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Mes plates excuses.
D'une manière publique.
J'ai pas le talent pour la mise en page, je n'ai pas le talent pour porter de mes différentes voix ce qui me compose, je n'ai rien en talent que celui de formuler, un peu alchimiste, un peu sorcier, un peu incantateur, âme à la dérive, cœur en manque, esprit entaillé par son mental, corps limité.
Qui me liras ?
Mes plates excuses, le gaz ici n'est pas inflammable, ne serait-ce que la flamme portée à mes humeurs sentimentales, à la chaleur que vous savez faire naître, qu'importe le lieu.
Eau plate pour tête pleine, pas d'eau de vie dans mon sang, que du vin, toujours le vin, du cèpe aux orages et aux vendanges qui font la grappe de l'amour, à cueillir, à tomber dans un lit d'ivresse douce, tête contre une pile de livres car le coussin est trop fin.
Mes plates excuses d'être retourné au nid, j'y suis tombé il y a bien des années, mais c'est le mektoub, il m'a parlé des origines. Origines x, paraît que c'est mon lot, avancer et avancer, puis faire la débâcle de l'avancée, faire une forme de surplace dans un fond d'avancée...
C'est l'Ourobos. On y revient, j'ai trop longtemps fuit ces symboles, j'ai le gueule dedans, la gueule dans la queue du serpent, je m'en mords jusqu'au sang, à se manger soi-même, restera t-il l'appétit du vide quand seule la tête aura l'envie de mordre ?
Mes plates excuses d'être là mâchoire tendue, d'être ainsi dans la violence des termes, c'est qu'à être perdu on s'énerve sur la cartographie qu'on ne sait plus lire, je crois que je perds patience, tu sais la vie perd son sens, des villes que j'ai essuyé, ces escales, ces enclaves, ces débâcles, ces sales allures de l'avenir.
Saches que je t'aime, je t'aime autant que je te déteste et j'espère que tu m'aimes autant que tu me détestes, c'est le lot des humains qui se ressemblent, on ne peut que s'en vouloir de passer à côté de soi, à côté de nous et à côté de l'autre, c'est le temps qui fait office de règle, mieux vaut se haïr parfois qu'apprendre à s'aimer...
C'est ce qu'ils disent.
J'attendais l'appel, j'attendais la suite, j'attendais, j'attendais, j'attendrai et j'attends mais tu sais comment l'impatience fait changer les proses : on hurle à la mort ces mots d'amours qui se chuchotent, on insulte ce que l'on aime, on aime sans chercher à l'expliquer ce qu'on aime insulter.
Pb, Peb, Pierrot
Ma tête dans la temporalité ne sait plus où en donner, la jeunesse je l'ai encore mais j'dois être une vieille âme, Rose est enterrée dans l'incrée d'un amour que j'ai suicidé, Lila n'avait que l'odeur d'une fleur et pas l'avenir des graines semées aux vents, les yeux d'Elsa qu'une poésie, ma Barbara qu'un volatile temporel, mon petit Poucet qu'un semeur de cailloux, ma méduse n'avait qu'un regard d'agate prêt à fendre mes pierres baptisées, à me faire mordre la poussière dans laquelle je suis en agglomération.
Je cherche l'étoile et les grandes lumières, si tu sais briller peux-tu me les montrer ?
J'attends la constellation et ces ombres dégagées de mon existence
Je te lis et je t'aime Churinga
et j'aime tes mots
Puisse celui qui saura briller te montrer les grandes lumières
Un cappuccino du matin et des mots de toi ❤
Je te lis et te kiffe moi aussi.
C'est sublime.
Mes plates excuses matinales, j'ai ma matière grise qui fait des bulles, y'a des matins j'aime pas qu'on me parle, y'a d'autres matins je carbure en un seul bloc opératoire, jsors des pavés de ma bouche , des pavés fait de mots pour les lancer à la tronche du monde, même s'il est tout petit mon monde, paraît qu'il est petit...
C'est peut-être que la Providence à des grands desseins, tu comprendras la faute car elle ne change pas ses plans si c'est du tout tracé, du fusain des fuseaux horaires jusqu'aux fusées en orbites qui permettent cette voie romaine que je te dresse, nous sommes des vestiges, des bâtisseurs, tirailleurs du présent dans notre régiment d'existence, drôles de fusils, drôles de noms d'oiseaux, migrateurs ou nichés sous l'écorce, on se voûte sous les épines des aiguilles quand la croûte terrestre s'élève en montagne, c'est la rencontre de nos plaques, de nos âmes planquées en sommeil sous-cutané.
Mes plates excuses matinales, j'ai que d'la poésie à t'offrir, j'sais pas dessiner moi, j'suis qu'un charpentier des sens, j'suis cartographe à ma manière, j'fais des allers-retours en trajets uniques dans les interstices des aspérités de la Mappemonde.
J'suis un marcheur des cent pas sur le sentier de Penrose, c'est le printemps qui pousse à l'intérieur comme si j'avais des rejets prêts à jaillir, des rejets de sourires, de tessons d'bouteilles et de cette âme aux racines qui s'étouffent.
Mes plates excuses je te les sers sur un plateau si tu veux mais j'ai pas la formation de serveur, tu m'excuseras de l'attente et de ce café froid, j'suis déréglé parfois, pas à l'heure actuelle, peu ponctuel, j'attends d'être en retard pour partir, pour participer au voyage, t'avais commandé ?
C'est rien qu'un erratum anima, une virgule de parenthèse de citation du citron que je presse pour t'en faire une tirade.
Mes plates excuses, j'vais pas mettre les rondeurs pour la forme, ça va finir en verre à ballon et j'aurais cette joie de te rentrer dedans, provoquer l'accident pour voir d'où ça sort ta part de violence et de ses provenances j'aime y desceller l'arôme du sentiment, qu'est ce qui nous tiens, puis surtout qu'est ce qui retient, qu'est ce que l'on veut bien retenir aussi, quels sont ces abandons voulus, ces pertes accidentelles, l'orchestré de nos mélodies.
Mes plates excuses, j'suis mal réveillé comme si j'étais tombé du pont, j'attends mai et ses folies, ses filles en fleurs sous le regard discret des astres.
J'ai des facteurs à mes trousses, huissiers, lettres de rappel, alors comprends que sans domicile parfois on a le cœur plus léger, il n'y a que la curiosité de la rue pour nous épouser, un baiser tendre sous l'orage pour sentir qu'il reste l'essentiel dissimulé sous des tuiles d'apparences et de matériels, le pouls.
De quoi se survivre, soi-même, de quoi porter ses muscles enrhumés à trop traîner sous les pluies et sous les vents.
On connaît mieux l'échec quand on marche à ses côtés, on dit qu'il aime dévié juste par plaisir de nous faire chuter, mais qu'importe, on aime se relever, même se lever, ça fait longtemps que je serai resté sur un lit de songes sinon à me laisser couler dans les profondeurs.
Mes plates excuses, j'suis pas livreur mais je te livre un peu de moi, je te confie quelques lignes de ce livre, quelques feuilles sans filtres.
J'entends à l'horizon que la grêle germe.
[quote="Churinga"]Mes plates excuses, j'vais pas mettre les rondeurs pour la forme, ça va finir en verre à ballon et j'aurais cette joie de te rentrer dedans, provoquer l'accident pour voir d'où ça sort ta part de violence et de ses provenances j'aime y desceller l'arôme du sentiment, qu'est ce qui nous tiens, puis surtout qu'est ce qui retient, qu'est ce que l'on veut bien retenir aussi, quels sont ces abandons voulus, ces pertes accidentelles, l'orchestré de nos mélodies.
Mes plates excuses, j'suis mal réveillé comme si j'étais tombé du pont, j'attends mai et ses folies, ses filles en fleurs sous le regard discret des astres.
J'ai des facteurs à mes trousses, huissiers, lettres de rappel, alors comprends que sans domicile parfois on a le cœur plus léger, il n'y a que la curiosité de la rue pour nous épouser, un baiser tendre sous l'orage pour sentir qu'il reste l'essentiel dissimulé sous des tuiles d'apparences et de matériels, le pouls.
De quoi se survivre, soi-même, de quoi porter ses muscles enrhumés à trop traîner sous les pluies et sous les vents.
On connaît mieux l'échec quand on marche à ses côtés, on dit qu'il aime dévier juste par plaisir de nous faire chuter, mais qu'importe, on aime se relever, même se lever, ça fait longtemps que je serai resté sur un lit de songes sinon à me laisser couler dans les profondeurs.
Mes plates excuses, j'suis pas livreur mais je te livre un peu de moi, je te confie quelques lignes de ce livre, quelques feuilles sans filtres.
J'entends à l'horizon que la grêle germe.[/quote]
Mes plates excuses, j'vais pas mettre les rondeurs pour la forme, ça va finir en verre à ballon et j'aurais cette joie de te rentrer dedans, provoquer l'accident pour voir d'où ça sort ta part de violence et de ses provenances j'aime y desceller l'arôme du sentiment, qu'est ce qui nous tiens, puis surtout qu'est ce qui retient, qu'est ce que l'on veut bien retenir aussi, quels sont ces abandons voulus, ces pertes accidentelles, l'orchestré de nos mélodies.
Mes plates excuses, j'suis mal réveillé comme si j'étais tombé du pont, j'attends mai et ses folies, ses filles en fleurs sous le regard discret des astres.
J'ai des facteurs à mes trousses, huissiers, lettres de rappel, alors comprends que sans domicile parfois on a le cœur plus léger, il n'y a que la curiosité de la rue pour nous épouser, un baiser tendre sous l'orage pour sentir qu'il reste l'essentiel dissimulé sous des tuiles d'apparences et de matériels, le pouls.
De quoi se survivre, soi-même, de quoi porter ses muscles enrhumés à trop traîner sous les pluies et sous les vents.
On connaît mieux l'échec quand on marche à ses côtés, on dit qu'il aime dévier juste par plaisir de nous faire chuter, mais qu'importe, on aime se relever, même se lever, ça fait longtemps que je serai resté sur un lit de songes sinon à me laisser couler dans les profondeurs.
Mes plates excuses, j'suis pas livreur mais je te livre un peu de moi, je te confie quelques lignes de ce livre, quelques feuilles sans filtres.
J'entends à l'horizon que la grêle germe.
[quote="Churinga"]Mes plates excuses matinales, j'ai ma matière grise qui fait des bulles, y'a des matins j'aime pas qu'on me parle, y'a d'autres matins je carbure en un seul bloc opératoire, jsors des pavés de ma bouche , des pavés fait de mots pour les lancer à la tronche du monde, même s'il est tout petit mon monde, paraît qu'il est petit...
C'est peut-être que la Providence à des grands desseins, tu comprendras la faute car elle ne change pas ses plans si c'est du tout tracé, du fusain des fuseaux horaires jusqu'aux fusées en orbites qui permettent cette voie romaine que je te dresse, nous sommes des vestiges, des bâtisseurs, tirailleurs du présent dans notre régiment d'existence, drôles de fusils, drôles de noms d'oiseaux, migrateurs ou nichés sous l'écorce, on se voûte sous les épines des aiguilles quand la croûte terrestre s'élève en montagne, c'est la rencontre de nos plaques, de nos âmes planquées en sommeil sous-cutané.
Mes plates excuses matinales, j'ai que d'la poésie à t'offrir, j'sais pas dessiner moi, j'suis qu'un charpentier des sens, j'suis cartographe à ma manière, j'fais des allers-retours en trajets uniques dans les interstices des aspérités de la Mappemonde.
J'suis un marcheur des cent pas sur le sentier de Penrose, c'est le printemps qui pousse à l'intérieur comme si j'avais des rejets prêts à jaillir, des rejets de sourires, de tessons d'bouteilles et de cette âme aux racines qui s'étouffent.
Mes plates excuses je te les sers sur un plateau si tu veux mais j'ai pas la formation de serveur, tu m'excuseras de l'attente et de ce café froid, j'suis déréglé parfois, pas à l'heure actuelle, peu ponctuel, j'attends d'être en retard pour partir, pour participer au voyage, t'avais commandé ?
C'est rien qu'un erratum anima, une virgule de parenthèse de citation du citron que je presse pour t'en faire une tirade.[/quote]
<3
non non mais t'excuse pas, un café glacé au citron ça me va très bien :).
Mes plates excuses matinales, j'ai ma matière grise qui fait des bulles, y'a des matins j'aime pas qu'on me parle, y'a d'autres matins je carbure en un seul bloc opératoire, jsors des pavés de ma bouche , des pavés fait de mots pour les lancer à la tronche du monde, même s'il est tout petit mon monde, paraît qu'il est petit...
C'est peut-être que la Providence à des grands desseins, tu comprendras la faute car elle ne change pas ses plans si c'est du tout tracé, du fusain des fuseaux horaires jusqu'aux fusées en orbites qui permettent cette voie romaine que je te dresse, nous sommes des vestiges, des bâtisseurs, tirailleurs du présent dans notre régiment d'existence, drôles de fusils, drôles de noms d'oiseaux, migrateurs ou nichés sous l'écorce, on se voûte sous les épines des aiguilles quand la croûte terrestre s'élève en montagne, c'est la rencontre de nos plaques, de nos âmes planquées en sommeil sous-cutané.
Mes plates excuses matinales, j'ai que d'la poésie à t'offrir, j'sais pas dessiner moi, j'suis qu'un charpentier des sens, j'suis cartographe à ma manière, j'fais des allers-retours en trajets uniques dans les interstices des aspérités de la Mappemonde.
J'suis un marcheur des cent pas sur le sentier de Penrose, c'est le printemps qui pousse à l'intérieur comme si j'avais des rejets prêts à jaillir, des rejets de sourires, de tessons d'bouteilles et de cette âme aux racines qui s'étouffent.
Mes plates excuses je te les sers sur un plateau si tu veux mais j'ai pas la formation de serveur, tu m'excuseras de l'attente et de ce café froid, j'suis déréglé parfois, pas à l'heure actuelle, peu ponctuel, j'attends d'être en retard pour partir, pour participer au voyage, t'avais commandé ?
C'est rien qu'un erratum anima, une virgule de parenthèse de citation du citron que je presse pour t'en faire une tirade.
<3
non non mais t'excuse pas, un café glacé au citron ça me va très bien .
Yavait longtemps que t'avais pas taillé cette veine là, c'est ma préférée de loin. compte sur mon amour, mon vieux.
Je préfère quand tu t'éloignes, quand tu regardes. J'ai beaucoup aimé certaines de tes dernières proses, mais là je sais pas ça tombe à côté, chaton ;)
Bon, j'avoue ça fait un peu l'aigrie de service parce que ça fait longtemps que je t'ai pas fait de retour. Et, s'ils sont capables de faire qu'un @musashi aime un inverti, c'est qu'ils ne sont pas tout à fait mauvais ^^
Merci des retours, c'est l'essentiel pour moi, d'en avoir.
Y'a du bon et du moins bon je pense, mis ça reste toujours assujettie à sa sensibilité...
Donc le relatif et le subjectif prime, mais c'est plaisant quand même
J'passe souvent en catimini pour vous lire, l'anonyme parmi les anonymes. Et puis j'réagis pas, j'm'abstiens, parce que j'donne déjà assez mon avis sur tout à qui veut l'entendre dans la réalité matérielle.
Mais j'peux pas m'en empêcher, j'lâche un pouce bleu (pas celui de la couleur de fb hein, celui de la couleur de mes cheveux - plus concret et moins sarcastique) ;)
En parlant de cheveux bleus tu as le bonjour là en direct de clément et de Ava ( zénith ! )
Pouce bleu à toi aussi :)
Mes plates excuses de vouloir faire le rond des questions et autres, c'est pour avoir différents points de vues.
C'est comme une escalade, j'aime me retourner et quitter du regard la roche pour voir l'évolution de l'ascension, à chaque échelle, un paysage de différence, ici une couche d'arbres Invisibles à l'oeil attaché aux décors de son flanc.
Des cimes si rien ne bouge c'est que la nature aime prendre son temps, dévêtir ses neiges éternelles pour nous suggérer qu'elle se déboutonne, regardez les bras des montagnes se retrousser les manches, pour montrer sa peau minérale, qui était bel et bien à l'abri des rayons aux saisons du passé.
Je retrouve ma vision détroussée quand pointe l'astre, des rétines brûlantes, des pupilles trop grandes, des puits de cratères. L'étoile autour n'est plus l'anneau des cérémonies de l'alliance, j'ai plus l'alliage qui font les armures impénétrables. Trempée dans des strates de cultures différentes, j'ai le mektoub en inspiration dans mes lèvres, la fuite de ces conduits de cheminée qui se ramonent à l'envers, des couloirs de suies dans ma destinée, l'éveil en tête, têtard vaseux dans le bocal de mes pensées et l'eau de vie croupie des contaminants, des contaminantes avec lesquelles j'ai passé contrats, ces obscurités que j'ai contracté.
La lumière me perce l'amour de mes mydriases, mes poumons sont sans débouchés, mes pieds de travers sur l'équilibre du monde.
Le monstre en moi toujours en domptage, mon âme captive, mon cœur, proie d'une vie qui chasse, palpitations irrégulières, cardiaque arnaqué, mes humeurs en bataille.
J'ai des éruptions d'océans prêtes à surgir, le vent qui m'appelle et la pierre en moi qui se fend. Rien n'est éternel, rien ne tient vraiment, comme ces crachats de sang enrobés de lettres sans destinataire. C'est ma vie que je vomis parfois, j'en fais des fresques murales, des souvenirs de gerbes lancées sur un cercueil qu'on va mettre sous terre, sous clé de la digestion de l'impermanence.
Le sens ?
Une aiguille qui indique la direction et qui tourne sur elle-même.
J'attends la prochaine distribution des rôles pour m'incarner. Mon carnet qu'un reste d'une ébauche de rêve, qu'une débauche en trêve de vivre.
Pépite d'atomes, gisement suivant la course d'un glissement de terrain en friche...
Le fric? Qu'une souche de maladie d'Alzheimer, d'âme ensevelie sous la sève de nos peurs.
[quote="Churinga"]Mes plates excuses de vouloir faire le rond des questions et autres, c'est pour avoir différents points de vues.
C'est comme une escalade, j'aime me retourner et quitter du regard la roche pour voir l'évolution de l'ascension, à chaque échelle, un paysage de différence, ici une couche d'arbres Invisibles à l'oeil attaché aux décors de son flanc.
Des cimes si rien ne bouge c'est que la nature aime prendre son temps, dévêtir ses neiges éternelles pour nous suggérer qu'elle se déboutonne, regardez les bras des montagnes se retrousser les manches, pour montrer sa peau minérale, qui était bel et bien à l'abri des rayons aux saisons du passé.
Je retrouve ma vision détroussée quand pointe l'astre, des rétines brûlantes, des pupilles trop grandes, des puits de cratères. L'étoile autour n'est plus l'anneau des cérémonies de l'alliance, j'ai plus l'alliage qui font les armures impénétrables. Trempée dans des strates de cultures différentes, j'ai le mektoub en inspiration dans mes lèvres, la fuite de ces conduits de cheminée qui se ramonent à l'envers, des couloirs de suies dans ma destinée, l'éveil en tête, têtard vaseux dans le bocal de mes pensées et l'eau de vie croupie des contaminants, des contaminantes avec lesquelles j'ai passé contrats, ces obscurités que j'ai contracté.
La lumière me perce l'amour de mes mydriases, mes poumons sont sans débouchés, mes pieds de travers sur l'équilibre du monde.
Le monstre en moi toujours en domptage, mon âme captive, mon cœur, proie d'une vie qui chasse, palpitations irrégulières, cardiaque arnaqué, mes humeurs en bataille.
J'ai des éruptions d'océans prêtes à surgir, le vent qui m'appelle et la pierre en moi qui se fend. Rien n'est éternel, rien ne tient vraiment, comme ces crachats de sang enrobés de lettres sans destinataire. C'est ma vie que je vomis parfois, j'en fais des fresques murales, des souvenirs de gerbes lancées sur un cercueil qu'on va mettre sous terre, sous clé de la digestion de l'impermanence.
Le sens ?
Une aiguille qui indique la direction et qui tourne sur elle-même.
J'attends la prochaine distribution des rôles pour m'incarner. Mon carnet qu'un reste d'une ébauche de rêve, qu'une débauche en trêve de vivre.
Pépite d'atomes, gisement suivant la course d'un glissement de terrain en friche...
Le fric? Qu'une souche de maladie d'Alzheimer, d'âme ensevelie sous la sève de nos peurs.[/quote]
<3
Mes plates excuses de vouloir faire le rond des questions et autres, c'est pour avoir différents points de vues.
C'est comme une escalade, j'aime me retourner et quitter du regard la roche pour voir l'évolution de l'ascension, à chaque échelle, un paysage de différence, ici une couche d'arbres Invisibles à l'oeil attaché aux décors de son flanc.
Des cimes si rien ne bouge c'est que la nature aime prendre son temps, dévêtir ses neiges éternelles pour nous suggérer qu'elle se déboutonne, regardez les bras des montagnes se retrousser les manches, pour montrer sa peau minérale, qui était bel et bien à l'abri des rayons aux saisons du passé.
Je retrouve ma vision détroussée quand pointe l'astre, des rétines brûlantes, des pupilles trop grandes, des puits de cratères. L'étoile autour n'est plus l'anneau des cérémonies de l'alliance, j'ai plus l'alliage qui font les armures impénétrables. Trempée dans des strates de cultures différentes, j'ai le mektoub en inspiration dans mes lèvres, la fuite de ces conduits de cheminée qui se ramonent à l'envers, des couloirs de suies dans ma destinée, l'éveil en tête, têtard vaseux dans le bocal de mes pensées et l'eau de vie croupie des contaminants, des contaminantes avec lesquelles j'ai passé contrats, ces obscurités que j'ai contracté.
La lumière me perce l'amour de mes mydriases, mes poumons sont sans débouchés, mes pieds de travers sur l'équilibre du monde.
Le monstre en moi toujours en domptage, mon âme captive, mon cœur, proie d'une vie qui chasse, palpitations irrégulières, cardiaque arnaqué, mes humeurs en bataille.
J'ai des éruptions d'océans prêtes à surgir, le vent qui m'appelle et la pierre en moi qui se fend. Rien n'est éternel, rien ne tient vraiment, comme ces crachats de sang enrobés de lettres sans destinataire. C'est ma vie que je vomis parfois, j'en fais des fresques murales, des souvenirs de gerbes lancées sur un cercueil qu'on va mettre sous terre, sous clé de la digestion de l'impermanence.
Le sens ?
Une aiguille qui indique la direction et qui tourne sur elle-même.
J'attends la prochaine distribution des rôles pour m'incarner. Mon carnet qu'un reste d'une ébauche de rêve, qu'une débauche en trêve de vivre.
Pépite d'atomes, gisement suivant la course d'un glissement de terrain en friche...
Le fric? Qu'une souche de maladie d'Alzheimer, d'âme ensevelie sous la sève de nos peurs.
<3
Mes plates excuses mon âme, j'ai des remous à mes profondeurs, c'est l'écho des astres qui me revient.
D'astreinte, je suis près d'une démission, quand le sens de mes émissions se perdent dans l'ignorance acquise d'esprits enlisés.
Quand les réceptions vont rejoindre les rangs des vies rangées dans les souterraines soumissions, des écuelles de baves à glisser sous leurs rages pour éponger leurs dogmes formulés des anguleuses pierreries des oppresseurs, qui ne remplissent que les coupes de nos cœurs de crachats translucides.
Mes plates excuses mon âme, j'ai la violence des corps en cours de noyade dans les mers grises, l'heure est aux marées montantes, coup de grisou, c'est le manque d'oxygène qui s'est allumé, l'horizon est une verticalité pensée par des guetteurs qui n'ont pas connaissance des points cachés derrière sa ligne.
Prendre de la perspective, abattre les cloisons des dimensions et l'opacité des corps, rendre transparence aux visibilités masquées. Voir passer le cortège du carnaval et ressentir la force des maquillages, supercherie d'un décor d'accord pour nos âmes estampillées, retenir l'instant dans la projection d'une réalité et l'afficher dans le couloir pour en oublier les saveurs et l'accent du présent, se convertir dans le temps à l'adoration du passé, devenir adepte de la perpétuité de nos emprisonnements. Révolution révolue de l'être, coup d'État de l'avoir, à maintenir nos essences volatiles, nos vies évasives et percées, la toile de la destinée piratée à une destination programmée autrement.
T'as vu les larmes de l'aurore emprisonnées sur les fils de nos connexions ? Providence s'est fait opérer pour y mettre algorithmes et traçabilité de nos possibilités d'émancipation.
Lire le ciel était-ce sublime ? Accorder nos violons aux mélodies de nos désirs sans la fourberie des designers qui nous écartent des capacités de nos propres choix.
Lire le ciel mais quel langage ?
J'ai décroché à l'appel sismique du réveil, mes yeux dans le brouillard d'un formol.
Le soleil est présent, la fumée se dissipe.
J'ai fais lecture des étoiles la nuit dernière, j'ai ouvert la couverture de ce ciel dégagé pour blottir mon âme contre l'immensité du vide.
S'il est des lieux pour nous ?
Le rêve d'un ailleurs, d'une nouvelle ouverture, d'un tome d'avenir à paraître dans les rayons célestes de cette grande bibliothèque de la Providence.
J'ai pas de carte pour la location, pas d'cash pour l'accès à la propriété, même pas de plan pour connaître les limitations de ces étages, ces dédales somptueux de cette bâtisse.
Adepte du vol, j'ai volé jusqu'à la poche de l'architecte mon chapitre, j'ai survolé ces lignes à l'encre encore humide, j'ai piétiné par inadvertance l'attendu de mes existences.
L'architecte, quand il a vu ça, son chouette projet devenu illisible et mauvaise farce, mauvaise littérature prémonitoire, il a jeté son papier, il a déclaré que le forfaitaire de mes jours était à régler.
J'étais déclassé dans les archives.
Au sous-sol, comme on laisserait la poussière se faire mordre par l'oubli.
Y'a personne à l'accueil du ciel, pas même un vigile, pas même un de mes homonymes partiel.
Nan, la Providence ne m'a plus en odeur de sainteté elle m'abandonne aux bêtes en tout genre, déchu des luminescences, des ailes ficelées comme un gigot prêt à enfourner sa vie dans le thermostat trop bien élevé de ses guerres internes.
J'écoute, j'écoute mais je n'entends rien d'autre que le silence de l'infini s'installer en moi. Un acouphène dans ma poitrine, vibration de mon instinctif, un acouphène dans ma poitrine, sommation de ma destinée qui me signale que je vais bientôt déguerpir.
Pas de baluchon, l'infini comme bagage unique dans mon âme, l'acouphène en partition dans ma poitrine
[quote="Churinga"]J'ai décroché à l'appel sismique du réveil, mes yeux dans le brouillard d'un formol.
Le soleil est présent, la fumée se dissipe.
J'ai fais lecture des étoiles la nuit dernière, j'ai ouvert la couverture de ce ciel dégagé pour blottir mon âme contre l'immensité du vide.
S'il est des lieux pour nous ?
Le rêve d'un ailleurs, d'une nouvelle ouverture, d'un tome d'avenir à paraître dans les rayons célestes de cette grande bibliothèque de la Providence.
J'ai pas de carte pour la location, pas d'cash pour l'accès à la propriété, même pas de plan pour connaître les limitations de ces étages, ces dédales somptueux de cette bâtisse.
Adepte du vol, j'ai volé jusqu'à la poche de l'architecte mon chapitre, j'ai survolé ces lignes à l'encre encore humide, j'ai piétiné par inadvertance l'attendu de mes existences.
L'architecte, quand il a vu ça, son chouette projet devenu illisible et mauvaise farce, mauvaise littérature prémonitoire, il a jeté son papier, il a déclaré que le forfaitaire de mes jours était à régler.
J'étais déclassé dans les archives.
Au sous-sol, comme on laisserait la poussière se faire mordre par l'oubli.
Y'a personne à l'accueil du ciel, pas même un vigile, pas même un de mes homonymes partiel.
Nan, la Providence ne m'a plus en odeur de sainteté elle m'abandonne aux bêtes en tout genre, déchu des luminescences, des ailes ficelées comme un gigot prêt à enfourner sa vie dans le thermostat trop bien élevé de ses guerres internes.
J'écoute, j'écoute mais je n'entends rien d'autre que le silence de l'infini s'installer en moi. Un acouphène dans ma poitrine, vibration de mon instinctif, un acouphène dans ma poitrine, sommation de ma destinée qui me signale que je vais bientôt déguerpir.
Pas de baluchon, l'infini comme bagage unique dans mon âme, l'acouphène en partition dans ma poitrine[/quote]
<3
"(...) la chair du vide et l'écho arrive (...)"
j'en suis à l'acouphène de la page 91, un paragraphe canon ;)
J'ai décroché à l'appel sismique du réveil, mes yeux dans le brouillard d'un formol.
Le soleil est présent, la fumée se dissipe.
J'ai fais lecture des étoiles la nuit dernière, j'ai ouvert la couverture de ce ciel dégagé pour blottir mon âme contre l'immensité du vide.
S'il est des lieux pour nous ?
Le rêve d'un ailleurs, d'une nouvelle ouverture, d'un tome d'avenir à paraître dans les rayons célestes de cette grande bibliothèque de la Providence.
J'ai pas de carte pour la location, pas d'cash pour l'accès à la propriété, même pas de plan pour connaître les limitations de ces étages, ces dédales somptueux de cette bâtisse.
Adepte du vol, j'ai volé jusqu'à la poche de l'architecte mon chapitre, j'ai survolé ces lignes à l'encre encore humide, j'ai piétiné par inadvertance l'attendu de mes existences.
L'architecte, quand il a vu ça, son chouette projet devenu illisible et mauvaise farce, mauvaise littérature prémonitoire, il a jeté son papier, il a déclaré que le forfaitaire de mes jours était à régler.
J'étais déclassé dans les archives.
Au sous-sol, comme on laisserait la poussière se faire mordre par l'oubli.
Y'a personne à l'accueil du ciel, pas même un vigile, pas même un de mes homonymes partiel.
Nan, la Providence ne m'a plus en odeur de sainteté elle m'abandonne aux bêtes en tout genre, déchu des luminescences, des ailes ficelées comme un gigot prêt à enfourner sa vie dans le thermostat trop bien élevé de ses guerres internes.
J'écoute, j'écoute mais je n'entends rien d'autre que le silence de l'infini s'installer en moi. Un acouphène dans ma poitrine, vibration de mon instinctif, un acouphène dans ma poitrine, sommation de ma destinée qui me signale que je vais bientôt déguerpir.
Pas de baluchon, l'infini comme bagage unique dans mon âme, l'acouphène en partition dans ma poitrine
<3
"(...) la chair du vide et l'écho arrive (...)"
j'en suis à l'acouphène de la page 91, un paragraphe canon
Mes plates excuses, j'ai des verres de trop dans le nez et ça se voit sur mes lèvres, des gerçures de grapillons.
J'suis passé du Gamay aux côtes du Rhône, j'escalade différents goûts, c'est comme ça, on fait avec ce qu'on a comme on dit.
À la base je voulais écrire mais j'sais jamais trop quoi dans l'ivresse, je prends un peu au hasard, comme dans une déchetterie j'ai une benne dans ma bouche scriptique pour le tout-venant, du déchet jusqu'au Trésor, je prends tout. Y'a pas de sélection chez moi, pas de hiérarchie, j'peux pas t'expliquer pourquoi, si j'aime pas, j'aime pas, j'vais pas apprendre à t'aimer tu sais, l'amour c'est dans le corps, l'amour c'est ce que j'aime toucher, c'est lancer sa joie aux étoiles en espérant qu'elles puissent l'attraper, c'est formuler des prières dans un fouillis d'alchimiste, c'est composer des notes sans gamme, y'a pas d'harmonie qui vaille, si tu veux chanter faux, chante faux, y'a la forme qui prime trop dans notre esprit, jamais assez le fond, si t'es fausse ou faux on s'en fout, tant que ça te parle, tant que ça résonne en toi. On est jamais pleinement quelque chose ou jamais quelque chose, c'est des conneries de degrés d'extrémismes, on est toujours changeant, comme on peut perdre sa générosité et tomber dans l'égoïsme, comme on peut un jour haïr la fascisme et l'autre jour l'incarner.
Sérieusement, mes plates excuses, mais tes codes, j'en ai rien à foutre de tes dress-soumissions ou d'autres délires de prêt à porter, en carnaval j'viens comme je suis, j'ai le déguisement de mes aliénations sur moi-même tu ne sais pas le lire ? Je fais relire le fond et pas la forme, pas besoin de me travestir pour montrer que je suis déguisé. Tous les jours je suis costumé par mes apprentissages et les dévotions que j'ai acquises, j'vais aux courses en bon consommateur, je sors mon moyen de paiement puis j'fais mine que c'est trop cher. C'est pas je c'est trop cher, c'est qu'on se fait baiser en fait. L'argent c'est une enculerie. Quelle idée de foutre une valeur aux choses, sérieux ? C'est la première balle dans le pied qu'on peut se tirer. La vie est sans valeur comme la mort est sans valeur, la forme cérémoniale que le mort à pris en a une mais elle gratuite la mort, gratuite car dans la logique même de la vie. Y'a pas de prix sur la survie d'un môme en prématuré, y'a pas de prix en fait, y'a que le coût de nos efforts. Mais si tu veux le traduire en monnaie vas-y mais toi et moi pas parler la même langue.
Si j'peux aider je t'aide, Point, j'ai rien à attendre en retour. On est pas là pour s'échanger comme de vulgaires marchandises en fait, on est là pour s'aider, s'entraider.
Dégages avec ta valeur des choses, sérieusement ? Le cœur n'est pas un bien monnayable, l'âme n'est pas révolue à la soumission d'un dieu commun, tu captes pas ma communication ?
Dégages avec ton travail et tes grands mots d'ignorance, t'es déjà tombé dans le piège en pensant que c'est impossible de s'émanciper de ce qui nous esclavagise.
T'es quoi ? Une poussière d'étoile, un détritus de la continuité de la faim de la vie à survivre, en plus faudrait que tu sois une valeur ?
Dans ta vie tu auras produit tant, consommé tant, coûté tant. Nan mais sérieux ?
L'argent c'est d'la baise pour le coup, d'la belle baise qui nous incite à faire toujours plus, mais pas par principe de prévention, juste pour assouvir la bête dressée en nous.
La nature a un rythme et tu sais même pas la respecter avec ta soif d'égalité. Tous de la maille pour rester aveugles face au cadeau qu'on nous a offert. Tu mets de la valeur sur un cadeau toi ? Ah bah ouais si t'as été dopé aux cadeaux préfabriqués forcément que tu y colles une valeur monétaire.
Si tu suis le rythme de la vie, de la nature, du vivant, plus rien n'a de prix. C'est plus qu'harmonie et pas de discorde pour faire valoir le profit de l'utilité à faire pousser des fraises hors-saison juste bon à satisfaire l'avidité d'un consommateur qui peut payer et qui veut tout en tout temps en tout lieu.
Rien n'a de valeur car du brin d'herbe à l'atmosphère, tout a une utilité, c'est l'équilibre de l'ensemble qui prime, pas une vulgaire escroquerie sur qu'est ce qui vaut quoi. T'as vu ce qu'on fait de la terre depuis le xixeme ?
C'est l'argent qui tient les commandes, t'as beau changer de système de distribution t'es toujours dans la même logique et les mêmes portes ouvertes aux dérives. Travailler plus pour gagner plus. Tu me fais rire.
T'es libre d'avoir ton point de vue, comme je suis libre d'en rire mais saches que si je ris ce n'est pas de toi, mais de voir la réalité de l'avilissement de ceux qui se prétendent penser avec justesse. Un peu trop de termes techniques et paf ça perd le fil de la pensée, mais la pensée mon ami, tu le sais, c'est le nerf de la guerre. Si tu cautionnes l'argent, tu cautionnes toutes ces courses à la dérive, des appétits jamais pleins.
Tu parles d'égalité ? Mais la seule égalité ce sont nos différences, alors cultivons les comme un jardin d'Éden plutôt que de vouloir uniformiser nos différences à un semblant d'égalité... Qui nous laisse l'égalité de quoi ? D'être consommateur au même niveau que les autres ?
Pouarf. Si tu fais sauter les verrous des lois et de ce qui nous empêche de nous rassembler et s'auto-organiser, tu seras toujours dicté mon ami, dicté de faire ce qu'ils souhaitent que tu fasses.
L'humanité laissée à elle-même ne peut que s'organiser. Il y a deux lois de la jungle, ne le sais-tu pas ? Laquelle prime ? T'as perdu foi en l'humanité que tu as besoin d'un consensus d'un tierce pouvoir pour faire valoir tes légitimités ? C'est que t'as perdu foi en l'autre. C'est que tu ne sais plus entendre l'autre. En même temps la priorité de le propriété était là pour ça : mieux nous diviser dans l'individualisme, vois ce qu'on en a fait. T'as beau avoir toute la volonté du monde, dans leur morale écrite sur des tablettes indémodables tu ne vaut rien, pas plus que la valeur qu'ils mettent à ta vie.
Tu fais confiance à l'Empire ? T'es encore sous le code civil, t'es au courant de quand ça date ?
Gueule de féodal dans le ventre high-tech d'un cachalot, faudrait réussir à s'en sortir, faudrait réussir à s'en sortir...
Mes plates excuses, j'suis encore saoul, c'est devenu une habitude, j'aime épaissir le rouge de mon sang pour te parler, en tête à tête, j'aime t'embrasser et te frapper avec mon front. Pas d'affrontement ici pourtant, c'est que la fronde d'un lance-pierres baptisées.
Avales mes cailloux même si c'est dur à mâcher pour ta bouche à la dentition parfaite car refaite. Tu peux sourire, ne te gênes surtout pas ! Faut pas avoir de gêne pour l'hypocrisie, faut aller jusqu'au bout, donnes lui à manger, elle aime manger de ses propres mensonges cette nuit de l'âme.
Dis t'as perdu le soleil en toi ?
La terre dans le rivière part en trainée de cendres. À l'image de nos existences, incarnes-tu la vase en mouvement ou le sable immobile ?
J'pars en boue, c'est la terre mixée à l'eau, j'arrose ma culture pour qu'elle germe, du plantule au pied de poésie jusqu'à la floraison.
Je sème des graines au vent. Est-ce qu'elles te parviennent ? La toile retient même les semences, laisses moi féconder l'écho que tu lances comme tu perces d'éclats mes obscurités.
La lutte est littérature. Les mots contiennent plus d'essence que de sens, alors, enflamme moi. J'suis pas éteint, je couve, j'attends. J'ai pas d'oeuf d'or mais j'ai l'oeil de l'effort, j'suis éclaté par des vaisseaux rouges, à l'image de mon carburant. J'ai pas l'oeil vide, j'ai le regard vif des loups chassés.
J'ai des steppes à l'intérieur, j'suis dans le théâtre magique, lèvres cabossées par le tanin, j'sais que tu lis, j'sais que tu lis, tu nous livre quand l'incipit ? J'ai besoin de lire et t'entendre. L'univers des sens m'a rallié à tes mots, à tes maux, au mauve de nos ivresses.
J'sais pas hurler, mais c'est un solitaire que tu pourrais entendre dans ses dérives de l'âme, de toutes ces offrandes que j'ai fais tu sais je n'attends rien.
Prends ce texte comme une prière, une prière sans église, sans chapelle, que la nuit qui nous relie, les étoiles qui font les fils de lumière pour nous relier dans les forces invisibles.
Les fils de la lumière.
[quote="Churinga"]Mes plates excuses, j'suis encore saoul, c'est devenu une habitude, j'aime épaissir le rouge de mon sang pour te parler, en tête à tête, j'aime t'embrasser et te frapper avec mon front. Pas d'affrontement ici pourtant, c'est que la fronde d'un lance-pierres baptisées.
Avales mes cailloux même si c'est dur à mâcher pour ta bouche à la dentition parfaite car refaite. Tu peux sourire, ne te gênes surtout pas ! Faut pas avoir de gêne pour l'hypocrisie, faut aller jusqu'au bout, donnes lui à manger, elle aime manger de ses propres mensonges cette nuit de l'âme.
Dis t'as perdu le soleil en toi ?
La terre dans le rivière part en trainée de cendres. À l'image de nos existences, incarnes-tu la vase en mouvement ou le sable immobile ?
J'pars en boue, c'est la terre mixée à l'eau, j'arrose ma culture pour qu'elle germe, du plantule au pied de poésie jusqu'à la floraison.
Je sème des graines au vent. Est-ce qu'elles te parviennent ? La toile retient même les semences, laisses moi féconder l'écho que tu lances comme tu perces d'éclats mes obscurités.
La lutte est littérature. Les mots contiennent plus d'essence que de sens, alors, enflamme moi. J'suis pas éteint, je couve, j'attends. J'ai pas d'oeuf d'or mais j'ai l'oeil de l'effort, j'suis éclaté par des vaisseaux rouges, à l'image de mon carburant. J'ai pas l'oeil vide, j'ai le regard vif des loups chassés.
J'ai des steppes à l'intérieur, j'suis dans le théâtre magique, lèvres cabossées par le tanin, j'sais que tu lis, j'sais que tu lis, tu nous livre quand l'incipit ? J'ai besoin de lire et t'entendre. L'univers des sens m'a rallié à tes mots, à tes maux, au mauve de nos ivresses.
J'sais pas hurler, mais c'est un solitaire que tu pourrais entendre dans ses dérives de l'âme, de toutes ces offrandes que j'ai fais tu sais je n'attends rien.
Prends ce texte comme une prière, une prière sans église, sans chapelle, que la nuit qui nous relie, les étoiles qui font les fils de lumière pour nous relier dans les forces invisibles.
Les fils de la lumière.[/quote]
<3
alter-dérives
Mes plates excuses, j'suis encore saoul, c'est devenu une habitude, j'aime épaissir le rouge de mon sang pour te parler, en tête à tête, j'aime t'embrasser et te frapper avec mon front. Pas d'affrontement ici pourtant, c'est que la fronde d'un lance-pierres baptisées.
Avales mes cailloux même si c'est dur à mâcher pour ta bouche à la dentition parfaite car refaite. Tu peux sourire, ne te gênes surtout pas ! Faut pas avoir de gêne pour l'hypocrisie, faut aller jusqu'au bout, donnes lui à manger, elle aime manger de ses propres mensonges cette nuit de l'âme.
Dis t'as perdu le soleil en toi ?
La terre dans le rivière part en trainée de cendres. À l'image de nos existences, incarnes-tu la vase en mouvement ou le sable immobile ?
J'pars en boue, c'est la terre mixée à l'eau, j'arrose ma culture pour qu'elle germe, du plantule au pied de poésie jusqu'à la floraison.
Je sème des graines au vent. Est-ce qu'elles te parviennent ? La toile retient même les semences, laisses moi féconder l'écho que tu lances comme tu perces d'éclats mes obscurités.
La lutte est littérature. Les mots contiennent plus d'essence que de sens, alors, enflamme moi. J'suis pas éteint, je couve, j'attends. J'ai pas d'oeuf d'or mais j'ai l'oeil de l'effort, j'suis éclaté par des vaisseaux rouges, à l'image de mon carburant. J'ai pas l'oeil vide, j'ai le regard vif des loups chassés.
J'ai des steppes à l'intérieur, j'suis dans le théâtre magique, lèvres cabossées par le tanin, j'sais que tu lis, j'sais que tu lis, tu nous livre quand l'incipit ? J'ai besoin de lire et t'entendre. L'univers des sens m'a rallié à tes mots, à tes maux, au mauve de nos ivresses.
J'sais pas hurler, mais c'est un solitaire que tu pourrais entendre dans ses dérives de l'âme, de toutes ces offrandes que j'ai fais tu sais je n'attends rien.
Prends ce texte comme une prière, une prière sans église, sans chapelle, que la nuit qui nous relie, les étoiles qui font les fils de lumière pour nous relier dans les forces invisibles.
Les fils de la lumière.
<3
alter-dérives
Mes plates excuses, j'suis encore plus bourré qu'hier.
C'est pas que j'aime danser, tu le sais toi que j'aime pas ça, la danse de l'ours ou autre corpus corporelle à entamer, j'suis pas doué comme j'ai pas le goût à cet abandon de moi-même. Trop cloisonné dans ma raideur pour me détendre, comprends pourquoi j'aime être raide depuis plusieurs mois...
Mon corps c'est une excitation permanente. Toujours en bandaison de crémaillère, toujours nouvel habitant de la vie à chaque réveil et trop pudique pour me montrer tout en excitation sur la piste de danse. Trop raide, j'sais suivre le rythme, c'est plus que je n'aime pas le suivre, j'aime les à coups les vas et vient de l'arythmie de mon cœur. Souvent la musique ne me parle pas. Ou le temps d'un couplet. Quand le refrain arrive j'suis dégouté, j'connais trop la finalité des refrains, c'est fait pour y retourner, j'aime pas qu'on m'pousse à la répétition, j'aime le saccadé, tout autant le sac d'os et la chair bien formée et prête à être tenue comme la jupe de ma mère.
Mes plates excuses...
J'aime trop disparaître aussi vite que je sais apparaître.
Un souvenir qui ne peut pas être perpétuel n'est qu'une éclaircie d'éclair de conscience.
En même temps, la vie c'est ça :
Débarquer de nul part,
Du néant qui n'a pas d'emplacement fixe, Puiser sa lumière et s'épuiser
Puis du jour au lendemain y retourner.
J'ai des questions à vous poser.
Comment on fait pour passer à côté de soi-même ?
Faut juste longer ses reflets,
Les ignorer et continuer,
Continuer d'avancer ?
Aller tout droit quand faut tourner,
Où ?
Tourner quand la direction est droit devant,
C'est fini j'crois,
C'est viscéral comme la foi.
Confession dernière d'un prototype dépassé.
Y'a un truc de cassé,
Y'a un arrière-goût de définitif.
Y'a un truc de cassé et y'a plus de marche arrière,
En pleine côte sans frein à main,
Même pas de traces de pas pour traîner les pieds dans la poésie,
Que des vers,
Des verres de côtes du Rhône,
Des dernières vendanges,
Maintenant je vidange.
J'crois que c'est définitif.
C'est une finalité définie,
Si il n'y a plus de marche arrière,
Ça ne vaut même plus la peine de regarder dans le rétroviseur,
Si la valeur du souffle est invisible,
Si la valeur du soufre est déductible,
On va même pas mettre de clignotant, Qu'importe si y'a un doublé en cours sur la file,
J'te prends de court,
Ma soif accourt et j'accouche de mon dernier-né,
Du premier souffle au dernier il n'y a que du vent,
Des cycles,
Des prévisions fausses et de l'imprévu,
Du l'Autan, du Mistral,
Des gorgées de souffre,
Qu'il vienne s'impacter contre le fer du feu de mes existences.
C'est l'accident des incendiés du cœur,
C'est l'asphyxie du sang,
C'est l'inertie qui prend le pas,
L'agrégat de cellules qui parle.
C'est l'heure des carcasses,
De quitter le cadran,
On a pas besoin de carter, tu sais ?
Oeil pour dent,
néant pour néant,
Regardez bien au fond de mon oeil d'enfant,
C'est l'infini du vide,
Un temps qui se rattrape à temps.
L'étoile n'est
Qu'un enrobage malformé
Naître difforme car la forme est
Conservée dans le formol de la pensée
La machine continuera de tourner,
L'Âme c'est
Sans corps
Sans contenant
Sans chair
Pas chère car gratuite
Trop libre
Trop volatile
De l'essence il paraît ?
À n'être que des esquisses,
Pourquoi,
Pourquoi vouloir aller au bout et
Avant l'arrivée,
Vouloir faire naître
En prématuré
Ce qui doit éclore par
Le Terminus de la mort ?
J'ai une réponse à te planter,
La graine.
[quote="Churinga"]Mes plates excuses...
J'aime trop disparaître aussi vite que je sais apparaître.
Un souvenir qui ne peut pas être perpétuel n'est qu'une éclaircie d'éclair de conscience.
En même temps, la vie c'est ça :
Débarquer de nul part,
Du néant qui n'a pas d'emplacement fixe, Puiser sa lumière et s'épuiser
Puis du jour au lendemain y retourner.
J'ai des questions à vous poser.
Comment on fait pour passer à côté de soi-même ?
Faut juste longer ses reflets,
Les ignorer et continuer,
Continuer d'avancer ?
Aller tout droit quand faut tourner,
Où ?
Tourner quand la direction est droit devant,
C'est fini j'crois,
C'est viscéral comme la foi.
Confession dernière d'un prototype dépassé.
Y'a un truc de cassé,
Y'a un arrière-goût de définitif.
Y'a un truc de cassé et y'a plus de marche arrière,
En pleine côte sans frein à main,
Même pas de traces de pas pour traîner les pieds dans la poésie,
Que des vers,
Des verres de côtes du Rhône,
Des dernières vendanges,
Maintenant je vidange.
J'crois que c'est définitif.
C'est une finalité définie,
Si il n'y a plus de marche arrière,
Ça ne vaut même plus la peine de regarder dans le rétroviseur,
Si la valeur du souffle est invisible,
Si la valeur du soufre est déductible,
On va même pas mettre de clignotant, Qu'importe si y'a un doublé en cours sur la file,
J'te prends de court,
Ma soif accourt et j'accouche de mon dernier-né,
Du premier souffle au dernier il n'y a que du vent,
Des cycles,
Des prévisions fausses et de l'imprévu,
Du l'Autan, du Mistral,
Des gorgées de souffre,
Qu'il vienne s'impacter contre le fer du feu de mes existences.
C'est l'accident des incendiés du cœur,
C'est l'asphyxie du sang,
C'est l'inertie qui prend le pas,
L'agrégat de cellules qui parle.
C'est l'heure des carcasses,
De quitter le cadran,
On a pas besoin de carter, tu sais ?
Oeil pour dent,
néant pour néant,
Regardez bien au fond de mon oeil d'enfant,
C'est l'infini du vide,
Un temps qui se rattrape à temps.
L'étoile n'est
Qu'un enrobage malformé
Naître difforme car la forme est
Conservée dans le formol de la pensée
La machine continuera de tourner,
L'Âme c'est
Sans corps
Sans contenant
Sans chair
Pas chère car gratuite
Trop libre
Trop volatile
De l'essence il paraît ?
À n'être que des esquisses,
Pourquoi,
Pourquoi vouloir aller au bout et
Avant l'arrivée,
Vouloir faire naître
En prématuré
Ce qui doit éclore par
Le Terminus de la mort ?
J'ai une réponse à te planter,
La graine.[/quote]
<3
vivement le weekend, pas assez dormi cette semaine :), des nuits de 3h à 5h!
mais demain matin pas de grasse matinée, demain c'est feu vert pour vidange et changement des pneus et des feux de croisement, eh oui la caisse est pas passé au contrôle technique :). Sécurité oblige!
Si t'as besoin d'un GPS :), je t'indique la direction, pas de problème :)
Mes plates excuses...
J'aime trop disparaître aussi vite que je sais apparaître.
Un souvenir qui ne peut pas être perpétuel n'est qu'une éclaircie d'éclair de conscience.
En même temps, la vie c'est ça :
Débarquer de nul part,
Du néant qui n'a pas d'emplacement fixe, Puiser sa lumière et s'épuiser
Puis du jour au lendemain y retourner.
J'ai des questions à vous poser.
Comment on fait pour passer à côté de soi-même ?
Faut juste longer ses reflets,
Les ignorer et continuer,
Continuer d'avancer ?
Aller tout droit quand faut tourner,
Où ?
Tourner quand la direction est droit devant,
C'est fini j'crois,
C'est viscéral comme la foi.
Confession dernière d'un prototype dépassé.
Y'a un truc de cassé,
Y'a un arrière-goût de définitif.
Y'a un truc de cassé et y'a plus de marche arrière,
En pleine côte sans frein à main,
Même pas de traces de pas pour traîner les pieds dans la poésie,
Que des vers,
Des verres de côtes du Rhône,
Des dernières vendanges,
Maintenant je vidange.
J'crois que c'est définitif.
C'est une finalité définie,
Si il n'y a plus de marche arrière,
Ça ne vaut même plus la peine de regarder dans le rétroviseur,
Si la valeur du souffle est invisible,
Si la valeur du soufre est déductible,
On va même pas mettre de clignotant, Qu'importe si y'a un doublé en cours sur la file,
J'te prends de court,
Ma soif accourt et j'accouche de mon dernier-né,
Du premier souffle au dernier il n'y a que du vent,
Des cycles,
Des prévisions fausses et de l'imprévu,
Du l'Autan, du Mistral,
Des gorgées de souffre,
Qu'il vienne s'impacter contre le fer du feu de mes existences.
C'est l'accident des incendiés du cœur,
C'est l'asphyxie du sang,
C'est l'inertie qui prend le pas,
L'agrégat de cellules qui parle.
C'est l'heure des carcasses,
De quitter le cadran,
On a pas besoin de carter, tu sais ?
Oeil pour dent,
néant pour néant,
Regardez bien au fond de mon oeil d'enfant,
C'est l'infini du vide,
Un temps qui se rattrape à temps.
L'étoile n'est
Qu'un enrobage malformé
Naître difforme car la forme est
Conservée dans le formol de la pensée
La machine continuera de tourner,
L'Âme c'est
Sans corps
Sans contenant
Sans chair
Pas chère car gratuite
Trop libre
Trop volatile
De l'essence il paraît ?
À n'être que des esquisses,
Pourquoi,
Pourquoi vouloir aller au bout et
Avant l'arrivée,
Vouloir faire naître
En prématuré
Ce qui doit éclore par
Le Terminus de la mort ?
J'ai une réponse à te planter,
La graine.
<3
vivement le weekend, pas assez dormi cette semaine , des nuits de 3h à 5h!
mais demain matin pas de grasse matinée, demain c'est feu vert pour vidange et changement des pneus et des feux de croisement, eh oui la caisse est pas passé au contrôle technique . Sécurité oblige!
Si t'as besoin d'un GPS , je t'indique la direction, pas de problème
Mes plates excuses
Cartographie mentale cabossée d'un homme calqué sur une existence dépecée
On m'a enlevé mon apathie
Ma typographie
Enlèvement légitime d'un syndrome de Stockholm
J'ai dans ma paume la voix d'un mégaphone
Je suis accroché aux dernières branches de mes proses
Mon âme rendue aphone
Si je n'ai plus que ça à t'offrir
J'aimerais lancer des injures
En promesse des soulagements
Même si elles ne sont que prouesses de l'imposture, à reporter l'adresse à d'autres dévouements
Je ne veux plus saluer la haine,
J'ai trop maintenu le dialogue à ses silences
À trop laisser la perte faire de ses gains
De nobles causes
On finit lettres prêtes aux ratures
[quote="Churinga"]Mes plates excuses
Cartographie mentale cabossée d'un homme calqué sur une existence dépecée
On m'a enlevé mon apathie
Ma typographie
Enlèvement légitime d'un syndrome de Stockholm
J'ai dans ma paume la voix d'un mégaphone
Je suis accroché aux dernières branches de mes proses
Mon âme rendue aphone
Si je n'ai plus que ça à t'offrir
J'aimerais lancer des injures
En promesse des soulagements
Même si elles ne sont que prouesses de l'imposture, à reporter l'adresse à d'autres dévouements
Je ne veux plus saluer la haine,
J'ai trop maintenu le dialogue à ses silences
À trop laisser la perte faire de ses gains
De nobles causes
On finit lettres prêtes aux ratures[/quote]
<3
Et moi je lis tes ratures
Et quelle littérature :)!
Saturée de fulgurances!
De l'auto-fiction au surréalisme.
Bon alors je suis arrivée en haut, j'ai fait une pause, j'ai bu un coup d'eau plate, j'ai admiré le paysage, maintenant va falloir que je retrouve le point de départ...par quel chemin je suis passée déjà...putain un vrai labyrinthe.
Où est ma carte, ah ben où avais-je la tête?! Elle est sous mes yeux :).
Allez on prend son sac à dos, on fait demi-tour et on balise tout ça pour les futurs randonneurs :). 379 kilomètres une formalité :). GO
Mes plates excuses
Cartographie mentale cabossée d'un homme calqué sur une existence dépecée
On m'a enlevé mon apathie
Ma typographie
Enlèvement légitime d'un syndrome de Stockholm
J'ai dans ma paume la voix d'un mégaphone
Je suis accroché aux dernières branches de mes proses
Mon âme rendue aphone
Si je n'ai plus que ça à t'offrir
J'aimerais lancer des injures
En promesse des soulagements
Même si elles ne sont que prouesses de l'imposture, à reporter l'adresse à d'autres dévouements
Je ne veux plus saluer la haine,
J'ai trop maintenu le dialogue à ses silences
À trop laisser la perte faire de ses gains
De nobles causes
On finit lettres prêtes aux ratures
<3
Et moi je lis tes ratures
Et quelle littérature !
Saturée de fulgurances!
De l'auto-fiction au surréalisme.
Bon alors je suis arrivée en haut, j'ai fait une pause, j'ai bu un coup d'eau plate, j'ai admiré le paysage, maintenant va falloir que je retrouve le point de départ...par quel chemin je suis passée déjà...putain un vrai labyrinthe.
Où est ma carte, ah ben où avais-je la tête?! Elle est sous mes yeux .
Allez on prend son sac à dos, on fait demi-tour et on balise tout ça pour les futurs randonneurs . 379 kilomètres une formalité . GO
Mes plates excuses
C'est la gueule d'une réponse retardée, J'oublie de me pencher par dessus l'épaule de ce vide qui sépare les réalités
En des réponses différées
Des casses de lettres
Faire le braquage du verbe d'un nouveau siècle ?
Qu'importe où la rime porte sur les rives
Du rêve jusqu'au Spleen
À présent je n'ai fais que flotter de près
Ce sont des grottes ouvertes nos mémoires et si proches de l'histoire elles ne font qu'office de bougies
Nous sommes lumières ou bouts de chandelles,
Des pelotes entières ou les bouts d'une ficelle
Juste avec justesse justement,
Des échardés du cordage ou des effilochés du casque, des échappés du sac, les déserteurs de la besace
Mes plates excuses
Sans doute il n'y a rien à comprendre d'autres que ce que tu veux voir au premier plan
Parfois les cartographies sont exemptées de tirages quand les tarots se reposent
La direction s'évapore
[quote="Churinga"]Mes plates excuses
C'est la gueule d'une réponse retardée, J'oublie de me pencher par dessus l'épaule de ce vide qui sépare les réalités
En des réponses différées
Des casses de lettres
Faire le braquage du verbe d'un nouveau siècle ?
Qu'importe où la rime porte sur les rives
Du rêve jusqu'au Spleen
À présent je n'ai fais que flotter de près
Ce sont des grottes ouvertes nos mémoires et si proches de l'histoire elles ne font qu'office de bougies
Nous sommes lumières ou bouts de chandelles,
Des pelotes entières ou les bouts d'une ficelle
Juste avec justesse justement,
Des échardés du cordage ou des effilochés du casque, des échappés du sac, les déserteurs de la besace
Mes plates excuses
Sans doute il n'y a rien à comprendre d'autres que ce que tu veux voir au premier plan
Parfois les cartographies sont exemptées de tirages quand les tarots se reposent
La direction s'évapore[/quote]
<3 très près
Mes plates excuses
C'est la gueule d'une réponse retardée, J'oublie de me pencher par dessus l'épaule de ce vide qui sépare les réalités
En des réponses différées
Des casses de lettres
Faire le braquage du verbe d'un nouveau siècle ?
Qu'importe où la rime porte sur les rives
Du rêve jusqu'au Spleen
À présent je n'ai fais que flotter de près
Ce sont des grottes ouvertes nos mémoires et si proches de l'histoire elles ne font qu'office de bougies
Nous sommes lumières ou bouts de chandelles,
Des pelotes entières ou les bouts d'une ficelle
Juste avec justesse justement,
Des échardés du cordage ou des effilochés du casque, des échappés du sac, les déserteurs de la besace
Mes plates excuses
Sans doute il n'y a rien à comprendre d'autres que ce que tu veux voir au premier plan
Parfois les cartographies sont exemptées de tirages quand les tarots se reposent
La direction s'évapore
<3 très près
L'ivresse tire le tarot
J'en ai fais deux lectures
Celle de nos deux raisons la mienne et puis la sienne
Mes interprétations et l'appel aux voyages
Des odeurs de bois et de racines
Les saints de la glace ne sont pas passés encore
Des marchands de givre qui frôle la paupière des terres
Là où les pied se posent et où le plat se repose
Où la peau mijote les ampoules peuvent s'éteindre
Soleil à l'horizon des matinées sur le lit des rivières
Les reflets d'émeraudes rebondissent sur les cascades
Des pleines qui donnent cette clarté
Étrangères aux nuits blanches
Elles ne sont que des croissants qui se rongent au rythme des renaissances
Des cratères de créateurs
Lanceur de pierre ou panseur comme le lierre je suis le temps
La lenteur des saisons
Les trombes de l'évaporation des vagues
Sur le fil du courant j'ai une écharde d'écume
Une barque de pépins des noyaux à germer
Des déclinaisons bancales dans mes yeux
Un anniversaire en avance
Un âge avancé
La potence elle
S'avance sur un tapis roulant