Mais ça pourrait être intéressant de créer un topic où les hommes exprimeraient leur ressenti devant l'évolution de notre société.
Mine de rien, on leur demande vachement de s'adapter aux nouvelles demandes des femmes, et leur point de vue m'intéresserait, ce qu'ils trouvent normal ou injuste, selon leur personnalité mais aussi selon l'éducation qu'ils ont reçue.
J'ai une amie qui couve tellement son fils unique de 20 ans qu'il ne sait absolument RIEN faire à la maison, parce qu'elle ne le laisse RIEN faire, et je me demande à quel point il va se faire souffler dans les bronches quand il s'installera avec une petite nana...
Blat!!! Y en a une qui veut mettre le bordel sur le forum !
Après avoir fait la vaisselle ils vont venir se venger sur le forum 
J'ai une amie qui couve tellement son fils unique de 20 ans qu'il ne sait absolument RIEN faire à la maison, parce qu'elle ne le laisse RIEN faire, et je me demande à quel point il va se faire souffler dans les bronches quand il s'installera avec une petite nana...Le lit moelleux du patriarcat. Bah quand il se fera souffler dans les bronches, il apprendra la vie.
J'ai une amie qui couve tellement son fils unique de 20 ans qu'il ne sait absolument RIEN faire à la maison, parce qu'elle ne le laisse RIEN faire, et je me demande à quel point il va se faire souffler dans les bronches quand il s'installera avec une petite nana...
Je crois qu'en Italie, y'a un mouvement des jeunes hommes du genre "laissez nous laver notre linge sale", parce que justement les mamans italiennes sont comme ta pote caféine. Du coup, quand les mecs quittent le foyer familial pour faire des études par exemple, ils savent rien faire chez eux et c'est compliqué pour eux, la vie de tous les jours.
(et pis d'abord pourquoi ça serait uniquement une "petite nana" avec qui il se mettrait en couple, hein ?
)
J'ai une amie qui couve tellement son fils unique de 20 ans qu'il ne sait absolument RIEN faire à la maison, parce qu'elle ne le laisse RIEN faire, et je me demande à quel point il va se faire souffler dans les bronches quand il s'installera avec une petite nana...
Je crois qu'en Italie, y'a un mouvement des jeunes hommes du genre "laissez nous laver notre linge sale", parce que justement les mamans italiennes sont comme ta pote caféine. Du coup, quand les mecs quittent le foyer familial pour faire des études par exemple, ils savent rien faire chez eux et c'est compliqué pour eux, la vie de tous les jours.
(et pis d'abord pourquoi ça serait uniquement une "petite nana" avec qui il se mettrait en couple, hein ?
Ça se trouve elle sera même plus grande que lui...
Je pensais plutôt à un couple moins hétérosexuel, mais tu as raison
http://cheekmagazine.fr/societe/virginite-idees-recues-hymen/
in nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti, hymen !
C'est clair que ça en met de la pression sur les jeunes filles... Que l'on se rassure, pour les jeunes hommes, la perspective de cette première est assez stressante aussi, avec mille questions qui se posent, la taille, les performances, etc.
http://harcelement-moral.over-blog.com/article-tristes-princesses-113513324.html
Me suis longtemps interrogé sur le nombre de personnes que je connais qui auraient eu la malchance de connaître ça. Je pense que j' en connais au moins 4.
Je m'interroge aussi sur le pourcentage de la population féminine qui aurait ce profil.
j’ai connu des filles qui étaient mauvaises avec leurs mecs, mais par pure vengeance, soit elles leurs faisaient la même chose et le mec pleurait, soient elles se vengeaient d’un truc odieux qu’avait fait le mec....et le mec pleurait....
y’a beaucoup de gens qui sont restés bloqués en arrière, voir nos parents, nos mères être soumises semble si normale pour beaucoup, que certains estime légitime de faire pareil à leurs nanas sans qu’elles ne reagissent et sont complètement choqués de faire face à la réalité, et au retour de bâton.
après y’a sûrement des perverses narcissiques, j’en connais pas mais clairement le pervers narcissique est plus actuel, du fait du passif dans une relation dans lequel la femme était soumise, certains ont besoin d’établir cette soumission rassurante dans laquelle ils ont grandit....
c’est pas exclusivement masculin je pense, mais très majoritairement c’est sur.
mais encore une fois toutes les nanas que je connais qui ont cherché à briser un mec, l’ont fait par vengeance.
c’est nouveau certes, mais c’est légitime.
j’ai connu des filles qui étaient mauvaises avec leurs mecs, mais par pure vengeance, soit elles leurs faisaient la même chose et le mec pleurait, soient elles se vengeaient d’un truc odieux qu’avait fait le mec....et le mec pleurait....
et ces mecs qui pleurent, ils me font pleurer de rire perso
bien fait pour ta tronche.
mais encore une fois toutes les nanas que je connais qui ont cherché à briser un mec, l’ont fait par vengeance.
c’est nouveau certes, mais c’est légitime.
la tromperie tout court m’écœure. mais si elle est l'expression d'une vengeance, alors je ne dirais pas qu'elle ne me dérange pas du tout, mais en tout cas elle me dérange beaucoup moins. Et je te rejoins quand tu dis que les femmes qui trompent (pour la plupart) le font par vengeance. Ce qui n'est pas le cas pour la plupart des hommes qui ont juste envie d'aller voir ailleurs...
Hihi, voilà qu'on invente la loi du talion sexuelle, c'est magique, on se croirait revenu au moyen-âge mais avec les organes génitaux 
oeil pour oeil dent pour dent. Ca a tellement fait ses preuves, clair, ça se comprend !
Y'a un truc quand même... la lutte contre le sexisme se fait par l'éducation et la prévention, au plus tôt. Vous avez jamais vu de meufs en mode "Oulala, quel beau gosse ce petit, j'suis fier de l'avoir fait, t'inquiète pas, adulte il les fait toutes tomber.." avec une fierté affichée et un paradoxe même pas dissimulé ? Perso j'en connais, aussi bien que je connais des darons au même discours. 
Le patriarcat est tellement ancré dans les mentalités qu'un paquet de meufs/mères en sont aussi les actrices, ça me fait toujours un peu marrer cette binarité manichéiste des extrémistes
Le patriarcat est tellement ancré dans les mentalités qu'un paquet de meufs/mères en sont aussi les actrices, ça me fait toujours un peu marrer cette binarité manichéiste des extrémistes
Bravo, tu viens de découvrir le sexisme intégré ! Toutes les féministes connaissent sont existence et le combattent. C'est même ce par quoi il faut commencer, la déconstruction des stéréotypes et préjugés sexistes.
C'est marrant y'a comme des voix bloquées qui suintent des murs de cet endroit 
La maladie qui guette, ou alors, de sombres esprits, c'est chelou.
Faut aérer un peu, je pense
Comme il était dit dans la charte de ce forum (que tu as signé, ou du moins, auquel tu a adhéré), ces topics ne sont pas lieux de débat
Si tu as envie de discuter de la viabilité de ce point de vue, plein d'autres supports te sont ouverts.
Tiens, à l'image des antifas qui deviennent parfois radicaux au point de ne plus voir les contradictions, j'ai beaucoup apprécié la lecture d'un blog d'une zadiste, et je trouve intéressant de le partager ici.
"Je suis féministe et je me déteste
Par conséquent, je suis constamment sur la défensive, prête à sauter sur les personnes tenant des propos que je considère désormais comme inacceptables. J’en suis arrivée à engueuler un mec que je connaissais à peine parce qu’il avait fait une boutade en disant à un de ses potes qu’il avait « une écriture de fille »…
Je crois que c’est à ce moment-là que je me suis rendue compte que je suis devenue exactement ce que je méprisais : une fille aigrie, cynique, révoltée et agressive. Je ne sais pas si c’est un passage inévitable quand on est féministe ou si c’est juste moi qui débloque…
Tout ce que je sais, c’est que j’en veux au monde entier. J’en veux à mes potes mecs de ne pas chercher à comprendre, de balancer des réflexions gerbantes sur le physique des filles en se dédouanant parce qu’« un mec ne pense qu’au cul, c’est comme ça ». Mais honnêtement, ce qui me rend vraiment folle de rage, ce sont les filles.
Les filles qui, mine de rien véhiculent tout autant voire plus le sexisme. Les filles qui zappent un mec parce qu’il n’a pas mis la main au portefeuille au premier rendez-vous. Les filles qui continuent de penser que les jeux vidéo, c’est que pour les mecs. Les filles qui trouvent ça normal qu’on blâme une victime de viol à cause de la longueur de sa jupe ou du litre d’alcool qu’elle avait ingurgité.
Comme je l’ai évoqué plus haut, mes amis ont toujours eu l’habitude de me voir m’enflammer pour des sujets divers et variés, m’en faire une obsession pendant quelques mois, puis passer à autre chose du jour au lendemain. Avec le féminisme, c’est différent. Il ne s’agit pas d’un simple hobby, d’un groupe de musique ou d’un truc sans conséquence.
Être féministe a profondément changé ma façon de penser, de voir le monde et de réagir en société. Il s’agit de mon éducation, de quelque chose que je ne pourrais pas juste classer pour passer à autre chose.
Malgré cela, beaucoup de mes amis ne me prennent pas vraiment au sérieux. Il se contentent d’acquiescer, de lever les yeux au ciel quand je commence à m’enflammer, et surtout ils me laissent parler toute seule. Il me disent que je suis « mignonne ».
Le souci c’est qu’ils m’ont tellement vu en faire des tonnes pour des bêtises avant qu’ils ont du mal à me prendre au sérieux maintenant que je me préoccupe de quelque chose qui en vaut la peine. Ça me frustre énormément, mais j’ai bon espoir qu’avec le temps, j’arriverai à me faire entendre et à leur montrer que cette fois ce n’est pas la même chose.
Les personnes que j’arrive le plus à toucher sont celles que je connais depuis moins longtemps. J’ai beau ne pas être une oratrice hors-pair, quand il s’agit de défendre quelque chose qui me tient à cœur, je sais m’exprimer avec ardeur. Aux yeux de ces gens, je passe pour une fille parfois un peu trop agressive, certes, mais ils m’écoutent et ils réfléchissent à ce que je dis.
Une pote que j’ai rencontrée il y a quelques mois m’a avoué qu’elle m’admirait de me poser autant de questions, et surtout d’arriver à concilier mes opinions avec l’ouverture d’esprit et la tolérance qui me caractérisent. Ces paroles m’ont fait tellement de bien que j’ai eu le sourire toute la journée !
Continuer malgré tout
Il m’arrive de bien vivre mon féminisme. Ce sont les jours où j’ai l’impression d’apprendre des choses aux autres, de les toucher et de remettre en question leurs idées préconçues.
Mais la plupart du temps je le vis mal. À cause d’une conversation avec un ami que je n’ai pas su convaincre, à cause d’une vidéo, d’un article de journal ou encore d’une pub. À cause d’une boutade lancée au détour d’une conversation. À cause de tous ces événements de la vie quotidienne auxquels j’assiste en étant complètement impuissante, en sachant que c’est mal mais que beaucoup ne le remarquent pas.
Je ressens un malaise quasi-permanent à l’idée de toutes ces notions que j’ingurgite dans mes lectures mais que je ne peux pas exploiter, parce que la société est comme ça, parce que tout le monde ou presque s’en fout. Je me déteste de rester les bras ballants, tout en me montrant sceptique face à certains mouvements féministes qui me semblent avoir perdu l’âme de leur combat à force de vouloir se faire entendre.
Je suis fatiguée de me détester parce qu’il m’arrive de réaliser que j’ai fait ou dit un truc sexiste moi-même sans m’en rendre compte.
Je déteste mon cerveau qui analyse tout, décortique tout ce qu’il voit et me plombe le moral."
C'est malheureux, quand même, de voir à quel point on peut parfois se perdre le corps et l'âme dans des luttes qu'on considère comme nécessairement adversative et violente alors qu'au fond, d'autres vecteurs sont surement possibles.
En tout cas, quelqu'un qui se pose autant de question, c'est beau, et ça méritait d'être partagé; la lutte contre le sexisme fait parfois beaucoup de mal, et c'est malin de savoir prendre du recul
L'avant dernière phrase est très forte, et c'est pour ça que je ne suis pas hors-sujet :"Je suis fatiguée de me détester parce qu’il m’arrive de réaliser que j’ai fait ou dit un truc sexiste moi-même sans m’en rendre compte.". C'est beau ! Inception inside, c'est quand j'ai compris ça que j'ai commencé à exiger plus envers moi-même qu'envers les autres
Ce que j'aime énormément dans ce texte, c'est sa faculté à ne pas exclure les femmes du processus sexiste, et également de ne pas oublier les hommes lorsqu'elle parle de la difficulté de la lutte et caetera. J'applique l'écriture inclusive depuis bien longtemps, les celles et ceux, et ai répudié les "mademoiselle", c'est rassurant et fédérateur de voir un point de vue qui ne parle pas de la lutte sexiste au féminin pluriel. C'est pour ça que j'ai voulu le partager ici.
J'espère qu'il trouvera lectrice/lecteur !
Ca te rassure ; de te persuader d'être l'instigatrice de l'idée et d'avancer la ressentir avant tout le monde et de dresser des feuilles de route ultra-stratégique qui ne vous mènent nulle part ?
Par rapport à quoi tu as besoin de te surélever comme ça ? Ca doit pas être évident à vivre, une lutte sur un ton pareil. Courage à toi
J'avoue, j'ai pas été sympa mais faut comprendre que ça devient vraiment pénible de vous voir débarquer même pas pour discuter d'un point précis et être constructif mais juste pour taper sur les féministes. (au passage, les féministes extrémistes n'existent pas).
De plus, on a pas besoin de commentaires sur comment mener nos luttes, ce que l'on doit faire ou pas. Et si on se trompe, où est le problème ? On a encore le droit de se planter, non ? Le féminisme contient assez de courants pour que chacun·e y trouve son compte et soutienne les luttes qui lui semblent importantes.
Et pour finir, on ne peut pas lutter contre le sexisme sans se déconstruire soi-même et sans prendre conscience que cette déconstruction se fait toute notre vie.