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[quote="blat"]Welcome back Theo !
<3[/quote]+1000
Ouais, j'ai aucune imagination, j'assume totalement.
Tu me manquais <3
Welcome back Theo !+1000
<3
Ouais, j'ai aucune imagination, j'assume totalement.
Tu me manquais <3
Oh toi toi toi, te revoilà enfin parmi nous <3
Bon retour sur le forum Theo, et puis ouf....la mère poule que je suis va cesser de se faire du souci pour toi :)
Bon retour :D
Ouais, ça marche moins bien puisque moi-même, je ne suis plus là ...
Mais le coeur y est :)
Bon retour, contente de te revoir parmi nous,des bisous (mon clavier proposait bières au lieu de bisous, tu prends aussi? :P )
Bonnes nouvelle de Sarajevo :)
https://www.20minutes.fr/monde/2599351-20190908-bosnie-2000-personnes-premiere-marche-fiertes-lgbt-sarajevo
Il y a 11 mois, je vous parlais du tome 1 de Mondo Reverso :
Une BD sur l'expression du genre qui peut permettre de penser autrement la question, à savoir : une société est-elle par essence genrée ?
Il s'agit de Mondo reverso, volume 1 « Cornelia & Lindbergh » (récit intégral) de Dominique Bertail et Arnaud Le Gouëfflec, prépubliée chez Fluide Glacial (ça donne le ton de la BD ; on est dans l'humour)
L'histoire :
Dans un farwest où les genres sont inversés, la tête de Cornelia est mise à prix. Tandis qu'elle est poursuivie par une chasseuse de primes, elle croise par hasard Lindbergh, s'ennuyant de sa vie d'homme au foyer. Par une série de quiproquo, ils vont devoir trouver un remède capable de redonner sa féminité à Mumu, une bandite de grand chemin qu'un indien a sournoisement transformée en homme en lui faisant boire un philtre magique. Seul Camille, lui-même victime de cet empoisonnement pourra les guider jusqu'à la tribu indienne pour s'emparer d'un contre-poison et rendre à chacun le sexe de sa naissance.
Basée sur le principe de l'inversement des genres, cette BD propose de relire un genre artistique, le western, où les codes sont très marqués : l'homme dominant, viril, ténébreux, plus ou moins cruel et sûr de lui ; la femme à son service, que ce soit en mode épouse ou putain.
Sur la base de ces clichés, les auteurs proposent une inversion jusqu'au-boutiste. Les femmes pissent contre les murs, rotent, pètent et se saoulent dans des saloons, flinguent tous azimuts et dominent une société où les hommes, destinés à servir les femmes, tricotent affublés de robes froufroutantes et gloussent comme des pintades lorsque les femmes jouent de leur nudité.
L'humour n'est pas très fin, se revendique comme tel, et cela a le mérite de mettre les pieds dans le plat. Au-delà des apparences, comment une société genre des individus ?
Dans cette logique, le langage est genré à l'opposé du langage quotidien. On y parle de « belle gosse », « tout le monde est morte », « Dieue » « une papa, un maman », etc.
Cet inversement total de perspective nécessite parfois un effort de concentration. On se dit : attends, il se moque des gays là ? Ah, non, le truc est inversé, ok.
(Rapidement, car on est pas dans le topic sur la BD: le graphisme est superbe, dans des tons sépias qui contribuent à donner une authenticité bienvenue tant nos repères sont perturbés)
Bref : une BD qui permet de réfléchir intelligent en passant du bon temps.
Le tome 2 vient de paraître ! : « la bonne, la brute et la truande ».[img]http://pix.toile-libre.org/upload/thumb/1568053625.jpg[/img]
Toujours aussi jouissive et graveleuse, cette aventure entraîne Cornélia et son homme Lindbergh à la suite d'un cirque de monstres humains vouant un culte vaudou dans un Mexique de Fête des Morts. [img]http://pix.toile-libre.org/upload/thumb/1568053759.jpg[/img]
L'intérêt ? Le récit se fait plus intime et met en avant qu'un couple, quel qu'en soit sa forme, est avant tout ce subtil équilibre entre l'expression de ses désirs et la prise en considération des désirs de l'autre.
La loi d'ouverture de la PMA est ouvertement transphobe et les médias n'invitent que LMPT pour en "débattre".
Bien bien bien
[quote="Theo Putnam"]La loi d'ouverture de la PMA est ouvertement transphobe et les médias n'invitent que LMPT pour en "débattre".
Bien bien bien[/quote]
Malheureusement pas étonnant... Quand on voit comment les débats sont lesbophobes et sexistes, ça laissait peu d'espoir pour les personnes trans.
La loi d'ouverture de la PMA est ouvertement transphobe et les médias n'invitent que LMPT pour en "débattre".
Bien bien bien
Malheureusement pas étonnant... Quand on voit comment les débats sont lesbophobes et sexistes, ça laissait peu d'espoir pour les personnes trans.
Je ne devrais pas être surpris, je suis suis relativement renseigné sur les violences médicales subies par les personnes intersexes, mais j'ai appris hier qu'un•e endocrinologue avait voulu forcer une amie à moi à prendre de l’œstrogène alors qu'elle est en bonne santé??? Genre comme si la prise d'hormones n'avait aucune incidence sur la santé des gens?? Un•e médecin a voulu mettre en danger la santé d'une patiente qui va très bien pour que son apparence soit plus "normée" alors qu'elle se sent très bien dans son corps????
Je suis colère.
[quote="Theo Putnam"]'un•e endocrinologue avait voulu forcer une amie à moi à prendre de l’œstrogène alors qu'elle est en bonne santé??? Genre comme si la prise d'hormones n'avait aucune incidence sur la santé des gens?? Un•e médecin a voulu mettre en danger la santé d'une patiente qui va très bien pour que son apparence soit plus "normée" alors qu'elle se sent très bien dans son corps????
Je suis colère.[/quote]
Le terme de "forcer"ne me semble pas approprié. Ce praticien est peut-être (sûrement ?) un gros naze qui a lourdement insisté pour un traitement, mais à moins d'une hospitalisation sous contrainte (et j'ai du mal à voir le lien entre urgence vitale et/ou danger pour autrui d'une part et administration d'hormones d'autre part) aucun praticien ne va "forcer" son patient à faire quoi que ce soit. Il est important de le rappeler. En conséquence, la notion de mise en danger de la santé du patient, ne me semble pas approprié dans la mesure où le médecin ne peut que proposer (parfois lourdement certes) une thérapeutique. De façon assez cynique on observe d'ailleurs que lorsqu'il y a mise en danger c'est le plus souvent parce qu'aucune prise en charge n'a été faire (cf. grèves dans les hôpitaux)
'un•e endocrinologue avait voulu forcer une amie à moi à prendre de l’œstrogène alors qu'elle est en bonne santé??? Genre comme si la prise d'hormones n'avait aucune incidence sur la santé des gens?? Un•e médecin a voulu mettre en danger la santé d'une patiente qui va très bien pour que son apparence soit plus "normée" alors qu'elle se sent très bien dans son corps????
Je suis colère.
Le terme de "forcer"ne me semble pas approprié. Ce praticien est peut-être (sûrement ?) un gros naze qui a lourdement insisté pour un traitement, mais à moins d'une hospitalisation sous contrainte (et j'ai du mal à voir le lien entre urgence vitale et/ou danger pour autrui d'une part et administration d'hormones d'autre part) aucun praticien ne va "forcer" son patient à faire quoi que ce soit. Il est important de le rappeler. En conséquence, la notion de mise en danger de la santé du patient, ne me semble pas approprié dans la mesure où le médecin ne peut que proposer (parfois lourdement certes) une thérapeutique. De façon assez cynique on observe d'ailleurs que lorsqu'il y a mise en danger c'est le plus souvent parce qu'aucune prise en charge n'a été faire (cf. grèves dans les hôpitaux)
[quote="Ema"]aucun praticien ne va "forcer" son patient à faire quoi que ce soit[/quote] C'est juste faux ce que tu dis là. La pression morale est considérée légitiment comme du forçage en fait (cf définition juridique).
aucun praticien ne va "forcer" son patient à faire quoi que ce soitC'est juste faux ce que tu dis là. La pression morale est considérée légitiment comme du forçage en fait (cf définition juridique).
Alors puisqu'on parle définition juridique, ben non en fait.
J'ai eu beau chercher dans mes Dalloz, mais nib, nada, rien sur la pression morale. Maintenant, peut-être que tu as une de ces éditions twitter du CSP ou du CP où raccourci rime souvent avec ânerie, mais dans ma BU, celle avec les volumes rouges, rien.
Alors comme dans santé publique, y'a public, voilà quelques informations qui pourraient être utiles, au public.
La notion de pression morale n'est pas une notion juridique.
Par contre, le CP (art 223-15-2) définit l'abus de faiblesse. On peut dire qu'il y a abus de faiblesse (donc aller devant un juge pour rectifier la situation le cas échéant et sanctionner le responsable) si :
- il y a un élément matériel. Dans le cas présent, si c'est un toubib qui a louuuuurdement insisté, ça vaut pas ; si l'élément matériel est une prescription, ben ça vaut pas non plus ; il y aurait élément matériel si le toubib avait obligé ton amie à ingurgiter des trucs. Et là, c'est pas le cas, visiblement.
- il y a une intention, à savoir un bénéfice à abuser du plus faible. Ici, je vois pas si ce n'est montrer que parce qu'il a fait des études plus longues il n'est pas moins con, mais du coup, ça vaut pas.
- il y a préjudice grave. Ici, mise à part que ton amie s'est sentie mal jugée par le toubib, bon, c'est pas cool, mais on parle bien d'un préjudice grave.
Donc on aurait pu éventuellement parler d'un abus de faiblesse si par exemple le toubib avait mis les comprimés dans la bouche de ton amie afin qu'elle gagne en poitrine pour les tripoter derrière. Sinon, non. C'est peut-être juste un gros naze, ce qui n'est heureusement ? malheureusement ? pas reconnu comme étant un fait de droit.
Maintenant, si le dialogue praticien-patient te passionne, je ne saurais que trop te conseiller de feuilleter les articles L1111-2 et 4 du CSP. Tu verras de jolis paradoxes qui sont faits, normalement, pour laisser les intelligences du patient et du médecin se rencontrer. Ainsi, un médecin a obligation (sauf urgence) d'infomer le patient sur la thérapeutique envisagée ; le patient peut toujours dire non.Dans ce cas le médecin doit informer des conséquences du refus de soin de son patient et respecter ce refus, tout en mettant tout en oeuvre pour le convaincre (d'où peut-être sentiment de forçage ressenti par ton amie). On retrouve ces articles dans le code de déontologie (art 35 et 36).
Voilà ce que dit la loi. Maintenant, si tu continues à me dire que les licornes existent, je t'assure que je ne demande qu'à croire. Dis-moi juste où les trouver.
[quote="Ema"]C'est peut-être juste un gros naze, ce qui n'est heureusement ? malheureusement ? pas reconnu comme étant un fait de droit.[/quote]L'intersexophobie c'est pas l'affaire d'un "gros naze", c'est systémique.
C'est peut-être juste un gros naze, ce qui n'est heureusement ? malheureusement ? pas reconnu comme étant un fait de droit.L'intersexophobie c'est pas l'affaire d'un "gros naze", c'est systémique.
Oui, et ?
Ton précédent message donnait une information erronée sur un texte de loi, je restitue ledit texte de loi.
Pour le reste, je serais ravie d'échanger, mais en fait, non.
C'est probablement un peu, dans un autre registre, comme les gynécos qui prescrivent des pillules aux femmes qui n'en veulent pas, on parlerait alors de sexisme...
Peut être que je me trompe ?
Je ne sais pas dans l'absolu. Tout ce que je sais, c'est qu'en faisant cela, le praticien ne pourrait être taxé d'abus de faiblesse, dans la mesure où si le médecin prescrit, c'est le pharmacien qui délivre, donc les responsabilités sont 'séquencées' (ce qui permet aussi au patient d'agir librement) car rien ne l'oblige ni à aller chercher son traitement, ni à le prendre.
https://twitter.com/IntersEtAllieEs/status/1181685947357904902
Je vais tout cramer en fait, c'est plus simple
https://twitter.com/IntersEtAllieEs/status/1181685947357904902
Je vais tout cramer en fait, c'est plus simple
C'est vraiment des pourris à en Marche. Et ça se targue d'être le progrès... :s
https://www.liberation.fr/sports/2019/10/11/mutilations-d-athletes-hyper-androgenes-25-sportifs-francais-exigent-des-explications_1757118