tu l'as maitrise très bien cette formule secrète, je sais pas ou tu en ai dans tes projets d'écritures mais ça me plais les traces noirs que tu mets sur un fond blanc
clem15700 Il y a 8 ans

tu l'as maitrise très bien cette formule secrète, je sais pas ou tu en ai dans tes projets d'écritures mais ça me plais les traces noirs que tu mets sur un fond blanc

La magie des ombres blanches, des nuits où l'on se couche avec en travers du cœur ces persiennes de l'amour contre-jour. Paris réveillé depuis peu et ses banlieues qui toussent, qui démarrent le moteur, ronronnement des ondes citadines, ces lueurs qui touchent en premier lieu le sommet des tours de l'avenir, ce sont les constructions du nouveau monde ami, il faudra t'y faire. On sait que l'humanité prendra une nouvelle voix, celle de la contestation, car trop peu sont représentés. Et ma nouvelle vie aussi, à quelques lettres près, où l'on pourrait s'égarer dans les énigmes noires, à se demander qui est l'étoile, les pourquoi et les comment, ces interrogatives perceptions qui nous poussent au doute ou à la sûreté de notre âme ; Le réconfort d'une croyance, le sentiment d'une idée juste, mais quelle justice à accepter des justices absolues ? Ce qui traîne dans l'écho cérébral. Ceux qui traînent dans l'écho cérébral, dans l'intime d'un monde que l'on pense connaître sur le bout de ses doigts, juste parce que l'on sait compter, du plus grand au plus petit, infiniment, on pense savoir, on pense savoir codifier, comprendre. Juste des interprétations libres au bon entendement de ceux qui veulent tabler les perceptibles vérités, loin de la seule peur des invisibles... * Bribes de parcelles électriques... La vie ? Émeraude sous-cutanée et obligations digestives. Comme on a faim, on s'épanche pour mordre le tranchant de la lame et qu'importe la longueur des cicatrices à venir. Trancher dans le vif, prendre sa bouche à pleines dents, c'est ça, c'est que l'on se digère de toute chose : nourritures spontanées et traces d'usure. Au rythme des cacophonies et des réminiscences espiègles, l'avenir n'appartient pas à ceux qui se lèvent tôt, ni à ceux qui se couchent tard et pas même aux visionnaires : seulement à ceux qui mastiquent le présent et le font durer ; N'est-ce pas comme cela que se prononce le goût ? Histoire banale d'une mastication A la langueur de la bouchée, aux hypothétiques fringales qui viendront de nouveau, comme se réveille le passé et mes désirs quand la fumée me réclame. *** Pensée libre ou libérée, au feu les fioritures de nouveau et place aux natures, virages serrés sur le plancher. prendre la courbe puis tracer sur les ondes quelques phrases paraboles et contempler la magie des satellites : ce qui vole, virevolte, danse autour. Jusqu'aux palpitations enchevêtrées en moi-même, l'écho persistant qui vient et fredonne les lettres d'or, des caractères mélanine qui comblent les nuits de ta pupille d'univers, douce mydriase quand Mélusine veut se baigner dans le noir de ces mains tachetées des jours de lie amenés des vendanges
AnonymeIl y a 8 ans

La magie des ombres blanches, des nuits où l'on se couche avec en travers du cœur ces persiennes de l'amour contre-jour. Paris réveillé depuis peu et ses banlieues qui toussent, qui démarrent le moteur, ronronnement des ondes citadines, ces lueurs qui touchent en premier lieu le sommet des tours de l'avenir, ce sont les constructions du nouveau monde ami, il faudra t'y faire.
On sait que l'humanité prendra une nouvelle voix, celle de la contestation, car trop peu sont représentés.
Et ma nouvelle vie aussi, à quelques lettres près, où l'on pourrait s'égarer dans les énigmes noires, à se demander qui est l'étoile, les pourquoi et les comment, ces interrogatives perceptions qui nous poussent au doute ou à la sûreté de notre âme ; Le réconfort d'une croyance, le sentiment d'une idée juste, mais quelle justice à accepter des justices absolues ?

Ce qui traîne dans l'écho cérébral.
Ceux qui traînent dans l'écho cérébral, dans l'intime d'un monde que l'on pense connaître sur le bout de ses doigts, juste parce que l'on sait compter, du plus grand au plus petit, infiniment, on pense savoir, on pense savoir codifier, comprendre.

Juste des interprétations libres au bon entendement de ceux qui veulent tabler les perceptibles vérités, loin de la seule peur des invisibles...

*

Bribes de parcelles électriques...

La vie ?
Émeraude sous-cutanée et obligations digestives.

Comme on a faim, on s'épanche pour mordre le tranchant de la lame et qu'importe la longueur des cicatrices à venir. Trancher dans le vif, prendre sa bouche à pleines dents, c'est ça, c'est que l'on se digère de toute chose : nourritures spontanées et traces d'usure.

Au rythme des cacophonies et des réminiscences espiègles, l'avenir n'appartient pas à ceux qui se lèvent tôt, ni à ceux qui se couchent tard et pas même aux visionnaires : seulement à ceux qui mastiquent le présent et le font durer ; N'est-ce pas comme cela que se prononce le goût ?

Histoire banale d'une mastication

A la langueur de la bouchée, aux hypothétiques fringales qui viendront de nouveau, comme se réveille le passé et mes désirs quand la fumée me réclame.

***


Pensée libre ou libérée, au feu les fioritures de nouveau et place aux natures, virages serrés sur le plancher. prendre la courbe puis tracer sur les ondes quelques phrases paraboles et contempler la magie des satellites : ce qui vole, virevolte, danse autour.

Jusqu'aux palpitations enchevêtrées en moi-même, l'écho persistant qui vient et fredonne les lettres d'or, des caractères mélanine qui comblent les nuits de ta pupille d'univers, douce mydriase quand Mélusine veut se baigner dans le noir de ces mains tachetées des jours de lie amenés des vendanges

On ne s'improvise pas Homme, au mieux, on s'invente une histoire qui nous colle à la peau, une sorte de légende personnelle. De quoi tenir un peu, de quoi ne pas sombrer, de quoi faire que ce fer qui nous a transpercé un jour ne revienne plus à la charge, ce vieux duel avec soi-même, chacun sur son cheval, ténèbres ou lumières, dans une joute sans fin, où la lune repart toujours nouvelle après s'être vidé de sa contenance pleine. On ne s'improvise pas Homme, au pire, on perd son humanité, celle qui se cache timide sous la peau, qui va à l'envers parfois de nos désirs, de nos colères, de nos peines. De quoi sortir de soi, le temps d'un instant, comme un éclair fulgurant qui viendrai s’abattre, tenir nos deux mains à l'usage qui nous dépasse, comme parfois les nerfs qui se perdent et qui se détendent par un coup porté à celle que l'on chérit, dans sa vie de chien à tenir en laisse l'enfant qu'on aura jamais. On ne s'improvise pas Homme comme on sait raturer parfois les brouillons mauvais, on s'invente des raisons pour se dire que ce jour sera demain, qu'il sera mieux et que la vie se portera au périgée de notre sensibilité, demain, toujours demain. Foutue attente qui sait venir mordre les restes qu'on jette aux inconnus, le temps d'une phrase politesse pour marquer un sourire et enfouir au lointain des autres la tristesse que l'on sait si bien dissimuler. On ne s'improvise pas Homme quand on s'aliène à ce qui n'est pas nous, encore faut-il savoir chercher ce qui nous compose, encore faut-il avoir l'envie de se tenir face à soi même, dans le miroir, regarder le pli des yeux et savoir ce qui se cache aux horizons verts de ces mers closes.
AnonymeIl y a 8 ans

On ne s'improvise pas Homme, au mieux, on s'invente une histoire qui nous colle à la peau, une sorte de légende personnelle.
De quoi tenir un peu, de quoi ne pas sombrer, de quoi faire que ce fer qui nous a transpercé un jour ne revienne plus à la charge, ce vieux duel avec soi-même, chacun sur son cheval, ténèbres ou lumières, dans une joute sans fin, où la lune repart toujours nouvelle après s'être vidé de sa contenance pleine.

On ne s'improvise pas Homme, au pire, on perd son humanité, celle qui se cache timide sous la peau, qui va à l'envers parfois de nos désirs, de nos colères, de nos peines.
De quoi sortir de soi, le temps d'un instant, comme un éclair fulgurant qui viendrai s’abattre, tenir nos deux mains à l'usage qui nous dépasse, comme parfois les nerfs qui se perdent et qui se détendent par un coup porté à celle que l'on chérit, dans sa vie de chien à tenir en laisse l'enfant qu'on aura jamais.

On ne s'improvise pas Homme comme on sait raturer parfois les brouillons mauvais, on s'invente des raisons pour se dire que ce jour sera demain, qu'il sera mieux et que la vie se portera au périgée de notre sensibilité, demain, toujours demain.
Foutue attente qui sait venir mordre les restes qu'on jette aux inconnus, le temps d'une phrase politesse pour marquer un sourire et enfouir au lointain des autres la tristesse que l'on sait si bien dissimuler.

On ne s'improvise pas Homme quand on s'aliène à ce qui n'est pas nous, encore faut-il savoir chercher ce qui nous compose, encore faut-il avoir l'envie de se tenir face à soi même, dans le miroir, regarder le pli des yeux et savoir ce qui se cache aux horizons verts de ces mers closes.

L'articulation de la pensée est une gymnastique que l'esprit doit faire porter comme une main tendue au vide. Il faut réussir à fixer cela dont on parle, le reste, autour de ses lettres, cumul de canaux, n'est qu'autre qu’imbrication de sens. Il faut éloigner le ton de mes propos ; Aucun ton ! Je laisserai juste à l'avenir le thème tanguer * La fatalité de notre condition tend à cette envie irrésistible de braver la mort. N'avons-nous jamais rêvé de l'immortalité ? Nous y tendons, notre espèce a la prétention de croire pouvoir déjouer le cycle naturel de la vie ( Trans-humanisme - tu déroberai le cadeau que la vie t'as fait sans lui rendre la pareille ? ) Nous courons désenchantés vers l'avenir, dans l'inexorable espace où le temps sera vaincu, devenu vieille légende et maladie survivance de quelques fous, de quelques pauvres gens ne sachant plus jouir de ce temps pourtant si précieux, comme si il leur avait été dérobé. Devenus des dieux, de quels trésors pourraient-ils jouir et se pavaner encore ? L'ennui sera la cour de jeux de l'espèce, le voilà le nouvel ennemi de ce millénaire à abattre, alors, on se gavera de technologies, toujours nouvelles et à la pointe ( acérée ) qui l’éloignera de sa nature, peut-être même qu'à forcer la dénaturalisation de notre condition, celle-ci s'éteindra, désorientée bien loin de ses inspirations cellulaires ? Serons-nous la première espèce qui réussira à annihiler ses instincts par la prouesse scientifique, de ces promesses contemporaines ? * Mon ami, je t'écris juste pour te rappeler, avant que ta vie et sa cadence ne t'emporte, que l'écho de ton âme égarée traîne encore sur ces murs, sais-tu voir les balèvres de tes peintures ? Il est un sens du détail qu'il est parfois beau d'habiller d'innocence car chaque monde est unique, chaque parcelle que tu cultives à l'intérieur de toi est la plus belle salutation, le plus bel hommage que tu peux rendre à la condition de ta nature. * Vingt-et-unième, sympathique vadrouille de l'ère de la conservation. A croire que l'immobilisation est leur action de cause, le moteur indétrônable de leur chevaux morts, d'avoir trop couru aurions-nous oubliés de prendre le temps de marcher, de ne pas être perdu dans la folie de la course ? * Si le temps pouvait s’allonger et ne pas être qu'un outil bon à nous incliner, nous saurions avec sagesse de chaque seconde vécue qu'il est le seul précepteur à qui l'ont doit rendre des comptes. * Si l'âme oublie de dormir c'est qu'elle refuse d’abreuver son corps à cette source limpide qu'est la paresse de l'esprit. * Sommeil, tu n'es rien d'autre qu'un répit ; Instant de trêve, comme en hiver ces rayonnements du soleil qui décongestionnent l'âme, rayons qui opèrent, somnambules, sur les terrains d'un rêve. Et te dire que aujourd'hui, je ne rêve plus, que je suis bien plus ici que ailleurs, à tourmenter mes nuits noires pour qu'elle me reviennent dans des éclairs d'éclats, dans le premier vacillement de la lutte qui fait qu'un orage gronde et s'invite dans le creux du ciel, ce ventre aux étendues bleues et noires, où s’amorcent en forme chagrines la couleur cérébrale, la tombée nuptiale des forces qui convergent. Alors, enfant de la pluie et des flaques qui persistent, je me déverserai à toi et aux immensités ornières d'espoirs qui renversent les étés trop longs et trop chauds. * Au huis-clos de soi-même, à l'intérieur de mes recouvrements, des enduits de cette âme, au fin fond des fentes, si elles sont venues à percer le cœur, au dedans comme j'aime dire, au creux des abîmes interstices, là où se glissent les musiques personnelles, les notes qui vibrent, qui nous laissent pianoter sur les gammes du hasard, dans les détours d'accords passés avec soi, à faire de ses mains des ouvrages d'arpèges, ces mélodies qui invitent aux plus beaux songes avant que le dernier silence ne vienne conclure, en soupir final, la partition de nos vies. * Le monde sème ses propres gesticulations, parmi elles, l'écho tourmenté des êtres. Nous nous fions au temps qui passe, aux lézardes que la paresse sait ouvrir et à l'ennui qui souvent l'accompagne, enseveli sous les gravats de ces colosses de la solitude. Nous nous fions aux temps d'hier, irrévocables chimères nous ayant délestés des bribes de son passage. Nous nous fions aux temps, interprétations scientifiques des phénomènes car ils circulent en dedans-nous, en proie à l'insouciance qui nous avale et broie les restes de ses appétits voraces, car ce sont les secondes qui dévorent. Nous nous fions aux temps car nous sommes malades de sa propre empreinte, de cette union qui nous inflige à la destination commune, imaginaire, infinie, indomptable, insaisissable.
AnonymeIl y a 8 ans

L'articulation de la pensée est une gymnastique que l'esprit doit faire porter comme une main tendue au vide. Il faut réussir à fixer cela dont on parle, le reste, autour de ses lettres, cumul de canaux, n'est qu'autre qu’imbrication de sens. Il faut éloigner le ton de mes propos ; Aucun ton ! Je laisserai juste à l'avenir le thème tanguer

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La fatalité de notre condition tend à cette envie irrésistible de braver la mort. N'avons-nous jamais rêvé de l'immortalité ?
Nous y tendons, notre espèce a la prétention de croire pouvoir déjouer le cycle naturel de la vie
( Trans-humanisme - tu déroberai le cadeau que la vie t'as fait sans lui rendre la pareille ? )

Nous courons désenchantés vers l'avenir, dans l'inexorable espace où le temps sera vaincu, devenu vieille légende et maladie survivance de quelques fous, de quelques pauvres gens ne sachant plus jouir de ce temps pourtant si précieux, comme si il leur avait été dérobé.
Devenus des dieux, de quels trésors pourraient-ils jouir et se pavaner encore ?
L'ennui sera la cour de jeux de l'espèce, le voilà le nouvel ennemi de ce millénaire à abattre, alors, on se gavera de technologies, toujours nouvelles et à la pointe ( acérée ) qui l’éloignera de sa nature, peut-être même qu'à forcer la dénaturalisation de notre condition, celle-ci s'éteindra, désorientée bien loin de ses inspirations cellulaires ?
Serons-nous la première espèce qui réussira à annihiler ses instincts par la prouesse scientifique, de ces promesses contemporaines ?

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Mon ami, je t'écris juste pour te rappeler, avant que ta vie et sa cadence ne t'emporte, que l'écho de ton âme égarée traîne encore sur ces murs, sais-tu voir les balèvres de tes peintures ?
Il est un sens du détail qu'il est parfois beau d'habiller d'innocence car chaque monde est unique, chaque parcelle que tu cultives à l'intérieur de toi est la plus belle salutation, le plus bel hommage que tu peux rendre à la condition de ta nature.

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Vingt-et-unième, sympathique vadrouille de l'ère de la conservation. A croire que l'immobilisation est leur action de cause, le moteur indétrônable de leur chevaux morts, d'avoir trop couru aurions-nous oubliés de prendre le temps de marcher, de ne pas être perdu dans la folie de la course ?

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Si le temps pouvait s’allonger et ne pas être qu'un outil bon à nous incliner, nous saurions avec sagesse de chaque seconde vécue qu'il est le seul précepteur à qui l'ont doit rendre des comptes.

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Si l'âme oublie de dormir c'est qu'elle refuse d’abreuver son corps à cette source limpide qu'est la paresse de l'esprit.

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Sommeil, tu n'es rien d'autre qu'un répit ; Instant de trêve, comme en hiver ces rayonnements du soleil qui décongestionnent l'âme, rayons qui opèrent, somnambules, sur les terrains d'un rêve.
Et te dire que aujourd'hui, je ne rêve plus, que je suis bien plus ici que ailleurs, à tourmenter mes nuits noires pour qu'elle me reviennent dans des éclairs d'éclats, dans le premier vacillement de la lutte qui fait qu'un orage gronde et s'invite dans le creux du ciel, ce ventre aux étendues bleues et noires, où s’amorcent en forme chagrines la couleur cérébrale, la tombée nuptiale des forces qui convergent.
Alors, enfant de la pluie et des flaques qui persistent, je me déverserai à toi et aux immensités ornières d'espoirs qui renversent les étés trop longs et trop chauds.

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Au huis-clos de soi-même, à l'intérieur de mes recouvrements, des enduits de cette âme, au fin fond des fentes, si elles sont venues à percer le cœur, au dedans comme j'aime dire, au creux des abîmes interstices, là où se glissent les musiques personnelles, les notes qui vibrent, qui nous laissent pianoter sur les gammes du hasard, dans les détours d'accords passés avec soi, à faire de ses mains des ouvrages d'arpèges, ces mélodies qui invitent aux plus beaux songes avant que le dernier silence ne vienne conclure, en soupir final, la partition de nos vies.

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Le monde sème ses propres gesticulations, parmi elles, l'écho tourmenté des êtres.
Nous nous fions au temps qui passe, aux lézardes que la paresse sait ouvrir et à l'ennui qui souvent l'accompagne, enseveli sous les gravats de ces colosses de la solitude.
Nous nous fions aux temps d'hier, irrévocables chimères nous ayant délestés des bribes de son passage.
Nous nous fions aux temps, interprétations scientifiques des phénomènes car ils circulent en dedans-nous, en proie à l'insouciance qui nous avale et broie les restes de ses appétits voraces, car ce sont les secondes qui dévorent.
Nous nous fions aux temps car nous sommes malades de sa propre empreinte, de cette union qui nous inflige à la destination commune, imaginaire, infinie, indomptable, insaisissable.


Dans ce lieu mi-clos aux courants d'airs, passe de nuit les avions de chasse. Pendant que la chienne dort, l'attrape-rêve s'échappe du plafond et emprunte à l'ensommeillée ses maigres pattes , les cloues entre deux fils et commence à les battre dans le vide, dans l'espoir de rejoindre au loin déjà les traces de fumées qui s'évaporent. ------ Que le temps se taise, lui et son époque où les crues déferlent à ses sécheresses Je n'aurais pas de compte à rendre J'ai toujours fuis mes impostures Et je me suis trouvé là Sur le bord d'un monde d'engrenages, d'illuminés et d'inconscients J'ai pensé tout bas à des choses d'inutilités Le temps de me taire --- Des campagnes nous irons porter la voix de ces peaux de bêtes qu'on pensait mortes avant de tanner --- Poésie sans prophétie n'entends pas la pensée créer le concrétisé Alors je lève mon eau noire aux organisateurs des divertissements
AnonymeIl y a 7 ans

Dans ce lieu mi-clos aux courants d'airs, passe de nuit les avions de chasse.
Pendant que la chienne dort, l'attrape-rêve s'échappe du plafond et emprunte à l'ensommeillée ses maigres pattes , les cloues entre deux fils et commence à les battre dans le vide, dans l'espoir de rejoindre au loin déjà les traces de fumées qui s'évaporent.

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Que le temps se taise,
lui et son époque où les crues déferlent à ses sécheresses
Je n'aurais pas de compte à rendre
J'ai toujours fuis mes impostures
Et je me suis trouvé là
Sur le bord d'un monde d'engrenages, d'illuminés et d'inconscients
J'ai pensé tout bas à des choses d'inutilités
Le temps de me taire

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Des campagnes nous irons porter la voix de ces peaux de bêtes qu'on pensait mortes avant de tanner
---
Poésie sans prophétie n'entends pas la pensée créer le concrétisé
Alors je lève mon eau noire aux organisateurs des divertissements



Collier vert autour du cou Un sifflet pour appeler le vent Et cette chienne fille de l'air qui file Fais un tour j'imagine et reviens plus de mille fois Les matinées ont un drôle de goût, céréale embrouillées dans le brouillard de l'encens et café beige Et le printemps qui se lève à neuf heures Dans la pupille des yeux perdus Barbouillée est la rétine et rouillé l'iris Comme une étoile brune grandit dans le regard Tâche d'encre
AnonymeIl y a 7 ans

Collier vert autour du cou
Un sifflet pour appeler le vent
Et cette chienne fille de l'air qui file
Fais un tour j'imagine et reviens plus de mille fois

Les matinées ont un drôle de goût, céréale embrouillées dans le brouillard de l'encens et café beige
Et le printemps qui se lève à neuf heures
Dans la pupille des yeux perdus
Barbouillée est la rétine et rouillé l'iris
Comme une étoile brune grandit dans le regard
Tâche d'encre

Et contrairement à ce que l'on pourrait penser , il ne s'agit pas de créer ou de défendre tel point de vue. Ici, il faut être dans l'attaque, comme cette permanente danse que shiva exécute de ses mille bras mouvementés, dans la destruction de ce qui a déjà été établi. Notre monde humain est bâti de base sur des ruines, étranges tribulations de restes, aux sens vacants où seuls ses usagers modèlent ses héritages. Alors il reste à ces bâtisseurs, génération dépossédée d'elle même, la tâche de consolider de ses bribes, le puzzle complexe et indéchiffrable de ses avenirs, sujets de la mouvance. Puisque cette folie traverse les âges et ne semble vouloir s'éteindre, même face au vent mauvais qui malmène la lueur de nos flammes et estompe notre horizon, tentons de tendre à être des êtres prestidigitateurs. Chacun de nous se mariera au futur de ce fil tendu, prendra le chemin de vie de marionnettiste. Certains seront perdus dans le théâtre et ses contemplations calamiteuses, d'autres tomberont en lambeaux aux pieds d'une idolâtrée chimère. Nous tous, alchimistes, à pouvoir forger les minerais de l'existence, nous n'avons pas de pierre à jeter sur les morts, éclosion de la vie. Nous ne souhaitons que leur repos et la paix qui en découle, celle que le temps pousse à la trêve, à l'oubli de la haine et au pardon de ses erreurs, pour repartir sur une route calme, où les ornières seraient évitables, à l'abri des tumultes qui soufflent sur la vie.
AnonymeIl y a 7 ans

Et contrairement à ce que l'on pourrait penser , il ne s'agit pas de créer ou de défendre tel point de vue. Ici, il faut être dans l'attaque, comme cette permanente danse que shiva exécute de ses mille bras mouvementés, dans la destruction de ce qui a déjà été établi.

Notre monde humain est bâti de base sur des ruines, étranges tribulations de restes, aux sens vacants où seuls ses usagers modèlent ses héritages. Alors il reste à ces bâtisseurs, génération dépossédée d'elle même, la tâche de consolider de ses bribes, le puzzle complexe et indéchiffrable de ses avenirs, sujets de la mouvance.

Puisque cette folie traverse les âges et ne semble vouloir s'éteindre, même face au vent mauvais qui malmène la lueur de nos flammes et estompe notre horizon, tentons de tendre à être des êtres prestidigitateurs.

Chacun de nous se mariera au futur de ce fil tendu, prendra le chemin de vie de marionnettiste. Certains seront perdus dans le théâtre et ses contemplations calamiteuses, d'autres tomberont en lambeaux aux pieds d'une idolâtrée chimère.
Nous tous, alchimistes, à pouvoir forger les minerais de l'existence, nous n'avons pas de pierre à jeter sur les morts, éclosion de la vie. Nous ne souhaitons que leur repos et la paix qui en découle, celle que le temps pousse à la trêve, à l'oubli de la haine et au pardon de ses erreurs, pour repartir sur une route calme, où les ornières seraient évitables, à l'abri des tumultes qui soufflent sur la vie.

Mon horizon est une oliveraie, des oiseaux piaillent au fil des jours renouveaux, toujours sur le courant d'air d'une épopée nomade, en proie aux turbulences du vent. Paroles de piafs, ils ont les cimes des arbres pour se chanter leur message. Sentir les rythmes d'une nature qui s'étend à la poussière qui virevolte, à la fumée sirupeuse prise par les volutes de l'encens pour une danse intransigeante. Tu crois qu'elle lui demande la permission avant de l'emmener pour une ronde tourbillonnante ? Et dans mon oeil, l'iris acqueux scelle ses reflets, de ce que la lumière électrisée transporte. Cette mystérieuse transparence que rescelle la matière. J'entends le vide et perçoit l'écho, je sens le sens sans dessus dessous et je vois de mes pupilles écarquillées, les drapeaux brandés de mes iris. Vert feuille et terre racine
AnonymeIl y a 7 ans

Mon horizon est une oliveraie, des oiseaux piaillent au fil des jours renouveaux, toujours sur le courant d'air d'une épopée nomade, en proie aux turbulences du vent.
Paroles de piafs, ils ont les cimes des arbres pour se chanter leur message.

Sentir les rythmes d'une nature qui s'étend à la poussière qui virevolte, à la fumée sirupeuse prise par les volutes de l'encens pour une danse intransigeante.
Tu crois qu'elle lui demande la permission avant de l'emmener pour une ronde tourbillonnante ?

Et dans mon oeil, l'iris acqueux scelle ses reflets, de ce que la lumière électrisée transporte. Cette mystérieuse transparence que rescelle la matière.
J'entends le vide et perçoit l'écho, je sens le sens sans dessus dessous et je vois de mes pupilles écarquillées, les drapeaux brandés de mes iris.
Vert feuille et terre racine

Tu connais cette odeur, celle des matins qui s'allongent au café qui refroidit dans la porcelaine? Parenthèse. L'heure tourne et plus d'aiguille sur le cadran pour m'en apercevoir. On a jeté par les fenêtres les pendules, les montres et les horloges, ne reste plus que les petits sabliers où les amoureux n'ont qu'une minute pour se conter ce passé de mystère qu'on se murmure. Des inconnus naissent les jardins d'hivers, là où se promènent des petits trop petits pour avoir des petits. Eux qui marchent, jurons de fleurs dans la bouche, pour l'aurore lointaine qu'on devine gonfler dans l'éclosion d'un nouveau monde. C'est qu'ils marchent des sentiers parallèles ; une nuit décidera du sort de Rose. Morte-née, comme les promesses des heures de tendresse. Tu connais ces mirages qui font l'amour fou? Ce qui tourne mal, quand le voyage dérive... Des secondes déchets
AnonymeIl y a 7 ans

Tu connais cette odeur, celle des matins qui s'allongent au café qui refroidit dans la porcelaine?
Parenthèse.

L'heure tourne et plus d'aiguille sur le cadran pour m'en apercevoir. On a jeté par les fenêtres les pendules, les montres et les horloges, ne reste plus que les petits sabliers où les amoureux n'ont qu'une minute pour se conter ce passé de mystère qu'on se murmure.
Des inconnus naissent les jardins d'hivers, là où se promènent des petits trop petits pour avoir des petits. Eux qui marchent, jurons de fleurs dans la bouche, pour l'aurore lointaine qu'on devine gonfler dans l'éclosion d'un nouveau monde. C'est qu'ils marchent des sentiers parallèles ; une nuit décidera du sort de Rose.
Morte-née, comme les promesses des heures de tendresse. Tu connais ces mirages qui font l'amour fou?
Ce qui tourne mal, quand le voyage dérive...

Des secondes déchets

[quote="Peb'"]J'ai fouillé à l'intérieur de moi même - j'y ai trouvé des restes - œil au reflet d'un suicide et mon regard - que je n'ai jamais su lire - quelques pages ouvertes et une citadelle égarée en plein désert Des arbres aux racines trop profondes pour être extraites de terre à mains nues alors je lorgne les fruits trop hauts pour être saisis attendant les prouesses de l'attraction attendre la maturité et l'ascensionnelle traversée - mais j'y suis - alors je me promène dans les vergers avoisinant mes épaisses murailles J'ai voulu saisir ses poignets et non son amour - je commence à comprendre - il ne s'exprime pas par un corps-véhicule c'est céleste et sans poids qu'il s'anime - une offrande d'azur - J'ai levé la tête au ciel et j'attends l'été péridot aux éclats de la jade d'une vie sans visage je cherche l'obscure réponse d'un sens sans dessous à ses habillages[/quote] j'ai relu ça par hasard, c'est vraiment de la balle
musashi Il y a 7 ans

J'ai fouillé à l'intérieur de moi même - j'y ai trouvé des restes -
œil au reflet d'un suicide et mon regard - que je n'ai jamais su lire -
quelques pages ouvertes
et une citadelle égarée en plein désert

Des arbres aux racines trop profondes pour être extraites de terre à mains nues
alors je lorgne les fruits trop hauts pour être saisis attendant les prouesses de l'attraction
attendre la maturité et l'ascensionnelle traversée - mais j'y suis -
alors je me promène dans les vergers avoisinant mes épaisses murailles

J'ai voulu saisir ses poignets et non son amour - je commence à comprendre -
il ne s'exprime pas par un corps-véhicule
c'est céleste et sans poids qu'il s'anime - une offrande d'azur -

J'ai levé la tête au ciel et j'attends l'été péridot aux éclats de la jade
d'une vie sans visage je cherche l'obscure réponse d'un sens sans dessous à ses habillages
@Peb'


j'ai relu ça par hasard, c'est vraiment de la balle

Si elle t'as eu en pleine rétine la balle - c'est tant mieux tu sais je tiens au calibre de paix, au corbeau blanc, loin des colombes grisées... C'est le temps qui tangue. Sur le pont d'une proue, tu vois le matelot chavirer ? C'est l'écume du combat des vagues. C'est un petit brouillard qui traine, transpiration de la veille. Des alevins sillonnent le fond des mares, de ces vies inaperçues qui s'oublient parfois - l'égarement De nos pas de printemps à piétiner les fleurs. On écrase sans rougir les papiers que l'on ne sait pas lire. Qui n'a jamais lu une lettre adressée à d'autres, perdue dans une rue piège de vent? Je ne sais pas si nous prendrons un jour la route des arbres, mais j'attends - racines fébriles sous la souche pâle - que le bourgeon du hasard sorte, sourire à éclore des heures pleines. C'est pathétique putain. Des mots d'hivers ou de printemps, de ces saisons qui sentent fortes c'est le creux des forces qui se tiennent attablés, terres arables en festin pour la prospérité de la chevelure des roues, ellipse qui s'incline et qui prie au dos d'Atlas qu'elle ne soit pas sa chimère. La nuit nous porte et conduit en elle ses électricités, connectiques stations. Et je sais que des ondes qui vont et qui viennent est dérobée une énergie invisible et motrice. Putain que c'est pathétique ma faiblesse et ma p'tite taille de mouche sur la poussière du monde. Je me perds quand je te vois Ensemble L'ivresse et les déhanchés de la lune, quand je l'aime à accroître le jeu de l'innocence - déterminisme serein - des eaux rouges nos lèvres deviennent noires, c'est le goût de nos vices. Quand défile le temps, à la chaîne pour des secondes immorales, de restes toujours un peu plus. Éloigné du centre de la terre, juste aux confins d'une étoile. Qu'elle soit numérotée ou non, je m'en fous. C'est ici, chez moi, au satellite qui éventre le vide. Comme un fou saborde sa pirogue et prie la fente.
AnonymeIl y a 7 ans

Si elle t'as eu en pleine rétine la balle - c'est tant mieux tu sais je tiens au calibre de paix, au corbeau blanc, loin des colombes grisées...

C'est le temps qui tangue. Sur le pont d'une proue, tu vois le matelot chavirer ? C'est l'écume du combat des vagues. C'est un petit brouillard qui traine, transpiration de la veille.

Des alevins sillonnent le fond des mares, de ces vies inaperçues qui s'oublient parfois - l'égarement
De nos pas de printemps à piétiner les fleurs.
On écrase sans rougir les papiers que l'on ne sait pas lire. Qui n'a jamais lu une lettre adressée à d'autres, perdue dans une rue piège de vent?

Je ne sais pas si nous prendrons un jour la route des arbres, mais j'attends - racines fébriles sous la souche pâle - que le bourgeon du hasard sorte, sourire à éclore des heures pleines.

C'est pathétique putain. Des mots d'hivers ou de printemps, de ces saisons qui sentent fortes c'est le creux des forces qui se tiennent attablés, terres arables en festin pour la prospérité de la chevelure des roues, ellipse qui s'incline et qui prie au dos d'Atlas qu'elle ne soit pas sa chimère. La nuit nous porte et conduit en elle ses électricités, connectiques stations. Et je sais que des ondes qui vont et qui viennent est dérobée une énergie invisible et motrice.
Putain que c'est pathétique ma faiblesse et ma p'tite taille de mouche sur la poussière du monde.
Je me perds quand je te vois
Ensemble
L'ivresse et les déhanchés de la lune, quand je l'aime à accroître le jeu de l'innocence - déterminisme serein - des eaux rouges nos lèvres deviennent noires, c'est le goût de nos vices. Quand défile le temps, à la chaîne pour des secondes immorales, de restes toujours un peu plus.
Éloigné du centre de la terre, juste aux confins d'une étoile. Qu'elle soit numérotée ou non, je m'en fous.
C'est ici, chez moi, au satellite qui éventre le vide.

Comme un fou saborde sa pirogue et prie la fente.



Tu connais ces débris d'étoiles que la vie parfois sait faire se recoller? Tas de pierres, tas d'atomes qui s'accrochent comme sur le fil invisible dissimulé à nos regards. Des bribes ou des restes, comme un miroir cassé qui se réveille. Dans le reflet, jamais l'iris n'a les mêmes branches, distorsion de la flamme. Ce qui couve, feu primaire, élémentaire - L'énergie des corps et des astres qui s'alignent - Être une naissance, aurores laissées aux dérives et fantôme d'angoisse qui vient me parler. Tu me voulais quoi ? Je t'ai dis au revoir dans un escalier penché pour les pieds qui se dérobent Car on oublie souvent qu'on ne visite pas les morts, ce sont eux qui viennent nous visiter. Hôtes intemporels. Perspectives d'hier d'un demain aligné. Temporalité éclose dans un nid d'univers - Et à jamais le toujours Et ses magies malicieuses
AnonymeIl y a 7 ans

Tu connais ces débris d'étoiles que la vie parfois sait faire se recoller?

Tas de pierres, tas d'atomes qui s'accrochent comme sur le fil invisible dissimulé à nos regards.

Des bribes ou des restes, comme un miroir cassé qui se réveille.

Dans le reflet, jamais l'iris n'a les mêmes branches, distorsion de la flamme.
Ce qui couve, feu primaire, élémentaire -
L'énergie des corps et des astres qui s'alignent -
Être une naissance, aurores laissées aux dérives et fantôme d'angoisse qui vient me parler.

Tu me voulais quoi ?
Je t'ai dis au revoir dans un escalier penché pour les pieds qui se dérobent
Car on oublie souvent qu'on ne visite pas les morts, ce sont eux qui viennent nous visiter.
Hôtes intemporels.
Perspectives d'hier d'un demain aligné.
Temporalité éclose dans un nid d'univers -

Et à jamais le toujours
Et ses magies malicieuses

Y ' a rien à faire, je ne césserais jamais de t'aimer rien que pour tes textes !!
AnonymeIl y a 7 ans


Y ' a rien à faire, je ne césserais jamais de t'aimer rien que pour tes textes !!

[quote="Alchimie"]Y ' a rien à faire, je ne césserais jamais de t'aimer rien que pour tes textes !![/quote] :')
AnonymeIl y a 7 ans

Y ' a rien à faire, je ne césserais jamais de t'aimer rien que pour tes textes !!
@Alchimie


:')

Je n'ai rien à dire Rien à te dire d'autre que l'instant qui s'échappe de nos doigts frêles Comme le sable s'envole au vent Mais des tempêtes de nos déserts j'attends de danser dans ce tourbillon fou Le temps s'éloigne le temps file Et toujours il viendra J'ai l'impatience des sales gosses Des ventres qui brûlent de ces feux - phares qui éclairent plus qu'ils ne guident - L'heure ? Je m'en fiche Nuits noires blanches rouges ou vertes Ou matinées ignorées des ombres ignorantes Tant que l'aurore se lève et que ce trait d'horizon M'emporte Dessine le contour du rêve qui arrive Une seconde échappée dans ma main Et les galaxies ne s'arrêteront plus Crayon de papier - graphisme aux reliefs infinis - cette voie dans laquelle je m'engouffre Tunnel ferroviaire Le train passera t-il ? Serais-je sur un quai qu'un alinéa songe m'offre ou sur les rails transpercé par des wagons fantôme? Interrogations sans réponses Et réponses sans questions Je suis là En proie à moi-même à me souffler Laisse toi couler Tâche d'encre dans la caboche Ceux qui arrivent sur l'irréel de mon quai Sont ceux qui le cherche Et les faiseurs d'atomes ont dans le creux de leur paume Les courbes de nos vieillesses Je te devine ailleurs Quand la musique m'amène à toi Après avoir rencontré nombre de rois travestis j'ai suivi la route Qui me menait à moi Et cette étoile qui est la tienne Brasier qui est le nôtre L'âme n'aurait pas dû être malmenée Les siècles nous ont perdus Tu es ici et moi je suis là Dans le souvenir qui ne meurt pas Et je te devine ailleurs - dans l'infini de ta pupille - Peinture à venir Le temps que je me focalise sur l'abîme de ton œil Pour descendre sans courte échelle Vers l'offrande de tes amours
AnonymeIl y a 7 ans

Je n'ai rien à dire
Rien à te dire d'autre que l'instant qui s'échappe de nos doigts frêles
Comme le sable s'envole au vent
Mais des tempêtes de nos déserts j'attends de danser dans ce tourbillon fou

Le temps s'éloigne le temps file
Et toujours il viendra

J'ai l'impatience des sales gosses
Des ventres qui brûlent de ces feux - phares qui éclairent plus qu'ils ne guident -

L'heure ? Je m'en fiche
Nuits noires blanches rouges ou vertes
Ou matinées ignorées des ombres ignorantes
Tant que l'aurore se lève et que ce trait d'horizon
M'emporte
Dessine le contour du rêve qui arrive
Une seconde échappée dans ma main
Et les galaxies ne s'arrêteront plus

Crayon de papier - graphisme aux reliefs infinis - cette voie dans laquelle je m'engouffre
Tunnel ferroviaire
Le train passera t-il ?
Serais-je sur un quai qu'un alinéa songe m'offre
ou sur les rails
transpercé par des wagons fantôme?

Interrogations sans réponses
Et réponses sans questions
Je suis là
En proie à moi-même à me souffler
Laisse toi couler
Tâche d'encre dans la caboche
Ceux qui arrivent sur l'irréel de mon quai
Sont ceux qui le cherche

Et les faiseurs d'atomes ont dans le creux de leur paume
Les courbes de nos vieillesses
Je te devine ailleurs
Quand la musique m'amène à toi
Après avoir rencontré nombre de rois travestis j'ai suivi la route
Qui me menait à moi
Et cette étoile qui est la tienne
Brasier qui est le nôtre

L'âme n'aurait pas dû être malmenée
Les siècles nous ont perdus
Tu es ici et moi je suis là
Dans le souvenir qui ne meurt pas
Et je te devine ailleurs
- dans l'infini de ta pupille -
Peinture à venir
Le temps que je me focalise sur l'abîme de ton œil
Pour descendre sans courte échelle
Vers l'offrande de tes amours







C'est une phalange cassée Que j'imagine sur le toit du monde Les pieds dans une gouttière pleine d'eau Orteils pataugeant dans les caniveaux de l'être Étrangers Inconnus Amis Amants Amours De ces mots mâle et femelle Pâle reflet des choses Et le vers qui endort dans ses esthétismes le sens - juste - De ces mots Si des dieux voulaient nous perdre Ils nous auraient inventé le langage Charabia détaché du réel Etcetera Charybde et d'autres Qui charrient - et rien d'autres - Par d'autres magouilles qui ne font qu'effleurer La peau de cet inconnu Je n'arrive pas à le saisir - quel est son nom - Alors si on ne peut l'écrire Reste le souffle sans syllabes L'essence Et le feu
AnonymeIl y a 7 ans

C'est une phalange cassée
Que j'imagine sur le toit du monde
Les pieds dans une gouttière pleine d'eau

Orteils pataugeant dans les caniveaux de l'être
Étrangers Inconnus Amis Amants Amours
De ces mots mâle et femelle
Pâle reflet des choses
Et le vers qui endort dans ses esthétismes le sens - juste -
De ces mots

Si des dieux voulaient nous perdre
Ils nous auraient inventé le langage
Charabia détaché du réel
Etcetera
Charybde et d'autres
Qui charrient - et rien d'autres -
Par d'autres magouilles qui ne font qu'effleurer
La peau de cet inconnu

Je n'arrive pas à le saisir - quel est son nom - Alors si on ne peut l'écrire
Reste le souffle sans syllabes
L'essence
Et le feu

Laisse donc les autres croire en leur lumière Moi je m'abbreuve de mes ombres - pour faire jaillir le contre-jour - Vision de restes de poussières éparses et de la vie mise à mort Dans ce langage amniotique Je parle comme un nouveau-né Qui à chaque cri s'éventre Dans la parade des morts qui m'ont offert l'éternité Comme j'offrirai la mienne - cadeau de mes décompositions - à la mâchoire lente de la terre Je n'ai pas peur Ni de moi - j'ai perdu la goût des ordures - ni de mes impostures Je m'offre - ce que je suis - et perle sur ma peau la sueur de mes songes Je m'enlève des peaux mortes - comme d'autres fous se lavent chimiquement par l'inconscience de leur composition - avec la confiance des renaissances Petites sculptures que l'on taille en silence Tâche d'encre sur la toile Marque-page de mes avenirs dans la forme des plats reliefs Là où se cherche les racines des montagnes
AnonymeIl y a 7 ans

Laisse donc les autres croire en leur lumière
Moi je m'abbreuve de mes ombres
- pour faire jaillir le contre-jour -
Vision de restes de poussières éparses
et de la vie mise à mort

Dans ce langage amniotique
Je parle comme un nouveau-né
Qui à chaque cri s'éventre
Dans la parade des morts qui m'ont offert l'éternité
Comme j'offrirai la mienne - cadeau de mes décompositions - à la mâchoire lente de la terre

Je n'ai pas peur
Ni de moi - j'ai perdu la goût des ordures - ni de mes impostures

Je m'offre - ce que je suis - et perle sur ma peau la sueur de mes songes
Je m'enlève des peaux mortes
- comme d'autres fous se lavent chimiquement par l'inconscience de leur composition - avec la confiance des renaissances

Petites sculptures que l'on taille en silence
Tâche d'encre sur la toile
Marque-page de mes avenirs dans la forme des plats reliefs
Là où se cherche les racines des montagnes


cette mue :)
latent Il y a 7 ans

cette mue

Pensée du serpent - elle qui glisse sans un bruit - pour venir nous mordre Venin discret qu'on oublie dissimulé sous la chair - Dans l'anarchisme des cellules - qui s'organisent en offrande À notre respiration Quand je ne m'entends plus parler Que la parole n'est plus qu'une rivière pour le tumulte du courant Mon corps se tourne à la lune Je la devine sans la savoir Elle qui se laisse prendre à ma rétine L'homme-chien parfois se réveille Mais ne hurle plus dans la nuit Muselé comme ma chienne contre ses ignorances Que le monde ne t'en veux pas Qu'à tu donc à me défendre quand l'inconnu se presse sur notre sentier partagé ? Je n'ai rien à mordre que ma propre langue - et la chair voluptueuse qui parfois saigne - Jamais les racines ne sortent du bocal à moins de savoir le fendre À plonger dans la coupure Et se rendre à l'évidence des parois Que rien ici n'est complet tant le vide nous anime et nous attire T'es déjà tombé d'un étage ? Une nuit éclose dans un réverbère fébrile je suis allé voir -plus bas- J'ai vu la mort me sourire -sans politesse- par amour Elle ne m'a rien appris que ce que je ne savais déjà - sous le poids de mes inconsciences - J'ai désincarné ma peau dans des torrents de larmes - depuis je ne sais plus compter - le temps est une mascarade Carnaval décidé par et pour les faiseurs d'ordres Je me déverse comme une cascade Tu sais je n'attends rien Tout est déjà là Dans l'oxygène qu'on échange Dans le carbone qui nous fixe Dans l'azote qu'on aspire Et ces autres noms qui servent à mieux nous diviser
AnonymeIl y a 7 ans

Pensée du serpent - elle qui glisse sans un bruit - pour venir nous mordre
Venin discret qu'on oublie dissimulé sous la chair
- Dans l'anarchisme des cellules - qui s'organisent en offrande
À notre respiration

Quand je ne m'entends plus parler
Que la parole n'est plus qu'une rivière pour le tumulte du courant
Mon corps se tourne à la lune
Je la devine sans la savoir
Elle qui se laisse prendre à ma rétine

L'homme-chien parfois se réveille
Mais ne hurle plus dans la nuit
Muselé comme ma chienne contre ses ignorances
Que le monde ne t'en veux pas
Qu'à tu donc à me défendre quand l'inconnu se presse sur notre sentier partagé ?

Je n'ai rien à mordre que ma propre langue - et la chair voluptueuse qui parfois saigne -
Jamais les racines ne sortent du bocal à moins de savoir le fendre
À plonger dans la coupure
Et se rendre à l'évidence des parois
Que rien ici n'est complet tant le vide nous anime et nous attire
T'es déjà tombé d'un étage ?

Une nuit éclose dans un réverbère fébrile je suis allé voir -plus bas-
J'ai vu la mort me sourire -sans politesse- par amour
Elle ne m'a rien appris que ce que je ne savais déjà - sous le poids de mes inconsciences -

J'ai désincarné ma peau dans des torrents de larmes - depuis je ne sais plus compter - le temps est une mascarade
Carnaval décidé par et pour les faiseurs d'ordres

Je me déverse comme une cascade
Tu sais je n'attends rien
Tout est déjà là
Dans l'oxygène qu'on échange
Dans le carbone qui nous fixe
Dans l'azote qu'on aspire
Et ces autres noms qui servent à mieux nous diviser






OMG. Franchement ce que je viens de lire ces dernières minutes, sur ces quelques pages ... je suis épatée. Franchement juste bravo d'avoir ce style si fort, si prenant, on se sent emporté par la lecture, comme dans l'urgence du truc. Bonne continuation dans cette voie car c'est fantastique !
Nulie Il y a 7 ans

OMG.
Franchement ce que je viens de lire ces dernières minutes, sur ces quelques pages ... je suis épatée. Franchement juste bravo d'avoir ce style si fort, si prenant, on se sent emporté par la lecture, comme dans l'urgence du truc. Bonne continuation dans cette voie car c'est fantastique !

:')) Écriture automatique- ou presque À quelques secondes près? MERCI en tout cas pour ce retour, qui plus est, est très positif pour moi-même​ :')))
AnonymeIl y a 7 ans

:'))

Écriture automatique- ou presque
À quelques secondes près?

MERCI en tout cas pour ce retour, qui plus est, est très positif pour moi-même​

:')))

Escale dans un passé toulousain @Musashi Confettis & fautes Longue. - ici s'adresse un homme - voix perdue dans l'espace physique dans la pâte des feuilletages que vous cherchez à tendre - n'oubliez pas - les grumeaux que vous avez dépossédés ni la vallée des rois - n'oubliez pas - les vallons que vous avez pillés ces mines prospères envahies de vos canons d'eaux croupies maintenant et d'autres suspensions prêtes à être pilonnées dans un mortier d'or de la raison vous avez parasité l'électrique des nouveaux jours - que vous ajournez encore - à l'époque moderne et satellisation contemporaine pour l'épopée journalistique et sans frontières du règne d'Eurasie et de ses descendance s vous aviez cupides - et razzia nous y voilà - les jambes seules à courir au creux d'oreilles paraboles d'antennes signaux pour que vous puissiez relayer l'appel Vous réfugier dans l'abysse anonyme des souris-termite de votre tanière de bêtises Grignotées aux pas mais la bête jeûne au purgatoire et attend l'heure propice elle qui demandera toujours des friandises pour sa salive de visite aux heures des vitrines pleines que vous exposez au modèle unique - ici s'adresse un homme - l'étrange roi l'immaculé parasite de l'ellipse hélicoïdale des surfaces factices pour me mettre à terre et la ruée à l'échine ascensionnelle de l'échelle vous avez tiré chasse animale de l'infortune légitime et les cages d'horizons de l'équilibre -l'ascenseur de l'escalier- - vers où se dirige nos vœux - nous qui souhaitons sortir du lot que vous rendez compact ou est-ce l'impossible des merveilles vous qui nourrissez la prospérité des machines des cliquetis déshumanisés et cetera carburants de nos âmes fossiles - ici s'adresse l'homme - des virtualités et d’autres services d’après-rentes - je nous tous - vous avez l'opulence automatisée qui prône l'automatique automatisme du primate pour la marche en avant avec laissés pour compte dans le coin des derniers de la place contre lesquels vous multipliez les récréations médiantes où se meurent les émancipations et naissent les maladives - est-ce la définition des foins au férié que l'on tousse ou ces diversions - ou la paresse d'une langue creuse plate mais profondeur obtuse de la souche ancestrale qu'on nous déracine - qu'importe l'essence regardez-la la pagaille du brouillard et des lampes-torche gyrophares - les dérives se votent comme un coup de pouce à la finition définitive de l'homme défini être pensé dans l'abolition des natures – a voté à l'unanimité et anonymat - personne morale laissé à quelques choix – des pacotilles - se taire se soustraire s'abstraire un souhait trop court se murmure en réponses des soupirs de guerres d'autres terres que vous tenez entre vos armes des prières ne demandent qu'à s'incarner déjà est venu ici le temps des paupières closes - après celles qui se sont ouvertes pour ne s'attacher qu'aux grisailles des aurores - dans ces lieux où derrière le brouillard les follets se sont assoupis à sa couche l'horizontal n'est qu'un microcosme et le confort du sommeil linéaire abbreuve la discorde - voyez-vous dans ce débarras ici s'adresse l'homme - un homme rongé d'ombres d'érables synthétiques qui s'immiscent dans sa feu abondance suspendues ou maintenues au point industriel restent des restes des suies d'échappements qui ne sont que des poussières essuyées à la manche – des particules fines - dont nous savons ces alertées mais devoir de coexistence des nuits tombées si basses qu'elles ne veulent plus se relever d'hier l'oubli définitive guérison est l'unique et majestueuse idée pour laquelle soldats nous nous épousons - l'errance l'écorce et le lierre - dans la légion du papier de tous les monastères le bourgeon est ruiné par la racine d'un pot-pourri fertile est la rose des chiffons d'encriers quand elle suit le vent en fuite face à vos templiers meurtriers vos temples d'asphaltes administratives bâtisses et vos panneaux illisibles - alors attablons-nous - prenons le temps puisque c'est nous qui ne nous arrêtons pas et mettons des mots à la portée de tous – pour - une idéalisation des terres où il n'y aura plus que sept pas à chanceler pour ne pas finir avalé et broyé dans la gueule cisaille du cracheur de confettis * l’église sonne - il est 15 heures - une messe vient de se finir présidée par un berger en robe il sait les membres de son troupeau condamnés à la mort de cet avenir trop pleine de peinture noire est le tableau renversé des coloris des oracles et des pactes - mais aveugles - des enchères viennent de se finir une fidèle servante des marques étatiques remporte le service complet d'une vaisselle - une espérance passe vêtue d’un jean bleu et d’un sac à dos autour de ses épaules - cheveux en paquet ficelées et regard blond il joue de l’orgue dans ses pupilles sans savoir lire la partition chercheur il est beau Un autre presse un doigt sur la télécommande passe à une autre chaîne - et s'arrête - fréquences réceptives sur l'image d'une jeune fille parlant de répressions policières lui n'y croit pas aux désordres possibles qui bâtissent une nouvelle paix Il va éteindre la télévision – et il a raison - se retourne allume la radio et de nouveau chute sur des discours dérivés – batailles médiatiques et il y croit - tant il est coupable de ne pas se penser – coupable - il en cherche alors pour s'excuser d'être collaborant coupable légitime depuis des générations – et il rigole – contradiction est l'humour mais ne sait rien des siècles d'hier des mensonges proférés - il est le réceptacle churinga - victime complotant silencieusement à la voix de ses bourreaux son accord muet et s'accorde au chant du monde * mornes quotidiens tes lois ne sont plus que la foi des rois bâtissant l'ordre des choses - ô mondial - des discours dans ses discordes personnelles tournent autour des cordes huilées qui allument tes lampes tes chauffages l'incendie et le noir des nuits - mais sans la flamme qui se consume – ô consumérisme des ordres nous sommes malades – je pense que nous sommes malades - l'œil plein de bactéries et la bouche en nid d'acariens nous sommes malades sous le voile de notre langue d'être aseptisés en tout et pour tout envers et contre tous dans la toux grasse de notre vocabulaire nous sommes malades - mais moins qu’eux - c’est ce que des docteurs disent alors nous fermons les yeux – qu'importe - les déséquilibrés cellulaires ou neuronales ils ne sont pas que – moi je - alors on les fait marcher entre des barreaux on les veut voués à l'inexistence pour qu’ils se tiennent quelque part loin des yeux cette vérité qu'ils dissimulent la glaise déjà qui s'est modelée dans ces bâtiments de briques Où le vers est tût On délocalise en périphérie ils construisent des résidences pavillonnaires de l’autre côté de l’autoroute permettent l'exclusion et nous éloignent les uns des autres – te disant - identité nationale incompatibilité des mœurs te prie de croire leur communautaire des camions font des allers-retours incessants du soir jusqu’au matin les bennes remplis de gravats - travailleurs pour un royaume - nous sommes malades - mais moins qu’eux - alors à eux gueules de poissons et d’animaux nous leur donnons à manger la nourriture des porcs le tout venant nous leur offrons des pilules d'éden pour qu'ils sachent tourner dans leurs bocaux cloisonnés et capitonnés – seuls – et soignés il paraît Mais de quoi? - je pense donc je dis - Ils aimeraient des méta-perfusions pour améliorer les performances humaines et nous utiliser à l'avenir en bétail dans des corridas bourgeoises le travail est mitoyen aux divertissements aveugles * l'inéluctable n’est pas génétique si tant une génétique infaillible existe va savoir la chose perceptible mais indéfinissable le pourquoi du comment - de quoi se perdre - mais je n’ai plus peur - quand on crève on crève - comme un ballon alors j'aimerai abuser de l'envol et rendre tout l'air que j'ai inspiré en hommage à ma chance et saluer les arbres le ciel les oiseaux la mer les animaux la nourriture provenance d'une terre sauvée des barbaries À l'enfant de naître porteur d'espoir à l'aurore journalier de la guerre * on dit souvent - il a eu une belle vie - mais qu’est ce qu’ils en savent - eux les gens - et qu'est ce qu'ils en savent de ce qui est beau ici bas aux yeux des autres d'autre que l'égoïsme que l'on suit tout un chacun comme une liberté fondamentale celle de se satisfaire de ne penser qu'à soi dans son intérêt la quête du bonheur ça n'a pas de sens ou si peu il paraît même que ça n'existe pas alors ne croyons pas l'impossible ni les devises anciennes des bouleversants - quel bonheur pour qui avec qui comment et pourquoi - ce pourquoi égoïste des envies que l'on n'arrive pas à refouler dans une existence de manques cette question appropriée propriété égoïstement comme un but sa vérité lucrative ça doit être ça le bonheur à leurs yeux dirigeants les baguettes et le pain quotidien pour que l'orchestre joue la réussite du lucratif et rien d'autre de quoi sourire à pleines dents que tout aille bien - sans jamais aller mal -juste pour le moral le garder bien au chaud contre soi - mais de quoi rire aujourd'hui - il nous en faudrait oui * - regarde - ameutée nous avons ameutés une troupe étourdie ils ne savent même pas se ranger - se ranger vous savez vous ranger non - - non pas comme ça comme cela non bien parfait - - tu es trop voutée ma petite - tu veux ressembler à une cathédrale à ton âge de bouton d'or où tes cuisses doivent s'ouvrir n'écoute que le regard des anges - maintenant écoutez écoutez-vous toutes mais surtout écoutez-moi - sentez-vous la machine qui est en vous la machinerie même toutes ces machins choses c'est vos nerfs sentez-les c'est votre vie sentez-la qui veut s'évader et regardez où vous respirer - voilà soyez individuelles dans les partages - soyez vous-même au milieu des autres et dérangez-vous faites la pagaille - n'ayez pas cette stature rigide de la bêtise - * il est l'heure déjà de jeter les armes la lutte est impossible face à des forces impassibles et au temps des hymnes vendus d'époques lointaines au nom de qui faut-il porter le drapeau quand les couleurs sont salies et délavées sous des mots ternes au nom de quoi - miroir - rictus et bouche en coin des dictateurs des temps modernes la terre sur laquelle nous marchons n’est plus la même - est-ce normal - d'être apprivoisés sous tant de lignes invisibles de marionnettiste de ne vivre qu'en ombre le théâtre médiocre du monde tant de frontières l'identité ne se reconnaît plus mais notre espèce n'est-elle pas que humaine et notre identité multiple ou alors l'on confond territoires et cultures des égoïsmes droits du sang des celluloses que l'on peut lire encore les journaux à l'heure déforestée les flammes d’hier brûlent encore que déjà demain pointe en étendard sanglant au loin qui se lève la lueur d’un nouveau brasier sous des flammes accueillies les tambours derrière les cœurs battants on les entends ils naviguent et s'entendent grâce à des hommes maquillés qui font le lien obscène aux passées ne se meurt pas ne se meurt jamais ne peut plus mourir les vieilles reliques de notre patrimoine - alors que faut-il penser – des redéfinitions incessantes et insolubles de l'expansion qu'ils nous vendent la course au savoir est d'actualité pour échapper aux muselières et sont à dénicher ces mensonges qui nous prennent sournoisement aux collets – de tours de forces - qui nous confinent à marcher œillères​ et cerveau mort dans des plaines bétonnées et où est l’air qui donne à l'art sa légitimité dans des coins de rues aux bombes la résistance est faite silencieuse et visible sur des murs parlants mais qui s'arrête pour lire pour entendre pour voir ce qu'il faut voir – la vérité d'un tiers d'un alter juste qui te laisse un mot - celui porté à l'instant dans le cœur l'oxygène s'est-il déjà enflammé dans les rides de nos vieux symboles je me ressens porter des sentiments manufacturés et des mains sales des appendices de faux - quelles sont les pédicures pour revenir à l'origine du monde et se sauver - tous ô héritage lointain d'un passé oublié où les testaments se réécrivent et se reformulent au grès des avancées consciencieuses pour l’électrocution douloureuse des moralistes de son époque nous sommes continuellement dans la crise des nouveaux nés alors en attendant l'incendie je danserai avec les ombres d'une forêt enchantée accompagnés des vents salutaires Prout pour les survivants.
AnonymeIl y a 7 ans

Escale dans un passé toulousain
musashi


Confettis & fautes
Longue.


- ici s'adresse un homme -
voix perdue dans l'espace physique
dans la pâte des feuilletages que vous cherchez à tendre

- n'oubliez pas -
les grumeaux que vous avez dépossédés
ni la vallée des rois - n'oubliez pas -
les vallons que vous avez pillés
ces mines prospères envahies de vos canons d'eaux croupies maintenant
et d'autres suspensions prêtes
à être
pilonnées dans un mortier d'or

de la raison vous avez parasité l'électrique des nouveaux jours
- que vous ajournez encore -
à l'époque moderne et satellisation contemporaine pour l'épopée journalistique et sans frontières
du règne d'Eurasie et de ses descendance s
vous aviez cupides - et razzia nous y voilà - les jambes seules à courir
au creux d'oreilles paraboles d'antennes signaux pour que vous puissiez relayer l'appel
Vous réfugier dans l'abysse anonyme
des souris-termite
de votre tanière de bêtises
Grignotées aux pas

mais la bête jeûne au purgatoire et attend l'heure propice
elle qui demandera toujours des friandises pour sa salive de visite
aux heures des vitrines pleines que vous exposez au modèle unique

- ici s'adresse un homme -
l'étrange roi l'immaculé parasite de l'ellipse hélicoïdale

des surfaces factices pour me mettre à terre
et la ruée à l'échine ascensionnelle de l'échelle vous avez tiré
chasse animale de l'infortune légitime et les cages d'horizons
de l'équilibre
-l'ascenseur de l'escalier-

- vers où se dirige nos vœux - nous qui souhaitons sortir du lot que vous rendez compact
ou est-ce l'impossible des merveilles vous qui nourrissez la prospérité des machines
des cliquetis déshumanisés et cetera carburants de nos âmes fossiles

- ici s'adresse l'homme -
des virtualités et d’autres services d’après-rentes - je nous tous -
vous avez l'opulence automatisée qui prône l'automatique
automatisme du primate pour la marche en avant
avec laissés pour compte dans le coin
des derniers de la place contre lesquels
vous multipliez les récréations médiantes
où se meurent les émancipations
et naissent les maladives

- est-ce la définition des foins au férié que l'on tousse ou ces diversions -
ou la paresse d'une langue creuse
plate mais profondeur obtuse
de la souche ancestrale qu'on nous déracine

- qu'importe l'essence regardez-la la pagaille du brouillard et des lampes-torche gyrophares -
les dérives se votent comme un coup de pouce à la finition définitive
de l'homme défini
être pensé dans l'abolition des natures – a voté à l'unanimité et anonymat -
personne morale laissé à quelques choix – des pacotilles -
se taire se soustraire s'abstraire

un souhait trop court se murmure
en réponses des soupirs de guerres d'autres terres que vous tenez entre vos armes
des prières ne demandent qu'à s'incarner
déjà est venu ici le temps des paupières closes - après celles qui se sont ouvertes pour ne s'attacher qu'aux grisailles des aurores -
dans ces lieux où derrière le brouillard les follets se sont assoupis

à sa couche l'horizontal n'est qu'un microcosme et
le confort du sommeil linéaire abbreuve la discorde

- voyez-vous dans ce débarras ici s'adresse l'homme -
un homme rongé d'ombres d'érables synthétiques qui s'immiscent dans sa feu abondance
suspendues ou maintenues au point industriel restent des restes
des suies d'échappements qui ne sont que des poussières essuyées à la manche
– des particules fines - dont nous savons ces alertées mais devoir de coexistence
des nuits tombées si basses qu'elles ne veulent plus se relever d'hier

l'oubli

définitive guérison est l'unique et majestueuse idée pour laquelle
soldats nous nous épousons
- l'errance l'écorce et le lierre -
dans la légion du papier

de tous les monastères le bourgeon est ruiné par la racine d'un pot-pourri
fertile est la rose des chiffons d'encriers quand elle suit le vent en fuite face à vos templiers meurtriers
vos temples d'asphaltes administratives bâtisses
et vos panneaux illisibles

- alors attablons-nous -

prenons le temps puisque c'est nous
qui ne nous arrêtons pas
et mettons des mots à la portée de tous
– pour -
une idéalisation des terres où il n'y aura plus que sept pas à chanceler
pour ne pas finir avalé et broyé dans la gueule cisaille
du cracheur de confettis

*

l’église sonne - il est 15 heures -
une messe vient de se finir présidée par un berger en robe
il sait les membres de son troupeau condamnés à la mort de cet avenir
trop pleine de peinture noire est le tableau renversé
des coloris des oracles et des pactes
- mais aveugles -

des enchères viennent de se finir
une fidèle servante des marques étatiques remporte le service complet d'une vaisselle

- une espérance passe vêtue d’un jean bleu et d’un sac à dos autour de ses épaules -
cheveux en paquet ficelées et regard blond
il joue de l’orgue dans ses pupilles sans savoir lire la partition
chercheur il est beau

Un autre presse un doigt sur la télécommande
passe à une autre chaîne - et s'arrête - fréquences réceptives
sur l'image d'une jeune fille parlant de répressions policières
lui n'y croit pas aux désordres possibles qui bâtissent une nouvelle paix

Il va éteindre la télévision – et il a raison -

se retourne allume la radio
et de nouveau chute sur des discours dérivés – batailles médiatiques et il y croit -
tant il est coupable de ne pas se penser – coupable - il en cherche alors pour s'excuser d'être
collaborant coupable légitime depuis des générations
– et il rigole –
contradiction est l'humour
mais ne sait rien des siècles d'hier des mensonges proférés - il est le réceptacle churinga -
victime complotant silencieusement à la voix de ses bourreaux son accord muet
et s'accorde au chant du monde


*


mornes quotidiens
tes lois ne sont plus que la foi des rois bâtissant l'ordre des choses
- ô mondial -
des discours dans ses discordes personnelles tournent autour des cordes huilées qui allument
tes lampes tes chauffages
l'incendie et le noir des nuits
- mais sans la flamme qui se consume –
ô consumérisme des ordres

nous sommes malades – je pense que nous sommes malades -
l'œil plein de bactéries et la bouche en nid d'acariens
nous sommes malades sous le voile de notre langue d'être aseptisés
en tout et pour tout envers et contre tous
dans la toux grasse de notre vocabulaire

nous sommes malades - mais moins qu’eux -
c’est ce que des docteurs disent alors
nous fermons les yeux
– qu'importe -
les déséquilibrés cellulaires ou neuronales ils ne sont pas que
– moi je -
alors on les fait marcher entre des barreaux on les veut voués à l'inexistence
pour qu’ils se tiennent quelque part loin des yeux cette vérité qu'ils dissimulent
la glaise déjà qui s'est modelée
dans ces bâtiments de briques
Où le vers est tût

On délocalise en périphérie

ils construisent des résidences pavillonnaires de l’autre côté de l’autoroute
permettent l'exclusion et nous éloignent les uns des autres
– te disant -
identité nationale
incompatibilité des mœurs
te prie de croire leur communautaire

des camions font des allers-retours incessants du soir jusqu’au matin
les bennes remplis de gravats


- travailleurs pour un royaume -
nous sommes malades
- mais moins qu’eux -
alors à eux gueules de poissons et d’animaux nous leur donnons à manger
la nourriture des porcs le tout venant
nous leur offrons des pilules d'éden pour qu'ils sachent tourner dans leurs bocaux cloisonnés et capitonnés
– seuls –
et soignés il paraît
Mais de quoi?

- je pense donc je dis -
Ils aimeraient des méta-perfusions pour améliorer les performances humaines
et nous utiliser à l'avenir en bétail dans des corridas bourgeoises

le travail est mitoyen aux divertissements aveugles

*

l'inéluctable n’est pas génétique
si tant une génétique infaillible existe

va savoir la chose perceptible mais indéfinissable le pourquoi du comment - de quoi se perdre -
mais je n’ai plus peur
- quand on crève on crève - comme un ballon
alors j'aimerai abuser de l'envol et rendre tout l'air que j'ai inspiré en hommage
à ma chance
et saluer
les arbres le ciel les oiseaux la mer les animaux la nourriture
provenance d'une terre sauvée des barbaries

À l'enfant de naître porteur d'espoir à l'aurore journalier de la guerre

*

on dit souvent - il a eu une belle vie - mais qu’est ce qu’ils en savent
- eux les gens - et
qu'est ce qu'ils en savent
de ce qui est beau ici bas aux yeux des autres
d'autre que l'égoïsme que l'on suit tout un chacun comme une liberté fondamentale
celle de se satisfaire
de ne penser
qu'à soi dans son intérêt

la quête du bonheur ça n'a pas de sens ou si peu il paraît même que ça n'existe pas alors
ne croyons pas l'impossible
ni les devises anciennes des bouleversants
- quel bonheur pour qui avec qui comment et pourquoi -
ce pourquoi égoïste des envies que l'on n'arrive pas à refouler
dans une existence de manques
cette question appropriée
propriété
égoïstement comme un but
sa vérité lucrative
ça doit être ça le bonheur à leurs yeux dirigeants
les baguettes et le pain quotidien pour que l'orchestre joue
la réussite du lucratif et rien d'autre

de quoi sourire à pleines dents que tout aille bien
- sans jamais aller mal -juste pour le moral
le garder bien au chaud contre soi
- mais de quoi rire aujourd'hui -

il nous en faudrait oui


*

- regarde -
ameutée
nous avons ameutés une troupe étourdie ils ne savent même pas se ranger
- se ranger vous savez vous ranger non -
- non pas comme ça comme cela non bien parfait -

- tu es trop voutée ma petite -
tu veux ressembler à une cathédrale à ton âge de bouton d'or où tes cuisses doivent s'ouvrir
n'écoute que le regard des anges

- maintenant écoutez écoutez-vous toutes mais surtout écoutez-moi -
sentez-vous la machine qui est en vous la machinerie même
toutes ces machins choses c'est vos nerfs sentez-les c'est votre vie sentez-la qui veut s'évader
et regardez où vous respirer

- voilà soyez individuelles dans les partages -
soyez vous-même au milieu des autres et dérangez-vous
faites la pagaille

- n'ayez pas cette stature rigide de la bêtise -


*

il est l'heure déjà de jeter les armes
la lutte est impossible
face à des forces impassibles et au temps des hymnes vendus d'époques lointaines
au nom de qui faut-il porter le drapeau quand les couleurs sont salies
et délavées sous des mots ternes
au nom de quoi

- miroir -

rictus et bouche en coin des dictateurs des temps modernes
la terre sur laquelle nous marchons n’est plus la même
- est-ce normal - d'être
apprivoisés sous tant de lignes invisibles de marionnettiste
de ne vivre qu'en ombre le théâtre médiocre du monde

tant de frontières l'identité ne se reconnaît plus mais notre espèce n'est-elle pas que humaine
et notre identité multiple
ou alors l'on confond territoires et cultures des égoïsmes droits du sang

des celluloses que l'on peut lire encore les journaux à l'heure déforestée
les flammes d’hier brûlent encore que déjà
demain pointe en étendard sanglant
au loin qui se lève
la lueur d’un nouveau brasier sous des flammes accueillies

les tambours derrière les cœurs battants on les entends
ils naviguent et s'entendent grâce à des hommes maquillés qui font le lien obscène

aux passées ne se meurt pas
ne se meurt jamais ne peut plus mourir
les vieilles reliques de notre patrimoine
- alors que faut-il penser –
des redéfinitions incessantes
et insolubles de l'expansion qu'ils nous vendent

la course au savoir est d'actualité pour échapper aux muselières
et sont à dénicher
ces mensonges qui nous prennent sournoisement aux collets
– de tours de forces -
qui nous confinent à marcher œillères​ et cerveau mort dans des plaines bétonnées

et où est l’air qui donne à l'art sa légitimité

dans des coins de rues aux bombes la résistance est faite silencieuse et visible
sur des murs parlants
mais qui s'arrête pour lire
pour entendre pour voir ce qu'il faut voir
– la vérité d'un tiers d'un alter juste qui te laisse un mot -
celui porté à l'instant dans le cœur

l'oxygène s'est-il déjà enflammé dans les rides de nos vieux symboles
je me ressens porter des sentiments manufacturés et des mains sales
des appendices de faux

- quelles sont les pédicures pour revenir à l'origine du monde et se sauver - tous
ô héritage lointain d'un passé oublié où les testaments se réécrivent
et se reformulent au grès des avancées consciencieuses
pour l’électrocution douloureuse
des moralistes de son époque
nous sommes continuellement dans la crise des nouveaux nés
alors

en attendant l'incendie
je danserai avec les ombres d'une forêt enchantée
accompagnés des vents salutaires

Prout pour les survivants.

Tu as une date pour ce monstre ? 😊
musashi Il y a 7 ans

Tu as une date pour ce monstre ? 😊

2014-2015 Chronologie un peu trouble J'ai retouché une chouille hier
AnonymeIl y a 7 ans

2014-2015
Chronologie un peu trouble
J'ai retouché une chouille hier

Le présent offert par le temps Retiens le conjugue le au passé Pour reconnaître sa valeur Une fois passés les jours Ceux-ci s'éloignent et - pour d'autres qui se profilent - sont un aller simple sans retour - ni sans arrivée - qu'un départ imminent toujours Monte dans le wagon je t'emmène là où seul le voyage compte Si tu veux - avec le coeur en bagage - nous jouerons sans ce masque sur nos visages Guerriers-voyageurs nous serons un éclair Lueur tombée dans les nuits blanches Je te dirais des mots vides pour que tu t'accroches à leur immensité Ensembles nous sommes Nous ne reviendrons jamais Nos corps et nos mécanisations sont manquantes D'autres veulent jouer à des jeux dangereux Laisse les patauger dans les coordonnées absentes Notre langue n'a pas l'usage servile des leurs Quand la mienne touche la tienne - contact - Notre langue n'a pas d'hameçon à son bout - sans heurt et sans leurre - Qu'une première personne au plurielle des féconds Universel - qui mène loin du moi je - Bête asservie nous sommes Chimère qu'ils pensaient siamoise Nous voilà détachés - de nous même et des autres destructurateurs - Des riens Les oiseaux passent le message des printemps éternels Sous ce couvercle -bout de ciel- Qui tombe parfois sur notre tête Nous avons les plumes d'esquives Face aux serres des corbeaux Pour nous relever - ce ciel d'enclume et les étoiles qui s'éteignent - (. http://www.dailymotion.com/video/x5gysjy .)
AnonymeIl y a 7 ans

Le présent offert par le temps
Retiens le conjugue le au passé
Pour reconnaître sa valeur
Une fois passés les jours
Ceux-ci s'éloignent et - pour d'autres qui se profilent - sont un aller simple sans retour
- ni sans arrivée - qu'un départ imminent toujours

Monte dans le wagon je t'emmène là où seul le voyage compte
Si tu veux - avec le coeur en bagage - nous jouerons sans ce masque sur nos visages
Guerriers-voyageurs nous serons un éclair
Lueur tombée dans les nuits blanches
Je te dirais des mots vides pour que tu t'accroches à leur immensité
Ensembles nous sommes
Nous ne reviendrons jamais
Nos corps et nos mécanisations sont manquantes
D'autres veulent jouer à des jeux dangereux
Laisse les patauger dans les coordonnées absentes
Notre langue n'a pas l'usage servile des leurs
Quand la mienne touche la tienne - contact -
Notre langue n'a pas d'hameçon à son bout - sans heurt et sans leurre -
Qu'une première personne au plurielle des féconds
Universel - qui mène loin du moi je -

Bête asservie nous sommes
Chimère qu'ils pensaient siamoise
Nous voilà détachés - de nous même et des autres destructurateurs -
Des riens

Les oiseaux passent le message des printemps éternels
Sous ce couvercle -bout de ciel-
Qui tombe parfois sur notre tête
Nous avons les plumes d'esquives Face aux serres des corbeaux
Pour nous relever - ce ciel d'enclume et les étoiles qui s'éteignent -

(.


http://www.dailymotion.com/video/x5gysjy
.)



J'ai perdu mon corps une nuit. J'étais rattaché à mon âme, flottant dans le vide de mes pensées. Imagine toi débarquer sur un quai invisible quand tu as accompagné le silence dans ton sommeil. Peau absente, ne rien voir, ressentir la matière. Un écho de la mort. J'ai perdu mon individualité face à une pleine lune rousse. J'étais moi et une petite goutte sur un carton à dissoudre sous la langue. Imagine toi, la lune qui t'attrape dans son attraction, se sentir à l'envers, la tête en bas, quand la gravité n'est plus qu'un détail. Jamais le soleil ne se couche pour disparaitre. Toujours il se lève ailleurs. Jamais le soleil ne se lève pour apparaître. Toujours il se couche ailleurs. Partage d'une bille perdue dans une cours de récré aux maîtres absents. Les élèves se font la guerre pour des billes encore plus petites, eux, il ne s'arrêtent qu'à voir le sachet et combien il coûte. Vaut-il mieux voir ce que l'on croit ou croire ce que l'on voit Quand on sait que notre véhicule n'a pas la capacité de percevoir toutes les teintes, ni voir passer les ondes, ni les entendre pleinement. Main dans la terre, sens-tu tout ce que tu touches ? Il manquerai des nerfs. Sais tu sentir l'indolore de l'homme ? Regarde ma chienne et sa truffe. Dans ma bouche, le goût de sang parfois. Essence du moteur, et la carlingue qui traîne avec. Pneus dégonflés parfois quand on oublie de passer aux stations, prendre son bol d'air. Puis j'ai perdu ma peur de la mort. Quand ta vie défile à trop de kilomètres à l'heure. L'impact qui te réanime. Cet ange qui te souffle à l'oreille que tu as une seconde chance. La dernière ? Les étoiles me poussent le regard vers elles. Soleils frères Soleils soeurs Jupiter dans le noir de l'univers, un reflet d'elle autour de ma pupille. Regardez le miroir. Regardez bien autour de votre pupille, ce petit astre qui englobe l'infini puits de notre âme. Il ne demande qu'à briller.
AnonymeIl y a 7 ans

J'ai perdu mon corps une nuit.

J'étais rattaché à mon âme, flottant dans le vide de mes pensées. Imagine toi débarquer sur un quai invisible quand tu as accompagné le silence dans ton sommeil.
Peau absente, ne rien voir, ressentir la matière. Un écho de la mort.

J'ai perdu mon individualité face à une pleine lune rousse.
J'étais moi et une petite goutte sur un carton à dissoudre sous la langue.
Imagine toi, la lune qui t'attrape dans son attraction, se sentir à l'envers, la tête en bas, quand la gravité n'est plus qu'un détail.

Jamais le soleil ne se couche pour disparaitre. Toujours il se lève ailleurs.
Jamais le soleil ne se lève pour apparaître. Toujours il se couche ailleurs.
Partage d'une bille perdue dans une cours de récré aux maîtres absents.
Les élèves se font la guerre pour des billes encore plus petites, eux, il ne s'arrêtent qu'à voir le sachet et combien il coûte.

Vaut-il mieux voir ce que l'on croit ou croire ce que l'on voit
Quand on sait que notre véhicule n'a pas la capacité de percevoir toutes les teintes, ni voir passer les ondes, ni les entendre pleinement.
Main dans la terre, sens-tu tout ce que tu touches ?
Il manquerai des nerfs.
Sais tu sentir l'indolore de l'homme ?
Regarde ma chienne et sa truffe.

Dans ma bouche, le goût de sang parfois. Essence du moteur, et la carlingue qui traîne avec. Pneus dégonflés parfois quand on oublie de passer aux stations, prendre son bol d'air.

Puis j'ai perdu ma peur de la mort. Quand ta vie défile à trop de kilomètres à l'heure. L'impact qui te réanime. Cet ange qui te souffle à l'oreille que tu as une seconde chance. La dernière ?

Les étoiles me poussent le regard vers elles. Soleils frères Soleils soeurs
Jupiter dans le noir de l'univers, un reflet d'elle autour de ma pupille.

Regardez le miroir.

Regardez bien autour de votre pupille, ce petit astre qui englobe l'infini puits de notre âme.

Il ne demande qu'à briller.

Gibbeuse est ma chimère À croire que la vieillesse qui courbe le dos Est cette force qui nous couche vers le sol -avec le temps de l'usure attaché aux épaules - À bras le corps devenir équilibriste S'allonger et la sentir contre soi Est-ce qu'elle me pliera Ne l'aurais-je jamais défiée C'est la peine capitale du rêveur Cet échec du sens Ce huis-clos ce monologue qui n'appartient qu'à ceux qui sentent encore les cendres des songes froids
AnonymeIl y a 7 ans

Gibbeuse est ma chimère
À croire que la vieillesse qui courbe le dos
Est cette force qui nous couche vers le sol -avec le temps de l'usure attaché aux épaules -

À bras le corps devenir équilibriste
S'allonger et la sentir contre soi
Est-ce qu'elle me pliera
Ne l'aurais-je jamais défiée

C'est la peine capitale du rêveur
Cet échec du sens
Ce huis-clos ce monologue qui n'appartient qu'à ceux qui sentent encore les cendres des songes froids


À l'heure du tirage l'esprit mitraille l'espace À la recherche de l'origine de son voyage - que voir en dehors de l'oeil - Fermer un livre dans un monde qui ne s'entend plus Placardé Couvre-feu pour les indigènes - Interdictions d'êtres ni d'avoir une âme - Drôle d'arme cette porte ouverte Loin de l'indélébile des souffleurs de verre Qui cassera le bocal ? Nous l'entité plasmique sommes contre le corps - de cette science manufacture des génomes - Les autres qui festoient n'ont qu'un seul oubli C'est que le vide est immobile Et n'attends qu'à prendre racines Dans ce royaume des symbioses ne sont pas absentes les heures creuses La matière est laissée à son mouvement - le rêve laissé à des manieurs de coupe papiers - & Nous voilà ensemble la cendre des constances - report des séries aléatoires - Poche organique d'astres à la dérive tenue par des cordes dissimulées - main qui ne laisse de traces - Nous sommes des abeilles meurtries par nos alvéoles d'oublis Nous vomissons le miel de nos jours sans savourer son goût Nous butinons dans la peur de la mort - la semons égoïstement - Pour une reine qui l'offrira de nouveau aux arrivants & N'oublie pas que la couleur du ciel ne fait pas sa chaleur & Perspectives des instants Vue des confins Aucune n'enlève sa peau d'apparence Le visage comme une chair maquillée sous l'ombrelle mi-éclose Toujours fleur à venir et fruit tombé Cette brume est encline à nous masquer l'existence Des poussières de mémoires des désagrégées Ce qui est visible peut être absent de nos songes Ne méprise jamais l'imaginaire - il puise sa source du réel - Et comme intarissable Ses pieds pataugent dans une mare au fond insondable
AnonymeIl y a 7 ans

À l'heure du tirage l'esprit mitraille l'espace
À la recherche de l'origine de son voyage - que voir en dehors de l'oeil -
Fermer un livre dans un monde qui ne s'entend plus
Placardé

Couvre-feu pour les indigènes

- Interdictions d'êtres ni d'avoir une âme -
Drôle d'arme cette porte ouverte
Loin de l'indélébile des souffleurs de verre

Qui cassera le bocal ?


Nous l'entité plasmique sommes contre le corps
- de cette science manufacture des génomes -
Les autres qui festoient n'ont qu'un seul oubli
C'est que le vide est immobile
Et n'attends qu'à prendre racines

Dans ce royaume des symbioses ne sont pas absentes les heures creuses
La matière est laissée à son mouvement
- le rêve laissé à des manieurs de coupe papiers -


&


Nous voilà ensemble la cendre des constances - report des séries aléatoires -
Poche organique d'astres à la dérive tenue par des cordes dissimulées
- main qui ne laisse de traces -

Nous sommes des abeilles meurtries par nos alvéoles d'oublis
Nous vomissons le miel de nos jours sans savourer son goût
Nous butinons dans la peur de la mort - la semons égoïstement -
Pour une reine qui l'offrira de nouveau aux arrivants

&

N'oublie pas que la couleur du ciel ne fait pas sa chaleur

&

Perspectives des instants
Vue des confins
Aucune n'enlève sa peau d'apparence
Le visage comme une chair maquillée sous l'ombrelle mi-éclose
Toujours fleur à venir et fruit tombé

Cette brume est encline à nous masquer l'existence
Des poussières de mémoires des désagrégées
Ce qui est visible peut être absent de nos songes
Ne méprise jamais l'imaginaire - il puise sa source du réel -
Et comme intarissable

Ses pieds pataugent dans une mare au fond insondable




Dans l'eau que voir La transparence et la perle des jours Gouttes d'auréole Poussière de terre tempête de sable T'as vu l'atmosphère gueule de scaphandrier ? Des nuages de fumée qui s'étirent et le vol des oiseaux mécaniques Courants vers l'incendie Frôler les éclairs des brumes lumineuses Goûter aux lunes invisibles Où sont les formes des visions sinueuses À l'essence perceptible le chant du monde La respiration du vent le monde capturé des ombres Ce qui déborde par bavures dans ce qui s'enlise l'esprit en glaise Insomnie des créateurs d'ambre Nos yeux sont comme des attrapes rêves pour nourrir nos arbres de vies
AnonymeIl y a 7 ans

Dans l'eau que voir
La transparence et la perle des jours
Gouttes d'auréole

Poussière de terre tempête de sable
T'as vu l'atmosphère gueule de scaphandrier ?
Des nuages de fumée qui s'étirent et le vol des oiseaux mécaniques
Courants vers l'incendie

Frôler les éclairs des brumes lumineuses
Goûter aux lunes invisibles
Où sont les formes des visions sinueuses
À l'essence perceptible le chant du monde
La respiration du vent le monde capturé des ombres
Ce qui déborde par bavures dans ce qui s'enlise l'esprit en glaise
Insomnie des créateurs d'ambre

Nos yeux sont comme des attrapes rêves pour nourrir nos arbres de vies

Trainées de nuages Est-ce nos humeurs qui s'évaporent ? L'acidité de nos perles d'eau ou la danse du sang La Durance qui lâche ses eaux, serpent en amont qui se rit des morsures Le temps semble suspendu Le microcosme passe les antennes levées à chacun sa faim de la vie Moi je bois le café Poudre aux yeux oublier un temps les rebondissements des cultures Quart d'heure mondialisé les avions passent Les hélices aussi sorties des hommes Un peu d'ombre sous les peupliers Et les masses qui passent - gueules déformées - vois le temps du vent Des paroles d'eaux et nos phrases minérales J'entends la vie en toute chose - le pouls est le rythme des nerfs - Le silence et sa voix D'un rossignol éteint aux fortes chaleurs Des millions de nids à toutes les échelles De la mastication à tous les niveaux Sous l'écorce passe la sève d'une statue d'âme L'oiseau déploie ses ailes comme les branches s'enlacent Les éléments dorment commerciales S'epanouissent les herbes hautes à l'heure des fermetures Il n'y a rien à laisser Rien à prendre non plus que partager les propriétés de nos êtres S'aimer comme de la poudre d'étoile Naître éclipse et mourir nouvelle lune pour les pleines histoires J'allume un feu pour l'angle du ciel Tête en bas ou dessus sous les dessous L'essence des cardinaux le gang des atomes Le fruit qui grandira jusqu'à tomber au sol gravité oblige Chatouillera mes pieds nus dans les nouveaux jardins La vie est une chair vois les regards flétris Et les éclosions heureuses Pollen offert aux particules volatiles Voitures passent et butinent les petits peuples La vigne s'accroche à la hanche d'une rose Le pivert te salues Lettre d'absence Braises évanescentes
AnonymeIl y a 7 ans

Trainées de nuages
Est-ce nos humeurs qui s'évaporent ?

L'acidité de nos perles d'eau ou la danse du sang
La Durance qui lâche ses eaux, serpent en amont qui se rit des morsures

Le temps semble suspendu
Le microcosme passe les antennes levées à chacun sa faim de la vie

Moi je bois le café

Poudre aux yeux oublier un temps les rebondissements des cultures
Quart d'heure mondialisé les avions passent
Les hélices aussi sorties des hommes

Un peu d'ombre sous les peupliers
Et les masses qui passent - gueules déformées - vois le temps du vent

Des paroles d'eaux et nos phrases minérales
J'entends la vie en toute chose - le pouls est le rythme des nerfs -
Le silence et sa voix
D'un rossignol éteint aux fortes chaleurs

Des millions de nids à toutes les échelles
De la mastication à tous les niveaux
Sous l'écorce passe la sève d'une statue d'âme
L'oiseau déploie ses ailes comme les branches s'enlacent
Les éléments dorment commerciales
S'epanouissent les herbes hautes à l'heure des fermetures

Il n'y a rien à laisser
Rien à prendre non plus que partager les propriétés de nos êtres
S'aimer comme de la poudre d'étoile
Naître éclipse et mourir nouvelle lune pour les pleines histoires

J'allume un feu pour l'angle du ciel
Tête en bas ou dessus sous les dessous
L'essence des cardinaux le gang des atomes
Le fruit qui grandira jusqu'à tomber au sol gravité oblige
Chatouillera mes pieds nus dans les nouveaux jardins
La vie est une chair vois les regards flétris
Et les éclosions heureuses

Pollen offert aux particules volatiles
Voitures passent et butinent les petits peuples
La vigne s'accroche à la hanche d'une rose
Le pivert te salues
Lettre d'absence
Braises évanescentes