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Ça circule pas mal par le net :
[quote] « Monsieur le Président de la République,
D’abord, je me présente : Clara G., 20 ans, étudiante en deuxième année d’histoire à la Sorbonne. Si je vous écris, c’est pour vous expliquer pourquoi j’aimerais faire ma vie ailleurs qu’en France. Comme une majorité de jeunes Français, d’ailleurs, à en croire les résultats de ce sondage Viavoice pour W-Cie publié en avril. A la question : « Si vous le pouviez, aimeriez-vous quitter la France pour vivre dans un autre pays ? », 50 % des 18-24 ans et 51 % des 25-34 ans ont répondu oui, contre 22 % pour les personnes âgées de plus de 65 ans.
Vous voyez, les temps changent. Mes grands-parents soixante-huitards avaient eu la tentation de la révolution, j’ai la tentation de l’expatriation. Mes grands-parents, qui coulent aujourd’hui une retraite heureuse dans leur petite maison de campagne du Limousin, rêvaient de transformer la société française, je ne songe qu’à la fuir.
Cela va sans doute vous choquer, mais d’abord pour des raisons fiscales. Pas les mêmes que Jérôme Cahuzac, je vous rassure, mais simplement parce que je n’ai pas envie de travailler toute ma vie pour payer des impôts dont une bonne partie ne servira qu’à honorer les 1 900 milliards d’euros de dettes que votre génération nous a aimablement légués en héritage. Si ces emprunts avaient au moins servi à investir et préparer l’avenir du pays, si j’avais l’impression de pouvoir en profiter un peu, cela ne me poserait aucun problème de les rembourser. Mais ils ont seulement permis à votre génération de vivre au-dessus de ses moyens, à s’assurer une protection sociale généreuse à laquelle je n’aurai pas droit. A s’offrir des vies, j’allais dire « pépères », mais j’ai peur que le mot vous froisse.
Mon travail et mes impôts vont devoir également payer vos retraites que vous n’avez pas pris la peine de constituer, et puis aussi tous les frais de santé et de dépendance de toutes ces personnes âgées que vous allez devenir et qui, dans moins de vingt ans, seront majoritaires dans le pays. Du coup, que me restera-t-il comme argent pour vivre convenablement et élever mes enfants ? J’ai lu il y a quelques jours une étude de l’économiste Patrick Artus qui m’a fait un peu froid dans le dos : « Avec la faiblesse de la croissance potentielle et compte tenu du vieillissement démographique,écrit-il,les jeunes français ont la perspective de subir une stagnation continuelle de leur pouvoir d’achat pendant leur vie active. » Avouez que ce n’est pas un projet de vie très réjouissant.
Mais le plus déprimant, c’est de savoir très exactement de quoi sera faite ma vie si je reste en France. Une fois mes études terminées, une fois mes beaux diplômes inutiles obtenus, je rejoindrai sans doute d’abord les rangs fournis des jeunes chômeurs avant d’enquiller pendant des années les stages et les CDD. Je serai, comme le disent les spécialistes, je crois, la « variable d’ajustement » d’un marché du travail qui a choisi délibérément d’exclure les jeunes pour protéger les salariés en CDI bien en place. Avec ces petits boulots précaires et mal payés, il me sera impossible de convaincre un banquier de m’accorder un prêt immobilier pour m’acheter un appartement à Paris. Et si jamais, par une sorte de miracle improbable, je venais à gagner beaucoup d’argent, je sais d’avance que non seulement je devrais en reverser l’essentiel au fisc, mais que cela me vaudrait aussi l’opprobre général de mes concitoyens et votre mépris personnel.
Voilà pourquoi, Monsieur le Président, je songe à quitter la France. Pourquoi aussi votre – au demeurant charmant – ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, devrait moins se préoccuper des dangers de l’immigration que des menaces de l’émigration de la jeunesse du pays. Je partirai où ? En Allemagne peut-être, dont vous dites tant de mal, mais qui a l’air d’être un pays qui a confiance en lui. Ou alors plus loin, au Canada, en Australie. Ou dans un pays en développement. En Afrique, pourquoi pas ?
Car – c’est aussi ce qu’indiquait le sondage Viavoice – je suis comme l’ensemble des jeunes Français. Je ne vois pas du tout la mondialisation comme une menace, mais plutôt comme une chance. Mais ce n’est sûrement pas dans une France qui fait tout pour s’en protéger, où vos ministres et camarades socialistes passent leur temps à dire qu’elle constitue un mal absolu, que je vais pouvoir en profiter. Alors, oui, j’ai envie d’aller vivre dans un pays où il y a de la croissance, où les salaires augmentent, où être riche n’est pas considéré comme un péché mortel, un pays surtout où l’on a le sentiment à la fois individuel et collectif que demain sera meilleur qu’aujourd’hui.
Vous me direz que je manque du sens le plus élémentaire de la solidarité nationale, que je suis affreusement matérialiste et parfaitement égoïste. C’est sans doute un peu vrai. Mais mon égoïsme n’est rien en comparaison de l’égoïsme dont ont fait preuve vos prédécesseurs et vous-même, qui avez sacrifié notre génération en gaspillant l’argent public pour ne pas avoir à prendre de décisions difficiles.
Je me disais quand même, Monsieur Hollande, que vous alliez faire « bouger les choses », que vous alliez redonner un peu d’espoir à une jeunesse qui ne peut pas s’en passer. Je m’aperçois aujourd’hui qu’en fait, malgré vos grands discours enflammés sur les jeunes, en un an la France a vieilli de dix ans. Qu’elle se rabougrit, se fige, se crispe, s’aigrit à toute vitesse. Quel dommage ! Quel gâchis !
Voilà ce que tenait à vous dire, Monsieur le Président, la mauvaise citoyenne que je suis et l’expatriée qu’il me tarde d’être. »[/quote]
Fin de ma lecture, un seul mot me vient : écœurée. Cette honte, d'être toujours inclue inclue dans une jeunesse qui ne me ressemble pas ; " je suis comme l’ensemble des jeunes Français", mais je ne suis pas comme ça, pas comme elle. Je rêve encore de transformer la société française, et j'ai beau cracher tout le temps rapidement sur les politiques, sur ceux qui nous dirigent, sur les excès qui sévissent depuis des années, je me sens française, j'aime la France malgré tout ce que je peux dire d'elle, et j'ai envie de la changer, cette France triste que nous avons aujourd'hui. J'ai honte, quand on parle de "génération sacrifiée", qu'au nom d'une soi-disante justice, on préfère fuir les conséquences des erreurs passées plutôt que de les affronter, même en reconnaissant son caractère injuste, parce que c'est la plus belle des forces, parce qu'on ne peut permettre de sacrifier d'autres générations encore, parce que c'est de la contradiction pure et simple que de critiquer nos prédécesseurs de nous laisser le monde tel qu'il est alors que notre génération continue à détruire un monde écologiquement parlant. J'ai honte qu'on se plaigne de payer des impôts, car aujourd'hui, en payer est une chance ; 50% des français n'en payent pas, en payer signifie avoir le fric pour et c'est une chance énorme que de participer au maintien des services publics donc d'une cause commune et indispensable. J'ai honte qu'on puisse penser qu'avec un gouvernement un tant soit peu de gauche, on pense qu'être riche est une tare ; qu'ils arrêtent de se plaindre de chaque euro qui sort de leur poche, qu'ils s'unissent avec une société en galère constante, qu'ils ne soient pas que là pour alimenter le cercle vicieux de la mondialisation et du capitalisme à outrance, qu'ils arrêtent de se sentir stigmatiser en tant que vilains petits canards de la société, et je les respecterai, car la richesse matérielle n'est rien sans la richesse de l'âme. Oui, la France va mal, la jeunesse va mal, oui, j'ai peur pour mon avenir, j'ai peur, peur de galérer plus tard comme je vois des tonnes de famille galérer, j'ai peur de m'engouffrer vers ces études qui ne débouchent sur rien mais que je m'apprête à suivre, oui, l'avenir qui se dessine peu à peu devant moi est flou, incertain, peut-être condamné à une précarité certaine, mais au fond de moi je sais que je m'en sortirai, parce que j'ai beau ne pas l'aimer, cette France où tout semble fichu, moi j'aime y croire, à la Révolution, au changement, parce que je sais qu'il existe des gens comme moi et c'est ça, ma raison de vivre, c'est pas arriver à la fin de ma vie pour couler des jours heureux et paisibles parce que la dette aura été payée. Alors oui, allons en Allemagne, ah ! quel beau modèle économique, quel élève brillant, n'est-ce pas, cette chère Allemagne... mais qui ne laisse visible que la partie émergée de l'iceberg.
[i]L'union fait la force mais dis, qui fera l'union[/i]
« Monsieur le Président de la République,
D’abord, je me présente : Clara G., 20 ans, étudiante en deuxième année d’histoire à la Sorbonne. Si je vous écris, c’est pour vous expliquer pourquoi j’aimerais faire ma vie ailleurs qu’en France. Comme une majorité de jeunes Français, d’ailleurs, à en croire les résultats de ce sondage Viavoice pour W-Cie publié en avril. A la question : « Si vous le pouviez, aimeriez-vous quitter la France pour vivre dans un autre pays ? », 50 % des 18-24 ans et 51 % des 25-34 ans ont répondu oui, contre 22 % pour les personnes âgées de plus de 65 ans.
Vous voyez, les temps changent. Mes grands-parents soixante-huitards avaient eu la tentation de la révolution, j’ai la tentation de l’expatriation. Mes grands-parents, qui coulent aujourd’hui une retraite heureuse dans leur petite maison de campagne du Limousin, rêvaient de transformer la société française, je ne songe qu’à la fuir.
Cela va sans doute vous choquer, mais d’abord pour des raisons fiscales. Pas les mêmes que Jérôme Cahuzac, je vous rassure, mais simplement parce que je n’ai pas envie de travailler toute ma vie pour payer des impôts dont une bonne partie ne servira qu’à honorer les 1 900 milliards d’euros de dettes que votre génération nous a aimablement légués en héritage. Si ces emprunts avaient au moins servi à investir et préparer l’avenir du pays, si j’avais l’impression de pouvoir en profiter un peu, cela ne me poserait aucun problème de les rembourser. Mais ils ont seulement permis à votre génération de vivre au-dessus de ses moyens, à s’assurer une protection sociale généreuse à laquelle je n’aurai pas droit. A s’offrir des vies, j’allais dire « pépères », mais j’ai peur que le mot vous froisse.
Mon travail et mes impôts vont devoir également payer vos retraites que vous n’avez pas pris la peine de constituer, et puis aussi tous les frais de santé et de dépendance de toutes ces personnes âgées que vous allez devenir et qui, dans moins de vingt ans, seront majoritaires dans le pays. Du coup, que me restera-t-il comme argent pour vivre convenablement et élever mes enfants ? J’ai lu il y a quelques jours une étude de l’économiste Patrick Artus qui m’a fait un peu froid dans le dos : « Avec la faiblesse de la croissance potentielle et compte tenu du vieillissement démographique,écrit-il,les jeunes français ont la perspective de subir une stagnation continuelle de leur pouvoir d’achat pendant leur vie active. » Avouez que ce n’est pas un projet de vie très réjouissant.
Mais le plus déprimant, c’est de savoir très exactement de quoi sera faite ma vie si je reste en France. Une fois mes études terminées, une fois mes beaux diplômes inutiles obtenus, je rejoindrai sans doute d’abord les rangs fournis des jeunes chômeurs avant d’enquiller pendant des années les stages et les CDD. Je serai, comme le disent les spécialistes, je crois, la « variable d’ajustement » d’un marché du travail qui a choisi délibérément d’exclure les jeunes pour protéger les salariés en CDI bien en place. Avec ces petits boulots précaires et mal payés, il me sera impossible de convaincre un banquier de m’accorder un prêt immobilier pour m’acheter un appartement à Paris. Et si jamais, par une sorte de miracle improbable, je venais à gagner beaucoup d’argent, je sais d’avance que non seulement je devrais en reverser l’essentiel au fisc, mais que cela me vaudrait aussi l’opprobre général de mes concitoyens et votre mépris personnel.
Voilà pourquoi, Monsieur le Président, je songe à quitter la France. Pourquoi aussi votre – au demeurant charmant – ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, devrait moins se préoccuper des dangers de l’immigration que des menaces de l’émigration de la jeunesse du pays. Je partirai où ? En Allemagne peut-être, dont vous dites tant de mal, mais qui a l’air d’être un pays qui a confiance en lui. Ou alors plus loin, au Canada, en Australie. Ou dans un pays en développement. En Afrique, pourquoi pas ?
Car – c’est aussi ce qu’indiquait le sondage Viavoice – je suis comme l’ensemble des jeunes Français. Je ne vois pas du tout la mondialisation comme une menace, mais plutôt comme une chance. Mais ce n’est sûrement pas dans une France qui fait tout pour s’en protéger, où vos ministres et camarades socialistes passent leur temps à dire qu’elle constitue un mal absolu, que je vais pouvoir en profiter. Alors, oui, j’ai envie d’aller vivre dans un pays où il y a de la croissance, où les salaires augmentent, où être riche n’est pas considéré comme un péché mortel, un pays surtout où l’on a le sentiment à la fois individuel et collectif que demain sera meilleur qu’aujourd’hui.
Vous me direz que je manque du sens le plus élémentaire de la solidarité nationale, que je suis affreusement matérialiste et parfaitement égoïste. C’est sans doute un peu vrai. Mais mon égoïsme n’est rien en comparaison de l’égoïsme dont ont fait preuve vos prédécesseurs et vous-même, qui avez sacrifié notre génération en gaspillant l’argent public pour ne pas avoir à prendre de décisions difficiles.
Je me disais quand même, Monsieur Hollande, que vous alliez faire « bouger les choses », que vous alliez redonner un peu d’espoir à une jeunesse qui ne peut pas s’en passer. Je m’aperçois aujourd’hui qu’en fait, malgré vos grands discours enflammés sur les jeunes, en un an la France a vieilli de dix ans. Qu’elle se rabougrit, se fige, se crispe, s’aigrit à toute vitesse. Quel dommage ! Quel gâchis !
Voilà ce que tenait à vous dire, Monsieur le Président, la mauvaise citoyenne que je suis et l’expatriée qu’il me tarde d’être. »
Fin de ma lecture, un seul mot me vient : écœurée. Cette honte, d'être toujours inclue inclue dans une jeunesse qui ne me ressemble pas ; " je suis comme l’ensemble des jeunes Français", mais je ne suis pas comme ça, pas comme elle. Je rêve encore de transformer la société française, et j'ai beau cracher tout le temps rapidement sur les politiques, sur ceux qui nous dirigent, sur les excès qui sévissent depuis des années, je me sens française, j'aime la France malgré tout ce que je peux dire d'elle, et j'ai envie de la changer, cette France triste que nous avons aujourd'hui. J'ai honte, quand on parle de "génération sacrifiée", qu'au nom d'une soi-disante justice, on préfère fuir les conséquences des erreurs passées plutôt que de les affronter, même en reconnaissant son caractère injuste, parce que c'est la plus belle des forces, parce qu'on ne peut permettre de sacrifier d'autres générations encore, parce que c'est de la contradiction pure et simple que de critiquer nos prédécesseurs de nous laisser le monde tel qu'il est alors que notre génération continue à détruire un monde écologiquement parlant. J'ai honte qu'on se plaigne de payer des impôts, car aujourd'hui, en payer est une chance ; 50% des français n'en payent pas, en payer signifie avoir le fric pour et c'est une chance énorme que de participer au maintien des services publics donc d'une cause commune et indispensable. J'ai honte qu'on puisse penser qu'avec un gouvernement un tant soit peu de gauche, on pense qu'être riche est une tare ; qu'ils arrêtent de se plaindre de chaque euro qui sort de leur poche, qu'ils s'unissent avec une société en galère constante, qu'ils ne soient pas que là pour alimenter le cercle vicieux de la mondialisation et du capitalisme à outrance, qu'ils arrêtent de se sentir stigmatiser en tant que vilains petits canards de la société, et je les respecterai, car la richesse matérielle n'est rien sans la richesse de l'âme. Oui, la France va mal, la jeunesse va mal, oui, j'ai peur pour mon avenir, j'ai peur, peur de galérer plus tard comme je vois des tonnes de famille galérer, j'ai peur de m'engouffrer vers ces études qui ne débouchent sur rien mais que je m'apprête à suivre, oui, l'avenir qui se dessine peu à peu devant moi est flou, incertain, peut-être condamné à une précarité certaine, mais au fond de moi je sais que je m'en sortirai, parce que j'ai beau ne pas l'aimer, cette France où tout semble fichu, moi j'aime y croire, à la Révolution, au changement, parce que je sais qu'il existe des gens comme moi et c'est ça, ma raison de vivre, c'est pas arriver à la fin de ma vie pour couler des jours heureux et paisibles parce que la dette aura été payée. Alors oui, allons en Allemagne, ah ! quel beau modèle économique, quel élève brillant, n'est-ce pas, cette chère Allemagne... mais qui ne laisse visible que la partie émergée de l'iceberg.
L'union fait la force mais dis, qui fera l'union
son point de vue reste intéressant. c'est peut être un moyen de pression qui peut fonctionner. à sa manière, sa gueulante peut faire évoluer la situation.
Cette jeune étudiante en histoire a bien besoin de faire quelques années supplémentaires... Qu'elle y aille, en Allemagne, là où la majeure partie des femmes est cantonnée au travail partiel pour 3-400€ par mois sans aucune autre aide de l'Etat.
C'est vrai que c'est beaucoup plus facile de fuir que de faire que les choses changent... Et puis la France, c'est pas que Paris !
Si elle souhaite quitter la France pour ces raisons, qu'elle le fasse, on ne la retient pas. Mais qu'elle ne dise pas que c'est comme l'ensemble des jeunes français. En utilisant cette généralité, elle fait passer ses convictions pour des vérités.
Pour ceux que ça intéresse, l'étude Viavoice dont elle parle : http://www.institut-viavoice.com/docs/Observatoire-WCie-Marque-France_2013.pdf
Sinon une réponse à la lettre ouverte : http://www.madmoizelle.com/reponse-clara-francois-hollande-164451
59 pages l'étude, ca m'intéresse merci @melie je vais essayer de lire ça ce weekend.
pour la réponse a la lettre ouverte, pas mal non plus même si j'ai lu très vite.
Bon mais pour "ne pas conforter notre arrogance a l'étranger", c'est raté, Clara elle peut bien faire tous les effort qu'elle veut si elle émigre, la réputation des francais est faite. C'est fichu on est dans la case "arrogants" pour TOUJOURS.
Ce sont des gens qui oublient très vite les choses....Cette jeune fille a sans doute des très jolies dents blanches que les impôts ont permis de payer, sans parler de ses fameuses études qui étaient pas très chers par rapport à certains pays "développé", mais quand il s'agit de faire un sacrifice personnel il n'y a plus personne...Donc oui je suis écoeuré de tant d'individualisme, de manque de solidarité....Quand on paie des impôts on ne paie pas que la dette, mais aussi les opérations d'enfants malade, la maîtresse que cet enfant aura pour pouvoir lui aussi faire de longues études, le pompier qui sauvera la vie de son grand-père malade du coeur, le gendarme et le policier qui la protégeront....Bref encore une personne qui manque de sens critique sur ce qu'elle peut voir, lire et entendre.....
Je me mefie de ce type de message qui circule sur le net.
Apres sur le fond je rejoins un peu cette Carla. Moi meme actuellement je cherche a m'expatrier.
Alors oui l'herbe n'est pas plus verte ailleurs, mais si nous trouvons un endroit ou nous nous sentons mieux, ou nous ne vivons pas dans l'angoisse de trouver un travail, de trouver un logement ça ira déjà mieux qu'en France.
Et pour ce qui est de la santé, aujourd'hui encore on a une couverture sociale qui nous permet d'être bien soigne ; mais pour combien de temps encore ??? Nous tendons sur le modèle américain qui nous obligera a prendre des assurances pour la santé ; mais avec quel argent allons nous payer ?
Pour l'éducation ? quand arrêtera t'on de nous décerner des diplômes au rabais ? Pour pouvoir suivre une scolarité normale (avoir des profs présents et éviter les 2 mois de grève traditionnel0 en France nous sommes obliges de nous tourner vers le prive donc école payante.
Alors oui ce sera peut être difficile ailleurs mais si ton niveau de vie te permet de te payer tout ça pourquoi ne pas chercher a partir ?
D'autres choses aussi me scandalise, je ne vais pas les évoquer ici. Je ne crois plus en ce pays. Devant tant de passivité de la part de la population je préfère partir (je le souhaite).
@Arnaud : c'est Le Point qui a publié la lettre sur leur site : http://www.lepoint.fr/editos-du-point/pierre-antoine-delhommais/lettre-d-une-etudiante-a-francois-hollande-02-05-2013-1662146_493.php
Certes...Cela reste pour moi tout de même flou.
Se pourrais ce que ce soit une machination politique ??? Qui est cette Carla (dans un délire j'ai imagine Carla B. et je suis sobre je vous assure). Non arrêtons la paranoïa !!
Intéressante ces deux lettres, cependant je suis comme Arnaud un peu sceptique sur l'origine de la lettre de Clara, quand je croise ce genre de lettre ouverte c'est plutôt sur Rue89 par des lecteurs-contributeurs, que ce soit le Point qui publie cela me surprend un peu!
Pour mon avis sur le contenu, je dirais qu'il y a à prendre et à laisser dans les 2 lettres! (ça doit être mon coté normand ou centriste à de vous voir ;) ).
[quote="Arnaud"]... mais si nous trouvons un endroit ou nous nous sentons mieux, ou nous ne vivons pas dans l'angoisse de trouver un travail....[/quote]
ta façon de le dire m'a fait sourire, comme si l'angoisse était d'en trouver. ;)
et puis en même temps tu rejoins les résultats de l'étude posté par @melie qui dit que 44% des personnes interrogées considèrent que la valeur travail est une valeur importante pour l'avenir de la France et des francais, mais pas pour soi!!!
l'inquiétant dans l’enquête c'est quand même ce chiffre effrayant: 56% affirment que "toutes les cultures ne se valent pas"
pour la santé, en GB ça rame dure aussi, tu ne débourses pas un penny, quand tu vas chez le médecin, tu payes une somme fixe par médicament prescrit, le NHS paye le reste. Pour l'hosto, c'est gratis.
Bon mais si tu veux pas attendre des semaines, voir des moi,s pour avoir accès au spécialiste, faut mieux passer par le privé. Une médecine à deux vitesses, une pour les pauvres, une pour les riches.
pour la lettre de Clara, je n'y crois pas une seconde. C'est une hypothétique "soit-disant" jeune française qui fait un constat sur l'état de la France.
c'est, pour moi, pas super important qu'elle soit réelle, c'est juste un exercice pour alimenter un débat politique.
... mais si nous trouvons un endroit ou nous nous sentons mieux, ou nous ne vivons pas dans l'angoisse de trouver un travail....
ta façon de le dire m'a fait sourire, comme si l'angoisse était d'en trouver.
et puis en même temps tu rejoins les résultats de l'étude posté par melie qui dit que 44% des personnes interrogées considèrent que la valeur travail est une valeur importante pour l'avenir de la France et des francais, mais pas pour soi!!!
l'inquiétant dans l’enquête c'est quand même ce chiffre effrayant: 56% affirment que "toutes les cultures ne se valent pas"
pour la santé, en GB ça rame dure aussi, tu ne débourses pas un penny, quand tu vas chez le médecin, tu payes une somme fixe par médicament prescrit, le NHS paye le reste. Pour l'hosto, c'est gratis.
Bon mais si tu veux pas attendre des semaines, voir des moi,s pour avoir accès au spécialiste, faut mieux passer par le privé. Une médecine à deux vitesses, une pour les pauvres, une pour les riches.
pour la lettre de Clara, je n'y crois pas une seconde. C'est une hypothétique "soit-disant" jeune française qui fait un constat sur l'état de la France.
c'est, pour moi, pas super important qu'elle soit réelle, c'est juste un exercice pour alimenter un débat politique.
[quote="musashi"]son point de vue reste intéressant. c'est peut être un moyen de pression qui peut fonctionner. à sa manière, sa gueulante peut faire évoluer la situation.[/quote]
Euh, ouais, mais non.
Intéressant oui dans le sens où il reflète [i]une[/i] façon de penser des français, et qu'on le voit tous les jours, son discours est suivi par beaucoup (malheureusement). C'est pour ça d'ailleurs qu'on s'en fout de savoir si la lettre est un fake ou pas, une machination ou l’œuvre réelle d'une étudiante à la Sorbonne... Dans tous les cas, c'est pas une meuf de 20 ans qui fait son petit speech à Hollande que tout à coup, un éclair de lucidité va frapper Hollande qui va changer tout le modèle économique du jour au lendemain.
[quote="Arnaud"]Alors oui ce sera peut être difficile ailleurs mais si ton niveau de vie te permet de te payer tout ça pourquoi ne pas chercher a partir ?[/quote]
Tout dépend des causes que tu invoques. Je ne cracherai pas sur quelqu'un qui part à l'étranger parce que le mode de vie français ne lui correspond pas, ou pour des raisons culturelles. Mais si c'est pour dire "ouais en France on paye trop d'impôts puis on peut même pas être riches parce qu'on est montrés du doigt bouhou la France est vraiment injuste", pour moi c'est une putain excuse de merde et ça devient scandaleux de vouloir quitter son pays pour une histoire de fric et je ressens un profond irrespect et un profond dégout pour ces gens là. Vraiment.
En fait, je pense qu'on a tous plus ou moins le même constat sur la France. Après, il y a les raisons invoquées et les solutions apportées. Et là ça devient assez folklorique...
son point de vue reste intéressant. c'est peut être un moyen de pression qui peut fonctionner. à sa manière, sa gueulante peut faire évoluer la situation.
Euh, ouais, mais non.
Intéressant oui dans le sens où il reflète une façon de penser des français, et qu'on le voit tous les jours, son discours est suivi par beaucoup (malheureusement). C'est pour ça d'ailleurs qu'on s'en fout de savoir si la lettre est un fake ou pas, une machination ou l’œuvre réelle d'une étudiante à la Sorbonne... Dans tous les cas, c'est pas une meuf de 20 ans qui fait son petit speech à Hollande que tout à coup, un éclair de lucidité va frapper Hollande qui va changer tout le modèle économique du jour au lendemain.
Alors oui ce sera peut être difficile ailleurs mais si ton niveau de vie te permet de te payer tout ça pourquoi ne pas chercher a partir ?
Tout dépend des causes que tu invoques. Je ne cracherai pas sur quelqu'un qui part à l'étranger parce que le mode de vie français ne lui correspond pas, ou pour des raisons culturelles. Mais si c'est pour dire "ouais en France on paye trop d'impôts puis on peut même pas être riches parce qu'on est montrés du doigt bouhou la France est vraiment injuste", pour moi c'est une putain excuse de merde et ça devient scandaleux de vouloir quitter son pays pour une histoire de fric et je ressens un profond irrespect et un profond dégout pour ces gens là. Vraiment.
En fait, je pense qu'on a tous plus ou moins le même constat sur la France. Après, il y a les raisons invoquées et les solutions apportées. Et là ça devient assez folklorique...
[quote="Spleen"] ça devient scandaleux de vouloir quitter son pays pour une histoire de fric et je ressens un profond irrespect et un profond dégout pour ces gens là. Vraiment.[/quote]
j'ai une petite question là (oui encore): c'est scandaleux parce que c'est la France qu'on quitte?
ça devient scandaleux de vouloir quitter son pays pour une histoire de fric et je ressens un profond irrespect et un profond dégout pour ces gens là. Vraiment.
j'ai une petite question là (oui encore): c'est scandaleux parce que c'est la France qu'on quitte?
[quote="Eléa"][quote="Spleen"] ça devient scandaleux de vouloir quitter son pays pour une histoire de fric et je ressens un profond irrespect et un profond dégout pour ces gens là. Vraiment.[/quote]
j'ai une petite question là (oui encore): c'est scandaleux parce que c'est la France qu'on quitte?[/quote]
pas parce que c'est [i]la[/i] France et que c'est notre petit pays merveilleux. Mais qu'on quitte le pays où on a toujours vécu quand on a l'argent (je précise, parce que tu m'as cité en enlevant le contexte dans lequel j'ai écrit la phrase, donc on dirait que j'en dis autant quand il s'agit de grosses galères économiques dans des pays sous-développés) pour trouver un petit nid douillet afin que son fric repose là où rien ne pourra l'atteindre, ouais, je trouve ça lamentable parce que ça ne répond qu'à une existence matérialiste.
ça devient scandaleux de vouloir quitter son pays pour une histoire de fric et je ressens un profond irrespect et un profond dégout pour ces gens là. Vraiment.
j'ai une petite question là (oui encore): c'est scandaleux parce que c'est la France qu'on quitte?
pas parce que c'est la France et que c'est notre petit pays merveilleux. Mais qu'on quitte le pays où on a toujours vécu quand on a l'argent (je précise, parce que tu m'as cité en enlevant le contexte dans lequel j'ai écrit la phrase, donc on dirait que j'en dis autant quand il s'agit de grosses galères économiques dans des pays sous-développés) pour trouver un petit nid douillet afin que son fric repose là où rien ne pourra l'atteindre, ouais, je trouve ça lamentable parce que ça ne répond qu'à une existence matérialiste.
ok ...donc c'est lamentable quand on a de l'argent et qu'on en veut plus, mais c'est OK si on est pauvre et qu'on en veut juste un peu?
le matérialisme commence où?
quand on veut toujours plus. Pour vivre convenablement, les pauvres ont besoin d'un peu plus que ce qu'ils ont. Quand on est riche...
D'un côté, elle a raison, le moral des jeunes est au plus bas. On a tous cette crainte, mais de là à mettre la faute sur Hollande, ça me fait rire.
Alors moi j'appelle ça la crainte, la crainte de mal finir, de pas avoir un beau pot de fleur, un beau jardin.
Parce que ouais la jeunesse est belle à Sorbonne, mais faut savoir se battre, Aller à l'étranger c'est pas si parfait, une vraie galère au début. Sûr qu'écrire une belle lettre pour se plaindre c'est facile. Pour sûr moi aussi j'ai songé fuir... mais fuir quoi? Fuir le chômage?Mais merde , bats toi pour ce que tu veux ! D'ailleurs parlons du Canada, pays qui à l'air si magique. Tu crois que tu peux y'aller comme ça? Que eux ils se sont pas protéger de l'immigration? Qu'il te faut pas un minimum de pognon? Ou encore un beau réseau pour obtenir un taff si parfait?
Avant d'écrire un telle lettre, Mlle aurait due étudier les conséquences d'une mondialisation . Parce que la jeunesse rêveuse qui pense que s'ouvrir au monde ça a que du bon , moi ça me fait rire.
La première chose en éco que l'on étudie en même temps que la mondialisation , la crise , les investissements direct à l'étranger, les exportation et imp. Alors oui , mettons tout les maux d'une société sur la faut d'un seul président (qui ne va pas changer l'Etat de la France en ruine en un an). Mais non , non et non.
Étudions plutôt les investissements des firmes multinationales , celles qui investissent ici et là , et puis qui ferment ici et là...laissant la pauvre France sans emplois.
T'as vue comme c'est beau la mondialisation?
En tous cas moi j'ai 21ans, le boulot de chien je connais. Et pourtant , ouais c'est celui qui me reste le meilleurs souvenir, les meilleurs partages, les pleures comme les rires .
Si tu construis ta vie en fonction du pognon et non de ton rêve. Alors ouais elle est belle la jeunesse.
Quelle humanité !!
BRAVO spleen j'aime tout ce que tu dit .......VRAIMENT!!!! Je crois que tout dépends de nous la jeunesse . Faut ce faire entendre et ce n' est pas avec des lettres comme celle ci que l'on va avancé un peut de solidarité de courage et d'amour de notre pays
Spleen tu vie ou ? simple curiosité
[quote="Spleen"]quand on veut toujours plus. Pour vivre convenablement, les pauvres ont besoin d'un peu plus que ce qu'ils ont. Quand on est riche...[/quote]
Quand on est riche on se créé des besoins, des impôts, un rythme de vie... donc le besoin de plus d'argent.
quand on veut toujours plus. Pour vivre convenablement, les pauvres ont besoin d'un peu plus que ce qu'ils ont. Quand on est riche...
Quand on est riche on se créé des besoins, des impôts, un rythme de vie... donc le besoin de plus d'argent.
[quote="bibi"]Spleen tu vie ou ? simple curiosité[/quote]
Azi il est où le piège là, c'est quoi le lien avec la question ? :D
En Lorraine, vers Nancy.
[quote="Samurai_Mugen"]Quand on est riche on se créé des besoins, des impôts, un rythme de vie... donc le besoin de plus d'argent.[/quote]
Et donc... ? Tu dis ça dans quelle optique ? Les justifier ?
Au fait, je voulais te demander @Eléa, tu avais l'air de prendre un peu la mouche donc je voulais savoir pourquoi tu n'étais pas en France, toi. Question de culture, question de famille, ou question financière ? ;)
Spleen tu vie ou ? simple curiosité
Azi il est où le piège là, c'est quoi le lien avec la question ?
En Lorraine, vers Nancy.
Quand on est riche on se créé des besoins, des impôts, un rythme de vie... donc le besoin de plus d'argent.
Et donc... ? Tu dis ça dans quelle optique ? Les justifier ?
Au fait, je voulais te demander Eléa, tu avais l'air de prendre un peu la mouche donc je voulais savoir pourquoi tu n'étais pas en France, toi. Question de culture, question de famille, ou question financière ?
Je t'explique comment marche la société. Nous ne sommes pas dans une société communiste. Certains ont plus d'argent, et parfois c'est normal ( dû au travail fourni, aux compétences, à la chance ) et c'est tout à fait normal d'en vouloir plus ( inflation, nouvelles technologies etc )
[quote="Samurai_Mugen"] c'est tout à fait normal d'en vouloir plus ( inflation, nouvelles technologies etc )[/quote]
Non. C'est explicable, mais pas normal.
c'est tout à fait normal d'en vouloir plus ( inflation, nouvelles technologies etc )
Non. C'est explicable, mais pas normal.
Et en quoi ce n'est pas normal. Nous sommes une société de consommation ( et on adore tous ça, malgré ce que vous pensez, meme Saez à un imac ), je roule en C1, j'ai de la tune je roule en porsche, encore plus d'argent je prends un helico. Il y a l'offre pour chaque catégorie sociale.
En vouloir toujours plus, c'est normal --> c'est ce qui pousse à s'améliorer. Si on se satisfaisait toujours de ce qu'on avait on stagnerait.
En vouloir toujours plus de façon purement matérielle --> c'est du surplus. Avoir un hélico personnel ne te fait pas grandir, ne te fait rien découvrir, ne te fait pas évoluer, à part dans l'échelle sociale. Après je ne suis pas hypocrite non plus, je me suis toujours trimballée des phones pourris et j'en ai eu marre, aujourd'hui j'en ai un qui fait partie des haut de gamme. Mais ça a ses limites. Quand on a une situation confortable, qu'on arrive à joindre les deux bouts sans se tirer les cheveux pour savoir comment s'en sortir à la fin du mois, oui, c'est normal de vouloir un peu plus de fric, pour partir un peu plus longtemps en vacances, ou un peu plus loin. Quand on est multimillionnaire, en vouloir plus, c'est pas normal, ça devient de la folie.
perso j'ai failli m'arrêter là:
"Monsieur le Président de la République,
D’abord, je me présente : Clara G., 20 ans, étudiante en deuxième année d’histoire à la Sorbonne."
[quote="Spleen"]Au fait, je voulais te demander @Eléa, tu avais l'air de prendre un peu la mouche donc je voulais savoir pourquoi tu n'étais pas en France, toi. Question de culture, question de famille, ou question financière ? ;)[/quote]
je prenais pas la mouche, je ne me sens pas riche et je crois que c'est un sentiment que beaucoup de gens ont. Mes besoins, mes envies matérialistes ont grandi avec moi.
je suis partie de rien, et j'ai bossé comme une malade pour avoir ce que j'ai, personne m'a aidé. je n'ai pas d'hélico et c'est pas sur ma liste d'envie, mais je conçois fort bien que si j’étais millionnaire j'aurai des envie matérialistes á la mesure de mes millions.
j'chai pas moi, un vol spatial ça me tenterai bien, des années de vacances pour découvrir la planète bleue qui m’héberge etc, etc...
et puis pour la question perso, on va dire le hasard de la vie, y avait pas de calcul de ma part, même si j'avais juste acheter un aller simple pour la GB.
Au fait, je voulais te demander Eléa, tu avais l'air de prendre un peu la mouche donc je voulais savoir pourquoi tu n'étais pas en France, toi. Question de culture, question de famille, ou question financière ?
je prenais pas la mouche, je ne me sens pas riche et je crois que c'est un sentiment que beaucoup de gens ont. Mes besoins, mes envies matérialistes ont grandi avec moi.
je suis partie de rien, et j'ai bossé comme une malade pour avoir ce que j'ai, personne m'a aidé. je n'ai pas d'hélico et c'est pas sur ma liste d'envie, mais je conçois fort bien que si j’étais millionnaire j'aurai des envie matérialistes á la mesure de mes millions.
j'chai pas moi, un vol spatial ça me tenterai bien, des années de vacances pour découvrir la planète bleue qui m’héberge etc, etc...
et puis pour la question perso, on va dire le hasard de la vie, y avait pas de calcul de ma part, même si j'avais juste acheter un aller simple pour la GB.
De la folie par rapport à quoi? À qui ?
Le jour où je serai riche je me ferai plaisir à fond. Certes je n'irai pas vers le bling bling.
Le mec multimillionnaire qui prend une chambre à 3000€ la nuit, mais c'est quoi par rapport à ce qu'il a.
C'est comme dire tu gâches la nourriture alors que les africains meurt de faim. Et alors que je la mange ou que je la ch*** c'est pareil.
J'en suis pas responsable.
Et puis ça relance la productivité d'acheter, ça crée de l'emploi et qui dit plus d'employés dit plus de pouvoir d'achat et du coup plus de productivité.
Après l'histoire de l'iPhone ou autre smart phone il faut vivre avec son temps. Ce n'est pas ce crée des besoins mais de la nouvelle technologie.
Ou alors on reste avec une bagnole pourrie sans direction assistée, ESP , vitre manuelle.
Je ne sais pas si je suis claire , je suis fatiguée. Alors désolée si je ne me fait pas comprendre.
[quote="Eléa"][quote="Spleen"]Au fait, je voulais te demander @Eléa, tu avais l'air de prendre un peu la mouche donc je voulais savoir pourquoi tu n'étais pas en France, toi. Question de culture, question de famille, ou question financière ? ;)[/quote]
je prenais pas la mouche, je ne me sens pas riche et je crois que c'est un sentiment que beaucoup de gens ont. Mes besoins, mes envies matérialistes ont grandi avec moi.
je suis partie de rien, et j'ai bossé comme une malade pour avoir ce que j'ai, personne m'a aidé. je n'ai pas d'hélico et c'est pas sur ma liste d'envie, mais je conçois fort bien que si j’étais millionnaire j'aurai des envie matérialistes á la mesure de mes millions.
j'chai pas moi, un vol spatial ça me tenterai bien, des années de vacances pour découvrir la planète bleue qui m’héberge etc, etc...
et puis pour la question perso, on va dire le hasard de la vie, y avait pas de calcul de ma part, même si j'avais juste acheter un aller simple pour la GB.[/quote]
@Eléa je suis encore tout à fait d'accord avec toi!
Au fait, je voulais te demander Eléa, tu avais l'air de prendre un peu la mouche donc je voulais savoir pourquoi tu n'étais pas en France, toi. Question de culture, question de famille, ou question financière ?
je prenais pas la mouche, je ne me sens pas riche et je crois que c'est un sentiment que beaucoup de gens ont. Mes besoins, mes envies matérialistes ont grandi avec moi.
je suis partie de rien, et j'ai bossé comme une malade pour avoir ce que j'ai, personne m'a aidé. je n'ai pas d'hélico et c'est pas sur ma liste d'envie, mais je conçois fort bien que si j’étais millionnaire j'aurai des envie matérialistes á la mesure de mes millions.
j'chai pas moi, un vol spatial ça me tenterai bien, des années de vacances pour découvrir la planète bleue qui m’héberge etc, etc...
et puis pour la question perso, on va dire le hasard de la vie, y avait pas de calcul de ma part, même si j'avais juste acheter un aller simple pour la GB.
Eléa je suis encore tout à fait d'accord avec toi!
@aspa, oui mais c'est surement parce que t'es tombée sur la tête en voulant prendre ta photo ;D
[quote="Eléa"]@aspa, oui mais c'est surement parce que t'es tombée sur la tête en voulant prendre ta photo ;D[/quote]
Haha! C'est sûrement ça!
En fait la route est hyper en pente donc ça donne cet effet. Je ne m'en étais jamais rendu compte :-)
aspa, oui mais c'est surement parce que t'es tombée sur la tête en voulant prendre ta photo ;D
Haha! C'est sûrement ça!
En fait la route est hyper en pente donc ça donne cet effet. Je ne m'en étais jamais rendu compte