"L'art est un mensonge qui nous fait comprendre la vérité" Pablo Picasso
JoannLataste Il y a 7 ans

"L'art est un mensonge qui nous fait comprendre la vérité"
Pablo Picasso

"Dieu a crée les femmes belles et stupides. Belles pour que les hommes puissent les aimer, et stupides pour qu'elles puissent aimer les hommes." citation classique [url=http://pix.toile-libre.org/?img=1504348567.jpg][img]http://pix.toile-libre.org/upload/thumb/1504348567.jpg[/img][/url]
bibounie Il y a 7 ans

"Dieu a crée les femmes belles et stupides. Belles pour que les hommes puissent les aimer, et stupides pour qu'elles puissent aimer les hommes."
citation classique

[quote="Guy_Bedos"]Il y a des femmes tellement cons qu'elles mériteraient d'être des hommes[/quote]
Theo Putnam Il y a 7 ans

Il y a des femmes tellement cons qu'elles mériteraient d'être des hommes
@Guy_Bedos

" Dans un monde où chacun triche, c'est l'homme vrai qui fait figure de charlatan. " André Gide
éoline Il y a 7 ans

" Dans un monde où chacun triche, c'est l'homme vrai qui fait figure de charlatan. "
André Gide

"Les formes qui vivent dans l’espace et dans la matière vivent dans l’esprit." Henri Focillon dans "Vie des formes" http://noelpecout.blog.lemonde.fr/files/2011/10/Focillon_Vie_des_formes.pdf
suffragettes AB Il y a 7 ans

"Les formes qui vivent dans l’espace et dans la matière vivent dans l’esprit." Henri Focillon dans "Vie des formes"

http://noelpecout.blog.lemonde.fr/files/2011/10/Focillon_Vie_des_formes.pdf

"Ah l'utopie Suffragettes dans la ville Cérémonie Des assemblées de filles Enfant des pluies Cierges faciles Le manifeste roi Demain brille sur nos peaux Demain un monde nouveau" indochine
suffragettes AB Il y a 7 ans

"Ah l'utopie
Suffragettes dans la ville
Cérémonie
Des assemblées de filles
Enfant des pluies
Cierges faciles
Le manifeste roi
Demain brille sur nos peaux
Demain un monde nouveau" indochine

" -Mes sculptures de sables vivent, affirmait-il, et la preuve en est qu'elles meurent. C'est le contraire de la statuaire des cimetières qui est éternelle parce-que sans vie. Il sculptait ainsi fiévreusement des couples dans le sable mouillé tout juste découvert par le reflux, et c'était sous la même inspiration qu'il dansait et sculptait. Il importait que l'oeuvre fût achevée à l'instant de l'étale, car celle-ci devait être une parenthèse de repos et de méditation. Mais le grand moment, c'était le retour du flot et la terrible cérémonie de la destruction de l'oeuvre. Destruction lente, minutieuse, inexorable commandée par un destin astronomique et que devait entourer une danse lyrique et sombre. "Je célèbre la pathétique fragilité de la vie" disait-il. (...) -Le flot est lui aussi volubile. Il enlace de ses tentacules liquides la poitrine et les cuisses de mes amants de limon. Et il les détruit. C'est le baiser de la mort. Mais volubile, le flot l'est encore par le babil enfantin qu'il chuchote en s'épanchant sur la vase. Il insinue ses langues salées dans les sables avec des soupirs mouillés. Il voudrait parler. Il cherche ses mots. C'est un bébé qui balbutie dans son berceau." (...) les magnifiques déchirés par les flots... "Nous étions semblables à deux carpes enfouies dans la vase de notre vie quotidienne, conclut Oudalle, toujours fidèle à ses métaphores halieutiques. Nous serons désormais comme deux truites frémissant flanc à flanc dans les eaux d'un torrent de montagne." De se dire que demain qui sait Comme de tristes navires à quai Qui sait après s’être oubliés Nous pourrons nous re-rencontrer... 2 citations de la nouvelle "les amants taciturnes" de Michel Tournier, du livre recueil de nouvelle "le médianoche amoureux", chopé à la braderie hier, juxtaposées avec 2 citations de Saez, à noter que figure dans ce recueil de nouvelle "Pierrot et les secrets de la nuit", la version de Tournier du contre de wolfram. Y a un topic référence cinématographique de Saez mais s'il y en avait un sur les références littéraires de Saez, on pourrait peut-être casé ce recueil de nouvelles. A voir les autres nouvelles. La nouvelle sublime en entier ici https://books.google.fr/books?id=oqvxBwAAQBAJ&pg=PT3&lpg=PT3&dq=les+amants+taciturnes&source=bl&ots=HOD5ao8goW&sig=Wl7RTriEtvp6_3zXoOU-SVdaR2k&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiCq9nbrr7WAhURLVAKHYQwDYYQ6AEIRjAG#v=onepage&q=les%20amants%20taciturnes&f=false
suffragettes AB Il y a 7 ans

"
-Mes sculptures de sables vivent, affirmait-il, et la preuve en est qu'elles meurent. C'est le contraire de la statuaire des cimetières qui est éternelle parce-que sans vie.

Il sculptait ainsi fiévreusement des couples dans le sable mouillé tout juste découvert par le reflux, et c'était sous la même inspiration qu'il dansait et sculptait. Il importait que l'oeuvre fût achevée à l'instant de l'étale, car celle-ci devait être une parenthèse de repos et de méditation. Mais le grand moment, c'était le retour du flot et la terrible cérémonie de la destruction de l'oeuvre. Destruction lente, minutieuse, inexorable commandée par un destin astronomique et que devait entourer une danse lyrique et sombre. "Je célèbre la pathétique fragilité de la vie" disait-il. (...)
-Le flot est lui aussi volubile. Il enlace de ses tentacules liquides la poitrine et les cuisses de mes amants de limon. Et il les détruit. C'est le baiser de la mort. Mais volubile, le flot l'est encore par le babil enfantin qu'il chuchote en s'épanchant sur la vase. Il insinue ses langues salées dans les sables avec des soupirs mouillés. Il voudrait parler. Il cherche ses mots. C'est un bébé qui balbutie dans son berceau."
(...)

les magnifiques déchirés par les flots...

"Nous étions semblables à deux carpes enfouies dans la vase de notre vie quotidienne, conclut Oudalle, toujours fidèle à ses métaphores halieutiques. Nous serons désormais comme deux truites frémissant flanc à flanc dans les eaux d'un torrent de montagne."

De se dire que demain qui sait
Comme de tristes navires à quai
Qui sait après s’être oubliés
Nous pourrons nous re-rencontrer...


2 citations de la nouvelle "les amants taciturnes" de Michel Tournier, du livre recueil de nouvelle "le médianoche amoureux", chopé à la braderie hier, juxtaposées avec 2 citations de Saez, à noter que figure dans ce recueil de nouvelle "Pierrot et les secrets de la nuit", la version de Tournier du contre de wolfram. Y a un topic référence cinématographique de Saez mais s'il y en avait un sur les références littéraires de Saez, on pourrait peut-être casé ce recueil de nouvelles. A voir les autres nouvelles.

La nouvelle sublime en entier ici https://books.google.fr/books?id=oqvxBwAAQBAJ&pg=PT3&lpg=PT3&dq=les+amants+taciturnes&source=bl&ots=HOD5ao8goW&sig=Wl7RTriEtvp6_3zXoOU-SVdaR2k&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiCq9nbrr7WAhURLVAKHYQwDYYQ6AEIRjAG#v=onepage&q=les%20amants%20taciturnes&f=false

Le préjugé est un fardeau qui obscurcit le passé, qui menace l'avenir et qui rend le présent inaccessible. Maya Angelou
bibounie Il y a 7 ans

Le préjugé est un fardeau qui obscurcit le passé, qui menace l'avenir et qui rend le présent inaccessible.
Maya Angelou

extraits de la nouvelle "Pierrot ou les secrets de la nuit" dans le recueil "le médianoche amoureux" de Michel Tournier. "Elle fuit dans la neige qui fait un frou-frou froissé sous ses pieds et frôle ses oreilles: fuite-frou-frou-froissé...Bientôt elle voit dans sa tête une quantité de mots en F qui se rassemblent en une sombre armée, des mots féroces: froid, fer, faim, folie, fantôme, faiblesse. Elle va tomber par terre, la pauvre Colombine, mais heureusement un essaim de mots en F également, des mots fraternels, vient à son secours, comme envoyés par Pierrot: fournil, fumée, force, fleur, feu, farine, flambée, festin, féerie...Enfin elle arrive au village. (...) Colombine s'arrête interdite devant le soupirail. Elle voudrait s'accroupir devant cette bouche de lumière qui souffle jusque sous sa robe de la chaleur et une enivrante odeur de pain. Pourtant elle n'ose pas. Mais tout à coup la porte s'ouvre, et Pierrot apparaît. Il lui tend les bras, mais au moment où elle va s'y jeter, pris de peur il s'efface et l'entraîne dans son fournil. Colombine a l'impression de descendre dans un bain de tendresse. Comme on est bien! Les portes du four sont fermées, pourtant la flamme est si vive à l'intérieur qu'elle suinte par toutes sortes de trous et de fentes.(...) Le temps passe. Pierrot baisse les yeux vers son pétrin où repose la grande miche de pâte blonde. Blonde et tendre comme Colombine...Depuis deux heures que la pâte dort dans le pétrin de bois, le levain a fait son oeuvre vivante. Le four est chaud. Il va être temps d'enfourner la pâte. Pierrot regarde Colombine. Que fait Colombine? Epuisée par la longue route qu'elle a parcourue, bercée par la douce chaleur du fournil, elle s'est endormie sur le coffre à farine dans une pose de délicieux abandon. Pierrot a les larmes aux yeux d'attendrissement devant son amie venue se réfugier auprès de lui pour fuir un amour mort et les rigueurs de l'hiver. (...) Pierrot a une idée. Il va sculpter une Colombine-Pierrette à sa manière dans sa pâte à brioche. Il se met au travail. Ses yeux vont sans cesse de la jeune fille endormie à la miche couchée dans le pétrin. Ses mains aimeraient caresser l'endormie, bien sûr, mais fabriquer une Colombine de pâte, c'est presque aussi plaisant. Quand il pense avoir terminé son oeuvre, il la compare avec le modèle vivant. Evidemment la Colombine de pâte est un peu blême. Vite, au four! (...) Le mitron est transfiguré par son triomphe. Il fait de grands gestes amplifiés par ses longues manches flottantes. D'un mouvement théâtral, il ouvre les deux portes du four. Un flot de lumière dorée, de chaleur féminine et de délicieuse odeur de pâtisserie baigne les 3 amis. Et maintenant à l'aide d'une longue pelle de bois, Pierrot fait glisser quelque chose hors du four. Quelque chose? Quelqu'un plutôt! Une jeune fille de croûte dorée, fumante et croustillante qui ressemble à Colombine comme une soeur.(...) Colombine a pris Colombine dans ses bras au risque de se brûler.* - Comme je suis belle, comme je sens bon! dit-elle Pierrot et Arlequin observent fascinés cette scène extraordinaire. (...) Et ils goûtent, ils mangent la chaude Colombine de mie fondante."
suffragettes AB Il y a 7 ans

extraits de la nouvelle "Pierrot ou les secrets de la nuit" dans le recueil "le médianoche amoureux" de Michel Tournier.

"Elle fuit dans la neige qui fait un frou-frou froissé sous ses pieds et frôle ses oreilles: fuite-frou-frou-froissé...Bientôt elle voit dans sa tête une quantité de mots en F qui se rassemblent en une sombre armée, des mots féroces: froid, fer, faim, folie, fantôme, faiblesse. Elle va tomber par terre, la pauvre Colombine, mais heureusement un essaim de mots en F également, des mots fraternels, vient à son secours, comme envoyés par Pierrot: fournil, fumée, force, fleur, feu, farine, flambée, festin, féerie...Enfin elle arrive au village. (...)
Colombine s'arrête interdite devant le soupirail. Elle voudrait s'accroupir devant cette bouche de lumière qui souffle jusque sous sa robe de la chaleur et une enivrante odeur de pain. Pourtant elle n'ose pas. Mais tout à coup la porte s'ouvre, et Pierrot apparaît. Il lui tend les bras, mais au moment où elle va s'y jeter, pris de peur il s'efface et l'entraîne dans son fournil. Colombine a l'impression de descendre dans un bain de tendresse. Comme on est bien! Les portes du four sont fermées, pourtant la flamme est si vive à l'intérieur qu'elle suinte par toutes sortes de trous et de fentes.(...)
Le temps passe. Pierrot baisse les yeux vers son pétrin où repose la grande miche de pâte blonde. Blonde et tendre comme Colombine...Depuis deux heures que la pâte dort dans le pétrin de bois, le levain a fait son oeuvre vivante. Le four est chaud. Il va être temps d'enfourner la pâte. Pierrot regarde Colombine. Que fait Colombine? Epuisée par la longue route qu'elle a parcourue, bercée par la douce chaleur du fournil, elle s'est endormie sur le coffre à farine dans une pose de délicieux abandon. Pierrot a les larmes aux yeux d'attendrissement devant son amie venue se réfugier auprès de lui pour fuir un amour mort et les rigueurs de l'hiver. (...)
Pierrot a une idée. Il va sculpter une Colombine-Pierrette à sa manière dans sa pâte à brioche. Il se met au travail. Ses yeux vont sans cesse de la jeune fille endormie à la miche couchée dans le pétrin. Ses mains aimeraient caresser l'endormie, bien sûr, mais fabriquer une Colombine de pâte, c'est presque aussi plaisant. Quand il pense avoir terminé son oeuvre, il la compare avec le modèle vivant. Evidemment la Colombine de pâte est un peu blême. Vite, au four! (...)
Le mitron est transfiguré par son triomphe. Il fait de grands gestes amplifiés par ses longues manches flottantes. D'un mouvement théâtral, il ouvre les deux portes du four. Un flot de lumière dorée, de chaleur féminine et de délicieuse odeur de pâtisserie baigne les 3 amis. Et maintenant à l'aide d'une longue pelle de bois, Pierrot fait glisser quelque chose hors du four. Quelque chose? Quelqu'un plutôt! Une jeune fille de croûte dorée, fumante et croustillante qui ressemble à Colombine comme une soeur.(...)
Colombine a pris Colombine dans ses bras au risque de se brûler.*
- Comme je suis belle, comme je sens bon! dit-elle
Pierrot et Arlequin observent fascinés cette scène extraordinaire. (...)
Et ils goûtent, ils mangent la chaude Colombine de mie fondante."

"L'absence de tes yeux devant les miens, de ton visage proche du mien, de tes lèvres contre les miennes est pour moi le début d’une agonie amoureuse." Anatole France
Sémiramis Il y a 7 ans

"L'absence de tes yeux devant les miens, de ton visage proche du mien, de tes lèvres contre les miennes est pour moi le début d’une agonie amoureuse."
Anatole France

"C’était une jeune fille dont le corps nu et mutilé avait été sectionné en deux au niveau de la taille. La moitié inférieure gisait dans les mauvaises herbes à quelques mètres du haut…. Les coupures s’enfonçaient jusqu’à l’os, mais le plus atroce de tout, c’était le visage de la fille… C’est le meurtre de femme le plus dégueulasse que j’aie vu en seize ans." James Ellroy - Le Dahlia noir
Sémiramis Il y a 7 ans

"C’était une jeune fille dont le corps nu et mutilé avait été sectionné en deux au niveau de la taille. La moitié inférieure gisait dans les mauvaises herbes à quelques mètres du haut….
Les coupures s’enfonçaient jusqu’à l’os, mais le plus atroce de tout, c’était le visage de la fille… C’est le meurtre de femme le plus dégueulasse que j’aie vu en seize ans."
James Ellroy - Le Dahlia noir

« Le succès, c’est d’aller d’échec en échec, sans perdre son enthousiasme » Winston Churchill
JoannLataste Il y a 7 ans

« Le succès, c’est d’aller d’échec en échec, sans perdre son enthousiasme »
Winston Churchill

[quote="JoannLataste"]« Le succès, c’est d’aller d’échec en échec, sans perdre son enthousiasme » Winston Churchill[/quote] moteur de recherche "lilo" ? ;)
zaël Il y a 7 ans

« Le succès, c’est d’aller d’échec en échec, sans perdre son enthousiasme »
Winston Churchill


moteur de recherche "lilo" ?

[quote="zaël"][quote="JoannLataste"]« Le succès, c’est d’aller d’échec en échec, sans perdre son enthousiasme » Winston Churchill[/quote] moteur de recherche "lilo" ? ;)[/quote]Y a que les vrai/e/s qui connaissent ! :)
JoannLataste Il y a 7 ans

« Le succès, c’est d’aller d’échec en échec, sans perdre son enthousiasme »
Winston Churchill


moteur de recherche "lilo" ?
Y a que les vrai/e/s qui connaissent !

"On naît impitoyable, on ne le devient pas." Lian Hearn
Sémiramis Il y a 7 ans

"On naît impitoyable, on ne le devient pas."
Lian Hearn

p.25 Pascal bruckner dans son essai "le paradoxe amoureux", ou le septième ciel selon Pascal :) "On est avec W.Reich dans un utilitarisme biologique fondé sur une métaphysique du salut: comme la grâce chez les calvinistes, l'orgasme est la porte étroite du rachat. La puissance de liquidation qu'il implique constitue la panacée censée nous prémunir de toutes les épidémies politiques ou physiques: "le bonheur sexuel de la population est la meilleure garantie de la sécurité sociale d'ensemble." Puisque notre corps est notre seule patrie, solidaire, comme chez les Grecs, du cosmos et des mouvements climatiques, c'est dans le ventre des hommes et des femmes que se joue une partie fondamentale. Il dépend de nous d'en faire un jardin des délices ou un enfer de refoulement: car la bioénergie qui nous traverse dans les spasmes est exactement celle qui anime la matière vivante et le mouvement des étoiles (W.Reich, exilé à la fin de sa vie en Amérique où il fut persécuté par le FBI, construira d'étranges machines pour capter les radiations "orgoniques" dont un brise-nuage qui réussira à faire pleuvoir dans le désert). Selon que vous jouirez ou non, la terre basculera dans l'harmonie ou la discorde: déjà Fourier traçait une analogie entre la copulation humaine et celle des planètes et voyait dans la voie lactée un immense dépôt de semence lumineuse. Si les humains redoublaient de zèle dans leurs étreintes, ils donneraient naissance à une multitude de galaxies qui illumineraient la planète a giorno et résoudraient à peu de frais le problème de l'éclairage. Sade lui-même comparera la jouissance à l'éruption volcanique et l'apathie du libertin aux blocs de lave refroidie après l'explosion." Constat érictif et érudit de Pascal, ça se tient :), la lecture de cet essai fabuleux ou fabulant (c'est selon) et original est enthousiasmante, allez je retourne explorer la nature, les volcans, les étoiles, c'est splendide!
suffragettes AB Il y a 7 ans

p.25 Pascal bruckner dans son essai "le paradoxe amoureux", ou le septième ciel selon Pascal

"On est avec W.Reich dans un utilitarisme biologique fondé sur une métaphysique du salut: comme la grâce chez les calvinistes, l'orgasme est la porte étroite du rachat. La puissance de liquidation qu'il implique constitue la panacée censée nous prémunir de toutes les épidémies politiques ou physiques: "le bonheur sexuel de la population est la meilleure garantie de la sécurité sociale d'ensemble." Puisque notre corps est notre seule patrie, solidaire, comme chez les Grecs, du cosmos et des mouvements climatiques, c'est dans le ventre des hommes et des femmes que se joue une partie fondamentale. Il dépend de nous d'en faire un jardin des délices ou un enfer de refoulement: car la bioénergie qui nous traverse dans les spasmes est exactement celle qui anime la matière vivante et le mouvement des étoiles (W.Reich, exilé à la fin de sa vie en Amérique où il fut persécuté par le FBI, construira d'étranges machines pour capter les radiations "orgoniques" dont un brise-nuage qui réussira à faire pleuvoir dans le désert). Selon que vous jouirez ou non, la terre basculera dans l'harmonie ou la discorde: déjà Fourier traçait une analogie entre la copulation humaine et celle des planètes et voyait dans la voie lactée un immense dépôt de semence lumineuse. Si les humains redoublaient de zèle dans leurs étreintes, ils donneraient naissance à une multitude de galaxies qui illumineraient la planète a giorno et résoudraient à peu de frais le problème de l'éclairage. Sade lui-même comparera la jouissance à l'éruption volcanique et l'apathie du libertin aux blocs de lave refroidie après l'explosion."

Constat érictif et érudit de Pascal, ça se tient , la lecture de cet essai fabuleux ou fabulant (c'est selon) et original est enthousiasmante, allez je retourne explorer la nature, les volcans, les étoiles, c'est splendide!

"Quand le citoyen-écologiste prétend poser la question la plus dérangeante en demandant : Quel monde allons-nous laisser à nos enfants ?, il évite de poser cette autre question, réellement inquiétante : A quels enfants allons nous laisser le monde ? " Jaime Semprun
Theo Putnam Il y a 7 ans

"Quand le citoyen-écologiste prétend poser la question la plus dérangeante en demandant : Quel monde allons-nous laisser à nos enfants ?, il évite de poser cette autre question, réellement inquiétante : A quels enfants allons nous laisser le monde ? " Jaime Semprun

l'esprit de synthèse de Pascal Bruckner dans "le paradoxe amoureux" est excellent, cet essai est truffé de bonne pages, parfois poétiques, parfois redoutables :). p.91: "Je ne suis pas digne de toi!" s'écriait l'amant aux premiers jours. "Tu ne me mérites pas", se reprochent ensuite les conjoints déçus. On déclare sa flamme comme on déclare la guerre, selon l'expression consacrée, on ouvre un espace belliqueux. Lieu de hautes intensités qui peut basculer en haute hostilité. La dépréciation couvait dans l'idéalisation, la médisance dans l'adoration. Je t'aime, te je veux, je te hais, je t'en veux. L'exaspération est souvent le climat sentimental des vieux époux qui ont trop mangé au même râtelier et ne supportent plus leur haleine réciproque. La vie de couple devient alors une bataille que deux personnes se livrent pour se punir d'être ensemble: sous les roucoulements des fiancés couvaient les rugissements de la rancune, les grands sentiments se dégradent en tout petits ressentiments" p.52 "Le meilleur dans l'amour, aurait dit Clemenceau, c'est quand on monte l'escalier"
suffragettes AB Il y a 7 ans

l'esprit de synthèse de Pascal Bruckner dans "le paradoxe amoureux" est excellent, cet essai est truffé de bonne pages, parfois poétiques, parfois redoutables .
p.91:
"Je ne suis pas digne de toi!" s'écriait l'amant aux premiers jours. "Tu ne me mérites pas", se reprochent ensuite les conjoints déçus. On déclare sa flamme comme on déclare la guerre, selon l'expression consacrée, on ouvre un espace belliqueux. Lieu de hautes intensités qui peut basculer en haute hostilité. La dépréciation couvait dans l'idéalisation, la médisance dans l'adoration. Je t'aime, te je veux, je te hais, je t'en veux. L'exaspération est souvent le climat sentimental des vieux époux qui ont trop mangé au même râtelier et ne supportent plus leur haleine réciproque. La vie de couple devient alors une bataille que deux personnes se livrent pour se punir d'être ensemble: sous les roucoulements des fiancés couvaient les rugissements de la rancune, les grands sentiments se dégradent en tout petits ressentiments"
p.52
"Le meilleur dans l'amour, aurait dit Clemenceau, c'est quand on monte l'escalier"

ghérasim luca, extrait de "l'écho du corps" "prête-moi ta cervelle cède-moi ton cerceau ta cédille ta certitude cette cerise cède-moi cette cerise ou à peu près une autre cerne-moi de tes cernes précipite-toi dans le centre de mon être sois le cercle de ce centre le triangle de ce cercle la quadrature de mes ongles sois ceci ou cela ou à peu près un autre mais suis-moi précède-moi"
suffragettes AB Il y a 6 ans

ghérasim luca, extrait de "l'écho du corps"

"prête-moi ta cervelle
cède-moi ton cerceau
ta cédille ta certitude
cette cerise
cède-moi cette cerise
ou à peu près une autre
cerne-moi de tes cernes
précipite-toi
dans le centre de mon être
sois le cercle de ce centre
le triangle de ce cercle
la quadrature de mes ongles
sois ceci ou cela ou à peu près
un autre
mais suis-moi précède-moi"

"L'histoire me sera indulgente, car j'ai l'intention de l'écrire." W.Churchill
Theo Putnam Il y a 6 ans

"L'histoire me sera indulgente, car j'ai l'intention de l'écrire." W.Churchill

Jack London « J’aime mieux être un météore superbe plutôt qu’une planète endormie. La fonction de l’homme est de vivre, non d’exister. Je ne gâcherai pas mes jours à tenter de prolonger ma vie. Je veux brûler tout mon temps. »
Nulie Il y a 6 ans

Jack London « J’aime mieux être un météore superbe plutôt qu’une planète endormie. La fonction de l’homme est de vivre, non d’exister. Je ne gâcherai pas mes jours à tenter de prolonger ma vie. Je veux brûler tout mon temps. »

[quote="Isa"] j'ai la dignité de conserver le même point de vue. La constance, c'est important [/quote] <3 (parce que ça tombe bien)
latent Il y a 6 ans

j'ai la dignité de conserver le même point de vue.
La constance, c'est important


<3

(parce que ça tombe bien)

"mon coeur est un violon sur lequel ton archet joue" Jean Richepin
suffragettes AB Il y a 6 ans

"mon coeur est un violon sur lequel ton archet joue" Jean Richepin

"Il y aura toujours un couple frémissant Pour qui ce matin-là sera l'aube première Il y aura toujours l'eau le vent la lumière Rien ne passe après tout si ce n'est le passant" Aragon
Sémiramis Il y a 6 ans

"Il y aura toujours un couple frémissant
Pour qui ce matin-là sera l'aube première
Il y aura toujours l'eau le vent la lumière
Rien ne passe après tout si ce n'est le passant"

Aragon

"Que s'allume le ciel ! Que se fende la terre ! Devenir éternel. Retourner la poussière. Je gravirai les montagnes d'or, Et le corps dans le corps Au sommet Dans le sang unifié, De tes nuits sans frontières Je serai la lumière, Comme un guerrier vaudou Seul au milieu des loups, Que les tambours indiens Nous montrent les chemins Dans le paranormal Dans l'animal instinct" Saez
suffragettes AB Il y a 6 ans

"Que s'allume le ciel !
Que se fende la terre !
Devenir éternel.
Retourner la poussière.
Je gravirai les montagnes d'or,
Et le corps dans le corps
Au sommet
Dans le sang unifié,
De tes nuits sans frontières
Je serai la lumière,
Comme un guerrier vaudou
Seul au milieu des loups,
Que les tambours indiens
Nous montrent les chemins
Dans le paranormal
Dans l'animal instinct"
Saez

« La question n’est pas de savoir pourquoi il y a des gens qui jettent des pierres sur la police, mais de savoir pourquoi il y en a si peu. » Wilhelm Reich (dont je vous recommande vivement "La révolution sexuelle")
Theo Putnam Il y a 6 ans

« La question n’est pas de savoir pourquoi il y a des gens qui jettent des pierres sur la police, mais de savoir pourquoi il y en a si peu. »

Wilhelm Reich (dont je vous recommande vivement "La révolution sexuelle")

« Elle mourut comme elle avait vécu, mollement, s’effaçant dans la mort après s’être effacée dans la vie. » Emile Zola, La Curée, parlant d’Angèle
JoannLataste Il y a 6 ans

« Elle mourut comme elle avait vécu, mollement, s’effaçant dans la mort après s’être effacée dans la vie. »
Emile Zola, La Curée, parlant d’Angèle

La vie m'aura servi de leçon. Je ne recommencerai pas. Frédéric Dard
bibounie Il y a 6 ans

La vie m'aura servi de leçon. Je ne recommencerai pas.
Frédéric Dard

Le viol est un programme politique: squelette du capitalisme, il est la représentation crue et directe de l'exercice du pouvoir. Despentes - King Kong théorie
Theo Putnam Il y a 6 ans

Le viol est un programme politique: squelette du capitalisme, il est la représentation crue et directe de l'exercice du pouvoir.


Despentes - King Kong théorie

"Jeune, je demandais aux êtres plus qu'ils ne pouvaient donner : une amitié continuelle, une émotion permanente. Je sais leur demander maintenant moins qu'ils peuvent donner : une compagnie sans phrases. Et leurs émotions, leur amitié, leurs gestes nobles gardent à mes yeux leur valeur entière de miracle : un entier effet de la grâce". ---- Albert Camus, Le Premier Homme (Notes et éléments)
Nulie Il y a 6 ans

"Jeune, je demandais aux êtres plus qu'ils ne pouvaient donner : une amitié continuelle, une émotion permanente. Je sais leur demander maintenant moins qu'ils peuvent donner : une compagnie sans phrases. Et leurs émotions, leur amitié, leurs gestes nobles gardent à mes yeux leur valeur entière de miracle : un entier effet de la grâce".

---- Albert Camus, Le Premier Homme (Notes et éléments)