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[quote="054matt"]Le mec sort un morceau. Le met en écoute. Et baaaaam!!!! ( À chacun son bon mot bien sûr.....)
Mais surtout pas un " merci ".
...
Nous ne sommes pas à la star Ac ici, nous ne sommes pas jury. Alors comme disait Coluche " de tout ceux qui n'ont rien à dire, je préfère ceux qui ferment leur gueule ". J'ai lu ma dose de remarques non constructives pour un bon moment et vous dit peut être à une prochaine.[/quote]
Pas utile de caricaturer : Damien Saez publie un morceau où manifestement il s'adresse à ses auditeurs. Il le fait d'ailleurs régulièrement à travers l'appli Manifeste & co.
Il ne paraît pas incongru que des auditeurs partagent entre eux ce que ça leur inspire. Je ne crois pas que ce soit du jugement - il me semble que chacun qui a un compte sur Saezlive démontre qu'il accorde une valeur à l'artiste et a envie de suivre son cheminement.
Simplement, partager son ressenti et son analyse des chansons qui sortent. Pas besoin d'y chercher une autre meta-valeur.
Quand on se balade dans une expo et qu'on regarde le nouveau tableau d'un peintre, on a le droit de partager avec son ami si on est touché par la couleur utilisée ou pas. Ca ne vaut pas condamnation éternelle et il n'est pas pertinent d'y voir plus je crois.
Quand on va au ciné et qu'on parle du film en sortant aussi. Parce que c'est un film des frères Coen et que j'ai aimé Burn after reading, je suis obligé de ne pas piper mot en sortant d'une projection de Fargo ?
Je crois que l'auteur peut aller jusqu'à être content qu'on réfléchisse à ce qu'il dit plutôt qu'on le prenne, qu'on dise merci et qu'on s'en retourne par chez soi.
C'est le processus de critique et de compréhension partout dans l'art (peinture, poésie, littérature, musique, cinéma), et percer petit à petit les intentions de l'auteur est un plaisir simple.
Le mec sort un morceau. Le met en écoute. Et baaaaam!!!! ( À chacun son bon mot bien sûr.....)
Mais surtout pas un " merci ".
...
Nous ne sommes pas à la star Ac ici, nous ne sommes pas jury. Alors comme disait Coluche " de tout ceux qui n'ont rien à dire, je préfère ceux qui ferment leur gueule ". J'ai lu ma dose de remarques non constructives pour un bon moment et vous dit peut être à une prochaine.
Pas utile de caricaturer : Damien Saez publie un morceau où manifestement il s'adresse à ses auditeurs. Il le fait d'ailleurs régulièrement à travers l'appli Manifeste & co.
Il ne paraît pas incongru que des auditeurs partagent entre eux ce que ça leur inspire. Je ne crois pas que ce soit du jugement - il me semble que chacun qui a un compte sur Saezlive démontre qu'il accorde une valeur à l'artiste et a envie de suivre son cheminement.
Simplement, partager son ressenti et son analyse des chansons qui sortent. Pas besoin d'y chercher une autre meta-valeur.
Quand on se balade dans une expo et qu'on regarde le nouveau tableau d'un peintre, on a le droit de partager avec son ami si on est touché par la couleur utilisée ou pas. Ca ne vaut pas condamnation éternelle et il n'est pas pertinent d'y voir plus je crois.
Quand on va au ciné et qu'on parle du film en sortant aussi. Parce que c'est un film des frères Coen et que j'ai aimé Burn after reading, je suis obligé de ne pas piper mot en sortant d'une projection de Fargo ?
Je crois que l'auteur peut aller jusqu'à être content qu'on réfléchisse à ce qu'il dit plutôt qu'on le prenne, qu'on dise merci et qu'on s'en retourne par chez soi.
C'est le processus de critique et de compréhension partout dans l'art (peinture, poésie, littérature, musique, cinéma), et percer petit à petit les intentions de l'auteur est un plaisir simple.
J'ai enfin pu l'écouter. Oui bon c'est une chanson de Saez, ni la meilleure ni la pire. Elle me fout plutôt la pêche et passera sûrement très bien en concert.
Du moment qu'il ne ressort pas une chanson genre "Je suis le Christ".... :D
[quote="Yoaala"]
Concernant la prostitution, je crois qu'on soit hommes ou femmes ou trans, on est tous suffisamment bien placer pour dénoncer cette exploitation.
Sachant que du côté de celles et ceux qui la défende, il y a des hommes, des femmes et des trans.
.[/quote]
Non, il n'y a pas des hommes, des femmes et des trans : il y a des hommes et des femmes cis ou/et trans. La nuance est subtile mais elle me parait TRÈS importante.
Concernant la prostitution, je crois qu'on soit hommes ou femmes ou trans, on est tous suffisamment bien placer pour dénoncer cette exploitation.
Sachant que du côté de celles et ceux qui la défende, il y a des hommes, des femmes et des trans.
.
Non, il n'y a pas des hommes, des femmes et des trans : il y a des hommes et des femmes cis ou/et trans. La nuance est subtile mais elle me parait TRÈS importante.
[quote="caféine"]
Du moment qu'il ne ressort pas une chanson genre "Je suis le Christ".... :D[/quote]
Je préfère largement Je suis le Christ à P'tite pute (bon je compte pas la fin de Je suis le Christ quand il part des les aigus et que sa voix déraille totalement :D)
Du moment qu'il ne ressort pas une chanson genre "Je suis le Christ"....
Je préfère largement Je suis le Christ à P'tite pute (bon je compte pas la fin de Je suis le Christ quand il part des les aigus et que sa voix déraille totalement )
Voyant les réactions, suis quand même allée écouter le morceau mis en ligne gratuitement sur les réseaux....
Pour les concerts ça se passe comment ? J'espère qu'il a au moins prévu une statue à la gloire de ce pauvre roi déchu victime des p'tites putes suceuses de bi*es...
[img]https://peopledotcom.files.wordpress.com/2017/10/harvey-weinstein.jpg[/img]
... avec un dresscode spécial pour les femmes respectables et un bûcher pour les p'tites putes en string, après avoir montré comment elles crient à quatre pattes ?
[img]https://cdn.mamamia.com.au/wp/wp-content/uploads/2018/11/14105148/thisisnotconsent-underwear.jpg[/img]
Peut-être pas les plus jeunes les plus cons et les moins indépendants...
https://www.instagram.com/p/BkVEnUkl4eL/?utm_source=ig_web_button_share_sheet
[quote="Art Core"][quote="NuageRouge"]
très joli message de koolseb , parallèle Baudelaire / Saez .
[/quote]
Si on pouvait justement éviter le parallèle Baudelaire/Saez ce serait pas mal, c'est quand même insultant pour le premier même si j'ai beaucoup d'affection pour Damien... Surtout que ça rappelle cette affreux message de Saez, probablement bourré, qu'il avait posté en gueulant contre Amazon où il déblatérait en se comparant à l'Albatros de Baudelaire. Pas son moment le plus glorieux. Saez a écrit de très belles chansons mais soyons sérieux deux minutes, Baudelaire est inatteignable. Et c'est certainement pas en écoutant P'tite pute qu'on peut en douter.[/quote]
C'est bien d'attaquer les gens mais encore faut-il le faire à bon escient.
C'est justement pour éviter ce genre de remarques à l'emporte pièce que j'avais pris la peine de préciser ceci:
"Je ne parle pas de la poésie en l'occurence mais du rejet de la société dans lesquels ils vécurent respectivement et du spleen qu'il en résulte."
Ainsi que de préciser à l'issue des vers de L'Albatros:
"Cet état de fait peut être interprété comme de l'arrogance de la part de l'auteur."
C'est un gros H.S. que tu nous as fait là @Art_Core, quand on a une enseignante sous son toit il faut pourtant prendre garde à ce genre de bévue. Mais bon, quand on veux voir le mal partout et être méprisant, on focalise sur des détails et on fait soigneusement abstraction de la teneur profonde des propos. Peut être serait-ce d'ailleurs un symptôme de la futilité, à force de baigner dedans l'acuité vire à la myopie. On ne voit distinctement que le 1er plan, sans n'être plus capable de discerner guère plus loin que le bout de son nez... ou de son écran d'ordinateur?
Ça correspond bien au niveau d'analyse dont tu fais preuve à chacune de tes interventions acerbes en tout cas. Curieux de voir que du disque Miami à celui-ci, en passant par L'oiseau Liberté et Lulu, tu ne fais que cracher ton fiel sur Saez... A se demander si tu ne t'es pas trompé de forum, toi qui semble te complaire de la superficialité, peut être ferais-tu mieux de fréquenter les espaces dédiés à Matt Pokora ou Shy'm? Et puis commencer a critiquer le futur album de Saez sur le # qui fait trop "ringard" à ton tout, maugréer sur le nom des chansons de la tracklist et toute ces choses insignifiantes, ça montre une certaine prédisposition à juger une enveloppe plutôt que son contenu.
M'enfin, comme tu dis, Saez est un "vieu con". L'enfer c'est les autres. C'est plus commode de s'en persuader en tout cas. La réalité tellement moins flatteuse...
Pour recentrer le débat sur cette chanson, je tiens à signaler qu'en tant qu'individu de sexe masculin, je n'ai strictement aucun sentiment d'identification à des personnalités qui ont fait leur richesse et leur popularité sur leur physique et leur frivolité. Tels que Matt Pokora ou Baptiste Giabiconi par exemple. Ce sont le type de personnalité que j'exècre, qui ont tendance à dévaluer et a vulgariser la dignité humaine.
Je serais curieux de savoir quel type de femme peut s'enorgueillir des carrières fulgurantes de Nabilla ou Zahia par exemple, et c'est bien d'elle qu'il est sujet dans le nouveau titre de Saez. Est ce qu'au nom du féminisme on peut sérieusement défendre ces symboles de la décadence humaine? Quelle fierté, pour un homme comme pour une femme, de s'exhiber à demi nu sur les réseaux sociaux, si ce n'est assouvir un instinct narcissique archaïque? Est ce que lutter c'est défendre l'indéfendable? A quoi en est donc réduit une société qui hérige ses icônes à la faveur de leur potentiel à générer des clics? Pourquoi diable René la Taupe, sans vouloir déclencher la fureur des animistes et anti-spécistes, est-il resté pendant 13 semaines consécutives à la tête du top 50 en 2010? ^^
très joli message de koolseb , parallèle Baudelaire / Saez .
Si on pouvait justement éviter le parallèle Baudelaire/Saez ce serait pas mal, c'est quand même insultant pour le premier même si j'ai beaucoup d'affection pour Damien... Surtout que ça rappelle cette affreux message de Saez, probablement bourré, qu'il avait posté en gueulant contre Amazon où il déblatérait en se comparant à l'Albatros de Baudelaire. Pas son moment le plus glorieux. Saez a écrit de très belles chansons mais soyons sérieux deux minutes, Baudelaire est inatteignable. Et c'est certainement pas en écoutant P'tite pute qu'on peut en douter.
C'est bien d'attaquer les gens mais encore faut-il le faire à bon escient.
C'est justement pour éviter ce genre de remarques à l'emporte pièce que j'avais pris la peine de préciser ceci:
"Je ne parle pas de la poésie en l'occurence mais du rejet de la société dans lesquels ils vécurent respectivement et du spleen qu'il en résulte."
Ainsi que de préciser à l'issue des vers de L'Albatros:
"Cet état de fait peut être interprété comme de l'arrogance de la part de l'auteur."
C'est un gros H.S. que tu nous as fait là Art Core, quand on a une enseignante sous son toit il faut pourtant prendre garde à ce genre de bévue. Mais bon, quand on veux voir le mal partout et être méprisant, on focalise sur des détails et on fait soigneusement abstraction de la teneur profonde des propos. Peut être serait-ce d'ailleurs un symptôme de la futilité, à force de baigner dedans l'acuité vire à la myopie. On ne voit distinctement que le 1er plan, sans n'être plus capable de discerner guère plus loin que le bout de son nez... ou de son écran d'ordinateur?
Ça correspond bien au niveau d'analyse dont tu fais preuve à chacune de tes interventions acerbes en tout cas. Curieux de voir que du disque Miami à celui-ci, en passant par L'oiseau Liberté et Lulu, tu ne fais que cracher ton fiel sur Saez... A se demander si tu ne t'es pas trompé de forum, toi qui semble te complaire de la superficialité, peut être ferais-tu mieux de fréquenter les espaces dédiés à Matt Pokora ou Shy'm? Et puis commencer a critiquer le futur album de Saez sur le # qui fait trop "ringard" à ton tout, maugréer sur le nom des chansons de la tracklist et toute ces choses insignifiantes, ça montre une certaine prédisposition à juger une enveloppe plutôt que son contenu.
M'enfin, comme tu dis, Saez est un "vieu con". L'enfer c'est les autres. C'est plus commode de s'en persuader en tout cas. La réalité tellement moins flatteuse...
Pour recentrer le débat sur cette chanson, je tiens à signaler qu'en tant qu'individu de sexe masculin, je n'ai strictement aucun sentiment d'identification à des personnalités qui ont fait leur richesse et leur popularité sur leur physique et leur frivolité. Tels que Matt Pokora ou Baptiste Giabiconi par exemple. Ce sont le type de personnalité que j'exècre, qui ont tendance à dévaluer et a vulgariser la dignité humaine.
Je serais curieux de savoir quel type de femme peut s'enorgueillir des carrières fulgurantes de Nabilla ou Zahia par exemple, et c'est bien d'elle qu'il est sujet dans le nouveau titre de Saez. Est ce qu'au nom du féminisme on peut sérieusement défendre ces symboles de la décadence humaine? Quelle fierté, pour un homme comme pour une femme, de s'exhiber à demi nu sur les réseaux sociaux, si ce n'est assouvir un instinct narcissique archaïque? Est ce que lutter c'est défendre l'indéfendable? A quoi en est donc réduit une société qui hérige ses icônes à la faveur de leur potentiel à générer des clics? Pourquoi diable René la Taupe, sans vouloir déclencher la fureur des animistes et anti-spécistes, est-il resté pendant 13 semaines consécutives à la tête du top 50 en 2010?
[quote="Koolseb"]
Pour recentrer le débat sur cette chanson, je tiens à signaler qu'en tant qu'individu de sexe masculin, je n'ai strictement aucun sentiment d'identification à des personnalités qui ont fait leur richesse et leur popularité sur leur physique et leur frivolité. (...) Est ce qu'au nom du féminisme on peut sérieusement défendre ces symboles de la décadence humaine?[/quote]
Pour moi NON. (Loft Sorry est arrivé pile mes premières années de Fac. C'était déjà le début de la fin !!! )
Y a des mauvais choix qui coûtent cher ! C'est horrible de laisser la jeunesse se perdre sur les mauvais chemins !
En tant que femme , et allez, pourquoi pas, féministe, non seulement je ne m'identifie pas, mais en plus, mon dégoût de ces propositions archétypales me pousse à sur exprimer son opposition. Et il ne me semble pas être la seule. Des tribus, des appartenances de style et d'idées souches, des communautés qui peuvent finir par se faire la guerre, car la liberté d'exploitation de l'un entrave la liberté d'éducation de l'autre ! Malheureusement, j'vois pas beaucoup de censure ni à la tv ni sur Internet pour tout ce ruissellement de futilités, au contraire.
Pour recentrer le débat sur cette chanson, je tiens à signaler qu'en tant qu'individu de sexe masculin, je n'ai strictement aucun sentiment d'identification à des personnalités qui ont fait leur richesse et leur popularité sur leur physique et leur frivolité. (...) Est ce qu'au nom du féminisme on peut sérieusement défendre ces symboles de la décadence humaine?
Pour moi NON. (Loft Sorry est arrivé pile mes premières années de Fac. C'était déjà le début de la fin !!! )
Y a des mauvais choix qui coûtent cher ! C'est horrible de laisser la jeunesse se perdre sur les mauvais chemins !
En tant que femme , et allez, pourquoi pas, féministe, non seulement je ne m'identifie pas, mais en plus, mon dégoût de ces propositions archétypales me pousse à sur exprimer son opposition. Et il ne me semble pas être la seule. Des tribus, des appartenances de style et d'idées souches, des communautés qui peuvent finir par se faire la guerre, car la liberté d'exploitation de l'un entrave la liberté d'éducation de l'autre ! Malheureusement, j'vois pas beaucoup de censure ni à la tv ni sur Internet pour tout ce ruissellement de futilités, au contraire.
[quote="Koolseb"]
Pour recentrer le débat sur cette chanson, je tiens à signaler qu'en tant qu'individu de sexe masculin, je n'ai strictement aucun sentiment d'identification à des personnalités qui ont fait leur richesse et leur popularité sur leur physique et leur frivolité. Tels que Matt Pokora ou Baptiste Giabiconi par exemple. Ce sont le type de personnalité que j'exècre, qui ont tendance à dévaluer et a vulgariser la dignité humaine.
Je serais curieux de savoir quel type de femme peut s'enorgueillir des carrières fulgurantes de Nabilla ou Zahia par exemple, et c'est bien d'elle qu'il est sujet dans le nouveau titre de Saez. Est ce qu'au nom du féminisme on peut sérieusement défendre ces symboles de la décadence humaine? Quelle fierté, pour un homme comme pour une femme, de s'exhiber à demi nu sur les réseaux sociaux, si ce n'est assouvir un instinct narcissique archaïque? Est ce que lutter c'est défendre l'indéfendable? A quoi en est donc réduit une société qui hérige ses icônes à la faveur de leur potentiel à générer des clics? Pourquoi diable René la Taupe, sans vouloir déclencher la fureur des animistes et anti-spécistes, est-il resté pendant 13 semaines consécutives à la tête du top 50 en 2010? ^^[/quote]
Encore une fois, je suis à 100 % d'accord.
Pour recentrer le débat sur cette chanson, je tiens à signaler qu'en tant qu'individu de sexe masculin, je n'ai strictement aucun sentiment d'identification à des personnalités qui ont fait leur richesse et leur popularité sur leur physique et leur frivolité. Tels que Matt Pokora ou Baptiste Giabiconi par exemple. Ce sont le type de personnalité que j'exècre, qui ont tendance à dévaluer et a vulgariser la dignité humaine.
Je serais curieux de savoir quel type de femme peut s'enorgueillir des carrières fulgurantes de Nabilla ou Zahia par exemple, et c'est bien d'elle qu'il est sujet dans le nouveau titre de Saez. Est ce qu'au nom du féminisme on peut sérieusement défendre ces symboles de la décadence humaine? Quelle fierté, pour un homme comme pour une femme, de s'exhiber à demi nu sur les réseaux sociaux, si ce n'est assouvir un instinct narcissique archaïque? Est ce que lutter c'est défendre l'indéfendable? A quoi en est donc réduit une société qui hérige ses icônes à la faveur de leur potentiel à générer des clics? Pourquoi diable René la Taupe, sans vouloir déclencher la fureur des animistes et anti-spécistes, est-il resté pendant 13 semaines consécutives à la tête du top 50 en 2010?
Encore une fois, je suis à 100 % d'accord.
En fait, la pochette de l'album, c'est Ana Moreau qui lit le forum de SaezLive ?
( Un peu de légèreté parce que oui, à chaque sortie d'album, tout le monde a les nerfs qui frisent, c'est toujours fabuleux de constater à quel point nous nous approprions tous le Damien )
Ce qui me fait surtout m'esclaffer de rire à chaque fois, c'est cette si particulière habitude à avancer sa liberté concernant les choix que l'on entreprend au vu de son image. Je ne questionne pas les choix de chacuns.unes, certes, mais se protéger avec le principe de liberté, c'est surtout nier l'existence des influences qui nous poussent à agir de la sorte, et cela, je pense que Damien Saez et la société ne le sait que trop bien. L'homme passe son existence à mettre en scène sa propre vie, et son activité sur les réseaux sociaux en fait partie. S'afficher de tel ou tel façon n'est que l'appropriation d'un phantasme (et non pas fantasme), et quand je parlais "d'influenceurs", je pense qu'il sont devenus, pour beaucoup, la source de ces derniers. Nier ne pas être soumis à ces influences lorsqu'on s'affiche de cette façon sur les réseaux sociaux, ce serait, à mon humble avis, se foutre de la gueule du monde. Comme dirait le songwriter John Tillman (Father John Misty) : "Their idea of being free is a prison of beliefs, that they never ever have to leave".
Bien sûr, que ce soit pour vendre, la nudité est présente depuis bien longtemps, ou bien encore même rien que dans la sphère artistique. Ça me fait tout de même penser à cette vague de pseudo-artiste photographe ou dessinateur qui sur-sexualise leurs œuvre, ou prétexte une nudité artistique sans réel but (on pourrait me répondre que l'art à un but différent pour chacun d'entre nous, comme il peut ne pas en avoir, mais cela est un tout autre débat et je n'affiche ici que mon opinion personnel. Vous avez la vôtre ? Tant mieux). En tous cas, cette chanson, même si je n'en suis pas particulièrement fan et n'approuve pas tout le vocabulaire employé, je suis plutôt d'accord sur une grande partie du fond. Par contre, la forme, c'est une autre histoire.
S'afficher de la sorte pour gagner ne serait-ce qu'un seul centime, c'est mettre à terre tout le bon sens humain et affirmer un capitalisme encore plus prépondérant. C'est littéralement vendre son image, comme ces personnes qui traversent des terrains nus avec des logos de marques sur le corps. Vendre des produits sur Instagram, c'est presque être proche d'un streaker, à mes yeux.
Ah, #Humanité, quand tu nous tiens.
[quote="Scylla"]Ce qui me fait surtout m'esclaffer de rire à chaque fois, c'est cette si particulière habitude à avancer sa liberté concernant les choix que l'on entreprend au vu de son image. Je ne questionne pas les choix de chacuns.unes, certes, mais se protéger avec le principe de liberté, c'est surtout nier l'existence des influences qui nous poussent à agir de la sorte, et cela, je pense que la société ne le sait que trop bien. L'homme passe son existence à mettre en scène cette dernière, et son activité sur les réseaux sociaux en fait partie. S'afficher de tel ou tel façon n'est que l'appropriation d'un phantasme (et non pas fantasme), et quand je parlais "d'influenceurs", je pense qu'il sont devenus, pour beaucoup, la source de ces derniers. Nier ne pas être soumis à ces influences lorsqu'on s'affiche de cette façon sur les réseaux sociaux, ce serait, à mon humble avis, se foutre de la gueule du monde. Comme dirait le songwriter John Tillman (Father John Misty) : "Their idea of being free is a prison of beliefs, that they never ever have to leave".
[/quote]
<3
cadeau, encore une citation de henri laborit:
"Comment être libre quand une grille explicative implacable nous interdit de concevoir le monde d'une façon différente de celle imposée par les automatismes socio-culturels qu'elle commande? Quand les prétendus choix de l'un ou l'autre résulte de nos pulsions instinctives, de notre recherche du plaisir par la dominance et de nos automatismes socio-culturels déterminés par notre niche environnementale? Comment être libre aussi quand on sait que ce que nous possédons dans notre système nerveux, ce ne sont que nos relations intériorisées avec les autres? Quand on sait qu'un élément n'est jamais séparé d'un ensemble? Qu'un individu séparé de tout environnement social devient un enfant sauvage qui ne sera jamais un homme? Que l'individu n'existe pas en dehors de sa niche environnementale à nulle autre pareille qui le conditionne entièrement à être ce qu'il est? Comment être libre quand on sait que cet individu, élément d'un ensemble, est également dépendant des ensembles plus complexes qui englobent l'ensemble auquel il appartient? Quand on sait que l'organisation des sociétés humaines jusqu'au plus grand ensemble que constitue l'espèce, se fait par niveau d'organisation qui chacun représente la commande du servomécanisme contrôlant la régulation du niveau sous-jacent? La Liberté ou du moins l'imagination créatrice ne se trouve qu'au niveau de la finalité du plus grand ensemble et encore obéit-elle sans doute, même à ce niveau, à un déterminisme cosmique qui nous est caché, car nous n'en connaissons pas les lois."
on aura des puces dans le cerveaux bientôt :), des petites puces :)
Ce qui me fait surtout m'esclaffer de rire à chaque fois, c'est cette si particulière habitude à avancer sa liberté concernant les choix que l'on entreprend au vu de son image. Je ne questionne pas les choix de chacuns.unes, certes, mais se protéger avec le principe de liberté, c'est surtout nier l'existence des influences qui nous poussent à agir de la sorte, et cela, je pense que la société ne le sait que trop bien. L'homme passe son existence à mettre en scène cette dernière, et son activité sur les réseaux sociaux en fait partie. S'afficher de tel ou tel façon n'est que l'appropriation d'un phantasme (et non pas fantasme), et quand je parlais "d'influenceurs", je pense qu'il sont devenus, pour beaucoup, la source de ces derniers. Nier ne pas être soumis à ces influences lorsqu'on s'affiche de cette façon sur les réseaux sociaux, ce serait, à mon humble avis, se foutre de la gueule du monde. Comme dirait le songwriter John Tillman (Father John Misty) : "Their idea of being free is a prison of beliefs, that they never ever have to leave".
<3
cadeau, encore une citation de henri laborit:
"Comment être libre quand une grille explicative implacable nous interdit de concevoir le monde d'une façon différente de celle imposée par les automatismes socio-culturels qu'elle commande? Quand les prétendus choix de l'un ou l'autre résulte de nos pulsions instinctives, de notre recherche du plaisir par la dominance et de nos automatismes socio-culturels déterminés par notre niche environnementale? Comment être libre aussi quand on sait que ce que nous possédons dans notre système nerveux, ce ne sont que nos relations intériorisées avec les autres? Quand on sait qu'un élément n'est jamais séparé d'un ensemble? Qu'un individu séparé de tout environnement social devient un enfant sauvage qui ne sera jamais un homme? Que l'individu n'existe pas en dehors de sa niche environnementale à nulle autre pareille qui le conditionne entièrement à être ce qu'il est? Comment être libre quand on sait que cet individu, élément d'un ensemble, est également dépendant des ensembles plus complexes qui englobent l'ensemble auquel il appartient? Quand on sait que l'organisation des sociétés humaines jusqu'au plus grand ensemble que constitue l'espèce, se fait par niveau d'organisation qui chacun représente la commande du servomécanisme contrôlant la régulation du niveau sous-jacent? La Liberté ou du moins l'imagination créatrice ne se trouve qu'au niveau de la finalité du plus grand ensemble et encore obéit-elle sans doute, même à ce niveau, à un déterminisme cosmique qui nous est caché, car nous n'en connaissons pas les lois."
on aura des puces dans le cerveaux bientôt , des petites puces
[quote="suffragettes AB"]
Qu'un individu séparé de tout environnement social devient un enfant sauvage qui ne sera jamais un homme ? Que l'individu n'existe pas en dehors de sa niche environnementale à nulle autre pareille qui le conditionne entièrement à être ce qu'il est ? Comment être libre quand on sait que cet individu, élément d'un ensemble, est également dépendant des ensembles plus complexes qui englobent l'ensemble auquel il appartient ?
[/quote]
Je crois que ça résume à peu près ma pensée. Je ne connaissais pas cette citation ! Tu aurais la référence ?
Enfin, tout cela pour dire que même les réseaux sociaux forment un système proche d'un macro-système (avec tout ces contenant, et surtout l'ontosystème, contenant l'individu - C'est, je pense, ce que Laborit avançait ici en parlant d'élément d'un ensemble) de poche où l'environnement n'est qu'un terrain à influence constante (Intéressez vous à Brofenbrenner, ce bougre avait quelque bonnes idées). Désolé pour mes phrases alambiquées, mais il m'est impossible de résumer ma pensée plus simplement. Bref, je vais éviter de partir dans un monologue psycho-sociologique, allez, je vous laisse tranquille.
Qu'un individu séparé de tout environnement social devient un enfant sauvage qui ne sera jamais un homme ? Que l'individu n'existe pas en dehors de sa niche environnementale à nulle autre pareille qui le conditionne entièrement à être ce qu'il est ? Comment être libre quand on sait que cet individu, élément d'un ensemble, est également dépendant des ensembles plus complexes qui englobent l'ensemble auquel il appartient ?
Je crois que ça résume à peu près ma pensée. Je ne connaissais pas cette citation ! Tu aurais la référence ?
Enfin, tout cela pour dire que même les réseaux sociaux forment un système proche d'un macro-système (avec tout ces contenant, et surtout l'ontosystème, contenant l'individu - C'est, je pense, ce que Laborit avançait ici en parlant d'élément d'un ensemble) de poche où l'environnement n'est qu'un terrain à influence constante (Intéressez vous à Brofenbrenner, ce bougre avait quelque bonnes idées). Désolé pour mes phrases alambiquées, mais il m'est impossible de résumer ma pensée plus simplement. Bref, je vais éviter de partir dans un monologue psycho-sociologique, allez, je vous laisse tranquille.
Je pose ça là : http://www.influencia.net/fr/actualites/media-com,etudes,devise-terriblement-materialiste-15-18-ans,8850.html
[quote="Scylla"][quote="suffragettes AB"]
Qu'un individu séparé de tout environnement social devient un enfant sauvage qui ne sera jamais un homme ? Que l'individu n'existe pas en dehors de sa niche environnementale à nulle autre pareille qui le conditionne entièrement à être ce qu'il est ? Comment être libre quand on sait que cet individu, élément d'un ensemble, est également dépendant des ensembles plus complexes qui englobent l'ensemble auquel il appartient ?
[/quote]
Je crois que ça résume à peu près ma pensée. Je ne connaissais pas cette citation ! Tu aurais la référence ?
Enfin, tout cela pour dire que même les réseaux sociaux forment un système proche d'un macro-système (avec tout ces contenant, et surtout l'ontosystème, contenant l'individu - C'est, je pense, ce que Laborit avançait ici en parlant d'élément d'un ensemble) de poche où l'environnement n'est qu'un terrain à influence constante (Intéressez vous à Brofenbrenner, ce bougre avait quelque bonnes idées). Désolé pour mes phrases alambiquées, mais il m'est impossible de résumer ma pensée plus simplement. Bref, je vais éviter de partir dans un monologue psycho-sociologique, allez, je vous laisse tranquille.[/quote]
la référence: chapitre sur la liberté dans "l'éloge de la fuite", il fait partie des livres où il y a un avant et un après lecture.
voici la suite de la citation, il était fort ce laborit:
" A-t-on pensé aussi que dès que l'on abandonne la notion de liberté, on accède immédiatement, sans effort, sans tromperie langagière, sans exhortations humanistes, sans transcendance, à la notion toute simple de tolérance? Mais là encore, c'est enlever à celle-ci son apparence de gratuité, de don du prince, c'est supprimer le mérite de celui qui la pratique, comportement flatteur empreint d'humanisme et que l'on peut toujours conseiller, sans jamais l'appliquer, puisqu'il n'est pas obligatoire du fait qu'il est libre. Pourtant, il est probable que l'intolérance dans tous les domaines résulte du fait que l'on croit l'autre libre d'agir comme il le fait, c'est-à-dire de façon non conforme à nos projets. On le croit libre et donc responsable de ses actes, de ses pensées, de ses jugements. On le croit libre et responsable s'il ne choisit pas le chemin de la vérité, qui est évidement celui que nous avons suivi. Mais si l'on devine que chacun de nous depuis sa conception a été placé sur des rails dont on ne peut sortir qu'en « déraillant », comment peut-on lui en vouloir de son comportement? Comment ne pas tolérer, même si cela nous gêne, qu'il ne transite pas par les mêmes gares que nous? »
Qu'un individu séparé de tout environnement social devient un enfant sauvage qui ne sera jamais un homme ? Que l'individu n'existe pas en dehors de sa niche environnementale à nulle autre pareille qui le conditionne entièrement à être ce qu'il est ? Comment être libre quand on sait que cet individu, élément d'un ensemble, est également dépendant des ensembles plus complexes qui englobent l'ensemble auquel il appartient ?
Je crois que ça résume à peu près ma pensée. Je ne connaissais pas cette citation ! Tu aurais la référence ?
Enfin, tout cela pour dire que même les réseaux sociaux forment un système proche d'un macro-système (avec tout ces contenant, et surtout l'ontosystème, contenant l'individu - C'est, je pense, ce que Laborit avançait ici en parlant d'élément d'un ensemble) de poche où l'environnement n'est qu'un terrain à influence constante (Intéressez vous à Brofenbrenner, ce bougre avait quelque bonnes idées). Désolé pour mes phrases alambiquées, mais il m'est impossible de résumer ma pensée plus simplement. Bref, je vais éviter de partir dans un monologue psycho-sociologique, allez, je vous laisse tranquille.
la référence: chapitre sur la liberté dans "l'éloge de la fuite", il fait partie des livres où il y a un avant et un après lecture.
voici la suite de la citation, il était fort ce laborit:
" A-t-on pensé aussi que dès que l'on abandonne la notion de liberté, on accède immédiatement, sans effort, sans tromperie langagière, sans exhortations humanistes, sans transcendance, à la notion toute simple de tolérance? Mais là encore, c'est enlever à celle-ci son apparence de gratuité, de don du prince, c'est supprimer le mérite de celui qui la pratique, comportement flatteur empreint d'humanisme et que l'on peut toujours conseiller, sans jamais l'appliquer, puisqu'il n'est pas obligatoire du fait qu'il est libre. Pourtant, il est probable que l'intolérance dans tous les domaines résulte du fait que l'on croit l'autre libre d'agir comme il le fait, c'est-à-dire de façon non conforme à nos projets. On le croit libre et donc responsable de ses actes, de ses pensées, de ses jugements. On le croit libre et responsable s'il ne choisit pas le chemin de la vérité, qui est évidement celui que nous avons suivi. Mais si l'on devine que chacun de nous depuis sa conception a été placé sur des rails dont on ne peut sortir qu'en « déraillant », comment peut-on lui en vouloir de son comportement? Comment ne pas tolérer, même si cela nous gêne, qu'il ne transite pas par les mêmes gares que nous? »
[quote="Scylla"]Ce qui me fait surtout m'esclaffer de rire à chaque fois, c'est cette si particulière habitude à avancer sa liberté concernant les choix que l'on entreprend au vu de son image. Je ne questionne pas les choix de chacuns.unes, certes, mais se protéger avec le principe de liberté, c'est surtout nier l'existence des influences qui nous poussent à agir de la sorte, et cela, je pense que Damien Saez et la société ne le sait que trop bien. L'homme passe son existence à mettre en scène sa propre vie, et son activité sur les réseaux sociaux en fait partie. S'afficher de tel ou tel façon n'est que l'appropriation d'un phantasme (et non pas fantasme), et quand je parlais "d'influenceurs", je pense qu'il sont devenus, pour beaucoup, la source de ces derniers. Nier ne pas être soumis à ces influences lorsqu'on s'affiche de cette façon sur les réseaux sociaux, ce serait, à mon humble avis, se foutre de la gueule du monde. Comme dirait le songwriter John Tillman (Father John Misty) : "Their idea of being free is a prison of beliefs, that they never ever have to leave".
Bien sûr, que ce soit pour vendre, la nudité est présente depuis bien longtemps, ou bien encore même rien que dans la sphère artistique. Ça me fait tout de même penser à cette vague de pseudo-artiste photographe ou dessinateur qui sur-sexualise leurs œuvre, ou prétexte une nudité artistique sans réel but (on pourrait me répondre que l'art à un but différent pour chacun d'entre nous, comme il peut ne pas en avoir, mais cela est un tout autre débat et je n'affiche ici que mon opinion personnel. Vous avez la vôtre ? Tant mieux). En tous cas, cette chanson, même si je n'en suis pas particulièrement fan et n'approuve pas tout le vocabulaire employé, je suis plutôt d'accord sur une grande partie du fond. Par contre, la forme, c'est une autre histoire.
S'afficher de la sorte pour gagner ne serait-ce qu'un seul centime, c'est mettre à terre tout le bon sens humain et affirmer un capitalisme encore plus prépondérant. C'est littéralement vendre son image, comme ces personnes qui traversent des terrains nus avec des logos de marques sur le corps. Vendre des produits sur Instagram, c'est presque être proche d'un streaker, à mes yeux.
Ah, #Humanité, quand tu nous tiens.[/quote]
J'approuve entièrement ton message, c'est vraiment très bien dit.
Et en ce qui concerne l'art, je rejoins totalement ton avis, aujourd'hui beaucoup trop de pseudo-artistes qui utilisent la représentation du corps pour vendre leur soit disant art, qui en réalité n'en est pas. (selon mon avis)
Je pense (mais ceci, encore une fois, est ma conception personnel) qu'il est très important de ne pas confondre art et esthétisme, c'est vraiment deux notions complètement différentes.
C'est à dire qu'en art, la notion de Beauté et de Laideur n'existe pas, je veux dire d'après le sens commun et populaire qu'on donne à ces termes. Par exemple, une sculpture grecque antique, qui répond avec perfection aux codes normés de la notion du beau (la fameuse notion du canon esthétique), pour moi ce n'est pas de l'art. Car si cette sculpture ne me procure aucune émotion quelconque j'appel ça simplement de l'esthétisme.
Et à contrario, par exemple le célèbre tableau du cri d'Edvard Munch m'évoque et me procure énormément d'émotion.
Pourtant quand je le vois comme ça, je ne puis dire simplement s'il est beau ou s'il est laid. C'est au-delà de ça,
ça touche à l'émotionnel, aux sensations, aux angoisses, à la peur, à l'existence, aux interrogations, aux malaises, aux vertiges, à la tristesse, à la mélancolie, c'est très dense et très intense. Et ça pour moi ça c'est de l'Art à 100 %.
Et y'a énormément de domaine esthétique qui se disent artistes, que moi personnellement je n'appel pas ça de l'art.
Par exemple la mode, le cosmétique, le maquillage etc. Je ne dis pas que c'est bien ou pas bien, je dis simplement que pour moi c'est de l'esthétisme et non de l'art, au même titre que beaucoup de statues de la Grèce antique.
Et puis c'est un peu pareil pour certaines poésies, surtout les parnasse, je trouve qu'ils écrivent admirablement bien, les mots sont ciselés à merveille, c'est un vrai travail d'orfèvre, la forme est parfaite, mais ça ne me procure pas forcément des émotions. C'est juste beau esthétiquement, mais le fond n'y est pas.
Donc toutes ses photos instagram, tous ses mouvements qui tombent dans la facilité et utilisent justement le corps sous prétexte d'acte artistique, je trouve assez triste.
Donc voilà, d'ailleurs je sais même pas pourquoi je parle de ça, c'était juste pour un peu répondre à ton message que je trouvais très intéressant et ainsi te donner ma conception vis à vis de cette question.
Ce qui me fait surtout m'esclaffer de rire à chaque fois, c'est cette si particulière habitude à avancer sa liberté concernant les choix que l'on entreprend au vu de son image. Je ne questionne pas les choix de chacuns.unes, certes, mais se protéger avec le principe de liberté, c'est surtout nier l'existence des influences qui nous poussent à agir de la sorte, et cela, je pense que Damien Saez et la société ne le sait que trop bien. L'homme passe son existence à mettre en scène sa propre vie, et son activité sur les réseaux sociaux en fait partie. S'afficher de tel ou tel façon n'est que l'appropriation d'un phantasme (et non pas fantasme), et quand je parlais "d'influenceurs", je pense qu'il sont devenus, pour beaucoup, la source de ces derniers. Nier ne pas être soumis à ces influences lorsqu'on s'affiche de cette façon sur les réseaux sociaux, ce serait, à mon humble avis, se foutre de la gueule du monde. Comme dirait le songwriter John Tillman (Father John Misty) : "Their idea of being free is a prison of beliefs, that they never ever have to leave".
Bien sûr, que ce soit pour vendre, la nudité est présente depuis bien longtemps, ou bien encore même rien que dans la sphère artistique. Ça me fait tout de même penser à cette vague de pseudo-artiste photographe ou dessinateur qui sur-sexualise leurs œuvre, ou prétexte une nudité artistique sans réel but (on pourrait me répondre que l'art à un but différent pour chacun d'entre nous, comme il peut ne pas en avoir, mais cela est un tout autre débat et je n'affiche ici que mon opinion personnel. Vous avez la vôtre ? Tant mieux). En tous cas, cette chanson, même si je n'en suis pas particulièrement fan et n'approuve pas tout le vocabulaire employé, je suis plutôt d'accord sur une grande partie du fond. Par contre, la forme, c'est une autre histoire.
S'afficher de la sorte pour gagner ne serait-ce qu'un seul centime, c'est mettre à terre tout le bon sens humain et affirmer un capitalisme encore plus prépondérant. C'est littéralement vendre son image, comme ces personnes qui traversent des terrains nus avec des logos de marques sur le corps. Vendre des produits sur Instagram, c'est presque être proche d'un streaker, à mes yeux.
Ah, #Humanité, quand tu nous tiens.
J'approuve entièrement ton message, c'est vraiment très bien dit.
Et en ce qui concerne l'art, je rejoins totalement ton avis, aujourd'hui beaucoup trop de pseudo-artistes qui utilisent la représentation du corps pour vendre leur soit disant art, qui en réalité n'en est pas. (selon mon avis)
Je pense (mais ceci, encore une fois, est ma conception personnel) qu'il est très important de ne pas confondre art et esthétisme, c'est vraiment deux notions complètement différentes.
C'est à dire qu'en art, la notion de Beauté et de Laideur n'existe pas, je veux dire d'après le sens commun et populaire qu'on donne à ces termes. Par exemple, une sculpture grecque antique, qui répond avec perfection aux codes normés de la notion du beau (la fameuse notion du canon esthétique), pour moi ce n'est pas de l'art. Car si cette sculpture ne me procure aucune émotion quelconque j'appel ça simplement de l'esthétisme.
Et à contrario, par exemple le célèbre tableau du cri d'Edvard Munch m'évoque et me procure énormément d'émotion.
Pourtant quand je le vois comme ça, je ne puis dire simplement s'il est beau ou s'il est laid. C'est au-delà de ça,
ça touche à l'émotionnel, aux sensations, aux angoisses, à la peur, à l'existence, aux interrogations, aux malaises, aux vertiges, à la tristesse, à la mélancolie, c'est très dense et très intense. Et ça pour moi ça c'est de l'Art à 100 %.
Et y'a énormément de domaine esthétique qui se disent artistes, que moi personnellement je n'appel pas ça de l'art.
Par exemple la mode, le cosmétique, le maquillage etc. Je ne dis pas que c'est bien ou pas bien, je dis simplement que pour moi c'est de l'esthétisme et non de l'art, au même titre que beaucoup de statues de la Grèce antique.
Et puis c'est un peu pareil pour certaines poésies, surtout les parnasse, je trouve qu'ils écrivent admirablement bien, les mots sont ciselés à merveille, c'est un vrai travail d'orfèvre, la forme est parfaite, mais ça ne me procure pas forcément des émotions. C'est juste beau esthétiquement, mais le fond n'y est pas.
Donc toutes ses photos instagram, tous ses mouvements qui tombent dans la facilité et utilisent justement le corps sous prétexte d'acte artistique, je trouve assez triste.
Donc voilà, d'ailleurs je sais même pas pourquoi je parle de ça, c'était juste pour un peu répondre à ton message que je trouvais très intéressant et ainsi te donner ma conception vis à vis de cette question.
[quote="Koolseb"]C'est un gros H.S. que tu nous as fait là @Art_Core, quand on a une enseignante sous son toit il faut pourtant prendre garde à ce genre de bévue. Mais bon, quand on veux voir le mal partout et être méprisant, on focalise sur des détails et on fait soigneusement abstraction de la teneur profonde des propos. Peut être serait-ce d'ailleurs un symptôme de la futilité, à force de baigner dedans l'acuité vire à la myopie. On ne voit distinctement que le 1er plan, sans n'être plus capable de discerner guère plus loin que le bout de son nez?[/quote]
Je ne vois pas de quel H.S tu parles... En ce qui concerne la "teneur profonde des propos" le problème est bien là. Cette chanson et plus largement les textes plus politiques ou abordant des thématiques contemporaines n'en ont strictement aucune profondeur.
[quote="Koolseb"]
Ça correspond bien au niveau d'analyse dont tu fais preuve à chacune de tes interventions acerbes en tout cas. Curieux de voir que du disque Miami à celui-ci, en passant par L'oiseau Liberté et Lulu, tu ne fais que cracher ton fiel sur Saez... A se demander si tu ne t'es pas trompé de forum, toi qui semble te complaire de la superficialité, peut être ferais-tu mieux de fréquenter les espaces dédiés à Matt Pokora ou Shy'm? Et puis commencer a critiquer le futur album de Saez sur le # qui fait trop "ringard" à ton tout, maugréer sur le nom des chansons de la tracklist et toute ces choses insignifiantes, ça montre une certaine prédisposition à juger une enveloppe plutôt que son contenu.[/quote]
Ah j'ai rien dit sur la tracklist là tu fais erreur. Mais oui je conçois qu'on puisse me voir comme un rageux qui vient ici pour déverser son fiel, ça je l'admets. Qui aime bien châtie bien comme on dit. Saez a écrit des chefs-d’œuvre que j'écoute en boucle (en ce moment je suis sur A nos amours dix fois par jour) mais je me désole de le voir se complaire dans une certaine médiocrité dont P'tite pute est l'étendard parfait. Pauvreté des textes et surtout de la réflexion sur son sujet, position idéologique avec laquelle je suis en profond désaccord et musicalement c'est une chanson atroce je vois mal comment on pourrait penser le contraire. C'est le grand drame de Saez qui fait qu'il restera à jamais ce vilain petit canard, il est d'une sincérité totale, d'une cohérence absolue, il ne reniera jamais les choses qu'il a chantées il y a 20 ans et c'est admirable. Mais le contrecoup c'est qu'il ne se remet pas en cause, c'est qu'il est incapable de voir la complexité des choses. C'était pareil pour "L'oiseau liberté" souvent d'une embarrassante pauvreté politique (genre Mon Terroriste - chanson sympa au demeurant-, qui pourrait être la chanson étendard des affreux Gilets Jaunes). C'est comme ça. J'ai appris à apprécier Saez sans me soucier trop de ses paroles et de ce qu'il cherche à dire. Il y a même certaines chansons que j'adore mais que je trouve presque indécente (Les meurtrières où il met au même niveau son chagrin d'amour et la mort de 3000 personnes dans les Twin Towers c'est nauséabond, pourtant cette chanson est une merveille).
Quant à ton attaque ridicule sur la superficialité, elle fait bien de la peine. Je crois au contraire que ce que j'essaie de dire c'est qu'il faut regarder ailleurs et voir la richesse de ce que le monde contemporain à à nous offrir et de toutes ses nuances. Mettre tout dans le même panier n'a strictement aucun intérêt.
[quote="Koolseb"]
Je serais curieux de savoir quel type de femme peut s'enorgueillir des carrières fulgurantes de Nabilla ou Zahia par exemple, et c'est bien d'elle qu'il est sujet dans le nouveau titre de Saez. Est ce qu'au nom du féminisme on peut sérieusement défendre ces symboles de la décadence humaine? Quelle fierté, pour un homme comme pour une femme, de s'exhiber à demi nu sur les réseaux sociaux, si ce n'est assouvir un instinct narcissique archaïque? Est ce que lutter c'est défendre l'indéfendable? A quoi en est donc réduit une société qui hérige ses icônes à la faveur de leur potentiel à générer des clics? Pourquoi diable René la Taupe, sans vouloir déclencher la fureur des animistes et anti-spécistes, est-il resté pendant 13 semaines consécutives à la tête du top 50 en 2010? ^^[/quote]
Il ne s'agit pas de s'enorgueillir de leur carrières mais simplement de reconnaître que ce sont des êtres humains comme toi et moi avec leur vie intérieure et leurs problématiques. Bien évidemment ce sont des personnages détestables sur le papier mais en même temps tenter de voir quelque chose qui se dit de notre monde contemporain à travers leurs failles et leur mélancolie peut être quelque chose de très beau. Le prochain film de Rebecca Zlotowski sera avec Zahia justement, où elle va tenter de comprendre, de percer et de voir tout ce que peut cacher ces comportements de fille facile de télé réalité et de jet set. Une fois de plus rien n'est tout blanc ou tout noir et personne n'a rien à gagner à se vautrer dans cette vision manichéenne.
C'est un gros H.S. que tu nous as fait là Art Core, quand on a une enseignante sous son toit il faut pourtant prendre garde à ce genre de bévue. Mais bon, quand on veux voir le mal partout et être méprisant, on focalise sur des détails et on fait soigneusement abstraction de la teneur profonde des propos. Peut être serait-ce d'ailleurs un symptôme de la futilité, à force de baigner dedans l'acuité vire à la myopie. On ne voit distinctement que le 1er plan, sans n'être plus capable de discerner guère plus loin que le bout de son nez?
Je ne vois pas de quel H.S tu parles... En ce qui concerne la "teneur profonde des propos" le problème est bien là. Cette chanson et plus largement les textes plus politiques ou abordant des thématiques contemporaines n'en ont strictement aucune profondeur.
Ça correspond bien au niveau d'analyse dont tu fais preuve à chacune de tes interventions acerbes en tout cas. Curieux de voir que du disque Miami à celui-ci, en passant par L'oiseau Liberté et Lulu, tu ne fais que cracher ton fiel sur Saez... A se demander si tu ne t'es pas trompé de forum, toi qui semble te complaire de la superficialité, peut être ferais-tu mieux de fréquenter les espaces dédiés à Matt Pokora ou Shy'm? Et puis commencer a critiquer le futur album de Saez sur le # qui fait trop "ringard" à ton tout, maugréer sur le nom des chansons de la tracklist et toute ces choses insignifiantes, ça montre une certaine prédisposition à juger une enveloppe plutôt que son contenu.
Ah j'ai rien dit sur la tracklist là tu fais erreur. Mais oui je conçois qu'on puisse me voir comme un rageux qui vient ici pour déverser son fiel, ça je l'admets. Qui aime bien châtie bien comme on dit. Saez a écrit des chefs-d’œuvre que j'écoute en boucle (en ce moment je suis sur A nos amours dix fois par jour) mais je me désole de le voir se complaire dans une certaine médiocrité dont P'tite pute est l'étendard parfait. Pauvreté des textes et surtout de la réflexion sur son sujet, position idéologique avec laquelle je suis en profond désaccord et musicalement c'est une chanson atroce je vois mal comment on pourrait penser le contraire. C'est le grand drame de Saez qui fait qu'il restera à jamais ce vilain petit canard, il est d'une sincérité totale, d'une cohérence absolue, il ne reniera jamais les choses qu'il a chantées il y a 20 ans et c'est admirable. Mais le contrecoup c'est qu'il ne se remet pas en cause, c'est qu'il est incapable de voir la complexité des choses. C'était pareil pour "L'oiseau liberté" souvent d'une embarrassante pauvreté politique (genre Mon Terroriste - chanson sympa au demeurant-, qui pourrait être la chanson étendard des affreux Gilets Jaunes). C'est comme ça. J'ai appris à apprécier Saez sans me soucier trop de ses paroles et de ce qu'il cherche à dire. Il y a même certaines chansons que j'adore mais que je trouve presque indécente (Les meurtrières où il met au même niveau son chagrin d'amour et la mort de 3000 personnes dans les Twin Towers c'est nauséabond, pourtant cette chanson est une merveille).
Quant à ton attaque ridicule sur la superficialité, elle fait bien de la peine. Je crois au contraire que ce que j'essaie de dire c'est qu'il faut regarder ailleurs et voir la richesse de ce que le monde contemporain à à nous offrir et de toutes ses nuances. Mettre tout dans le même panier n'a strictement aucun intérêt.
Je serais curieux de savoir quel type de femme peut s'enorgueillir des carrières fulgurantes de Nabilla ou Zahia par exemple, et c'est bien d'elle qu'il est sujet dans le nouveau titre de Saez. Est ce qu'au nom du féminisme on peut sérieusement défendre ces symboles de la décadence humaine? Quelle fierté, pour un homme comme pour une femme, de s'exhiber à demi nu sur les réseaux sociaux, si ce n'est assouvir un instinct narcissique archaïque? Est ce que lutter c'est défendre l'indéfendable? A quoi en est donc réduit une société qui hérige ses icônes à la faveur de leur potentiel à générer des clics? Pourquoi diable René la Taupe, sans vouloir déclencher la fureur des animistes et anti-spécistes, est-il resté pendant 13 semaines consécutives à la tête du top 50 en 2010?
Il ne s'agit pas de s'enorgueillir de leur carrières mais simplement de reconnaître que ce sont des êtres humains comme toi et moi avec leur vie intérieure et leurs problématiques. Bien évidemment ce sont des personnages détestables sur le papier mais en même temps tenter de voir quelque chose qui se dit de notre monde contemporain à travers leurs failles et leur mélancolie peut être quelque chose de très beau. Le prochain film de Rebecca Zlotowski sera avec Zahia justement, où elle va tenter de comprendre, de percer et de voir tout ce que peut cacher ces comportements de fille facile de télé réalité et de jet set. Une fois de plus rien n'est tout blanc ou tout noir et personne n'a rien à gagner à se vautrer dans cette vision manichéenne.
Viens je t'emmène
Viens je t'emmène
Viens je t'emmène
Sur mon tricycle jaune :)
Merci pour ta réponse intéressante @Art_Core.
Je maintiens que ton intervention pour discréditer la comparaison entre Saez et Baudelaire était totalement inopportune. Comme tu le dis si bien, avant de brocarder quelqu'un, il est important de comprendre sa psychologie. Pourquoi en est-il arrivé à ses paroles ou ses actes? C'est sans doute la question qu'il fallait se poser concernant Saez avant de sortir la sulfateuse, de traiter sa chanson de parodie et l'artiste de "vieu con". C'est pourquoi il me paraissait interessant de faire cette comparaison [B]psychologique[/B] entre Baudelaire et Saez:
[I]Charles Baudelaire se plaint du "torrent insupportable des futilités journalières" qui le conduit à négliger des préoccupations à ses yeux plus importantes. Face à l'incongru torrentiel, que peut le poète ? Baudelaire se laisse aller au spleen.[/I]
Je défi quiconque de me dire que l'on ne pourrait pas transposer le nom Damien Saez à celui de Charles Baudelaire dans ce texte.
Moi même à la première écoute de "P'tite Pute", j'ai été frappé par la redondance de la rhétorique et du thème abordé. Mais on peut comprendre que ce sujet constitue une des obsessions actuelles de Saez. Les artistes sont ainsi, nombreux sont les peintres par exemple qui exécutent des variations, des séries de peintures sur le même thème. Si tu as la chance de visiter un jour le musée Picasso de Barcelone, tu pourras observer le travail de l'artiste cubiste sur l'oeuvre de Velasquez intitulé "Les ménines". 58 toiles réalisées de la main de Picasso en l'espace de 6 mois, de format et de style variés, toute sur le même sujet, représentant et interprétant tout ou partie de l'oeuvre originale de Velasquez. Les artistes sont des obsédés vous dis-je!
On sent bien que le thème entre "P'tite pute" et "Ma putain de show biz" est identique, ou tout du moins du même registre. On y retrouve des grandes lignes communes: le pamphlet visant les stars médiatiques, la critique de leur philanthropie convenue, leur cupidité et leur apetance pour le milieu de la nuit et les dancefloor. Mais malgré tout, cela reste deux chansons totalement distinctes dans la forme. A titre personnel, je préfère largement la dernière en date que je trouve plus énergisante et avec un texte moins heurté. Cela n'engage évidemment que moi.
Ce que je remarque c'est que de plus en plus de monde évaluent les productions de Saez comme s'il recevaient un costume sur-mesure. Il faudrait que l'artiste livre des chansons qui conviennent exactement à chacun d'entre nous. Ne pas critiquer vos réseaux préféré, ne pas faire d'impardonnable affront aux fan de mangas, ne pas employer de mots outranciers, ne pas railler les gens tatoués, ne pas employer de mots a connotation sexuelle ou genrée, faire des vers en alexandrins, des jeux de mots à la Devos, faire plutot comme ci mais pas comme ça... Parfois j'en suis a me demander si les gens ne se croient pas chez Subway franchement! On se croirait dans une cantine d'écoliers capricieux...
Il ne faut pas oublier que la musique est un art. On ne peut pas être en total accord avec un artiste, surtout quand il s'agit d'oeuvres florissantes comme celles de Saez. On parlait de Baudelaire tout à l'heure, lui comme les autres artistes morts ont un immense avantage sur les artistes contemporains: leur oeuvre est achevée. On y pioche leurs chefs d'oeuvres et leurs oeuvres quelconques passent sous silence. Dans 50 ans, le mélomane sera heureux de trouver dans la discographie de Saez de fabuleuses perles sans prendre garde à ses morceaux baclés. Il prendra alors l'artiste pour un génie, certainement pas pour le vieu con déclinant que certains fustigent aujourd'hui. Mais le problème est sociétale, il s'agit de juger dans l'instant, a l'emporte pièce, comme on swipe sur Tinder.
Bon, il devient quand même un peu "vieux et con" avec cette chanson.
En plus d'être assez mal écrit, c'est de la contestation de bas-étage, alors que le nombre d'enjeux importants ne manquent pas, s'attaquer aux influenceuses (juste femmes d'ailleurs, pas les influenceurs, pourquoi ?), je vois pas l'intérêt.
Sors un peu Damien, viens voir celles et ceux qui se bougent le cul tous les jours (dont certain·es via les réseaux sociaux d'ailleurs).
Et puis, fais des textes poétiques, des textes qui ont de la gueule, plutôt que de dire n'importe quoi.
La bonne nouvelle, c'est que selon les titres, c'était celle qui me faisait peur, donc j'espère que le reste sera de meilleure facture.
Sortir un titre comme ça, maintenant, ne me dites pas que c'est pas pour le buzz qu'il se plaît à dénoncer.
[quote="titikurt"]Bon, il devient quand même un peu "vieux et con" avec cette chanson.
En plus d'être assez mal écrit, c'est de la contestation de bas-étage, alors que le nombre d'enjeux importants ne manquent pas, s'attaquer aux influenceuses (juste femmes d'ailleurs, pas les influenceurs, pourquoi ?), je vois pas l'intérêt.
Sors un peu Damien, viens voir celles et ceux qui se bougent le cul tous les jours (dont certain·es via les réseaux sociaux d'ailleurs).
Et puis, fais des textes poétiques, des textes qui ont de la gueule, plutôt que de dire n'importe quoi.
La bonne nouvelle, c'est que selon les titres, c'était celle qui me faisait peur, donc j'espère que le reste sera de meilleure facture.
Sortir un titre comme ça, maintenant, ne me dites pas que c'est pas pour le buzz qu'il se plaît à dénoncer.[/quote]
Je suis complètement d'accord avec toi !
Même si "elle aimait se faire liker" n'augure rien de bon non plus...
[quote="Koolseb"]
[I]Charles Baudelaire se plaint du "torrent insupportable des futilités journalières" qui le conduit à négliger des préoccupations à ses yeux plus importantes. Face à l'incongru torrentiel, que peut le poète ? Baudelaire se laisse aller au spleen.[/I]
Je défi quiconque de me dire que l'on ne pourrait pas transposer le nom Damien Saez à celui de Charles Baudelaire dans ce texte.
[/quote]
Son déferlement de paroles vulgaires, tu le compares vraiment au spleen baudelairien ?
Bon, il devient quand même un peu "vieux et con" avec cette chanson.
En plus d'être assez mal écrit, c'est de la contestation de bas-étage, alors que le nombre d'enjeux importants ne manquent pas, s'attaquer aux influenceuses (juste femmes d'ailleurs, pas les influenceurs, pourquoi ?), je vois pas l'intérêt.
Sors un peu Damien, viens voir celles et ceux qui se bougent le cul tous les jours (dont certain·es via les réseaux sociaux d'ailleurs).
Et puis, fais des textes poétiques, des textes qui ont de la gueule, plutôt que de dire n'importe quoi.
La bonne nouvelle, c'est que selon les titres, c'était celle qui me faisait peur, donc j'espère que le reste sera de meilleure facture.
Sortir un titre comme ça, maintenant, ne me dites pas que c'est pas pour le buzz qu'il se plaît à dénoncer.
Je suis complètement d'accord avec toi !
Même si "elle aimait se faire liker" n'augure rien de bon non plus...
Charles Baudelaire se plaint du "torrent insupportable des futilités journalières" qui le conduit à négliger des préoccupations à ses yeux plus importantes. Face à l'incongru torrentiel, que peut le poète ? Baudelaire se laisse aller au spleen.
Je défi quiconque de me dire que l'on ne pourrait pas transposer le nom Damien Saez à celui de Charles Baudelaire dans ce texte.
Son déferlement de paroles vulgaires, tu le compares vraiment au spleen baudelairien ?
@Koolseb Justement, en critiquant, on assure son succès auprès des générations à venir : l'artiste incompris de son époque, ça marche toujours ;)
En ce qui me concerne, quand je dis que je n'aime pas quand il emploie la vulgarité à outrance, qu'il est limite limite limite sur certains thèmes sociétaux, c'est p'tet parce que justement je suis convaincue qu'il est capable du meilleur (genre sommets d'émotions intergalactiques).
A mes yeux, un artiste c'est pas juste quelqu'un qui a du talent et qui partage sa vision des choses, c'est aussi quelqu'un qui sait sentir le monde, le ressentir, quelqu'un qui a en permanence les yeux et les oreilles grands ouverts, quelqu'un qui est capable d'entendre les critiques et d'en faire (ou non) bon usage.
Je fais coin-coin tu sais si tu mets les dollars
1.2.3.4.5.6.7.8.9.10.11.12
C'est un alexandrin !
[quote="Cappie"]
[quote="Koolseb"]
[I]Charles Baudelaire se plaint du "torrent insupportable des futilités journalières" qui le conduit à négliger des préoccupations à ses yeux plus importantes. Face à l'incongru torrentiel, que peut le poète ? Baudelaire se laisse aller au spleen.[/I]
Je défi quiconque de me dire que l'on ne pourrait pas transposer le nom Damien Saez à celui de Charles Baudelaire dans ce texte.
[/quote]
Son déferlement de paroles vulgaires, tu le compares vraiment au spleen baudelairien ?[/quote]
C'est de la mauvaise foi ? Sinon, dans ce cas-la, on pourrait même mettre Damien Saez au même niveau qu'un Alkpote, c'est ça ?
Charles Baudelaire se plaint du "torrent insupportable des futilités journalières" qui le conduit à négliger des préoccupations à ses yeux plus importantes. Face à l'incongru torrentiel, que peut le poète ? Baudelaire se laisse aller au spleen.
Je défi quiconque de me dire que l'on ne pourrait pas transposer le nom Damien Saez à celui de Charles Baudelaire dans ce texte.
Son déferlement de paroles vulgaires, tu le compares vraiment au spleen baudelairien ?
C'est de la mauvaise foi ? Sinon, dans ce cas-la, on pourrait même mettre Damien Saez au même niveau qu'un Alkpote, c'est ça ?
En tout cas, ironie du sort, il prend très cher sur Twitter aujourd'hui à cause de cette nouvelle chanson.
En tous cas, pour un chanteur qui a fait "Webcams de nos amours", c'est sur que l'utilisation du mot "pute" n'a pas du tout été réfléchi. Hâte de vous retrouver sur les réseaux en tant que panneau publicitaire.
[quote="Desfoudres"]En tout cas, ironie du sort, il prend très cher sur Twitter aujourd'hui à cause de cette nouvelle chanson.[/quote]Les gens sont très créatifs, j'aurais presque envie de faire une sélection des plus drôles pour les relire plus tard.
En tout cas, ironie du sort, il prend très cher sur Twitter aujourd'hui à cause de cette nouvelle chanson.Les gens sont très créatifs, j'aurais presque envie de faire une sélection des plus drôles pour les relire plus tard.
[quote="Suzie"][quote="Desfoudres"]En tout cas, ironie du sort, il prend très cher sur Twitter aujourd'hui à cause de cette nouvelle chanson.[/quote]Les gens sont très créatifs, j'aurais presque envie de faire une sélection des plus drôles pour les relire plus tard.[/quote]
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En tout cas, ironie du sort, il prend très cher sur Twitter aujourd'hui à cause de cette nouvelle chanson.Les gens sont très créatifs, j'aurais presque envie de faire une sélection des plus drôles pour les relire plus tard.
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[quote="melie"][quote="Suzie"][quote="Desfoudres"]En tout cas, ironie du sort, il prend très cher sur Twitter aujourd'hui à cause de cette nouvelle chanson.[/quote]Les gens sont très créatifs, j'aurais presque envie de faire une sélection des plus drôles pour les relire plus tard.[/quote]
Hésite pas à partager ta sélection pour qu'on en profite aussi.[/quote]Je vais créer un topic dans le bac à sable
Je vais créer un topic dans le bac à sableEn tout cas, ironie du sort, il prend très cher sur Twitter aujourd'hui à cause de cette nouvelle chanson.Les gens sont très créatifs, j'aurais presque envie de faire une sélection des plus drôles pour les relire plus tard.
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[quote="Moi"]Je fais coin-coin tu sais si tu mets les dollars
1.2.3.4.5.6.7.8.9.10.11.12
C'est un alexandrin ![/quote]Il est très fort sur les alexandrins, voir, [i]Rois Demains[/i]
ça fonctionne avec le reste de la chanson ?
Je fais coin-coin tu sais si tu mets les dollarsIl est très fort sur les alexandrins, voir, Rois Demains
1.2.3.4.5.6.7.8.9.10.11.12
C'est un alexandrin !
ça fonctionne avec le reste de la chanson ?
[quote="Desfoudres"]En tout cas, ironie du sort, il prend très cher sur Twitter aujourd'hui à cause de cette nouvelle chanson.[/quote]
J'ai comme le sentiment qu'il s'en fout... :-P
En tout cas, ironie du sort, il prend très cher sur Twitter aujourd'hui à cause de cette nouvelle chanson.
J'ai comme le sentiment qu'il s'en fout...