Dans la mégalopole
les mégalos polices
traînent entre les voitures
qui embrasent la nuit.
Sans papier sans espoir
traînent les sans-patrie,
sans rien dans le regard,
rien que des souvenirs.
À l’Alhambra
danse le flamenco !
Almeria,
que saigne le taureau !
Au cœur de nos tempêtes
tournent les girouettes !
Et qu’importent les vents
si vaincre est la direction !
Et gouvernent les gouvernements,
et passent, et passent les saisons ;
tranquillement s’effondre
le cours de nos actions…
À l’Alhambra
danse le flamenco !
Almeria…
Que saignent les taureaux ! © Damien Saez