Je viens de finir Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises, de François Reynaert.
En règle générale, je ne lis (quasiment) jamais de bouquins historiques, parce que l'histoire j'aimais bien au lycée, mais de là à lire ça le soir avant de m'endormir, y'a un monde (non Alizée, ne me frappe pas ).
Et puis là, le titre m'a fait rire, et je ne regrette pas de m'être plongée dedans : en plus de rafraîchir mes souvenirs sur l'histoire de France, l'auteur balaie/corrige quelques erreurs et approximations, ça change de mes souvenirs des cours d'histoire où des périodes entières étaient passées sous silence ou très rapidement parce que "c'est pas au programme" (bon depuis le temps que j'ai quitté l'école ça a pu changer ça hein, mais étrangement j'y crois pas trop).
A lire, si vous devez réviser rapidement l'histoire de France pour pas être largué quand votre neveu/nièce viendra vous réciter ses leçons

Du coup, Elea, ça t'a plu, tout de même?

Mallarmé, la lucidité et sa face d'ombre. de Jean-Paul Sartre.

Du coup, Elea, ça t'a plu, tout de même?

ouaip, ça laisse des traces, pour sûr capitaine.
Dante est certainement plus joyeux.

La multiplicité du "je" de narration n'est pas évidente á saisir au début, ( et pas seulement au début d'ailleurs).

petite phrase extraite de l'enfer de Dante "la force de courir et de changer toujours"

c'est quoi la phrase similaire de Damien? coïncidence?

Vaut mieux perdre la vie que perdre son amour
Vaut mieux ne plus penser que d'y penser toujours
Vaut mieux jamais aimer que d'aimer pour toujours
Mieux vaut mourir de mort que de mourir d'amour
Quand on perd son amour.

Seems leggit

le tête contre les murs - Hervé Bazin
pas super séduite par ce bouquin qui décrit l'univers des asiles á travers un héros Arthur Gérane dont on ne démontre jamais la folie, mais qui brule sa vie faites de petits larcins, d' internements, d'évasions et de retour a la case départ. De quoi en perdre la raison.
Ecrit en 1948-49 et co-dédié á Antonin Artaud, qui lui aussi fut interné á Villejuif et y mourut.

Autant lire Artaud, là, ya du solide

je me suis replongé dans la lecture de Dune de Franck Herbert , Roman de SF qui aborde pas mal de thématique que l'on retrouve de nos jours ,à sa manière...

Je viens de finir Flash ou le grand voyage de Charles Duchaussois.

C'est un peu LE livre à lire pour vous dégoûter de tester la drogue. Roman autobiographique, l'auteur raconte toutes ses pérégrinations qui l'ont conduit de Paris à Katmandou (par la route) entre 1965 et 1970. Les rencontres, le parcours qui l'ont conduit à essayer toutes les drogues, du haschisch au LSD en passant par la morphine et les amphét'. Bon, sans spoiler, ça finira pas super bien, vu que dès le début du livre on est prévenus : ça mène à la folie et il a failli ne pas en réchapper.
Mais c'est, vu de l'intérieur et raconté par quelqu'un qui ne se cherche pas d'excuses, qui raconte tout : les effets, les dangers, la déchéance dans lequel ça l'a plongé, la difficulté de s'en sortir seul.

Ça m'a un peu fait penser à un Sur la Route version frenchie, mais en plus trash.

Sur la Route est excellent mais il est vrai qu'il offre une version très américaine des choses.
mais il est vrai qu'en puissance et en réalisme pure ,la littérature française prend moins de pincette.
(normal en même temps^^ )

Sur la Route est excellent mais il est vrai qu'il offre une version très américaine des choses.
mais il est vrai qu'en puissance et en réalisme pure ,la littérature française prend moins de pincette.
(normal en même temps^^ )

Flash est saississant

mais je trouve pas que ça dégoute des drogues, ni même l'inverse... en fait ca dépend de notre curiosité, et de ce qu'on recherche, ca dépend plus de nous que du bouquin quoi.

La Horde Du Contrevent d'Alain Damasio
Certainement la meilleur écriture que j'ai lue chez un auteur contemporain. C'est écrit avec brio. Si vous aimez le fantastique et les quêtes épiques, Jetez vous dessus. Si vous aimez simplement les choses très bien écrites, Allez y aussi !

la ville et les chiens- Mario Vargas Llosa (prix Nobel de littérature 2010)
une idée de lecture qui vient de ce forum
La violence de ce collège militaire ne vient pas de la hiérarchie mais des internes, adolescents arrachés pour raisons diverses á leur milieu, pour en faire des hommes, des vrais.
c'est sans pitié et noirci quelque peu l'image de cet établissement de Lima nommé Leoncio Prado, qui fera bruler mille exemplaires de ce roman dans sa cour d'honneur.
Ce roman m'a beaucoup fait penser au bouquin de Golding (Lord of the flies)

Du domaine des Murmures - Carole Martinez
Une jeune fille de 17 ans Esclarmonde, souhaite échapper á son sort et fait vœux de se consacrer á Dieu. Elle se fait emmurée, avec tout de même une fenestrelle pour voir le monde extérieur. Des années d'enfermement vont peu a peu lui ouvrir les yeux sur le monde qu'elle ne veut peut être plus abandonner, mais malgré son statut de "sainte" elle va comprendre, lors de la nuit de folie qui anime le village, que vivante ou morte les saints gardent leurs pouvoirs.
Un univers á la Carole Martinez dont j'avais également aimé le coeur cousu, á la lisière de la réalité et du conte, un univers "poreux, pénétrable au merveilleux"

"Demain j'arrête" de Gilles Legardinier

Léger et rafraichissant, souvent drôle, même si c'est plein de bons sentiments.

Pour se remonter le moral, quand par exemple on traverse des moments semblables à celui où on apprend que Valls a assisté à un concert de Saez !

les mots des riches, les mots des pauvres de Jean Louis Fournier

Drôle et tellement véridique !!!!

musashi, Eléa, angie (et les autres aussi évidemment) j'ai aussi terminé La ville et les chiens... J'ai mis du temps. Du temps pour réussir à me plonger dans l'écriture et comprendre le fameux "je" comme le disait Eléa. Du temps à réussir à rouvrir le livre quand je le voulais de par la violence qui peut ressortir de cet écrit. Et à l'inverse, une fois dedans, difficile de refermer ces pages. Bref, j'ai mis du temps, la gorge s'est très souvent nouée, preuve qu'il ne m'a pas laissée indifférente celui-là (et mon chat non plus, il a adoré le grignoter, ça doit être à cause du titre)

Lu également dans un moment d'égarement "la femme parfaite est une connasse", une pause de 15 à 30 minutes vous suffit pour "lire" cette chose. J'ai tout de même ri. J'en tirerai comme conclusion que je peux me coucher moins bête en ayant parcouru ce ("best-seller" parait-il...). Ça ne casse pas 5 pattes à une chèvre, on dira que c'était ma coupure pub celui-là.

Dévoré "Métamorphose en bord de ciel" de Malzieu. Pour le coup, je ne suis pas objective, j'adore son écriture (je l'avais déjà dit plus haut je crois), sa poésie m'emmène loin. J'aime l'idée que l'écriture de Malzieu soit accessible à tous. Ce livre là aborde le sujet de la maladie (le cancer) et une manière d'aborder la mort. C'est beau, un peu court à mon goût.

Là y'a "Marina", "Le prisonnier du ciel" et le "palais de minuit" de Zafon, "le magasin des suicides" de Teulé et "le joueur" de Dostoïvski qui m'attendent.

Anja
Là y'a "Marina", "Le prisonnier du ciel" et le "palais de minuit" de Zafon, "le magasin des suicides" de Teulé et "le joueur" de Dostoïvski qui m'attendent.

La Psychologie des foules ; Gustave Le Bon ( écrit en 1895 )
Une petite robe de fête ; Christian Bobin
La tyrannie de la communication : Ignacio Ramonet
La Plaisanterie ; Milan Kundera
Mémoires d'un fou ; Gustave Flaubert
Le Horla ; Maupassant
Là je bouffe " l'insoutenable légèreté de l'être " aussi de Kundera , quasi fini.

Requiem pour un paysan espagnol - Ramón Sender
Un prêtre se prépare a célébrer une messe de requiem pour Paco du Moulin, un paysan espagnol assassiné par les phalangistes. Le prêtre a les yeux fermés tout au long du récit et se remémore la vie de Paco qu'il avait lui même baptisé et qu'il a dénoncé. Un texte qui dénonce le fascisme, interdit en Espagne jusqu'en 1974 et dont la possession était passible de la peine de mort (forcement ça me rend curieuse). Tout en suggestion, l'auteur en profite pour épingler cette église catholique espagnole qui s'est s'est bien gardée de dénoncer tout haut cette montée du franquisme.

Le Gué - Ramón Sender (deuxieme recit du livre)
Guerre civile espagnole toujours, et cette fois on suit Lucie dont la conscience est torturée depuis qu'elle a dénoncé son beau frère, exécuté par le gouvernement. Sa culpabilité est indicible et l'enfer qu'elle s'est imposé en dénonçant la mène á la folie.

Potemkine ou le troisième cœur - Iouri Bouïda

Paris 1926, Théo médaillé militaire russe va voir un film "Le cuirassé Potemkine" et sa vie bascule. Il réalise qu'il était lá á tirer sur ces femmes et ces enfants sur ce fameux escalier d'Odessa immortalisé dans le film. Il tente de se livrer á la police mais en vain. Le roman est une fuite en avant de Théo et de Mado, jeune fille unijambiste, prostituée et psychopathe. Ils se dirigent vers Lourdes pour essayer de réparer l'irréparable, laissant ici et lá quelques cadavres, et pour donner une chance á ce troisième cœur qui pousse dans la poitrine de Théo.

sinon je suis toujours dans La divine comédie, il me reste le Paradis á lire (le format epub est bourré de fautes de reconnaissance de texte, mais je m'accroche)

Le Manuel du Sérial Killer - Frédéric MARS

"Thomas Harris, 21 ans, est étudiant en lettres à Harvard. Grand amateur de littérature policière, il se retrouve momentanément mêlé à une enquête en cours, portant sur une série de meurtres, dont les victimes sont toutes des enfants. C'est aussi à cette période que le jeune homme commence un stage au service des manuscrits d?une maison d'édition spécialisée dans les romans de gare et le thriller. Chargé du tri au service des manuscrits, il y fait la lecture du Manuel du serial killer, soumis de façon totalement anonyme, et qui ne propose rien moins qu?un mode d'emploi détaillé du tueur parfait ! Entre horreur et fascination, Tom choisit de rejeter le texte. Quelle n?est donc pas sa stupéfaction lorsque, quelques semaines plus tard, il découvre ce livre en vitrine de toutes les librairies? et publié sous son propre nom, Thomas Harris ! Commence alors une véritable descente en enfer, à la limite de l'absurde : ce livre dont on lui impute la paternité et dont les réimpressions s'enchainent à un rythme hallucinant, fournit tous les détails des meurtres qui ne cessent d'ensanglanter la région. Et chaque tentative pour prouver à la police, à la justice, mais aussi à ses proches et à lui-même, qu'il est innocent, rapproche Thomas Harris de la cellule où croupit un redoutable prédécesseur, qui avait terrorisé le pays avec des crimes comparables, dix ans plus tôt. Qui est réellement le coupable, qui est l'auteur ? Et qui est Thomas Harris ? "


Très bon livre, je suis rentrée dedans tout de suite, on se prend d'amitié pour ce héro hors norme, on se prend au jeu de l'enquête, on tente avec lui de reconstituer le puzzle de sa vie.
Sincèrement, très bonne lecture.

Juste un peu frustrée et un poil déçue à la fin :
finalement Tom est condamné à mort, c'est bien lui le sérial killer, j'ai cru jusqu'à la fin à son histoire et son innocence, c'est impressionnant comment l'auteur nous manipule tout le long du livre, et comment on peut réussir à compatir et à rendre un sérial killer aussi attachant

La Quête d'Ewilan ; Pierre Bottero.
Ce doit être au moins la 3ème ou 4ème fois au moins que je relis cette trilogie (et les connaisseurs se doutent sans doute que je vais embrayer avec les deux autres trilogies, lues et relues aussi) et vraiment je ne m'en lasse pas ! J'ai grandi en compagnie des livres de Bottero, j'ai eu la chance de le rencontrer alors voilà, je ne peux pas m'empêcher de relire ses livres, pour la jeunesse je sais bien, mais je suis toujours aussi émue au fil des pages, ris toujours autant lorsque le moment s'y prête...
Je crois qu'il n'y a pas d'âge pour plonger ou replonger dans cet univers d'heroïc-fantasy ! Si vous n'avez jamais ouvert un de ses livres, essayez, vous ne serez pas déçus !

Les Fourmis - Boris Vian
Si le grains se meurt - André Gide
Pandora et autres nouvelles - Gérard de Narval

la fête du bouc - Mario Vargas Llosa (ben oui encore lui)
Un roman que j'ai trouvé fascinant sur la dictature d'un certain Trujillo (dit le bouc) en Republique Dominicaine.
Je ne connaissais rien de cette dictature abominable et sous la plume de Vargas Llosa, c'est franchement á découvrir.
Un roman avec trois voix alternées de chapitre en chapitre (quoique toujours á la troisième personne, donc pas de confusion du "je" de narration cette fois) et qui finissent par former le puzzle complet d'une histoire.
Encore un bouquin de Vargas Llosa qui laisse des traces avec la cruauté du tyran qui contrôle tout et tout le monde, et une violence déchainée pour la répression de ce "tyrannicide".

je mets ca ici, ca doit etre le meilleur endroit.

j'ai jamais lu "Cent ans de solitude" de Garcia Marques et vous?
(enfin je l'ai en traduction anglaise et je suis pas allée plus loin que la page 158)

"Maktub" de Coelho.
Un recueil de citations rempli de sagesse.
Ce livre a changé ma vision de l'amour.

Né pour naitre - Pablo Neruda

Des textes divers réunis en un ouvrage. Des articles de journaux, des discours (son j'accuse á lui), des "lettres" dont celle plus connu sous le nom de "lettre intime á des millions d'hommes", des hommages pour ceux et celles qu'il admirait et appréciait, les Maiakovski, Eluard, Alberti, Pouchkine, Lorca etc...

Ce livre nous fait partager les convictions de Neruda, sa dénonciation de la dictature chilienne, de la guerre du Vietnam, de l'analphabétisme. Un homme qui acceptera un prix á condition de ne pas avoir á le recevoir des mains d'une représentant de l’état américain, qui dénoncera les violences faites aux mineurs, qui léguera ses précieux livres á l'université pour partager la connaissance, un homme qui chante si bien son pays natal, et qui croit en l'homme.

Bref un livre á lire, mais petit á petit puisque la réunion en un ouvrage est artificielle.

Eugene Onéguine - Pouchkine
grand classique, l'amour toujours l'amour