C'est un sentiment étrange que celui de la perte de quelqu'un qu'on n'a jamais vraiment connu.
Pour sûr que tu me manqueras ici.


Et je vois la présence des anonymes, et espère que tu liras ça en silence. Égoïstement.
A bientôt

Peb

C' est l' un des au revoir qui fait le plus flipper en fait.... Mais c est juste un au revoir comme dirait l'autre.

Et je vois la présence des anonymes, et espère que tu liras ça en silence. Égoïstement.
A bientôt

Et je vois la présence des anonymes, et espère que tu liras ça en silence. Égoïstement.
A bientôt

J'en suis sûr. C'est mon côté croyant.

Je te laisse à l'initiative... un topic des disparus? haha, le cimetière des éléphants de SL...

Si j'étais modette, j'aurais commencé par renommer ce topic "Reviens"

Si j'étais modette, j'aurais commencé par renommer ce topic "Reviens"

#JeSuisPebouzet quoi

#JeSuisPebouzet quoi

Mais Peb'
A bientôt, hein !

oh putain peb j'ai plus ton numéro de tel, j'aimerais savoir ce qui ce passe pebounet

bonne et longue route à toi p'tit con

Merci pour ces enchevêtrements de mots laissés ici, ils sont beaux. Beaux parce qu'ils reflètent l'humain, pas quelque chose de parfait ou aseptisé, mais profondément vrai. Merci pour ça.


"Prends soin de toi je suis sûr qu'on se reverra"

On inverse, cette fois c'est toi qui fais attention et moi qui suis certaine que le hasard fera bien les choses.

"Les jours s'en vont et [il] demeure. "
Merci Peb et à bientôt !

#JeSuisPebouzet quoi

Laisse donc les autres croire en leur lumière
Moi je m'abbreuve de mes ombres
- pour faire jaillir le contre-jour -
Vision de restes de poussières éparses
et de la vie mise à mort

Dans ce langage amniotique
Je parle comme un nouveau-né
Qui à chaque cri s'éventre
Dans la parade des morts qui m'ont offert l'éternité
Comme j'offrirai la mienne - cadeau de mes décompositions - à la mâchoire lente de la terre

Je n'ai pas peur
Ni de moi - j'ai perdu le goût des ordures - ni de mes impostures

Je m'offre - ce que je suis - et perle sur ma peau la sueur de mes songes
Je m'enlève des peaux mortes
- comme d'autres fous se lavent chimiquement par l'inconscience de leur composition - avec la confiance des renaissances

Petites sculptures que l'on taille en silence
Tâche d'encre sur la toile
Marque-page de mes avenirs dans la forme des plats reliefs
Là où se cherche les racines des montagnes

Mettez des coups de couteaux dans mes écritures. Je n'écris même pas pour moi, je n'écris plus pour moi depuis longtemps. Je cherche à rentrer à l'intérieur de vous, comme ceux qui sont attirés par le vide que les femmes savent offrir.

L'âme aimantée, les morts se sont réincarnés dans d'autres corps.

Croque la vie, ce n'est pas un fruit défendu, cueille sur l'arborescence des vies poussées vers l'éternité dissolue du ciel.

Des restes ? Parties d'un tout.

Des restes ? Poids d'un désaccord dont il faut se délester. Le regard des tristesses est un abîme dans lequel il ne faut pas plonger.

Tu sais remonter, après ta chute, t'accrocher et gravir ces parois tranchantes sans jamais lâcher les prises de tes ascensions ?

Si la peau s'ouvre c'est pour se refermer, ta vie un cadeau précieux et hermétique, si elle se répare d'elle-même...

Erratum

Salut toi.

Ça fait des années que je ne t'ai pas croisé, sommes-nous toujours le même ?

J'repense aux filles, aux parfums des fleurs folles, aux journées insouciantes d'hier. J'vois que le temps file et que tu n'es plus vraiment le même.
Plus on s'éloigne l'un de l'autre et plus ce passé tourne en beauté. J'crois que t'étais une putain de belle graine et que t'as pas voulu germer.

L'innocence des ballades pieds nus dans les ronces, les voyages improvisés, les rencontres qui te faisaient naître des sourires à ne plus en finir, puis ces lits où c'était l'amour qui parlait pour toi.

Tu deviens quoi ?

Tu nages toujours dans l'océan de tes songes, tu es toujours cet homme-chien des nuits blanches ou tu as déserté jusqu'à tes propres compositions ?

" De mes disparitions " c'était le titre de ton recueil jamais achevé, tu t'es enterré avec, tu as cherché autour et n'y a rien vu de tangible. Les amis ne sont pas là comme tu le souhaiterai, la famille n'en parlons pas, mais tu sais que tu t'as toujours tout fuit ?

Alors t'as tracé comme une filante, tu as laissé les restes manger le peu que tu avais encore, dévoré jusqu'à l'âme par ses écritures le môme, dévoré comme une étoile dévore les autres planètes.

Tu lis encore ?

T'étais beau sur le muret, en haut de ta Citadelle, je te voyais tous les soirs observer la lune rousse et ses danses quotidiennes, un peu plus bas ou un peu plus haut dans l'horizon chaque soir. T'étais toujours surpris de la voir aux matins, à tes réveils embrumés, cette lune. Sans tes lunettes c'était comme une étoile, un réverbère flou dans le ciel, mais y'a que toi qui peut comprendre ce que je t'écris. Une tâche céleste dans les yeux, comme si c'était vu au microscope sur une lamelle ton ciel, mais j'me souviens, toi tu l'avais ouvert et tu l'avais découpé, cisaillé.

T'en avais fais des tranches, tu les partageais vers trois heures du matin aux autres que tu connaissais pas.
Ils étaient nombreux à te connaître peut-être et combien à te lire ?

Tu te rappelles de ces nuits partagées ?

Qu'est ce que tu as manqué pour ne pas réussir à répondre à l'appel d'air que la destination savait t'offrir ?

❤

<3 ah les torrents de l'enfance

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