Je pense que clairement l'album "à dieu" ne sera pas un album simple. Pour moi c'est soit un double soit un triple.Qu'elles raisons concrètes te font dire ça ?
J'avais envoyé un message de félicitation pour l'album à James Eller l'autre jour. Il m'a répondu qu'il ne l'avait pas encore écouté et qu'il ne savait pas ce qu'il y avait dedans, disant qu'ils enregistraient tellement de chansons qu'il ne savait jamais lesquelles allaient sortir quand. (et si elles sortiraient un jour évidemment)
Je pense que la production de Damien est juste astronomique en réalité.
j'y ai penser aussi
de plus quand tu vois le niveau de finition super pousser de l'album tu te dis qu'il y a du avoir du déchet
J'avais envoyé un message de félicitation pour l'album à James Eller l'autre jour. Il m'a répondu qu'il ne l'avait pas encore écouté et qu'il ne savait pas ce qu'il y avait dedans, disant qu'ils enregistraient tellement de chansons qu'il ne savait jamais lesquelles allaient sortir quand. (et si elles sortiraient un jour évidemment)
Je pense que la production de Damien est juste astronomique en réalité.
Après pour nuancer ce point, on peut supposer que à Dieu est déjà enregistré, et ç'avait été annoncé comme un double. A supposer qu'il contienne 20 chansons, on est en gros à 30 chansons enregistrées pour les deux albums, ce qui est déjà pas mal, plus 10 à 15 en rab' (processus assez classique d'enregistrer 1/4 ou 1/3 de chansons en plus que celles sur l'album chez pas mal de groupes hein), on arrive entre 40 et 45 chansons : ce serait pas étonnant que James sache pas ou plus franchement quoi est sur quoi.
Et ce, sans supposer une production astronomique (=, si j'ai bien saisi, "il enregistre tellement de choses dont on ne verra jamais la couleur, et beaucoup plus que la moyenne"). Ce qui, par ailleurs, est peut-être le cas, mais cette réponse de James me paraît pas un argument suffisant pour l'affirmer.
Même si la simple production des albums sortis en gros depuis VLP est impressionnante.
Je nuancerais également en tenant compte du fait que l'on sait qu'il recycle énormément.
Plus de nuances. Tu oublies l'opposition poétique. Ce n'est pas triste/gays, mais triste/gais. Nous marierons les tristes, nous marierons les gais. Figure de style : Opposition sémantique. Clin d'oeil à Brassens qui dit que le mariage c'est la mort, que le vrai amour ne demande pas la main, que l'habitude, la promesse de toujours, c'est le triste, et que le gai, c'est le non mariage. Que l'amour joyeux et quotidien, fort et confiant, il ne passe pas de bague au doigt. j'ai l'honneur de ne pas te demander ta main, qu'il disait, le grand-père...Aujourd'hui, que tu sois triste ou gai, il faut que tu sois avec quelqu'un. Pas seul. Il faut te marier, te lier, même si t'es pas capable. Tout le monde : les tristes, et les gais, et peu importe si ça fini en fiasco dans les faits divers. Et au passage, les gays, pour saez, s'ils s'aiment vraiment, le mariage c'est une connerie.
Au passage ça fait une belle provoc pour les gens qui ne sont pas foutus de comprendre l'opposition des termes tristes/gais. Parce que dans "peuple manifestant", il dit bien "Peuple de cons, pour passer deux mois dans la rue, pour ou contre le mariage gay et pendant c'temps ouais y'a karim ouais qui galère juste pour s'payer un toit" (et là c'est vraiment gay)
Quant à balance ton porc, il ne parle pas de la lutte féministe, il parle de l'incapacité de la lutte de faire autre chose que de balancer. Le terme est fort : balancer. Loi du talion. haine contre haine. Dénonciation. Je suis pas tout à fait d'accord avec lui, mais je comprends un peu.
Merci pour l'analyse, je me fais un peu embrigader depuis quelques jours, je trouve salutaire tes commentaires ainsi que Vladimir et X.
J'ai pas lu la page 14 mais je m'étonne du peu de messages concernant cette putain de chanson véritable hymne en puissance : "La mort".
Je l'ai dans la tête depuis une semaine, c'est une sorte de "J'accuse" puissance 1 000.
Plus de nuances. Tu oublies l'opposition poétique. Ce n'est pas triste/gays, mais triste/gais. Nous marierons les tristes, nous marierons les gais. Figure de style : Opposition sémantique. Clin d'oeil à Brassens qui dit que le mariage c'est la mort, que le vrai amour ne demande pas la main, que l'habitude, la promesse de toujours, c'est le triste, et que le gai, c'est le non mariage. Que l'amour joyeux et quotidien, fort et confiant, il ne passe pas de bague au doigt. j'ai l'honneur de ne pas te demander ta main, qu'il disait, le grand-père...Aujourd'hui, que tu sois triste ou gai, il faut que tu sois avec quelqu'un. Pas seul. Il faut te marier, te lier, même si t'es pas capable. Tout le monde : les tristes, et les gais, et peu importe si ça fini en fiasco dans les faits divers. Et au passage, les gays, pour saez, s'ils s'aiment vraiment, le mariage c'est une connerie.
Au passage ça fait une belle provoc pour les gens qui ne sont pas foutus de comprendre l'opposition des termes tristes/gais. Parce que dans "peuple manifestant", il dit bien "Peuple de cons, pour passer deux mois dans la rue, pour ou contre le mariage gay et pendant c'temps ouais y'a karim ouais qui galère juste pour s'payer un toit" (et là c'est vraiment gay)
Quant à balance ton porc, il ne parle pas de la lutte féministe, il parle de l'incapacité de la lutte de faire autre chose que de balancer. Le terme est fort : balancer. Loi du talion. haine contre haine. Dénonciation. Je suis pas tout à fait d'accord avec lui, mais je comprends un peu.
Merci pour l'analyse, je me fais un peu embrigader depuis quelques jours, je trouve salutaire tes commentaires ainsi que Vladimir et X.
J'ai pas lu la page 14 mais je m'étonne du peu de messages concernant cette putain de chanson véritable hymne en puissance : "La mort".
Je l'ai dans la tête depuis une semaine, c'est une sorte de "J'accuse" puissance 1 000.
ça me fait penser un peu à la très belle interprétation de Melissmell
https://www.youtube.com/watch?v=mnQLmnmoO48
Le balance ton porc est une forme de lutte avec les outils actuels quoi qu'on en pense.
L'interprétation aussi est qu'il est terrible d'en arriver à balancer pour que le peuple, la justice prennent conscience de la réalité.
Tout est relatif, ça dépend simplement de l'opinion qu'on a de la question, et plus précisément de la relation que l'on possède avec les nouvelles technologies. Et je crois que l'interprétation que tu en fait est plus que juste, enfin pour ma part il s'agit d'une double critique, qui concerne notamment la justice, mais je crois aussi le phénomène en lui même, qui, dépendant du point de vue que l'on en a, peut-être que pour lui il ne s'agit que de "balancer", comme le disait Prolétarien, le terme est forte, et lorsqu'on connaît l'aversion du monsieur envers les réseaux sociaux, je pense qu'on peut extrapoler qu'il n'apprécie pas forcément cette forme de tribunal du peuple qui se pense inquisiteur de toute la bonne conscience du monde. Mais ça pourrait aussi être son contraire et dénoncer le fait que le peuple doit "balancer" pour qu'un jugement soit fait sur tout ces odieux personnages. Disons que sur cette ligne, l'interprétation est encore difficile, je pense qu'il faut analyser la structure entière de la chanson, pour la comprendre, on ne peut pas juste prendre une ligne et la sortir du contexte de la chanson.
Néanmoins, "quoi qu'on en pense", je pense surtout que #Balancetonporc à permis à une certaine parole de se libérer, mais je pense que ce qui est aussi critiquer, c'est le fait que cette parole soit seulement libérer sur les réseaux sociaux, et pas vraiment dans la vie réelle. Après, pour parler d'outil pour une lutte, à vrai dire, vu l'appropriation qui en est fait par les médias, je n'irais pas jusque là.
Puis de toute façon, Twitter, ça pourrît être cool, parler avec inconnus, partager, tout ça, tout ça. Mais non, c'est "regardez mon avis, je fais des blagues, je tweet avec les trendings topics actuels, je tire sur tout ce que la populace dénigre aussi, parce que mon avis est sacré, et vas-y que je te sorte mon argumentaire inquisiteur. N'oublie pas, Saez, c'est de la merde". Et n'oublions pas @numerobis21 qui nous dit : "Tu peux résumer la moitié de son album par "les femmes c'est des putes"
Les psychologues recherchent encore l'utilité du lobe temporal et de l'analyse du langage et d'une œuvre chez les twittos.
J'ai fini ma blagounette, merci.
Si les 3 premiers morceaux m'ont fait espérer un regain de créativité innatendu, la suite, incohérente au possible, est d'une médiocrité abyssale. #(auto)plagiat, #2accords #tjrlamêmerengaine. Sans cynisme, j'en suis quasiment arrivé à un point où je me demande si Saez n'est qu'une seule et même personne. Comment le même mec peut-il écrire un chef d'œuvre (pour les textes) comme "On meurt de toi" ou "Killing the Lambs" (pour la zik) et accoucher de daubes atomiques comme "Elle aimait se faire liker", "J'envoie", "Burqa". Ou peut être que l'ego démesuré du garçon, l'empêche de se dire "tiens ça c'est de la merde", du coup il garde tout et nous l'inflige. J'ai réellement été gêné à de nombreuses reprises en écoutant cette album...Ben moi perso ça me fait du bien de retrouver le désir et le plaisir de me mettre du Saez à l'écoute. Perso ses plaintes aussi sincères soient-elles sur les attentats et les albums oiseau liberté et Lulu m'ont profondément laissé de marbre voire saoulé.
Burqa jai l'impression qu'il l'a écrite pour se dire ta gueule à lui même et pour tous les gens dans mon cas.
Et pourtant à la base j'ai toujours été largement plus sensible aux chansons intimistes de Damien qu'à ses chansons "revendicatrices" ou pamphlétaires.
Le problème encore une fois c'est que souvent on a l'impression qu'il n'y a que le texte qui compte. Comme s'il fallait analyser chaque phrase comme si le mec pensait 100% de ce qu'il écrit.
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Communication en gare de Paris Bercy !
Oh ça fait plaisir
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Et je découvre d'ailleurs que Tu y crois ? n'a pas été écrit par Saez ?!
https://www.youtube.com/watch?v=DIGelC9l0TM&index=49&t=0s&list=PL_f2O1jizE9QxI6d8qa8mQFi76VHJf_mN
Tu Y Crois pas écrite par Saez ?! Putain un monde se brise là j'espère que c'est une erreur.
Elle a été écrite par Pierre CHOLBI
Mais en fait Pierre Cholbi ça serait pas le beau-père de Damien ?
A moins que ça soit un homonyme.
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Mais en fait Pierre Cholbi ça serait pas le beau-père de Damien ?
Oui, c'est lui.
Si je me souviens bien, il est aussi l'auteur de Défoncé défonce-moi.
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On a même l'impression que le canon du flingue à été gommé sur l'affiche publicitaire?La photo à été prise à l'arrache je regarderais mieux au retour mais oui ça a été bien zoomé sur le visage !
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On a même l'impression que le canon du flingue à été gommé sur l'affiche publicitaire?La photo à été prise à l'arrache je regarderais mieux au retour mais oui ça a été bien zoomé sur le visage !
Il me semble qu'en cadrant l'image de la pochette à la manière de l'affiche publicitaire, on devrait voir le bout du canon du pistolet brillant au niveau de la tempe:
A première vue on a l'impression qu'il n'apparaît plus sur l'affiche.
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https://twitter.com/phyldar_/status/1070595645772365824 !
par contre quelqu'un a les chiffres de ventes ? il est absent du top 10 de la semaine
https://twitter.com/snep/status/1071039620010438656
assez décevant je suppose pour lui qui voulait faire du bruit, va falloir refaire des interviews Damien ! ou le bercy s’annonce compliqué
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Et il ne faut jamais oublier que ce totalitarisme Tech part d’une haine originelle : le monde n’est pas assez, il en faut un autre. L’homme n’est pas assez, il faut le modifier. Réel et rêve que jadis certains opposaient se retrouvent ensemble main dans la main à lutter contre le monde virtuel standardisé, d’autant plus dangereux qu’il se prétend personnalisé.
Je crois que c'est précisément le point dont fait l'objet cet album. Je rajouterais surtout que par la prétention des entreprises à proposer des services faussement personnalité, cela créer une sensation de liberté, qui relève plus du simulacre que de la réelle liberté, tant-est que cette dernière existe. Tout comme les influences qui nous poussent à penser comme tel sans se questionner sur leur provenance et d'accepter directement ce que nous n'avons pas pris la peine de penser concernant la liberté. C'est la sempiternelle question de certaines luttes concernant cette dernière : peut-on permettre à quelque chose d'exister de par le simple fait qu'une majorité y adhère ? On ne peut nier que tout ces réseaux ont pris une place considérable dans une grande partie de la population occidental, et relève plus d'une névrose que d'un réelle outil (ce qu'il faut nuancer, néanmoins, mis à par la simple expression d'une personne qui est ascendante aux autres, prenons comme exemple un vidéaste, ou encore une page facebook/instagram, qui possède cet atout de position inquisitrice de sa place au sein de son milieu, de son endroit "personnalisé" par rapport aux autres personnes étant présent dessus, mais je m'égare). Il s'agit d'un tout autre monde que chacun pense façonner à son image par son bon droit, tout en étant qu'un client d'un service proposé gratuitement. Le monde des réseaux sociaux telle qu'il est décrit relève plus d'une pensée phantasmagorique, et c'est précisément celle qui touche le plus de personne : l'art de faire de son image un simulacre d'une vie attirante, précisément, celle que l'on ne possède pas, ou la seule partie qui ne peut nous donner que bonne image est bonne conscience ("J'envoie mes névro-narcissique - la névrose étant, dans le continuum du normal au pathologique, un trouble présent chez des personnes ne présentant pas de troubles véritablement pathologique, il s'agit néanmoins d'un trouble), ou l'expression d'une liberté qui n'est en réalité que l'expression d'un désir d'existence, car la vie en dehors des réseaux sociaux ne relève que de ce qu'elle est : la réalité, maussade et inaltérable. C'est comme le besoin de fiction dans notre existence : l'homme émet une perpétuelle mise en scène de son existence, tout aussi bien dans la réalité, que dans les réseaux sociaux, qui sont surement les réceptacles les plus receveurs de cette pensée.
Je rajouterais encore que le reproche qui lui est fait d'être soit-disant "antisystème" est complétement biaisé et plutôt stupide, surtout lorsqu'il a toujours dit ne jamais avoir été quelqu'un de proprement engagé. Il n'est pas antisystème, mais plutôt dans le changement de celui-ci, la nuance est très différente. Puis concernant le geste de mettre une partie plus grande de son œuvre sur les sites de streaming n'est pas foncièrement quelque chose dénué de sens, tant on sait que ce derniers sont en majorité utilisé par une population assez jeune. Et surtout de l'avoir fait après la sortie de l'album, ça me semble pleins de sens, en réalité.
J'espère qu'il aura la voix qui portera "aussi clairement" sur la partie "aux armes..." sur scène.
Pourquoi, on sera pas là pour lui filer un coup de main?
Certains d'entre vous ont fait le lien entre "Elle aimait se faire liker" et Matmatah, j'avoue que ça m'y fait aussi penser.
Au niveau des paroles j'ai donc surtout en écho "Emma" de Matmatah, et donc les actrices porno, et les joints de l'apologie si vous voulez.
Dans "Elle aimait", j'ai un peu la sensation que l'on parle des nouvelles hordes d'actrices porno, celles prêtent à tout pour avoir leur quart d'heure de gloire.
Le champs lexical est très sexuel, certes, mais je dirais que de mon point de vue c'est une sexualité "outrancière", pas forcément celle de tout à chacun (sauf si l'on est adepte des Nuits Élastique).
Bon, déjà, on parle de YouPorn au tout début de la chanson, mais par la suite, on évolue au milieu des shootages de cul et de gueule, allumer le monde entier, de faire cramer les CB, de baiser dans les chiottes ou dans les greniers (un grenier, sérieusement, si je devais ouvrir un donjon SM, c'est soit là, soit à la cave que je le foutrais), de bondage, de soumission, d'urophilie, de masochisme, de godes,...
Bref, qu'est-ce qu'une actrice X hormis une pute télévisée ? Rapports sexuels rémunérés pas forcément vraiment souhaités, des conditions de tournage de plus en plus difficile car le public veut du hard de plus en plus hard, des nouvelles têtes, et des très jeunes.
Il y a beaucoup d'articles qui sont sortis ces dernières années sur les filles qui sont recrutées à la sortie des bahuts aux US, des filles de l'est qui sont prêtes à plus pour moins cher, et qui "cassent" les rémunérations des actrices et forcent à avoir des scènes de plus en plus vénères sous peine de perdre leurs contrats. Des filles qui très souvent ont eu des expériences de violences physiques, mentales ou sexuelles dans le passé, pas mal ayant des fragilités psychiatriques, donc des filles déjà abîmées dont on profite encore plus et qui une fois dedans sont dans la merde pour en sortir.
La difficulté a se réinsérer dans une vie normale par la suite, avec la réputation qui colle au cul, et qui collera encore plus longtemps avec l'impossibilité de dégager les traces du net. Et le très grand nombre anciennes actrices X qui finit tout simplement par faire le traditionnel tapin.
La gonzesse de la chanson ne semble pas tant que ça kiffer le truc, elle semble surtout surjouer de ce que le spectateur/partenaire aime lui, ne serait-ce qu'en lui disant qu'elle l'aime alors qu'elle a les yeux bandés, et qu'il peut donc être n'importe qui pourvu d'une bite, réelle ou en plastique.
Ne serait ce que ces mots "cœur désenchanté"/"elle chantait plus quand elle saignait"... on voit qu'elle souffre plus qu'autre chose de la situation, mais, ça n'est pas elle qui s'exprime, c'est le voyeur qui parle pour elle, qui, parfois a quelques doutes au sujet de ses intentions à elle.
Je sais pas si je suis très claire et j'ai des crampes au poignet.
Bref, "disposable teens".
Une source entre autre :
https://www.google.fr/amp/s/www.cnews.fr/france/2018-10-19/un-journaliste-denonce-les-conditions-des-actrices-porno-amateur-797641%3famp
Du sexe, pour quelques dollars de plus
https://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2015/06/20/du-sexe-pour-quelques-dollars-de-plus_4658463_1655027.html
via Le Monde
J'espère qu'il aura la voix qui portera "aussi clairement" sur la partie "aux armes..." sur scène.
Pourquoi, on sera pas là pour lui filer un coup de main?
Bien sur que si, mais c'est mieux quand le chef d'orchestre a un souffle suffisant pour pas s'égosiller.
Personnellement, j'ai hâte qu'il passe à autre chose, que ce manifeste se termine, pour retrouver un Saez peut-être plus simple dans sa communication, dans sa manière d'être artiste.Mais enfin, il a enfin réussi à hurler à la face du monde ce qui le ronge depuis le début de ce manifeste : "Je suis une femme à barbe !" Et toi, tu voudrais qu'il retourne dans sa grotte pour murmurer des èèèèèèèè aux abeilles ?
Sinon, je suis d'accord avec toi, "humanité" elle est rien chouette !
En diagonale avec l'album, suis tombée là-dessus au taf et, à la lecture, je me suis dit que je faisais bien de m'en tartiner la moule des magazines féminins :
« INSTA-DRAMES
« J’suis une p’tite putain de collabo, une p’tite michto dans le caniveau. » De qui Damien Saez, artiste culte des années 2000, parle-t-il aussi aimablement dans sa dernière chanson, « P’tite pute » ? Des influenceuses, ces reines aux millions de « suivantes ». Beaucoup, et à juste titre, se sont émus de la violence et de la misogynie crasse du texte (parce que les influenceurs garçons, ça n’existe pas ?), mais son titre arrive à un moment où la toute-puissance des stars des réseaux sociaux semble vaciller. La semaine dernière, Instagram déclarait vouloir renforcer la traque aux tricheurs grâce à une nouvelle intelligence artificielle capable de bloquer le fausses mentions « j’aime » et les abonnements bidon. Effet d’annonce ou réel virage vertueux, l’avenir le dira, mais l’initiative de la plateforme illustre combien l’heure est à la méfiance, et parfois même au ras-le-bol des followers. Trop souvent, le véritable impact des instagrammeuses stars, qui ont toujours un plus beau canapé, des cheveux plus brillants, des enfants plus mignons, un mari plus sportif, des vacances où il ne pleut jamais et des soufflés au fromage en lévitation, ne consiste-t-il pas à nous faire sentir teckels nains dans un monde de caniches royaux ?
Alors, faut-il brûler les influenceuses ? Certainement pas ! Elles gagnent leur vie, comme vous et moi, et 9 sur 10 ont la déontologie de dire lorsque leurs spots sont sponsorisés. Quant aux 10% qui trichent, on aurait plutôt envie de les punir en les condamnant à vivre pour de vrai comme dans leurs photos. Une vie en paréo à préparer des gâteaux licornes pour des enfants muets auprès d’un mari qui passe ses journées pieds nus à jouer au volley, est-ce que ça n’est pas une vision proche de l’enfer ? Plus sérieusement, il est peut-être temps, pour humaniser les réseaux sociaux, d’apprendre à s’en servir à l’envers. Non pas comme une bulle aspirationnelle, mais comme un défouloir. Quiche lorraine ratée ? Conjoint qui roupille la bouche ouverte devant Arte ? Papier peint à 115 euros le mètre carré posé de travers ? Enfant en pleine crise de jambes molles au supermarché ? Vlam, on poste, et donc ça quitte notre cerveau pour rejoindre les limbes numériques. Certaines pionnières le font déjà, les malignes ! Nous sommes prêtes à parier que, tôt ou tard, les likes pleuvront et que ça intéressera de gros annonceurs. Etre sponsorisées par des marques d’anxiolytiques simplement pour avoir posté la vérité de la vie, c’est tout le bonheur que nous souhaitons aux influenceuses 2.0 ! »
Edito de Elle, semaine du 30 novembre au 6 décembre 2018, par Alix Girod de l’Ain