'ai souvent rendu mes devoirs en retard, même des fois je faisais désertion face aux exercices qu'il pouvait m'être demandé et j'imagine, avec tout le recul d'une décennie, la frustration que j'ai pu et dû causer quand des copies sont absentes ou rendues vierges ou seulement dactylographiées de quelques lignes ou de plagiat ou encore de divers copier/coller sur wikipédia, qu'amène parfois la facilité de vouloir se débarrasser d'une obligation qui ne nous enchante guère. Mineur j'étais, avec les complexes d'un gamin, avec peu de confiance en lui et tout autant d'estime. Je crois que vous êtes une des personnes au rôle majeur qui m'a permis d'acquérir une force intérieure, un coup de fouet placé sur le chemin de mon existence pour m'apprendre à désapprendre justement de ces expérimentations qui maculent un être vivant. Vous m'avez donné le goût au théâtre, le goût à l'art, à la culture, à être intéressé aux autres, à l'ouverture envers ce qui est étranger encore un peu plus, vous avez renforcé le positif en mettant à mal ces acquisitions négatives que j'avais. Je m'adresse à vous au delà de la prof, mais à l'humaine que vous êtes, à l'auteure, à la poétesse, à la battante, parceque maintenant je le devine avec l'oeil d'un adulte, cette battante qui a fait le choix d'instruire et d'élever vers le haut, ( excusez mon pléonasme, j'évite les méprises liées à la polysémie ) des mômes en voulant leur apporter un peu de vous dans le meilleur possible, malgré les difficultés que cela implique. Vous excuserez ce capharnaüm de sens, je suis une fois de plus en retard et je m'y prends au dernier moment, je fais vœu de transparence à votre égard, ce qui explique ce jet unique que j'improvise sur mon téléphone car écrire une lettre la veille de la remise du lot de celles-ci qui vous attend était une entreprise vaine quand on sait le temps d'acheminement par voie postale. Excusez-moi également pour les fautes si elles sont dissimulées et invisibles à mes yeux, et également d'enlever ce grain de papier déformé par la beauté d'une vraie encre posée en orfèvrerie par une main de chair, qui sait faire onduler le relief d'une feuille manuscrite. Merci pour ces années, ces sourires, ces combats quotidiens que vous avez menés pour les générations à venir car vous avez enrichi ces futurs parents, donc ces enfants pour lesquels vous avez essaimé la connaissance, combattu l'obscurantisme de l'esprit et ainsi participé à agrader le monde. Merci d'avoir mené cette lutte, maintenant l'heure est à la retraite, au doux repos sans trepalium et de rentrer à la caserne prendre un repos plus que mérité sans la médaille malheureusement qui serait dû à la reconnaissance de votre importance capitale pour un monde plus juste. N'oublions pas de festoyer à la vie et à la richesse de l'âme qui nous permet de la savourer. Merci encore pour tout et tous et toutes, Pierre Baptiste
AnonymeIl y a 6 ans

Chère Geneviève,

Le temps passe et la retraite doit se faire, il est bientôt l'heure de quitter les salles de classes et les planches du théâtre sur lesquelles vous avez fait s'éveiller nombre de gamins, de gamines.
De celles-ci, de ceux-là, j'étais de la partie sur l'échiquier de l'éducation, non pas un pion, ça c'était le rôle d'autres.

Pièce en devenir, tombée par hasard dans les circonstances familiales jusqu'en Creuse, j'étais, à la fois plantule, à la fois jeune cerveau en éveil dans les remous de l'adolescence, à la fois une voix de serpent qui perd ses mues aux saisons changeantes et inexorablement, jusqu'aux jours suivants, jusqu'à la libération de mon état de mineur, jusqu'à devenir ce majeur qui se lève un peu plus haut dans les bagages qu'il s'est chargé, de force ou d'envie.

Mineur j'étais, coincé dans une mine sombre et d'ombre j'ai pâli quand j'ai vu les premières lueurs des projecteurs, des découpes qui peuvent transfigurer l'image que l'on souhaite projeter sur la scène de nos vies.

Je ne serais dire quel élève j'étais et si même il y a des types, des sortes, des catégories.

Le cas échéant, si votre mémoire m'a classé dans les cases oubliées, ou les mauvaises graines, qu'importe, je n'ai rien à vous en vouloir de négatif. Pourvu juste que, seulement, puis-je vous avoir laissé ne serait-ce qu'une empreinte lumineuse, de celle que peut créer de bons moments passés, de simples instants de complicité, de maître à élève, de professeur à humain, d'une humanité déjà grande qui s'offre à une humanité en devenir.

J'ai souvent rendu mes devoirs en retard, même des fois je faisais désertion face aux exercices qu'il pouvait m'être demandé et j'imagine, avec tout le recul d'une décennie, la frustration que j'ai pu et dû causer quand des copies sont absentes ou rendues vierges ou seulement dactylographiées de quelques lignes ou de plagiat ou encore de divers copier/coller sur wikipédia, qu'amène parfois la facilité de vouloir se débarrasser d'une obligation qui ne nous enchante guère.


Mineur j'étais, avec les complexes d'un gamin, avec peu de confiance en lui et tout autant d'estime.

Je crois que vous êtes une des personnes au rôle majeur qui m'a permis d'acquérir une force intérieure, un coup de fouet placé sur le chemin de mon existence pour m'apprendre à désapprendre justement de ces expérimentations qui maculent un être vivant.

Vous m'avez donné le goût au théâtre, le goût à l'art, à la culture, à être intéressé aux autres, à l'ouverture envers ce qui est étranger encore un peu plus, vous avez renforcé le positif en mettant à mal ces acquisitions négatives que j'avais.

Je m'adresse à vous au delà de la prof, mais à l'humaine que vous êtes, à l'auteure, à la poétesse, à la battante, parceque maintenant je le devine avec l'oeil d'un adulte, cette battante qui a fait le choix d'instruire et d'élever vers le haut, ( excusez mon pléonasme, j'évite les méprises liées à la polysémie ) des mômes en voulant leur apporter un peu de vous dans le meilleur possible, malgré les difficultés que cela implique.

Vous excuserez ce capharnaüm de sens, je suis une fois de plus en retard et je m'y prends au dernier moment, je fais vœu de transparence à votre égard, ce qui explique ce jet unique que j'improvise sur mon téléphone car écrire une lettre la veille de la remise du lot de celles-ci qui vous attend était une entreprise vaine quand on sait le temps d'acheminement par voie postale.

Excusez-moi également pour les fautes si elles sont dissimulées et invisibles à mes yeux, et également d'enlever ce grain de papier déformé par la beauté d'une vraie encre posée en orfèvrerie par une main de chair, qui sait faire onduler le relief d'une feuille manuscrite.

Merci pour ces années, ces sourires, ces combats quotidiens que vous avez menés pour les générations à venir car vous avez enrichi ces futurs parents, donc ces enfants pour lesquels vous avez essaimé la connaissance, combattu l'obscurantisme de l'esprit et ainsi participé à agrader le monde.

Merci d'avoir mené cette lutte, maintenant l'heure est à la retraite, au doux repos sans trepalium et de rentrer à la caserne prendre un repos plus que mérité sans la médaille malheureusement qui serait dû à la reconnaissance de votre importance capitale pour un monde plus juste.

N'oublions pas de festoyer à la vie et à la richesse de l'âme qui nous permet de la savourer.

Merci encore pour tout et tous et toutes,

Pierre Baptiste

[quote="Churinga"]Chère Geneviève, Le temps passe et la retraite doit se faire, il est bientôt l'heure de quitter les salles de classes et les planches du théâtre sur lesquelles vous avez fait s'éveiller nombre de gamins, de gamines. De celles-ci, de ceux-là, j'étais de la partie sur l'échiquier de l'éducation, non pas un pion, ça c'était le rôle d'autres. Pièce en devenir, tombée par hasard dans les circonstances familiales jusqu'en Creuse, j'étais, à la fois plantule, à la fois jeune cerveau en éveil dans les remous de l'adolescence, à la fois une voix de serpent qui perd ses mues aux saisons changeantes et inexorablement, jusqu'aux jours suivants, jusqu'à la libération de mon état de mineur, jusqu'à devenir ce majeur qui se lève un peu plus haut dans les bagages qu'il s'est chargé, de force ou d'envie. Mineur j'étais, coincé dans une mine sombre et d'ombre j'ai pâli quand j'ai vu les premières lueurs des projecteurs, des découpes qui peuvent transfigurer l'image que l'on souhaite projeter sur la scène de nos vies. Je ne serais dire quel élève j'étais et si même il y a des types, des sortes, des catégories. Le cas échéant, si votre mémoire m'a classé dans les cases oubliées, ou les mauvaises graines, qu'importe, je n'ai rien à vous en vouloir de négatif. Pourvu juste que, seulement, puis-je vous avoir laissé ne serait-ce qu'une empreinte lumineuse, de celle que peut créer de bons moments passés, de simples instants de complicité, de maître à élève, de professeur à humain, d'une humanité déjà grande qui s'offre à une humanité en devenir. J'ai souvent rendu mes devoirs en retard, même des fois je faisais désertion face aux exercices qu'il pouvait m'être demandé et j'imagine, avec tout le recul d'une décennie, la frustration que j'ai pu et dû causer quand des copies sont absentes ou rendues vierges ou seulement dactylographiées de quelques lignes ou de plagiat ou encore de divers copier/coller sur wikipédia, qu'amène parfois la facilité de vouloir se débarrasser d'une obligation qui ne nous enchante guère. Mineur j'étais, avec les complexes d'un gamin, avec peu de confiance en lui et tout autant d'estime. Je crois que vous êtes une des personnes au rôle majeur qui m'a permis d'acquérir une force intérieure, un coup de fouet placé sur le chemin de mon existence pour m'apprendre à désapprendre justement de ces expérimentations qui maculent un être vivant. Vous m'avez donné le goût au théâtre, le goût à l'art, à la culture, à être intéressé aux autres, à l'ouverture envers ce qui est étranger encore un peu plus, vous avez renforcé le positif en mettant à mal ces acquisitions négatives que j'avais. Je m'adresse à vous au delà de la prof, mais à l'humaine que vous êtes, à l'auteure, à la poétesse, à la battante, parceque maintenant je le devine avec l'oeil d'un adulte, cette battante qui a fait le choix d'instruire et d'élever vers le haut, ( excusez mon pléonasme, j'évite les méprises liées à la polysémie ) des mômes en voulant leur apporter un peu de vous dans le meilleur possible, malgré les difficultés que cela implique. Vous excuserez ce capharnaüm de sens, je suis une fois de plus en retard et je m'y prends au dernier moment, je fais vœu de transparence à votre égard, ce qui explique ce jet unique que j'improvise sur mon téléphone car écrire une lettre la veille de la remise du lot de celles-ci qui vous attend était une entreprise vaine quand on sait le temps d'acheminement par voie postale. Excusez-moi également pour les fautes si elles sont dissimulées et invisibles à mes yeux, et également d'enlever ce grain de papier déformé par la beauté d'une vraie encre posée en orfèvrerie par une main de chair, qui sait faire onduler le relief d'une feuille manuscrite. Merci pour ces années, ces sourires, ces combats quotidiens que vous avez menés pour les générations à venir car vous avez enrichi ces futurs parents, donc ces enfants pour lesquels vous avez essaimé la connaissance, combattu l'obscurantisme de l'esprit et ainsi participé à agrafer le monde. Merci d'avoir mené cette lutte, maintenant l'heure est à la retraite, au doux repos sans trepalium et de rentrer à la caserne prendre un repos plus que mérité sans la médaille malheureusement qui serait dû à la reconnaissance de votre importance capitale pour un monde plus juste. N'oublions pas de festoyer à la vie et à la richesse de l'âme qui nous permet de la savourer. Merci encore pour tout et tous et toutes, Pierre Baptiste[/quote] <3 bel hommage aux maîtresses quel panache épistolaire :)
suffragettes AB Il y a 6 ans

Chère Geneviève,

Le temps passe et la retraite doit se faire, il est bientôt l'heure de quitter les salles de classes et les planches du théâtre sur lesquelles vous avez fait s'éveiller nombre de gamins, de gamines.
De celles-ci, de ceux-là, j'étais de la partie sur l'échiquier de l'éducation, non pas un pion, ça c'était le rôle d'autres.

Pièce en devenir, tombée par hasard dans les circonstances familiales jusqu'en Creuse, j'étais, à la fois plantule, à la fois jeune cerveau en éveil dans les remous de l'adolescence, à la fois une voix de serpent qui perd ses mues aux saisons changeantes et inexorablement, jusqu'aux jours suivants, jusqu'à la libération de mon état de mineur, jusqu'à devenir ce majeur qui se lève un peu plus haut dans les bagages qu'il s'est chargé, de force ou d'envie.

Mineur j'étais, coincé dans une mine sombre et d'ombre j'ai pâli quand j'ai vu les premières lueurs des projecteurs, des découpes qui peuvent transfigurer l'image que l'on souhaite projeter sur la scène de nos vies.

Je ne serais dire quel élève j'étais et si même il y a des types, des sortes, des catégories.

Le cas échéant, si votre mémoire m'a classé dans les cases oubliées, ou les mauvaises graines, qu'importe, je n'ai rien à vous en vouloir de négatif. Pourvu juste que, seulement, puis-je vous avoir laissé ne serait-ce qu'une empreinte lumineuse, de celle que peut créer de bons moments passés, de simples instants de complicité, de maître à élève, de professeur à humain, d'une humanité déjà grande qui s'offre à une humanité en devenir.

J'ai souvent rendu mes devoirs en retard, même des fois je faisais désertion face aux exercices qu'il pouvait m'être demandé et j'imagine, avec tout le recul d'une décennie, la frustration que j'ai pu et dû causer quand des copies sont absentes ou rendues vierges ou seulement dactylographiées de quelques lignes ou de plagiat ou encore de divers copier/coller sur wikipédia, qu'amène parfois la facilité de vouloir se débarrasser d'une obligation qui ne nous enchante guère.


Mineur j'étais, avec les complexes d'un gamin, avec peu de confiance en lui et tout autant d'estime.

Je crois que vous êtes une des personnes au rôle majeur qui m'a permis d'acquérir une force intérieure, un coup de fouet placé sur le chemin de mon existence pour m'apprendre à désapprendre justement de ces expérimentations qui maculent un être vivant.

Vous m'avez donné le goût au théâtre, le goût à l'art, à la culture, à être intéressé aux autres, à l'ouverture envers ce qui est étranger encore un peu plus, vous avez renforcé le positif en mettant à mal ces acquisitions négatives que j'avais.

Je m'adresse à vous au delà de la prof, mais à l'humaine que vous êtes, à l'auteure, à la poétesse, à la battante, parceque maintenant je le devine avec l'oeil d'un adulte, cette battante qui a fait le choix d'instruire et d'élever vers le haut, ( excusez mon pléonasme, j'évite les méprises liées à la polysémie ) des mômes en voulant leur apporter un peu de vous dans le meilleur possible, malgré les difficultés que cela implique.

Vous excuserez ce capharnaüm de sens, je suis une fois de plus en retard et je m'y prends au dernier moment, je fais vœu de transparence à votre égard, ce qui explique ce jet unique que j'improvise sur mon téléphone car écrire une lettre la veille de la remise du lot de celles-ci qui vous attend était une entreprise vaine quand on sait le temps d'acheminement par voie postale.

Excusez-moi également pour les fautes si elles sont dissimulées et invisibles à mes yeux, et également d'enlever ce grain de papier déformé par la beauté d'une vraie encre posée en orfèvrerie par une main de chair, qui sait faire onduler le relief d'une feuille manuscrite.

Merci pour ces années, ces sourires, ces combats quotidiens que vous avez menés pour les générations à venir car vous avez enrichi ces futurs parents, donc ces enfants pour lesquels vous avez essaimé la connaissance, combattu l'obscurantisme de l'esprit et ainsi participé à agrafer le monde.

Merci d'avoir mené cette lutte, maintenant l'heure est à la retraite, au doux repos sans trepalium et de rentrer à la caserne prendre un repos plus que mérité sans la médaille malheureusement qui serait dû à la reconnaissance de votre importance capitale pour un monde plus juste.

N'oublions pas de festoyer à la vie et à la richesse de l'âme qui nous permet de la savourer.

Merci encore pour tout et tous et toutes,

Pierre Baptiste
@Churinga


<3
bel hommage aux maîtresses
quel panache épistolaire

On est des araignées à se tisser sur la toile le fil de notre état d'âme. Découdre aux yeux des autres cet univers en nous, ces mots d'amour de quelques restes d'un passage de vie, d'être vivant nous portons les traces, les coups, les marques du temps, l'embaumement des nourritures qu'on réserve dans le cocon des souvenirs. Gueule de caverne, on a les trésors en nous, cette âme qui s'ouvre en dégueulasserie d'encre pour les autres, en fertilité pour nos partages. Ça fait du bien de se lire, ça fait du bien de se délier la langue, que la pâte du sens qui tranche puisse revenir en une seule boule prête à façonner nos petits bouts, nos ecchymoses spirituelles. Moi je trinque aux verres que tu ne veux plus voir, car ça y est, tu as fais ta percée dans le monde de la personnification. Moi je trinque à cette fête que tu ne veux plus boire car c'est une des maisons qu'il me reste, un pilier de ma fondation qui fait plier les entreprises de mon existence en deux. Le choix nous l'avons toujours, devenir chien de berger ou chat errant ou même loup dans le meute, qu'importe, nous sommes une grande famille même si nos architectures physiques nous font prendre des formes différentes. Notre humanité a en commun le souffle, alors à ta santé encore, que le monde du prêt-à-détruire dans lequel tu souhaites t'installer t'essaimes la paix et te portes sur des voies respiratoires qui résonnent l'inspiration aux autres.
AnonymeIl y a 6 ans

On est des araignées à se tisser sur la toile le fil de notre état d'âme.
Découdre aux yeux des autres cet univers en nous, ces mots d'amour de quelques restes d'un passage de vie, d'être vivant nous portons les traces, les coups, les marques du temps, l'embaumement des nourritures qu'on réserve dans le cocon des souvenirs.

Gueule de caverne, on a les trésors en nous, cette âme qui s'ouvre en dégueulasserie d'encre pour les autres, en fertilité pour nos partages.

Ça fait du bien de se lire, ça fait du bien de se délier la langue, que la pâte du sens qui tranche puisse revenir en une seule boule prête à façonner nos petits bouts, nos ecchymoses spirituelles.

Moi je trinque aux verres que tu ne veux plus voir, car ça y est, tu as fais ta percée dans le monde de la personnification. Moi je trinque à cette fête que tu ne veux plus boire car c'est une des maisons qu'il me reste, un pilier de ma fondation qui fait plier les entreprises de mon existence en deux. Le choix nous l'avons toujours, devenir chien de berger ou chat errant ou même loup dans le meute, qu'importe, nous sommes une grande famille même si nos architectures physiques nous font prendre des formes différentes.

Notre humanité a en commun le souffle, alors à ta santé encore, que le monde du prêt-à-détruire dans lequel tu souhaites t'installer t'essaimes la paix et te portes sur des voies respiratoires qui résonnent l'inspiration aux autres.

[quote="Churinga"]On est des araignées à se tisser sur la toile le fil de notre état d'âme. Découdre aux yeux des autres cet univers en nous, ces mots d'amour de quelques restes d'un passage de vie, d'être vivant nous portons les traces, les coups, les marques du temps, l'embaumement des nourritures qu'on réserve dans le cocon des souvenirs. Gueule de caverne, on a les trésors en nous, cette âme qui s'ouvre en dégueulasserie d'encre pour les autres, en fertilité pour nos partages. Ça fait du bien de se lire, ça fait du bien de se délier la langue, que la pâte du sens qui tranche puisse revenir en une seule boule prête à façonner nos petits bouts, nos ecchymoses spirituelles. Moi je trinque aux verres que tu ne veux plus voir, car ça y est, tu as fais ta percée dans le monde de la personnification. Moi je trinque à cette fête que tu ne veux plus boire car c'est une des maisons qu'il me reste, un pilier de ma fondation qui fait plier les entreprises de mon existence en deux. Le choix nous l'avons toujours, devenir chien de berger ou chat errant ou même loup dans le meute, qu'importe, nous sommes une grande famille même si nos architectures physiques nous font prendre des formes différentes. Notre humanité a en commun le souffle, alors à ta santé encore, que le monde du prêt-à-détruire dans lequel tu souhaites t'installer t'essaimes la paix et te portes sur des voies respiratoires qui résonnent l'inspiration aux autres.[/quote] <3 des mots de sagesse... Sagesse quand tu nous tiens! :)
suffragettes AB Il y a 6 ans

On est des araignées à se tisser sur la toile le fil de notre état d'âme.
Découdre aux yeux des autres cet univers en nous, ces mots d'amour de quelques restes d'un passage de vie, d'être vivant nous portons les traces, les coups, les marques du temps, l'embaumement des nourritures qu'on réserve dans le cocon des souvenirs.

Gueule de caverne, on a les trésors en nous, cette âme qui s'ouvre en dégueulasserie d'encre pour les autres, en fertilité pour nos partages.

Ça fait du bien de se lire, ça fait du bien de se délier la langue, que la pâte du sens qui tranche puisse revenir en une seule boule prête à façonner nos petits bouts, nos ecchymoses spirituelles.

Moi je trinque aux verres que tu ne veux plus voir, car ça y est, tu as fais ta percée dans le monde de la personnification. Moi je trinque à cette fête que tu ne veux plus boire car c'est une des maisons qu'il me reste, un pilier de ma fondation qui fait plier les entreprises de mon existence en deux. Le choix nous l'avons toujours, devenir chien de berger ou chat errant ou même loup dans le meute, qu'importe, nous sommes une grande famille même si nos architectures physiques nous font prendre des formes différentes.

Notre humanité a en commun le souffle, alors à ta santé encore, que le monde du prêt-à-détruire dans lequel tu souhaites t'installer t'essaimes la paix et te portes sur des voies respiratoires qui résonnent l'inspiration aux autres.
@Churinga


<3
des mots de sagesse...
Sagesse quand tu nous tiens!

Ouh sagesse je ne sais pas... :)
AnonymeIl y a 6 ans

Ouh sagesse je ne sais pas...

J'suis tombé dans l'écriture ou l'écriture m'est tombée dessus, comme le poids d'un livre pourtant lourd sur le crâne mais qui allège l'esprit. J'ai pas commencé j'ai pas fini j'suis entre deux eaux comme Moïse, les pages de la mer se sont ouvertes pour que je puisse passer mais j'ai pas de peuple à guider, je n'ai pas la parole divine ni la sagesse de la Providence, je n'ai que la navigation d'un explorateur à travers les concordances, un assoiffé de l'amateurisme des voyages, un rêveur mais plus endormi, j'ai gardé les yeux ouverts pour mieux desceller les mirages des miroirs. J'aime replonger dans les méandres des lettres, quand je me penche sur le sens et que je peche à la ligne des mots d'ivresse pour un amour que je t'offre en dactylographie. Tu sais voir les voies que j'emprunte, les voix que j'impregne de moi ? Celles-ci, mes cordes tranchées et huilées à la chaleur de ces flammes neuves pour défaire le noeud coulant au cou de nos libertés ? Pour délier la langue le temps d'une lenteur d'âme, d'un soubresaut partagé, à patauger communément dans la même mare que je te narre, à travers mes vases filtrées ? J'ai quitté les marais pour rejoindre les épopées sèches de mes salines de cœur, me voilà à toi comme un nouveau-né au départ d'une ancienne route, je composte de nouveau mes pèlerinages pour rentrer dans le cadre et respecter les vents qui poussent mes dirigeables.
AnonymeIl y a 6 ans

J'suis tombé dans l'écriture ou l'écriture m'est tombée dessus, comme le poids d'un livre pourtant lourd sur le crâne mais qui allège l'esprit.
J'ai pas commencé j'ai pas fini j'suis entre deux eaux comme Moïse, les pages de la mer se sont ouvertes pour que je puisse passer mais j'ai pas de peuple à guider, je n'ai pas la parole divine ni la sagesse de la Providence, je n'ai que la navigation d'un explorateur à travers les concordances, un assoiffé de l'amateurisme des voyages, un rêveur mais plus endormi, j'ai gardé les yeux ouverts pour mieux desceller les mirages des miroirs.

J'aime replonger dans les méandres des lettres, quand je me penche sur le sens et que je peche à la ligne des mots d'ivresse pour un amour que je t'offre en dactylographie.

Tu sais voir les voies que j'emprunte, les voix que j'impregne de moi ?

Celles-ci, mes cordes tranchées et huilées à la chaleur de ces flammes neuves pour défaire le noeud coulant au cou de nos libertés ?

Pour délier la langue le temps d'une lenteur d'âme, d'un soubresaut partagé, à patauger communément dans la même mare que je te narre, à travers mes vases filtrées ?

J'ai quitté les marais pour rejoindre les épopées sèches de mes salines de cœur, me voilà à toi comme un nouveau-né au départ d'une ancienne route, je composte de nouveau mes pèlerinages pour rentrer dans le cadre et respecter les vents qui poussent mes dirigeables.

[quote="Churinga"]J'suis tombé dans l'écriture ou l'écriture m'est tombée dessus, comme le poids d'un livre pourtant lourd sur le crâne mais qui allège l'esprit. J'ai pas commencé j'ai pas fini j'suis entre deux eaux comme Moïse, les pages de la mer se sont ouvertes pour que je puisse passer mais j'ai pas de peuple à guider, je n'ai pas la parole divine ni la sagesse de la Providence, je n'ai que la navigation d'un explorateur à travers les concordances, un assoiffé de l'amateurisme des voyages, un rêveur mais plus endormi, j'ai gardé les yeux ouverts pour mieux desceller les mirages des miroirs. J'aime replonger dans les méandres des lettres, quand je me penche sur le sens et que je peche à la ligne des mots d'ivresse pour un amour que je t'offre en dactylographie. Tu sais voir les voies que j'emprunte, les voix que j'impregne de moi ? Celles-ci, mes cordes tranchées et huilées à la chaleur de ces flammes neuves pour défaire le noeud coulant au cou de nos libertés ? Pour délier la langue le temps d'une lenteur d'âme, d'un soubresaut partagé, à patauger communément dans la même mare que je te narre, à travers mes vases filtrées ? J'ai quitté les marais pour rejoindre les épopées sèches de mes salines de cœur, me voilà à toi comme un nouveau-né au départ d'une ancienne route, je composte de nouveau mes pèlerinages pour rentrer dans le cadre et respecter les vents qui poussent mes dirigeables.[/quote] <3 je les vois, je les sens. Toujours ton écriture me tombe dessus ou est-ce moi qui tombe dedans? :) Mon livre de chevet est divin :).
suffragettes AB Il y a 6 ans

J'suis tombé dans l'écriture ou l'écriture m'est tombée dessus, comme le poids d'un livre pourtant lourd sur le crâne mais qui allège l'esprit.
J'ai pas commencé j'ai pas fini j'suis entre deux eaux comme Moïse, les pages de la mer se sont ouvertes pour que je puisse passer mais j'ai pas de peuple à guider, je n'ai pas la parole divine ni la sagesse de la Providence, je n'ai que la navigation d'un explorateur à travers les concordances, un assoiffé de l'amateurisme des voyages, un rêveur mais plus endormi, j'ai gardé les yeux ouverts pour mieux desceller les mirages des miroirs.

J'aime replonger dans les méandres des lettres, quand je me penche sur le sens et que je peche à la ligne des mots d'ivresse pour un amour que je t'offre en dactylographie.

Tu sais voir les voies que j'emprunte, les voix que j'impregne de moi ?

Celles-ci, mes cordes tranchées et huilées à la chaleur de ces flammes neuves pour défaire le noeud coulant au cou de nos libertés ?

Pour délier la langue le temps d'une lenteur d'âme, d'un soubresaut partagé, à patauger communément dans la même mare que je te narre, à travers mes vases filtrées ?

J'ai quitté les marais pour rejoindre les épopées sèches de mes salines de cœur, me voilà à toi comme un nouveau-né au départ d'une ancienne route, je composte de nouveau mes pèlerinages pour rentrer dans le cadre et respecter les vents qui poussent mes dirigeables.
@Churinga


<3
je les vois, je les sens. Toujours ton écriture me tombe dessus ou est-ce moi qui tombe dedans? Mon livre de chevet est divin .

Je suis mort Je suis là nouveau-né Sur une ligne de départ Sous le coup de feu des étoiles J'ai pioché les projecteurs et extrait les lumières Je suis suc d'astre Être aux constellations fragmentaires Le sang tari du passé en proie à l'avenir Je marche Je cours sur le piège du destin prêt au festin du lendemain La foi d'une éternité J'ai perdu pour mieux retrouver J'ai retrouvé non pas ce que j'avais perdu Mais le sens que j'avais égaré C'est une clé pour passer partout Le trousseau des nuits blanches L'encre vacataire d'une âme libérée Laissez Laissons le silence geindre il naît Il n'est qu'un cahier vierge Une page blanche Une ligne sans mesure Laissez les silences battre le faire et la profondeur des verbes Les créations Laissez résonner Et se disperser le volume des corps Le mouvement dans les sables Au gré des vents magnétiques Laissez s'opérer le ciel Qu'il s'éventre ! Nous sommes des Genèses Poudres d'atomes compactes Laissez tempérer le chaud le froid La tiédeur des esprits dans les glaises des volcans de glaces Les rayons fondent pour nos pierres Gueules de reliquaires nous sommes des Reliefs Reliures Des récits d'hypnoses
AnonymeIl y a 6 ans

















Je suis mort






Je suis là nouveau-né
Sur une ligne de départ

Sous le coup de feu des étoiles

J'ai pioché les projecteurs et extrait les lumières
Je suis suc d'astre

Être aux constellations fragmentaires
Le sang tari du passé en proie à l'avenir

Je marche
Je cours sur le piège du destin prêt au festin du lendemain

La foi d'une éternité

J'ai perdu pour mieux retrouver
J'ai retrouvé non pas ce que j'avais perdu
Mais le sens que j'avais égaré

C'est une clé pour passer partout
Le trousseau des nuits blanches
L'encre vacataire d'une âme libérée















Laissez









Laissons le silence geindre il naît

Il n'est qu'un cahier vierge


Une page blanche


Une ligne sans mesure










Laissez les silences battre le faire et la profondeur des verbes


Les créations


Laissez résonner


Et se disperser le volume des corps



Le mouvement dans les sables


Au gré des vents magnétiques


Laissez s'opérer le ciel

Qu'il s'éventre !




Nous sommes des Genèses

Poudres d'atomes compactes








Laissez tempérer le chaud le froid

La tiédeur des esprits dans les glaises des volcans de glaces































Les rayons fondent pour nos pierres




Gueules de reliquaires nous sommes des





Reliefs
Reliures


Des récits d'hypnoses




J'ai laissé tomber mon sommeil S'étirait un drôle de songe Mon âme est un drône Le matin j'enfile la machine autour de ce corps immatériel Que je porte ou qui me porte Je ferme mon manteau et je suis sur l'arrivée de mon voyage À l'aurore la brume s'en va le jour est là mais le soleil est aux absences La rivière n'a pas arrêtée de ronfler Les fleurs font des drapeaux de peintres J'ai la vision de l'impressionnisme dans le monocle du temps que la promesse du hasard m'a confié Pendant que l'horloge tourne et que l'univers gronde J'entends les rouages des planètes Je sens l'odeur de la pluie placé au hasard sous un mètre carré de ciel bleu Être entre les gouttes de la sueur divine C'est dans ma chair que je divise mes sens Que je les éparpille pour vivre mieux Comme un homme aux contraintes horaires
AnonymeIl y a 6 ans

J'ai laissé tomber mon sommeil
S'étirait un drôle de songe


Mon âme est un drône
Le matin j'enfile la machine autour de ce corps immatériel
Que je porte ou qui me porte

Je ferme mon manteau et je suis sur l'arrivée de mon voyage


À l'aurore la brume s'en va le jour est là mais le soleil est aux absences
La rivière n'a pas arrêtée de ronfler
Les fleurs font des drapeaux de peintres

J'ai la vision de l'impressionnisme dans le monocle du temps que la promesse du hasard m'a confié

Pendant que l'horloge tourne et que l'univers gronde
J'entends les rouages des planètes
Je sens l'odeur de la pluie placé au hasard sous un mètre carré de ciel bleu

Être entre les gouttes de la sueur divine

C'est dans ma chair que je divise mes sens
Que je les éparpille pour vivre mieux

Comme un homme aux contraintes horaires

[quote="Churinga"]Je suis mort Je suis là nouveau-né Sur une ligne de départ Sous le coup de feu des étoiles J'ai pioché les projecteurs et extrait les lumières Je suis suc d'astre Être aux constellations fragmentaires Le sang tari du passé en proie à l'avenir Je marche Je cours sur le piège du destin prêt au festin du lendemain La foi d'une éternité J'ai perdu pour mieux retrouver J'ai retrouvé non pas ce que j'avais perdu Mais le sens que j'avais égaré C'est une clé pour passer partout Le trousseau des nuits blanches L'encre vacataire d'une âme libérée Laissez Laissons le silence geindre il naît Il n'est qu'un cahier vierge Une page blanche Une ligne sans mesure Laissez les silences battre le faire et la profondeur des verbes Les créations Laissez résonner Et se disperser le volume des corps Le mouvement dans les sables Au gré des vents magnétiques Laissez s'opérer le ciel Qu'il s'éventre ! Nous sommes des Genèses Poudres d'atomes compactes Laissez tempérer le chaud le froid La tiédeur des esprits dans les glaises des volcans de glaces Les rayons fondent pour nos pierres Gueules de reliquaires nous sommes des Reliefs Reliures Des récits d'hypnoses[/quote] [quote="Churinga"]J'ai laissé tomber mon sommeil S'étirait un drôle de songe Mon âme est un drône Le matin j'enfile la machine autour de ce corps immatériel Que je porte ou qui me porte Je ferme mon manteau et je suis sur l'arrivée de mon voyage À l'aurore la brume s'en va le jour est là mais le soleil est aux absences La rivière n'a pas arrêtée de ronfler Les fleurs font des drapeaux de peintres J'ai la vision de l'impressionnisme dans le monocle du temps que la promesse du hasard m'a confié Pendant que l'horloge tourne et que l'univers gronde J'entends les rouages des planètes Je sens l'odeur de la pluie placé au hasard sous un mètre carré de ciel bleu Être entre les gouttes de la sueur divine C'est dans ma chair que je divise mes sens Que je les éparpille pour vivre mieux Comme un homme aux contraintes horaires[/quote] <3
suffragettes AB Il y a 6 ans

Je suis mort






Je suis là nouveau-né
Sur une ligne de départ

Sous le coup de feu des étoiles

J'ai pioché les projecteurs et extrait les lumières
Je suis suc d'astre

Être aux constellations fragmentaires
Le sang tari du passé en proie à l'avenir

Je marche
Je cours sur le piège du destin prêt au festin du lendemain

La foi d'une éternité

J'ai perdu pour mieux retrouver
J'ai retrouvé non pas ce que j'avais perdu
Mais le sens que j'avais égaré

C'est une clé pour passer partout
Le trousseau des nuits blanches
L'encre vacataire d'une âme libérée















Laissez









Laissons le silence geindre il naît

Il n'est qu'un cahier vierge


Une page blanche


Une ligne sans mesure










Laissez les silences battre le faire et la profondeur des verbes


Les créations


Laissez résonner


Et se disperser le volume des corps



Le mouvement dans les sables


Au gré des vents magnétiques


Laissez s'opérer le ciel

Qu'il s'éventre !




Nous sommes des Genèses

Poudres d'atomes compactes








Laissez tempérer le chaud le froid

La tiédeur des esprits dans les glaises des volcans de glaces































Les rayons fondent pour nos pierres




Gueules de reliquaires nous sommes des





Reliefs
Reliures


Des récits d'hypnoses
@Churinga


J'ai laissé tomber mon sommeil
S'étirait un drôle de songe


Mon âme est un drône
Le matin j'enfile la machine autour de ce corps immatériel
Que je porte ou qui me porte

Je ferme mon manteau et je suis sur l'arrivée de mon voyage


À l'aurore la brume s'en va le jour est là mais le soleil est aux absences
La rivière n'a pas arrêtée de ronfler
Les fleurs font des drapeaux de peintres

J'ai la vision de l'impressionnisme dans le monocle du temps que la promesse du hasard m'a confié

Pendant que l'horloge tourne et que l'univers gronde
J'entends les rouages des planètes
Je sens l'odeur de la pluie placé au hasard sous un mètre carré de ciel bleu

Être entre les gouttes de la sueur divine

C'est dans ma chair que je divise mes sens
Que je les éparpille pour vivre mieux

Comme un homme aux contraintes horaires
@Churinga


<3

Je prends la tournure Ma voix est ouverte comme un livre de plus que j'offre Si le titre ne te parles pas relâches la couverture Laissez mon histoire s'aggrader mes lacunes se dégrader le temps faire tourner les rouages J'arrive je ne suis qu'au début d'un départ J'arrive Attendez moi si vous le souhaitez Moi je n'attends personne Je file avec ma foi Seul sur ma propre route Ma carte imprimée sur les cordes vocales d'un corps Mais esprit avant d'être un corps Âme avant d'être esprit Virgule d'un livre qu'on partage tous
AnonymeIl y a 6 ans

Je prends la tournure

Ma voix est ouverte comme un livre de plus que j'offre

Si le titre ne te parles pas relâches la couverture

Laissez mon histoire s'aggrader mes lacunes se dégrader le temps faire tourner les rouages

J'arrive je ne suis qu'au début d'un départ
J'arrive

Attendez moi si vous le souhaitez
Moi je n'attends personne
Je file avec ma foi
Seul sur ma propre route

Ma carte imprimée sur les cordes vocales d'un corps
Mais esprit avant d'être un corps
Âme avant d'être esprit

Virgule d'un livre qu'on partage tous

L'air frais du réveil qui me donne froid Le corps par le vierge de l'espace tiédi par la nuit et les rêves d'échelles Traverser une tempête et ne plus avoir d'air Transpirer du sel et pleurer du poivre L'assaisonnement des saisons changeantes L'air frais du réveil qui me donne froid sous sa couverture bleue
AnonymeIl y a 6 ans

L'air frais du réveil qui me donne froid
Le corps par le vierge de l'espace tiédi par la nuit et les rêves d'échelles
Traverser une tempête et ne plus avoir d'air
Transpirer du sel et pleurer du poivre
L'assaisonnement des saisons changeantes

L'air frais du réveil qui me donne froid
sous sa couverture bleue

[quote="Churinga"]L'air frais du réveil qui me donne froid Le corps tiédie par la nuit et les rêves d'échelles Traverser une tempête essuyée ne plus avoir d'air Transpirer du sel et pleurer du poivre L'assaisonnement des saisons changeantes L'air frais du réveil qui me donne froid sous un ciel bleu de l'été[/quote] oui le printemps est terminé, tu as senti que l'été commence. A chaque saison, une nouvelle épopée, hivernale, printanière, estivale, on teste des températures différentes.
suffragettes AB Il y a 6 ans

L'air frais du réveil qui me donne froid
Le corps tiédie par la nuit et les rêves d'échelles
Traverser une tempête essuyée ne plus avoir d'air
Transpirer du sel et pleurer du poivre
L'assaisonnement des saisons changeantes

L'air frais du réveil qui me donne froid sous un ciel bleu de l'été
@Churinga


oui le printemps est terminé, tu as senti que l'été commence. A chaque saison, une nouvelle épopée, hivernale, printanière, estivale, on teste des températures différentes.

C'est jamais le même degré, c'est pas figé le temps et les chaleurs humaines, Elles reviennent en escales, par le brouhaha des gares ou des bouchons, par les panneaux des villes qui nous annoncent un nouveau départ. Arriver serait-il mieux repartir ? Mon âme trébuche dans l'escalier je palpe le brasier de l'air dans la caresse des courants, Je nage et ce ne sont que des mots Des mots de mon langage qui fait tourner le moulin S'enfariner les mains pour mieux lever la pâte De mes gesticulations grises J'ai semé des champs de mots j'en ai récolté des caisses distribués dans les halles d'un forum, une place absente des marchés, on a des plaques d'égouts et des scléroses sous la peau. On a la démangeaison du grain qui fait pousser la plume, germer le sens c'est qu'on use du global pour ramener au microcosme des perceptions, portes à ouvrir sous la drogue de la pensée. Alors faut se dépenser, se depeucer s'ammocher la peau pour la récolte de nos pensées. Fleurs éphémères tu le sais ? Comme un rose sous son couvercle mais surtout perdu dans l'espace et l'immensité de ce qui nous sépare des autres. Si Dieu est aphone pourquoi vouloir formuler ma prière ? Il a dû se péter la voix ou alors je croit-il plus en l'Homme ? Étiolement des étoiles j'te lance des pétards de proses, que ça pète dans la toile comme une renaissance pour van Gogh Des tableaux sans chiffres sans ordonnance romaine, d'la gouache d'anarchie rejetée par une vanne de Pollock
AnonymeIl y a 6 ans

C'est jamais le même degré, c'est pas figé le temps et les chaleurs humaines,

Elles reviennent en escales, par le brouhaha des gares ou des bouchons, par les panneaux des villes qui nous annoncent un nouveau départ.
Arriver serait-il mieux repartir ?

Mon âme trébuche dans l'escalier je palpe le brasier de l'air dans la caresse des courants,
Je nage et ce ne sont que des mots
Des mots de mon langage qui fait tourner le moulin
S'enfariner les mains pour mieux lever la pâte
De mes gesticulations grises

J'ai semé des champs de mots j'en ai récolté des caisses distribués dans les halles d'un forum, une place absente des marchés, on a des plaques d'égouts et des scléroses sous la peau. On a la démangeaison du grain qui fait pousser la plume, germer le sens c'est qu'on use du global pour ramener au microcosme des perceptions, portes à ouvrir sous la drogue de la pensée.
Alors faut se dépenser, se depeucer s'ammocher la peau pour la récolte de nos pensées. Fleurs éphémères tu le sais ?
Comme un rose sous son couvercle mais surtout perdu dans l'espace et l'immensité de ce qui nous sépare des autres.

Si Dieu est aphone pourquoi vouloir formuler ma prière ? Il a dû se péter la voix ou alors je croit-il plus en l'Homme ?

Étiolement des étoiles j'te lance des pétards de proses, que ça pète dans la toile comme une renaissance pour van Gogh

Des tableaux sans chiffres sans ordonnance romaine, d'la gouache d'anarchie rejetée par une vanne de Pollock

[quote="Churinga"]C'est jamais le même degré, c'est pas figé le temps et les chaleurs humaines, Elles reviennent en escales, par le brouhaha des gares ou des bouchons, par les panneaux des villes qui nous annoncent un nouveau départ. Arriver serait-il mieux repartir ? Mon âme trébuche dans l'escalier je palpe le brasier de l'air dans la caresse des courants, Je nage et ce ne sont que des mots Des mots de mon langage qui fait tourner le moulin S'enfariner les mains pour mieux lever la pâte De mes gesticulations grises J'ai semé des champs de mots j'en ai récolté des caisses distribués dans les halles d'un forum, une place absente des marchés, on a des plaques d'égouts et des scléroses sous la peau. On a la démangeaison du grain qui fait pousser la plume, germer le sens c'est qu'on use du global pour ramener au microcosme des perceptions, portes à ouvrir sous la drogue de la pensée. Alors faut se dépenser, se depeucer s'ammocher la peau pour la récolte de nos pensées. Fleurs éphémères tu le sais ? Comme un rose sous son couvercle mais surtout perdu dans l'espace et l'immensité de ce qui nous sépare des autres. Si Dieu est aphone pourquoi vouloir formuler ma prière ? Il a dû se péter la voix ou alors ne croit-il plus en l'Homme ? Étiolement des étoiles j'te lance des pétards de proses, que ça pète dans la toile comme une renaissance pour van Gogh Des tableaux sans chiffres sans ordonnance romaine, d'la gouache d'anarchie rejetée par une vanne de Pollock[/quote] <3
suffragettes AB Il y a 6 ans

C'est jamais le même degré, c'est pas figé le temps et les chaleurs humaines,

Elles reviennent en escales, par le brouhaha des gares ou des bouchons, par les panneaux des villes qui nous annoncent un nouveau départ.
Arriver serait-il mieux repartir ?

Mon âme trébuche dans l'escalier je palpe le brasier de l'air dans la caresse des courants,
Je nage et ce ne sont que des mots
Des mots de mon langage qui fait tourner le moulin
S'enfariner les mains pour mieux lever la pâte
De mes gesticulations grises

J'ai semé des champs de mots j'en ai récolté des caisses distribués dans les halles d'un forum, une place absente des marchés, on a des plaques d'égouts et des scléroses sous la peau. On a la démangeaison du grain qui fait pousser la plume, germer le sens c'est qu'on use du global pour ramener au microcosme des perceptions, portes à ouvrir sous la drogue de la pensée.
Alors faut se dépenser, se depeucer s'ammocher la peau pour la récolte de nos pensées. Fleurs éphémères tu le sais ?
Comme un rose sous son couvercle mais surtout perdu dans l'espace et l'immensité de ce qui nous sépare des autres.

Si Dieu est aphone pourquoi vouloir formuler ma prière ? Il a dû se péter la voix ou alors ne croit-il plus en l'Homme ?

Étiolement des étoiles j'te lance des pétards de proses, que ça pète dans la toile comme une renaissance pour van Gogh

Des tableaux sans chiffres sans ordonnance romaine, d'la gouache d'anarchie rejetée par une vanne de Pollock
@Churinga


<3

Je me tombe la tête à l'intérieur je me plombe les mains de terres De l'argile ou du sable de la poussière Je me devine demain ailleurs démon du soleil qui se colore la peau Cornes étranges et tribunaux sous les étoiles je me pactise Pour la lune qu'on éclaire pour les vents bons je me trinque au perdu de la balle de Verlaine Je me devine je me trompe parfois comme une trombe d'eau découlerait d'un ciel fendu Prennez moi que je me trempe les veines aux habits de scènes de l'Amour Enflammez moi avec les statues d'essences mettez y l'étincelle Que je me prenne à mon propre jeu d'aiguilleurs d'allumettes Pour sauver la fille et ses marchandises puisque seul la sauve la lumière Graduel J'ai saigné du verre Pour couper ma langue qui me pendait au nez Manuel Pour soigner ses vers J'ai fleuri ma vie pour t'offrir un bouquet Il n'est pas à lancer Plus de mariage en vue plus de détails dans la vague à l'oeil qui choisit de figer L'éternité sur une seule bouche
AnonymeIl y a 6 ans

Je me tombe la tête à l'intérieur je me plombe les mains de terres
De l'argile ou du sable de la poussière
Je me devine demain ailleurs démon du soleil qui se colore la peau
Cornes étranges et tribunaux sous les étoiles je me pactise
Pour la lune qu'on éclaire pour les vents bons je me trinque au perdu de la balle de Verlaine

Je me devine je me trompe parfois comme une trombe d'eau découlerait d'un ciel fendu

Prennez moi que je me trempe les veines aux habits de scènes de l'Amour
Enflammez moi avec les statues d'essences mettez y l'étincelle

Que je me prenne à mon propre jeu d'aiguilleurs d'allumettes
Pour sauver la fille et ses marchandises puisque seul la sauve la lumière

Graduel
J'ai saigné du verre
Pour couper ma langue qui me pendait au nez
Manuel
Pour soigner ses vers
J'ai fleuri ma vie pour t'offrir un bouquet



Il n'est pas à lancer
Plus de mariage en vue plus de détails dans la vague à l'oeil qui choisit de figer
L'éternité sur une seule bouche

[quote="Churinga"]Je me tombe la tête à l'intérieur je me plombe les mains de terres De l'argile ou du sable de la poussière Je me devine demain ailleurs démon du soleil qui se colore la peau Cornes étranges et tribunaux sous les étoiles je me pactise Pour la lune qu'on éclaire pour les vents bons je me trinque au perdu de la balle de Verlaine Je me devine je me trompe parfois comme une trombe d'eau découlerait d'un ciel fendu Prennez moi que je me trempe les veines aux habits de scènes de l'Amour Enflammez moi avec les statues d'essences mettez y l'étincelle Que je me prenne à mon propre jeu d'aiguilleurs d'allumettes Pour sauver la fille et ses marchandises puisque seul la sauve la lumière Graduel J'ai saigné du verre Pour couper ma langue qui me pendait au nez Manuel Pour soigner ses vers J'ai fleuri ma vie pour t'offrir un bouquet Il n'est pas à lancer Plus de mariage en vue plus de détails dans la vague à l'oeil qui choisit de figer L'éternité sur une seule bouche[/quote] <3
suffragettes AB Il y a 6 ans

Je me tombe la tête à l'intérieur je me plombe les mains de terres
De l'argile ou du sable de la poussière
Je me devine demain ailleurs démon du soleil qui se colore la peau
Cornes étranges et tribunaux sous les étoiles je me pactise
Pour la lune qu'on éclaire pour les vents bons je me trinque au perdu de la balle de Verlaine

Je me devine je me trompe parfois comme une trombe d'eau découlerait d'un ciel fendu

Prennez moi que je me trempe les veines aux habits de scènes de l'Amour
Enflammez moi avec les statues d'essences mettez y l'étincelle

Que je me prenne à mon propre jeu d'aiguilleurs d'allumettes
Pour sauver la fille et ses marchandises puisque seul la sauve la lumière

Graduel
J'ai saigné du verre
Pour couper ma langue qui me pendait au nez
Manuel
Pour soigner ses vers
J'ai fleuri ma vie pour t'offrir un bouquet



Il n'est pas à lancer
Plus de mariage en vue plus de détails dans la vague à l'oeil qui choisit de figer
L'éternité sur une seule bouche
@Churinga


<3

Viens gamin J'vais t'apprendre ce que c'est un éphémère À quel rythme poster l'inspiration Le pistolet stellaire L'épistolaire de nos racines C'est une bouffée d'air Sortir de sa larve et user ses ailes sans jamais pouvoir les rabattre Toujours se battre contre les vents Contre les marées qui noient les plumes Ces marais qui attirent Noir des tourbes ou sanguine des côteaux Et les promesses d'insectes Gueule de libellule instinct de fourmi et voyage du papillon Qu'est-ce que t'en dis ? Les mots parlent les morts se taisent Les vivants se tordent et l'écriture plaide Parler la même langue sans se comprendre sans faire l'effort de se comprendre Viens gamin j'ai des avions en papier pour toi Des hélices taillées dans l'écorce Même des buvards pour te tacher les doigts tu peux te salir gamin Y'a pas d'interdit ici j'vais tout t'expliquer De la feuille à la racine de l'encre jusqu'aux poudres éphémères Viens gamin attention où tu mets les pieds Y'a des puits sans lumière tu pourrais y mettre un pied dedans Un pied dans le plat du dramatique l'autre dans le plein de dramaturge Tu pourrais jongler comme un clown avec une mine triste Tu pourrais faire carrière dans la figuration gamin le cinéma ils aiment bien les gamins Dès qu'il faut faire les cons et attirer l'attention ils sont là hein Bientôt gamin j'sais que tu écriras Juste évacuer la poudre sur tes ailes d'éphémère À trop prendre de l'âge on a besoin de délester peut-être Délester les poudres sur les ailes qu'on a du mal à battre Comme le pouls qui ralentit Le cœur qui se fige pour revenir au ralenti à de la roche à de la pierre À l'éternité des décors Gamin pourquoi tu dis rien C'est pas l'essentiel le talent faut émettre Comment on reçoit pour savoir comment se défaire des maîtres d'école ? Viens à la rivière gamin On a des cailloux à lancer longs comme des phalanges et des écritures à transmettre au monde De l'argile pour panser l'humanité
AnonymeIl y a 6 ans

Viens gamin
J'vais t'apprendre ce que c'est un éphémère
À quel rythme poster l'inspiration
Le pistolet stellaire
L'épistolaire de nos racines

C'est une bouffée d'air
Sortir de sa larve et user ses ailes sans jamais pouvoir les rabattre
Toujours se battre contre les vents
Contre les marées qui noient les plumes
Ces marais qui attirent
Noir des tourbes ou sanguine des côteaux

Et les promesses d'insectes
Gueule de libellule instinct de fourmi et voyage du papillon
Qu'est-ce que t'en dis ?

Les mots parlent les morts se taisent
Les vivants se tordent et l'écriture plaide
Parler la même langue sans se comprendre sans faire l'effort de se comprendre

Viens gamin j'ai des avions en papier pour toi
Des hélices taillées dans l'écorce
Même des buvards pour te tacher les doigts tu peux te salir gamin
Y'a pas d'interdit ici j'vais tout t'expliquer
De la feuille à la racine de l'encre jusqu'aux poudres éphémères

Viens gamin attention où tu mets les pieds
Y'a des puits sans lumière tu pourrais y mettre un pied dedans
Un pied dans le plat du dramatique l'autre dans le plein de dramaturge
Tu pourrais jongler comme un clown avec une mine triste
Tu pourrais faire carrière dans la figuration gamin le cinéma ils aiment bien les gamins
Dès qu'il faut faire les cons et attirer l'attention ils sont là hein

Bientôt gamin j'sais que tu écriras
Juste évacuer la poudre sur tes ailes d'éphémère
À trop prendre de l'âge on a besoin de délester peut-être
Délester les poudres sur les ailes qu'on a du mal à battre
Comme le pouls qui ralentit
Le cœur qui se fige pour revenir au ralenti à de la roche à de la pierre

À l'éternité des décors

Gamin pourquoi tu dis rien
C'est pas l'essentiel le talent faut émettre
Comment on reçoit pour savoir comment se défaire des maîtres d'école ?

Viens à la rivière gamin
On a des cailloux à lancer longs comme des phalanges et des écritures à transmettre au monde

De l'argile pour panser l'humanité

Voiler l'esprit prendre le courant Du voilier de la pensée dépenser des vagues et des lampées d'écume Écumer ses eaux de vie pour ne jamais tarir même dans la mort Mordre sa chair et depeucer sa violence pour embrasser le nu d'un corps Accorder sa voix à sa pensée accorder son geste à son âme Essaimer l'amour Essayer l'Amour le déshabiller de ses formes y déceler le fond pour ouvrir la porte d'entrée Entrer sans fracture balayer les factures sur le paillasson et s'essuyer les pieds Pas besoin de clé pas besoin de trousseau pas besoin de numéros Mémoriser l'état intérieur pour sentir les frontières Errer dans sa tête pour taguer le drapeau de nos peurs Pleurer s'il faut pleurer Après la crue viennent les armes de joie
AnonymeIl y a 6 ans

Voiler l'esprit prendre le courant
Du voilier de la pensée dépenser des vagues et des lampées d'écume
Écumer ses eaux de vie pour ne jamais tarir même dans la mort
Mordre sa chair et depeucer sa violence pour embrasser le nu d'un corps
Accorder sa voix à sa pensée accorder son geste à son âme

Essaimer l'amour
Essayer l'Amour le déshabiller de ses formes y déceler le fond pour ouvrir la porte d'entrée
Entrer sans fracture balayer les factures sur le paillasson et s'essuyer les pieds
Pas besoin de clé pas besoin de trousseau pas besoin de numéros
Mémoriser l'état intérieur pour sentir les frontières
Errer dans sa tête pour taguer le drapeau de nos peurs
Pleurer s'il faut pleurer

Après la crue viennent les armes de joie

[quote="Churinga"]Viens gamin J'vais t'apprendre ce que c'est un éphémère À quel rythme poster l'inspiration Le pistolet stellaire L'épistolaire de nos racines C'est une bouffée d'air Sortir de sa larve et user ses ailes sans jamais pouvoir les rabattre Toujours se battre contre les vents Contre les marées qui noient les plumes Ces marais qui attirent Noir des tourbes ou sanguine des côteaux Et les promesses d'insectes Gueule de libellule instinct de fourmi et voyage du papillon Qu'est-ce que t'en dis ? Les mots parlent les morts se taisent Les vivants se tordent et l'écriture plaide Parler la même langue sans se comprendre sans faire l'effort de se comprendre Viens gamin j'ai des avions en papier pour toi Des hélices taillées dans l'écorce Même des buvards pour te tacher les doigts tu peux te salir gamin Y'a pas d'interdit ici j'vais tout t'expliquer De la feuille à la racine de l'encre jusqu'aux poudres éphémères Viens gamin attention où tu mets les pieds Y'a des puits sans lumière tu pourrais y mettre un pied dedans Un pied dans le plat du dramatique l'autre dans le plein de dramaturge Tu pourrais jongler comme un clown avec une mine triste Tu pourrais faire carrière dans la figuration gamin le cinéma ils aiment bien les gamins Dès qu'il faut faire les cons et attirer l'attention ils sont là hein Bientôt gamin j'sais que tu écriras Juste évacuer la poudre sur tes ailes d'éphémère À trop prendre de l'âge on a besoin de délester peut-être Délester les poudres sur les ailes qu'on a du mal à battre Comme le pouls qui ralentit Le cœur qui se fige pour revenir au ralenti à de la roche à de la pierre À l'éternité des décors Gamin pourquoi tu dis rien C'est pas l'essentiel le talent faut émettre Comment on reçoit pour savoir comment se défaire des maîtres d'école ? Viens à la rivière gamin On a des cailloux à lancer longs comme des phalanges et des écritures à transmettre au monde De l'argile pour panser l'humanité[/quote] [quote="Churinga"]Voiler l'esprit prendre le courant Du voilier de la pensée dépenser des vagues et des lampées d'écume Écumer ses eaux de vie pour ne jamais tarir même dans la mort Mordre sa chair et depeucer sa violence pour embrasser le nu d'un corps Accorder sa voix à sa pensée accorder son geste à son âme Essaimer l'amour Essayer l'Amour le déshabiller de ses formes y déceler le fond pour ouvrir la porte d'entrée Entrer sans fracture balayer les factures sur le paillasson et s'essuyer les pieds Pas besoin de clé pas besoin de trousseau pas besoin de numéros Mémoriser l'état intérieur pour sentir les frontières Errer dans sa tête pour taguer le drapeau de nos peurs Pleurer s'il faut pleurer Après la crue viennent les armes de joie[/quote] <3 une renaissance de te lire
suffragettes AB Il y a 6 ans

Viens gamin
J'vais t'apprendre ce que c'est un éphémère
À quel rythme poster l'inspiration
Le pistolet stellaire
L'épistolaire de nos racines

C'est une bouffée d'air
Sortir de sa larve et user ses ailes sans jamais pouvoir les rabattre
Toujours se battre contre les vents
Contre les marées qui noient les plumes
Ces marais qui attirent
Noir des tourbes ou sanguine des côteaux

Et les promesses d'insectes
Gueule de libellule instinct de fourmi et voyage du papillon
Qu'est-ce que t'en dis ?

Les mots parlent les morts se taisent
Les vivants se tordent et l'écriture plaide
Parler la même langue sans se comprendre sans faire l'effort de se comprendre

Viens gamin j'ai des avions en papier pour toi
Des hélices taillées dans l'écorce
Même des buvards pour te tacher les doigts tu peux te salir gamin
Y'a pas d'interdit ici j'vais tout t'expliquer
De la feuille à la racine de l'encre jusqu'aux poudres éphémères

Viens gamin attention où tu mets les pieds
Y'a des puits sans lumière tu pourrais y mettre un pied dedans
Un pied dans le plat du dramatique l'autre dans le plein de dramaturge
Tu pourrais jongler comme un clown avec une mine triste
Tu pourrais faire carrière dans la figuration gamin le cinéma ils aiment bien les gamins
Dès qu'il faut faire les cons et attirer l'attention ils sont là hein

Bientôt gamin j'sais que tu écriras
Juste évacuer la poudre sur tes ailes d'éphémère
À trop prendre de l'âge on a besoin de délester peut-être
Délester les poudres sur les ailes qu'on a du mal à battre
Comme le pouls qui ralentit
Le cœur qui se fige pour revenir au ralenti à de la roche à de la pierre

À l'éternité des décors

Gamin pourquoi tu dis rien
C'est pas l'essentiel le talent faut émettre
Comment on reçoit pour savoir comment se défaire des maîtres d'école ?

Viens à la rivière gamin
On a des cailloux à lancer longs comme des phalanges et des écritures à transmettre au monde

De l'argile pour panser l'humanité
@Churinga




Voiler l'esprit prendre le courant
Du voilier de la pensée dépenser des vagues et des lampées d'écume
Écumer ses eaux de vie pour ne jamais tarir même dans la mort
Mordre sa chair et depeucer sa violence pour embrasser le nu d'un corps
Accorder sa voix à sa pensée accorder son geste à son âme

Essaimer l'amour
Essayer l'Amour le déshabiller de ses formes y déceler le fond pour ouvrir la porte d'entrée
Entrer sans fracture balayer les factures sur le paillasson et s'essuyer les pieds
Pas besoin de clé pas besoin de trousseau pas besoin de numéros
Mémoriser l'état intérieur pour sentir les frontières
Errer dans sa tête pour taguer le drapeau de nos peurs
Pleurer s'il faut pleurer

Après la crue viennent les armes de joie
@Churinga


<3
une renaissance de te lire

Une renaissance ou s'abreuver de ses cendres Descendre d'un étage passer à l'étape suivante https://www.societe.com/societe/16-art-443417795.html Une renaissance ou se mouvoir dans les sens Y disséminer les restes d'un compostage mûr Emmurer ses mauvais choix et accepter des faux plis repasser le passé y enlever les négatives perceptions Percer à jour le tissu de nos obscurités percer la carie de ses sentiments Passer le sourire conjuguer l'humeur bonne véhiculer la joie Sous un brin de soleil voir son regard percer l'âme croquer le pépin de ses pupilles en cachette Ne rien dire mais garder ce regard Ne rien faire mais regarder le retard prendre de l'avance Signer la concordance si elle doit arriver Arrimer ses rêves puis partir à la dérive d'une conquête éternelle https://www.societe.com/societe/16-art-443417795.html Qu'importe l'éphémère de l'instant de nos vies je sais qu'il n'est qu'une goutte d'eau Dans un océan d'espace qu'on ignore Qui dit que seule la matière a le pouvoir de la pensée ? https://www.societe.com/societe/16-art-443417795.html
AnonymeIl y a 6 ans

Une renaissance ou s'abreuver de ses cendres
Descendre d'un étage passer à l'étape suivante

https://www.societe.com/societe/16-art-443417795.html

Une renaissance ou se mouvoir dans les sens
Y disséminer les restes d'un compostage mûr

Emmurer ses mauvais choix et accepter des faux plis repasser le passé y enlever les négatives perceptions
Percer à jour le tissu de nos obscurités percer la carie de ses sentiments
Passer le sourire conjuguer l'humeur bonne véhiculer la joie
Sous un brin de soleil voir son regard percer l'âme croquer le pépin de ses pupilles en cachette
Ne rien dire mais garder ce regard
Ne rien faire mais regarder le retard prendre de l'avance
Signer la concordance si elle doit arriver

Arrimer ses rêves puis partir à la dérive d'une conquête éternelle

https://www.societe.com/societe/16-art-443417795.html


Qu'importe l'éphémère de l'instant de nos vies je sais qu'il n'est qu'une goutte d'eau
Dans un océan d'espace qu'on ignore

Qui dit que seule la matière a le pouvoir de la pensée ?






https://www.societe.com/societe/16-art-443417795.html