Je sais que certains ont déjà commencé la retranscription du texte lu par Saez, mais un certain Anthony vient de m'envoyer sa version par email. Si ca peut vous aider à finaliser ça :<br /><br />
Aux agneaux égorgés au loin,<br />le chant du coq dans le lointain,<br />à lorée des grands champs de blé,<br />humanité les poings liés.<br />Scotché à la lisière du bois,<br />Petit Poucet cherche pourquoi,<br />ses parents ont capitulés,<br />au grand vent des communiquants.<br />De tous nos temples,<br />les églises nont plus le grand des cathédrales,<br />au temps des anarchitectures<br />et des lance-pierres contre les murs.<br />Les sacs de billes ont prit le large<br />et les amours au coin des « griffes »,<br />toutes ces choses dautrefois,<br />putain je ne vois plus la rive.<br />Puisquil faut accepter du temps,<br />lévolution toujours plus bas,<br />au vulgaire des concessionnaires,<br />des libertés pour nos enfants.<br />Il sera équipé cest sûr,<br />pour parler à la terre entière,<br />mais naura rien à dire bien sûr,<br />que ce quil voit sur les écrans.<br />Certains les plus bourgeois,<br />toujours sauront savoir garder leurs plumes,<br />quand le peuple verra ses ailes blessées,<br />sous les coups de lenclume.<br />Cest fini le temps des instruits,<br />le temps des populaires aussi,<br />fini le temps des littéraires,<br />au dessus des comptes bancaires.<br />dans le ghetto des illettrés.<br />Salut à toi femme au combat,<br />toi dont la lutte a pris la rouille.<br />Comment te dire mais de nos jours,<br />oui les féminismes manquent de couilles.<br />Salut toi mon étoile au loin,<br />lilluminée de nos chemins,<br />séclairera bientôt je sais,<br />si lon nen perd pas le parfum.<br />Vigilance à tous nos esprits,<br />et feux de tous nos journalismes.<br />Puisque toujours il faut combattre,<br />des nouveaux temples, les fascismes.<br />Et des lilas dans les bouquets,<br />oubliez le temps des muguets,<br />je ne vois que les chrysanthèmes,<br />des orthographes dans les poèmes.<br />Fini les « latines », les « racines »,<br />au bon dos de nos origines.<br />Fini la parole sacrée,<br />bonjour la parole au plus con.<br />Fini les ni bon dieu ni maîtres,<br />lheure est au client du paraître.<br />Fini le temps de nos jeunesses,<br />fini le chant des rossignols.<br />Fini salut à toi mon frère.<br />Lheure est au chant des électrons,<br />abonnez-vous peuple de cons,<br />par satellites à dautres cons.<br />A chacun son « bon mot » bien sûr,<br />au libre échange du néant.<br />Sûr cest la liberté dexpression,<br />sûr cest la liberté dêtre con,<br />la liberté dêtre ignorant.<br />Tous égaux dans le carnaval,<br />je sais mon ami ça fait mal.<br />Pour clamer à tous les faubourgs,<br />surtout à tous les râteliers,<br />nos faiblesses et puis nos discours,<br />sur nos tristes identités.<br />Salut à toi frère de faubourgs,<br />salut à toi le bérurier.<br />Salut à toi frère de banlieues,<br />toi quon voudrait laisser pourrir,<br />dans le ghetto des consommants,
<br /><br />Sinon, le mp3 de gloupigloup est dispo ici :
http://www.saezlive.net/live/videos/144<br /><br />Et Keïko m'a fait parvenir les enregistrements d'Arte et Europe 1 où on a parlé de Saez (même si il n'était pas là). A télécharger
ici et
là !<br /><br />Merci à eux
<br /><br /><br />edit Atala: voici la version de Val envoyée par Mp<br /><br />[quote author=Val link=action=profile;u=4125 date=1268476744]<br />Aux agneaux égorgés au loin,<br />Le chant du coq dans le lointain, <br />A lorée des grands champs de blé,<br />Et humanité les poings liés,<br />Scotché à la lisière du bois,<br />Petit Poucet cherche pourquoi,<br />Ses parents ont capitulés au grand vent des communicants.<br />De tous nos temples, les églises nont plus le grand des cathédrales,<br />Au temps des anarchitectures,<br />Et des lances pierres contre les murs,<br />Les sacs de billes ont pris le large,<br />Et les amours au coin des griffes,<br />Toutes ces choses dautrefois,<br />Putain, je ne vois plus la rive.<br /> <br />Puisquil faut accepter du temps où lévolution,<br />Toujours plus bas,<br />Au vulgaire des concessionnaires, des libertés pour nos enfants, <br />Il sera équipé cest sur, pour parler à la terre entière,<br />Mais naura rien à dire, bien sur, que ce quil voit sur les écrans.<br />Certains, les plus bourgeois, toujours sauront savoir garder leurs plumes,<br />Quand le peuple verra ses ailes blessées sous les coups de lenclume.<br /><br />Cest fini le temps des instruits, le temps des populaires aussi, <br />Fini le temps des littéraires au dessus des comptes bancaires, <br />Et des lilas dans les bouquets, oublié le temps des muguets,<br />Je ne vois que les chrysanthèmes des orthographes dans les poèmes, <br />Finis les latines, les Racine, au bon dos de nos origines, <br />Finie la parole sacrée, bonjour la parole au plus con, <br />Finis les « ni bon dieu, ni maitre », lheure est au client du paraitre,<br />Fini le temps de nos jeunesses, <br />Fini le chant des rossignols, <br />Fini « salut à toi mon frère », <br />Lheure est au champ des électrons, abonnez vous, peuple de cons,<br />Par satellites à dautres cons, <br />À chacun son beau mot, bien sur, au libre échange du néant, <br />Sur, cest la liberté dexpression, <br />Sur, cest la liberté dêtre con, <br />La liberté dêtre ignorant, <br />Tous égaux dans le carnaval, je sais mon ami, ça fait mal, <br />Pour clamer à tous les faubourgs, surtout à tous les râteliers, <br />Nos faiblesses et puis nos discours sur nos tristes identités.<br /><br />Salut à toi frère de faubourg, salut à toi le Bérurier, <br />Salut à toi frère de banlieue, <br />Toi quon voudrait laisser pourrir dans les ghettos des consommant, <br />Dans les ghettos des illettrés, <br />Salut à toi femme au combat, toi dont la lutte a pris la rouille, <br />Comment te dire, mais de nos jours, oui, les féminismes manquent de couilles, <br />Salut toi mon étoile au loin, lilluminée de nos chemins, <br />Séclairera bientôt je sais, si lon nen perd pas le parfum, <br />Vigilance à tous nos esprits,<br />Et feu de tous nos journalismes,<br />Puisque toujours il faut combattre des nouveaux temples, les fascismes.<br />[/quote]