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[quote]Bien sur que c'est pas facile de voir quelqu'un de malheureux et de triste, mais de là à dire qu'il doit être mieux mort[/quote]<br /><br /> J'ais passé 2ans sous anti-dépresseur avec ma famille autour de moi<br />à me dire "elle est mieu là-bas" . C'est peut-être choquant mais c'est <br />aussi un moyen de pas craquer de se dire ça ! c'est nettement <br />plus rassurant c'est beaucoup moins dur que de te dire "elle sera<br />plus jamais là pour nous"
Bien sur que c'est pas facile de voir quelqu'un de malheureux et de triste, mais de là à dire qu'il doit être mieux mort<br /><br /> J'ais passé 2ans sous anti-dépresseur avec ma famille autour de moi<br />à me dire "elle est mieu là-bas" . C'est peut-être choquant mais c'est <br />aussi un moyen de pas craquer de se dire ça ! c'est nettement <br />plus rassurant c'est beaucoup moins dur que de te dire "elle sera<br />plus jamais là pour nous"
faut pas non plus passer sa vie à penser aux gens morts ! je ne dis pas de les oublier mais penser aux bons moments que tu as passé avec la personne plutot que de se dire si oui non elle est bien là où elle est où ou chercher le pourquoi du comment cette personne a fait ci ou ça, c'est un peu stupide (c'est mon avis)<br />passer sa vie à déprimer parce que telle ou telle personne n'est plus là (qu'elle soit décédée de façon naturelle ou non) et vivre ds le passé ou ds la tristesse c'est pas idiot mais pas loin <br />ça peut paraitre sans coeur mais c'est comme ça <br />on peut pas vivre avec des morts, c'est mieux de penser aux bons moments qu'aux mauvais<br />après comme je le dis c'est mon avis, certains seront choqués d'autres seront d'accord et ça peu m'importe ça changera pas mon point de vue <br /><br />(têtue la n0uille)
Mmmm , comme je suis à l instant en train de l expliquer à mon très cher ami !! j'ai étais chez une cliente ce matin qui n'avait plus le téléphone chez elle, et quand on lui a remis la ligne en service la pauvre elle pleuré de joie , la mamie allé avoir 80 ans et aucuns contactes avec l exterieur si ce n'est le telephone, elle nous expliquer qu'elle avait perdue son mari et pleuré à chaque fois qu'elle parler de lui, je pense quand meme qu'il y a pas mal de contexte qui jouent sur le fait qu'on soit capable de penser a autre chose et de sombrer dans la dépression ou non.je pense qu'arriver a un certain age on pense différement, je vois les personnes agées qui ont vécu toute leur vie avec leur conjoin et qui le perde subitement se laisse sombrer a leur tour par le chagrin, le suicide la solitude,l'ennuie, par manque de repères, par le vide.j'ai eu le cas dans ma famille,plongez vous dans l'histoire de vos grand parent arrieres grands parents, en regle général les décès se suive plus ou moins de pret. meme si la personne allé bien il n'y a pas grand décalage, bon apres c'est sur ca dépend si la famille rend souvent visita a cette personne... que ca essai de remplacer le vide. mais si personne n'est la voila quoi ...<br />tout ca pour dire que ca dépend pas mal des personnes et surtout des situations<br />
(quelqu'un pour apprendre l'imparfait à petitprince ? j'arrive pas a lire tant c'est bourré de fautes)
[quote author=Blat link=topic=779.msg91910#msg91910 date=1229463321]<br />(quelqu'un pour apprendre l'imparfait à petitprince ? j'arrive pas a lire tant c'est bourré de fautes)<br />[/quote]<br />l'imparfait, les accords, la ponctuation et les accents... faut s'accrocher pour lire tellement c'est serré et plein de fautes... <br /><br />@petitprince: fais un effort s'il te plait, prends 30 secondes pour te relire, les nouvelles versions des navigateurs web intègrent des correcteurs d'orthographe, sers-t'en!
Ah le suicide, vaste question, très complexe et polymorphe.<br />Perso je reste convaincue que pour ce qui concerne le suicide "général" (le plus courant 35-44 ans), à savoir si l'on excepte la période tourmentée de l'adolescence, et celle très particulière de la vieillesse (suicide plus "social" lié à un sentiment de solitude, d'inutilité et d'indifférence), on ne peut pas parler d'égoisme. Il faut savoir ce qu'est la dépression, la maladie mentale, le mal être pour pouvoir en parler. Il faut savoir ce que c'est que de se sentir dans une situation inextricable, sans aucune issue. Considérer que c'est un manque de courage me heurte : est-ce un manque de courage que de refuser de poursuivre une situation INSOUTENABLE penant des dizaines d'années, avec l'impact que cela peut avoir sur les proches et la famille .<br />Il ne faut pas se leurrer, le suicide et la maladie mentale sont étroitement liés : d'après des statitiques des nations unies, 90 % des suicides sont liés à des troubles psychologiques, notamment la dépression, les troubles de la personnalité borderline, la bipolarité. Mais souvent ces pathologies ne sont pas détectées, y compris par le sujet lui-même qui conçoit son mode de pensées comme normal (mais qu'est-ce que la normalité ?). Pour lui, le suicide est une sortie envisageable en l'absence d'issue, reste une solution alors que les 3/4 des gens n'y pensent pas. Mais lui évidemment ne le sait pas puisqu'on n'en parle pas.<br />Un dépressif est dans l'incapacité totale d'être objectif face à une situation comme la majorité des gens peut l'être. Cette réaction a également une cause physiologique qu'il ne faut pas nier. La dépression est en partie liée à des dérèglements chimiques et hormonaux (la sérotonine, la cortisone) face à des situations de stress, des variations saisonnières... Les individus sont donc physiquement incapables de surmonter certaines situations. Ca n'est pas pour rien que les Pays Baltes sont les plus touchés (luminosité). Ce n'est en rien une question de volonté mais bien une question PHYSIQUE. On ne reprochera jamais à un cancereux de baisser les bras face à sa maladie, pourquoi le reprocher à un dépressif ? Peut-être parceque sa maladie ne se voit pas, et qu'elle est condamnée par la morale.<br /><br />Doit-on tout ramener à la situation primaire du "quand on a la chance d'être en vie, d'être en bonne santé, d'avoir tout ce qu'on veut" ? Certaines personnes sont INAPTES au bonheur. C'est comme ça. Comprendre le suicide c'est accepter l'altérité, la différence de jugement et la maladie mentale (terme qui n'est pas du tout péjoratif à mon sens), ce qui n'est pas chose facile dans notre société. Et c'est aussi s'extraire d'une certaine morale judéo-chrétienne. <br /><br />Je sais que c'est souvent difficile à concevoir pour ceux qui aiment la vie, qui se sentent capables de l'affronter. Pensez que certains d'entre vous, beaucoup, n'ont pas cette chance, et que leur vie, mais aussi souvent celle de leurs enfants, est un CAUCHEMARD. La personne qui pense au suicide, voire qui passe à l'acte, se dit souvent qu'elle va libérer sa famille d'un poids. Et croyez-moi il n'est pas facile de voir la dégradation, la déliquescence d'une personne dépressive sur des dizaine d'années, sans pouvoir rien faire car les médicaments et les thérapies ont aussi leurs limites.
comme le disait quelqu'un " Il vaut mieux bruler franchement que séteindre à petit feu "
Et puis c'est quoi se suicider ? Se pendre ? Se tirer une balle ?<br />J'ai une amie qui est dépressive mais musulmane. La suicide est condamné par le Coran, c'est un péché. Elle est tellement mal qu'elle refuse de se nourrir, mène une vie impossible à sa famille pour se défouler de son mal-être, prend des risques sur la route. Qui dit que beaucoup d'accidents, de maladie "annexes" (boulimie, anorexie, toxicomanie...)ne sont pas des suicides ?
[quote author=gelaj link=topic=779.msg91921#msg91921 date=1229465933]<br />Et puis c'est quoi se suicider ? Se pendre ? Se tirer une balle ?<br />J'ai une amie qui est dépressive mais musulmane. La suicide est condamné par le Coran, c'est un péché. Elle est tellement mal qu'elle refuse de se nourrir, mène une vie impossible à sa famille pour se défouler de son mal-être, prend des risques sur la route. Qui dit que beaucoup d'accidents, de maladie "annexes" (boulimie, anorexie, toxicomanie...)ne sont pas des suicides ?<br />[/quote]<br /><br />Certes c'est considéré comme une preuve de non-foi, et de désobéissance, et ceci dit ça privera le suicidé du paradis... Mais selon quels dires ?<br />Puisque il n'y est nulle part formellement la condamnation ou l'interdiction du suicide dans le coran. (y'a juste un verset qui dit en gros "ne vous tuez pas vous-mêmes blabla et qui quiconque fait cela, nous le précipiterons dans le Feu").<br /><br />T'façon l'interdiction revient plus ou moins à la tradition et qui dit tradition dit mentalité... <br /><br />Après tout, les raisons sont nombreuses pour commettre cet acte, ... Ce qui joue en gros c'est le vécu, ce qui t'entoure, à quoi et qui tu tiens <br /><br />Y'a une chanson des ogres de Barback [b]'Pas Bien'[/b], qui explique plus ou moins ce que peut pousser une personne "avec un gros chagrin" à vouloir quitter ce monde :<br /><br />[b]Oh faut qu'on fasse quelque chose<br />On ne peut pas le laisser seul et puis si on fait rien<br />C'est pas dit demain que ses paupières soient clauses<br />Mais on sait jamais tu connais ton frangin<br /><br />C'est ce matin, il m'a dit ton frère<br />Que sa vie ne valait le coup que d'être vomi<br />Que le bonheur c'est quand on espère<br />Et que lui n'attendait plus rien depuis une décennie<br /><br />Et que puisque c'est ici l'enfer<br />Lui se prendrait bien un ticket pour le paradis<br />Et gratuit en prime, il veut pas s'en faire<br />Allez viens j'ai peur qu'il soit déjà parti [/b]
Concernnat le Coran, toutest question d'interprétation. Un autre verset dit " Ne prenez pas de risques qui pourraient vous coûter la vie ".(195/II). Ce qui tendrait à inclure tout acte suicidaire.
Je n'ai pas lu les réponses à ce sujet et je ne le ferais pas parce qu'il y en a trop. ^^<br /><br />C'est une putain de question ça. <br />Le suicide a changé sa vie. J'dis pas qu'elle était douce et belle, parfaite avant mais depuis c'est impossible de se sentir en vie. Le jour où il s'est suicidé, elle est morte avec lui. <br />Au départ elle s'est dit "Quel con !", elle était en colère, Elle s'disait qu'il avait tout un tas d'choses dans la vie et que c'qui pouvait l'chagriner c'tait finalement pas bien grave pour les gens qui l'aimaient. Un boulot, c'est rien. Et même si il en avait jamais retrouvé, eux ils s'en foutaient, ils l'aimaient quand même. Et même si il était chiant parfois, c'est c'qui fait qu'ils souriaient en pensant à lui. Y a eu plein de "Si", de "Mais", de "Putain !!!", de larmes, d'incompréhension... Et peu à peu, insidieusement, y a eu ce poison au quotidien qui a éclairci tout ça, qui a levé tous les doutes et toutes les questions. Y a eu la compréhension. Peut-être qu'elle aurait mieux fait de ne jamais s'pointer et qu'la colère n'aurait jamais du partir. Je n'sais pas. <br />Quand elle a compris, elle s'est rendu compte que c'tait pas le suicide qui est égoiste mais la colère dont les proches font preuve après lui. On pense à la peine qu'on ressent et à cette "vie gachée", mais on ne pense pas réellement à ce qu'a été cette vie et la peine de l'autre. <br />Ca n'est ni une liberté, ni un crime, ni une solution de facilité, ni une lacheté, ni une gloire, ni du courage. Je n'sais pas exactement c'que c'est, j'suis pas sure que ce soit grand chose, mais en tout cas je crois fermement que ça n'est pas ça. <br />J'allais dire que c'était un putain de tsunami qui emportait tout sur son passage mais je crois que le tsunami était passé par là avant.<br /><br />Enfin bref...<br />
[quote author=gelaj link=topic=779.msg91916#msg91916 date=1229465375]<br />Ah le suicide, vaste question, très complexe et polymorphe.<br />Perso je reste convaincue que pour ce qui concerne le suicide "général" (le plus courant 35-44 ans), à savoir si l'on excepte la période tourmentée de l'adolescence, et celle très particulière de la vieillesse (suicide plus "social" lié à un sentiment de solitude, d'inutilité et d'indifférence), on ne peut pas parler d'égoisme. Il faut savoir ce qu'est la dépression, la maladie mentale, le mal être pour pouvoir en parler. Il faut savoir ce que c'est que de se sentir dans une situation inextricable, sans aucune issue. Considérer que c'est un manque de courage me heurte : est-ce un manque de courage que de refuser de poursuivre une situation INSOUTENABLE penant des dizaines d'années, avec l'impact que cela peut avoir sur les proches et la famille .<br />Il ne faut pas se leurrer, le suicide et la maladie mentale sont étroitement liés : d'après des statitiques des nations unies, 90 % des suicides sont liés à des troubles psychologiques, notamment la dépression, les troubles de la personnalité borderline, la bipolarité. Mais souvent ces pathologies ne sont pas détectées, y compris par le sujet lui-même qui conçoit son mode de pensées comme normal (mais qu'est-ce que la normalité ?). Pour lui, le suicide est une sortie envisageable en l'absence d'issue, reste une solution alors que les 3/4 des gens n'y pensent pas. Mais lui évidemment ne le sait pas puisqu'on n'en parle pas.<br />Un dépressif est dans l'incapacité totale d'être objectif face à une situation comme la majorité des gens peut l'être. Cette réaction a également une cause physiologique qu'il ne faut pas nier. La dépression est en partie liée à des dérèglements chimiques et hormonaux (la sérotonine, la cortisone) face à des situations de stress, des variations saisonnières... Les individus sont donc physiquement incapables de surmonter certaines situations. Ca n'est pas pour rien que les Pays Baltes sont les plus touchés (luminosité). Ce n'est en rien une question de volonté mais bien une question PHYSIQUE. On ne reprochera jamais à un cancereux de baisser les bras face à sa maladie, pourquoi le reprocher à un dépressif ? Peut-être parceque sa maladie ne se voit pas, et qu'elle est condamnée par la morale.<br /><br />Doit-on tout ramener à la situation primaire du "quand on a la chance d'être en vie, d'être en bonne santé, d'avoir tout ce qu'on veut" ? Certaines personnes sont INAPTES au bonheur. C'est comme ça. Comprendre le suicide c'est accepter l'altérité, la différence de jugement et la maladie mentale (terme qui n'est pas du tout péjoratif à mon sens), ce qui n'est pas chose facile dans notre société. Et c'est aussi s'extraire d'une certaine morale judéo-chrétienne. <br /><br />Je sais que c'est souvent difficile à concevoir pour ceux qui aiment la vie, qui se sentent capables de l'affronter. Pensez que certains d'entre vous, beaucoup, n'ont pas cette chance, et que leur vie, mais aussi souvent celle de leurs enfants, est un CAUCHEMARD. La personne qui pense au suicide, voire qui passe à l'acte, se dit souvent qu'elle va libérer sa famille d'un poids. Et croyez-moi il n'est pas facile de voir la dégradation, la déliquescence d'une personne dépressive sur des dizaine d'années, sans pouvoir rien faire car les médicaments et les thérapies ont aussi leurs limites.<br />[/quote]<br /><br />Superbe explication "médicale". Ceux qui auront compris que la dépression est un terrible [b]MALADIE[/b] (au sens médical du terme)qui a ses mystères non élucidés auront peut-être un point de vue différent sur ce qui pousse au suicide.
Un pigeon vient de taper une gouttière en face de ma fenêtre, est-ce qu'on peut dire que c'est un suicide? ???
ca dépend , il avait des lunettes?si il en a pas c'est peu etre un accident ^^ une ceinture barder de bombes ? ^^ non mais serieux gelaj a fait un pure texte et je vois pas grand chose à ajouter la dessus.
Je pense au suicide depuis l'age de 8ans, j'en ais 26 maintenant et j'y pense quasiment tous les jours, mais j'ais peur de faire trop mal à ma famille et à mes amis mais moi j'en ais marre de souffrir depuis des années, c'est un mal de vivre permanent et je penses qu'un jours je passerais à l'acte et ceux mal de vivre je n'en voit pas le bout du tunnel mais j'ais quand même l'espoir qu'un jour tous cela changeras, mais c'est une maladie que seul l'amour peut guérir je pense.
Pensez au suicide à 8 ans .... Je suis sans mots ... (ou plutôt le simpliste "No Comment")
pk les gens voient toujours (ou presque) l'amour comme la solution à tous les pb ?
parce qu'on court tous après quelque chose d'inaccessible.... la notion de "bonheur" qui n'existe pas en soi ^^<br /><br />donc ceux qui n'ont pas l'amour le voit comme la solution ultime... et ceux qui l'ont se posent pas la question donc ils n'en parlent pas... mais ça ça ne dure qu'un temps car l'amour ne dure pas... <br /><br />donc en gros l'amour est associé au bonheur peut être en raison de son caractère éphémère... la rareté ça rend les choses précieuses ^^<br /><br />et le suicide, ben.... c'est quand on réalise tout ça :bigsmile:<br /><br />
oui, t'facon faut bien croire qu'un truc nous sauvera quand on n'arrive plus à voir le bout du tunnel... alors autant rever de ce truc que tlm décrit comme merveilleux et qui devrait nous sauver.<br /><br />pourtant c'est une vision assez moche du truc. c'est censé etre plus un accomplissement. surtt que si effectivement tu croises qq'un qui te sort de ta merde, le jour ou tu iras bien tu voudras juste une autre histoire, sans ces souvenirs ou tu n'étais qu'un moins que rien.<br /><br />pcq quand on a un minimum d'experience, on se rend vite compte que si les deux partenaires ne sont pas un minimum équilibré chacun de leur coté, ca fini par tout faire capoter.<br /><br />bref, attendre de croiser l'amour pour se sauver, c'est la meilleure solution pour finir avec une histoire bousillée. mais j'm'éloigne du sujet ^^
[quote author=Tshaka link=topic=779.msg93936#msg93936 date=1231963070]<br />Pensez au suicide à 8 ans .... Je suis sans mots ... (ou plutôt le simpliste "No Comment")<br />[/quote]<br />pourquoi tu dit ça
Parcequ'il est tellement facile de parler du suicide chez l'adulte (y compris chez les ado) , qu'en parler du suicide chez un enfant laisse un peu perplexe...<br /><br />Certes, il y a bien sûr plus d'un facteur ou de raisons qui peuvent expliquer que la détresse d'un enfant le mène à vouloir en finir avec la vie. Mais que comprend-on de la mort à 6, 8 ou 10 ans ?
car quand tu as 8 ans et que tu entends en permanence tes parents s'engueler ainsi que tes grands parents qui parlent sans arrêt de divorce et qu'au final ça te retombe toujours sur la gueule et que ce prendre des coups de pieds qand tu es allongé par terre entrain de pleurer, je te promets que tu grandis plus vite et que la mort même à 8 ans tu y penses, car tu n'as pas demandé à venir au monde pour supporter des choses aussi dur aussi jeune car tu comprends que l'amour n'existe pas, voilà pourquoi je pense à la mort aussie souvent et pour d'autres raisons qui ce sont rajoutées aux fils des années, je viens d'avoir 26ans alors que j'avais pas envie de vivre après 18 ans mais je suis là et c'est un combat permanent car je trouve pas ma place dans ce monde de merde, voilà j'ais finie.
c'est sur que t'as pas la meme vision de la mort à 8 ans qu'à 18... mais y'a t'il besoin de réellement être conscient de ce qu'est la mort pour vouloir se suicider ?<br />
bizarrement oui j'pense qu'il faut être conscient de ce qu'est la mort et de tout ce que ça implique si on veut parler de suicide... sinon c'est pas vraiment un suicide, c'est plus un soustraction au moment présent... à 8 ans j'pense pas qu'on puisse avoir cette notion d'irrémédiabilité de la mort...<br /><br />de toute façon "suicide" c'est large comme terme... y'a des tas de suicides différents... les suicides où la volonté de néant est bien présente, ne représentent pas la majorité des suicides au sens courant du terme... beaucoup sont des recherches de solutions pour tuer le mal être en soi.. très peu ont des réelles motivations morbides d'anéantissement comme on pourrait le croire.<br /><br />me semble même que certains auteurs considèrent le suicide davantage comme le meurtre du mauvais objet en soi... à vérifier... mais le suicide ça peut être une tentative désespérée de reprendre le pouvoir de son destin.<br /><br />j'ai jamais trop entendu parler d'envie de suicide chez les enfants... en général on qualifie pas les envies morbides de suicides parce qu'ils en sont au stade des expériences... chez les enfants ces envies se traduisent plutôt par des régressions (qui constituent un retour au néant d'avant la naissance) que par des passages à l'acte dirigé vers le néant d'après la mort..
Je pense pas qu'il y ai besoin d'être conscient de la mort, il faut juste être conscient de la vie. C'est ce que voulais dire Neotesco je pense, ainsi que Mike, parce que on n'a pas vécu les mêmes chose à 8 et à 18ans, quoi qu'il se passe.
mais au fil du temps les choses empires car à 8ans c'était trop dur à supporter la pression chez moi et je préfèrais en finir j'ais essayé mais je me suis arrété avant à chaque fois car je gardais l'espoir que tous s'arrangerais avec mes parents et cela a été le cas mais après les choses de la vie on fait que des fois j'ais envie de m'endormir et de jamais me réveillé mais bon je m'accroche à quoi je sais pas trop car en fait pas grand chose me retient dans ce monde à part mes parents maintenant que j'ais pas envie de faire souffrir, mais moi je souffres quasiment en permanence alors que faire, j'espère qu'un jour je verrais le bout du tunnel mais plus ça vas et plus j'en doute, mais comme on dit qui vivras verras.
[quote author=neotesco link=topic=779.msg94097#msg94097 date=1232032757]<br />car quand tu as 8 ans et que tu entends en permanence tes parents s'engueler ainsi que tes grands parents qui parlent sans arrêt de divorce et qu'au final ça te retombe toujours sur la gueule et que ce prendre des coups de pieds qand tu es allongé par terre entrain de pleurer, je te promets que tu grandis plus vite et que la mort même à 8 ans tu y penses, car tu n'as pas demandé à venir au monde pour supporter des choses aussi dur aussi jeune car tu comprends que l'amour n'existe pas, voilà pourquoi je pense à la mort aussie souvent et pour d'autres raisons qui ce sont rajoutées aux fils des années, je viens d'avoir 26ans alors que j'avais pas envie de vivre après 18 ans mais je suis là et c'est un combat permanent car je trouve pas ma place dans ce monde de merde, voilà j'ais finie.<br />[/quote]<br /><br />Chacun son vécu , ses expériences, et ses mésaventures ... Mais de loin, et sans avoir la prétention de te faire la morale ... J'dirai que ce que tu viens de raconter, ben c'est pas ça qui me donnera envie de finir avec la vie ... Chacun son vécu je redis ... Mais désolé , on survit à ça ... on survit !<br /><br />(et nop à 8 ans et je le redis, on est pas conscient de ce que c'est vraiment la Mort ! )
J'ai envie d'me foutre en l'air, plus de croissants et machine à café en panne. WTF ?.
On survit à ça, c'est ce que je fais tous les jours d'ailleur mais j'ais pas énoncé tous mes problèmes et on est pas obligé d'être conscient de la mort pour vouloir en finir avec la vie c'est ce que je pense, mais tu as raison on fait que survivre dans cette vie et je sais qui il y a pire que moi dans ce monde y a qu'a regarder les infos tous les jours pour sans rendre compte, mais quand je vois comment vas le monde rien que ça ça me donne envie de partir, trop de souffrance partout, trop de guerre pour rien, depuis des siècles rien à changé alors pourquoi ce battre quand tu vois que rien ne change et ne changera jamais, le seul avenir que je vois pour moi c'est que je vais finir sdf, j'en suis quasiment sur donc voilà, le bonheur n'est qu'une illusion.