[quote="Churinga"]Une renaissance ou s'abreuver de ses cendres Descendre d'un étage passer à l'étape suivante Une renaissance ou se mouvoir dans les sens Y disséminer les restes d'un compostage mûr Emmurer ses mauvais choix et accepter des faux plis repasser le passé y enlever les négatives perceptions Percer à jour le tissu de nos obscurités percer la carie de ses sentiments Passer le sourire conjuguer l'humeur bonne véhiculer la joie Sous un brin de soleil voir son regard percer l'âme croquer le pépin de ses pupilles en cachette Ne rien dire mais garder ce regard Ne rien faire mais regarder le retard prendre de l'avance Signer la concordance si elle doit arriver Arrimer ses rêves puis partir à la dérive d'une conquête éternelle Qu'importe l'éphémère de l'instant de nos vies je sais qu'il n'est qu'une goutte d'eau Dans un océan d'espace qu'on ignore Qui dit que seule la matière a le pouvoir de la pensée ?[/quote] <3 A la bonne heure :)
suffragettes AB Il y a 6 ans

Une renaissance ou s'abreuver de ses cendres
Descendre d'un étage passer à l'étape suivante
Une renaissance ou se mouvoir dans les sens
Y disséminer les restes d'un compostage mûr

Emmurer ses mauvais choix et accepter des faux plis repasser le passé y enlever les négatives perceptions
Percer à jour le tissu de nos obscurités percer la carie de ses sentiments
Passer le sourire conjuguer l'humeur bonne véhiculer la joie
Sous un brin de soleil voir son regard percer l'âme croquer le pépin de ses pupilles en cachette
Ne rien dire mais garder ce regard
Ne rien faire mais regarder le retard prendre de l'avance
Signer la concordance si elle doit arriver

Arrimer ses rêves puis partir à la dérive d'une conquête éternelle
Qu'importe l'éphémère de l'instant de nos vies je sais qu'il n'est qu'une goutte d'eau
Dans un océan d'espace qu'on ignore

Qui dit que seule la matière a le pouvoir de la pensée ?
@Churinga

<3
A la bonne heure

L'immatériel a le pouvoir de panser Mettre de l'invisible pour calfeutrer les fuites d'airs Les compressions fuyantes à demi-mots se mettent sur les plaies Et pleines les ramifications des orages se forment Mélanger les fluides et tirer les pressions de nos fûts d'âmes Je bois je me délecte d'une fraîcheur à l'ombrage d'un appentis sans isolation J'isole mon corps je cisaille mon cœur les pulsations sont des guillotines sans tranchant Des battements de vie le cil d'un œil voyant encore qui oscille qui oscille qui oscille Pupille de pendule le cendrier fait office de rouille sur les rouages transparents Pupille pourfendue étoile fêlée pour les flagrances et les couches de mes pages de papiers épais J'ai l'épée dans le thorax la gorge aux cavités mal placées Guerrier lutteur poète nomme cette envie de se batailler comme tu le souhaites Contre soi et un peu contre le Monde Prendre un wagon en bagage et la synchronicité comme montre Atterrir hors des pistes car nos ailes sont celles des mouettes plus courtes que les goélands et leurs déplacements de flux Être aspiré par le siphon d'un vol d'oiseau emprunter une plume faire stigmate de sa vie Saigner un peu la scarification des jours Encenser l'instant remettre de l'huile au coude Finirais-je câblé en camisole sur le parquet de la bienséance Face à une justice de non-choix à rendre les comptes d'une entreprise truquée Je jouerai avec les dés pipés Oh je te critique mais je te comprends Miroir frère d'il y a plusieurs siècles Le sang humain de notre famille coule Le sang humain de notre famille coule Qu'elle soit femme ou femelle irrespectable dans les mœurs Qu'il soit homme ou chien insatiable de ses dominations Nous sommes des pions sur l'échiquier léger lourd de sa biomasse Nous sommes des dépossédés de nos natures mortes car même les cadavres respirent Tu ne sens rien ?
AnonymeIl y a 6 ans

L'immatériel a le pouvoir de panser
Mettre de l'invisible pour calfeutrer les fuites d'airs
Les compressions fuyantes à demi-mots se mettent sur les plaies
Et pleines les ramifications des orages se forment

Mélanger les fluides et tirer les pressions de nos fûts d'âmes
Je bois je me délecte d'une fraîcheur à l'ombrage d'un appentis sans isolation
J'isole mon corps je cisaille mon cœur les pulsations sont des guillotines sans tranchant
Des battements de vie le cil d'un œil voyant encore qui oscille qui oscille qui oscille
Pupille de pendule le cendrier fait office de rouille sur les rouages transparents
Pupille pourfendue étoile fêlée pour les flagrances et les couches de mes pages de papiers épais

J'ai l'épée dans le thorax la gorge aux cavités mal placées
Guerrier lutteur poète nomme cette envie de se batailler comme tu le souhaites
Contre soi et un peu contre le Monde
Prendre un wagon en bagage et la synchronicité comme montre
Atterrir hors des pistes car nos ailes sont celles des mouettes plus courtes que les goélands et leurs déplacements de flux
Être aspiré par le siphon d'un vol d'oiseau emprunter une plume faire stigmate de sa vie
Saigner un peu la scarification des jours
Encenser l'instant remettre de l'huile au coude

Finirais-je câblé en camisole sur le parquet de la bienséance
Face à une justice de non-choix à rendre les comptes d'une entreprise truquée
Je jouerai avec les dés pipés
Oh je te critique mais je te comprends
Miroir frère d'il y a plusieurs siècles
Le sang humain de notre famille coule
Le sang humain de notre famille coule
Qu'elle soit femme ou femelle irrespectable dans les mœurs
Qu'il soit homme ou chien insatiable de ses dominations
Nous sommes des pions sur l'échiquier léger lourd de sa biomasse
Nous sommes des dépossédés de nos natures mortes car même les cadavres respirent

Tu ne sens rien ?

Censurez-moi je laisse parler les gens Qu'ils racontent ce qu'ils veulent de mes entreprises de mes démarches et de me choix Je n'ai plus de salive à perdre d'une rage mauvaise T'es pas vacciné ? Tes mots sentent l'Amour pourtant gamin Lâches donc tes feuilles d'automne les femmes c'est fait pour se décrocher de l'arbre et nourrir nos parterres T'as pas d'herbier ? Pour conserver les plus belles graines les plus belles fleurs comme des albums photos Ou retrouver des bouts de papier où la danse sexuelles l'invitation des corps à danser se fige Dans l'écriture par l'écriture dans la forme des lettres De ces filles d'automne qui t'écrivent les chaleurs en elles Et y aller pouls palpitant cœur battant car la forme est exquise D'une lèvre jeune où le jeûne est absent De quoi faire jalouser les moines et les impuissants Juste pour le plaisir d'une danse écouter se fendre le cri du chat Les hanches ouvertes pour mieux se refermer Piège à loup des steppes piège à mâchoires Perdre un bout de soi un membre actif de son âme L'amour d'un tout pour l'amour d'une seule Perdre au change à la frontière de l'amour Dis moi gamin je le sais t'en as brûlé combien des lettres T'en as pleuré combien secrètement sans dévoiler aux ondes tes peines T'en as essuyé combien des verres ramassé combien de débris de toi-même Recolle les morceaux lâche les fournisseurs et les escrocs Retrouve les gitanes et les accrocs de leurs robes Elles traînent les bars devant ou derrière les comptoirs L'oeil du chat toujours de la fente d'univers de trou noir déguisé sous une peau douce Lâche les fournisseurs pour rendre gamine une mère Gamin Tu verras qu'avec tes airs de gavroche l'insipide de tes opéras De ces grands monuments qui ne sont que beaux à contempler Vestiges du passé toujours Où sont les vestiges du présent ? Gamin relâche les fourmis que t'as laissé dans ton cœur Laisse faire leur nid ailleurs Viens creuser ton cœur aux rencontres Viens grandir tes mômes gamin J't'invite On a la rivière horizon et le courant pour courir au barrage Sur le flot de la Tardes Tu verras les cultures et tu mangeras les pois à même les pieds Tu verras les fleurs des fèves celles des pommes de terres Les chats cachés sous le feuillage des carottes les fraises rougir les framboises poindre Le temps est crucial pour les âmes paysannes Faut l'trouver J't'invite gamin
AnonymeIl y a 6 ans

Censurez-moi je laisse parler les gens
Qu'ils racontent ce qu'ils veulent de mes entreprises de mes démarches et de me choix
Je n'ai plus de salive à perdre d'une rage mauvaise

T'es pas vacciné ?

Tes mots sentent l'Amour pourtant gamin
Lâches donc tes feuilles d'automne les femmes c'est fait pour se décrocher de l'arbre et nourrir nos parterres
T'as pas d'herbier ?
Pour conserver les plus belles graines les plus belles fleurs comme des albums photos
Ou retrouver des bouts de papier où la danse sexuelles l'invitation des corps à danser se fige
Dans l'écriture par l'écriture dans la forme des lettres
De ces filles d'automne qui t'écrivent les chaleurs en elles
Et y aller pouls palpitant cœur battant car la forme est exquise
D'une lèvre jeune où le jeûne est absent
De quoi faire jalouser les moines et les impuissants
Juste pour le plaisir d'une danse écouter se fendre le cri du chat
Les hanches ouvertes pour mieux se refermer
Piège à loup des steppes piège à mâchoires
Perdre un bout de soi un membre actif de son âme
L'amour d'un tout pour l'amour d'une seule
Perdre au change à la frontière de l'amour


Dis moi gamin je le sais t'en as brûlé combien des lettres
T'en as pleuré combien secrètement sans dévoiler aux ondes tes peines
T'en as essuyé combien des verres ramassé combien de débris de toi-même
Recolle les morceaux lâche les fournisseurs et les escrocs
Retrouve les gitanes et les accrocs de leurs robes
Elles traînent les bars devant ou derrière les comptoirs
L'oeil du chat toujours de la fente d'univers de trou noir déguisé sous une peau douce

Lâche les fournisseurs pour rendre gamine une mère Gamin
Tu verras qu'avec tes airs de gavroche l'insipide de tes opéras
De ces grands monuments qui ne sont que beaux à contempler
Vestiges du passé toujours
Où sont les vestiges du présent ?

Gamin relâche les fourmis que t'as laissé dans ton cœur
Laisse faire leur nid ailleurs
Viens creuser ton cœur aux rencontres
Viens grandir tes mômes gamin
J't'invite

On a la rivière horizon et le courant pour courir au barrage
Sur le flot de la Tardes
Tu verras les cultures et tu mangeras les pois à même les pieds
Tu verras les fleurs des fèves celles des pommes de terres
Les chats cachés sous le feuillage des carottes les fraises rougir les framboises poindre

Le temps est crucial pour les âmes paysannes
Faut l'trouver
J't'invite gamin

[quote="Churinga"]L'immatériel a le pouvoir de panser Mettre de l'invisible pour calfeutrer les fuites d'airs Les compressions fuyantes à demi-mots se mettent sur les plaies Et pleines les ramifications des orages se forment Mélanger les fluides et tirer les pressions de nos fûts d'âmes Je bois je me délecte d'une fraîcheur à l'ombrage d'un appentis sans isolation J'isole mon corps je cisaille mon cœur les pulsations sont des guillotines sans tranchant Des battements de vie le cil d'un œil voyant encore qui oscille qui oscille qui oscille Pupille de pendule le cendrier fait office de rouille sur les rouages transparents Pupille pourfendue étoile fêlée pour les flagrances et les couches de mes pages de papiers épais J'ai l'épée dans le thorax la gorge aux cavités mal placées Guerrier lutteur poète nomme cette envie de se batailler comme tu le souhaites Contre soi et un peu contre le Monde Prendre un wagon en bagage et la synchronicité comme montre Atterrir hors des pistes car nos ailes sont celles des mouettes plus courtes que les goélands et leurs déplacements de flux Être aspiré par le siphon d'un vol d'oiseau emprunter une plume faire stigmate de sa vie Saigner un peu la scarification des jours Encenser l'instant remettre de l'huile au coude Finirais-je câblé en camisole sur le parquet de la bienséance Face à une justice de non-choix à rendre les comptes d'une entreprise truquée Je jouerai avec les dés pipés Oh je te critique mais je te comprends Miroir frère d'il y a plusieurs siècles Le sang humain de notre famille coule Le sang humain de notre famille coule Qu'elle soit femme ou femelle irrespectable dans les mœurs Qu'il soit homme ou chien insatiable de ses dominations Nous sommes des pions sur l'échiquier léger lourd de sa biomasse Nous sommes des dépossédés de nos natures mortes car même les cadavres respirent Tu ne sens rien ?[/quote] [quote="Churinga"]Censurez-moi je laisse parler les gens Qu'ils racontent ce qu'ils veulent de mes entreprises de mes démarches et de me choix Je n'ai plus de salive à perdre d'une rage mauvaise T'es pas vacciné ? Tes mots sentent l'Amour pourtant gamin Lâches donc tes feuilles d'automne les femmes c'est fait pour se décrocher de l'arbre et nourrir nos parterres T'as pas d'herbier ? Pour conserver les plus belles graines les plus belles fleurs comme des albums photos Ou retrouver des bouts de papier où la danse sexuelles l'invitation des corps à danser se fige Dans l'écriture par l'écriture dans la forme des lettres De ces filles d'automne qui t'écrivent les chaleurs en elles Et y aller pouls palpitant cœur battant car la forme est exquise D'une lèvre jeune où le jeûne est absent De quoi faire jalouser les moines et les impuissants Juste pour le plaisir d'une danse écouter se fendre le cri du chat Les hanches ouvertes pour mieux se refermer Piège à loup des steppes piège à mâchoires Perdre un bout de soi un membre actif de son âme L'amour d'un tout pour l'amour d'une seule Perdre au change à la frontière de l'amour Dis moi gamin je le sais t'en as brûlé combien des lettres T'en as pleuré combien secrètement sans dévoiler aux ondes tes peines T'en as essuyé combien des verres ramassé combien de débris de toi-même Recolle les morceaux lâche les fournisseurs et les escrocs Retrouve les gitanes et les accrocs de leurs robes Elles traînent les bars devant ou derrière les comptoirs L'oeil du chat toujours de la fente d'univers de trou noir déguisé sous une peau douce Lâche les fournisseurs pour rendre gamine une mère Gamin Tu verras qu'avec tes airs de gavroche l'insipide de tes opéras De ces grands monuments qui ne sont que beaux à contempler Vestiges du passé toujours Où sont les vestiges du présent ? Gamin relâche les fourmis que t'as laissé dans ton cœur Laisse faire leur nid ailleurs Viens creuser ton cœur aux rencontres Viens grandir tes mômes gamin J't'invite On a la rivière horizon et le courant pour courir au barrage Sur le flot de la Tardes Tu verras les cultures et tu mangeras les pois à même les pieds Tu verras les fleurs des fèves celles des pommes de terres Les chats cachés sous le feuillage des carottes les fraises rougir les framboises poindre Le temps est crucial pour les âmes paysannes Faut l'trouver J't'invite gamin[/quote] <3 <3 <3
suffragettes AB Il y a 6 ans

L'immatériel a le pouvoir de panser
Mettre de l'invisible pour calfeutrer les fuites d'airs
Les compressions fuyantes à demi-mots se mettent sur les plaies
Et pleines les ramifications des orages se forment

Mélanger les fluides et tirer les pressions de nos fûts d'âmes
Je bois je me délecte d'une fraîcheur à l'ombrage d'un appentis sans isolation
J'isole mon corps je cisaille mon cœur les pulsations sont des guillotines sans tranchant
Des battements de vie le cil d'un œil voyant encore qui oscille qui oscille qui oscille
Pupille de pendule le cendrier fait office de rouille sur les rouages transparents
Pupille pourfendue étoile fêlée pour les flagrances et les couches de mes pages de papiers épais

J'ai l'épée dans le thorax la gorge aux cavités mal placées
Guerrier lutteur poète nomme cette envie de se batailler comme tu le souhaites
Contre soi et un peu contre le Monde
Prendre un wagon en bagage et la synchronicité comme montre
Atterrir hors des pistes car nos ailes sont celles des mouettes plus courtes que les goélands et leurs déplacements de flux
Être aspiré par le siphon d'un vol d'oiseau emprunter une plume faire stigmate de sa vie
Saigner un peu la scarification des jours
Encenser l'instant remettre de l'huile au coude

Finirais-je câblé en camisole sur le parquet de la bienséance
Face à une justice de non-choix à rendre les comptes d'une entreprise truquée
Je jouerai avec les dés pipés
Oh je te critique mais je te comprends
Miroir frère d'il y a plusieurs siècles
Le sang humain de notre famille coule
Le sang humain de notre famille coule
Qu'elle soit femme ou femelle irrespectable dans les mœurs
Qu'il soit homme ou chien insatiable de ses dominations
Nous sommes des pions sur l'échiquier léger lourd de sa biomasse
Nous sommes des dépossédés de nos natures mortes car même les cadavres respirent

Tu ne sens rien ?
@Churinga


Censurez-moi je laisse parler les gens
Qu'ils racontent ce qu'ils veulent de mes entreprises de mes démarches et de me choix
Je n'ai plus de salive à perdre d'une rage mauvaise

T'es pas vacciné ?

Tes mots sentent l'Amour pourtant gamin
Lâches donc tes feuilles d'automne les femmes c'est fait pour se décrocher de l'arbre et nourrir nos parterres
T'as pas d'herbier ?
Pour conserver les plus belles graines les plus belles fleurs comme des albums photos
Ou retrouver des bouts de papier où la danse sexuelles l'invitation des corps à danser se fige
Dans l'écriture par l'écriture dans la forme des lettres
De ces filles d'automne qui t'écrivent les chaleurs en elles
Et y aller pouls palpitant cœur battant car la forme est exquise
D'une lèvre jeune où le jeûne est absent
De quoi faire jalouser les moines et les impuissants
Juste pour le plaisir d'une danse écouter se fendre le cri du chat
Les hanches ouvertes pour mieux se refermer
Piège à loup des steppes piège à mâchoires
Perdre un bout de soi un membre actif de son âme
L'amour d'un tout pour l'amour d'une seule
Perdre au change à la frontière de l'amour


Dis moi gamin je le sais t'en as brûlé combien des lettres
T'en as pleuré combien secrètement sans dévoiler aux ondes tes peines
T'en as essuyé combien des verres ramassé combien de débris de toi-même
Recolle les morceaux lâche les fournisseurs et les escrocs
Retrouve les gitanes et les accrocs de leurs robes
Elles traînent les bars devant ou derrière les comptoirs
L'oeil du chat toujours de la fente d'univers de trou noir déguisé sous une peau douce

Lâche les fournisseurs pour rendre gamine une mère Gamin
Tu verras qu'avec tes airs de gavroche l'insipide de tes opéras
De ces grands monuments qui ne sont que beaux à contempler
Vestiges du passé toujours
Où sont les vestiges du présent ?

Gamin relâche les fourmis que t'as laissé dans ton cœur
Laisse faire leur nid ailleurs
Viens creuser ton cœur aux rencontres
Viens grandir tes mômes gamin
J't'invite

On a la rivière horizon et le courant pour courir au barrage
Sur le flot de la Tardes
Tu verras les cultures et tu mangeras les pois à même les pieds
Tu verras les fleurs des fèves celles des pommes de terres
Les chats cachés sous le feuillage des carottes les fraises rougir les framboises poindre

Le temps est crucial pour les âmes paysannes
Faut l'trouver
J't'invite gamin
@Churinga


<3 <3 <3

X
AnonymeIl y a 6 ans

X

Du vin dans mon sang La montagne du Luberon sous-cutané La garrigue et le thym sont absents Ça sonne personne ne décroche Des croches blanches ou des rondes mon âme une noire en cadence Y'a plus qu'à danser Gamin j'danse maintenant je ferme les yeux sur le regard des autres Je porte plus la peur dans mes jambes je ne tremble plus mon corps est entier comme un pendule Sur le rythme des percussions Je lance mes épaules au courant des notes Mes doigts tapent sur le vide Le souffle des partitions
AnonymeIl y a 6 ans

Du vin dans mon sang
La montagne du Luberon sous-cutané
La garrigue et le thym sont absents
Ça sonne personne ne décroche
Des croches blanches ou des rondes mon âme une noire en cadence
Y'a plus qu'à danser Gamin j'danse maintenant je ferme les yeux sur le regard des autres
Je porte plus la peur dans mes jambes je ne tremble plus mon corps est entier comme un pendule
Sur le rythme des percussions
Je lance mes épaules au courant des notes
Mes doigts tapent sur le vide
Le souffle des partitions

[quote="Churinga"]Du vin dans mon sang La montagne du Luberon sous-cutané La garrigue et le thym sont absents Ça sonne personne ne décroche Des croches blanches ou des rondes mon âme une noire en cadence Y'a plus qu'à danser Gamin j'danse maintenant je ferme les yeux sur le regard des autres Je porte plus la peur dans mes jambes je ne tremble plus mon corps est entier comme un pendule Sur le rythme des percussions Je lance mes épaules au courant des notes Mes doigts tapent sur le vide Le souffle des partitions[/quote] <3
suffragettes AB Il y a 6 ans

Du vin dans mon sang
La montagne du Luberon sous-cutané
La garrigue et le thym sont absents
Ça sonne personne ne décroche
Des croches blanches ou des rondes mon âme une noire en cadence
Y'a plus qu'à danser Gamin j'danse maintenant je ferme les yeux sur le regard des autres
Je porte plus la peur dans mes jambes je ne tremble plus mon corps est entier comme un pendule
Sur le rythme des percussions
Je lance mes épaules au courant des notes
Mes doigts tapent sur le vide
Le souffle des partitions
@Churinga


<3

Dors C'est l'heure de L'heureux repos d'un esprit qui se meurt Le temps d'une nuit ou d'un jour Un moment où l'on s'eclipse L'ombre sur l'astre La mort dans la vie La vie à travers des mécanismes en gestation Pour mieux renaître Vivre de nouveau dans l'ivraie du temps Écouter son cœur battre les canaux s'ouvrir Revenir d'ailleurs là où nous en étions Revenir en nous même à la surface Existence d'iceberg
AnonymeIl y a 6 ans

Dors

C'est l'heure de

L'heureux repos d'un esprit qui se meurt
Le temps d'une nuit ou d'un jour
Un moment où l'on s'eclipse
L'ombre sur l'astre
La mort dans la vie
La vie à travers des mécanismes en gestation
Pour mieux renaître
Vivre de nouveau dans l'ivraie du temps
Écouter son cœur battre les canaux s'ouvrir
Revenir d'ailleurs là où nous en étions
Revenir en nous même à la surface

Existence d'iceberg

J'ai fais l'exil de mon île J'ai enlevé la peau des nuits je suis à nu pour la nouvelle lune Je sais que l'heure approche et qu'elle avance à tâtons J'fais pas genre J'suis pas gêné mais pas sans gêne J'ai du mal à déglutir le mot des croisements des croissants des quarts d'éblouissements Des horloges qui fondent comme sur une pensée jusqu'à brûler Attacher au fond du plat la vase de l'eau de vie qu'il fallait remuer Faut pas stagner sur le statique des époques L'humain n'a plus de rythme il n'a qu'un pouls qu'il n'écoute plus Palpite palpite des paupières et nos balbutiements je sais que ce sont Des pépites des ornières des gesticulations grises J'ai pris le classeur j'ai rangé ma vie dans une case Casser le désordre remettre de l'ordre dans le dé du hasard Des pipés à ceux consumés il faut lancer les couleurs Que le hasard des formes ne triche plus Tapis bas du signe ne pas se prendre le pied Dans un pli d'étoffe J'étouffe je brode mon souffle qui siffle un coup d'arbitre En fumée laisser partir une touffe microcosme du fil de la vie Tousser écrire l'ivraie le vrai Du mauvais grain de vent
AnonymeIl y a 6 ans

J'ai fais l'exil de mon île
J'ai enlevé la peau des nuits je suis à nu pour la nouvelle lune
Je sais que l'heure approche et qu'elle avance à tâtons

J'fais pas genre
J'suis pas gêné mais pas sans gêne
J'ai du mal à déglutir le mot des croisements des croissants des quarts d'éblouissements
Des horloges qui fondent comme sur une pensée jusqu'à brûler
Attacher au fond du plat la vase de l'eau de vie qu'il fallait remuer
Faut pas stagner sur le statique des époques
L'humain n'a plus de rythme il n'a qu'un pouls qu'il n'écoute plus
Palpite palpite des paupières et nos balbutiements je sais que ce sont
Des pépites des ornières des gesticulations grises

J'ai pris le classeur j'ai rangé ma vie dans une case
Casser le désordre remettre de l'ordre dans le dé du hasard
Des pipés à ceux consumés il faut lancer les couleurs
Que le hasard des formes ne triche plus

Tapis bas du signe ne pas se prendre le pied
Dans un pli d'étoffe

J'étouffe je brode mon souffle qui siffle un coup d'arbitre
En fumée laisser partir une touffe microcosme du fil de la vie
Tousser écrire l'ivraie le vrai
Du mauvais grain de vent

[quote="Churinga"]J'ai fais l'exil de mon île J'ai enlevé la peau des nuits je suis à nu pour la nouvelle lune Je sais que l'heure approche et qu'elle avance à tâtons J'fais pas genre J'suis pas gêné mais pas sans gêne J'ai du mal à déglutir le mot des croisements des croissants des quarts d'éblouissements Des horloges qui fondent comme sur une pensée jusqu'à brûler Attacher au fond du plat la vase de l'eau de vie qu'il fallait remuer Faut pas stagner sur le statique des époques L'humain n'a plus de rythme il n'a qu'un pouls qu'il n'écoute plus Palpite palpite des paupières et nos balbutiements je sais que ce sont Des pépites des ornières des gesticulations grises J'ai pris le classeur j'ai rangé ma vie dans une case Casser le désordre remettre de l'ordre dans le dé du hasard Des pipés à ceux consumés il faut lancer les couleurs Que le hasard des formes ne triche plus Tapis bas du signe ne pas se prendre le pied Dans un pli d'étoffe J'étouffe je brode mon souffle qui siffle un coup d'arbitre En fumée laisser partir une touffe microcosme du fil de la vie Tousser écrire l'ivraie le vrai Du mauvais grain de vent[/quote] <3 tiens j'ai regardé, la nouvelle lune aura lieu le vendredi 13 juillet :) (jour de mon concert d'indochine à Nîmes) ça tombe bien j'ai des choses à lui demander à la lune :)
suffragettes AB Il y a 6 ans

J'ai fais l'exil de mon île
J'ai enlevé la peau des nuits je suis à nu pour la nouvelle lune
Je sais que l'heure approche et qu'elle avance à tâtons

J'fais pas genre
J'suis pas gêné mais pas sans gêne
J'ai du mal à déglutir le mot des croisements des croissants des quarts d'éblouissements
Des horloges qui fondent comme sur une pensée jusqu'à brûler
Attacher au fond du plat la vase de l'eau de vie qu'il fallait remuer
Faut pas stagner sur le statique des époques
L'humain n'a plus de rythme il n'a qu'un pouls qu'il n'écoute plus
Palpite palpite des paupières et nos balbutiements je sais que ce sont
Des pépites des ornières des gesticulations grises

J'ai pris le classeur j'ai rangé ma vie dans une case
Casser le désordre remettre de l'ordre dans le dé du hasard
Des pipés à ceux consumés il faut lancer les couleurs
Que le hasard des formes ne triche plus

Tapis bas du signe ne pas se prendre le pied
Dans un pli d'étoffe

J'étouffe je brode mon souffle qui siffle un coup d'arbitre
En fumée laisser partir une touffe microcosme du fil de la vie
Tousser écrire l'ivraie le vrai
Du mauvais grain de vent
@Churinga


<3
tiens j'ai regardé, la nouvelle lune aura lieu le vendredi 13 juillet (jour de mon concert d'indochine à Nîmes) ça tombe bien j'ai des choses à lui demander à la lune

Ça grandit vite de la charpente Ou sur son visage et ses traits une pierre après une pierre de vie Déposer l'offrande aux veaux Ça grandit vite c'est le rythme du croissant de la lune finir pleine et se teindre les cheveux Bâtir ou croître repartir d'un départ ou chercher l'arrivée J'ai des étoiles aux yeux comme l'enfant au coin d'un feu D'astre d'arbres et de cadastres et cadenasser son horizon aux lointains Genre épistolaire flingue de lueurs sur la tempe le gamin s'réveille viens faut qu'on cause Qu'on s'taille la bavette de nos âmes voir comment la chair pense Refaire nos vies sur l'équilibre de l'apesanteur Se bercer aux notes des mouvances
AnonymeIl y a 6 ans

Ça grandit vite de la charpente
Ou sur son visage et ses traits une pierre après une pierre de vie
Déposer l'offrande aux veaux

Ça grandit vite c'est le rythme du croissant de la lune finir pleine et se teindre les cheveux
Bâtir ou croître repartir d'un départ ou chercher l'arrivée

J'ai des étoiles aux yeux comme l'enfant au coin d'un feu
D'astre d'arbres et de cadastres et cadenasser son horizon aux lointains

Genre épistolaire flingue de lueurs sur la tempe le gamin s'réveille viens faut qu'on cause
Qu'on s'taille la bavette de nos âmes voir comment la chair pense
Refaire nos vies sur l'équilibre de l'apesanteur
Se bercer aux notes des mouvances


Viens je t'emmène on va chercher la source remonter la rivière jusqu'à son nid dans les hasards de nos lits Sur le calme des eaux et les rapides profiter des nuits captives viens je t'emmène Partons d'ici sur le jour d'une idée pensée voir jusqu'où la route mène Les jambes marchent pour la tête jusqu'au lever de l'éveil Croiser soleils et auréoles colorées Croquer l'instant d'une lune qui danse et les feux des hommes Qui forgent les regards de braises Couvrez couvez-vous Au loin du feu le froid est là Lierre de rosée amenée par l'obscurité N'étrangles plus la fleur N'arrose pas d'océan les pénombres de la vie Les racines se noient aux discrétions closes
AnonymeIl y a 6 ans

Viens je t'emmène on va chercher la source remonter la rivière jusqu'à son nid dans les hasards de nos lits

Sur le calme des eaux et les rapides profiter des nuits captives viens je t'emmène

Partons d'ici sur le jour d'une idée pensée voir jusqu'où la route mène
Les jambes marchent pour la tête jusqu'au lever de l'éveil
Croiser soleils et auréoles colorées
Croquer l'instant d'une lune qui danse et les feux des hommes
Qui forgent les regards de braises


Couvrez couvez-vous
Au loin du feu le froid est là
Lierre de rosée amenée par l'obscurité
N'étrangles plus la fleur
N'arrose pas d'océan les pénombres de la vie
Les racines se noient aux discrétions closes

Des graines de folie sur la plage L'herbe et ses fumées bleues feront les phares Lancer des appels à la nuit des poètes Lèvre pleine sur la proue des évènements Tourner la roue retracer la route de la soie qui nous mène à son cou Un grain d'ivraie dans la machine Pépite d'instant je reste cœur en instance Dessiner l'histoire à l'encre de Chine
AnonymeIl y a 6 ans

Des graines de folie sur la plage
L'herbe et ses fumées bleues feront les phares
Lancer des appels à la nuit des poètes
Lèvre pleine sur la proue des évènements
Tourner la roue retracer la route de la soie qui nous mène à son cou
Un grain d'ivraie dans la machine
Pépite d'instant je reste cœur en instance
Dessiner l'histoire à l'encre de Chine

Au bord de l'eau j'écoute tomber les feuilles Le vent souffle la rivière respire Je crois que la vie est un jardin à l'enchantement d'un dieu qui s'ignore Les arbres dansent quand tu les vois immobiles Je sens l'écorce battre la sève circuler Croître au rythme des saisons y laisser des plumes se retrouver sans abri sous les humeurs du Ciel Les fleurs et les couleurs s'épanouissent Ça sera ça mon existence Conquérant des terres semer mon âme cultiver mon être pour des enfants sous les rayons de la lune et du soleil Conquérant des terres et des éléments pour rendre bénigne la sclérose qui cherche à s'étendre Jusqu'à mon cœur jusqu'à ma peau jusqu'à mes sentiments J'ai pioché la roche j'ai compris qu'il n'y avait rien à gravir pas de montagne car toujours les falaises s'éboulent Pour nous faire mordre la poussière J'ai pensé Il n'y a que de l'amour à graver Qu'il prenne racine que le monde sache entendre Les meilleurs lendemains Qu'il prenne racine que le monde sache entendre Les meilleurs lendemains Ceux qui chantent et nous changent Ceux qui chantent et nous rendent un peu plus maître de nous Pratiquant de sa foi Pratiquant de la foi qui nous anime Le pouls et les frémissements de nos joies Les jours s'écoulent comme la peau d'un fruit se flétrit La jeunesse se fane les glaces fondent Qu'importe Ma part est là Colibri fertilisateur Essaimer l'espoir dans l'esprit Le positif des lumières pour restreindre les pénombres de nos déprimes Tout est à gagner dans la vie Rien n'est à perdre si nous sommes déjà voués à la mort Alors ne plus perdre une seconde de l'horlogerie Faire et défaire Apprendre et désapprendre Il n'est jamais trop tard Toujours trop tôt L'on décale le réveil L'éveil se repousse Rumex panique chiendent liseron Les mauvaises habitudes sont installés Les adventices dans nos simplicités Je n'entends plus pareil Je ne vois plus pareil Du pareil au même ou appareiller sur des quais de tertres Là où poussent nos renaissances Je suis déjà parti Déjà arrivé À jamais je suis tombé dans l'entonnoir des concordances Maintenant je sais elle étaient partout Le voilà redevenir ce gamin Conquérant des terres
AnonymeIl y a 6 ans

Au bord de l'eau j'écoute tomber les feuilles
Le vent souffle la rivière respire
Je crois que la vie est un jardin à l'enchantement d'un dieu qui s'ignore
Les arbres dansent quand tu les vois immobiles
Je sens l'écorce battre la sève circuler
Croître au rythme des saisons y laisser des plumes se retrouver sans abri sous les humeurs du Ciel
Les fleurs et les couleurs s'épanouissent

Ça sera ça mon existence

Conquérant des terres semer mon âme cultiver mon être pour des enfants sous les rayons de la lune et du soleil

Conquérant des terres et des éléments pour rendre bénigne la sclérose qui cherche à s'étendre
Jusqu'à mon cœur jusqu'à ma peau jusqu'à mes sentiments

J'ai pioché la roche j'ai compris qu'il n'y avait rien à gravir pas de montagne car toujours les falaises s'éboulent
Pour nous faire mordre la poussière

J'ai pensé
Il n'y a que de l'amour à graver
Qu'il prenne racine que le monde sache entendre
Les meilleurs lendemains
Qu'il prenne racine que le monde sache entendre
Les meilleurs lendemains
Ceux qui chantent et nous changent
Ceux qui chantent et nous rendent un peu plus maître de nous
Pratiquant de sa foi
Pratiquant de la foi qui nous anime

Le pouls et les frémissements de nos joies
Les jours s'écoulent comme la peau d'un fruit se flétrit
La jeunesse se fane les glaces fondent

Qu'importe

Ma part est là
Colibri fertilisateur
Essaimer l'espoir dans l'esprit
Le positif des lumières pour restreindre les pénombres de nos déprimes

Tout est à gagner dans la vie
Rien n'est à perdre si nous sommes déjà voués à la mort
Alors ne plus perdre une seconde de l'horlogerie

Faire et défaire
Apprendre et désapprendre
Il n'est jamais trop tard
Toujours trop tôt
L'on décale le réveil
L'éveil se repousse
Rumex panique chiendent liseron
Les mauvaises habitudes sont installés
Les adventices dans nos simplicités

Je n'entends plus pareil
Je ne vois plus pareil
Du pareil au même ou appareiller sur des quais de tertres
Là où poussent nos renaissances

Je suis déjà parti
Déjà arrivé

À jamais je suis tombé dans l'entonnoir des concordances
Maintenant je sais elle étaient partout

Le voilà redevenir ce gamin
Conquérant des terres


On commence par le tarissement d'une rivière, le chant des cascades se tait. Y'a quelqu'un sous la pierre encore ? Sous le p'tit bout d'caillou ça ne sait plus ricocher, y'a des vagues à l'âme de poussière, de quoi repasser sur les chemins sur lesquels le pied s'est foulé. Partout j'ai pris des mots, dans le vide et dans les détails que l'on fixe. J'ai attrapé des coups de lune et des thérapies de soleil, ce qui germe le jour s'épanouit la nuit. On traverse des grêles et des amours qui fanent, c'est la riposte du ciel, le langage de l'eau sur la terre. Funambule sur l'air, j'ai pris une bouffée sur le buffet qu'offre les couleurs des auras. La matière suinte de l'invisible, la matière s'évapore par les pores d'un poumon percé. Couvrez les flammes, la mer est déchainée, parfois s'invite le diable maquillé aux noces d'été.
AnonymeIl y a 6 ans

On commence par le tarissement d'une rivière, le chant des cascades se tait.

Y'a quelqu'un sous la pierre encore ?

Sous le p'tit bout d'caillou ça ne sait plus ricocher, y'a des vagues à l'âme de poussière, de quoi repasser sur les chemins sur lesquels le pied s'est foulé.

Partout j'ai pris des mots, dans le vide et dans les détails que l'on fixe.
J'ai attrapé des coups de lune et des thérapies de soleil, ce qui germe le jour s'épanouit la nuit.
On traverse des grêles et des amours qui fanent, c'est la riposte du ciel, le langage de l'eau sur la terre.

Funambule sur l'air, j'ai pris une bouffée sur le buffet qu'offre les couleurs des auras.
La matière suinte de l'invisible, la matière s'évapore par les pores d'un poumon percé.

Couvrez les flammes, la mer est déchainée, parfois s'invite le diable maquillé aux noces d'été.

Que c'est beau…
AnonymeIl y a 6 ans

Que c'est beau…

" parfois s'invite le diable maquillé aux noces d'été." Non. Il s'invite en toute saison ..
AnonymeIl y a 6 ans

" parfois s'invite le diable maquillé aux noces d'été."

Non.

Il s'invite en toute saison ..

Y'a plus de saison. Que du temps saisonnier De l'amour biodégradable Des sourires qui durent pas
AnonymeIl y a 6 ans

Y'a plus de saison.

Que du temps saisonnier
De l'amour biodégradable
Des sourires qui durent pas

Personne. Personne d'autre, c'est des chimères qui s'accrochent sur mes épaules. Elles veulent mordre ma chair, laisser l'empreinte du corps, la trace de la possession. Mesdames, messieurs, trop libre pour le clinquant de vos trousseaux, le poète n'use sa serrure que pour regarder dedans, percer la porte de la réalité, glisser un œil dans la fente de l'invisible. Si je vous invite c'est pour danser, laisser libre court au courant des vents des respirations. Saccades et silences, saccades et silences. Faut reprendre de l'air c'est ce que je fais, je me soigne sans être malade, j'offre mon âme à mon esprit et la beauté des perceptions à mes noirceurs. Laissez se répandre les tâches de vin sur la laine de l'existence, au soleil et sous la pluie on se lave de tout, le passé n'est qu'une tache de graisse, une couverture sur la mer de nos sentiments. Laissez les marées noires de côté, je suis comme ça. Un jour là un jour ici et une nuit ailleurs, le cœur las hélas. Ce soir s'éclipse mon amour, quoi de plus beau que de voir l'ombre venir pour mieux repartir. J'aime de trop le présent pour éclater les secondes dans l'éclat d'un à-venir. Les concordances sont Issues du passé, voie tracée de l'instantané. Que te dire d'autre que personne, pas même moi, il n'y a qu'un obstacle à l'évacuation de mes sens et ma raison. Fils du vent je suis les dérives des mouvances. Suivez-nous, si vous voulez. Je tends la main non pas pour qu'on me passe une bague au doigt, j'ai donné il y a longtemps la moitié de moi-même et je ne sais plus et je ne veux plus sans savoir je ne peux plus. Alors venez belles et beaux que les lettres soient nos lits où l'on se conjugue où le verbe ne s'écrit que sur le livre du destin en se vivant. L'arme de nos choix
AnonymeIl y a 6 ans

Personne.

Personne d'autre, c'est des chimères qui s'accrochent sur mes épaules. Elles veulent mordre ma chair, laisser l'empreinte du corps, la trace de la possession.

Mesdames, messieurs, trop libre pour le clinquant de vos trousseaux, le poète n'use sa serrure que pour regarder dedans, percer la porte de la réalité, glisser un œil dans la fente de l'invisible.

Si je vous invite c'est pour danser, laisser libre court au courant des vents des respirations.
Saccades et silences, saccades et silences.

Faut reprendre de l'air c'est ce que je fais, je me soigne sans être malade, j'offre mon âme à mon esprit et la beauté des perceptions à mes noirceurs.
Laissez se répandre les tâches de vin sur la laine de l'existence, au soleil et sous la pluie on se lave de tout, le passé n'est qu'une tache de graisse, une couverture sur la mer de nos sentiments.

Laissez les marées noires de côté, je suis comme ça. Un jour là un jour ici et une nuit ailleurs, le cœur las hélas.

Ce soir s'éclipse mon amour, quoi de plus beau que de voir l'ombre venir pour mieux repartir.

J'aime de trop le présent pour éclater les secondes dans l'éclat d'un à-venir. Les concordances sont Issues du passé, voie tracée de l'instantané.

Que te dire d'autre que personne, pas même moi, il n'y a qu'un obstacle à l'évacuation de mes sens et ma raison.

Fils du vent je suis les dérives des mouvances.

Suivez-nous, si vous voulez.
Je tends la main non pas pour qu'on me passe une bague au doigt, j'ai donné il y a longtemps la moitié de moi-même et je ne sais plus et je ne veux plus sans savoir je ne peux plus.

Alors venez belles et beaux que les lettres soient nos lits où l'on se conjugue où le verbe ne s'écrit que sur le livre du destin en se vivant.

L'arme de nos choix

[quote="Cygne noir"]" parfois s'invite le diable maquillé aux noces d'été." Non. Il s'invite en toute saison ..[/quote] [quote="Churinga"]Y'a plus de saison. Que du temps saisonnier De l'amour biodégradable Des sourires qui durent pas[/quote] ça dépend des visages, y en a sur lesquels ils durent. Perso j'ai préféré le printemps à l'été cette année pour l'instant :).
suffragettes AB Il y a 6 ans

" parfois s'invite le diable maquillé aux noces d'été."

Non.

Il s'invite en toute saison ..
@Cygne noir


Y'a plus de saison.

Que du temps saisonnier
De l'amour biodégradable
Des sourires qui durent pas
@Churinga


ça dépend des visages, y en a sur lesquels ils durent. Perso j'ai préféré le printemps à l'été cette année pour l'instant .

Le printemps c'est la saison des livres ouverts. L'été sous la canicule des astres les caractères fondent, l'encre se liquéfie et forme la mare d'un fond incertain. Les photographies se déforment aux rayons du temps. On ne se reconnaît plus. Bouille aux mille facettes, sans les reflets de la lumière. Ce qu'on laisse, ce sont ses propres vestiges, sourires sans souvenir, larmes asséchées, le rire ravalé par la mâchoire du silence. Gueule d'éternité sur l'éphémère des matières, création inachevée sur l'infini dissolue. Des matinées de proses prises au hasard des chouettes hurleuses et des corbeaux chasseurs. L'humanité reste le gibier de l'existence et l'écriture le mortuaire de nos passages. Le singulier est pluriel et l'orthographe est la sentence arbitraire. Nous voulions du sens mais nous le disloquons, nous cherchions l'or au détriment de l'alchimie, nous acquérions la lourdeur au lieu de partir léger pour le grand voyage. Nous voulions la santé quand le corps ne sait survivre, c'est l'appel de ton âme vers ses origines, tu sais l'ignorer pour vivre bien ou tu signes ? Papiers volants je te laisse mes épitaphes, mes doléances, mes poésies, mes meurtrissures, mes espérances. Fais-moi bel usage, fais-toi hommage, tu peux rendre ta grandeur à partir de maintenant à la sensation des vertiges. Connais-tu le pouvoir des offrandes et celui de l'égoïsme ? Connais-tu le pouvoir des prières muettes et des paroles prononcées ? Connais-tu seulement tes ignorances et les siècles qui ne t'ont pas attendus pour accoucher de toi ? Il paraît que le sablier danse au charme des serpents, qu'il creuse les couvertures des marques de nos corps. C'est le tissu des existences qui laisse son empreinte, drap de la Garonne qui ondule ou Tardes tarie, Creuse en crue et mer trop froide. L'âme trop attachée au confort de l'amniotique, je suis chasseur de chaleurs humaines, braconnier des têtes, piégeur de l'âme. Churinga.
AnonymeIl y a 6 ans

Le printemps c'est la saison des livres ouverts.

L'été sous la canicule des astres les caractères fondent, l'encre se liquéfie et forme la mare d'un fond incertain.

Les photographies se déforment aux rayons du temps. On ne se reconnaît plus. Bouille aux mille facettes, sans les reflets de la lumière.

Ce qu'on laisse, ce sont ses propres vestiges, sourires sans souvenir, larmes asséchées, le rire ravalé par la mâchoire du silence.

Gueule d'éternité sur l'éphémère des matières, création inachevée sur l'infini dissolue.

Des matinées de proses prises au hasard des chouettes hurleuses et des corbeaux chasseurs. L'humanité reste le gibier de l'existence et l'écriture le mortuaire de nos passages. Le singulier est pluriel et l'orthographe est la sentence arbitraire. Nous voulions du sens mais nous le disloquons, nous cherchions l'or au détriment de l'alchimie, nous acquérions la lourdeur au lieu de partir léger pour le grand voyage.

Nous voulions la santé quand le corps ne sait survivre, c'est l'appel de ton âme vers ses origines, tu sais l'ignorer pour vivre bien ou tu signes ?

Papiers volants je te laisse mes épitaphes, mes doléances, mes poésies, mes meurtrissures, mes espérances. Fais-moi bel usage, fais-toi hommage, tu peux rendre ta grandeur à partir de maintenant à la sensation des vertiges.

Connais-tu le pouvoir des offrandes et celui de l'égoïsme ?
Connais-tu le pouvoir des prières muettes et des paroles prononcées ?
Connais-tu seulement tes ignorances et les siècles qui ne t'ont pas attendus pour accoucher de toi ?

Il paraît que le sablier danse au charme des serpents, qu'il creuse les couvertures des marques de nos corps.

C'est le tissu des existences qui laisse son empreinte, drap de la Garonne qui ondule ou Tardes tarie, Creuse en crue et mer trop froide.

L'âme trop attachée au confort de l'amniotique, je suis chasseur de chaleurs humaines, braconnier des têtes, piégeur de l'âme.



Churinga.

[quote="Churinga"]Le printemps c'est la saison des livres ouverts. L'été sous la canicule des astres les caractères fondent, l'encre se liquéfie et forme la mare d'un fond incertain. Les photographies se déforment aux rayons du temps. On ne se reconnaît plus. Bouille aux mille facettes, sans les reflets de la lumière. Ce qu'on laisse, ce sont ses propres vestiges, sourires sans souvenir, larmes asséchées, le rire ravalé par la mâchoire du silence. Gueule d'éternité sur l'éphémère des matières, création inachevée sur l'infini dissolue. Des matinées de proses prises au hasard des chouettes hurleuses et des corbeaux chasseurs. L'humanité reste le gibier de l'existence et l'écriture le mortuaire de nos passages. Le singulier est pluriel et l'orthographe est la sentence arbitraire. Nous voulions du sens mais nous le disloquons, nous cherchions l'or au détriment de l'alchimie, nous acquérions la lourdeur au lieu de partir léger pour le grand voyage. Nous voulions la santé quand le corps ne sait survivre, c'est l'appel de ton âme vers ses origines, tu sais l'ignorer pour vivre bien ou tu signes ? Papiers volants je te laisse mes épitaphes, mes doléances, mes poésies, mes meurtrissures, mes espérances. Fais-moi bel usage, fais-toi hommage, tu peux rendre ta grandeur à partir de maintenant à la sensation des vertiges. Connais-tu le pouvoir des offrandes et celui de l'égoïsme ? Connais-tu le pouvoir des prières muettes et des paroles prononcées ? Connais-tu seulement tes ignorances et les siècles qui ne t'ont pas attendus pour accoucher de toi ? Il paraît que le sablier danse au charme des serpents, qu'il creuse les couvertures des marques de nos corps. C'est le tissu des existences qui laisse son empreinte, drap de la Garonne qui ondule ou Tardes tarie, Creuse en crue et mer trop froide. L'âme trop attachée au confort de l'amniotique, je suis chasseur de chaleurs humaines, braconnier des têtes, piégeur de l'âme. Churinga.[/quote] <3 <3 <3 Et des bras ouverts pour comprendre toujours la même page qu'on dévisage toujours ouvert le livre comme un piège qui se referme comme des mots que l'on incorpore le printemps du poète j'en fais bel usage, à la nage que se défigure l'estival matador que continue le rayonnement d'un seul visage celui du verbe, des versets désaltérants et apaisants. Longue vie à churinga et du confort pour le mystère il le mérite ! :)
suffragettes AB Il y a 6 ans

Le printemps c'est la saison des livres ouverts.

L'été sous la canicule des astres les caractères fondent, l'encre se liquéfie et forme la mare d'un fond incertain.

Les photographies se déforment aux rayons du temps. On ne se reconnaît plus. Bouille aux mille facettes, sans les reflets de la lumière.

Ce qu'on laisse, ce sont ses propres vestiges, sourires sans souvenir, larmes asséchées, le rire ravalé par la mâchoire du silence.

Gueule d'éternité sur l'éphémère des matières, création inachevée sur l'infini dissolue.

Des matinées de proses prises au hasard des chouettes hurleuses et des corbeaux chasseurs. L'humanité reste le gibier de l'existence et l'écriture le mortuaire de nos passages. Le singulier est pluriel et l'orthographe est la sentence arbitraire. Nous voulions du sens mais nous le disloquons, nous cherchions l'or au détriment de l'alchimie, nous acquérions la lourdeur au lieu de partir léger pour le grand voyage.

Nous voulions la santé quand le corps ne sait survivre, c'est l'appel de ton âme vers ses origines, tu sais l'ignorer pour vivre bien ou tu signes ?

Papiers volants je te laisse mes épitaphes, mes doléances, mes poésies, mes meurtrissures, mes espérances. Fais-moi bel usage, fais-toi hommage, tu peux rendre ta grandeur à partir de maintenant à la sensation des vertiges.

Connais-tu le pouvoir des offrandes et celui de l'égoïsme ?
Connais-tu le pouvoir des prières muettes et des paroles prononcées ?
Connais-tu seulement tes ignorances et les siècles qui ne t'ont pas attendus pour accoucher de toi ?

Il paraît que le sablier danse au charme des serpents, qu'il creuse les couvertures des marques de nos corps.

C'est le tissu des existences qui laisse son empreinte, drap de la Garonne qui ondule ou Tardes tarie, Creuse en crue et mer trop froide.

L'âme trop attachée au confort de l'amniotique, je suis chasseur de chaleurs humaines, braconnier des têtes, piégeur de l'âme.



Churinga.
@Churinga


<3 <3 <3
Et des bras ouverts pour comprendre
toujours la même page qu'on dévisage
toujours ouvert le livre
comme un piège qui se referme
comme des mots que l'on incorpore
le printemps du poète
j'en fais bel usage, à la nage
que se défigure l'estival matador
que continue le rayonnement d'un seul visage
celui du verbe, des versets désaltérants et apaisants.
Longue vie à churinga et du confort pour le mystère
il le mérite !

Dors Le souffle de l'inconscience il t'attend Laisse faire La machine Son automatisme L'écriture du sommeil Pour rejoindre le réveil avant que le soleil soit là La terre chaque jour offre sa tournée Sur la route voir s'élever à l'envers le ballon d'or rouge
AnonymeIl y a 6 ans

Dors

Le souffle de l'inconscience il t'attend

Laisse faire
La machine
Son automatisme

L'écriture du sommeil
Pour rejoindre le réveil avant que le soleil soit là

La terre chaque jour offre sa tournée

Sur la route voir s'élever à l'envers le ballon d'or rouge

Fais-moi taire mais tu ne peux pas arrêter la frontière de l'âme à travers les corps. Ma parole ne peut pas s'éteindre. T'éteins pas une étoile en soufflant dessus toi ni en tapotant sur ton clavier, si ? L'appel du cœur vers ses migrations, tu ne sais pas l'humanité qui abrite chacun de nous. Vous pouvez ignorer les frontières des coeurs mesdames et messieurs je suis à l'avance sur l'immobilisme de la raison que vous bâtissez. J'ai d'autres pierres à joindre aux deux bouts de vos connectiques, d'autres ports à vivre sur le qui-vive de ma réalité physique. Aux temps des virtualités et des technologies, vous êtes prêt-à-penser les marques du fer rouge d'une masse bêlante vers ses conditionnements, mais allons-y, chacun pour soi et la loi du Talion pour des spectacles de feu que l'on contrôle jusqu'au jour propice à se déclarer le mal de l'incendie. J'reste fidèle quand j'vois que la messe est pervertie : mauvais vin pour tirades arrangées et pain quotidien ne font que nourriture pauvre. Des terrestres, que de l'argile donc que l'on peut sculpter à sa destination et laquelle ? Pavés taillés d'histoires sous le ruissellement des lèvres silencieuses, faut pas se tromper d'église. J'garde à l'esprit que la mienne est ouverte face au ciel, qu'ils peuvent construire des voûtes plus profondes que l'horizon mais qu'ils ne touchent pas la lumière de l'universel. Petit souffleur de vers fait des trous de poésie pour les nouveaux vitraux de son caveau. C'est pour les contre-courants de l'air, c'est pour séparer l'oxygène du vent mauvais, c'est pour reprendre son souffle avant de le rendre, y'a pas de premier et pas de dernier. Si tu le penses c'est que tu ignores la respiration des atomes et la transpiration des particules. J'peux pas souffler les bougies de ma bonne étoile, c'est trop tôt. Corbeau blanc accroché sur sa vieille branche, je suis le guetteur à l'assaut des carcasses, le pêcheur en attente sur les cascades. J'sais que les bateaux ne viendront pas, y'a trop de fond ici, à jeter l'encre ils pourraient être entraînés dans les abysses. Combien ne veulent pas se noyer à l'eau de vie du sens ? J'ai jeté mon épée il y a longtemps, je ne garde plus que le fourreau en souvenir d'une lune rousse où je suis mort. Fourreau vide, je ne fais aucune guerre. Je ne fais que passer le message. Je reste là, tu ne peux plus me faire taire ni me passer la corde à la langue. J'ai une armée de corps, je suis soldat des mots et j'ai des balles lumineuses de sens à tirer sur toutes les luttes, des rafales de courants à contrer. L'obscurité ne souhaite pas que l'on jette la lumière sur elle alors laisse-moi tirer le rideau, le jour est train de se lever. Tu vois le rayon ? Je sais que tous les jours, nous sommes des hordes à nous seuls et l'on se multiplie, nos rêves se divisent et se croisent. C'est le temps des céphalées de l'avenir. Maux de têtes au ventre de l'imaginaire où l'on invoque Scylla et d'autres monstres marins à reprendre vie sur les détroits de nos aventures pour les palpitations du guerrier à l'intérieur qui ne demande qu'à pouvoir s'incarner. Mangez-moi. Je suis le compostage de vos vers quand intramuros je reste au vœu d'un Compostelle, pèlerin sur le fil des destinations. Si j'envoie des lettres au néant de tes yeux c'est pour que soient faites lectures. C'est le temps de l'épistolaire et des montres qui battent la cadence pour tous.
suffragettes AB Il y a 6 ans

Fais-moi taire mais tu ne peux pas arrêter la frontière de l'âme à travers les corps.

Ma parole ne peut pas s'éteindre.

T'éteins pas une étoile en soufflant dessus toi ni en tapotant sur ton clavier, si ?

L'appel du cœur vers ses migrations, tu ne sais pas l'humanité qui abrite chacun de nous.

Vous pouvez ignorer les frontières des coeurs mesdames et messieurs je suis à l'avance sur l'immobilisme de la raison que vous bâtissez.

J'ai d'autres pierres à joindre aux deux bouts de vos connectiques, d'autres ports à vivre sur le qui-vive de ma réalité physique.

Aux temps des virtualités et des technologies, vous êtes prêt-à-penser les marques du fer rouge d'une masse bêlante vers ses conditionnements, mais allons-y, chacun pour soi et la loi du Talion pour des spectacles de feu que l'on contrôle jusqu'au jour propice à se déclarer le mal de l'incendie.

J'reste fidèle quand j'vois que la messe est pervertie : mauvais vin pour tirades arrangées et pain quotidien ne font que nourriture pauvre.

Des terrestres, que de l'argile donc que l'on peut sculpter à sa destination et laquelle ?

Pavés taillés d'histoires sous le ruissellement des lèvres silencieuses, faut pas se tromper d'église.
J'garde à l'esprit que la mienne est ouverte face au ciel, qu'ils peuvent construire des voûtes plus profondes que l'horizon mais qu'ils ne touchent pas la lumière de l'universel.

Petit souffleur de vers fait des trous de poésie pour les nouveaux vitraux de son caveau.
C'est pour les contre-courants de l'air, c'est pour séparer l'oxygène du vent mauvais, c'est pour reprendre son souffle avant de le rendre, y'a pas de premier et pas de dernier. Si tu le penses c'est que tu ignores la respiration des atomes et la transpiration des particules.



J'peux pas souffler les bougies de ma bonne étoile, c'est trop tôt.
Corbeau blanc accroché sur sa vieille branche, je suis le guetteur à l'assaut des carcasses, le pêcheur en attente sur les cascades.

J'sais que les bateaux ne viendront pas, y'a trop de fond ici, à jeter l'encre ils pourraient être entraînés dans les abysses.
Combien ne veulent pas se noyer à l'eau de vie du sens ?

J'ai jeté mon épée il y a longtemps, je ne garde plus que le fourreau en souvenir d'une lune rousse où je suis mort. Fourreau vide, je ne fais aucune guerre.

Je ne fais que passer le message.

Je reste là, tu ne peux plus me faire taire ni me passer la corde à la langue.

J'ai une armée de corps, je suis soldat des mots et j'ai des balles lumineuses de sens à tirer sur toutes les luttes, des rafales de courants à contrer.
L'obscurité ne souhaite pas que l'on jette la lumière sur elle alors laisse-moi tirer le rideau, le jour est train de se lever.

Tu vois le rayon ?
Je sais que tous les jours, nous sommes des hordes à nous seuls et l'on se multiplie, nos rêves se divisent et se croisent.

C'est le temps des céphalées de l'avenir. Maux de têtes au ventre de l'imaginaire où l'on invoque Scylla et d'autres monstres marins à reprendre vie sur les détroits de nos aventures pour les palpitations du guerrier à l'intérieur qui ne demande qu'à pouvoir s'incarner.

Mangez-moi.
Je suis le compostage de vos vers quand intramuros je reste au vœu d'un Compostelle, pèlerin sur le fil des destinations.

Si j'envoie des lettres au néant de tes yeux c'est pour que soient faites lectures.

C'est le temps de l'épistolaire et des montres qui battent la cadence pour tous.

:) beau texte, ça fait plaisir de te relire
AnonymeIl y a 6 ans

beau texte, ça fait plaisir de te relire

Tu nous manques, mais ta lumière arrive à traverser toutes les noirceurs, quel soit numérique ou pacifique. Bon vent !
AnonymeIl y a 6 ans


Tu nous manques, mais ta lumière arrive à traverser toutes les noirceurs, quel soit numérique ou pacifique.

Bon vent !

Les émissaires :D
latent Il y a 6 ans

Les émissaires

[quote="suffragettes AB"]Fais-moi taire mais tu ne peux pas arrêter la frontière de l'âme à travers les corps. Ma parole ne peut pas s'éteindre. T'éteins pas une étoile en soufflant dessus toi ni en tapotant sur ton clavier, si ? L'appel du cœur vers ses migrations, tu ne sais pas l'humanité qui abrite chacun de nous. Vous pouvez ignorer les frontières des coeurs mesdames et messieurs je suis à l'avance sur l'immobilisme de la raison que vous bâtissez. J'ai d'autres pierres à joindre aux deux bouts de vos connectiques, d'autres ports à vivre sur le qui-vive de ma réalité physique. Aux temps des virtualités et des technologies, vous êtes prêt-à-penser les marques du fer rouge d'une masse bêlante vers ses conditionnements, mais allons-y, chacun pour soi et la loi du Talion pour des spectacles de feu que l'on contrôle jusqu'au jour propice à se déclarer le mal de l'incendie. J'reste fidèle quand j'vois que la messe est pervertie : mauvais vin pour tirades arrangées et pain quotidien ne font que nourriture pauvre. Des terrestres, que de l'argile donc que l'on peut sculpter à sa destination et laquelle ? Pavés taillés d'histoires sous le ruissellement des lèvres silencieuses, faut pas se tromper d'église. J'garde à l'esprit que la mienne est ouverte face au ciel, qu'ils peuvent construire des voûtes plus profondes que l'horizon mais qu'ils ne touchent pas la lumière de l'universel. Petit souffleur de vers fait des trous de poésie pour les nouveaux vitraux de son caveau. C'est pour les contre-courants de l'air, c'est pour séparer l'oxygène du vent mauvais, c'est pour reprendre son souffle avant de le rendre, y'a pas de premier et pas de dernier. Si tu le penses c'est que tu ignores la respiration des atomes et la transpiration des particules. J'peux pas souffler les bougies de ma bonne étoile, c'est trop tôt. Corbeau blanc accroché sur sa vieille branche, je suis le guetteur à l'assaut des carcasses, le pêcheur en attente sur les cascades. J'sais que les bateaux ne viendront pas, y'a trop de fond ici, à jeter l'encre ils pourraient être entraînés dans les abysses. Combien ne veulent pas se noyer à l'eau de vie du sens ? J'ai jeté mon épée il y a longtemps, je ne garde plus que le fourreau en souvenir d'une lune rousse où je suis mort. Fourreau vide, je ne fais aucune guerre. Je ne fais que passer le message. Je reste là, tu ne peux plus me faire taire ni me passer la corde à la langue. J'ai une armée de corps, je suis soldat des mots et j'ai des balles lumineuses de sens à tirer sur toutes les luttes, des rafales de courants à contrer. L'obscurité ne souhaite pas que l'on jette la lumière sur elle alors laisse-moi tirer le rideau, le jour est train de se lever. Tu vois le rayon ? Je sais que tous les jours, nous sommes des hordes à nous seuls et l'on se multiplie, nos rêves se divisent et se croisent. C'est le temps des céphalées de l'avenir. Maux de têtes au ventre de l'imaginaire où l'on invoque Scylla et d'autres monstres marins à reprendre vie sur les détroits de nos aventures pour les palpitations du guerrier à l'intérieur qui ne demande qu'à pouvoir s'incarner. Mangez-moi. Je suis le compostage de vos vers quand intramuros je reste au vœu d'un Compostelle, pèlerin sur le fil des destinations. Si j'envoie des lettres au néant de tes yeux c'est pour que soient faites lectures. C'est le temps de l'épistolaire et des montres qui battent la cadence pour tous.[/quote] jolie texte Churinga et merci à suffragette AB de l'avoir poster^^
Solstice Il y a 6 ans

Fais-moi taire mais tu ne peux pas arrêter la frontière de l'âme à travers les corps.

Ma parole ne peut pas s'éteindre.

T'éteins pas une étoile en soufflant dessus toi ni en tapotant sur ton clavier, si ?

L'appel du cœur vers ses migrations, tu ne sais pas l'humanité qui abrite chacun de nous.

Vous pouvez ignorer les frontières des coeurs mesdames et messieurs je suis à l'avance sur l'immobilisme de la raison que vous bâtissez.

J'ai d'autres pierres à joindre aux deux bouts de vos connectiques, d'autres ports à vivre sur le qui-vive de ma réalité physique.

Aux temps des virtualités et des technologies, vous êtes prêt-à-penser les marques du fer rouge d'une masse bêlante vers ses conditionnements, mais allons-y, chacun pour soi et la loi du Talion pour des spectacles de feu que l'on contrôle jusqu'au jour propice à se déclarer le mal de l'incendie.

J'reste fidèle quand j'vois que la messe est pervertie : mauvais vin pour tirades arrangées et pain quotidien ne font que nourriture pauvre.

Des terrestres, que de l'argile donc que l'on peut sculpter à sa destination et laquelle ?

Pavés taillés d'histoires sous le ruissellement des lèvres silencieuses, faut pas se tromper d'église.
J'garde à l'esprit que la mienne est ouverte face au ciel, qu'ils peuvent construire des voûtes plus profondes que l'horizon mais qu'ils ne touchent pas la lumière de l'universel.

Petit souffleur de vers fait des trous de poésie pour les nouveaux vitraux de son caveau.
C'est pour les contre-courants de l'air, c'est pour séparer l'oxygène du vent mauvais, c'est pour reprendre son souffle avant de le rendre, y'a pas de premier et pas de dernier. Si tu le penses c'est que tu ignores la respiration des atomes et la transpiration des particules.



J'peux pas souffler les bougies de ma bonne étoile, c'est trop tôt.
Corbeau blanc accroché sur sa vieille branche, je suis le guetteur à l'assaut des carcasses, le pêcheur en attente sur les cascades.

J'sais que les bateaux ne viendront pas, y'a trop de fond ici, à jeter l'encre ils pourraient être entraînés dans les abysses.
Combien ne veulent pas se noyer à l'eau de vie du sens ?

J'ai jeté mon épée il y a longtemps, je ne garde plus que le fourreau en souvenir d'une lune rousse où je suis mort. Fourreau vide, je ne fais aucune guerre.

Je ne fais que passer le message.

Je reste là, tu ne peux plus me faire taire ni me passer la corde à la langue.

J'ai une armée de corps, je suis soldat des mots et j'ai des balles lumineuses de sens à tirer sur toutes les luttes, des rafales de courants à contrer.
L'obscurité ne souhaite pas que l'on jette la lumière sur elle alors laisse-moi tirer le rideau, le jour est train de se lever.

Tu vois le rayon ?
Je sais que tous les jours, nous sommes des hordes à nous seuls et l'on se multiplie, nos rêves se divisent et se croisent.

C'est le temps des céphalées de l'avenir. Maux de têtes au ventre de l'imaginaire où l'on invoque Scylla et d'autres monstres marins à reprendre vie sur les détroits de nos aventures pour les palpitations du guerrier à l'intérieur qui ne demande qu'à pouvoir s'incarner.

Mangez-moi.
Je suis le compostage de vos vers quand intramuros je reste au vœu d'un Compostelle, pèlerin sur le fil des destinations.

Si j'envoie des lettres au néant de tes yeux c'est pour que soient faites lectures.

C'est le temps de l'épistolaire et des montres qui battent la cadence pour tous.


jolie texte Churinga et merci à suffragette AB de l'avoir poster^^

Ouverture des portes J'ai l'âme close entre un quatuor d'horizons, la pupille d'étoile. J'suis déjà là haut. Humanité qu'est ce qu'on va faire de toi ? Pendue sur les réseaux tu tapes, j'crois que c'est du temps qui s'écoule : tic, tac. La minuterie avant le bug généralisé, le fusible qui saute. Y'a pas de rechange pour la vie, tu sais comment ça tourne tout ça ? Avec quoi ? Qu'importe la matière le comment et même le pourquoi. C'est que du rebours... Tu t'inventes des nouvelles langues mais j'pense que tu méprises l'écrit. T'es prête à coloniser les cœurs morts des terres vendues ? Faut d'la poésie pour ça, d'la sensibilité. T'es prêt à jeter ton virus à la gueule du monde et à devenir positif ? Pour du meilleur, du mieux ... ? J'crois que viser la lune c'est défier la gravité. Alors, on va rester terre à terre et même si c'est trop tard, on va le faire, pour la beauté du geste, souhaiter rendre moins pire, moins laid les environnantes. D'la poésie pour faire pleurer dans les chaumières ou pour en construire de nouvelles ? Des aventures humaines dans des friches industrielles ? Bâtir d'la poésie sur du déshumanisé. Indépendance, t'es belle sur l'écriture mais toujours sur le fil de la financière. J'crois qu'il est mince mais qui le coupera ? Divorce à entamer mais t'aimes trop ça la violence du déséquilibre, alors tu continues... Jusqu'à où dis ? Le temps des chiennes c'est qu'un torchon, qu'un atome dans l'immensité de ce que je peux t'offrir. Ce que je veux ? Que mon âme survive pour repeupler de nouvelles humanités, pour des aventures à recommencer. Churinga, méli-mélo des morts des vivants et des devenirs. Mon corps n'est qu'un désert stérile, mais avec la force de nos proses voit ce qui peut éclore : une fleur dans le désert pour le petit prince. Le premier pourcentage qui commence à faire basculer la balance. Tu penses au décompte ? Y'a qu'un horaire de partance et encore, on a perdu le billet. J'crois même qu'on nous l'a volé. C'est où qu'on arrive, dis ? Surtout, c'est quand qu'on arrive ? J'ai l'impatience d'un gosse de voir fleurir mes rêves. J'ai l'impatience des mômes de voir s'épanouir un monde qui s'empoisonne seul. Comment on fait le combat ? Des vers sur de la pourriture, ça gagne, nan ? Ça composte les restes, ça fait des renaissances... Mes pattes de mouches, mes scribouillardises éphémères. Ouais frangin j'suis dans la toile, ouais frangine dans la toile de cet univers sale qui nous promet du soleil en nous cachant les litres de kérosène. La poésie c'est ça. Ça bouffe les absences et le vide pour en faire un nouveau plein. De quoi repartir plus loin. L'huile de cerveau ça vaut pas si cher mais le savoir humain n'est pas en bourse l'ami... Milice silencieuse à moi seul, nous sommes des milliers d'ancêtres pour en arriver à ce point final. Mon entreprise est mon cœur. Et ça sera la seule chose où je ne payerais pas d'impôts dessus... Personne pour me prendre une part de moi-même. Sauf dans le don. Et ici, c'est ce que je veux t'offrir. Du gratuit. Comme de l'amour. Parceque ça s'achète pas l'amour il paraît... Pourquoi me vendrais-je pour ton sourire frangin, frangine ? On a que l'espoir dans la basse couche qu'on forme ici. L'espoir d'avoir de l'être. Un brin d'humanité pour des millions de graines à jeter au vent... Entre les interstices du réseau de ceux qui récoltent les mouches qui tournent autour du pot pourri de leur âme. Noblesse des sentiments ou grandeur des actes... ? N'oublie jamais qu'une face en cache une autre. Des bisous les frangines des bisous les frangins. J'vous passe le bonjour du soleil mais surtout de la lune, du haut de la corde et de ses théories.
suffragettes AB Il y a 6 ans

Ouverture des portes

J'ai l'âme close entre un quatuor d'horizons, la pupille d'étoile.

J'suis déjà là haut.

Humanité qu'est ce qu'on va faire de toi ?
Pendue sur les réseaux tu tapes, j'crois que c'est du temps qui s'écoule : tic, tac.

La minuterie avant le bug généralisé, le fusible qui saute.
Y'a pas de rechange pour la vie, tu sais comment ça tourne tout ça ?
Avec quoi ?

Qu'importe la matière le comment et même le pourquoi.

C'est que du rebours...

Tu t'inventes des nouvelles langues mais j'pense que tu méprises l'écrit.

T'es prête à coloniser les cœurs morts des terres vendues ?
Faut d'la poésie pour ça, d'la sensibilité.
T'es prêt à jeter ton virus à la gueule du monde et à devenir positif ?

Pour du meilleur, du mieux ... ?

J'crois que viser la lune c'est défier la gravité. Alors, on va rester terre à terre et même si c'est trop tard, on va le faire, pour la beauté du geste, souhaiter rendre moins pire, moins laid les environnantes.

D'la poésie pour faire pleurer dans les chaumières ou pour en construire de nouvelles ?

Des aventures humaines dans des friches industrielles ? Bâtir d'la poésie sur du déshumanisé.

Indépendance, t'es belle sur l'écriture mais toujours sur le fil de la financière. J'crois qu'il est mince mais qui le coupera ?

Divorce à entamer mais t'aimes trop ça la violence du déséquilibre, alors tu continues... Jusqu'à où dis ?

Le temps des chiennes c'est qu'un torchon, qu'un atome dans l'immensité de ce que je peux t'offrir.

Ce que je veux ?

Que mon âme survive pour repeupler de nouvelles humanités, pour des aventures à recommencer.

Churinga, méli-mélo des morts des vivants et des devenirs.
Mon corps n'est qu'un désert stérile, mais avec la force de nos proses voit ce qui peut éclore : une fleur dans le désert pour le petit prince.

Le premier pourcentage qui commence à faire basculer la balance.


Tu penses au décompte ?
Y'a qu'un horaire de partance et encore, on a perdu le billet. J'crois même qu'on nous l'a volé.

C'est où qu'on arrive, dis ?
Surtout, c'est quand qu'on arrive ?

J'ai l'impatience d'un gosse de voir fleurir mes rêves. J'ai l'impatience des mômes de voir s'épanouir un monde qui s'empoisonne seul.

Comment on fait le combat ?

Des vers sur de la pourriture, ça gagne, nan ?
Ça composte les restes, ça fait des renaissances...

Mes pattes de mouches, mes scribouillardises éphémères.

Ouais frangin j'suis dans la toile, ouais frangine dans la toile de cet univers sale qui nous promet du soleil en nous cachant les litres de kérosène.

La poésie c'est ça.
Ça bouffe les absences et le vide pour en faire un nouveau plein. De quoi repartir plus loin.
L'huile de cerveau ça vaut pas si cher mais le savoir humain n'est pas en bourse l'ami...

Milice silencieuse à moi seul, nous sommes des milliers d'ancêtres pour en arriver à ce point final.

Mon entreprise est mon cœur. Et ça sera la seule chose où je ne payerais pas d'impôts dessus...
Personne pour me prendre une part de moi-même.

Sauf dans le don.

Et ici, c'est ce que je veux t'offrir. Du gratuit. Comme de l'amour. Parceque ça s'achète pas l'amour il paraît...
Pourquoi me vendrais-je pour ton sourire frangin, frangine ?


On a que l'espoir dans la basse couche qu'on forme ici. L'espoir d'avoir de l'être.
Un brin d'humanité pour des millions de graines à jeter au vent... Entre les interstices du réseau de ceux qui récoltent les mouches qui tournent autour du pot pourri de leur âme.

Noblesse des sentiments ou grandeur des actes... ?

N'oublie jamais qu'une face en cache une autre.

Des bisous les frangines des bisous les frangins.

J'vous passe le bonjour du soleil mais surtout de la lune, du haut de la corde et de ses théories.

1 tonne et 300kgs de courges à cueillir et à porter à deux dans la journée. Tu sais le nombre de caisses que ça fait ? T'en as ils portent le poids du monde sur leurs épaules, d'autres, le poids d'un changement à bout de bras. J'ai l'corps cassé et j'ai pas les piques du hérisson pour le protéger des pluies diluviennes de mélancolies qui assiègent. J'travaille pour que le changement s'opère. Avec le scalpel, ouvrir l'étang et sortir la vase avec mes doigts. Rattraper la merde du temps des autres, du manque d'entretien de nos terres, du mauvais traitement qu'on lui a fait... J'pars de la graine pour arriver à des fruits. Quelle merde. J'veux partir d'la graine pour revenir à la graine moi. Tu attrapes ma graine s'il te plaît ? Tu la replantes puis tu la relances à d'autres une fois que t'as fait récolte ? Crache le pollen à l'alvéole du monde, le miel des moissons un jour saura se digérer...
suffragettes AB Il y a 6 ans

1 tonne et 300kgs de courges à cueillir et à porter à deux dans la journée.

Tu sais le nombre de caisses que ça fait ?

T'en as ils portent le poids du monde sur leurs épaules, d'autres, le poids d'un changement à bout de bras.

J'ai l'corps cassé et j'ai pas les piques du hérisson pour le protéger des pluies diluviennes de mélancolies qui assiègent.

J'travaille pour que le changement s'opère. Avec le scalpel, ouvrir l'étang et sortir la vase avec mes doigts. Rattraper la merde du temps des autres, du manque d'entretien de nos terres, du mauvais traitement qu'on lui a fait...

J'pars de la graine pour arriver à des fruits.

Quelle merde.

J'veux partir d'la graine pour revenir à la graine moi.

Tu attrapes ma graine s'il te plaît ?
Tu la replantes puis tu la relances à d'autres une fois que t'as fait récolte ?

Crache le pollen à l'alvéole du monde, le miel des moissons un jour saura se digérer...