Il y aura toujours les villes l’aberration, il y aura toujours entre nous l’horizon,
Pour écrire un peu l’art et puis la poésie,
Il y aura toujours pour faire naître la vie,
Il y aura toujours l’homme et puis la femme,
Il y aura toujours le berger le bétail,
Il y aura toujours révolte et oppression,
Là dans la fourmilière pour faire révolution,
Il y aura toujours les amoureux transit à se baver d’amour
Sur les bancs de Paris,
Face aux règles et aux lois toujours le désinvolte,
Contre le bruit des bottes pour faire naître la révolte,
Il y aura toujours comme un dessin d’enfant,
Il y aura toujours le maquis résistant,
Il y aura toujours jeunesse contre l’empire,
Pour mener rébellion il y aura ton sourire,
Il y aura toujours la plume de l’oiseau,
Pour faire naître l’idée qui sauvera le troupeau,
Face aux abdominaux de ces hordes d’armées,
des pillés du cerveau il y aura la pensée,
face aux siècles ignorance du règne de l’avoir,
oui face à la croyance il y aura le savoir,
pour faire naître d’un mot un rêve un idéal,
pour conquérir l’espace la guerre dans les étoiles,
et toi et moi dans l’orchestre,
de la symphonie des siècles,
tu sais la vie c’est le far West,
le choléra ou bien la peste,
dis nous on joue quoi dans l’orchestre,
de la symphonie des siècles
il y aura toujours les clairons aux campagnes,
d’un gamin qui répète sa trompette sa compagne,
il y aura toujours un cerf qui brâme au loin,
il y aura toujours un cheval un chemin,
il y aura toujours une buse un perdreau,
il y aura toujours les rimes de Rimbaud,
il y aura toujours la beauté d’un ruisseau,
contre leur fin du monde oui face à l’échafaud,
il y a toujours la force aux violoncelles,
pour écrire dans le ciel les suites aux tourterelles,
il y aura toujours la beauté d’un bon vin,
pour réchauffer les nuits d’hiver entre copains,
il y aura toujours un feu une cheminée,
quelque part sur la terre quelque part où aller,
même quand y’aura plus rien y’aura toujours quelqu’un,
au milieu du rien l’essence d’un parfum,
contre toute violence poing levé innocence,
il y aura toujours le chant des partisans,
des étoiles il y aura toujours la destinée,
dans les constellations tellement de pointillés,
il y aura toujours un père et son enfant,
face à la fin des temps face au grand ouragan,
il y aura toujours comme chalutier fou,
à se parler d’amour il y aura toujours NOUS,
vous et mois dans l’orchestre,
de la symphonie des siècles,
nous tous là à courir comme Forrest,
soit tu t’enfuies soit t’y restes,
oui nous on joue quoi dans l’orchestre,
de notre symphonie des siècles, on est là on est là perdu dans le Far West,
des chercheurs d’or des chercheurs d’or toujours à l’ouest
sur le rooftop du monde face à la vague en feu,
venant sur l’horizon il y aura toujours nous deux,
de sous la pluie qui tombe à s’embrasser d’amour,
et si la vie n’était oui qu’un levé du jour,
bras d’honneur aux horreurs des hommes,
et de leurs lois il n’y a que nos cœurs en nous qui face rois,
et c’est d’offrir son âme face à tout égoïsme,
la nuit contre la flamme de nos apocalypses,
les continents ne bougent que par des centimètres mais font lever les flots
sur des millions de kilomètres,
un sanglot à Tokyo Tsunami à Venise
théorie du KO nos couteaux qui s’aiguisent,
les hommes se sont perdus mais l’humanité tiens,
au temps de notre dame qu’elle tiens dans ma main
qui tient ce premier cri seul face à l’univers,
de cet enfant qui nait et qui sauvera la terre,

et puis toi et moi dans l’orchestre de la symphonie des siècles,
la vie c’est courir comme Forrest,
mais nous nous on joue quoi dans l’orchestre,
nous on joue quoi dans l’orchestre,
de la symphonie des siècles,
dis après tout qu’est ce qu’il nous reste
ce qui vont puis ceux qui restent,
oui c’est nous tous c’est nous tous cet orchestre
oui c’est nous la symphonie des siècles © Damien Saez

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La symphonie des siècles

Album
Publié le :
1er juillet 2023