Y a pas d’promesse, y a que l’ivresse.
Si l’on s’y perd, y a pas de carte, pas de repère pas d’GPS.
Y a pas d’promesse, que nos faiblesses.
Si on s’expose, si on s’arrose, y a d’la tendresse, pour sûr, de la tendresse.
Puis on implose.
Puis on implore, puis on se noie de métaphores.
Toujours, encore.
On compte les points, on compte sur l’autre, on s’conte nos jours, les pour ou contre.
Y a des rencontres, et y a nos rêves.
Y a qu’des histoires qu’on aime à croire.
Y a pas d’promesse qu’on s’laisse aller à boire.
Y a qu’on se grise d’aléatoire.
Qu’on se le dise y a rien à croire.
Aller à boire.
Aller faut croire.
Que si l’on perd c’est qu’on apprend.
Qu’si l’on digère chaque déboire, c’est qu’on apprend de chaque histoire.
Que l’on grandit, que l’on vieillit, que l’on se berce d’illusoire.
Y a qu’on est seul quand vient le soir, qu’on se nourrit de faux espoirs.
Y a pas d’promesse.
Y a que vouloir, c’est pas avoir, y a qu’désirer, c’est pas aimer.
Y a d’la tendresse, pour sûr, de la tendresse.
Des pairs de fesses, pour sûr, des pairs de fesses.
Y a des rencontres, et y a nos rêves.
Y a qu’des histoires qu’on aime à croire.
Y a qu’nos miroirs qu’on peine à voir.
Les rails de coke et les pétards.
Aller à boire.
Aller faut croire.
Qu’on se le dise y a nos mémoires.
Des souvenirs et des sourires.
À entretenir, à voir vieillir, à voir grandir, à laisser vivre.
Y a des soupirs, des impostures et des morsures.
Des cicatrices, des impossibles, des avenirs à nos blessures.
Toujours, encore.
La vie, la mort, nos écorchures.
Des fleuves d’or et de diamants, des océans sous nos fissures.
Des faux semblants, des écorchures.
Des ouragans, des sépultures.
Y a qu’les regrets ont la dent dure.
La vie, la mort, nos écorchures.
Y a qu’on se grise d’aléatoire.
Qu’on se le dise y a rien à croire.
Aller à boire.
Aller faut croire.