"Du côté de chez Swann" de ce cher Marcel Proust. Petite question bête, mais est-ce que quelqu'un ici a réussi à lire l'entier de "La recherche du temps perdu" de Proust ? (Parce que moi j'ai essayé et j'ai pas réussi.)
AnonymeIl y a 10 ans

"Du côté de chez Swann" de ce cher Marcel Proust.

Petite question bête, mais est-ce que quelqu'un ici a réussi à lire l'entier de "La recherche du temps perdu" de Proust ? (Parce que moi j'ai essayé et j'ai pas réussi.)

[quote="viper82"]Ceci dit, ptête que le genre "Fantastique" est la traduction française de "Fantasy". Je ne crois en fait jamais avoir entendu parler du genre "Fantaisie" en littérature. ça ferait un peu trop "littérature fantaisiste" je crois. Donc King = Thriller/Horreur/Fantastique[/quote] Point du tout. Il existe de la littérature fantastique (la "fantaisie" n'existe pas comme genre littéraire) et c'est surtout pas à prendre dans le sens fantasy parce que c'est bien différent. Le fantastique se caractérise par l'intrusion du surnaturel dans le réel et la fantasy se passe déjà dans un monde magique de nature. Wikipédia détaillera plus que moi. (Bon après, j'ai jamais lu King, donc je ne sais pas dans quoi il verse ^^ Edit : A priori, il verse un peu dans tout. Faut voir au cas par cas...)
AnonymeIl y a 10 ans

Ceci dit, ptête que le genre "Fantastique" est la traduction française de "Fantasy". Je ne crois en fait jamais avoir entendu parler du genre "Fantaisie" en littérature. ça ferait un peu trop "littérature fantaisiste" je crois.

Donc King = Thriller/Horreur/Fantastique

Point du tout. Il existe de la littérature fantastique (la "fantaisie" n'existe pas comme genre littéraire) et c'est surtout pas à prendre dans le sens fantasy parce que c'est bien différent. Le fantastique se caractérise par l'intrusion du surnaturel dans le réel et la fantasy se passe déjà dans un monde magique de nature. Wikipédia détaillera plus que moi.
(Bon après, j'ai jamais lu King, donc je ne sais pas dans quoi il verse Edit : A priori, il verse un peu dans tout. Faut voir au cas par cas...)

[quote="Spleen"]Le fantastique se caractérise par l'intrusion du surnaturel dans le réel et la fantasy se passe déjà dans un monde magique de nature.[/quote]=> Ha voila ça c'est une bonne définition :D Du coup Pour King on est effectivement pile poil dans le fantastique (mais pas dans la fantaisie/fantasy). Ce qui nous permet d'affiner en Fantastique/Thriller/Horreur ces trois pouvant se combiner selon les livres.
viper82 Il y a 10 ans

Le fantastique se caractérise par l'intrusion du surnaturel dans le réel et la fantasy se passe déjà dans un monde magique de nature.
@Spleen
=> Ha voila ça c'est une bonne définition

Du coup Pour King on est effectivement pile poil dans le fantastique (mais pas dans la fantaisie/fantasy).

Ce qui nous permet d'affiner en Fantastique/Thriller/Horreur ces trois pouvant se combiner selon les livres.

Ben, Wikipedia le dit (encore lui...), à priori il a fait de la science-fiction ET de la fantasy aussi héhé. C'est pour ça qu'il faut voir roman par roman, c'est plus facile :D
AnonymeIl y a 10 ans

Ben, Wikipedia le dit (encore lui...), à priori il a fait de la science-fiction ET de la fantasy aussi héhé.
C'est pour ça qu'il faut voir roman par roman, c'est plus facile

[b]la vie revée d'Ernesto G. - Jean Michel Guénassia[/b] acheté par pure impulsion puisqu'un petit auto collant disait "par l'auteur du Club des incorrigibles optimistes." J'ai pas lu la page de garde, j'ai acheté et j'ai lu. le titre est trompeur le Ernesto G. ne fait sentir sa présence qu'á la page 360 et encore il s'appelle Ramon Benitez Fernandez! (j'ai pas tout de suite pigé). Le roman devient plus intéressant á partir de l'arrivée de ce personnage (á mon avis). en suivant Joseph K. dans les méandres d'une vie bien remplie, Guenassia vous balade entre Prague, Alger et la France, avec le contexte historique pour toile de fond. je ne veux pas trop en dire pour pas vous gâcher la lecture.
Eléa Il y a 10 ans

la vie revée d'Ernesto G. - Jean Michel Guénassia

acheté par pure impulsion puisqu'un petit auto collant disait "par l'auteur du Club des incorrigibles optimistes." J'ai pas lu la page de garde, j'ai acheté et j'ai lu.
le titre est trompeur le Ernesto G. ne fait sentir sa présence qu'á la page 360 et encore il s'appelle Ramon Benitez Fernandez! (j'ai pas tout de suite pigé).
Le roman devient plus intéressant á partir de l'arrivée de ce personnage (á mon avis).

en suivant Joseph K. dans les méandres d'une vie bien remplie, Guenassia vous balade entre Prague, Alger et la France, avec le contexte historique pour toile de fond.
je ne veux pas trop en dire pour pas vous gâcher la lecture.

[quote="Miahël"]"Du côté de chez Swann" de ce cher Marcel Proust. Petite question bête, mais est-ce que quelqu'un ici a réussi à lire l'entier de "La recherche du temps perdu" de Proust ? (Parce que moi j'ai essayé et j'ai pas réussi.)[/quote] Et oui, tout en me disant que j'ai perdu mon temps, sans savoir dire ce qu'il m'en reste...mais se poser la question n'est-ce pas se dire qu'il a du en rester quelque chose? Je pense le reprendre prochainement. Le nom de la rose m'a fait le même effet...et avec le temps il me reste les passages qui ne servent à rien à l'histoire mais tellement bien écrit!
AnonymeIl y a 10 ans

"Du côté de chez Swann" de ce cher Marcel Proust.

Petite question bête, mais est-ce que quelqu'un ici a réussi à lire l'entier de "La recherche du temps perdu" de Proust ? (Parce que moi j'ai essayé et j'ai pas réussi.)
@Miahël


Et oui, tout en me disant que j'ai perdu mon temps, sans savoir dire ce qu'il m'en reste...mais se poser la question n'est-ce pas se dire qu'il a du en rester quelque chose? Je pense le reprendre prochainement.

Le nom de la rose m'a fait le même effet...et avec le temps il me reste les passages qui ne servent à rien à l'histoire mais tellement bien écrit!

L'identité malheureuse - Alain Finkielkraut un essai sur l'état de santé morale de la France. A lire si les débats d'idées vous intéresse. Il y parle d'intégration, du port du voile, de l'éducation, des livres, du savoir.... Je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'il dit en particulier quand il justifie le politiquement correct pour éviter le retour au politiquement [i]abject[/i]
Eléa Il y a 10 ans

L'identité malheureuse - Alain Finkielkraut
un essai sur l'état de santé morale de la France. A lire si les débats d'idées vous intéresse.
Il y parle d'intégration, du port du voile, de l'éducation, des livres, du savoir.... Je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'il dit en particulier quand il justifie le politiquement correct pour éviter le retour au politiquement abject

Je préviens que j'aime beaucoup la littérature québecoise alors ne vous étonnez pas si la plupart des livres que je poste ici sont d'auteurs québecois ! xD [i]L'homme qui entendait siffler une bouilloire[/i] ; Michel Tremblay Concernant [i]L'homme qui entendait siffler une bouilloire[/i], c'était mon tout premier livre de Tremblay et je ne regrette pas du tout ! Je vous le conseille, cela se lit vite et est assez burlesque. On s'attache rapidement au personnage principal malgré son mauvais caractère et je trouve que partir d'une histoire d’acouphène était original, du moins suffisamment pour que le titre m'attire. [i]La Nuit des Princes[/i] ; Michel Tremblay J'ai dévoré [i]La Nuit des Princes[/i] en quelques heures à peine, vraiment très intéressant à lire. [i]Une enfance à l'eau bénite[/i] ; Denise Bombardier Alors avec lui, j'ai eu plus de mal. Je me suis forcée à aller jusqu'au bout. Le rythme est lent, la fin m'a déçue... Je ne vous le conseille pas. Je trouvais que ça serait un bon moyen de pénétrer dans le Québec des années 50, très religieux et très pieux mais un peu trop peut-être... ? Je n'ai vraiment pas été emballée par ce livre et c'est avec soulagement que j'ai lu la dernière page !
Suko Il y a 10 ans

Je préviens que j'aime beaucoup la littérature québecoise alors ne vous étonnez pas si la plupart des livres que je poste ici sont d'auteurs québecois ! xD

L'homme qui entendait siffler une bouilloire ; Michel Tremblay
Concernant L'homme qui entendait siffler une bouilloire, c'était mon tout premier livre de Tremblay et je ne regrette pas du tout ! Je vous le conseille, cela se lit vite et est assez burlesque. On s'attache rapidement au personnage principal malgré son mauvais caractère et je trouve que partir d'une histoire d’acouphène était original, du moins suffisamment pour que le titre m'attire.

La Nuit des Princes ; Michel Tremblay
J'ai dévoré La Nuit des Princes en quelques heures à peine, vraiment très intéressant à lire.

Une enfance à l'eau bénite ; Denise Bombardier
Alors avec lui, j'ai eu plus de mal. Je me suis forcée à aller jusqu'au bout. Le rythme est lent, la fin m'a déçue... Je ne vous le conseille pas. Je trouvais que ça serait un bon moyen de pénétrer dans le Québec des années 50, très religieux et très pieux mais un peu trop peut-être... ? Je n'ai vraiment pas été emballée par ce livre et c'est avec soulagement que j'ai lu la dernière page !

oh une liseuse de plus :) Bienvenue @Suko Un bonheur d'occasion - Gabrielle Roy ça te dit quelque chose? (la prof adorait ce bouquin alors pour une bonne note j'ai fait que mentir dans mes copies d'examens. J'ai pas accroché du tout sur ces descriptions répétitives sur la condition de la classe ouvrière québécoise, dans les années cinquante aussi je crois) ça m'a vacciné de littérature québécoise, donc je compte sur toi pour me réconcilier avec quelques bons livres de nos cousins du froid.
Eléa Il y a 10 ans

oh une liseuse de plus
Bienvenue Suko

Un bonheur d'occasion - Gabrielle Roy
ça te dit quelque chose?
(la prof adorait ce bouquin alors pour une bonne note j'ai fait que mentir dans mes copies d'examens. J'ai pas accroché du tout sur ces descriptions répétitives sur la condition de la classe ouvrière québécoise, dans les années cinquante aussi je crois)
ça m'a vacciné de littérature québécoise, donc je compte sur toi pour me réconcilier avec quelques bons livres de nos cousins du froid.

Imelda - John Herdman [i]Qui est le père de l'enfant d'Imelda ? Dans ce conte, John Herdman remonte le temps dans une double narration où deux discours contradictoires se superposent et s'entrecroisent, à l'image de la folie qui tisse sa toile tout au long du roman, emprisonnant Imelda dans ses longs fils vénéneux. La grandiloquence des narrateurs est à l'image de leur chute ou de leurs vices, dénonçant une société passéiste, mortifère et fondamentalement hypocrite. Qui détient la vérité ? Le lecteur ou l'un des personnages ?[/i] C'est pas mal mais si comme moi vous comprenez ce qui se passe avec la petite Imelda dès le début, la fin n'est pas une grande surprise...
melie Il y a 10 ans

Imelda - John Herdman

Qui est le père de l'enfant d'Imelda ? Dans ce conte, John Herdman remonte le temps dans une double narration où deux discours contradictoires se superposent et s'entrecroisent, à l'image de la folie qui tisse sa toile tout au long du roman, emprisonnant Imelda dans ses longs fils vénéneux. La grandiloquence des narrateurs est à l'image de leur chute ou de leurs vices, dénonçant une société passéiste, mortifère et fondamentalement hypocrite. Qui détient la vérité ? Le lecteur ou l'un des personnages ?

C'est pas mal mais si comme moi vous comprenez ce qui se passe avec la petite Imelda dès le début, la fin n'est pas une grande surprise...

Non je ne connais pas du tout ! Alors s'il faut te réconcilier avec la littérature québecoise je dis : [i]La petite fille qui aimait trop les allumettes[/i] de Gaëtan Soucy ! C'est le tout premier livre québecois que j'ai lu et celui qui m'a donné envie de me pencher vers la littérature québecoise ! La plume de Soucy - paix à son âme - est juste divine, il faut absolument lire ce livre à un moment ou à un autre ! Tu ne peux pas rester de marbre face à une telle œuvre ! Sublime critique de la religion - ce thème me poursuit, j'ai l'impression - ainsi que de l'Histoire du Québec. Par contre, il va m’être difficile de te résumer ce livre car le moindre détail pourrait te spoiler ! Tout ce que je peux te dire c'est que deux enfants se retrouvent voués à eux-même à la mort de leur père. C'est peu, je sais, mais en dire plus dévoilerait des morceaux très importants de l'histoire ! J'ai beaucoup rapproché ce livre au style de Giono : il faut s'intéresser au non-dit. En fait, Soucy, c'est du Giono, mais avec l'accent québecois en plus ! /PAN/ Bon j'arrête ou les lecteurs de Giono vont me lyncher. °° Bref, à lire absolument !!!!
Suko Il y a 10 ans

Non je ne connais pas du tout !

Alors s'il faut te réconcilier avec la littérature québecoise je dis : La petite fille qui aimait trop les allumettes de Gaëtan Soucy ! C'est le tout premier livre québecois que j'ai lu et celui qui m'a donné envie de me pencher vers la littérature québecoise !

La plume de Soucy - paix à son âme - est juste divine, il faut absolument lire ce livre à un moment ou à un autre ! Tu ne peux pas rester de marbre face à une telle œuvre ! Sublime critique de la religion - ce thème me poursuit, j'ai l'impression - ainsi que de l'Histoire du Québec. Par contre, il va m’être difficile de te résumer ce livre car le moindre détail pourrait te spoiler !
Tout ce que je peux te dire c'est que deux enfants se retrouvent voués à eux-même à la mort de leur père. C'est peu, je sais, mais en dire plus dévoilerait des morceaux très importants de l'histoire !
J'ai beaucoup rapproché ce livre au style de Giono : il faut s'intéresser au non-dit.
En fait, Soucy, c'est du Giono, mais avec l'accent québecois en plus ! /PAN/
Bon j'arrête ou les lecteurs de Giono vont me lyncher. °°

Bref, à lire absolument !!!!

Toi aussi tu as pensé à Marie ou Marilyn à la lecture de "la petite fille qui aimait trop les allumettes" ? C'était mon oral de litté comparée l'année dernière =P "Analysez la libération d'identité dans l’œuvre de Soucy, vous avez 15mn" Mais notre prof était un grand fan de Soucy, il avait les yeux qui brillaient d'émotions quand il parlait de lui ^^ Le mec en lui-même me faisait penser au Martin Eden de London. Pfiou j'ai bien envie de me refaire ce bouquin ! C'est vrai qu'il est incroyable (m'enfin le titre c'est dommage, ça nous met sur la piste un peu trop tôt je trouve !)
Gwen29 Il y a 10 ans

Toi aussi tu as pensé à Marie ou Marilyn à la lecture de "la petite fille qui aimait trop les allumettes" ? C'était mon oral de litté comparée l'année dernière =P "Analysez la libération d'identité dans l’œuvre de Soucy, vous avez 15mn" Mais notre prof était un grand fan de Soucy, il avait les yeux qui brillaient d'émotions quand il parlait de lui Le mec en lui-même me faisait penser au Martin Eden de London. Pfiou j'ai bien envie de me refaire ce bouquin ! C'est vrai qu'il est incroyable (m'enfin le titre c'est dommage, ça nous met sur la piste un peu trop tôt je trouve !)

[b]Fiançailles[/b] de Hermann HESSE. Recueil de nouvelles sur l'amour, les difficultés des relations hommes-femmes, qui n'a pas été sans me rappeler la discussion récente sur le sexisme, car la description de la société avec tous ses carcans permet de bien rendre la prison sociale dans laquelle sont aussi enfermés les hommes. Il se lit facilement et pousse à la réflexion sur nos rapports amoureux mais aussi sur nos conditionnements par la société, la place de l'argent/classe sociale dans nos rapports... [b]Rien ne s'oppose à la nuit[/b] de Delphine DE VIGAN. Biographie romancée autour de la mère de l'auteur. Le point de départ est le suicide de cette mère maniaco-dépressive qui va amener l'auteur dans une quête pour tenter de la comprendre et de découvrir ce qui a tout fait basculer. Lire le point de vue de l'enfant par rapport à la maladie mentale d'un parent est intéressant et elle retranscrit bien les émotions générées par cette situation, et cette sensation ancrée en soi dès le plus jeune âge que chaque bonheur cache le basculement tôt ou tard dans le chaos. Je me demande en revanche si elle ne l'a pas écrit trop tôt, on la sent empêtrée dans ce livre, parfois avec l'impression qu'elle a oublié d'enlever des pages de travail préparatoire au milieu du récit. La partie sur l'enfance de sa mère est plutôt fluide mais dès qu'elle parle de son enfance à elle c'est souvent tellement mal écrit que j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout. Bref assez mitigée. [b]L'assise et la marche[/b] de Jean-Yves LELOUP. Un livre que j'ai mis du temps à lire et que je vais devoir relire sans probablement en saisir tout le sens avant un moment. L'écrivain est un prêtre orthodoxe qui écrit ici sur la nécessité de trouver son chemin par la méditation et la marche, en livrant aussi son expérience de pèlerinages à travers le monde et pas forcément limités au monde chrétien. Ce livre m'a passionné, il invite vraiment à une réflexion profonde sur soi, son rapport au monde, même si le début a été laborieux parce qu'il est très érudit et que je suis loin d'avoir sa science.
AnonymeIl y a 10 ans

Fiançailles de Hermann HESSE. Recueil de nouvelles sur l'amour, les difficultés des relations hommes-femmes, qui n'a pas été sans me rappeler la discussion récente sur le sexisme, car la description de la société avec tous ses carcans permet de bien rendre la prison sociale dans laquelle sont aussi enfermés les hommes. Il se lit facilement et pousse à la réflexion sur nos rapports amoureux mais aussi sur nos conditionnements par la société, la place de l'argent/classe sociale dans nos rapports...

Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine DE VIGAN. Biographie romancée autour de la mère de l'auteur. Le point de départ est le suicide de cette mère maniaco-dépressive qui va amener l'auteur dans une quête pour tenter de la comprendre et de découvrir ce qui a tout fait basculer. Lire le point de vue de l'enfant par rapport à la maladie mentale d'un parent est intéressant et elle retranscrit bien les émotions générées par cette situation, et cette sensation ancrée en soi dès le plus jeune âge que chaque bonheur cache le basculement tôt ou tard dans le chaos. Je me demande en revanche si elle ne l'a pas écrit trop tôt, on la sent empêtrée dans ce livre, parfois avec l'impression qu'elle a oublié d'enlever des pages de travail préparatoire au milieu du récit. La partie sur l'enfance de sa mère est plutôt fluide mais dès qu'elle parle de son enfance à elle c'est souvent tellement mal écrit que j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout. Bref assez mitigée.

L'assise et la marche de Jean-Yves LELOUP. Un livre que j'ai mis du temps à lire et que je vais devoir relire sans probablement en saisir tout le sens avant un moment. L'écrivain est un prêtre orthodoxe qui écrit ici sur la nécessité de trouver son chemin par la méditation et la marche, en livrant aussi son expérience de pèlerinages à travers le monde et pas forcément limités au monde chrétien. Ce livre m'a passionné, il invite vraiment à une réflexion profonde sur soi, son rapport au monde, même si le début a été laborieux parce qu'il est très érudit et que je suis loin d'avoir sa science.

C'est vraiment très très très bien Hermann Hesse. (Préférence pour Le Loup des Steppes notamment) Et pas seulement parce que c'est génial et facile à replacer dans une dissert de français ou de philo :D
AnonymeIl y a 10 ans

C'est vraiment très très très bien Hermann Hesse. (Préférence pour Le Loup des Steppes notamment) Et pas seulement parce que c'est génial et facile à replacer dans une dissert de français ou de philo

Oh j'avais pas fait le rapprochement entre [i]La petite fille qui aimait trop les allumettes[/i] et Marie ou Marilyn ! Faudrait aussi que je le relise à l'occasion... Et pour ce qui est du titre, je ne trouve pas que cela nous mette sur la piste trop tôt. Si tu regardes bien, tous les indices sont livrés dès le début de l'oeuvre, il ne tient qu'au lecteur de les interpréter correctement. Le titre en fait partie. x) Je t'envie d'avoir passé un oral de littérature sur une oeuvre de Soucy, @Gwen29 !
Suko Il y a 10 ans

Oh j'avais pas fait le rapprochement entre La petite fille qui aimait trop les allumettes et Marie ou Marilyn ! Faudrait aussi que je le relise à l'occasion...
Et pour ce qui est du titre, je ne trouve pas que cela nous mette sur la piste trop tôt. Si tu regardes bien, tous les indices sont livrés dès le début de l'oeuvre, il ne tient qu'au lecteur de les interpréter correctement. Le titre en fait partie. x)

Je t'envie d'avoir passé un oral de littérature sur une oeuvre de Soucy, Gwen29 !

Bon, je vous avais raconté dans un autre topic ma fascination pour Les deux étendards, de Rebatet, merveilleux ouvrage. Peinture de l'entre deux guerres française, Paris, et Lyon, peinture du catholicisme raté et de l'athéisme raté lui aussi, peinture de l'amour. Ce livre est une tragédie magistrale, qui coupe le souffle par la profondeur de sa compréhension de l'être humain, par la compréhension de ce que c'est que l'idéal, de ce que c'est que l'incompréhensible absence du ciel sur terre; de ce que c'est que l'amour affranchi de la raison; parfois long (1300 pages je crois), ce livre est un testament extraordinaire. Sinon, plus bas, moins grand, mais tout de même, le Crépuscule des Idoles, petit ouvrage de Nietzsche que je n'avais jamais ouvert: c'est excellent, ça fait réagir. Parfois on le déteste, parfois on est impressionné de sa justesse. Le fameux recueil Clair de Terre de Breton, que m'avait recommandé sieur boudi: en effet, parfois extraordinaire, ça me réconcilie avec ce Machiavel. Le quatrième mur, de Sorj Chalandon: très belle histoire de l'auteur de Retour à Killybegs (bouquin formidable, un cran au dessus), l'histoire d'un jeune metteur en scène gaucho post-68, français, qui se lie d'amitié avec un révolutionnaire grec en exil, lui aussi metteur en scène, et qui accepte de mener à bien le rêve de ce grec imposant lorsque ce dernier se retrouve cloué par un cancer. Le rêve en question: en pleine guerre du Liban, monter Antigone, d'Anouilh, à Beyrouth, avec des comédiens de tous horizons. Une Antigone palestinienne, un Hémon Chrétien, un Créon kurde, etc. Très bon, quoique nettement inférieur à Retour à Killybegs; c'est plutôt bien écrit, et l'histoire est belle, quand elle se dégage du personnage principal, pas forcément exaltant. Je m'arrête là. ahah. beaucoup de belles lectures en cours.
musashi Il y a 10 ans

Bon, je vous avais raconté dans un autre topic ma fascination pour Les deux étendards, de Rebatet, merveilleux ouvrage. Peinture de l'entre deux guerres française, Paris, et Lyon, peinture du catholicisme raté et de l'athéisme raté lui aussi, peinture de l'amour.
Ce livre est une tragédie magistrale, qui coupe le souffle par la profondeur de sa compréhension de l'être humain, par la compréhension de ce que c'est que l'idéal, de ce que c'est que l'incompréhensible absence du ciel sur terre; de ce que c'est que l'amour affranchi de la raison; parfois long (1300 pages je crois), ce livre est un testament extraordinaire.

Sinon, plus bas, moins grand, mais tout de même, le Crépuscule des Idoles, petit ouvrage de Nietzsche que je n'avais jamais ouvert: c'est excellent, ça fait réagir. Parfois on le déteste, parfois on est impressionné de sa justesse.

Le fameux recueil Clair de Terre de Breton, que m'avait recommandé sieur boudi: en effet, parfois extraordinaire, ça me réconcilie avec ce Machiavel.

Le quatrième mur, de Sorj Chalandon: très belle histoire de l'auteur de Retour à Killybegs (bouquin formidable, un cran au dessus), l'histoire d'un jeune metteur en scène gaucho post-68, français, qui se lie d'amitié avec un révolutionnaire grec en exil, lui aussi metteur en scène, et qui accepte de mener à bien le rêve de ce grec imposant lorsque ce dernier se retrouve cloué par un cancer.
Le rêve en question: en pleine guerre du Liban, monter Antigone, d'Anouilh, à Beyrouth, avec des comédiens de tous horizons. Une Antigone palestinienne, un Hémon Chrétien, un Créon kurde, etc.
Très bon, quoique nettement inférieur à Retour à Killybegs; c'est plutôt bien écrit, et l'histoire est belle, quand elle se dégage du personnage principal, pas forcément exaltant.

Je m'arrête là. ahah. beaucoup de belles lectures en cours.

Je viens de terminer [b]Le cas Eduard Einstein[/b] de Laurent Seksik. Sous le prétexte de raconter l'histoire d'un homme, Eduard Einstein, un des fils d'Albert, l'auteur dévoile finalement les facettes méconnues du génie que l'on connaît tous. "Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution" comme il aimait à dire. Le personnage de Mileva Maric, la mère d'Eduard et première femme d'Albert, vient "parfaire" ce roman en nous livrant le combat d'un couple face à la schizophrénie d'un fils. D'un fils qui finira sa vie seul au milieu des fous. J'ai aimé.
boby6 Il y a 10 ans

Je viens de terminer Le cas Eduard Einstein de Laurent Seksik. Sous le prétexte de raconter l'histoire d'un homme, Eduard Einstein, un des fils d'Albert, l'auteur dévoile finalement les facettes méconnues du génie que l'on connaît tous. "Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution" comme il aimait à dire. Le personnage de Mileva Maric, la mère d'Eduard et première femme d'Albert, vient "parfaire" ce roman en nous livrant le combat d'un couple face à la schizophrénie d'un fils. D'un fils qui finira sa vie seul au milieu des fous.

J'ai aimé.

[quote="Angie"][b]Fiançailles[/b] de Hermann HESSE. Recueil de nouvelles sur l'amour, les difficultés des relations hommes-femmes, qui n'a pas été sans me rappeler la discussion récente sur le sexisme, car la description de la société avec tous ses carcans permet de bien rendre la prison sociale dans laquelle sont aussi enfermés les hommes. Il se lit facilement et pousse à la réflexion sur nos rapports amoureux mais aussi sur nos conditionnements par la société, la place de l'argent/classe sociale dans nos rapports... [b]Rien ne s'oppose à la nuit[/b] de Delphine DE VIGAN. Biographie romancée autour de la mère de l'auteur. Le point de départ est le suicide de cette mère maniaco-dépressive qui va amener l'auteur dans une quête pour tenter de la comprendre et de découvrir ce qui a tout fait basculer. Lire le point de vue de l'enfant par rapport à la maladie mentale d'un parent est intéressant et elle retranscrit bien les émotions générées par cette situation, et cette sensation ancrée en soi dès le plus jeune âge que chaque bonheur cache le basculement tôt ou tard dans le chaos. Je me demande en revanche si elle ne l'a pas écrit trop tôt, on la sent empêtrée dans ce livre, parfois avec l'impression qu'elle a oublié d'enlever des pages de travail préparatoire au milieu du récit. La partie sur l'enfance de sa mère est plutôt fluide mais dès qu'elle parle de son enfance à elle c'est souvent tellement mal écrit que j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout. Bref assez mitigée. [b]L'assise et la marche[/b] de Jean-Yves LELOUP. Un livre que j'ai mis du temps à lire et que je vais devoir relire sans probablement en saisir tout le sens avant un moment. L'écrivain est un prêtre orthodoxe qui écrit ici sur la nécessité de trouver son chemin par la méditation et la marche, en livrant aussi son expérience de pèlerinages à travers le monde et pas forcément limités au monde chrétien. Ce livre m'a passionné, il invite vraiment à une réflexion profonde sur soi, son rapport au monde, même si le début a été laborieux parce qu'il est très érudit et que je suis loin d'avoir sa science.[/quote] Rien ne s'oppose à la nuit : Il faudrait que je le relise, mais j'avais trouvé ça très beau, à l'époque de la sortie... Je viens de finir un Ken Follett, rien de mieux pour décompresser : La marque de Windfield, tous les ingrédients pour passer un très bon moment.
lili25 Il y a 10 ans

Fiançailles de Hermann HESSE. Recueil de nouvelles sur l'amour, les difficultés des relations hommes-femmes, qui n'a pas été sans me rappeler la discussion récente sur le sexisme, car la description de la société avec tous ses carcans permet de bien rendre la prison sociale dans laquelle sont aussi enfermés les hommes. Il se lit facilement et pousse à la réflexion sur nos rapports amoureux mais aussi sur nos conditionnements par la société, la place de l'argent/classe sociale dans nos rapports...

Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine DE VIGAN. Biographie romancée autour de la mère de l'auteur. Le point de départ est le suicide de cette mère maniaco-dépressive qui va amener l'auteur dans une quête pour tenter de la comprendre et de découvrir ce qui a tout fait basculer. Lire le point de vue de l'enfant par rapport à la maladie mentale d'un parent est intéressant et elle retranscrit bien les émotions générées par cette situation, et cette sensation ancrée en soi dès le plus jeune âge que chaque bonheur cache le basculement tôt ou tard dans le chaos. Je me demande en revanche si elle ne l'a pas écrit trop tôt, on la sent empêtrée dans ce livre, parfois avec l'impression qu'elle a oublié d'enlever des pages de travail préparatoire au milieu du récit. La partie sur l'enfance de sa mère est plutôt fluide mais dès qu'elle parle de son enfance à elle c'est souvent tellement mal écrit que j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout. Bref assez mitigée.

L'assise et la marche de Jean-Yves LELOUP. Un livre que j'ai mis du temps à lire et que je vais devoir relire sans probablement en saisir tout le sens avant un moment. L'écrivain est un prêtre orthodoxe qui écrit ici sur la nécessité de trouver son chemin par la méditation et la marche, en livrant aussi son expérience de pèlerinages à travers le monde et pas forcément limités au monde chrétien. Ce livre m'a passionné, il invite vraiment à une réflexion profonde sur soi, son rapport au monde, même si le début a été laborieux parce qu'il est très érudit et que je suis loin d'avoir sa science.

Rien ne s'oppose à la nuit : Il faudrait que je le relise, mais j'avais trouvé ça très beau, à l'époque de la sortie...
Je viens de finir un Ken Follett, rien de mieux pour décompresser : La marque de Windfield, tous les ingrédients pour passer un très bon moment.

moi je suis entre 2 bouquins donc je me suis attrapé Alice's adventures in wonderland - Lewis Carroll what can I say apart from magically and wonderfully out of this world. I'd like some of what he was having when he wrote it
Eléa Il y a 10 ans

moi je suis entre 2 bouquins donc je me suis attrapé

Alice's adventures in wonderland - Lewis Carroll

what can I say apart from magically and wonderfully out of this world.
I'd like some of what he was having when he wrote it




[quote="musashi"] le Crépuscule des Idoles, petit ouvrage de Nietzsche que je n'avais jamais ouvert: c'est excellent, ça fait réagir. Parfois on le déteste, parfois on est impressionné de sa justesse. [/quote] De ce que tu en dis, j'ai bien envie d'aller courir dans une librairie et de me l'bouffer !! [quote="boby6"]Je viens de terminer [b]Le cas Eduard Einstein[/b] de Laurent Seksik. Sous le prétexte de raconter l'histoire d'un homme, Eduard Einstein, un des fils d'Albert, l'auteur dévoile finalement les facettes méconnues du génie que l'on connaît tous. "Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution" comme il aimait à dire. Le personnage de Mileva Maric, la mère d'Eduard et première femme d'Albert, vient "parfaire" ce roman en nous livrant le combat d'un couple face à la schizophrénie d'un fils. D'un fils qui finira sa vie seul au milieu des fous. J'ai aimé.[/quote] J'ai trouvé l'écriture vraiment très forte, on a réellement l'impression que l'auteur a fait l’expérience de sa folie, et j'ai adoré le nombre d'anecdotes intérressantes et documentées (pour avoir lu le bouquin avec wikipédia d'ouvert juste à coté, tout y est vrai ^^)
Gwen29 Il y a 10 ans

le Crépuscule des Idoles, petit ouvrage de Nietzsche que je n'avais jamais ouvert: c'est excellent, ça fait réagir. Parfois on le déteste, parfois on est impressionné de sa justesse.



De ce que tu en dis, j'ai bien envie d'aller courir dans une librairie et de me l'bouffer !!

Je viens de terminer Le cas Eduard Einstein de Laurent Seksik. Sous le prétexte de raconter l'histoire d'un homme, Eduard Einstein, un des fils d'Albert, l'auteur dévoile finalement les facettes méconnues du génie que l'on connaît tous. "Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution" comme il aimait à dire. Le personnage de Mileva Maric, la mère d'Eduard et première femme d'Albert, vient "parfaire" ce roman en nous livrant le combat d'un couple face à la schizophrénie d'un fils. D'un fils qui finira sa vie seul au milieu des fous.

J'ai aimé.


J'ai trouvé l'écriture vraiment très forte, on a réellement l'impression que l'auteur a fait l’expérience de sa folie, et j'ai adoré le nombre d'anecdotes intérressantes et documentées (pour avoir lu le bouquin avec wikipédia d'ouvert juste à coté, tout y est vrai )

[quote="Gwen29"][quote="musashi"] le Crépuscule des Idoles, petit ouvrage de Nietzsche que je n'avais jamais ouvert: c'est excellent, ça fait réagir. Parfois on le déteste, parfois on est impressionné de sa justesse. [/quote] De ce que tu en dis, j'ai bien envie d'aller courir dans une librairie et de me l'bouffer !! [quote="boby6"]Je viens de terminer [b]Le cas Eduard Einstein[/b] de Laurent Seksik. Sous le prétexte de raconter l'histoire d'un homme, Eduard Einstein, un des fils d'Albert, l'auteur dévoile finalement les facettes méconnues du génie que l'on connaît tous. "Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution" comme il aimait à dire. Le personnage de Mileva Maric, la mère d'Eduard et première femme d'Albert, vient "parfaire" ce roman en nous livrant le combat d'un couple face à la schizophrénie d'un fils. D'un fils qui finira sa vie seul au milieu des fous. J'ai aimé.[/quote] J'ai trouvé l'écriture vraiment très forte, on a réellement l'impression que l'auteur a fait l’expérience de sa folie, et j'ai adoré le nombre d'anecdotes intérressantes et documentées (pour avoir lu le bouquin avec wikipédia d'ouvert juste à coté, tout y est vrai ^^)[/quote] Pour le Crépuscule des Idoles, vas y, fonce, c'est très intéressant. Idéalement, il faudrait avoir lu son Zarathoustra auparavant, mais ça peut très bien se lire sans. Et pour le coup de "tout y est vrai": haha, imagine que l'auteur a écrit son bouquin avec wikipédia d'ouvert à côté lui aussi... Disons plutôt que tout est wikifiable! :)
musashi Il y a 10 ans

le Crépuscule des Idoles, petit ouvrage de Nietzsche que je n'avais jamais ouvert: c'est excellent, ça fait réagir. Parfois on le déteste, parfois on est impressionné de sa justesse.



De ce que tu en dis, j'ai bien envie d'aller courir dans une librairie et de me l'bouffer !!

Je viens de terminer Le cas Eduard Einstein de Laurent Seksik. Sous le prétexte de raconter l'histoire d'un homme, Eduard Einstein, un des fils d'Albert, l'auteur dévoile finalement les facettes méconnues du génie que l'on connaît tous. "Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution" comme il aimait à dire. Le personnage de Mileva Maric, la mère d'Eduard et première femme d'Albert, vient "parfaire" ce roman en nous livrant le combat d'un couple face à la schizophrénie d'un fils. D'un fils qui finira sa vie seul au milieu des fous.

J'ai aimé.


J'ai trouvé l'écriture vraiment très forte, on a réellement l'impression que l'auteur a fait l’expérience de sa folie, et j'ai adoré le nombre d'anecdotes intérressantes et documentées (pour avoir lu le bouquin avec wikipédia d'ouvert juste à coté, tout y est vrai )


Pour le Crépuscule des Idoles, vas y, fonce, c'est très intéressant. Idéalement, il faudrait avoir lu son Zarathoustra auparavant, mais ça peut très bien se lire sans.

Et pour le coup de "tout y est vrai": haha, imagine que l'auteur a écrit son bouquin avec wikipédia d'ouvert à côté lui aussi...
Disons plutôt que tout est wikifiable!

[HS on] Wikipédia c'est la bible, s'ils disent que les cochons volent alors les cochons volent =P [HS off]
Gwen29 Il y a 10 ans

[HS on] Wikipédia c'est la bible, s'ils disent que les cochons volent alors les cochons volent =P [HS off]

mais les cochons volent! regard la pochette d'Animals, de Pink Floyd! :)
musashi Il y a 10 ans

mais les cochons volent! regard la pochette d'Animals, de Pink Floyd!

[quote="Spleen"]C'est vraiment très très très bien Hermann Hesse. (Préférence pour Le Loup des Steppes notamment) Et pas seulement parce que c'est génial et facile à replacer dans une dissert de français ou de philo :D[/quote] J'avais depuis longtemps remarqué que tes choix littéraires en étaient vraiment, et pas des prétextes pour briller :) [quote="lili25"]Rien ne s'oppose à la nuit : Il faudrait que je le relise, mais j'avais trouvé ça très beau, à l'époque de la sortie...[/quote] On ne peut nier que le fond de l'histoire est touchant, c'est vraiment la forme qui m'a souvent gêné, mais comme il a reçu quelques prix je me doute qu'il a plu à certains. Bon puisqu'on est dans les références aussi fiables et intellos que wikipedia, autant y aller franchement. Attention l'heure est grave, préparez-vous à la terrible nouvelle qui va bouleversifier le cours de l'histoire : les cochons ne volent pas, ils tombent avec panache ! Et parfois ils font des ronds bleus dans la boue quand ils pètent après avoir mangé un schtroumpf.
AnonymeIl y a 10 ans

C'est vraiment très très très bien Hermann Hesse. (Préférence pour Le Loup des Steppes notamment) Et pas seulement parce que c'est génial et facile à replacer dans une dissert de français ou de philo
@Spleen

J'avais depuis longtemps remarqué que tes choix littéraires en étaient vraiment, et pas des prétextes pour briller


Rien ne s'oppose à la nuit : Il faudrait que je le relise, mais j'avais trouvé ça très beau, à l'époque de la sortie...

On ne peut nier que le fond de l'histoire est touchant, c'est vraiment la forme qui m'a souvent gêné, mais comme il a reçu quelques prix je me doute qu'il a plu à certains.



Bon puisqu'on est dans les références aussi fiables et intellos que wikipedia, autant y aller franchement. Attention l'heure est grave, préparez-vous à la terrible nouvelle qui va bouleversifier le cours de l'histoire : les cochons ne volent pas, ils tombent avec panache ! Et parfois ils font des ronds bleus dans la boue quand ils pètent après avoir mangé un schtroumpf.

Bon bah... je viens de finir le 1er volet de la trilogie de CHATTAM, L'âme du mal, et je suis comment dire.... déçue!.. (spéciale dédicace à @lili25 ;) tu fais bien de ne pas aller voir après les 1ers chapitres!.. ) Je sais pas pourquoi il est passé pour le maître du thriller avec ça parce que franchement... ça vaut pas grand chose (à mon goût bien sûr!)... Non seulement le héros est tout pourri (pédant, arrogant, imbu de sa personne.. bref détestable) mais en plus le scénario n'a rien d'exceptionnel, certaines ficelles ressemblent à des cordes et le suspens n'est que moyennement géré :/ ... Bon.. je vais essayer le début du volet 2, un autre personnage se rajoute et peut-être que le 1er bouquin n'était que le rodage.. mais au moindre coup tordu.. J'abandonne ^^!...
Rustine Il y a 10 ans

Bon bah... je viens de finir le 1er volet de la trilogie de CHATTAM, L'âme du mal, et je suis comment dire.... déçue!.. (spéciale dédicace à lili25 tu fais bien de ne pas aller voir après les 1ers chapitres!.. )

Je sais pas pourquoi il est passé pour le maître du thriller avec ça parce que franchement... ça vaut pas grand chose (à mon goût bien sûr!)... Non seulement le héros est tout pourri (pédant, arrogant, imbu de sa personne.. bref détestable) mais en plus le scénario n'a rien d'exceptionnel, certaines ficelles ressemblent à des cordes et le suspens n'est que moyennement géré ...

Bon.. je vais essayer le début du volet 2, un autre personnage se rajoute et peut-être que le 1er bouquin n'était que le rodage.. mais au moindre coup tordu.. J'abandonne !...

j'avais lu un bouquin de chattam, étant petit, et c'était vraiment pas excitant, c'était beaucoup moins prenant que les Langelot que je lisais aussi en ce temps là. :)
musashi Il y a 10 ans

j'avais lu un bouquin de chattam, étant petit, et c'était vraiment pas excitant, c'était beaucoup moins prenant que les Langelot que je lisais aussi en ce temps là.

Fini La Joie, de Bernanos. On est propulsé à un niveau de profondeur humaine effarant. A lire avec son phare interne allumé, sinon, on ne distingue rien. Un livre très étonnant, assez remuant, qui traite d'un petit univers fait d'un savant nerveux, veuf, à la santé fragile, de ses domestiques plus ou moins vénaux, de sa fille, une mystique au sens religieux du terme, pas vraiment d'ici, toujours en présence de la Joie du Seigneur, d'une grand mère déjà folle mais toujours rusée, et des amis du prestigieux savant, notamment un psychiatre décadent mais suprême, ainsi qu'un prêtre à la foi brisée. Tout ce monde s'écroule autour de l'enfant de 17 ans dont la pureté lumineuse consume tout. Dénouement magistral, qui justifie ce roman difficile d'accès.
musashi Il y a 10 ans

Fini La Joie, de Bernanos.
On est propulsé à un niveau de profondeur humaine effarant.
A lire avec son phare interne allumé, sinon, on ne distingue rien.
Un livre très étonnant, assez remuant, qui traite d'un petit univers fait d'un savant nerveux, veuf, à la santé fragile, de ses domestiques plus ou moins vénaux, de sa fille, une mystique au sens religieux du terme, pas vraiment d'ici, toujours en présence de la Joie du Seigneur, d'une grand mère déjà folle mais toujours rusée, et des amis du prestigieux savant, notamment un psychiatre décadent mais suprême, ainsi qu'un prêtre à la foi brisée.
Tout ce monde s'écroule autour de l'enfant de 17 ans dont la pureté lumineuse consume tout.
Dénouement magistral, qui justifie ce roman difficile d'accès.

Woh j'ai eu du mal à capter que le titre c'était "La Joie" tout court et pas "Fini la joie"... ça a l'air coule ce bouquin, je prends note je prends note, c'est bien mon genre. Cimer. J'ai lu d'une traite [i]sauf les fleurs[/i], 1er roman d'un certain Nicolas Clément. C'EST BEAUCOUP TROP COURT. 75 pages avec des feuilles blanches et des titres qui prennent une page entière... Et puis cette fin, en surplus selon moi, vraiment. Mais sinon j'aime bien, je crois. [quote][i]« Dans mon dictionnaire, je cherche la langue de Papa, comment la déminer, où trouver la sonnette pour appeler. Mais la langue de Papa n'existe qu'à la ferme, hélas. Il nous conjugue et nous accorde comme il veut. Il est notre langue étrangère, un mot, un poing, puis retour à la ligne jusqu'à la prochaine claque. »[/i] [/quote] (J'vous jure qu'en lisant dans une même période Faulkner, Gombrowicz et ça, je vais retourner voir du côté de Fantômas et du Club des Cinq.)
AnonymeIl y a 10 ans

Woh j'ai eu du mal à capter que le titre c'était "La Joie" tout court et pas "Fini la joie"...
ça a l'air coule ce bouquin, je prends note je prends note, c'est bien mon genre. Cimer.

J'ai lu d'une traite sauf les fleurs, 1er roman d'un certain Nicolas Clément. C'EST BEAUCOUP TROP COURT. 75 pages avec des feuilles blanches et des titres qui prennent une page entière... Et puis cette fin, en surplus selon moi, vraiment. Mais sinon j'aime bien, je crois.

« Dans mon dictionnaire, je cherche la langue de Papa, comment la déminer, où trouver la sonnette pour appeler. Mais la langue de Papa n'existe qu'à la ferme, hélas. Il nous conjugue et nous accorde comme il veut. Il est notre langue étrangère, un mot, un poing, puis retour à la ligne jusqu'à la prochaine claque. »

(J'vous jure qu'en lisant dans une même période Faulkner, Gombrowicz et ça, je vais retourner voir du côté de Fantômas et du Club des Cinq.)

tu y arrives, pour faulkner? la joie.. tu me diras si tu le lis, déjà.. et ce que tu en penses! :) drôle de morceau. faut être assez versé religion, je crois. pas forcément croyant ou quoi, mais intéressé.
musashi Il y a 10 ans

tu y arrives, pour faulkner?
la joie.. tu me diras si tu le lis, déjà.. et ce que tu en penses! drôle de morceau. faut être assez versé religion, je crois. pas forcément croyant ou quoi, mais intéressé.

C'est pas SI terrible en fait. Je me souviens avoir commencé, rien capté, j'ai lu la préface et deux-trois trucs sur Internet et je m'y suis replongée sans d'énormes problèmes (même si ma compréhension est restée lacunaire parfois, mébon, même le traducteur il a dit que ça servait à rien de chercher à tout comprendre haha) ; j'ai eu à nouveau des problèmes dans la deuxième partie mais c'est passé plus ou moins. Après, la deuxième moitié du roman reprend une narration classique donc pas vraiment de soucis. Non mais vraiment, si Faulkner est à la littérature ce que Lynch est au cinéma, je trouve Faulkner bien moins dur d'accès. J'ai vu Inland Empire où pendant 3 heures je n'ai rien mais alors RIEN compris, dans le Bruit et la Fureur on arrive toujours à se raccrocher à quelque chose. Peut-être parce que j'étais préparée aussi, je sais pas trop, mais bref en tout cas c'était très bien à lire et pas aussi prise de tête qu'on aurait pu le penser, bien au contraire. (De toute façon pour les nouveaux bouquins ça attendra, je m'interdis d'en acheter, j'en ai trop d'avance :p)
AnonymeIl y a 10 ans

C'est pas SI terrible en fait. Je me souviens avoir commencé, rien capté, j'ai lu la préface et deux-trois trucs sur Internet et je m'y suis replongée sans d'énormes problèmes (même si ma compréhension est restée lacunaire parfois, mébon, même le traducteur il a dit que ça servait à rien de chercher à tout comprendre haha) ; j'ai eu à nouveau des problèmes dans la deuxième partie mais c'est passé plus ou moins. Après, la deuxième moitié du roman reprend une narration classique donc pas vraiment de soucis.

Non mais vraiment, si Faulkner est à la littérature ce que Lynch est au cinéma, je trouve Faulkner bien moins dur d'accès. J'ai vu Inland Empire où pendant 3 heures je n'ai rien mais alors RIEN compris, dans le Bruit et la Fureur on arrive toujours à se raccrocher à quelque chose. Peut-être parce que j'étais préparée aussi, je sais pas trop, mais bref en tout cas c'était très bien à lire et pas aussi prise de tête qu'on aurait pu le penser, bien au contraire.

(De toute façon pour les nouveaux bouquins ça attendra, je m'interdis d'en acheter, j'en ai trop d'avance )