On a fait les amours sans âge
On a fait les amours sans foi
On a fait l’amour sur les plages
Des cendres d’amour avec toi
On aura fait pleurer l'orage
On aura fait les yeux naufrage
On a fait pleurer l’espérante
Toi t'avais les pensées devant
Et puis dans les larmes du temps
On a pleuré les sentiments
On a pris les armes
Et de sang ont saigné nos cœurs trop grands
Sur des lits de chrysanthèmes
On a épuisé nos « je t’aime »
Étouffé nos respirations
Si tu t’en va à l’horizon
Je pleurerai
Et j’en mourrai
Pour mieux t’aimer
Si tu t’en vas
Je te suivrai
Ou que tu sois
Pour te chercher
Tu reviendras
Je t’écrirai, mes cathédrales
J’y marierai
Oui, mon âme, ton âme
De nos adieux, je ferai le feu
Qui sait je crois
Et même en Dieu
Je resterai à tes cotés
Amour blessé
Quoi que tu fasses
Si tu t’enfuis
Si t’es partie
Si c’est fini
Quand le temps passe
On peut toujours recommencer
On peut toujours au bout d’un quai
Refaire l’amour
Qu’on avait fait
Faire le présent
Du temps passé
Je pardonnerai
Quoi que tu fasses
Y aura jamais d’autres à ta place
Je serai là comme une promesse
Qui jamais vire au chant des messes
Je ferai mon cœur toujours à toi
Même si toi, tu n’en veux pas
Et si j’en meurs
Je descendrai du ciel en pleur
Pour nous marier
Quand tu seras perdu au matin
Par un amour sans lendemain
Quand on aura plus de quoi pleurer
Sanglot du foutu temps passé
Je serai là au bout du quai
Et puis moi j’aurai même un bouquet
Un bouquet de fleurs, qui meurent pas
Des battements du cœur avec toi
Je combattrai
A tes cotés
Je deviendrai, oui Roi des rois
De ces armées, de désarmés
Oui… désormais, d’amour pour toi
Je t’emmènerai au grand voyage
Nous partirons sans faire bagages
Nous serons UN, nos destins ne vivront que de lendemains
On se conjuguera qu’au futur
Le cœur toujours en aventure
Nous épouserons nos blessures
Pour faire que l’éphémère dure
J'te demanderai pas ton passé
Puisqu’il faut garder ses secrets
Je t’emmènerai voir Amsterdam
Et puis voir Venise je crois
Si nos amours se fanent
Moi je cultiverai pour toi
Ces fleurs qui oui jamais ne meurent
Que ce soit l’hiver ou printemps
Qui n’ont besoin que de leur cœur
Qui battent en chœur les sentiments
Je les ferrai jamais s’éteindre
Oui comme un dernier testament
Nous oserons les romantiques
On aura pas besoin d’Amérique
On aura besoin que de nous
Puis de moi là, à tes genoux
Ce sera nous deux contre le monde
Ce sera nous deux jusqu’à la tombe
Et puisqu’on ne mourra jamais
Ce sera nous deux à tout jamais
Le ciel en pleure
Douleur au cœur
Et si j’en meurs
Si tu t’en vas
Si c’est fini
Si t’es parti
Si ici c’est toujours la nuit
Je jure à Dieu
Que nos adieux
Seront toujours
Comme des « je t’aime »
Je suis à toi
Tu es à moi
Et si tu pars
Pour d’autres rois
Je pleurerai
Puis j’en mourrai
Pour mieux t’aimer
Si tu t’en vas
Je te suivrai
Ou que tu sois
Je te suivrai
Tu reviendras
…
Tu reviendras © Damien Saez