Le poids de mes choix
J'ai mis en cause l'ordre des choses, battu de proses, les nerfs à vif, les certitudes à l'overdose, laissé l'acide à l'amertume, le poids des choix que l'on assume que sous l'hypnose des ondes arides.
J'ai mis le pied dans l'engrenage, engagé l'âme et l'amalgame, tapé du poing sur l'établis des convenances chères à ceux qui manigancent sous un ciel d'orage à qui foudroie la bienséance.
j'ai perdu l'or et l'influence, porté le deuil et la méfiance, défié l'aïeul et l'origine et souffert de mon arrogance. J'ai eu mes torts et mes errances, subit le poids des conséquences des choix que l'on croit bon de prendre.
Mais j'ai choisi, libre et instruit, tout en conscience des risques pris, fier et debout, jamais à genou, je pointe du doigts vos suffisances, satisfait de cette exigence que je m'impose à vos croyances.
La vérité, triste médiocre, c'est que je m'aime à rire de toi, au libéral sans idéal, crache à ta face mon mépris. Que je vomis codes et morales que tu m'imposes à ton bon gré, autant tes droits que tes devoirs me resteront illégitimes.
Je reste au coeur un insoumis, à l'abris de tes illusions, jamais un homme autre que moi ne m'imposera la moindre loi. Je bois la lie et pisse de rage sur ton visage de courtisan, tâchant d'urine ton col blanc, déjà je regarde au delà.