Nouvel article. Dernier de septembre. Début d'automne. Retour de la littérature après tant de cinéma. J'adore Delphine de Vigan. Je ne savais pas comment exprimer le fait que j'ai aimé chaque livre que j'ai lu d'elle. Et puis, comme un grand monologue en forme d'éloge, je me suis dit qu'une lettre ouverte c'était pas mal. https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/09/29/litterature-lettre-a-delphine-de-vigan/
Nulie Il y a 7 ans

Nouvel article. Dernier de septembre. Début d'automne. Retour de la littérature après tant de cinéma.

J'adore Delphine de Vigan. Je ne savais pas comment exprimer le fait que j'ai aimé chaque livre que j'ai lu d'elle. Et puis, comme un grand monologue en forme d'éloge, je me suis dit qu'une lettre ouverte c'était pas mal.

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/09/29/litterature-lettre-a-delphine-de-vigan/

Littérature encore. Harper Lee et Scout Finch dans Va et poste une sentinelle. https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/10/04/litterature-harper-lee-va-et-poste-une-sentinelle/
Nulie Il y a 7 ans

Littérature encore. Harper Lee et Scout Finch dans Va et poste une sentinelle.

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/10/04/litterature-harper-lee-va-et-poste-une-sentinelle/

Une puissance esthétique vraiment dingue. Des interrogations au delà de la fiction. Un film qui souffre un peu de quelques longueurs au cours de la séance, mais une sacré oeuvre. Voici Blade runner 2049. https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/10/05/cinema-blade-runner-2049/
Nulie Il y a 7 ans

Une puissance esthétique vraiment dingue. Des interrogations au delà de la fiction. Un film qui souffre un peu de quelques longueurs au cours de la séance, mais une sacré oeuvre. Voici Blade runner 2049.

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/10/05/cinema-blade-runner-2049/

Après Into the wild. Après Drive. Après The revenant. Shutter Island en 1 livre / 1 film. Martin Scorsese et Dennis Lehane, face à face. https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/10/09/1-livre-1-film-shutter-island/
Nulie Il y a 7 ans

Après Into the wild.
Après Drive.
Après The revenant.

Shutter Island en 1 livre / 1 film.
Martin Scorsese et Dennis Lehane, face à face.

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/10/09/1-livre-1-film-shutter-island/

J'ai vraiment, mais vraiment adoré le livre de Truman Capote. Big Big + sur De Sang Froid. https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/10/14/litterature-coup-de-coeur-truman-capote-de-sang-froid/
Nulie Il y a 7 ans

J'ai vraiment, mais vraiment adoré le livre de Truman Capote. Big Big + sur De Sang Froid.

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/10/14/litterature-coup-de-coeur-truman-capote-de-sang-froid/

Je reposte ici le texte que je me suis amusée à écrire sur le topic du concours poétique. Voici donc le début, et un petit bout de plus. Les manifestes sont des mouvements. L'un initie, les autres en prennent le chemin. ________________ Un matin il y avait une fleur dans mon jardin. Je veux dire une nouvelle, arrivée par surprise, pas prévue du tout la belle invitée. Je crois que le poète l'a deposé à la rosée, à la pointe de l'aurore car je l'ai pas vu. Il n'a pas fait de bruit, et n'a laissé aucune trace. Ce n'était pas la guerre pourtant. Peut être un terrain vaguement entretenu, gouverné par deux sapins majestueux. Mais ce qui a été plus étrange c'est le lendemain matin à la même heure. Sur ma chaise de jardin en plastique blanc, Charles Baudelaire fumait. Vraiment. Le poète connu là. Vous ne me croyez pas ? Moi non plus je ne me croirais pas en fait. Mais pourtant je ne vous mens pas ! Il était en noir et blanc comme sur la photographie de Nadar. Je l'ai ignoré comme si je rêvais. Serrant les yeux pour me réveiller, il lança calmement : - Je vous ai apporté une autre fleur. Violette. Car hier le jeune homme n'a pas été très généreux. Vous connaissez Édouard Manet ? Cet homme des arts a été mon ami. Le plus précieux malgré les hauts et les bas. Manet pas Monet hein. J'insiste. J'ai su que votre comment ... cinéma avait célèbré Cézanne et Zola. Pourquoi eux ? Une amitié trouble. Cézanne était fou je crois. Zola espérait, aspirait à devenir. - Je l'ai vu. - Zola ? Impossible il est mort. - Vous aussi et pourtant ... je parlais du film. - Je ne suis pas là pour ça. Vous me devez un poème. Une fleur, un poème. Le jeune garçon a été clair. Prise de court j'ai vaguement récité du Hugo. L'un des rares que je connaissais un peu. " Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne je partirais". Mon jardin devint idyllique. Chaque matin, comme une parenthèse magique, un monde inaccessible désormais installé dans mon jardin la poésie naissait avec le soleil. La plus belle matinée fut un peu fraîche, mais un tête à tête incroyable. J'avais accepté l'idée que là où passait une fleur, venait aussi une âme des arts. Et qu'à mon tour je donnais une petite ligne, récitation comme enfantine, de poésie pour commencer un nouveau jour. Étais je folle ? Peut-être, mais peut-être que j'étais moi même oeuvre de fiction. Un personnage parmi les autres. Aussi cela ne pouvait plus être surprenant. C'était la vérité. Il y avait bien eu Minuit à Paris ! Un matin, donc. Tête à tête avec une femme de l'être. Nimbée d'un nuage sombre, élégante sans pareil, Barbara chantait. Pétrifiée de la regarder, de croiser ce regard j'ai refermé la porte. Quelle poésie pouvais je lui réciter ? Quel mot sonnerait à la hauteur de cette dame au piano ? Elle me tenda la fleur. Un lys blanc. - Pour votre jardin jeune fille. En guise de réponse mon éternel silence dans une larme timide. Rappelle toi Barbara disait l'autre. Je n'avais jamais autant lu mes recueils de poésie, me tenir prête pour le lever du jour était une vraie quête. Celle de la rime, de la strophe, les syllabes du bout des doigts pour les chanter du bout des lèvres. Reconquérir mes livres pour qu'en un instant la poésie renoue à ses origines. L'oralité. Homère et tout les grecs. L'agora et le théâtre. L'Odéon et l'acropole. Les dieux et toute la mythologie. L'oralité qui rompt le silence. Qui fait l'humanité. Après l'avoir récité le premier jour, je le rencontrais enfin. Il marchait partout en pestant parce que la campagne ce n'était pas la mer. - Choisissez la fleur. Je choisirais le poème. - Un coquelicot. - Les yeux. Sully Prud'homme. Il observait les couleurs des fleurs précédentes. Cela donnait un fouillis de couleurs comme un pré libre de l'homme. Je me taisais encore. Il ne semblait pas tellement attentif. - Le jeune homme a insisté. Une fleur, un poème. Voilà que je me fais gronder par Hugo. La plus belle engueulade de ma vie. Le jeune homme était clair oui. Son identité absolument plus un mystère. Je l'attendais. Comme un aviateur attendait l'autre enfant des mots et des fleurs. Peut-être aurais je du apprivoiser un renard ... - Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Des yeux sans nombre ont vu l'aurore. - Le manifeste n'est pas toujours là où on croit. Il n'est pas toujours la forme que l'on croit. J'ai aimé profondément la justice. La paix. L'humanisme. Il sait pourquoi il fait ça. Tous n'étaient pas venus. J'aurais cru rencontrer tant d'autres noms avant que ... mais les jours passent et je demeure. J'ai continué à lire, à réciter mes vers comme une nourriture essentiel à chaque journée. Quelques phrases de rime en rime faisant sonner les mots, le tons, les jeux de langage. L'oralité qui aspire les lettre mortes pour les ressusciter. Poésie toujours. Comme lorsque le soleil passe sous la mer à l'horizon, le personnage clown triste était assis en tailleur au milieu des fleurs. Il semblait leur murmurer quelque chose. Une à une, les caressant à peine du bout des doigts les pétales dansant sous le vent léger. En ouvrant la porte, il chantait ... "Quand je jette à la mer ..." doucement, à son rythme sans mélodie. Une comptine aux fleurs qui l'écoutaient vraiment. Je me suis assise en face mais pas trop près et au delà de moi j'ai continué " ... tristes sanglots je crois". _________________________ J'ai oublié de raconter Rimbaud. Je sais, c'est cliché de le sortir lui aussi. Mais le jeune garçon a choisi lui-même ses messagers je crois. En piochant dans cette immense cimetière marin, il savait sur qui tomber. Rimbaud était vieux. De cette vieillesse après la poésie. De cet âge de la vie dans le désert, à avoir vendu son âme de mots pour une vie de morts. Ces morts derrière les armes vendues. Il regardait par la fenêtre, l'intérieur de la maison en posant une main entre son front et la vitre, tirait un petit peu sur sa moustache. Il entra lorsque nos regards se croisèrent, comme si c'était le signe d'invitation à entrer. Sur la table basse juste à l'entrée, une pile de bouquin jouait à la tour de Pise. Il tira immédiatement celui à la couverture jaune. Celui avec son visage photographié comme illustration. - Je ne suis plus lui. Les poèmes m'emmerdent. Même les miens, je parie que tu ne les as pas compris ? Ceux qui disent y voir des choses, avoir percé mes paroles secrètes n'ont rien trouvé que des fausses pistes. Mais je ne les blâme pas, j'étais un génie. Pas que je me vante non, mais dis moi qui faisait des poèmes en latin au même âge que moi ? Même les romains ne savaient pas faire, sauf les instruits. Mais je suis honoré. Mon pays a voulu me faire Gavroche de la littérature, je suis le gamin hirsute  porte canon de la révolution poétique. J'ai tout cassé pour faire une voie personnelle. Je suis aimé de mon génie pas de mon vivant. J'ai fini trafiquant d'arme et je me suis échoué presque mort sur les pavés de Marseille. Pas plus misérable non ? Vicky m'a pas fait d'histoire dans son roman. Bon dieu ce cher Victor, je l'ai aimé et copié puis ... j'ai tué le père comme on dit. La poésie c'est quoi ? Je ne sais plus, j'ai oublié. Ça ne me raconte plus rien. Des mots qui sonnent comme un écho de l'âme. J'aurais dit ça peut-être, je ne sais pas ... j'aurais dit ça oui si je n'avais pas croisé Verlaine et vu que ça peut presque tuer. A coup de pistolet. Salopard. Rappelle moi qui je suis, redonne moi mon enfance comme ici. Il montre le bouquin. - Fais moi croire que je suis le même que lui, le gamin qui veut sauver la terre. Moi j'ai arrêté de croire au truc. Cette chose abstraite mais qui devient limpide quand on y goûte, la poésie, la vie de poète. Le pouvoir des mots et toute la religion de faire de l'invention essentielle de l'humanité, des chefs d'œuvres jour après jour. Mais j'ai perdu cette foi et je suis parti sur un autre continent faire galoper ma misère. Je crois. Dis moi qui j'étais. Celui que tu préfères. Je n'ai qu'un tournesol. - "Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers, Picoté par les blés, fouler l'herbe menue : Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue. Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : Mais l'amour infini me montera dans l'âme, Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien, Par la Nature, - heureux comme avec une femme." - hm. Ma version du père Hugo. Tu l'aimes ? - Je le lis comme ça oui. Oui il est sonore. Il chante. - Et toi, tu m'aimes ? - Je vous ai en portrait dans une pièce de l'appartement de mes parents. Du street art en poster. Je l'aime bien ce visage du poète. - Mon éternité à moi. Une photographie et un mur de Paris. - Jamais que ça. Vous êtes autre chose. De ces choses qui font la culture même quand on ne la comprend pas. On vous respecte d'être un marqueur de temps, d'époque. Arthur Rimbaud c'est vraiment une empreinte de l'éternité. Ça ne s'efface pas, au contraire. Tant de choses sortent de vos mots. C'est ça. - Arthur Rimbaud, poète et éternité ! Je suis en littéraire c'est la faute à Apollinaire, je suis charmeur de mots c'est la faute à Rimbaud haha. Je dois partir, paraît que j'ai un musée à Charleville-Mézières !
Nulie Il y a 7 ans

Je reposte ici le texte que je me suis amusée à écrire sur le topic du concours poétique. Voici donc le début, et un petit bout de plus.
Les manifestes sont des mouvements. L'un initie, les autres en prennent le chemin.

________________

Un matin il y avait une fleur dans mon jardin. Je veux dire une nouvelle, arrivée par surprise, pas prévue du tout la belle invitée.
Je crois que le poète l'a deposé à la rosée, à la pointe de l'aurore car je l'ai pas vu. Il n'a pas fait de bruit, et n'a laissé aucune trace. Ce n'était pas la guerre pourtant. Peut être un terrain vaguement entretenu, gouverné par deux sapins majestueux.
Mais ce qui a été plus étrange c'est le lendemain matin à la même heure. Sur ma chaise de jardin en plastique blanc, Charles Baudelaire fumait. Vraiment. Le poète connu là. Vous ne me croyez pas ? Moi non plus je ne me croirais pas en fait. Mais pourtant je ne vous mens pas ! Il était en noir et blanc comme sur la photographie de Nadar.
Je l'ai ignoré comme si je rêvais. Serrant les yeux pour me réveiller, il lança calmement :
- Je vous ai apporté une autre fleur. Violette. Car hier le jeune homme n'a pas été très généreux.
Vous connaissez Édouard Manet ? Cet homme des arts a été mon ami. Le plus précieux malgré les hauts et les bas. Manet pas Monet hein. J'insiste. J'ai su que votre comment ... cinéma avait célèbré Cézanne et Zola. Pourquoi eux ? Une amitié trouble. Cézanne était fou je crois. Zola espérait, aspirait à devenir.
- Je l'ai vu.
- Zola ? Impossible il est mort.
- Vous aussi et pourtant ... je parlais du film.
- Je ne suis pas là pour ça. Vous me devez un poème. Une fleur, un poème. Le jeune garçon a été clair.
Prise de court j'ai vaguement récité du Hugo. L'un des rares que je connaissais un peu. " Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne je partirais".
Mon jardin devint idyllique. Chaque matin, comme une parenthèse magique, un monde inaccessible désormais installé dans mon jardin la poésie naissait avec le soleil.
La plus belle matinée fut un peu fraîche, mais un tête à tête incroyable. J'avais accepté l'idée que là où passait une fleur, venait aussi une âme des arts. Et qu'à mon tour je donnais une petite ligne, récitation comme enfantine, de poésie pour commencer un nouveau jour. Étais je folle ? Peut-être, mais peut-être que j'étais moi même oeuvre de fiction. Un personnage parmi les autres. Aussi cela ne pouvait plus être surprenant. C'était la vérité. Il y avait bien eu Minuit à Paris !
Un matin, donc. Tête à tête avec une femme de l'être. Nimbée d'un nuage sombre, élégante sans pareil, Barbara chantait. Pétrifiée de la regarder, de croiser ce regard j'ai refermé la porte. Quelle poésie pouvais je lui réciter ? Quel mot sonnerait à la hauteur de cette dame au piano ?
Elle me tenda la fleur. Un lys blanc.
- Pour votre jardin jeune fille.
En guise de réponse mon éternel silence dans une larme timide. Rappelle toi Barbara disait l'autre.
Je n'avais jamais autant lu mes recueils de poésie, me tenir prête pour le lever du jour était une vraie quête. Celle de la rime, de la strophe, les syllabes du bout des doigts pour les chanter du bout des lèvres. Reconquérir mes livres pour qu'en un instant la poésie renoue à ses origines. L'oralité. Homère et tout les grecs. L'agora et le théâtre. L'Odéon et l'acropole. Les dieux et toute la mythologie. L'oralité qui rompt le silence. Qui fait l'humanité.
Après l'avoir récité le premier jour, je le rencontrais enfin. Il marchait partout en pestant parce que la campagne ce n'était pas la mer.
- Choisissez la fleur. Je choisirais le poème.
- Un coquelicot.
- Les yeux. Sully Prud'homme.
Il observait les couleurs des fleurs précédentes. Cela donnait un fouillis de couleurs comme un pré libre de l'homme. Je me taisais encore. Il ne semblait pas tellement attentif.
- Le jeune homme a insisté. Une fleur, un poème.
Voilà que je me fais gronder par Hugo. La plus belle engueulade de ma vie. Le jeune homme était clair oui. Son identité absolument plus un mystère. Je l'attendais. Comme un aviateur attendait l'autre enfant des mots et des fleurs. Peut-être aurais je du apprivoiser un renard ...
- Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Des yeux sans nombre ont vu l'aurore.
- Le manifeste n'est pas toujours là où on croit. Il n'est pas toujours la forme que l'on croit. J'ai aimé profondément la justice. La paix. L'humanisme. Il sait pourquoi il fait ça.
Tous n'étaient pas venus. J'aurais cru rencontrer tant d'autres noms avant que ... mais les jours passent et je demeure. J'ai continué à lire, à réciter mes vers comme une nourriture essentiel à chaque journée. Quelques phrases de rime en rime faisant sonner les mots, le tons, les jeux de langage. L'oralité qui aspire les lettre mortes pour les ressusciter. Poésie toujours.
Comme lorsque le soleil passe sous la mer à l'horizon, le personnage clown triste était assis en tailleur au milieu des fleurs. Il semblait leur murmurer quelque chose. Une à une, les caressant à peine du bout des doigts les pétales dansant sous le vent léger. En ouvrant la porte, il chantait ... "Quand je jette à la mer ..." doucement, à son rythme sans mélodie. Une comptine aux fleurs qui l'écoutaient vraiment. Je me suis assise en face mais pas trop près et au delà de moi j'ai continué " ... tristes sanglots je crois".
_________________________

J'ai oublié de raconter Rimbaud. Je sais, c'est cliché de le sortir lui aussi. Mais le jeune garçon a choisi lui-même ses messagers je crois. En piochant dans cette immense cimetière marin, il savait sur qui tomber.
Rimbaud était vieux. De cette vieillesse après la poésie. De cet âge de la vie dans le désert, à avoir vendu son âme de mots pour une vie de morts. Ces morts derrière les armes vendues. Il regardait par la fenêtre, l'intérieur de la maison en posant une main entre son front et la vitre, tirait un petit peu sur sa moustache. Il entra lorsque nos regards se croisèrent, comme si c'était le signe d'invitation à entrer.
Sur la table basse juste à l'entrée, une pile de bouquin jouait à la tour de Pise. Il tira immédiatement celui à la couverture jaune. Celui avec son visage photographié comme illustration.
- Je ne suis plus lui. Les poèmes m'emmerdent. Même les miens, je parie que tu ne les as pas compris ? Ceux qui disent y voir des choses, avoir percé mes paroles secrètes n'ont rien trouvé que des fausses pistes. Mais je ne les blâme pas, j'étais un génie. Pas que je me vante non, mais dis moi qui faisait des poèmes en latin au même âge que moi ? Même les romains ne savaient pas faire, sauf les instruits.
Mais je suis honoré. Mon pays a voulu me faire Gavroche de la littérature, je suis le gamin hirsute  porte canon de la révolution poétique. J'ai tout cassé pour faire une voie personnelle. Je suis aimé de mon génie pas de mon vivant. J'ai fini trafiquant d'arme et je me suis échoué presque mort sur les pavés de Marseille. Pas plus misérable non ? Vicky m'a pas fait d'histoire dans son roman. Bon dieu ce cher Victor, je l'ai aimé et copié puis ... j'ai tué le père comme on dit.
La poésie c'est quoi ? Je ne sais plus, j'ai oublié. Ça ne me raconte plus rien. Des mots qui sonnent comme un écho de l'âme. J'aurais dit ça peut-être, je ne sais pas ... j'aurais dit ça oui si je n'avais pas croisé Verlaine et vu que ça peut presque tuer. A coup de pistolet. Salopard.
Rappelle moi qui je suis, redonne moi mon enfance comme ici.
Il montre le bouquin.
- Fais moi croire que je suis le même que lui, le gamin qui veut sauver la terre. Moi j'ai arrêté de croire au truc. Cette chose abstraite mais qui devient limpide quand on y goûte, la poésie, la vie de poète. Le pouvoir des mots et toute la religion de faire de l'invention essentielle de l'humanité, des chefs d'œuvres jour après jour. Mais j'ai perdu cette foi et je suis parti sur un autre continent faire galoper ma misère. Je crois.
Dis moi qui j'étais. Celui que tu préfères. Je n'ai qu'un tournesol.
- "Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme."
- hm. Ma version du père Hugo. Tu l'aimes ?
- Je le lis comme ça oui. Oui il est sonore. Il chante.
- Et toi, tu m'aimes ?
- Je vous ai en portrait dans une pièce de l'appartement de mes parents. Du street art en poster. Je l'aime bien ce visage du poète.
- Mon éternité à moi. Une photographie et un mur de Paris.
- Jamais que ça. Vous êtes autre chose. De ces choses qui font la culture même quand on ne la comprend pas. On vous respecte d'être un marqueur de temps, d'époque. Arthur Rimbaud c'est vraiment une empreinte de l'éternité. Ça ne s'efface pas, au contraire. Tant de choses sortent de vos mots. C'est ça.
- Arthur Rimbaud, poète et éternité ! Je suis en littéraire c'est la faute à Apollinaire, je suis charmeur de mots c'est la faute à Rimbaud haha. Je dois partir, paraît que j'ai un musée à Charleville-Mézières !

Nouvel article dédié au patrimoine ! Découverte de la belle ville de Rochefort :) https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/10/28/patrimoine-a-la-decouverte-de-rochefort/
Nulie Il y a 7 ans

Nouvel article dédié au patrimoine ! Découverte de la belle ville de Rochefort

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/10/28/patrimoine-a-la-decouverte-de-rochefort/

Qu'est ce qu'on écoute aujourd'hui ?! Petite sélection de lieux chantés ! Liste non exhaustive bien entendu, quelques pistes seulement. https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/10/30/musique-quest-ce-quon-ecoute-2/
Nulie Il y a 7 ans

Qu'est ce qu'on écoute aujourd'hui ?!

Petite sélection de lieux chantés !
Liste non exhaustive bien entendu, quelques pistes seulement.

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/10/30/musique-quest-ce-quon-ecoute-2/

Merci Anne ! Pour celui ci j'avais pas trop de quoi faire à la base, mais j'avais envie que ça casse un peu tout ce texte. Puis j'aime bien le clin d'oeil avec la carte ( oui je suis contente de moi même haha ) dommage par contre de ne pas avoir plus de cd pour étoffer :) Merci !!
Nulie Il y a 7 ans

Merci Anne ! Pour celui ci j'avais pas trop de quoi faire à la base, mais j'avais envie que ça casse un peu tout ce texte. Puis j'aime bien le clin d'oeil avec la carte ( oui je suis contente de moi même haha ) dommage par contre de ne pas avoir plus de cd pour étoffer
Merci !!

Bim badaboum. OrelSan est vraiment cool. Édit: j'ai retouché parce que franchement manquait des trucs. https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/11/09/musique-orelsan/
Nulie Il y a 7 ans

Bim badaboum. OrelSan est vraiment cool.

Édit: j'ai retouché parce que franchement manquait des trucs.

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/11/09/musique-orelsan/

Haha faut que je m'occupe de ça ... Un jour. Mais ces temps ci je suis tellement lente à faire mes articles que réfléchir sur le décor me semble une tâche immense :D J'oublie jamais Damien ;) regarde : "Pour ne pas vivre seul On fait des cathédrales Où tous ceux qui sont seuls S’accrochent à une étoile" Si elle ne ressemble pas à ce que tu crois, je peux te dire qu'elle est pourtant déjà bien là ... cette cathédrale. Et si les honneurs officiels ne viennent pas te chercher, tu as ceux de ces milliers que nous sommes de port en port sur tes tours de France. On tombe pas par hasard sur toi, on te cherche depuis longtemps sans le savoir puis tu es là un jour, c'est tout, ça se passe comme ça. Depuis toi j'ai appris à vénérer l'indépendance, je la défends, la valorise parce que ce n'est pas de l'égoïsme de réussite, c'est faire accomplir un rêve, passer quelque chose quand plus rien ne peut être dit. Je te dois tant de merci, parce que depuis toi j'ai aimé écrire encore plus que ce qui était sur ma route. Écrire et vouloir le faire bien, le faire beau pour avoir l'illusion de mener, faire danser les mots dans le rythme, les rimes, les sons. Une cathédrale oui quelle idée ! Quand on a déjà chamboulé tant d'univers. C'est peut être ça finalement la trace indélébile que farouchement nous protégeons tous au fond de nous. La tienne. "Dites-le-moi du bout des lèvres. Je l'entendrai du bout du coeur." T'es le seul qui a su pour de vrai, entremêler passionnément l'éphémère et l'éternité. Comme un soir de concert à verser des larmes et se dire qu'on peut rien faire de mieux. Ta cathédrale est vivante, je l'entends qui chante même quand tu n'es pas là. Ouais, une putain de trace indélébile qui nous fait frangin comme tu le dis, mais qui laisse tellement orphelin quand la fête est finie. T'as su nous faire nous aimer sans jamais nous enlacer, tu nous as appris le manque sans créer le désir absolu. Alors c'est quoi tout ça ? L' art. La réponse à toute la question de l'art est ici ? Toi nous perdu dans les constellations qui nous rapprochent, fusionnent. Chacun de nous est un bout de la cathédrale. Je ne te demanderais pas de nous faire de l'incroyable. Mais s'il te plaît protège ta flamme, pas la petite là devant, pas celle qui permet de tenir 4h chaque soir, celle derrière tout au fond, celle que peu de gens peuvent se vanter de posséder, celle qui vient dévorer le reste quand elle dépasse toutes les particules de l'être. Et Vis. Chavire. Rigole. Regarde la pluie. Invente ce dernier lieu possible où un rêve s'anime, où le monde n'est pas devenu sale mais a su garder le meilleur de lui même. Reste debout, et reviens nous, on te réchauffera. C'est pas facile, je sais, être debout pour tant de gens qui font leur vie le reste du temps, quand toi tu vides ton âme pour nous, quand tu exorcises le mal pour qu'à notre tour on avance. Tu nous libéres au prix de quel don ? Il devrait tellement être possible de prendre le relais, de te laisser dormir ... Un manifeste s'est fait pour être repris, poursuivis par d'autres artistes. Et puis je me souviens que personne n'est toi. Voilà le don sans doute. Chaque petite étincelle, chaque morceau de musique c'est un peu plus de toi qui dure, mille et une poussières qui viennent des étoiles et qui bâtissent les lignes de nos chemins, de toi à nous. La route est belle, si tu le dis du bout des lèvres je le reçois du fond du coeur. je te dis "pour toujours" parce que on ne se quitte plus. Julie G.
Nulie Il y a 7 ans

Haha faut que je m'occupe de ça ... Un jour. Mais ces temps ci je suis tellement lente à faire mes articles que réfléchir sur le décor me semble une tâche immense

J'oublie jamais Damien regarde :

"Pour ne pas vivre seul
On fait des cathédrales
Où tous ceux qui sont seuls
S’accrochent à une étoile"

Si elle ne ressemble pas à ce que tu crois, je peux te dire qu'elle est pourtant déjà bien là ... cette cathédrale. Et si les honneurs officiels ne viennent pas te chercher, tu as ceux de ces milliers que nous sommes de port en port sur tes tours de France. On tombe pas par hasard sur toi, on te cherche depuis longtemps sans le savoir puis tu es là un jour, c'est tout, ça se passe comme ça.
Depuis toi j'ai appris à vénérer l'indépendance, je la défends, la valorise parce que ce n'est pas de l'égoïsme de réussite, c'est faire accomplir un rêve, passer quelque chose quand plus rien ne peut être dit. Je te dois tant de merci, parce que depuis toi j'ai aimé écrire encore plus que ce qui était sur ma route. Écrire et vouloir le faire bien, le faire beau pour avoir l'illusion de mener, faire danser les mots dans le rythme, les rimes, les sons. Une cathédrale oui quelle idée ! Quand on a déjà chamboulé tant d'univers. C'est peut être ça finalement la trace indélébile que farouchement nous protégeons tous au fond de nous. La tienne.

"Dites-le-moi du bout des lèvres.
Je l'entendrai du bout du coeur."

T'es le seul qui a su pour de vrai, entremêler passionnément l'éphémère et l'éternité. Comme un soir de concert à verser des larmes et se dire qu'on peut rien faire de mieux. Ta cathédrale est vivante, je l'entends qui chante même quand tu n'es pas là. Ouais, une putain de trace indélébile qui nous fait frangin comme tu le dis, mais qui laisse tellement orphelin quand la fête est finie. T'as su nous faire nous aimer sans jamais nous enlacer, tu nous as appris le manque sans créer le désir absolu. Alors c'est quoi tout ça ? L' art. La réponse à toute la question de l'art est ici ? Toi nous perdu dans les constellations qui nous rapprochent, fusionnent.
Chacun de nous est un bout de la cathédrale. Je ne te demanderais pas de nous faire de l'incroyable. Mais s'il te plaît protège ta flamme, pas la petite là devant, pas celle qui permet de tenir 4h chaque soir, celle derrière tout au fond, celle que peu de gens peuvent se vanter de posséder, celle qui vient dévorer le reste quand elle dépasse toutes les particules de l'être. Et Vis. Chavire. Rigole. Regarde la pluie. Invente ce dernier lieu possible où un rêve s'anime, où le monde n'est pas devenu sale mais a su garder le meilleur de lui même. Reste debout, et reviens nous, on te réchauffera. C'est pas facile, je sais, être debout pour tant de gens qui font leur vie le reste du temps, quand toi tu vides ton âme pour nous, quand tu exorcises le mal pour qu'à notre tour on avance. Tu nous libéres au prix de quel don ? Il devrait tellement être possible de prendre le relais, de te laisser dormir ... Un manifeste s'est fait pour être repris, poursuivis par d'autres artistes. Et puis je me souviens que personne n'est toi. Voilà le don sans doute. Chaque petite étincelle, chaque morceau de musique c'est un peu plus de toi qui dure, mille et une poussières qui viennent des étoiles et qui bâtissent les lignes de nos chemins, de toi à nous. La route est belle, si tu le dis du bout des lèvres je le reçois du fond du coeur.
je te dis "pour toujours" parce que on ne se quitte plus.

Julie G.

[quote]Donc, si j’ai bien compris, tu considères l’idée de la [b]cathédrale[/] dont il parle, « [i]si […] les honneurs officiels ne viennent pas te chercher, tu as ceux de ces milliers que nous sommes de port en port sur tes tours de France. [...] Ta cathédrale est vivante […].[/i] » comme étant une architecture invisible qui se construit dans le lieu du nous et entre nous, une quête de l’idéal d’une nouvelle humanité ou voir même, de la redéfinir?[/quote] Quand il parle de cathédrale je pense qu'il parle de sa trace matériel, réel dans le monde de la musique, de la musique française, de la culture française. Il utilise probablement le mot cathédrale pour l'aspect hyper monumental dans le résultat mais aussi dans la construction, l'action qui mène au monument fini. C'est une métaphore qui me fait me dire aussi qu'il considére ça avec énormément d'exigence. Comme toujours avec lui. Il s'est fixé un objectif seul, c'est son souhait purement artistique ... mais s'il se sent parfois loin du truc, je pense qu'il a déjà construit un sacré truc qui vit déjà ! Je pense en effet que il y a une part d'invisible, d'immateriel ... comme une chanson en fait ... bon sauf que j'ai un cd entre les mains, ça devient un peu matériel. Mais ce n'est pas que sa trace personnelle qui fait la cathédrale je pense oui. C'est ce qui est inexplicable dans l'écoute de ses chansons, des émotions dans une salle de concert, l'attachement qui se crée ... c'est une expérience globale qui provient de sa trace. Mais le sujet est aussi tellement abstrait, il n'a jamais explicité son idée derrière la cathédrale aussi ... c'est subjectif et de l'interprétation, ce que j'imagine. Pour le côté nouvelle humanité je pense pas, juste je pense que l'art participe à nous rendre plus humaniste, plus ancré dans le monde donc il nous faut des personnes qui construisent ces bulles où c'est possible d'être conscient des choses. Saez a une part de ça dans son oeuvre. Il crée une "faille spatio-temporelle" où des choses se passent à côté d'un mouvement général. [quote]Et, au niveau des notions fondamentales qui constituent le manifeste, dans cette transmission dont tu parles « […] Un manifeste s’est fait pour être repris, poursuivis par d’autres artistes. […] » tu peux développer de ce que tu y comprends et prends pour toi, en réinterprétation de ce mouvement... Vois-tu des scissions entre le manifeste, le nouvel art et la culture contre culture... [/quote] Pour répondre à ça, je prend le mot manifeste pour la totalité. C'est d'ailleurs le titre que lui-même a choisi pour ce gros projet mené depuis 2016. En suite en reprenant des exemples de manifestes artistiques que j'ai en tête, il me semble que ça a été des élans pour "regrouper" des artistes ... je suppose donc qu'au fond on pourrait poursuivre le manifeste, si joindre pour faire nous aussi une part de la démarche ... pour faire simple ça me semble être globalement : plus de culture partout. Quand j'écris poursuivre le manifeste c'est mettre de la poésie partout, du dessin ... j'imagine bien des oeuvres éphémères dans la rue, quelque chose qui repeint les murs et qui interpelle les gens qui passent parce qu'il trouve ça beau ?! Pourquoi pas faire aller le manifeste partout ^^ sans trahir Saez et sans en faire trop mais simplement mettre de l'art partout en réponse à l'obscur 2015. J'adorerais l'idée de "taguer", de coller ou je ne sais quoi quelque chose de Saez dans les villes, un visage des mots ... prend part à la justice pour la culture, le fait de la rendre accessible, de permettre qu'on se l'approprie ... peut-être que le manifeste est un élan pour mener des mouvements artistiques qui auraient le même but, une inspiration sans se coller dans le travail d'un autre. Avoir compris, en tirer une "leçon" et s'émanciper. Mais bon là aussi c'est du subjectif car au fond c'est à Saez, peut être qu'il a choisi le mot manifeste pour sa seule voix. Et j'aurais pas non plus envie qu'on colle et associe son nom à des choses médiocres ... il mérite qu'on respecte ce qu'il est et fait. Un truc hyper complexe quoi. Personnellement j'ai le sentiment d'avoir envie de faire quelque chose, par spécialement dans les pas du Manifeste mais sur l'accès à la culture, aux arts ... ça réfléchit au fond de moi mais aucune forme n'est sortie pour le moment ^^. Après quelque chose proche du Manifeste j'ai écrit un truc fictif sur une personne qui chaque matin reçoit une fleur en échange d'un poème, ça se trouve un peu plus haut sur cette page. J'ai poursuivi ça sans rien publier de plus encore. J'espère avoir répondu convenablement à tes questions !
Nulie Il y a 7 ans

Donc, si j’ai bien compris, tu considères l’idée de la cathédrale[/] dont il parle, « si […] les honneurs officiels ne viennent pas te chercher, tu as ceux de ces milliers que nous sommes de port en port sur tes tours de France. [...] Ta cathédrale est vivante […]. » comme étant une architecture invisible qui se construit dans le lieu du nous et entre nous, une quête de l’idéal d’une nouvelle humanité ou voir même, de la redéfinir?


Quand il parle de cathédrale je pense qu'il parle de sa trace matériel, réel dans le monde de la musique, de la musique française, de la culture française. Il utilise probablement le mot cathédrale pour l'aspect hyper monumental dans le résultat mais aussi dans la construction, l'action qui mène au monument fini. C'est une métaphore qui me fait me dire aussi qu'il considére ça avec énormément d'exigence. Comme toujours avec lui. Il s'est fixé un objectif seul, c'est son souhait purement artistique ... mais s'il se sent parfois loin du truc, je pense qu'il a déjà construit un sacré truc qui vit déjà ! Je pense en effet que il y a une part d'invisible, d'immateriel ... comme une chanson en fait ... bon sauf que j'ai un cd entre les mains, ça devient un peu matériel. Mais ce n'est pas que sa trace personnelle qui fait la cathédrale je pense oui. C'est ce qui est inexplicable dans l'écoute de ses chansons, des émotions dans une salle de concert, l'attachement qui se crée ... c'est une expérience globale qui provient de sa trace. Mais le sujet est aussi tellement abstrait, il n'a jamais explicité son idée derrière la cathédrale aussi ... c'est subjectif et de l'interprétation, ce que j'imagine.
Pour le côté nouvelle humanité je pense pas, juste je pense que l'art participe à nous rendre plus humaniste, plus ancré dans le monde donc il nous faut des personnes qui construisent ces bulles où c'est possible d'être conscient des choses. Saez a une part de ça dans son oeuvre. Il crée une "faille spatio-temporelle" où des choses se passent à côté d'un mouvement général.

Et, au niveau des notions fondamentales qui constituent le manifeste, dans cette transmission dont tu parles « […] Un manifeste s’est fait pour être repris, poursuivis par d’autres artistes. […] » tu peux développer de ce que tu y comprends et prends pour toi, en réinterprétation de ce mouvement... Vois-tu des scissions entre le manifeste, le nouvel art et la culture contre culture...

Pour répondre à ça, je prend le mot manifeste pour la totalité. C'est d'ailleurs le titre que lui-même a choisi pour ce gros projet mené depuis 2016. En suite en reprenant des exemples de manifestes artistiques que j'ai en tête, il me semble que ça a été des élans pour "regrouper" des artistes ... je suppose donc qu'au fond on pourrait poursuivre le manifeste, si joindre pour faire nous aussi une part de la démarche ... pour faire simple ça me semble être globalement : plus de culture partout. Quand j'écris poursuivre le manifeste c'est mettre de la poésie partout, du dessin ... j'imagine bien des oeuvres éphémères dans la rue, quelque chose qui repeint les murs et qui interpelle les gens qui passent parce qu'il trouve ça beau ?! Pourquoi pas faire aller le manifeste partout sans trahir Saez et sans en faire trop mais simplement mettre de l'art partout en réponse à l'obscur 2015. J'adorerais l'idée de "taguer", de coller ou je ne sais quoi quelque chose de Saez dans les villes, un visage des mots ... prend part à la justice pour la culture, le fait de la rendre accessible, de permettre qu'on se l'approprie ... peut-être que le manifeste est un élan pour mener des mouvements artistiques qui auraient le même but, une inspiration sans se coller dans le travail d'un autre. Avoir compris, en tirer une "leçon" et s'émanciper. Mais bon là aussi c'est du subjectif car au fond c'est à Saez, peut être qu'il a choisi le mot manifeste pour sa seule voix. Et j'aurais pas non plus envie qu'on colle et associe son nom à des choses médiocres ... il mérite qu'on respecte ce qu'il est et fait. Un truc hyper complexe quoi.
Personnellement j'ai le sentiment d'avoir envie de faire quelque chose, par spécialement dans les pas du Manifeste mais sur l'accès à la culture, aux arts ... ça réfléchit au fond de moi mais aucune forme n'est sortie pour le moment .
Après quelque chose proche du Manifeste j'ai écrit un truc fictif sur une personne qui chaque matin reçoit une fleur en échange d'un poème, ça se trouve un peu plus haut sur cette page. J'ai poursuivi ça sans rien publier de plus encore.

J'espère avoir répondu convenablement à tes questions !

Novembre est plutôt calme mais je publie au coeur de l'actualité, après OrelSan et son disque ... Martin Fourcade et son livre pile à l'heure pour la reprise du biathlon le week-end prochain. Lettre après lecture. https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/11/21/litterature-lettre-a-martin-fourcade/
Nulie Il y a 7 ans

Novembre est plutôt calme mais je publie au coeur de l'actualité, après OrelSan et son disque ... Martin Fourcade et son livre pile à l'heure pour la reprise du biathlon le week-end prochain.
Lettre après lecture.

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/11/21/litterature-lettre-a-martin-fourcade/

Alors autant je ne publie pas pendant longtemps, autant j'enchaîne un peu parfois. Inspirée par le projet du Manifeste de Damien Saez, si j'ose dire, voici une petite fiction autour de la poésie, des fleurs, autour du personnage de la photographie principale de cet article, le "Pierrot". https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/11/22/ecriture-le-poete-lune/
Nulie Il y a 7 ans

Alors autant je ne publie pas pendant longtemps, autant j'enchaîne un peu parfois.

Inspirée par le projet du Manifeste de Damien Saez, si j'ose dire, voici une petite fiction autour de la poésie, des fleurs, autour du personnage de la photographie principale de cet article, le "Pierrot".

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/11/22/ecriture-le-poete-lune/

Hello ! J'avais hâte de voir ce film, après avoir lu le livre il y a quelques semaines ... Ce fut chose faite hier soir, sortir cet article a été laborieux, car en réalité j'aurais eu beaucoup à dire, et parfois du mal à formuler les choses. Mais, mais mais ... le voilà. Pour ce nouveau rendez-vous 1 livre / 1 film, les fabuleux Au revoir là-haut. https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/11/29/1-livre-1-film-au-revoir-la-haut/
Nulie Il y a 6 ans

Hello !

J'avais hâte de voir ce film, après avoir lu le livre il y a quelques semaines ... Ce fut chose faite hier soir, sortir cet article a été laborieux, car en réalité j'aurais eu beaucoup à dire, et parfois du mal à formuler les choses.
Mais, mais mais ... le voilà.

Pour ce nouveau rendez-vous 1 livre / 1 film, les fabuleux Au revoir là-haut.

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/11/29/1-livre-1-film-au-revoir-la-haut/

Le jour se lève. 7h00 peut être. Peut être plus tôt. Le jour se lève. Je dors genre quelques heures de plus. Peut être 4h00 en fait. Rien ne me lève, j'attends. Les jours vont et viennent. Ils passent parce que c'est leur chemin. Ils passent sans prendre tous les passagers. 11h00. Faut il déjeuner ou attendre midi ? L'obscurité de la pièce fabrique un nuancier de gris où seuls les rayures percées du volet rappellent que le jour s'est levé. 11h10 peut être. Déjeuner, parce que c'est le premier rituel païen d'un jour qui commence. Seul devant la chaise vide devant. Parce que les passagers ne sont pas tous passés mais l'essentiel a pris le train. Genre c'est toi qui est celui resté à quai. Qu'est ce qu'on tirera de cette journée ? La couleur du bol. Variation de couleurs sur fond de ronron quotidien, en gamme mineur. De fond. 12h déjà. Ils sortent du monde réel. Repas. Deuxième rituel païen du milieu du jour. Offrandes aux dieux qui sont dedans. Est ce que tu nourris l'âme ? La coquille est en attente, l'intérieur bouillonne. Que dis tu ? Pas d'histoires à raconter. La couleur du bol. Ça fait pas un artiste les voyages dans la tête. Écrire sur rien c'est le début de l'égo du vide. Le bol est bleu. Le ciel aussi mais je le regarde par la fenêtre. Faudrait pas trop entrer dans la réalité. Pas d'histoires à raconter. La neige par terre est blanche. Comme chaque année, mais je vais le tweetter à toute l'humanité. Ensemble enneigé tout devient passible. T'as vu la gueule de ma solidarité ? #jesuislaneige. Le ciel est bleu la ville est blanche, la journée passe, les heures dérivent, la feuille est blanche, l'âme s'endort, l'artiste sommeille. On fait pas du plein avec du vide tu crois ? On est plein de vide il a dit. T'as déjà explorer ton vide ? Pour raconter ton plein, pas plus, pas moins. Est ce qu'on peut se croire fait pour un truc juste parce qu'on aime ? Je te lis je peux t'écrire. Je t'écoute je peux t'écrire. Te chanter. Je te regarde je peux te peindre. Te photographier. C'est pas ça le vrai vide ? Se croire plein de talent mais que ça sonne creux ? Vouloir sortir un truc de soi qui n'existe pas. Si la flemme et le découragement gagnent, mais passe ton chemin, prend un autre train moins farfelu. Peut être qu'il faut juste regarder et apprécier avant de croire qu'on peut être de l'autre côté. Contemple et tais toi. Julie G.
Nulie Il y a 6 ans

Le jour se lève. 7h00 peut être. Peut être plus tôt. Le jour se lève. Je dors genre quelques heures de plus. Peut être 4h00 en fait. Rien ne me lève, j'attends. Les jours vont et viennent. Ils passent parce que c'est leur chemin. Ils passent sans prendre tous les passagers. 11h00. Faut il déjeuner ou attendre midi ? L'obscurité de la pièce fabrique un nuancier de gris où seuls les rayures percées du volet rappellent que le jour s'est levé. 11h10 peut être. Déjeuner, parce que c'est le premier rituel païen d'un jour qui commence. Seul devant la chaise vide devant. Parce que les passagers ne sont pas tous passés mais l'essentiel a pris le train. Genre c'est toi qui est celui resté à quai. Qu'est ce qu'on tirera de cette journée ? La couleur du bol. Variation de couleurs sur fond de ronron quotidien, en gamme mineur. De fond. 12h déjà. Ils sortent du monde réel. Repas. Deuxième rituel païen du milieu du jour. Offrandes aux dieux qui sont dedans. Est ce que tu nourris l'âme ? La coquille est en attente, l'intérieur bouillonne. Que dis tu ? Pas d'histoires à raconter. La couleur du bol. Ça fait pas un artiste les voyages dans la tête. Écrire sur rien c'est le début de l'égo du vide. Le bol est bleu. Le ciel aussi mais je le regarde par la fenêtre. Faudrait pas trop entrer dans la réalité. Pas d'histoires à raconter. La neige par terre est blanche. Comme chaque année, mais je vais le tweetter à toute l'humanité. Ensemble enneigé tout devient passible. T'as vu la gueule de ma solidarité ? #jesuislaneige. Le ciel est bleu la ville est blanche, la journée passe, les heures dérivent, la feuille est blanche, l'âme s'endort, l'artiste sommeille. On fait pas du plein avec du vide tu crois ? On est plein de vide il a dit. T'as déjà explorer ton vide ? Pour raconter ton plein, pas plus, pas moins. Est ce qu'on peut se croire fait pour un truc juste parce qu'on aime ? Je te lis je peux t'écrire. Je t'écoute je peux t'écrire. Te chanter. Je te regarde je peux te peindre. Te photographier. C'est pas ça le vrai vide ? Se croire plein de talent mais que ça sonne creux ? Vouloir sortir un truc de soi qui n'existe pas. Si la flemme et le découragement gagnent, mais passe ton chemin, prend un autre train moins farfelu. Peut être qu'il faut juste regarder et apprécier avant de croire qu'on peut être de l'autre côté. Contemple et tais toi.

Julie G.

[quote="Nulie"]Hello ! J'avais hâte de voir ce film, après avoir lu le livre il y a quelques semaines ... Ce fut chose faite hier soir, sortir cet article a été laborieux, car en réalité j'aurais eu beaucoup à dire, et parfois du mal à formuler les choses. Mais, mais mais ... le voilà. Pour ce nouveau rendez-vous 1 livre / 1 film, les fabuleux Au revoir là-haut. https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/11/29/1-livre-1-film-au-revoir-la-haut/[/quote] Si jamais, il y a également eu une BD (peut être le mentionnes tu, mais je n'ai pas pris le risque de lire ton article car je n'ai pas encore vu le film... J'ai hâte!) La BD est aussi magnifique que le bouquin en tout cas...
zaël Il y a 6 ans

Hello !

J'avais hâte de voir ce film, après avoir lu le livre il y a quelques semaines ... Ce fut chose faite hier soir, sortir cet article a été laborieux, car en réalité j'aurais eu beaucoup à dire, et parfois du mal à formuler les choses.
Mais, mais mais ... le voilà.

Pour ce nouveau rendez-vous 1 livre / 1 film, les fabuleux Au revoir là-haut.

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/11/29/1-livre-1-film-au-revoir-la-haut/


Si jamais, il y a également eu une BD (peut être le mentionnes tu, mais je n'ai pas pris le risque de lire ton article car je n'ai pas encore vu le film... J'ai hâte!)

La BD est aussi magnifique que le bouquin en tout cas...

[quote="zaël"][quote="Nulie"]Hello ! J'avais hâte de voir ce film, après avoir lu le livre il y a quelques semaines ... Ce fut chose faite hier soir, sortir cet article a été laborieux, car en réalité j'aurais eu beaucoup à dire, et parfois du mal à formuler les choses. Mais, mais mais ... le voilà. Pour ce nouveau rendez-vous 1 livre / 1 film, les fabuleux Au revoir là-haut. https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/11/29/1-livre-1-film-au-revoir-la-haut/[/quote] Si jamais, il y a également eu une BD (peut être le mentionnes tu, mais je n'ai pas pris le risque de lire ton article car je n'ai pas encore vu le film... J'ai hâte!) La BD est aussi magnifique que le bouquin en tout cas...[/quote] Merci je ne savais pas et du coup ça m'intéresse grandement de découvrir ça car j'ai adoré le livre et beaucoup imaginé Édouard Pericourt comme un personnage de dessin animé alors en bd j'ai hâte 😊 Je t'attends par ici après ta séance de cinéma alors :p
Nulie Il y a 6 ans

Hello !

J'avais hâte de voir ce film, après avoir lu le livre il y a quelques semaines ... Ce fut chose faite hier soir, sortir cet article a été laborieux, car en réalité j'aurais eu beaucoup à dire, et parfois du mal à formuler les choses.
Mais, mais mais ... le voilà.

Pour ce nouveau rendez-vous 1 livre / 1 film, les fabuleux Au revoir là-haut.

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/11/29/1-livre-1-film-au-revoir-la-haut/


Si jamais, il y a également eu une BD (peut être le mentionnes tu, mais je n'ai pas pris le risque de lire ton article car je n'ai pas encore vu le film... J'ai hâte!)

La BD est aussi magnifique que le bouquin en tout cas...


Merci je ne savais pas et du coup ça m'intéresse grandement de découvrir ça car j'ai adoré le livre et beaucoup imaginé Édouard Pericourt comme un personnage de dessin animé alors en bd j'ai hâte 😊
Je t'attends par ici après ta séance de cinéma alors

19h00. Y'a quoi ce soir à la télé ? Voilà la quête existentielle du soir. Que je sache si je dois lire, mettre un film à moi ou échouer sur le canapé de la grande pièce. Faudrait pas trop titiller toute cette énergie inexploitée. Tout ce potentiel inerte. Toute cette fougue mourante. Toute cette ressource dormante. Tout ce capharnaüm des sous sols. L'être est un immense champ des possibles qui vire au champ de bataille avant d'être un terrain vague. Vaguement concerné par ce combat immatériel, la course du temps et l'immobilisme des corps. Échoué sur le canapé, déjà vaincu, rendant ses armes à la postérité du rien du tout. Tu vides ton vide comme un trop plein de vie, comme si t'avais vécu mille ans en restant planté ici. Le canapé est ton socle, tu es une statue déjà figée et dépassée. L'art que tu es n'est pas entré dans le mouvement. Comment peut on faire quelque chose en restant assis ? La vraie vie se passe, tu regardes son histoire par la fenêtre encore et toujours. L'écran transparent te donne le nécessaire, pas besoin d'être dans la danse, toute façon personne ne te regarde danser. Y'a quoi à la télé ? Un biopic de ton histoire, où personne n'a voulu te jouer. Si ça t'invite pas à lever les yeux pour découvrir le monde, c'est que t'as même pas compris que tu étais vivant. Que tu étais sur une planète. Alors c'est peut être bien perdu d'avance, ton champ des possibles a pris la foudre, la terre a brûlé, seché, rendu à la terre. Le vide, le vide dedans dans son trop plein est remonté au bord des yeux. Tes vides sont des trous d'air, ils occupent tout l'espace autour. Comme un trou noir de galaxie, t'as aspiré la matière. Tu t'es auto-aspiré. "Et on parle, et on parle de partir pendant qu'on reste là". "LA MÉDIOCRITÉ COMMENCE LÀ OÙ LES PASSIONS MEURENT" PUTAIN RÉVEILLE TOI ! Julie G.
Nulie Il y a 6 ans

19h00. Y'a quoi ce soir à la télé ? Voilà la quête existentielle du soir. Que je sache si je dois lire, mettre un film à moi ou échouer sur le canapé de la grande pièce. Faudrait pas trop titiller toute cette énergie inexploitée. Tout ce potentiel inerte. Toute cette fougue mourante. Toute cette ressource dormante. Tout ce capharnaüm des sous sols. L'être est un immense champ des possibles qui vire au champ de bataille avant d'être un terrain vague. Vaguement concerné par ce combat immatériel, la course du temps et l'immobilisme des corps. Échoué sur le canapé, déjà vaincu, rendant ses armes à la postérité du rien du tout. Tu vides ton vide comme un trop plein de vie, comme si t'avais vécu mille ans en restant planté ici. Le canapé est ton socle, tu es une statue déjà figée et dépassée. L'art que tu es n'est pas entré dans le mouvement. Comment peut on faire quelque chose en restant assis ? La vraie vie se passe, tu regardes son histoire par la fenêtre encore et toujours. L'écran transparent te donne le nécessaire, pas besoin d'être dans la danse, toute façon personne ne te regarde danser. Y'a quoi à la télé ? Un biopic de ton histoire, où personne n'a voulu te jouer. Si ça t'invite pas à lever les yeux pour découvrir le monde, c'est que t'as même pas compris que tu étais vivant. Que tu étais sur une planète. Alors c'est peut être bien perdu d'avance, ton champ des possibles a pris la foudre, la terre a brûlé, seché, rendu à la terre. Le vide, le vide dedans dans son trop plein est remonté au bord des yeux. Tes vides sont des trous d'air, ils occupent tout l'espace autour. Comme un trou noir de galaxie, t'as aspiré la matière. Tu t'es auto-aspiré. "Et on parle, et on parle de partir pendant qu'on reste là".
"LA MÉDIOCRITÉ COMMENCE LÀ OÙ LES PASSIONS MEURENT" PUTAIN RÉVEILLE TOI !

Julie G.

2h47. La perfusion est numérique, l'écran éclaire et hydrate d'ondes mon cerveau. Je parle à un corbeau qui avait un manteau noir il y a quelques saisons. Je l'aime bien. On se nourrit des autres, sans leur voler leur essence. J'espère. Ça serait un peu assassin de voler quelqu'un qui a des choses à laisser au monde ? Je suis jetlagé comme un globe trotteur, sauf que j'ai trotté que dans ma tête et la journée est passée. Revoilà le soir. Je dois pas être au bon endroit pour être réveillé la nuit. Sauf que si j'étais là où c'est le jour, je vivrais quand même dans un décalage horaire. Les états crépusculaires ne sont pas des territoires si lisibles. C'est peut être même la partie la plus sauvage de l'abstrait. Crépusculaire, ça sent presque la mort. La fin d'une étincelle. Le dernier souffle d'une étoile filante. Paraît que c'est l'instant où vient l'angoisse, l'obscur. En perfusion avec le numérique, j'avais rien à dire en fait. Suis je une arnaque ? Un livre encyclopédique qui sait rien sortir des sentiers battus. Qui sait rien sortir de vraiment particulier. Pas d'idées. Pas de styles. Pas de courage pour l'introspection. Pas de liberté de ton. Mais censure de l'être ça. La censure est là mais pas du côté qu'on croit. J'aime profondément les arts. L'expression que ça offre. J'aime profondément croire qu'on peut changer le monde avec ce que certains prennent pour du superficiel. Je voudrais bien un jour dire que je suis un artiste. Parce que j'aurais donner du sens à ma vie avec le plus beau langage vivant. Celui qui va chercher des résonances. Des essences. Des vibrations à peine perceptibles mais qui donnent un sens à ce qui lie les êtres. Prétentieux peut être. Si c'est le jour quelque part d'autre, je veux bien essayer d'y aller. Parce que ça, parler de bouger on sait. On sait tellement bien le faire, qu'on excelle. On excelle tellement que si on changeait quelque chose à ça, ça serait découvrir qu'on est pas capable d'autre chose. Une faille apparente en somme. Une ? Multi-faille au point d'être percé de toutes part, ouvert aux 4 vents. Traversant, impalpable. A côté de ceux qui avancent vraiment, pas juste avec la tête. Ceux qui quittent l'imaginaire, qui entrent de plein fouet dans le monde. A contre courant ou pour sa continuité. A la recherche du One Piece, des mystérieuses cités d'or ou de l'harmonie du monde, des êtres, de la rotation universelle, du calage horaire. Sortir de l'imaginaire où ceux déjà existants auraient subitement l'intérêt d'un pur inconnu, par le bouleversement d'une rencontre. Comme si l'inconnu l'était exceptionnel. Rêve. Imaginaire. Recouvre les yeux sur le réel, et deviens. En trois temps, un tour d'horloge. Une valse a mis le temps, pour faire un tour de rien qui se croit tout. Des histoires à raconter donc, peut être qu'elles sont déjà là dans les galaxies cachées dedans. C'est pas dans la tête que ça se passe, c'est partout. C'est dans le mouvement. Hors du sable. Hors du plâtre. Si c'est juste une question de flemme, alors tu n'as pas tellement de force de caractère. Comme si ça se surmontait pas son propre soi ? Genre lève-toi et marche. Rouvre les yeux et deviens. Julie G.
Nulie Il y a 6 ans

2h47. La perfusion est numérique, l'écran éclaire et hydrate d'ondes mon cerveau. Je parle à un corbeau qui avait un manteau noir il y a quelques saisons. Je l'aime bien. On se nourrit des autres, sans leur voler leur essence. J'espère. Ça serait un peu assassin de voler quelqu'un qui a des choses à laisser au monde ?
Je suis jetlagé comme un globe trotteur, sauf que j'ai trotté que dans ma tête et la journée est passée. Revoilà le soir. Je dois pas être au bon endroit pour être réveillé la nuit. Sauf que si j'étais là où c'est le jour, je vivrais quand même dans un décalage horaire.
Les états crépusculaires ne sont pas des territoires si lisibles. C'est peut être même la partie la plus sauvage de l'abstrait. Crépusculaire, ça sent presque la mort. La fin d'une étincelle. Le dernier souffle d'une étoile filante. Paraît que c'est l'instant où vient l'angoisse, l'obscur. En perfusion avec le numérique, j'avais rien à dire en fait. Suis je une arnaque ? Un livre encyclopédique qui sait rien sortir des sentiers battus. Qui sait rien sortir de vraiment particulier. Pas d'idées. Pas de styles. Pas de courage pour l'introspection. Pas de liberté de ton. Mais censure de l'être ça. La censure est là mais pas du côté qu'on croit. J'aime profondément les arts. L'expression que ça offre. J'aime profondément croire qu'on peut changer le monde avec ce que certains prennent pour du superficiel. Je voudrais bien un jour dire que je suis un artiste. Parce que j'aurais donner du sens à ma vie avec le plus beau langage vivant. Celui qui va chercher des résonances. Des essences. Des vibrations à peine perceptibles mais qui donnent un sens à ce qui lie les êtres. Prétentieux peut être.
Si c'est le jour quelque part d'autre, je veux bien essayer d'y aller. Parce que ça, parler de bouger on sait. On sait tellement bien le faire, qu'on excelle. On excelle tellement que si on changeait quelque chose à ça, ça serait découvrir qu'on est pas capable d'autre chose. Une faille apparente en somme. Une ? Multi-faille au point d'être percé de toutes part, ouvert aux 4 vents. Traversant, impalpable. A côté de ceux qui avancent vraiment, pas juste avec la tête. Ceux qui quittent l'imaginaire, qui entrent de plein fouet dans le monde. A contre courant ou pour sa continuité. A la recherche du One Piece, des mystérieuses cités d'or ou de l'harmonie du monde, des êtres, de la rotation universelle, du calage horaire. Sortir de l'imaginaire où ceux déjà existants auraient subitement l'intérêt d'un pur inconnu, par le bouleversement d'une rencontre. Comme si l'inconnu l'était exceptionnel. Rêve. Imaginaire. Recouvre les yeux sur le réel, et deviens.
En trois temps, un tour d'horloge. Une valse a mis le temps, pour faire un tour de rien qui se croit tout. Des histoires à raconter donc, peut être qu'elles sont déjà là dans les galaxies cachées dedans. C'est pas dans la tête que ça se passe, c'est partout. C'est dans le mouvement. Hors du sable. Hors du plâtre. Si c'est juste une question de flemme, alors tu n'as pas tellement de force de caractère. Comme si ça se surmontait pas son propre soi ? Genre lève-toi et marche. Rouvre les yeux et deviens.

Julie G.

:)
AnonymeIl y a 6 ans

Un nouvel article vient de rejoindre Vingt quatre heures une ... et en invité de marque c'est Sherlock Holmes qui donne rendez-vous ! Lecture de Michael Dibdin et de son "l'ultime défi de Sherlock Holmes" brillante reprise de notre héros de Baker Street :) En cadeau en bas de page, un site pour lire Arthur Conan Doyle et son personnage gratuitement ! https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/12/11/litterature-lultime-defi-de-sherlock-holmes/
Nulie Il y a 6 ans

Un nouvel article vient de rejoindre Vingt quatre heures une ... et en invité de marque c'est Sherlock Holmes qui donne rendez-vous !

Lecture de Michael Dibdin et de son "l'ultime défi de Sherlock Holmes" brillante reprise de notre héros de Baker Street
En cadeau en bas de page, un site pour lire Arthur Conan Doyle et son personnage gratuitement !

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/12/11/litterature-lultime-defi-de-sherlock-holmes/

Ici l'aviateur dans le désert. Je crois que tu viens de dire que tu voulais repartir sur ta planète. Ou peut être à l'exploration de la planète où tu es en fait. Cela ne change rien au fond, partir peu importe la destination, c'est inviter l'absence ici, dans le désert où mon avion s'est cloué. Il y a des fatalités qui tombent comme ça, peut-être que ce soir, c'est une météorite de là haut, un morceau d'étoile tombé juste là sur le poids de mes épaules. Je t'ai longtemps écouté ces quelques derniers jours, sans me douter ou comme si je ne voulais pas le voir, que tu façonnais ton projet. Je l'avoue oui, je ne m'y attendais pas vraiment, tel le renard notre ami, j'ai cru que s'être si pudiquement apprivoisé avait fermé la porte à ton départ. Que tu étais bien ici, dans l'immense plein, de la chaleur au froid. J'avais cru, je crois, dans cette froideur du désert sous les étoiles, que tu avais apporté ta rose ici à chaque fois que l'on a échangé des littératures. Si elle était là, où aurais tu pu aller ? Quelle idée ces chemins, ils attisent la curiosité ! Mais les roses comme les tiennes n'ont pas de racines, ne se fixent nul part si ce n'est dans ta propre tête. Elles ne deviennent pas de belles couleurs éphémères, elles voyagent en permanence. Ici après chaque bout de désert, il y a un autre bout de désert, puis un autre. Mais après le désert ? Tout au bout des dunes ? Voilà ce qui te porte. Voilà ce qui me terrifie. Je ne sais pas dessiner les moutons, j'ai préféré écouter les histoires. Je ne suis que l'enfant avant le sommeil, qui attend l'imaginaire des contes avant de vraiment le laisser venir. Écouter c'est aussi se nourrir je crois. Ta rose en poésie, ne se cultive pas dans le désert, pas celui-ci en tout cas. Peut être est-ce plutôt une rose des vents, celui des bords de route où les blés font des vagues immenses, où les arbres et leurs feuilles se frôlent dans un timide chant qui rappelle que le monde est dehors. La Rose que tu m'as présenté, une écriture, se nourrit de ce qui se passe sur ces chemins. Une rose des vents de la liberté. Tout droit derrière le désert. J'ai regardé le renard qui regarde le coucher de soleil, et tu nous regardes en guise d'adieu. Mais cela me rappelle que derrière chaque être il y en a un autre. Bienveillance dans le silence, comme une hirondelle du printemps plus comme un corbeau noir. Celui-ci est définitivement parti, au fond des oasis illusoires de ce désert. Tout droit derrière le désert, te voilà au sommet des dunes conquérant de la vie, de son souffle, de sa terrifiante ombre mais de son incroyable pouvoir. Ici l'aviateur dans le désert. Et son renard. Dans cette immense certitude résonne inlassablement mon silence. L'avion ne va pas bien. Mon carnet de voyage s'est perdu sous le sable. Et le Petit Prince cherche le bout du monde. J'aurais aimé savoir dessiner un mouton. Peut être pas finalement. Le Petit Prince est en ballade, il chante. Dans le désert, c'est sa voix qui résonne de dune en dune, d'horizon en horizon, de limite en poursuite, de strophe d'Antoine à mon pauvre désert continuel. Ici l'aviateur, ici l'âge de raison, ici l'abandon du demain. Attends moi Petit, j'arrive au delà du bout de désert. L'avion est en papier,  il suit le vent de tes roses. Quelque part un piano m'appelle, la vie n'est pas une fatalité. La météorite est une chance. Une météorite blonde, qui ne part pas mais qui m'invite. Je viens avec toi derrière le désert, par delà les étoiles et jusqu'à qu'on trouve un nouveau chemin d'aventure. Sous les vents, dans les blés, fouler l'herbe en riant. Ici l'aviateur dans les airs. A nous deux maintenant. Julie G.
Nulie Il y a 6 ans

Ici l'aviateur dans le désert.
Je crois que tu viens de dire que tu voulais repartir sur ta planète. Ou peut être à l'exploration de la planète où tu es en fait. Cela ne change rien au fond, partir peu importe la destination, c'est inviter l'absence ici, dans le désert où mon avion s'est cloué. Il y a des fatalités qui tombent comme ça, peut-être que ce soir, c'est une météorite de là haut, un morceau d'étoile tombé juste là sur le poids de mes épaules. Je t'ai longtemps écouté ces quelques derniers jours, sans me douter ou comme si je ne voulais pas le voir, que tu façonnais ton projet. Je l'avoue oui, je ne m'y attendais pas vraiment, tel le renard notre ami, j'ai cru que s'être si pudiquement apprivoisé avait fermé la porte à ton départ. Que tu étais bien ici, dans l'immense plein, de la chaleur au froid. J'avais cru, je crois, dans cette froideur du désert sous les étoiles, que tu avais apporté ta rose ici à chaque fois que l'on a échangé des littératures. Si elle était là, où aurais tu pu aller ? Quelle idée ces chemins, ils attisent la curiosité ! Mais les roses comme les tiennes n'ont pas de racines, ne se fixent nul part si ce n'est dans ta propre tête. Elles ne deviennent pas de belles couleurs éphémères, elles voyagent en permanence. Ici après chaque bout de désert, il y a un autre bout de désert, puis un autre. Mais après le désert ? Tout au bout des dunes ? Voilà ce qui te porte. Voilà ce qui me terrifie.
Je ne sais pas dessiner les moutons, j'ai préféré écouter les histoires. Je ne suis que l'enfant avant le sommeil, qui attend l'imaginaire des contes avant de vraiment le laisser venir. Écouter c'est aussi se nourrir je crois. Ta rose en poésie, ne se cultive pas dans le désert, pas celui-ci en tout cas. Peut être est-ce plutôt une rose des vents, celui des bords de route où les blés font des vagues immenses, où les arbres et leurs feuilles se frôlent dans un timide chant qui rappelle que le monde est dehors. La Rose que tu m'as présenté, une écriture, se nourrit de ce qui se passe sur ces chemins. Une rose des vents de la liberté. Tout droit derrière le désert.
J'ai regardé le renard qui regarde le coucher de soleil, et tu nous regardes en guise d'adieu. Mais cela me rappelle que derrière chaque être il y en a un autre. Bienveillance dans le silence, comme une hirondelle du printemps plus comme un corbeau noir. Celui-ci est définitivement parti, au fond des oasis illusoires de ce désert. Tout droit derrière le désert, te voilà au sommet des dunes conquérant de la vie, de son souffle, de sa terrifiante ombre mais de son incroyable pouvoir.
Ici l'aviateur dans le désert. Et son renard. Dans cette immense certitude résonne inlassablement mon silence. L'avion ne va pas bien. Mon carnet de voyage s'est perdu sous le sable. Et le Petit Prince cherche le bout du monde. J'aurais aimé savoir dessiner un mouton. Peut être pas finalement. Le Petit Prince est en ballade, il chante. Dans le désert, c'est sa voix qui résonne de dune en dune, d'horizon en horizon, de limite en poursuite, de strophe d'Antoine à mon pauvre désert continuel. Ici l'aviateur, ici l'âge de raison, ici l'abandon du demain. Attends moi Petit, j'arrive au delà du bout de désert. L'avion est en papier,  il suit le vent de tes roses. Quelque part un piano m'appelle, la vie n'est pas une fatalité. La météorite est une chance. Une météorite blonde, qui ne part pas mais qui m'invite. Je viens avec toi derrière le désert, par delà les étoiles et jusqu'à qu'on trouve un nouveau chemin d'aventure. Sous les vents, dans les blés, fouler l'herbe en riant.
Ici l'aviateur dans les airs. A nous deux maintenant.

Julie G.

Je suis pas une fan de biathlon moi ? 🙈 J'ai fait mon petit carnet de voyage sur cette expérience incroyable au Grand Bornand. Le biathlon en vrai. Et plus largement ce week-end de feu pour les biathèltes français avec en point d'orgue un dimanche royal ! https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/12/17/carnet-de-voyage-le-biathlon-en-france/
Nulie Il y a 6 ans

Je suis pas une fan de biathlon moi ? 🙈

J'ai fait mon petit carnet de voyage sur cette expérience incroyable au Grand Bornand. Le biathlon en vrai.
Et plus largement ce week-end de feu pour les biathèltes français avec en point d'orgue un dimanche royal !

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/12/17/carnet-de-voyage-le-biathlon-en-france/

Trois peintres sur mon parcours en 2017. L'impressionnisme reste et restera longtemps l'un des meilleurs mouvement artistique ! Quel siècle ce 19e ! https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/12/23/peinture-au-temps-des-impressionnistes/
Nulie Il y a 6 ans

Trois peintres sur mon parcours en 2017.
L'impressionnisme reste et restera longtemps l'un des meilleurs mouvement artistique ! Quel siècle ce 19e !


https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2017/12/23/peinture-au-temps-des-impressionnistes/

Très sympa comme article !
idem Il y a 6 ans

Très sympa comme article !

[quote="idem"]Très sympa comme article ![/quote] Je fais un grand "ouf" de soulagement car je retenais presque mon souffle pour savoir ce que tu dirais si tu voyais cet article ! Je te remercie ! Je teste un peu petit à petit le sujet de la peinture après Toulouse Lautrec, je voulais pas trop m'éloigner de la période et mes expériences de 2017 ont fait tout le boulot :p ... j'ai beau aimé ça, ça ne veut pas dire que je maîtrise assez pour faire quelque chose de convenable alors si tu as trouvé ça sympa je suis enchantée ! :) merci
Nulie Il y a 6 ans

Très sympa comme article !


Je fais un grand "ouf" de soulagement car je retenais presque mon souffle pour savoir ce que tu dirais si tu voyais cet article !

Je te remercie ! Je teste un peu petit à petit le sujet de la peinture après Toulouse Lautrec, je voulais pas trop m'éloigner de la période et mes expériences de 2017 ont fait tout le boulot ... j'ai beau aimé ça, ça ne veut pas dire que je maîtrise assez pour faire quelque chose de convenable alors si tu as trouvé ça sympa je suis enchantée ! merci

Il ne s'agit pas d'un nouvel article ... mais j'ai ouvert ce topic bien après le lancement du site. Oh la la mon site à 1 an. Du moins, jour pour jour il y a un an je publiais le premier article. C'est un petit événement quand même. S'être lancée comme ça ... plus de 70 articles, presque 5 900 visiteurs ... je crois que c'est un bon début non ? J'avais ouvert le bal avec Barbara. https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2016/12/28/69/
Nulie Il y a 6 ans

Il ne s'agit pas d'un nouvel article ... mais j'ai ouvert ce topic bien après le lancement du site.

Oh la la mon site à 1 an. Du moins, jour pour jour il y a un an je publiais le premier article. C'est un petit événement quand même. S'être lancée comme ça ... plus de 70 articles, presque 5 900 visiteurs ... je crois que c'est un bon début non ? J'avais ouvert le bal avec Barbara.

https://vingtquatreheureune.wordpress.com/2016/12/28/69/

Bravo pour le travail accompli. Il est chouette ton blog, on y apprend plein de choses, on s'évade, on se promène.
Alextine Il y a 6 ans

Bravo pour le travail accompli.
Il est chouette ton blog, on y apprend plein de choses, on s'évade, on se promène.

[quote="Alextine"]Bravo pour le travail accompli. Il est chouette ton blog, on y apprend plein de choses, on s'évade, on se promène.[/quote] Merci beaucoup Alextine ! Ça me touche, c'est parti d'une amie qui m'a laissé une petite place sur son projet ... comme un élan pour "voler de mes propres ailes" et je suis contente de voir que j'ai passé le joli cap d'une année !
Nulie Il y a 6 ans

Bravo pour le travail accompli.
Il est chouette ton blog, on y apprend plein de choses, on s'évade, on se promène.


Merci beaucoup Alextine ! Ça me touche, c'est parti d'une amie qui m'a laissé une petite place sur son projet ... comme un élan pour "voler de mes propres ailes" et je suis contente de voir que j'ai passé le joli cap d'une année !