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Ça a du bon d'écouter des radios culturelles ...
"L'amour est une transgression tant pour la tradition platonicienne que pour celle des chrétiens. Il transfère au corps les attributs de l'âme et celui-ci cesse d'être une prison. L'amant aime le corps comme s'il était une âme et l'âme comme si elle était un corps. L'amour mêle la terre au ciel, il est la grande subversion. Chaque fois que l'amant dit : je t'aime pour toujours, il confère à une créature éphémère et changeante deux attributs divins, l'immortalité et l'immutabilité. La contradiction en vérité est tragique, la chair se corrompt, nos jours sont comptés. Cependant nous aimons et nous aimons avec le corps et avec l'âme, corps et âme."
Octavio Paz, La flamme double : amour et érotisme
"Aimer les femmes intelligentes, est un plaisir de pédéraste"
Charles Baudelaire
À vous mesdames, mesdemoiselles ! :D
[quote="JoannLataste"]"Aimer les femmes intelligentes, est un plaisir de pédéraste"
Charles Baudelaire
À vous mesdames, mesdemoiselles ! :D[/quote]
Messieurs !
on avait remarqué ;)
"Aimer les femmes intelligentes, est un plaisir de pédéraste"
Charles Baudelaire
À vous mesdames, mesdemoiselles !
Messieurs !
on avait remarqué
La vie active , c est bien pour les vacances mais j'aimerais pas y habiter
Alan Bolton
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"LA REINE : Il y a sur un ruisseau un saule qui se penche,
et mire ses feuilles d'argent dans le courant glacé ;
c'est là qu'elle vint avec des guirlandes fantastiques
de boutons d'or, d'orties, de marguerites, et de longues pourprées
à qui les libertins bergers donnent un nom plus grossier,
mais que nos froides vierges nomment doigts d'homme mort.
Là, aux rameaux pendants grimpant pour y suspendre
sa couronne d'herbes folles, une branche envieuse cassa,
alors tous ses trophées de verdure, et elle-même,
tombèrent dans le ruisseau pleureur. Ses habits déployés
ainsi qu'une sirène un moment la soutinrent
tandis qu'elle chantonnait des bribes de vieux airs,
comme un être inconscient de sa propre détresse,
ou une créature native et familière
à cet élément. Mais il ne fallut pas longtemps
pour que ses vêtements, alourdis d'avoir bu,
attirent la pauvresse de son chant mélodieux
dans la boueuse mort."
W.S - Hamlet
"Partir, c'est mourir un peu ; C'est mourir à ce qu'on aime : On laisse un peu de soi-même En toute heure et dans tout lieu."
Edmond Haraucourt - Ronde de l'adieu
"Pluie d'été, route mouillée"
Grâce de Monaco
« Il n’y a rien de plus réellement artistique que d’aimer les gens. »
Vincent Van Gogh
[quote="didier"]"Pluie d'été, route mouillée"
Grâce de Monaco[/quote]
Ah, bah, bravo ! Rrrrrôooo.... ! @didier, c'est pô drôle !
"Pluie d'été, route mouillée"
Grâce de Monaco
Ah, bah, bravo ! Rrrrrôooo.... ! @didier, c'est pô drôle !
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"L’amour est cette ombre parfumée qui ne vous quitte jamais. Vivre ce lien comme si l’autre était l’ombre vivante de soi et soi l’ombre vivante de l’autre."
Hafid Aggoune
"Le couple ça colle aux dents mais c’est interdit de jeter son chewing-gum"
Claire Diterzi
" Chacun de nous sent un jour le besoin d'exorciser ses démons, ceux qu'il connaît et surtout ceux qu'il ignore et qui le pousse vers des ravins qu'il ne voit pas. "
Tahar Ben Jelloun
"Les hommes d'Etat d'aujourd'hui sont les amis, frères, cousins ou beaux-pères des magnats de la finance. Le fait que la masse des invidus pensants et instruits ne le voit pas et n'agit ps en conséquence est en soit un problème qui ne peut être résolu par des tests "psychotechniques" de l'individu. Les perturbations mentales, parmi lesquelles on doit compter l'altération de la pensée rationnelle, la résignation, la soumission à l'autorité et aux [i]führers[/i], sont, réduites à leur plus simple expression, l'effet d'un trouble de l'harmonie de la vie végétative, en particulier de la vie sexuelle telle que la détermine une société autoritaire."
Wilhelm Reich - La révolution sexuelle (pour une autonomie caractérielle de l'homme) - 1936
"Les fonctionnaires sont un peu comme les livres d'une bibliothèque :
ce sont ceux qui sont les plus hauts placés qui servent le moins"
Georges Clémenceau
"Si haut qu'on monte, on finit toujours par des cendres"
Henri Rochefort
"Si haut que l'on soit placé, on est jamais assis que sur son cul"
Albert Camus
"Il est plus dangereux de tomber en amour que de tomber du haut d'une falaise"
Plaute
"Seuls les adeptes du yoga sont capables de péter plus haut que leur cul"
Frédéric Dard
"Il n'y a point de plus haute vengeance que l'oubli"
Baltasar Gracian y Morales
"Le silence est la plus haute sagesse de l'homme"
Pindare
"Béni soit l'homme qui, n'ayant rien à dire, s'abstient de le démontrer à haute voix"
George Eliot
"Si les talons hauts étaient si merveilleux, les hommes en porteraient"
Sue Grafton
"Le bonheur date de la plus haute Antiquité. Il est quand même tout neuf car il a peu servi"
Alexandre Vialatte
<< N'apprends q'avec réserve.
Toute une vie ne suffit pas pour désapprendre ce que naïf, soumis, tu t'es laissé mettre dans la tête -Innocent !-
sans songer aux conséquences>>
MICHAUX, Poteaux d'angle
"Mon cœur est français mais mon cul est international"
Célèbre phrase d'Arletty, à l'origine d'Henri Jeanson
"C'est qui @blat?"
@rorette
[quote="didier"]"C'est qui @blat?"
@rorette[/quote]
Je pensais que mon bizutage était terminé...😑
"C'est qui blat?"
Rorette
Je pensais que mon bizutage était terminé...😑
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[quote="Tyché"]"L’éclair de l’immense, quelque chose qui resplendit, et qui est brusquement surhumain, voilà le génie. De certains coups d’aile suprêmes. Vous tenez le livre, vous l’avez sous les yeux, tout à coup il semble que la page se déchire du haut en bas comme le voile du temple. Par ce trou, l’infini apparaît. Une strophe suffit, un vers suffit, un mot suffit. Le sommet est atteint. Tout est dit. Lisez Ugolin, Françoise dans le tourbillon, Achille insultant Agamemnon, Prométhée enchaîné, les Sept chefs devant Thèbes, Hamlet dans le cimetière, Job sur son fumier. Fermez le livre maintenant. Songez. Vous avez vu les étoiles."
Hugo[/quote]Ah, y a pas à dire, il savait écrire le type !
"L’éclair de l’immense, quelque chose qui resplendit, et qui est brusquement surhumain, voilà le génie. De certains coups d’aile suprêmes. Vous tenez le livre, vous l’avez sous les yeux, tout à coup il semble que la page se déchire du haut en bas comme le voile du temple. Par ce trou, l’infini apparaît. Une strophe suffit, un vers suffit, un mot suffit. Le sommet est atteint. Tout est dit. Lisez Ugolin, Françoise dans le tourbillon, Achille insultant Agamemnon, Prométhée enchaîné, les Sept chefs devant Thèbes, Hamlet dans le cimetière, Job sur son fumier. Fermez le livre maintenant. Songez. Vous avez vu les étoiles."Ah, y a pas à dire, il savait écrire le type !
Hugo
"Et il n'était que trop vrai qu'un air sombre de mélancolie se mettait à régner, tandis que le crépuscule descendait silencieux et triste du ciel, mêlant son sable gris et noir aux rapides flocons de la chute de neige. La tempête, au soir tombant, était décidément sinistre. Elle semblait s'être élevée spécialement à notre intention: en symbole des fantômes froids, désolés, méfiants qui, invariablement, hantent l'esprit à la veille des tentatives aventureuses pour nous mettre en garde, nous faire signe de rentrer dans les bornes de la vie ordinaire."
Nathaniel Hawthorne