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[quote="Churinga"]L'ivresse tire le tarot
J'en ai fais deux lectures
Celle de nos deux raisons la mienne et puis la sienne
Mes interprétations et l'appel aux voyages
Des odeurs de bois et de racines
Les saints de la glace ne sont pas passés encore
Des marchands de givre qui frôle la paupière des terres
Là où les pied se posent et où le plat se repose
Où la peau mijote les ampoules peuvent s'éteindre
Soleil à l'horizon des matinées sur le lit des rivières
Les reflets d'émeraudes rebondissent sur les cascades
Des pleines qui donnent cette clarté
Étrangères aux nuits blanches
Elles ne sont que des croissants qui se rongent au rythme des renaissances
Des cratères de créateurs
Lanceur de pierre ou panseur comme le lierre je suis le temps
La lenteur des saisons
Les trombes de l'évaporation des vagues
Sur le fil du courant j'ai une écharde d'écume
Une barque de pépins des noyaux à germer
Des déclinaisons bancales dans mes yeux
Un anniversaire en avance
Un âge avancé
La potence elle
S'avance sur un tapis roulant[/quote]
<3
potence ou l'autre nom de la petite mort :)
#club27
longue vie à churinga :)
L'ivresse tire le tarot
J'en ai fais deux lectures
Celle de nos deux raisons la mienne et puis la sienne
Mes interprétations et l'appel aux voyages
Des odeurs de bois et de racines
Les saints de la glace ne sont pas passés encore
Des marchands de givre qui frôle la paupière des terres
Là où les pied se posent et où le plat se repose
Où la peau mijote les ampoules peuvent s'éteindre
Soleil à l'horizon des matinées sur le lit des rivières
Les reflets d'émeraudes rebondissent sur les cascades
Des pleines qui donnent cette clarté
Étrangères aux nuits blanches
Elles ne sont que des croissants qui se rongent au rythme des renaissances
Des cratères de créateurs
Lanceur de pierre ou panseur comme le lierre je suis le temps
La lenteur des saisons
Les trombes de l'évaporation des vagues
Sur le fil du courant j'ai une écharde d'écume
Une barque de pépins des noyaux à germer
Des déclinaisons bancales dans mes yeux
Un anniversaire en avance
Un âge avancé
La potence elle
S'avance sur un tapis roulant
<3
potence ou l'autre nom de la petite mort
#club27
longue vie à churinga
Vie de roue je tourne d'un ovale à l'autre
J'ai avalé le kilomètre sans mâcher
J'ai ravalé la salive en marchant
D'une faïence à l'oeil à la peau des porcelaines
Je pioche des mots dans la veine des jours
Je tamise le sable je suis l'âme caillouteuse
Je pioche des mots dans la veine des jours
Ma ruée sur les points cardinaux
[quote="Churinga"]Vie de roue je tourne d'un ovale à l'autre
J'ai avalé le kilomètre sans mâcher
J'ai ravalé la salive en marchant
D'une faïence à l'oeil à la peau des porcelaines
Je pioche des mots dans la veine des jours
Je tamise le sable je suis l'âme caillouteuse
Je pioche des mots dans la veine des jours
Ma ruée sur les points cardinaux[/quote]
<3
Vie de roue je tourne d'un ovale à l'autre
J'ai avalé le kilomètre sans mâcher
J'ai ravalé la salive en marchant
D'une faïence à l'oeil à la peau des porcelaines
Je pioche des mots dans la veine des jours
Je tamise le sable je suis l'âme caillouteuse
Je pioche des mots dans la veine des jours
Ma ruée sur les points cardinaux
<3
Fallait que je revienne, j'suis ivre.
J'ai la place de la Concorde dans la tête et son obélisque, j'ai envie de revenir à la capitale, faire marche arrière dans le temps et remettre un pied, pas à pas, dans l'inconnu.
Fallait que je revienne je suis ivre.
Qui fait lecture des mots ?
Destinataire universel, j'suis qu'un émetteur amateur, j'monnaie rien, j'ai pas la prétention des artisans ni le faste des travailleurs. J'suis sans marché, ni mauvais ni bon, qu'un cheval rare au prix libre.
J'veux pas de caillasse dans mes poches ou des chiffres pour mon compte, j'suis rendu à mes adversaires, j'ai déjà perdu d'avance mais j'en ai un aussi, j'peux pas être à découvert alors je vis caché, en catimini mais bel et bien sur les réseaux, j'ai biaisé mon anonymat et ma tranquilité pour les autres, le bruit et les effluves des rumeurs.
Je n'ai plus peur de moi, ça y est. Ni même des autres, j'ai plus de frayeur.
Peut-être un peu d'inquiétude, mais plus de peur.
J'suis ivre fallait remettre le couvercle de mes cuissons littéraires. Ça déborde, où ça ?
Ou ça bouillonne, j'suis qu'un bourgeon qui sort et qui se forme à ses éclosions, j'suis remontant, pas rampant, jusqu'à deux fois je donne le baiser des nuits, quand la rosée tombe et qu'on ne le sens même pas, des passions en ligne depuis des siècles de secondes dans ma vie formulée d'hypnose.
Hommage à la marge, à nos partages, à la beauté des termes qui arrivent à échéance, à nos créances divines qui se formulent dans nos croissances et les épopées cycliques des gibbeuses.
Pas né pour la santé éternelle ni les futurs à la figure des infinis, pas encore mort mais déjà l'âge de laisser le large nous prendre, à part quand la mer est trop froide et que le corps dit merde à l'attraction des acclimatations.
Petit à petit les remous nous mouillent et par capillarité on mouille sa chemise, des quotidiens en répétition mais toujours trop courtes, une prise manquée de trop, y'a pas de bouton pour éteindre le sablier et profiter de l'éclat des immobiles.
Ma tête une société immobilière, des fuites partout, de l'eau échappée des échardes perdues du Ciel.
Providence, tu brilles, tu veilles, tu peux me dire si tu veux que je me taises.
Parles moi encore un peu, je suis ivre. Laissez-moi tanguer à mes marches nocturnes, je n'ai plus peur du sauvage, la disparition s'approche, elle s'imprime et se fait lire aux lettres changeantes des grains confiés à nos jours.
Fallait que je revienne pour mieux repartir
Merci pour ce partage Churinga, j'aime tellement quand tu écris de cette manière. C'est très beau.
[quote="Churinga"]Fallait que je revienne, j'suis ivre.
J'ai la place de la Concorde dans la tête et son obélisque, j'ai envie de revenir à la capitale, faire marche arrière dans le temps et remettre un pied, pas à pas, dans l'inconnu.
Fallait que je revienne je suis ivre.
Qui fait lecture des mots ?
Destinataire universel, j'suis qu'un émetteur amateur, j'monnaie rien, j'ai pas la prétention des artisans ni le faste des travailleurs. J'suis sans marché, ni mauvais ni bon, qu'un cheval rare au prix libre.
J'veux pas de caillasse dans mes poches ou des chiffres pour mon compte, j'suis rendu à mes adversaires, j'ai déjà perdu d'avance mais j'en ai un aussi, j'peux pas être à découvert alors je vis caché, en catimini mais bel et bien sur les réseaux, j'ai biaisé mon anonymat et ma tranquilité pour les autres, le bruit et les effluves des rumeurs.
Je n'ai plus peur de moi, ça y est. Ni même des autres, j'ai plus de frayeur.
Peut-être un peu d'inquiétude, mais plus de peur.
J'suis ivre fallait remettre le couvercle de mes cuissons littéraires. Ça déborde, où ça ?
Ou ça bouillonne, j'suis qu'un bourgeon qui sort et qui se forme à ses éclosions, j'suis remontant, pas rampant, jusqu'à deux fois je donne le baiser des nuits, quand la rosée tombe et qu'on ne le sens même pas, des passions en ligne depuis des siècles de secondes dans ma vie formulée d'hypnose.
Hommage à la marge, à nos partages, à la beauté des termes qui arrivent à échéance, à nos créances divines qui se formulent dans nos croissances et les épopées cycliques des gibbeuses.
Pas né pour la santé éternelle ni les futurs à la figure des infinis, pas encore mort mais déjà l'âge de laisser le large nous prendre, à part quand la mer est trop froide et que le corps dit merde à l'attraction des acclimatations.
Petit à petit les remous nous mouillent et par capillarité on mouille sa chemise, des quotidiens en répétition mais toujours trop courtes, une prise manquée de trop, y'a pas de bouton pour éteindre le sablier et profiter de l'éclat des immobiles.
Ma tête une société immobilière, des fuites partout, de l'eau échappée des échardes perdues du Ciel.
Providence, tu brilles, tu veilles, tu peux me dire si tu veux que je me taises.
Parles moi encore un peu, je suis ivre. Laissez-moi tanguer à mes marches nocturnes, je n'ai plus peur du sauvage, la disparition s'approche, elle s'imprime et se fait lire aux lettres changeantes des grains confiés à nos jours.
Fallait que je revienne pour mieux repartir[/quote]
<3
ah j'aime bien quand churinga revient :)
la saveur d'un remontant, eau de vie eau de vie
Fallait que je revienne, j'suis ivre.
J'ai la place de la Concorde dans la tête et son obélisque, j'ai envie de revenir à la capitale, faire marche arrière dans le temps et remettre un pied, pas à pas, dans l'inconnu.
Fallait que je revienne je suis ivre.
Qui fait lecture des mots ?
Destinataire universel, j'suis qu'un émetteur amateur, j'monnaie rien, j'ai pas la prétention des artisans ni le faste des travailleurs. J'suis sans marché, ni mauvais ni bon, qu'un cheval rare au prix libre.
J'veux pas de caillasse dans mes poches ou des chiffres pour mon compte, j'suis rendu à mes adversaires, j'ai déjà perdu d'avance mais j'en ai un aussi, j'peux pas être à découvert alors je vis caché, en catimini mais bel et bien sur les réseaux, j'ai biaisé mon anonymat et ma tranquilité pour les autres, le bruit et les effluves des rumeurs.
Je n'ai plus peur de moi, ça y est. Ni même des autres, j'ai plus de frayeur.
Peut-être un peu d'inquiétude, mais plus de peur.
J'suis ivre fallait remettre le couvercle de mes cuissons littéraires. Ça déborde, où ça ?
Ou ça bouillonne, j'suis qu'un bourgeon qui sort et qui se forme à ses éclosions, j'suis remontant, pas rampant, jusqu'à deux fois je donne le baiser des nuits, quand la rosée tombe et qu'on ne le sens même pas, des passions en ligne depuis des siècles de secondes dans ma vie formulée d'hypnose.
Hommage à la marge, à nos partages, à la beauté des termes qui arrivent à échéance, à nos créances divines qui se formulent dans nos croissances et les épopées cycliques des gibbeuses.
Pas né pour la santé éternelle ni les futurs à la figure des infinis, pas encore mort mais déjà l'âge de laisser le large nous prendre, à part quand la mer est trop froide et que le corps dit merde à l'attraction des acclimatations.
Petit à petit les remous nous mouillent et par capillarité on mouille sa chemise, des quotidiens en répétition mais toujours trop courtes, une prise manquée de trop, y'a pas de bouton pour éteindre le sablier et profiter de l'éclat des immobiles.
Ma tête une société immobilière, des fuites partout, de l'eau échappée des échardes perdues du Ciel.
Providence, tu brilles, tu veilles, tu peux me dire si tu veux que je me taises.
Parles moi encore un peu, je suis ivre. Laissez-moi tanguer à mes marches nocturnes, je n'ai plus peur du sauvage, la disparition s'approche, elle s'imprime et se fait lire aux lettres changeantes des grains confiés à nos jours.
Fallait que je revienne pour mieux repartir
<3
ah j'aime bien quand churinga revient
la saveur d'un remontant, eau de vie eau de vie
Les plumes en plastique n'aiment pas les bannis qui pètent leur verve plus haut que leur cul.
PS. C'était mon message.
Récupérez mes vers mes proses
Je n'ai aucune prise sur celles-ci
Qu'une d'air
Le souffle de mon inspiration
Fertiliser pour des terres plus riches
Non pas le faux-semblant d'une pauvreté matérielle
Injuste à faucher son âme
Essaimer les mots
Que le sens germe
Faire poindre le plantule de la graine
La première racine accrochée aux cycles des saisons
J'ai le cœur aux cultures et l'artère battante sous le soleil sous les rafales de vent sous les rafles des balles de pluies
Ici la guerre de la vie se fait entendre elle murmure jusqu'aux endormis du val
Jusqu'aux condamnés des cellules
Jusqu'aux pèlerins des songes
La paix n'est qu'une étoile égarée et qui flotte
Le temps qu'elle nous parvienne elle est déjà éteinte
Je formule des prières silencieuses que le vide peut accueillir
À toi je n'ai plus à crier ou à tendre la langue
L'écriture est nourricière et je te sais gourmand
Goûter la rosée sur un pétale de rose pour retrouver l'amour d'hier qui se conjugue au présent
Répondre présent quand l'avenir veut freiner
Répondre présent quand le passé veut accélérer
Plus de marche à suivre j'élève mon pied
Pour en faire des milliers de branchages
Faire naître l'arborescence
Guerriers de lumière ou paladins du diable
Armés tous d'un bouclier lexical
D'une lance en tige posséder les fleurs du mal ou les voix célestes
Qu'importe le titre tant que l'âme se voûte sous l'architecture des desseins du peintre
Aller vers l'au-delà de la réalité
Faire fondre le temps et ses horloges
Et rentrer dans l'approximation des contours de l'humanité
Je t'offre ma foi qu'ici restent en livre ouvert
Les restes de mes existences
Les disparités de mes disparitions
Les erreurs de mon âme
Le souvenir d'une banalité étrangère à sa propre unicité
[quote="Churinga"]Récupérez mes vers mes proses
Je n'ai aucune prise sur celles-ci
Qu'une d'air
Le souffle de mon inspiration
Fertiliser pour des terres plus riches
Non pas le faux-semblant d'une pauvreté matérielle
Injuste à faucher son âme
Essaimer les mots
Que le sens germe
Faire poindre le plantule de la graine
La première racine accrochée aux cycles des saisons
J'ai le cœur aux cultures et l'artère battante sous le soleil sous les rafales de vent sous les rafles des balles de pluies
Ici la guerre de la vie se fait entendre elle murmure jusqu'aux endormis du val
Jusqu'aux condamnés des cellules
Jusqu'aux pèlerins des songes
La paix n'est qu'une étoile égarée et qui flotte
Le temps qu'elle nous parvienne elle est déjà éteinte
Je formule des prières silencieuses que le vide peut accueillir
À toi je n'ai plus à crier ou à tendre la langue
L'écriture est nourricière et je te sais gourmand
Goûter la rosée sur un pétale de rose pour retrouver l'amour d'hier qui se conjugue au présent
Répondre présent quand l'avenir veut freiner
Répondre présent quand le passé veut accélérer
Plus de marche à suivre j'élève mon pied
Pour en faire des milliers de branchages
Faire naître l'arborescence
Guerriers de lumière ou paladins du diable
Armés tous d'un bouclier lexical
D'une lance en tige posséder les fleurs du mal ou les voix célestes
Qu'importe le titre tant que l'âme se voûte sous l'architecture des desseins du peintre
Aller vers l'au-delà de la réalité
Faire fondre le temps et ses horloges
Et rentrer dans l'approximation des contours de l'humanité
Je t'offre ma foi qu'ici restent en livre ouvert
Les restes de mes existences
Les disparités de mes disparitions
Les erreurs de mon âme
Le souvenir d'une banalité étrangère à sa propre unicité[/quote]
<3 <3 <3
du churinga comme je l'aime
ça souffle fort! Effeuillage, j'en perds mes feuilles :)
je récupère tout!
Récupérez mes vers mes proses
Je n'ai aucune prise sur celles-ci
Qu'une d'air
Le souffle de mon inspiration
Fertiliser pour des terres plus riches
Non pas le faux-semblant d'une pauvreté matérielle
Injuste à faucher son âme
Essaimer les mots
Que le sens germe
Faire poindre le plantule de la graine
La première racine accrochée aux cycles des saisons
J'ai le cœur aux cultures et l'artère battante sous le soleil sous les rafales de vent sous les rafles des balles de pluies
Ici la guerre de la vie se fait entendre elle murmure jusqu'aux endormis du val
Jusqu'aux condamnés des cellules
Jusqu'aux pèlerins des songes
La paix n'est qu'une étoile égarée et qui flotte
Le temps qu'elle nous parvienne elle est déjà éteinte
Je formule des prières silencieuses que le vide peut accueillir
À toi je n'ai plus à crier ou à tendre la langue
L'écriture est nourricière et je te sais gourmand
Goûter la rosée sur un pétale de rose pour retrouver l'amour d'hier qui se conjugue au présent
Répondre présent quand l'avenir veut freiner
Répondre présent quand le passé veut accélérer
Plus de marche à suivre j'élève mon pied
Pour en faire des milliers de branchages
Faire naître l'arborescence
Guerriers de lumière ou paladins du diable
Armés tous d'un bouclier lexical
D'une lance en tige posséder les fleurs du mal ou les voix célestes
Qu'importe le titre tant que l'âme se voûte sous l'architecture des desseins du peintre
Aller vers l'au-delà de la réalité
Faire fondre le temps et ses horloges
Et rentrer dans l'approximation des contours de l'humanité
Je t'offre ma foi qu'ici restent en livre ouvert
Les restes de mes existences
Les disparités de mes disparitions
Les erreurs de mon âme
Le souvenir d'une banalité étrangère à sa propre unicité
<3 <3 <3
du churinga comme je l'aime
ça souffle fort! Effeuillage, j'en perds mes feuilles
je récupère tout!
Chère Geneviève,
Le temps passe et la retraite doit se faire, il est bientôt l'heure de quitter les salles de classes et les planches du théâtre sur lesquelles vous avez fait s'éveiller nombre de gamins, de gamines.
De celles-ci, de ceux-là, j'étais de la partie sur l'échiquier de l'éducation, non pas un pion, ça c'était le rôle d'autres.
Pièce en devenir, tombée par hasard dans les circonstances familiales jusqu'en Creuse, j'étais, à la fois plantule, à la fois jeune cerveau en éveil dans les remous de l'adolescence, à la fois une voix de serpent qui perd ses mues aux saisons changeantes et inexorablement, jusqu'aux jours suivants, jusqu'à la libération de mon état de mineur, jusqu'à devenir ce majeur qui se lève un peu plus haut dans les bagages qu'il s'est chargé, de force ou d'envie.
Mineur j'étais, coincé dans une mine sombre et d'ombre j'ai pâli quand j'ai vu les premières lueurs des projecteurs, des découpes qui peuvent transfigurer l'image que l'on souhaite projeter sur la scène de nos vies.
Je ne serais dire quel élève j'étais et si même il y a des types, des sortes, des catégories.
Le cas échéant, si votre mémoire m'a classé dans les cases oubliées, ou les mauvaises graines, qu'importe, je n'ai rien à vous en vouloir de négatif. Pourvu juste que, seulement, puis-je vous avoir laissé ne serait-ce qu'une empreinte lumineuse, de celle que peut créer de bons moments passés, de simples instants de complicité, de maître à élève, de professeur à humain, d'une humanité déjà grande qui s'offre à une humanité en devenir.
J'ai souvent rendu mes devoirs en retard, même des fois je faisais désertion face aux exercices qu'il pouvait m'être demandé et j'imagine, avec tout le recul d'une décennie, la frustration que j'ai pu et dû causer quand des copies sont absentes ou rendues vierges ou seulement dactylographiées de quelques lignes ou de plagiat ou encore de divers copier/coller sur wikipédia, qu'amène parfois la facilité de vouloir se débarrasser d'une obligation qui ne nous enchante guère.
Mineur j'étais, avec les complexes d'un gamin, avec peu de confiance en lui et tout autant d'estime.
Je crois que vous êtes une des personnes au rôle majeur qui m'a permis d'acquérir une force intérieure, un coup de fouet placé sur le chemin de mon existence pour m'apprendre à désapprendre justement de ces expérimentations qui maculent un être vivant.
Vous m'avez donné le goût au théâtre, le goût à l'art, à la culture, à être intéressé aux autres, à l'ouverture envers ce qui est étranger encore un peu plus, vous avez renforcé le positif en mettant à mal ces acquisitions négatives que j'avais.
Je m'adresse à vous au delà de la prof, mais à l'humaine que vous êtes, à l'auteure, à la poétesse, à la battante, parceque maintenant je le devine avec l'oeil d'un adulte, cette battante qui a fait le choix d'instruire et d'élever vers le haut, ( excusez mon pléonasme, j'évite les méprises liées à la polysémie ) des mômes en voulant leur apporter un peu de vous dans le meilleur possible, malgré les difficultés que cela implique.
Vous excuserez ce capharnaüm de sens, je suis une fois de plus en retard et je m'y prends au dernier moment, je fais vœu de transparence à votre égard, ce qui explique ce jet unique que j'improvise sur mon téléphone car écrire une lettre la veille de la remise du lot de celles-ci qui vous attend était une entreprise vaine quand on sait le temps d'acheminement par voie postale.
Excusez-moi également pour les fautes si elles sont dissimulées et invisibles à mes yeux, et également d'enlever ce grain de papier déformé par la beauté d'une vraie encre posée en orfèvrerie par une main de chair, qui sait faire onduler le relief d'une feuille manuscrite.
Merci pour ces années, ces sourires, ces combats quotidiens que vous avez menés pour les générations à venir car vous avez enrichi ces futurs parents, donc ces enfants pour lesquels vous avez essaimé la connaissance, combattu l'obscurantisme de l'esprit et ainsi participé à agrader le monde.
Merci d'avoir mené cette lutte, maintenant l'heure est à la retraite, au doux repos sans trepalium et de rentrer à la caserne prendre un repos plus que mérité sans la médaille malheureusement qui serait dû à la reconnaissance de votre importance capitale pour un monde plus juste.
N'oublions pas de festoyer à la vie et à la richesse de l'âme qui nous permet de la savourer.
Merci encore pour tout et tous et toutes,
Pierre Baptiste
[quote="Churinga"]Chère Geneviève,
Le temps passe et la retraite doit se faire, il est bientôt l'heure de quitter les salles de classes et les planches du théâtre sur lesquelles vous avez fait s'éveiller nombre de gamins, de gamines.
De celles-ci, de ceux-là, j'étais de la partie sur l'échiquier de l'éducation, non pas un pion, ça c'était le rôle d'autres.
Pièce en devenir, tombée par hasard dans les circonstances familiales jusqu'en Creuse, j'étais, à la fois plantule, à la fois jeune cerveau en éveil dans les remous de l'adolescence, à la fois une voix de serpent qui perd ses mues aux saisons changeantes et inexorablement, jusqu'aux jours suivants, jusqu'à la libération de mon état de mineur, jusqu'à devenir ce majeur qui se lève un peu plus haut dans les bagages qu'il s'est chargé, de force ou d'envie.
Mineur j'étais, coincé dans une mine sombre et d'ombre j'ai pâli quand j'ai vu les premières lueurs des projecteurs, des découpes qui peuvent transfigurer l'image que l'on souhaite projeter sur la scène de nos vies.
Je ne serais dire quel élève j'étais et si même il y a des types, des sortes, des catégories.
Le cas échéant, si votre mémoire m'a classé dans les cases oubliées, ou les mauvaises graines, qu'importe, je n'ai rien à vous en vouloir de négatif. Pourvu juste que, seulement, puis-je vous avoir laissé ne serait-ce qu'une empreinte lumineuse, de celle que peut créer de bons moments passés, de simples instants de complicité, de maître à élève, de professeur à humain, d'une humanité déjà grande qui s'offre à une humanité en devenir.
J'ai souvent rendu mes devoirs en retard, même des fois je faisais désertion face aux exercices qu'il pouvait m'être demandé et j'imagine, avec tout le recul d'une décennie, la frustration que j'ai pu et dû causer quand des copies sont absentes ou rendues vierges ou seulement dactylographiées de quelques lignes ou de plagiat ou encore de divers copier/coller sur wikipédia, qu'amène parfois la facilité de vouloir se débarrasser d'une obligation qui ne nous enchante guère.
Mineur j'étais, avec les complexes d'un gamin, avec peu de confiance en lui et tout autant d'estime.
Je crois que vous êtes une des personnes au rôle majeur qui m'a permis d'acquérir une force intérieure, un coup de fouet placé sur le chemin de mon existence pour m'apprendre à désapprendre justement de ces expérimentations qui maculent un être vivant.
Vous m'avez donné le goût au théâtre, le goût à l'art, à la culture, à être intéressé aux autres, à l'ouverture envers ce qui est étranger encore un peu plus, vous avez renforcé le positif en mettant à mal ces acquisitions négatives que j'avais.
Je m'adresse à vous au delà de la prof, mais à l'humaine que vous êtes, à l'auteure, à la poétesse, à la battante, parceque maintenant je le devine avec l'oeil d'un adulte, cette battante qui a fait le choix d'instruire et d'élever vers le haut, ( excusez mon pléonasme, j'évite les méprises liées à la polysémie ) des mômes en voulant leur apporter un peu de vous dans le meilleur possible, malgré les difficultés que cela implique.
Vous excuserez ce capharnaüm de sens, je suis une fois de plus en retard et je m'y prends au dernier moment, je fais vœu de transparence à votre égard, ce qui explique ce jet unique que j'improvise sur mon téléphone car écrire une lettre la veille de la remise du lot de celles-ci qui vous attend était une entreprise vaine quand on sait le temps d'acheminement par voie postale.
Excusez-moi également pour les fautes si elles sont dissimulées et invisibles à mes yeux, et également d'enlever ce grain de papier déformé par la beauté d'une vraie encre posée en orfèvrerie par une main de chair, qui sait faire onduler le relief d'une feuille manuscrite.
Merci pour ces années, ces sourires, ces combats quotidiens que vous avez menés pour les générations à venir car vous avez enrichi ces futurs parents, donc ces enfants pour lesquels vous avez essaimé la connaissance, combattu l'obscurantisme de l'esprit et ainsi participé à agrafer le monde.
Merci d'avoir mené cette lutte, maintenant l'heure est à la retraite, au doux repos sans trepalium et de rentrer à la caserne prendre un repos plus que mérité sans la médaille malheureusement qui serait dû à la reconnaissance de votre importance capitale pour un monde plus juste.
N'oublions pas de festoyer à la vie et à la richesse de l'âme qui nous permet de la savourer.
Merci encore pour tout et tous et toutes,
Pierre Baptiste[/quote]
<3
bel hommage aux maîtresses
quel panache épistolaire :)
Chère Geneviève,
Le temps passe et la retraite doit se faire, il est bientôt l'heure de quitter les salles de classes et les planches du théâtre sur lesquelles vous avez fait s'éveiller nombre de gamins, de gamines.
De celles-ci, de ceux-là, j'étais de la partie sur l'échiquier de l'éducation, non pas un pion, ça c'était le rôle d'autres.
Pièce en devenir, tombée par hasard dans les circonstances familiales jusqu'en Creuse, j'étais, à la fois plantule, à la fois jeune cerveau en éveil dans les remous de l'adolescence, à la fois une voix de serpent qui perd ses mues aux saisons changeantes et inexorablement, jusqu'aux jours suivants, jusqu'à la libération de mon état de mineur, jusqu'à devenir ce majeur qui se lève un peu plus haut dans les bagages qu'il s'est chargé, de force ou d'envie.
Mineur j'étais, coincé dans une mine sombre et d'ombre j'ai pâli quand j'ai vu les premières lueurs des projecteurs, des découpes qui peuvent transfigurer l'image que l'on souhaite projeter sur la scène de nos vies.
Je ne serais dire quel élève j'étais et si même il y a des types, des sortes, des catégories.
Le cas échéant, si votre mémoire m'a classé dans les cases oubliées, ou les mauvaises graines, qu'importe, je n'ai rien à vous en vouloir de négatif. Pourvu juste que, seulement, puis-je vous avoir laissé ne serait-ce qu'une empreinte lumineuse, de celle que peut créer de bons moments passés, de simples instants de complicité, de maître à élève, de professeur à humain, d'une humanité déjà grande qui s'offre à une humanité en devenir.
J'ai souvent rendu mes devoirs en retard, même des fois je faisais désertion face aux exercices qu'il pouvait m'être demandé et j'imagine, avec tout le recul d'une décennie, la frustration que j'ai pu et dû causer quand des copies sont absentes ou rendues vierges ou seulement dactylographiées de quelques lignes ou de plagiat ou encore de divers copier/coller sur wikipédia, qu'amène parfois la facilité de vouloir se débarrasser d'une obligation qui ne nous enchante guère.
Mineur j'étais, avec les complexes d'un gamin, avec peu de confiance en lui et tout autant d'estime.
Je crois que vous êtes une des personnes au rôle majeur qui m'a permis d'acquérir une force intérieure, un coup de fouet placé sur le chemin de mon existence pour m'apprendre à désapprendre justement de ces expérimentations qui maculent un être vivant.
Vous m'avez donné le goût au théâtre, le goût à l'art, à la culture, à être intéressé aux autres, à l'ouverture envers ce qui est étranger encore un peu plus, vous avez renforcé le positif en mettant à mal ces acquisitions négatives que j'avais.
Je m'adresse à vous au delà de la prof, mais à l'humaine que vous êtes, à l'auteure, à la poétesse, à la battante, parceque maintenant je le devine avec l'oeil d'un adulte, cette battante qui a fait le choix d'instruire et d'élever vers le haut, ( excusez mon pléonasme, j'évite les méprises liées à la polysémie ) des mômes en voulant leur apporter un peu de vous dans le meilleur possible, malgré les difficultés que cela implique.
Vous excuserez ce capharnaüm de sens, je suis une fois de plus en retard et je m'y prends au dernier moment, je fais vœu de transparence à votre égard, ce qui explique ce jet unique que j'improvise sur mon téléphone car écrire une lettre la veille de la remise du lot de celles-ci qui vous attend était une entreprise vaine quand on sait le temps d'acheminement par voie postale.
Excusez-moi également pour les fautes si elles sont dissimulées et invisibles à mes yeux, et également d'enlever ce grain de papier déformé par la beauté d'une vraie encre posée en orfèvrerie par une main de chair, qui sait faire onduler le relief d'une feuille manuscrite.
Merci pour ces années, ces sourires, ces combats quotidiens que vous avez menés pour les générations à venir car vous avez enrichi ces futurs parents, donc ces enfants pour lesquels vous avez essaimé la connaissance, combattu l'obscurantisme de l'esprit et ainsi participé à agrafer le monde.
Merci d'avoir mené cette lutte, maintenant l'heure est à la retraite, au doux repos sans trepalium et de rentrer à la caserne prendre un repos plus que mérité sans la médaille malheureusement qui serait dû à la reconnaissance de votre importance capitale pour un monde plus juste.
N'oublions pas de festoyer à la vie et à la richesse de l'âme qui nous permet de la savourer.
Merci encore pour tout et tous et toutes,
Pierre Baptiste
<3
bel hommage aux maîtresses
quel panache épistolaire
On est des araignées à se tisser sur la toile le fil de notre état d'âme.
Découdre aux yeux des autres cet univers en nous, ces mots d'amour de quelques restes d'un passage de vie, d'être vivant nous portons les traces, les coups, les marques du temps, l'embaumement des nourritures qu'on réserve dans le cocon des souvenirs.
Gueule de caverne, on a les trésors en nous, cette âme qui s'ouvre en dégueulasserie d'encre pour les autres, en fertilité pour nos partages.
Ça fait du bien de se lire, ça fait du bien de se délier la langue, que la pâte du sens qui tranche puisse revenir en une seule boule prête à façonner nos petits bouts, nos ecchymoses spirituelles.
Moi je trinque aux verres que tu ne veux plus voir, car ça y est, tu as fais ta percée dans le monde de la personnification. Moi je trinque à cette fête que tu ne veux plus boire car c'est une des maisons qu'il me reste, un pilier de ma fondation qui fait plier les entreprises de mon existence en deux. Le choix nous l'avons toujours, devenir chien de berger ou chat errant ou même loup dans le meute, qu'importe, nous sommes une grande famille même si nos architectures physiques nous font prendre des formes différentes.
Notre humanité a en commun le souffle, alors à ta santé encore, que le monde du prêt-à-détruire dans lequel tu souhaites t'installer t'essaimes la paix et te portes sur des voies respiratoires qui résonnent l'inspiration aux autres.
[quote="Churinga"]On est des araignées à se tisser sur la toile le fil de notre état d'âme.
Découdre aux yeux des autres cet univers en nous, ces mots d'amour de quelques restes d'un passage de vie, d'être vivant nous portons les traces, les coups, les marques du temps, l'embaumement des nourritures qu'on réserve dans le cocon des souvenirs.
Gueule de caverne, on a les trésors en nous, cette âme qui s'ouvre en dégueulasserie d'encre pour les autres, en fertilité pour nos partages.
Ça fait du bien de se lire, ça fait du bien de se délier la langue, que la pâte du sens qui tranche puisse revenir en une seule boule prête à façonner nos petits bouts, nos ecchymoses spirituelles.
Moi je trinque aux verres que tu ne veux plus voir, car ça y est, tu as fais ta percée dans le monde de la personnification. Moi je trinque à cette fête que tu ne veux plus boire car c'est une des maisons qu'il me reste, un pilier de ma fondation qui fait plier les entreprises de mon existence en deux. Le choix nous l'avons toujours, devenir chien de berger ou chat errant ou même loup dans le meute, qu'importe, nous sommes une grande famille même si nos architectures physiques nous font prendre des formes différentes.
Notre humanité a en commun le souffle, alors à ta santé encore, que le monde du prêt-à-détruire dans lequel tu souhaites t'installer t'essaimes la paix et te portes sur des voies respiratoires qui résonnent l'inspiration aux autres.[/quote]
<3
des mots de sagesse...
Sagesse quand tu nous tiens! :)
On est des araignées à se tisser sur la toile le fil de notre état d'âme.
Découdre aux yeux des autres cet univers en nous, ces mots d'amour de quelques restes d'un passage de vie, d'être vivant nous portons les traces, les coups, les marques du temps, l'embaumement des nourritures qu'on réserve dans le cocon des souvenirs.
Gueule de caverne, on a les trésors en nous, cette âme qui s'ouvre en dégueulasserie d'encre pour les autres, en fertilité pour nos partages.
Ça fait du bien de se lire, ça fait du bien de se délier la langue, que la pâte du sens qui tranche puisse revenir en une seule boule prête à façonner nos petits bouts, nos ecchymoses spirituelles.
Moi je trinque aux verres que tu ne veux plus voir, car ça y est, tu as fais ta percée dans le monde de la personnification. Moi je trinque à cette fête que tu ne veux plus boire car c'est une des maisons qu'il me reste, un pilier de ma fondation qui fait plier les entreprises de mon existence en deux. Le choix nous l'avons toujours, devenir chien de berger ou chat errant ou même loup dans le meute, qu'importe, nous sommes une grande famille même si nos architectures physiques nous font prendre des formes différentes.
Notre humanité a en commun le souffle, alors à ta santé encore, que le monde du prêt-à-détruire dans lequel tu souhaites t'installer t'essaimes la paix et te portes sur des voies respiratoires qui résonnent l'inspiration aux autres.
<3
des mots de sagesse...
Sagesse quand tu nous tiens!
Ouh sagesse je ne sais pas... :)
J'suis tombé dans l'écriture ou l'écriture m'est tombée dessus, comme le poids d'un livre pourtant lourd sur le crâne mais qui allège l'esprit.
J'ai pas commencé j'ai pas fini j'suis entre deux eaux comme Moïse, les pages de la mer se sont ouvertes pour que je puisse passer mais j'ai pas de peuple à guider, je n'ai pas la parole divine ni la sagesse de la Providence, je n'ai que la navigation d'un explorateur à travers les concordances, un assoiffé de l'amateurisme des voyages, un rêveur mais plus endormi, j'ai gardé les yeux ouverts pour mieux desceller les mirages des miroirs.
J'aime replonger dans les méandres des lettres, quand je me penche sur le sens et que je peche à la ligne des mots d'ivresse pour un amour que je t'offre en dactylographie.
Tu sais voir les voies que j'emprunte, les voix que j'impregne de moi ?
Celles-ci, mes cordes tranchées et huilées à la chaleur de ces flammes neuves pour défaire le noeud coulant au cou de nos libertés ?
Pour délier la langue le temps d'une lenteur d'âme, d'un soubresaut partagé, à patauger communément dans la même mare que je te narre, à travers mes vases filtrées ?
J'ai quitté les marais pour rejoindre les épopées sèches de mes salines de cœur, me voilà à toi comme un nouveau-né au départ d'une ancienne route, je composte de nouveau mes pèlerinages pour rentrer dans le cadre et respecter les vents qui poussent mes dirigeables.
[quote="Churinga"]J'suis tombé dans l'écriture ou l'écriture m'est tombée dessus, comme le poids d'un livre pourtant lourd sur le crâne mais qui allège l'esprit.
J'ai pas commencé j'ai pas fini j'suis entre deux eaux comme Moïse, les pages de la mer se sont ouvertes pour que je puisse passer mais j'ai pas de peuple à guider, je n'ai pas la parole divine ni la sagesse de la Providence, je n'ai que la navigation d'un explorateur à travers les concordances, un assoiffé de l'amateurisme des voyages, un rêveur mais plus endormi, j'ai gardé les yeux ouverts pour mieux desceller les mirages des miroirs.
J'aime replonger dans les méandres des lettres, quand je me penche sur le sens et que je peche à la ligne des mots d'ivresse pour un amour que je t'offre en dactylographie.
Tu sais voir les voies que j'emprunte, les voix que j'impregne de moi ?
Celles-ci, mes cordes tranchées et huilées à la chaleur de ces flammes neuves pour défaire le noeud coulant au cou de nos libertés ?
Pour délier la langue le temps d'une lenteur d'âme, d'un soubresaut partagé, à patauger communément dans la même mare que je te narre, à travers mes vases filtrées ?
J'ai quitté les marais pour rejoindre les épopées sèches de mes salines de cœur, me voilà à toi comme un nouveau-né au départ d'une ancienne route, je composte de nouveau mes pèlerinages pour rentrer dans le cadre et respecter les vents qui poussent mes dirigeables.[/quote]
<3
je les vois, je les sens. Toujours ton écriture me tombe dessus ou est-ce moi qui tombe dedans? :) Mon livre de chevet est divin :).
J'suis tombé dans l'écriture ou l'écriture m'est tombée dessus, comme le poids d'un livre pourtant lourd sur le crâne mais qui allège l'esprit.
J'ai pas commencé j'ai pas fini j'suis entre deux eaux comme Moïse, les pages de la mer se sont ouvertes pour que je puisse passer mais j'ai pas de peuple à guider, je n'ai pas la parole divine ni la sagesse de la Providence, je n'ai que la navigation d'un explorateur à travers les concordances, un assoiffé de l'amateurisme des voyages, un rêveur mais plus endormi, j'ai gardé les yeux ouverts pour mieux desceller les mirages des miroirs.
J'aime replonger dans les méandres des lettres, quand je me penche sur le sens et que je peche à la ligne des mots d'ivresse pour un amour que je t'offre en dactylographie.
Tu sais voir les voies que j'emprunte, les voix que j'impregne de moi ?
Celles-ci, mes cordes tranchées et huilées à la chaleur de ces flammes neuves pour défaire le noeud coulant au cou de nos libertés ?
Pour délier la langue le temps d'une lenteur d'âme, d'un soubresaut partagé, à patauger communément dans la même mare que je te narre, à travers mes vases filtrées ?
J'ai quitté les marais pour rejoindre les épopées sèches de mes salines de cœur, me voilà à toi comme un nouveau-né au départ d'une ancienne route, je composte de nouveau mes pèlerinages pour rentrer dans le cadre et respecter les vents qui poussent mes dirigeables.
<3
je les vois, je les sens. Toujours ton écriture me tombe dessus ou est-ce moi qui tombe dedans? Mon livre de chevet est divin .
Je suis mort
Je suis là nouveau-né
Sur une ligne de départ
Sous le coup de feu des étoiles
J'ai pioché les projecteurs et extrait les lumières
Je suis suc d'astre
Être aux constellations fragmentaires
Le sang tari du passé en proie à l'avenir
Je marche
Je cours sur le piège du destin prêt au festin du lendemain
La foi d'une éternité
J'ai perdu pour mieux retrouver
J'ai retrouvé non pas ce que j'avais perdu
Mais le sens que j'avais égaré
C'est une clé pour passer partout
Le trousseau des nuits blanches
L'encre vacataire d'une âme libérée
Laissez
Laissons le silence geindre il naît
Il n'est qu'un cahier vierge
Une page blanche
Une ligne sans mesure
Laissez les silences battre le faire et la profondeur des verbes
Les créations
Laissez résonner
Et se disperser le volume des corps
Le mouvement dans les sables
Au gré des vents magnétiques
Laissez s'opérer le ciel
Qu'il s'éventre !
Nous sommes des Genèses
Poudres d'atomes compactes
Laissez tempérer le chaud le froid
La tiédeur des esprits dans les glaises des volcans de glaces
Les rayons fondent pour nos pierres
Gueules de reliquaires nous sommes des
Reliefs
Reliures
Des récits d'hypnoses
J'ai laissé tomber mon sommeil
S'étirait un drôle de songe
Mon âme est un drône
Le matin j'enfile la machine autour de ce corps immatériel
Que je porte ou qui me porte
Je ferme mon manteau et je suis sur l'arrivée de mon voyage
À l'aurore la brume s'en va le jour est là mais le soleil est aux absences
La rivière n'a pas arrêtée de ronfler
Les fleurs font des drapeaux de peintres
J'ai la vision de l'impressionnisme dans le monocle du temps que la promesse du hasard m'a confié
Pendant que l'horloge tourne et que l'univers gronde
J'entends les rouages des planètes
Je sens l'odeur de la pluie placé au hasard sous un mètre carré de ciel bleu
Être entre les gouttes de la sueur divine
C'est dans ma chair que je divise mes sens
Que je les éparpille pour vivre mieux
Comme un homme aux contraintes horaires
[quote="Churinga"]Je suis mort
Je suis là nouveau-né
Sur une ligne de départ
Sous le coup de feu des étoiles
J'ai pioché les projecteurs et extrait les lumières
Je suis suc d'astre
Être aux constellations fragmentaires
Le sang tari du passé en proie à l'avenir
Je marche
Je cours sur le piège du destin prêt au festin du lendemain
La foi d'une éternité
J'ai perdu pour mieux retrouver
J'ai retrouvé non pas ce que j'avais perdu
Mais le sens que j'avais égaré
C'est une clé pour passer partout
Le trousseau des nuits blanches
L'encre vacataire d'une âme libérée
Laissez
Laissons le silence geindre il naît
Il n'est qu'un cahier vierge
Une page blanche
Une ligne sans mesure
Laissez les silences battre le faire et la profondeur des verbes
Les créations
Laissez résonner
Et se disperser le volume des corps
Le mouvement dans les sables
Au gré des vents magnétiques
Laissez s'opérer le ciel
Qu'il s'éventre !
Nous sommes des Genèses
Poudres d'atomes compactes
Laissez tempérer le chaud le froid
La tiédeur des esprits dans les glaises des volcans de glaces
Les rayons fondent pour nos pierres
Gueules de reliquaires nous sommes des
Reliefs
Reliures
Des récits d'hypnoses[/quote]
[quote="Churinga"]J'ai laissé tomber mon sommeil
S'étirait un drôle de songe
Mon âme est un drône
Le matin j'enfile la machine autour de ce corps immatériel
Que je porte ou qui me porte
Je ferme mon manteau et je suis sur l'arrivée de mon voyage
À l'aurore la brume s'en va le jour est là mais le soleil est aux absences
La rivière n'a pas arrêtée de ronfler
Les fleurs font des drapeaux de peintres
J'ai la vision de l'impressionnisme dans le monocle du temps que la promesse du hasard m'a confié
Pendant que l'horloge tourne et que l'univers gronde
J'entends les rouages des planètes
Je sens l'odeur de la pluie placé au hasard sous un mètre carré de ciel bleu
Être entre les gouttes de la sueur divine
C'est dans ma chair que je divise mes sens
Que je les éparpille pour vivre mieux
Comme un homme aux contraintes horaires[/quote]
<3
Je suis mort
Je suis là nouveau-né
Sur une ligne de départ
Sous le coup de feu des étoiles
J'ai pioché les projecteurs et extrait les lumières
Je suis suc d'astre
Être aux constellations fragmentaires
Le sang tari du passé en proie à l'avenir
Je marche
Je cours sur le piège du destin prêt au festin du lendemain
La foi d'une éternité
J'ai perdu pour mieux retrouver
J'ai retrouvé non pas ce que j'avais perdu
Mais le sens que j'avais égaré
C'est une clé pour passer partout
Le trousseau des nuits blanches
L'encre vacataire d'une âme libérée
Laissez
Laissons le silence geindre il naît
Il n'est qu'un cahier vierge
Une page blanche
Une ligne sans mesure
Laissez les silences battre le faire et la profondeur des verbes
Les créations
Laissez résonner
Et se disperser le volume des corps
Le mouvement dans les sables
Au gré des vents magnétiques
Laissez s'opérer le ciel
Qu'il s'éventre !
Nous sommes des Genèses
Poudres d'atomes compactes
Laissez tempérer le chaud le froid
La tiédeur des esprits dans les glaises des volcans de glaces
Les rayons fondent pour nos pierres
Gueules de reliquaires nous sommes des
Reliefs
Reliures
Des récits d'hypnoses
J'ai laissé tomber mon sommeil
S'étirait un drôle de songe
Mon âme est un drône
Le matin j'enfile la machine autour de ce corps immatériel
Que je porte ou qui me porte
Je ferme mon manteau et je suis sur l'arrivée de mon voyage
À l'aurore la brume s'en va le jour est là mais le soleil est aux absences
La rivière n'a pas arrêtée de ronfler
Les fleurs font des drapeaux de peintres
J'ai la vision de l'impressionnisme dans le monocle du temps que la promesse du hasard m'a confié
Pendant que l'horloge tourne et que l'univers gronde
J'entends les rouages des planètes
Je sens l'odeur de la pluie placé au hasard sous un mètre carré de ciel bleu
Être entre les gouttes de la sueur divine
C'est dans ma chair que je divise mes sens
Que je les éparpille pour vivre mieux
Comme un homme aux contraintes horaires
<3
Je prends la tournure
Ma voix est ouverte comme un livre de plus que j'offre
Si le titre ne te parles pas relâches la couverture
Laissez mon histoire s'aggrader mes lacunes se dégrader le temps faire tourner les rouages
J'arrive je ne suis qu'au début d'un départ
J'arrive
Attendez moi si vous le souhaitez
Moi je n'attends personne
Je file avec ma foi
Seul sur ma propre route
Ma carte imprimée sur les cordes vocales d'un corps
Mais esprit avant d'être un corps
Âme avant d'être esprit
Virgule d'un livre qu'on partage tous
L'air frais du réveil qui me donne froid
Le corps par le vierge de l'espace tiédi par la nuit et les rêves d'échelles
Traverser une tempête et ne plus avoir d'air
Transpirer du sel et pleurer du poivre
L'assaisonnement des saisons changeantes
L'air frais du réveil qui me donne froid
sous sa couverture bleue
[quote="Churinga"]L'air frais du réveil qui me donne froid
Le corps tiédie par la nuit et les rêves d'échelles
Traverser une tempête essuyée ne plus avoir d'air
Transpirer du sel et pleurer du poivre
L'assaisonnement des saisons changeantes
L'air frais du réveil qui me donne froid sous un ciel bleu de l'été[/quote]
oui le printemps est terminé, tu as senti que l'été commence. A chaque saison, une nouvelle épopée, hivernale, printanière, estivale, on teste des températures différentes.
L'air frais du réveil qui me donne froid
Le corps tiédie par la nuit et les rêves d'échelles
Traverser une tempête essuyée ne plus avoir d'air
Transpirer du sel et pleurer du poivre
L'assaisonnement des saisons changeantes
L'air frais du réveil qui me donne froid sous un ciel bleu de l'été
oui le printemps est terminé, tu as senti que l'été commence. A chaque saison, une nouvelle épopée, hivernale, printanière, estivale, on teste des températures différentes.
C'est jamais le même degré, c'est pas figé le temps et les chaleurs humaines,
Elles reviennent en escales, par le brouhaha des gares ou des bouchons, par les panneaux des villes qui nous annoncent un nouveau départ.
Arriver serait-il mieux repartir ?
Mon âme trébuche dans l'escalier je palpe le brasier de l'air dans la caresse des courants,
Je nage et ce ne sont que des mots
Des mots de mon langage qui fait tourner le moulin
S'enfariner les mains pour mieux lever la pâte
De mes gesticulations grises
J'ai semé des champs de mots j'en ai récolté des caisses distribués dans les halles d'un forum, une place absente des marchés, on a des plaques d'égouts et des scléroses sous la peau. On a la démangeaison du grain qui fait pousser la plume, germer le sens c'est qu'on use du global pour ramener au microcosme des perceptions, portes à ouvrir sous la drogue de la pensée.
Alors faut se dépenser, se depeucer s'ammocher la peau pour la récolte de nos pensées. Fleurs éphémères tu le sais ?
Comme un rose sous son couvercle mais surtout perdu dans l'espace et l'immensité de ce qui nous sépare des autres.
Si Dieu est aphone pourquoi vouloir formuler ma prière ? Il a dû se péter la voix ou alors je croit-il plus en l'Homme ?
Étiolement des étoiles j'te lance des pétards de proses, que ça pète dans la toile comme une renaissance pour van Gogh
Des tableaux sans chiffres sans ordonnance romaine, d'la gouache d'anarchie rejetée par une vanne de Pollock
[quote="Churinga"]C'est jamais le même degré, c'est pas figé le temps et les chaleurs humaines,
Elles reviennent en escales, par le brouhaha des gares ou des bouchons, par les panneaux des villes qui nous annoncent un nouveau départ.
Arriver serait-il mieux repartir ?
Mon âme trébuche dans l'escalier je palpe le brasier de l'air dans la caresse des courants,
Je nage et ce ne sont que des mots
Des mots de mon langage qui fait tourner le moulin
S'enfariner les mains pour mieux lever la pâte
De mes gesticulations grises
J'ai semé des champs de mots j'en ai récolté des caisses distribués dans les halles d'un forum, une place absente des marchés, on a des plaques d'égouts et des scléroses sous la peau. On a la démangeaison du grain qui fait pousser la plume, germer le sens c'est qu'on use du global pour ramener au microcosme des perceptions, portes à ouvrir sous la drogue de la pensée.
Alors faut se dépenser, se depeucer s'ammocher la peau pour la récolte de nos pensées. Fleurs éphémères tu le sais ?
Comme un rose sous son couvercle mais surtout perdu dans l'espace et l'immensité de ce qui nous sépare des autres.
Si Dieu est aphone pourquoi vouloir formuler ma prière ? Il a dû se péter la voix ou alors ne croit-il plus en l'Homme ?
Étiolement des étoiles j'te lance des pétards de proses, que ça pète dans la toile comme une renaissance pour van Gogh
Des tableaux sans chiffres sans ordonnance romaine, d'la gouache d'anarchie rejetée par une vanne de Pollock[/quote]
<3
C'est jamais le même degré, c'est pas figé le temps et les chaleurs humaines,
Elles reviennent en escales, par le brouhaha des gares ou des bouchons, par les panneaux des villes qui nous annoncent un nouveau départ.
Arriver serait-il mieux repartir ?
Mon âme trébuche dans l'escalier je palpe le brasier de l'air dans la caresse des courants,
Je nage et ce ne sont que des mots
Des mots de mon langage qui fait tourner le moulin
S'enfariner les mains pour mieux lever la pâte
De mes gesticulations grises
J'ai semé des champs de mots j'en ai récolté des caisses distribués dans les halles d'un forum, une place absente des marchés, on a des plaques d'égouts et des scléroses sous la peau. On a la démangeaison du grain qui fait pousser la plume, germer le sens c'est qu'on use du global pour ramener au microcosme des perceptions, portes à ouvrir sous la drogue de la pensée.
Alors faut se dépenser, se depeucer s'ammocher la peau pour la récolte de nos pensées. Fleurs éphémères tu le sais ?
Comme un rose sous son couvercle mais surtout perdu dans l'espace et l'immensité de ce qui nous sépare des autres.
Si Dieu est aphone pourquoi vouloir formuler ma prière ? Il a dû se péter la voix ou alors ne croit-il plus en l'Homme ?
Étiolement des étoiles j'te lance des pétards de proses, que ça pète dans la toile comme une renaissance pour van Gogh
Des tableaux sans chiffres sans ordonnance romaine, d'la gouache d'anarchie rejetée par une vanne de Pollock
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Je me tombe la tête à l'intérieur je me plombe les mains de terres
De l'argile ou du sable de la poussière
Je me devine demain ailleurs démon du soleil qui se colore la peau
Cornes étranges et tribunaux sous les étoiles je me pactise
Pour la lune qu'on éclaire pour les vents bons je me trinque au perdu de la balle de Verlaine
Je me devine je me trompe parfois comme une trombe d'eau découlerait d'un ciel fendu
Prennez moi que je me trempe les veines aux habits de scènes de l'Amour
Enflammez moi avec les statues d'essences mettez y l'étincelle
Que je me prenne à mon propre jeu d'aiguilleurs d'allumettes
Pour sauver la fille et ses marchandises puisque seul la sauve la lumière
Graduel
J'ai saigné du verre
Pour couper ma langue qui me pendait au nez
Manuel
Pour soigner ses vers
J'ai fleuri ma vie pour t'offrir un bouquet
Il n'est pas à lancer
Plus de mariage en vue plus de détails dans la vague à l'oeil qui choisit de figer
L'éternité sur une seule bouche
[quote="Churinga"]Je me tombe la tête à l'intérieur je me plombe les mains de terres
De l'argile ou du sable de la poussière
Je me devine demain ailleurs démon du soleil qui se colore la peau
Cornes étranges et tribunaux sous les étoiles je me pactise
Pour la lune qu'on éclaire pour les vents bons je me trinque au perdu de la balle de Verlaine
Je me devine je me trompe parfois comme une trombe d'eau découlerait d'un ciel fendu
Prennez moi que je me trempe les veines aux habits de scènes de l'Amour
Enflammez moi avec les statues d'essences mettez y l'étincelle
Que je me prenne à mon propre jeu d'aiguilleurs d'allumettes
Pour sauver la fille et ses marchandises puisque seul la sauve la lumière
Graduel
J'ai saigné du verre
Pour couper ma langue qui me pendait au nez
Manuel
Pour soigner ses vers
J'ai fleuri ma vie pour t'offrir un bouquet
Il n'est pas à lancer
Plus de mariage en vue plus de détails dans la vague à l'oeil qui choisit de figer
L'éternité sur une seule bouche[/quote]
<3
Je me tombe la tête à l'intérieur je me plombe les mains de terres
De l'argile ou du sable de la poussière
Je me devine demain ailleurs démon du soleil qui se colore la peau
Cornes étranges et tribunaux sous les étoiles je me pactise
Pour la lune qu'on éclaire pour les vents bons je me trinque au perdu de la balle de Verlaine
Je me devine je me trompe parfois comme une trombe d'eau découlerait d'un ciel fendu
Prennez moi que je me trempe les veines aux habits de scènes de l'Amour
Enflammez moi avec les statues d'essences mettez y l'étincelle
Que je me prenne à mon propre jeu d'aiguilleurs d'allumettes
Pour sauver la fille et ses marchandises puisque seul la sauve la lumière
Graduel
J'ai saigné du verre
Pour couper ma langue qui me pendait au nez
Manuel
Pour soigner ses vers
J'ai fleuri ma vie pour t'offrir un bouquet
Il n'est pas à lancer
Plus de mariage en vue plus de détails dans la vague à l'oeil qui choisit de figer
L'éternité sur une seule bouche
<3
Viens gamin
J'vais t'apprendre ce que c'est un éphémère
À quel rythme poster l'inspiration
Le pistolet stellaire
L'épistolaire de nos racines
C'est une bouffée d'air
Sortir de sa larve et user ses ailes sans jamais pouvoir les rabattre
Toujours se battre contre les vents
Contre les marées qui noient les plumes
Ces marais qui attirent
Noir des tourbes ou sanguine des côteaux
Et les promesses d'insectes
Gueule de libellule instinct de fourmi et voyage du papillon
Qu'est-ce que t'en dis ?
Les mots parlent les morts se taisent
Les vivants se tordent et l'écriture plaide
Parler la même langue sans se comprendre sans faire l'effort de se comprendre
Viens gamin j'ai des avions en papier pour toi
Des hélices taillées dans l'écorce
Même des buvards pour te tacher les doigts tu peux te salir gamin
Y'a pas d'interdit ici j'vais tout t'expliquer
De la feuille à la racine de l'encre jusqu'aux poudres éphémères
Viens gamin attention où tu mets les pieds
Y'a des puits sans lumière tu pourrais y mettre un pied dedans
Un pied dans le plat du dramatique l'autre dans le plein de dramaturge
Tu pourrais jongler comme un clown avec une mine triste
Tu pourrais faire carrière dans la figuration gamin le cinéma ils aiment bien les gamins
Dès qu'il faut faire les cons et attirer l'attention ils sont là hein
Bientôt gamin j'sais que tu écriras
Juste évacuer la poudre sur tes ailes d'éphémère
À trop prendre de l'âge on a besoin de délester peut-être
Délester les poudres sur les ailes qu'on a du mal à battre
Comme le pouls qui ralentit
Le cœur qui se fige pour revenir au ralenti à de la roche à de la pierre
À l'éternité des décors
Gamin pourquoi tu dis rien
C'est pas l'essentiel le talent faut émettre
Comment on reçoit pour savoir comment se défaire des maîtres d'école ?
Viens à la rivière gamin
On a des cailloux à lancer longs comme des phalanges et des écritures à transmettre au monde
De l'argile pour panser l'humanité
Voiler l'esprit prendre le courant
Du voilier de la pensée dépenser des vagues et des lampées d'écume
Écumer ses eaux de vie pour ne jamais tarir même dans la mort
Mordre sa chair et depeucer sa violence pour embrasser le nu d'un corps
Accorder sa voix à sa pensée accorder son geste à son âme
Essaimer l'amour
Essayer l'Amour le déshabiller de ses formes y déceler le fond pour ouvrir la porte d'entrée
Entrer sans fracture balayer les factures sur le paillasson et s'essuyer les pieds
Pas besoin de clé pas besoin de trousseau pas besoin de numéros
Mémoriser l'état intérieur pour sentir les frontières
Errer dans sa tête pour taguer le drapeau de nos peurs
Pleurer s'il faut pleurer
Après la crue viennent les armes de joie
[quote="Churinga"]Viens gamin
J'vais t'apprendre ce que c'est un éphémère
À quel rythme poster l'inspiration
Le pistolet stellaire
L'épistolaire de nos racines
C'est une bouffée d'air
Sortir de sa larve et user ses ailes sans jamais pouvoir les rabattre
Toujours se battre contre les vents
Contre les marées qui noient les plumes
Ces marais qui attirent
Noir des tourbes ou sanguine des côteaux
Et les promesses d'insectes
Gueule de libellule instinct de fourmi et voyage du papillon
Qu'est-ce que t'en dis ?
Les mots parlent les morts se taisent
Les vivants se tordent et l'écriture plaide
Parler la même langue sans se comprendre sans faire l'effort de se comprendre
Viens gamin j'ai des avions en papier pour toi
Des hélices taillées dans l'écorce
Même des buvards pour te tacher les doigts tu peux te salir gamin
Y'a pas d'interdit ici j'vais tout t'expliquer
De la feuille à la racine de l'encre jusqu'aux poudres éphémères
Viens gamin attention où tu mets les pieds
Y'a des puits sans lumière tu pourrais y mettre un pied dedans
Un pied dans le plat du dramatique l'autre dans le plein de dramaturge
Tu pourrais jongler comme un clown avec une mine triste
Tu pourrais faire carrière dans la figuration gamin le cinéma ils aiment bien les gamins
Dès qu'il faut faire les cons et attirer l'attention ils sont là hein
Bientôt gamin j'sais que tu écriras
Juste évacuer la poudre sur tes ailes d'éphémère
À trop prendre de l'âge on a besoin de délester peut-être
Délester les poudres sur les ailes qu'on a du mal à battre
Comme le pouls qui ralentit
Le cœur qui se fige pour revenir au ralenti à de la roche à de la pierre
À l'éternité des décors
Gamin pourquoi tu dis rien
C'est pas l'essentiel le talent faut émettre
Comment on reçoit pour savoir comment se défaire des maîtres d'école ?
Viens à la rivière gamin
On a des cailloux à lancer longs comme des phalanges et des écritures à transmettre au monde
De l'argile pour panser l'humanité[/quote]
[quote="Churinga"]Voiler l'esprit prendre le courant
Du voilier de la pensée dépenser des vagues et des lampées d'écume
Écumer ses eaux de vie pour ne jamais tarir même dans la mort
Mordre sa chair et depeucer sa violence pour embrasser le nu d'un corps
Accorder sa voix à sa pensée accorder son geste à son âme
Essaimer l'amour
Essayer l'Amour le déshabiller de ses formes y déceler le fond pour ouvrir la porte d'entrée
Entrer sans fracture balayer les factures sur le paillasson et s'essuyer les pieds
Pas besoin de clé pas besoin de trousseau pas besoin de numéros
Mémoriser l'état intérieur pour sentir les frontières
Errer dans sa tête pour taguer le drapeau de nos peurs
Pleurer s'il faut pleurer
Après la crue viennent les armes de joie[/quote]
<3
une renaissance de te lire
Viens gamin
J'vais t'apprendre ce que c'est un éphémère
À quel rythme poster l'inspiration
Le pistolet stellaire
L'épistolaire de nos racines
C'est une bouffée d'air
Sortir de sa larve et user ses ailes sans jamais pouvoir les rabattre
Toujours se battre contre les vents
Contre les marées qui noient les plumes
Ces marais qui attirent
Noir des tourbes ou sanguine des côteaux
Et les promesses d'insectes
Gueule de libellule instinct de fourmi et voyage du papillon
Qu'est-ce que t'en dis ?
Les mots parlent les morts se taisent
Les vivants se tordent et l'écriture plaide
Parler la même langue sans se comprendre sans faire l'effort de se comprendre
Viens gamin j'ai des avions en papier pour toi
Des hélices taillées dans l'écorce
Même des buvards pour te tacher les doigts tu peux te salir gamin
Y'a pas d'interdit ici j'vais tout t'expliquer
De la feuille à la racine de l'encre jusqu'aux poudres éphémères
Viens gamin attention où tu mets les pieds
Y'a des puits sans lumière tu pourrais y mettre un pied dedans
Un pied dans le plat du dramatique l'autre dans le plein de dramaturge
Tu pourrais jongler comme un clown avec une mine triste
Tu pourrais faire carrière dans la figuration gamin le cinéma ils aiment bien les gamins
Dès qu'il faut faire les cons et attirer l'attention ils sont là hein
Bientôt gamin j'sais que tu écriras
Juste évacuer la poudre sur tes ailes d'éphémère
À trop prendre de l'âge on a besoin de délester peut-être
Délester les poudres sur les ailes qu'on a du mal à battre
Comme le pouls qui ralentit
Le cœur qui se fige pour revenir au ralenti à de la roche à de la pierre
À l'éternité des décors
Gamin pourquoi tu dis rien
C'est pas l'essentiel le talent faut émettre
Comment on reçoit pour savoir comment se défaire des maîtres d'école ?
Viens à la rivière gamin
On a des cailloux à lancer longs comme des phalanges et des écritures à transmettre au monde
De l'argile pour panser l'humanité
Voiler l'esprit prendre le courant
Du voilier de la pensée dépenser des vagues et des lampées d'écume
Écumer ses eaux de vie pour ne jamais tarir même dans la mort
Mordre sa chair et depeucer sa violence pour embrasser le nu d'un corps
Accorder sa voix à sa pensée accorder son geste à son âme
Essaimer l'amour
Essayer l'Amour le déshabiller de ses formes y déceler le fond pour ouvrir la porte d'entrée
Entrer sans fracture balayer les factures sur le paillasson et s'essuyer les pieds
Pas besoin de clé pas besoin de trousseau pas besoin de numéros
Mémoriser l'état intérieur pour sentir les frontières
Errer dans sa tête pour taguer le drapeau de nos peurs
Pleurer s'il faut pleurer
Après la crue viennent les armes de joie
<3
une renaissance de te lire
Une renaissance ou s'abreuver de ses cendres
Descendre d'un étage passer à l'étape suivante
https://www.societe.com/societe/16-art-443417795.html
Une renaissance ou se mouvoir dans les sens
Y disséminer les restes d'un compostage mûr
Emmurer ses mauvais choix et accepter des faux plis repasser le passé y enlever les négatives perceptions
Percer à jour le tissu de nos obscurités percer la carie de ses sentiments
Passer le sourire conjuguer l'humeur bonne véhiculer la joie
Sous un brin de soleil voir son regard percer l'âme croquer le pépin de ses pupilles en cachette
Ne rien dire mais garder ce regard
Ne rien faire mais regarder le retard prendre de l'avance
Signer la concordance si elle doit arriver
Arrimer ses rêves puis partir à la dérive d'une conquête éternelle
https://www.societe.com/societe/16-art-443417795.html
Qu'importe l'éphémère de l'instant de nos vies je sais qu'il n'est qu'une goutte d'eau
Dans un océan d'espace qu'on ignore
Qui dit que seule la matière a le pouvoir de la pensée ?
https://www.societe.com/societe/16-art-443417795.html