y’a quand même beaucoup d’adeptes du slut shaming sur ce forum

Pour mettre tout le monde d'accord sur ce débat, je vais citer :

"J'envoie des likes, des connexions
J'envoie ce que j’ai bouffé hier
J'envoie la photo de ma grand-mère"

Voilà mon plus grand reproche à cet album,
Il balance juste quelques phrases, parfois sans rapport les unes aux autres.

Vivement le retour des chansons à histoires

L'info vient de tomber: Saez serait grand-mèrophobe. Un adepte du granny-shaming. Indignez-vous!

je comprends malheureusement ce qu’on reproche à certains fans de saez

:’)

mais c’est high level là

je fais « allégeance au règne de la censure psychologique »

mon dieu c’est beaucoup trop dur d’essayer de parler à des demeurés (pas tous hein évidement)

bonne soirée <3

#humanité

Pour l'instant, je n'ai écouté que les trois premiers titres et que dire ? C'est exactement le Saez que j'aime. Cet album promet d'être monstrueux. Le choix des sonorités, les envolées, les lyrics, tout, j'aime tout. On était comme des dingues en l'écoutant, ça va tout défoncer en concert. Rien qu'avec ces 3 titres, c'est l'album le plus hardcore, bien devant tous les albums de rap ou de rock pseudo 'engagé' actuels. La pochette est sublime, les photos à l'intérieur de même, un vrai bijou.
Par ailleurs, je viens de lire la critique de Guillaume Narduzzi de Kombini, la prochaine fois étouffe-toi avec ton kebab, ça me fera plaisir. J'espère que l'album de Damien t'a bien intoxiqué, petite chatte outrée. Bref, cet album est une tuerie, donc merci encore pour toute cette émotion et toute cette beauté. Réussir à conserver autant de rage et de combativité n'est pas donné à tout le monde.

Pour mettre tout le monde d'accord sur ce débat, je vais citer :

"J'envoie des likes, des connexions
J'envoie ce que j’ai bouffé hier
J'envoie la photo de ma grand-mère"

Voilà mon plus grand reproche à cet album,
Il balance juste quelques phrases, parfois sans rapport les unes aux autres.

Vivement le retour des chansons à histoires

Enfin finit l'album à l'instant, j'ai écouté la dernière. J'ai vraiment pris mon temps sur chaque chanson, les écoutant une à une plusieurs fois, et revenant sur celle déjà écoutée de temps en temps.
Au final, j'aurais mis 24h pour l'écoute...expérience très intéressante (à renouveler).
Très bon album, agréablement surpris après avoir pris peur sur p'tite pute.
Je ne lui trouve pas vraiment de défaut, peut-être un peu petite pute et ma religieuse qui sonne un peu trop mon Européenne.
Mais sinon j'aime tout, de elle aimait se faire liker à j'envoie en passant par la belle au bois.
Dans le style je trouve le CD en dessous d'un J'accuse ou d'un Sur les Quais, mais au-dessus d'un Debbie ou d'un Miami...une bonne place donc pour moi au milieu.

Très satisfait !

Allez, je frappe plus fort dans le capillotractage : En france, on n'a pas de notion de neutre, par défaut, on parle au masculin. Et si lui, des fois, par défaut, il parlait au féminin.

Elles me font chier à aller baiser avec d'autres artistes, je les voudrais toutes pour moi qui serait la version neutre de Ils me font chier à aller baiser avec d'autres artistes, je les voudrais tous pour moi

Si tel était le cas, ce serait même féministe de faire passer, dans le discours, la femme avant l'homme.

Fin de l'instant capillotractage.

C'est oublié que si on utilise le masculin comme "neutre" c'est parce qu'il est considéré comme noble. Donc utiliser le féminin par défaut pour dénigrer c'est loin d'être féministe d'autant plus que le féminin est déjà utilisé pour dénigrer les hommes.

Cette histoire de misogynie fait clairement chier parce que moi je lui donne raison mais pour en discuter avec une militante féminisme et très cultivée, pour le coup, cette chanson décrédibilise totalement son engagement. Elle déteste la chanson, le terme "p'tite pute" partant du principe que les femmes doivent pouvoir faire ce qu'elles veulent et que personne ne doit juger.

Je suis en total désaccord parce qu'on voit que le manque d'instruction donne aussi bien des femmes voilées, en burqa comme des instagrameuses sans cervelles, ce que pointe Saez.
Du coup, je me vois taxé de misogyne parce que je voudrais dicter la vie des femmes...
J'ai beau réécouter la chanson, je ne vois rien à dire.

Vu ton commentaire, j'ai plutôt envie de dire que t'es mal placé pour juger l'engagement féministe d'une femme. Parce que légitimer le choix des femmes à leur capacité intellectuelle c'est juste sexiste.

Pire que Saez qui écrit des textes navrants, totalement misogynes, les fans qui le justifient...

Bien sûr que c'est misogyne et sexiste, tout simplement parce que le sujet de Saez est 100% féminin. Il parle des mecs à quel moment ?

Mais si, il parle des mecs, c'est les enculés qui se font sucer dans les chiottes. (le gars à un gros souci avec la pénétration....)


Sinon dans son album il parle de feux de pailles féministes, il tacle balance ton porc, on a le droit femme qui baise=pute et la liste est non-exhaustive et vous arrivez encore à dire que Saez n'est pas sexiste. Ca me dépasse...

Soutien à Art Core et ad.

Pour mettre tout le monde d'accord sur ce débat, je vais citer :

"J'envoie des likes, des connexions
J'envoie ce que j’ai bouffé hier
J'envoie la photo de ma grand-mère"

Voilà mon plus grand reproche à cet album,
Il balance juste quelques phrases, parfois sans rapport les unes aux autres.

Vivement le retour des chansons à histoires

Humour absurde, excellent passage, j'ai adoré

C'est pas une histoire à la Varsovie, mais c'est put*** de vrai et put*** de drôle dit comme ça...

Et quand je suis d'humeur à écouté Varsovie j'écoute Varsovie...

C'est juste ouf, un mec capable d'écrire et de jouer des registres aussi différents.

Pour mettre tout le monde d'accord sur ce débat, je vais citer :

"J'envoie des likes, des connexions
J'envoie ce que j’ai bouffé hier
J'envoie la photo de ma grand-mère"

Voilà mon plus grand reproche à cet album,
Il balance juste quelques phrases, parfois sans rapport les unes aux autres.

Vivement le retour des chansons à histoires

Humour absurde, excellent passage, j'ai adoré

C'est pas une histoire à la Varsovie, mais c'est put*** de vrai et put*** de drôle dit comme ça...

Et quand je suis d'humeur à écouté Varsovie j'écoute Varsovie...

C'est juste ouf, un mec capable d'écrire et de jouer des registres aussi différents.

Why not
A voir si dans 10 ans tu reviens sur "j'envoie" comme tu peux revenir sur "varsovie"
Perso Varsovie , j'y reviens encore maintenant et toujours avec le même frisson

Pour mettre tout le monde d'accord sur ce débat, je vais citer :

"J'envoie des likes, des connexions
J'envoie ce que j’ai bouffé hier
J'envoie la photo de ma grand-mère"

Voilà mon plus grand reproche à cet album,
Il balance juste quelques phrases, parfois sans rapport les unes aux autres.

Vivement le retour des chansons à histoires

Humour absurde, excellent passage, j'ai adoré

C'est pas une histoire à la Varsovie, mais c'est put*** de vrai et put*** de drôle dit comme ça...

Et quand je suis d'humeur à écouté Varsovie j'écoute Varsovie...

C'est juste ouf, un mec capable d'écrire et de jouer des registres aussi différents.

Why not
A voir si dans 10 ans tu reviens sur "j'envoie" comme tu peux revenir sur "varsovie"
Perso Varsovie , j'y reviens encore maintenant et toujours avec le même frisson

Sur ce point on bien est d'accord

Je voulais juste souligner que je trouvais ces quelques vers (très simples on est encore d'accord) plutôt inspirés... (ce n'est que mon avis !)

Bon y a pas photo je préfère Varsovie ou Chatillon sur Seine, c'est certain !

Bon, en toute franchise, après plusieurs écoutes et sans avoir lu les textes (parce que pour moi, Saez s'écoute autant qu'il se lit), je ne suis de loin pas enjaillé par tout. Le côté *teupu/vulgos* c'est un peu comme si je chiais au milieu d'un superbe et délicieux gâteau... Je serai sans doute plus extensif après d'autres écoutes et la lecture des textes

Une femme qui se dit féministe et s'affiche à moitié à poil sur les réseaux sociaux c'est EXACTEMENT comme un militant anti-arme qui se prend en selfie avec une kalach en disant: pas de soucis, j'ai pas les munitions. Un non sens total.

Une femme qui se dit féministe et s'affiche à moitié à poil sur les réseaux sociaux c'est EXACTEMENT comme un militant anti-arme qui se prend en selfie avec une kalach en disant: pas de soucis, j'ai pas les munitions. Un non sens total.

J'suis la seule à pas comprendre cette comparaison ?

Ça commence à m'inquiéter un peu pour les concerts ce blocage sur ce soit disant sexisme.
Y aura quasi plus de gonzesses aux concerts ou alors le peu qui y seront vont se dire : putain, il a raison, je me rachète une conduite.
Du coup, ça m'fait carrément moins de chances de me faire sucer pendant l entract.
Le point positif, c est que je boirais entièrement ma bière, j avais tendance à remuer un peu et en renverser quand je me faisais siphonner en même temps.

Edit : je sais que certaines se reconnaissent et je balance pas les pseudos. On déconne pas avec le respect.
A nos amours.

Après plusieurs écoutes et après vous avoir lu cet album me laisse perplexe. Il est très répétitif et hormis pour "la belle au bios" dont les synthé en font un titre presque "novateur" dans son oeuvre, on peut classer chaque morceau dans ses albums précédents (ok "la belle au bois" irait bien sur Miami.).
Je ne suis ni déçu ni très excité car je le préfère définitivement mélancolique derrière sa gratte ou son piano. J'aime quand il évoque le cul des filles dans "notre dame mélancolie" plutôt que dans "ptite pute".
Et pourtant l'instru de plusieurs titres, dont "ptite pute" me laisse penser que l'on va passer de bons moments en live.
Toujours est-il que je n'ai pas eu de coup de foudre pour un titre en particulier,et encore moins pour un texte (même si il me faudra encore plusieurs écoutes pour saisir les différentes subtilités de certains…)

Je pose ça là.
http://etre-humain-en-evolution.over-blog.com/2018/11/deception-quelques-mots-sur-damien-saez-version-2018.html

Une femme qui se dit féministe et s'affiche à moitié à poil sur les réseaux sociaux c'est EXACTEMENT comme un militant anti-arme qui se prend en selfie avec une kalach en disant: pas de soucis, j'ai pas les munitions. Un non sens total.

J'suis la seule à pas comprendre cette comparaison ?

Je pose ça là.
http://etre-humain-en-evolution.over-blog.com/2018/11/deception-quelques-mots-sur-damien-saez-version-2018.html

Je pose ça là.
http://etre-humain-en-evolution.over-blog.com/2018/11/deception-quelques-mots-sur-damien-saez-version-2018.html

je viens de lire...une belle bouse

Je pose ça là.
http://etre-humain-en-evolution.over-blog.com/2018/11/deception-quelques-mots-sur-damien-saez-version-2018.html

je viens de lire...une belle bouse

Avec tout le respect que j'ai pour Orelsan, ils ne sont pas comparables. Et s'il fallait les comparer, je dirais qu'Orelsan est un poseur. Ultra lisse et poli, pas de vagues, discours assez puérile, quand on a en face une pure soul incorruptible, torturée et profonde. Même musicalement, on est pas du tout dans la même densité, la même intensité. Orelsan est un bon rappeur mais il n'est même pas une légende, Saez est un immense artiste, un poète. Imaginez-vous seulement n'avoir jamais entendu Damien et le découvrir avec cet album, on est ailleurs.

Avec tout le respect que j'ai pour Orelsan, ils ne sont pas comparables. Et s'il fallait les comparer, je dirais qu'Orelsan est un poseur. Ultra lisse et poli, pas de vagues, discours assez puérile, quand on a en face une pure soul incorruptible, torturée et profonde. Même musicalement, on est pas du tout dans la même densité, la même intensité. Orelsan est un bon rappeur mais il n'est même pas une légende, Saez est un immense artiste, un poète. Imaginez-vous seulement n'avoir jamais entendu Damien et le découvrir avec cet album, on est ailleurs.

Je pose ça là.
http://etre-humain-en-evolution.over-blog.com/2018/11/deception-quelques-mots-sur-damien-saez-version-2018.html

je viens de lire...une belle bouse

au moins on a pas attendu 1 an pour cette bouse

Elle est juste consécutive à l'autre

Un grand album. Aucun autre artiste ne pourrait faire un truc pareil, libre, profond, sexuel, dense, dérangeant, hard, punk..
c'est pas poétique, non c'est pas le but... il a déjà fait notre Dame mélancolie et tant d'autres... il sait faire.
Et même ici, les paroles sont bien cool et travaillées.

Je ne comprends pas ceux qui disent que ça ressemble beaucoup à ces autres chansons. Ca reste du saez, mais je ne vois pas un seul autre artiste qui arrive à ce renouveler autant après tant d'album.

Il dit des insultes et il est trash/cash/obnubilé dans cette album, c'est le but... Ça peut déplaire, mais qu'est ce que c'est bon !

Pour être honnête, je crois qu'il s'agit un des albums qu'il me faudra le plus de temps pour appréhender, mais aussi un de plus parlants de sa discographie. Certains lui reprocheront son manque de sentimentalisme, mais j'en suis très loin, il n'y a qu'un seul et même Saez, pas celui plus rock, pas celui plus mélancolique. Parce que la mélancolie peut s'en retrouver très abrasive.

Déjà, il y a une forte présence de la spiritualité, au sens religieux, comme au sens personnel. Il explique, met ici en scène sa propre spiritualité qui est plus proche d'un existentialisme que d'un nihilisme comme on lui à mainte fois reprocher. La religion n'est, pour lui, que violence, peut-être abandon de ses propres responsabilités, elle n'est qu'un simulacre de la bonté, pour soit-disant sauver l'homme en lui omettant ce qu'il a de plus cher : sa propre individualité. La mort, toujours rime avec dieu. L'anti-religion de Saez n'est pas forcément nouveau, et elle est déjà présente chez une bonne tripotée d'artiste, que ça aille du plus mainstream (Portugal. The Man), jusqu'à tout un pan du metal, et dans bien d'autres gens, puis aussi la culpabilisation des sans-dieu, de ce qui ne pourront jamais toucher le sacré, ce qui ne pourrons jamais toucher, parler "A Dieu".

De "J'envoie" jusqu'à "Ma religieuse" on à ce qui fait précisément porter le titre à l'album, et plus précisément le # absent du premier titre de la première piste, les trois premiers titres évoque un constat, questionne, affirme, oppose (comme dans Les Guerres Des Mondes), la mort qui pèse chaque jours sur nous, les chaînes que nous trainons à nos pieds, dans l'esclavage moderne, qu'on vienne d'Afrique ou bien des États-Unis. La mort est partout, l'humanité est morte pour quelques euros, exister maintenant, c'est être là, numériquement, nous ne sommes plus rien, silencieux derrière nos écrans.

"Pour crier liberté" chante-il dans J'envoie, et je pense que c'est précisément ce qui représente tout ce qui suit. La liberté c'est aussi un thème récurrent, mais pas de façon directe, plutôt l'illusion de la liberté dans cet album. J'envoie pour tout, et pour rien. J'envoie tout ça pour qu'on puisse le voir, parce que mon existence est nulle si je n'existe pas numériquement, je ne suis rien si je ne donne pas ma vie aux internets, ça me fait penser à la première piste, "Jusqu'au fond du cimetière, numérique testament", "humanité de selfies". Il n'y a plus rien, si ce n'est cette existence perpétuelle de l'internet, "nous ferons de l'esclavage de l'homme par son frère" : c'est précisément ce reproche que Saez fait aux réseaux sociaux : de donner cette caricature de liberté aux Hommes, pour gagner, sur leur dos, tout ce que ces derniers ne verront jamais. Ces sites ne sont que des entreprises, rien de plus, rien de moins, leur modèle économique est précisément ce qu'on sait abhorrer par Damien Saez : le capitalisme. "Ces progrès qui ne servent à rien, si ce n'est à faire du blé", je crois que ça l'explique bien plus explicitement. Rien n'est laissé au hasard, parce "qu'on leur vendra du rêve pour éviter l'émeute", on abreuve le peuple de libertés factices dans une époque où l'on entends plus que "les lumières du vide". L'internet, c'est précisément, la nouvelle religion du monde. La seule croyance, c'est celle des smartphones, des intelligences artificielles, des ordinateurs qui régleront tout nos problèmes (Elon Musk est notre seul sauveur, comprenez-le), "Nous feront des milliards qui rêvent de milliardaire" est aussi dans cette pensée.

Bon, ce n'est vraiment qu'un tout petit début de réflexion, et qu'une interprétation permis tant d'autres, je la continuerais plus tard, je pense.

Par ailleurs, je viens de lire la critique de Guillaume Narduzzi de Kombini, la prochaine fois étouffe-toi avec ton kebab

Ha ces sorties d'album !
SaezLive, La Magie Des Rencontres...

Considérant que Daminou est un chanteur qui fait des chansons, je préfère penser à de futurs concerts plutôt que de sur-interpréter l'album ( faut pas prendre l'album pour un traité philosophique, les textes/musiques donnent l'impression que le Damien s'est bien amusé, limite premier album humoristique ).

D'où:
J'envoie/P'tite Pute/La Belle/Amour criminel/Elle aimait se faire liker formant un tout, je vois pas trop comment il va s'en débrouiller en concert.
Les isoler serait les sortir de leur contexte et elles perdent alors pas mal de leur intérêt.
Par contre, y'a un côté cinématographique dans ce petit drame, avec ambiance film noir dans Amour Criminel, donc voilà je suppute.