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[quote="Churinga"]J'ai vu du haut des distances qui me sépare des autres l'immensité que les hommes nourrissent entre eux.
Enfants des discordes, du sang versé, des pupilles dilatées dans l'usure qu'attise la haine.
La pluie des âmes errantes se renforce.
Les poètes disparus ont ancrés le temps mauvais dans la balance des sentiments, nature des mots ou intellect des sens que la parole dérobe.
La lune et ses attractions.
La femme à son image.
L'homme semblable à la terre qui oublie sa propre révolution, utopie infinie, qui fait le rythme des saisons.
D'enfer, quatres couches épaisses à ses langueurs.
Sous le manteau pur de l'eau cristallisé, c'est ici que tout commence, dans la course des renaissances.
Le bourgeon va éclore, la fleur va naître et le fruit croître.
Les feuilles tomberont dans la saison finale, iront nourrir le sol pour réincarner de nouvelles nourritures terrestres.
Les pourritures ne sont que les prémisses de la vie à repaître.
N'ignores jamais plus le rythme des saisons. Elles dansent pour toi, t'accompagnent pour mieux te guider.
Et tu penses mener la danse ?
Chaque pas qui te précède est une main qui te porte à la marche suivante.
N'escalades rien.
Ton coeur te poussera à t'ancrer et à gravir.[/quote]
De bonnes choses garnement!
"La pluie des âmes errantes se renforce. " j'aime bien celle là.
Bonne suite par ici.
J'ai vu du haut des distances qui me sépare des autres l'immensité que les hommes nourrissent entre eux.
Enfants des discordes, du sang versé, des pupilles dilatées dans l'usure qu'attise la haine.
La pluie des âmes errantes se renforce.
Les poètes disparus ont ancrés le temps mauvais dans la balance des sentiments, nature des mots ou intellect des sens que la parole dérobe.
La lune et ses attractions.
La femme à son image.
L'homme semblable à la terre qui oublie sa propre révolution, utopie infinie, qui fait le rythme des saisons.
D'enfer, quatres couches épaisses à ses langueurs.
Sous le manteau pur de l'eau cristallisé, c'est ici que tout commence, dans la course des renaissances.
Le bourgeon va éclore, la fleur va naître et le fruit croître.
Les feuilles tomberont dans la saison finale, iront nourrir le sol pour réincarner de nouvelles nourritures terrestres.
Les pourritures ne sont que les prémisses de la vie à repaître.
N'ignores jamais plus le rythme des saisons. Elles dansent pour toi, t'accompagnent pour mieux te guider.
Et tu penses mener la danse ?
Chaque pas qui te précède est une main qui te porte à la marche suivante.
N'escalades rien.
Ton coeur te poussera à t'ancrer et à gravir.
De bonnes choses garnement!
"La pluie des âmes errantes se renforce. " j'aime bien celle là.
Bonne suite par ici.
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<3
puissance poétique et alphabet cosmogonique
quand le verbe se fait chair le talent transpire
quand s'ouvre le caveau, résurrection de l'écriture
pour ces segments lettrés; cette géométrie des âmes
cette mise en perspective de l'universel, ce chuchotement espiègle du poète à l'oreille de l'intime en plein vertige...
bravo!
je m'abonne à ce topic! :)
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[quote="Churinga"]Nuits de pleine lune, rousse est la chevelure du ciel, usure de l'henné, loterie des prières.
Ne plus savoir que la lumière des vertiges, lu à la lanterne de l'astre, dans le destin des nuages croisés et nos cieux de vœux.
Silence est l'écho du silence. Le vent libre de ses trajectoires, la nature réveillée. Trajectoires de ricochets, nœuds d'airs dans la langue des signes.
Sur un toit du monde, à s'incliner devant la danse majustueuse des pas nocturnes, des énergies qui collent au corps, démence qu'on pense des rêveurs, sommeil qu'on ignore des hallucinés.Car qui dort ?[/quote]
J'aime bien celui là. Et j'aime bien l'art aborigène aussi.
Nuits de pleine lune, rousse est la chevelure du ciel, usure de l'henné, loterie des prières.
Ne plus savoir que la lumière des vertiges, lu à la lanterne de l'astre, dans le destin des nuages croisés et nos cieux de vœux.
Silence est l'écho du silence. Le vent libre de ses trajectoires, la nature réveillée. Trajectoires de ricochets, nœuds d'airs dans la langue des signes.
Sur un toit du monde, à s'incliner devant la danse majustueuse des pas nocturnes, des énergies qui collent au corps, démence qu'on pense des rêveurs, sommeil qu'on ignore des hallucinés.Car qui dort ?
J'aime bien celui là. Et j'aime bien l'art aborigène aussi.
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[quote="Churinga"]Je dormais si bien qu'il a fallu que mes rêves ouvrent la porte des cauchemars.
Oublier n'est que provisoire, le temps rattrape des malaises profonds...[/quote]
comme quoi, vaut mieux rester fidèle à soi-même et honnête avec soi-même. C'est la voie de la liberté.
[i]Le temps du rêve[i]
Je dormais si bien qu'il a fallu que mes rêves ouvrent la porte des cauchemars.
Oublier n'est que provisoire, le temps rattrape des malaises profonds...
comme quoi, vaut mieux rester fidèle à soi-même et honnête avec soi-même. C'est la voie de la liberté.
Le temps du rêve
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Le respect de soi-même, rester fidèle à soi-même , à sa propre évolution car rien n'est figé, c'est se permettre de faire des choix et de prendre des libertés, ses propres libertés. Ces libertés ne sont pas des issues de secours, elles sont le chemin ( pour moi, personnellement ). Les libertés des uns ne sont pas forcément celles des autres. A chacun, ses libertés.
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Prendre un chemin imposé, c'est subir et se poser en victime. C'est devenir " homme-machine " Mais à chacun ses choix...on peut choisir de prendre un chemin imposé.
Faire des choix et prendre des libertés ne veut pas dire être seul. ON fait des choix en tenant compte de ceux qui nous entourent, forcément. Mais façonner son chemin n'est pas aisé, il y a un prix à payer en quelque sorte.
Certes, on ne peut pas tout prévoir puisque rien n'est figé. Accepter des conjonctures tracées, c'est perdre espoir et abandonner " le combat ".
Pourquoi défier ?
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