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[quote="c"]dans"j'envoie",j'entends: j'envoie comme une mythomaniaque
partout NYMPHO cherche son mac[/quote]
Ca a été corrigé : https://www.saezlive.net/songs/lyrics/234/j-envoie
dans"j'envoie",j'entends: j'envoie comme une mythomaniaque
partout NYMPHO cherche son mac
Ca a été corrigé : https://www.saezlive.net/songs/lyrics/234/j-envoie
Après de toute façon chacun entends les paroles comme il l'entend. Même si je reconnais que c'est bien d'en faire un topic.
Mais par exemple moi j'entends "Fils de Dieu es-tu l'âme" et pas "Fils de Dieu es-tu l'homme" les deux sont possibles, et la prononciation de Saez est sûrement volontairement aimbigüe.
Sinon y'a aussi "Coyote mi-souris" et "Coyote Missouri"
Là pareil les deux sens sont possible. ça peut être soit un animal à moitié coyote à moitié souris soit un coyote de la région du Missouri. Et là pareil c'est sûrement volontaire chez Saez.
La poésie orale permet ce genre d'images non-figées, et ça j'aime vraiment beaucoup.
Je suis d'accord avec toi concernant les ambiguïtés phonétiques, je suis d'ailleurs persuadé que dans la très decriée chanson "P'tite pute", Saez s'est amusé à jouer sur l'ambiguïté entre pute et pub. Dans le refrain, les deux mots sont parfaitement substituables, et le vers "Prospectus dans les journaux" en milieu de refrain est là pour nous indiquer le double sens:
[I]J’suis qu’une p’tite pub sur les réseaux,
Une p’tite pub en d’ssous des logos.
J’suis qu’une p’tite pub, télé-radio,
Prospectus dans les journaux.
J’suis qu’une p’tite pub dans les métros,
J’suis qu’une p’tite pub pour les blaireaux.[/I]
On entend bien pute dans la chanson, mais le mot pub vient en écho.
C'est amusant de trouver les doubles sens dans les chansons de Saez, on peut imaginer plein de choses dans la mesure ou celles-ci gardent un sens.
Je me suis beaucoup intéressé à [I]Les guerres des mondes[/I], et la fin de la chanson est très clairement truffée de références mystiques à l'Ancien Testament:
[I][B]Je bois le venin du serpent
Comme on boit le sang du divin
Au nom du fils spirituel[/B]
des sacrifices au nom du ciel
Prêcheur de ceux qui vont sans dieux
Le cœur à bout de bras les cieux
Si mon âme sœur est la lumière
Repose en moi les univers
Nos cœurs face aux [B]apocalypses[/B]
Mais dis-moi quand viendra l’éclipse
C’est la terre face au mortuaire
C’est ton sourire face à l’enfer
Des troupeaux d’[B]agneaux[/B] condamnés
Aux couteaux qui viennent écorcher
Le corps de dieu en sacrifice
Ceux qui prient au nom du fils
Dieu me parle et me dit
[B]Fils de dieu, es-tu l’homme ?
Oui mon père, je suis l’homme
Fils de la chair qui s’abandonne
Au plaisir de toucher les cimes
Je serai l’aigle face aux abîmes[/B]
Aux horizons dans les brûmoirs
L’humanité dans les mouroirs
[B]Que les serpents mordent les femmes
Qu’ils offrent leur cœur à la flamme[/B]
La vois-tu qui vient des pénombres ?
Vois-tu qui fait danser les ombres ?[/I]
Ce n'est pas nouveau, même si Saez passe son temps à conspuer les religions, son univers dialectique est très riche en mots de nature mystique. Et là en l'occurence les références à la bible sont éloquentes, comme si il cherchait à créer une atmosphère mortifère afin d'introduire la chanson suivante: la mort.
[I]le venin du serpent[/I]
Animal symbole de satan dans la bible!
[I]Boire le sang du divin[/I]
Comme lors d'un office religieux, à opposer avec le venin du serpent (sang de dieu [I]vs[/I] venin de satan)
[I]Apocalypse[/I]
Veut dire «révélation», en grec. Il s'agit du titre du dernier livre de la Bible.
[I]Agneaux[/I]
Comme l'agneau de dieu évidemment.
Puis viennent les réféférences au [I]Ecce Homo[/I] ("Oui mon père je suis l'homme"), au péché originel ("Fils de la chair qui s'abandonne
Au plaisir...") et au serpent qui dans le jardin d'Eden charme la femme et la convainc de céder à la tentation de la pomme ("Que les serpents mordent les femmes").
[I]Au plaisir de [B]toucher les cimes[/B]
Je serai [B]l’aigle[/B] face aux abîmes[/I]
Quand on voit ces paroles, la référence de Saez au 17ème chapitre du livre [I]Ezéquiel[/I] de la bible parait évident:
[I]La parole de l'Eternel m’a été adressée :
« Fils de l’homme, propose une énigme, raconte une parabole à la communauté d'Israël !
Tu annonceras : ‘Voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel : » [B]Un grand aigle[/B], d’une grande envergure, aux longues ailes, couvert de plumes de toutes les couleurs, vint sur le Liban et [B]enleva la cime[/B] d'un cèdre.[/I]
https://topbible.topchretien.com/ezechiel.17.1/S21/
On peut enfin observer une référence à [I]l'a flamme[/I] que l'on peut rapprocher au buisson ardent biblique.
Et puisque qu'on est dans les références, on peut signaler que Saez achève la chanson par un clin d'oeil à l'allégorie de la caverne de Platon:
[I][B]La vois-tu qui vient des pénombres ?
Vois-tu qui fait danser les ombres ?[/B][/I]
Dès lors, on est plus dans le registre de la bible et de la religion, on rentre dans celui de la philosophie. Sûrement pour détruire ce qu'il a décrit juste avant: les chaînes de l'ignorance, de l'illusion, et des croyances coutumières.
La spiritualité réligieuse opposée à la spiritualité philosophique, une des guerres intellectuelles, deux mondes distincts et inconciliables.
très intéressante cette analyse. Bien vue la caverne de Platon :)
elle me fascine cette chanson, parce que'elle contient une part de mystère.
je reste quand même persuadée qu'il y a beaucoup de références aux Amérindiens et à leurs symboles ne serait-ce que par ces percussions et ces cris tribaux que l'on entend.
l'aigle, l'élévation spirituelle face à l’abîme de nos communications de bas étage.
il vole haut Mr Saez.
Oui c'est vraiment dense comme morceau.
C'est vrai que y'a pleins d'univers dedans. Y'a un côté mystérieux, spirituel, biblique,
Egalement celui des Amérindiens, de leurs symboles, leurs énigmes,
Celui des Chamans dans la Nuit, des loups, des coyotes, des lunes, des tambours.
ça apporte vraiment des tas d'images poétiques.
Pareil pour le morceau Humanité où je ressens aussi pleins d'images poétiques,
Comme un élan qui vous transporte sur son tapis volant,
Dans les abysses de l'imaginaire,
Entre les pyramides et les pharaons,
Les lunes de sang et le soleil,
Les dédales et les ombres,
Et cette musique orientale qui aromatise le tout.
C'est vraiment un Saez au sommet de son art.
Pour J'envoie, c'est :
J'envoie mes vacances sur la côte
En selfie, mon cul sur des yachts.
[quote="Kelno"]Pour J'envoie, c'est :
J'envoie mes vacances sur la côte
En selfie, mon cul sur des yachts.[/quote]
C'est pas déjà ce qui est marqué ?
Pour J'envoie, c'est :
J'envoie mes vacances sur la côte
En selfie, mon cul sur des yachts.
C'est pas déjà ce qui est marqué ?
Maintenant oui ^^ c'était marqué où cette fille montre son cul sur des yachts ;)
Dans Elle aimait se faire liker :
C'est : - son corps au cœur desanchanté (passage présent plusieurs fois)
- comme une petite bombe, le cul bombé (plusieurs fois aussi)
- elle m'écrivait en secret qu'elle sentait plus quand elle saignait
- la tête en bas sous l'oreiller
[quote="Kelno"]Maintenant oui ^^ c'était marqué où cette fille montre son cul sur des yachts ;) [/quote]
Au temps pour moi, je croyais qu'on avait déjà cette version ;)
Maintenant oui c'était marqué où cette fille montre son cul sur des yachts
Au temps pour moi, je croyais qu'on avait déjà cette version
Je n'avais pas lu ce post de @Koolseb : https://www.saezlive.net/topics/view/5625/humanite-les-paroles?page=4#307125
Je trouve qu'il mériterai d'être déplacé dans un topic [i]Votre Interprétation[/i]. C'est dommage qu'il soit dans ce topic si générique.
et/ou @Koolseb : Peux-tu recopier ce que tu dis des deux chansons dans un topic [i]Votre interprétation[/i] dédié ?
Je trouve ton analyse kool !
Oui très intéressant, j'avais même pas fait le rapprochement petite pub, c'est la chanson que je zappe tout le temps ^^
Dans ma religieuse, c'est enfant de chœur et pas enfant de coeur ;)
[quote][b]Elle aimait se faire liker[/b]
Elle aimait se faire liker pour allumer le monde entier
Elle aimait se faire YouPorner pour des milliards de connectés
Elle aimait se faire shooter le cul pis surtout son portrait
Elle aimait se faire péter son pétard trop bien roulé
Elle aimait me faire tirer dessus, oui sûr, comme un pompier
Elle aimait tout faire sauter comme une p’tite bombe au cul bombé
Elle aimait faire exploser mon cœur et surtout ma CB
Sur tous les comptoirs en soirée, elle aimait se faire shooter
Des shots au bar pour oublier
Des shots au bar
Elle aimait se faire liker pour allumer le monde entier
Elle aimait tout faire péter comme une p’tite bombe au cul bombé
Elle aimait se faire payer pour la nuit ou pour une tournée
Elle aimait se faire défoncer son corps, cœur désenchanté
Elle aimait se faire monter dans les chiottes ou dans les greniers
Elle aimait se faire baiser dans les backrooms des bars clandés
Elle aimait se faire doigter dans les bagnoles décapotées
Elle aimait se faire sauter sur les genoux ou les godemichets
Elle aimait faire exploser mon cœur et surtout ma CB
Sur tous les comptoirs en soirée, elle aimait se faire shooter
Des shots au bar pour oublier
Des shots au bar
Elle aimait se faire liker pour allumer le monde entier
Elle aimait tout faire péter comme une p’tite bombe au cul bombé
Elle aimait se faire payer pour la nuit ou pour une tournée
Elle aimait se faire défoncer son corps, cœur désenchanté
Comme un pétard trop bien roulé
Dans tous les sens on fait tourner
Comme un pétard trop bien roulé
Fais tourner, fais tourner, fais tourner
En amour faut pas s’attacher
Ou alors juste les poignés
En amour faut savoir cracher
Dans les filles faut savoir pleurer
Quand elle était jambes écartées
Moi c’est le monde que j’y voyais
Elle avait les yeux bandés
Quand elle me dit qu’elle m’aimait
Elle aimait être attachée
Elle aimait bien déshabiller
Des menottes à ses poignés
Me faire bander les yeux bandés
Elle aimait être étouffée
La tête en bas sur l’oreiller
Elle m’écrivait en secret
Qu’elle chantait plus quand elle saignait
Elle aimait me faire pleurer mon sexe sur mon cœur blessé
Sur mon visage désabusé, je crois bien qu’elle aimait pisser
Elle aimait se faire tirer la chatte comme un pétard mouillé
Elle aimait se faire prier à genoux, à genoux, à genoux
Elle aimait se faire liker pour allumer le monde entier
Elle aimait se faire fesser quand tu sais la confesser
Elle aimait se faire lécher comme une religieuse qui a péché
Elle aimait se faire frapper la chatte pour la faire chialer
Elle aimait se faire liker pour allumer le monde entier
Elle aimait tout faire péter de son pétard trop bien roulé
Elle aimait se faire sauter comme une p’tite bombe au cul bombé
Elle aimait se faire exploser dans tous les sens on fait tourner
Comme un pétard trop bien roulé
Dans tous les sens on fait tourner
Comme un pétard
Comme un pétard
Comme un pétard
Trop bien roulé[/quote]
J'entends :
Elle aimait se faire péter son pétard trop bien roulé : Elle aimait se faire péter[b], ouais,[/b] son pétard trop bien roulé
Elle aimait me faire tirer dessus, oui sûr, comme un pompier : Elle aimait me faire tirer[b], ouais sûr,[/b] oui sûr, comme un pompier
Elle aimait tout faire sauter comme une p’tite bombe au cul bombé : Elle aimait tout faire sauter comme une p’tite bombe[b], le[/b] cul bombé
Elle aimait faire exploser mon cœur et surtout ma CB : Elle aimait faire exploser mon cœur[b], puis[/b] surtout ma CB
Elle aimait se faire défoncer son corps, cœur désenchanté : Elle aimait se faire défoncer son corps [b]au[/b] cœur désenchanté
La tête en bas sur l’oreiller : La tête en bas [b]sous[/b] l’oreiller
Sur mon visage désabusé, je crois bien qu’elle aimait pisser : Sur mon visage désabusé, je crois bien qu’elle aimait [b]bien[/b] pisser
Elle aimait se faire fesser quand tu sais la confesser : Elle aimait se faire fesser [b]le con, tu sais, ma confessée (ou : "le con, tu sais, m'a confessé")[/b] (Con : sexe de la femme.)
Elle aimait tout faire péter de son pétard trop bien roulé : Elle aimait tout faire péter [b]avec[/b] son pétard trop bien roulé
Elle aimait se faire liker
Elle aimait se faire liker pour allumer le monde entier
Elle aimait se faire YouPorner pour des milliards de connectés
Elle aimait se faire shooter le cul pis surtout son portrait
Elle aimait se faire péter son pétard trop bien roulé
Elle aimait me faire tirer dessus, oui sûr, comme un pompier
Elle aimait tout faire sauter comme une p’tite bombe au cul bombé
Elle aimait faire exploser mon cœur et surtout ma CB
Sur tous les comptoirs en soirée, elle aimait se faire shooter
Des shots au bar pour oublier
Des shots au bar
Elle aimait se faire liker pour allumer le monde entier
Elle aimait tout faire péter comme une p’tite bombe au cul bombé
Elle aimait se faire payer pour la nuit ou pour une tournée
Elle aimait se faire défoncer son corps, cœur désenchanté
Elle aimait se faire monter dans les chiottes ou dans les greniers
Elle aimait se faire baiser dans les backrooms des bars clandés
Elle aimait se faire doigter dans les bagnoles décapotées
Elle aimait se faire sauter sur les genoux ou les godemichets
Elle aimait faire exploser mon cœur et surtout ma CB
Sur tous les comptoirs en soirée, elle aimait se faire shooter
Des shots au bar pour oublier
Des shots au bar
Elle aimait se faire liker pour allumer le monde entier
Elle aimait tout faire péter comme une p’tite bombe au cul bombé
Elle aimait se faire payer pour la nuit ou pour une tournée
Elle aimait se faire défoncer son corps, cœur désenchanté
Comme un pétard trop bien roulé
Dans tous les sens on fait tourner
Comme un pétard trop bien roulé
Fais tourner, fais tourner, fais tourner
En amour faut pas s’attacher
Ou alors juste les poignés
En amour faut savoir cracher
Dans les filles faut savoir pleurer
Quand elle était jambes écartées
Moi c’est le monde que j’y voyais
Elle avait les yeux bandés
Quand elle me dit qu’elle m’aimait
Elle aimait être attachée
Elle aimait bien déshabiller
Des menottes à ses poignés
Me faire bander les yeux bandés
Elle aimait être étouffée
La tête en bas sur l’oreiller
Elle m’écrivait en secret
Qu’elle chantait plus quand elle saignait
Elle aimait me faire pleurer mon sexe sur mon cœur blessé
Sur mon visage désabusé, je crois bien qu’elle aimait pisser
Elle aimait se faire tirer la chatte comme un pétard mouillé
Elle aimait se faire prier à genoux, à genoux, à genoux
Elle aimait se faire liker pour allumer le monde entier
Elle aimait se faire fesser quand tu sais la confesser
Elle aimait se faire lécher comme une religieuse qui a péché
Elle aimait se faire frapper la chatte pour la faire chialer
Elle aimait se faire liker pour allumer le monde entier
Elle aimait tout faire péter de son pétard trop bien roulé
Elle aimait se faire sauter comme une p’tite bombe au cul bombé
Elle aimait se faire exploser dans tous les sens on fait tourner
Comme un pétard trop bien roulé
Dans tous les sens on fait tourner
Comme un pétard
Comme un pétard
Comme un pétard
Trop bien roulé
J'entends :
Elle aimait se faire péter son pétard trop bien roulé : Elle aimait se faire péter, ouais, son pétard trop bien roulé
Elle aimait me faire tirer dessus, oui sûr, comme un pompier : Elle aimait me faire tirer, ouais sûr, oui sûr, comme un pompier
Elle aimait tout faire sauter comme une p’tite bombe au cul bombé : Elle aimait tout faire sauter comme une p’tite bombe, le cul bombé
Elle aimait faire exploser mon cœur et surtout ma CB : Elle aimait faire exploser mon cœur, puis surtout ma CB
Elle aimait se faire défoncer son corps, cœur désenchanté : Elle aimait se faire défoncer son corps au cœur désenchanté
La tête en bas sur l’oreiller : La tête en bas sous l’oreiller
Sur mon visage désabusé, je crois bien qu’elle aimait pisser : Sur mon visage désabusé, je crois bien qu’elle aimait bien pisser
Elle aimait se faire fesser quand tu sais la confesser : Elle aimait se faire fesser le con, tu sais, ma confessée (ou : "le con, tu sais, m'a confessé") (Con : sexe de la femme.)
Elle aimait tout faire péter de son pétard trop bien roulé : Elle aimait tout faire péter avec son pétard trop bien roulé