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Le harcèlement moral est une conduite abusive qui par des gestes, paroles, comportements, attitudes répétées ou systématiques vise à dégrader les conditions de vie et/ou conditions de travail d'une personne (la victime du harceleur).
Ces pratiques peuvent causer des troubles psychiques ou physiques mettant en danger la santé de la victime (homme ou femme). Le harcèlement moral est une technique de destruction ; il n'est pas un syndrome clinique. Ce thème est situé au croisement de plusieurs domaines : médical, socioéconomique, sociopsychologique, judiciaire, éthique et spirituel, il touche au monde du travail comme au milieu scolaire, au couple... etc
Les techniques de « mobbing » concernant un individu (« la victime ») comportent des agissements manipulatoires. Un harceleur peut par exemple :
- l'empêcher de s'exprimer normalement ;
- critiquer indûment son travail ;
- proférer des menaces (verbales, écrites ou téléphoniques), des médisances, calomnies (il (elle) est fou (folle), …) des -
- attaques contre ses convictions,
- ignorer sa présence, refuser le contact ;
- l'isoler ;
- interdire aux collègues de lui adresser la parole ;
- le déconsidérer auprès des collègues ;
- attenter à sa vie privée ;
- le discréditer dans son travail : travaux inutiles ou humiliants, tâches très inférieures ou très supérieures aux compétences ;
- compromettre sa santé (en l'exposant à de mauvaises conditions d'hygiènes et sécurité au travail, voire par des agressions physiques)…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Harc%C3%A8lement_moral#M%C3%A9thodes_utilis%C3%A9es_par_le_harceleur
Ces techniques de "mobbing" se retrouve dans le harcèlement scolaire ou dans les relations affectives...
Est ce que certain.es d'entre vous ont déjà eu à le subir ?
Je suis très engagé contre le harcèlement, notamment via mon boulot... J'avais été marqué par ce documentaire infrarouge en 2014 qui a été une source de motivation dans ma réorientation professionnelle :
https://www.youtube.com/watch?v=mxTwRNJ59wg
https://www.youtube.com/watch?v=mxTwRNJ59wg
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Perversion_narcissique
"La notion de harcèlement moral décrite par Marie-France Hirigoyen en 1998 fera référence à ce « pervers narcissique » et va populariser cette notion. Dès lors, de multiples articles de presse et d'autres ouvrages vont dépeindre « le pervers narcissique » le décrivant comme un sociopathe agissant comme un prédateur allant jusqu'à détruire l'identité de sa « proie » par la manipulation mentale."
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_la_personnalité_narcissique
" Le trouble de la personnalité narcissique est un trouble de la personnalité dans lequel un individu se manifeste par le besoin excessif d'être admiré, et par un manque d'empathie.
Les symptômes apparaissent au début de l'âge adulte. Le sujet narcissique recherche une gratification en lui-même, et s'attache peu au jugement des autres, est très focalisé sur ses problèmes d'adéquation personnelle, de puissance et de prestige.
Le trouble de la personnalité narcissique est étroitement lié à l'égocentrisme. "
-----> " le sujet a un sens grandiose de sa propre importance (par exemple, surestime ses réalisations et ses capacités, s'attend à être reconnu comme supérieur sans avoir accompli quelque chose en rapport) ;
est absorbé par des fantasmes de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté, de perfection, ou d'amour idéal ;
pense être « spécial » et unique et ne pouvoir être admis ou compris que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau ;
montre un besoin excessif d'être admiré ;
pense que tout lui est dû : s'attend sans raison à bénéficier d'un traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits ;
exploite l'autre dans les relations interpersonnelles : utilise autrui pour parvenir à ses propres fins (mensonges, chantages, violence verbale, etc.) ;
manque d'empathie : n'est pas disposé à reconnaître ou à partager les sentiments et les besoins d'autrui ;
envie souvent les autres, ou croit que les autres l'envient ;
fait preuve d'attitudes et de comportements arrogants et hautains. "
" Les personnes narcissiques ont souvent un besoin de contrôle important, une tendance à la critique et à l'égocentrisme. Ils acceptent difficilement les avis différents, n'ont pas conscience des besoins des autres, ni des effets de leur propre comportement sur leur entourage. Ils se montrent intransigeants et attendent des autres qu'ils les voient tels qu'ils désirent être vus.
Ils peuvent aussi être très exigeants face à leurs enfants, les voyant comme des extensions d'eux-mêmes, et voulant par là-même que leur enfant les représente dans le monde comme ils se fantasment (ainsi est rapporté le cas d'un père narcissique qui était avocat et exigeait de son fils, qu'il avait toujours traité comme son favori, d'entrer dans la profession légale. Lorsque son fils choisit une autre carrière, le père le rejeta et le déprécia).
Ces caractéristiques mènent les parents souffrant de troubles de la personnalité narcissique à être très intrusifs dans certains domaines et très négligents dans d'autres domaines. Différents types de « punitions » peuvent être utilisés afin que les enfants agissent comme leurs parents en ont besoin ; comme la maltraitance physique, des crises de colère, le blâme, la culpabilisation, l'abandon émotionnel, etc.
Les personnes souffrant du trouble de la personnalité narcissique se sentent communément rejetées, humiliées, et menacées. Pour s'en protéger ces personnes utilisent souvent le dédain, la résistance à toute forme de critique, réelle ou imaginaire. Afin d'éviter de telles situations, certaines personnes narcissiques abandonnent toute vie sociale et peuvent feindre la modestie ou l'humilité. Dans le cas du sentiment d'absence d'admiration, d'adulation et d'affirmation, le sujet peut aussi manifester des désirs d'être craint et d'être célèbre.
Même si les individus souffrant du trouble de la personnalité narcissique sont souvent ambitieux et réussissent, leur inaptitude à supporter les déboires, les désaccords et les critiques, ainsi que leur manque d'empathie, rendent les collaborations professionnelles de long terme avec ces individus difficiles "
----------> " Glen Gabbard suggère que les liens entre trouble de la personnalité narcissique et sentiment de honte se divisent en deux catégories :
le type « inconscient », qui est grandiose, arrogant et insensible, et le type « hypervigilant », facilement blessé, hypersensible et honteux.
Il suggère que le type « inconscient » présente un moi grand, puissant, grandiose qu'il veut admiré, envié, apprécié, un soi qui est l'antithèse du moi interne affaibli caractéristique de l'état de honte.
C'est ainsi que le moi interne se défend contre la dévalorisation, tandis que le type « hypervigilant » neutralise la dévalorisation en voyant les autres injustes. Le type « hypervigilant » ne se défend pas contre la dévalorisation ; il en est obsédé. "
Tu complète le sujet c'est bien mais le but n'était pas de faire un exposé mais peut être d'échanger sur nos expériences personnelles, que ce soit à l'école, au travail ou dans notre vie affective.
Encore une fois tu ignores totalement le commentaire précédent pour faire une tartine pas vraiment pertinente, ça sent le troll à plein nez.
C'est encore un sujet qui te met mal à l'aise ?
Peut on considérer les moqueries du collège comme du harcèlement ? Si oui, effectivement, perso, en + du reste, ça n'aide pas mon parcours. vie pro, l'affectif j'en parle même pas....
Tant est si bien, qu'effectivement, j'ai aucun potes, amis de mon "âge" dans le patelin briochin. Et, les personnes avec qui je fais connaissance et avec qui ça fonctionne bien (asso musicale du coin, voisins...) ont en général largement plus de 30 ans, un lien de cause à effet ?
du coup aujourd'hui, je m'efforce de m'éloigner de tout ce qui ressemble à des moqueries, le petit harcèlement quotidien des gens, des collègues etc, les railleries gratuites berk... (du coup, j'ai des oreilles partout malgré moi et c'est ch****)
ça peut nous passer dessus sans réellement avoir une estime de soi.
l'habitude tout ça... l'envie de juste être "tranquille".
[quote="Yoaala"]Tu complète le sujet c'est bien mais le but n'était pas de faire un exposé mais peut être d'échanger sur nos expériences personnelles, que ce soit à l'école, au travail ou dans notre vie affective.
Encore une fois tu ignores totalement le commentaire précédent pour faire une tartine pas vraiment pertinente, ça sent le troll à plein nez.
C'est encore un sujet qui te met mal à l'aise ?[/quote]
Pas du tout. Laisses un peu le temps aux gens. À vouloir tout tout de suite, on a rien en général.
Il était tard quand j'ai posté ça je n'ai pas eu le temps d'écrire la suite !
Faut pas voir le mal partout ;)
J'ai une vie aussi et un potager à cultiver
" Celui qui voit le diable partout portes certainement le diable en lui "
J'vais pas te dire dans quel rap c'est repris.
J'ai mis la base de ce que je voulais commenter aujourd'hui :
Nombreux sont ceux qui possèdent des troubles de la personnalité et les harceleurs sont soient victimes d'un trouble qu'ils couvent ( donc dans une forme inconsciente de destruction morale de l'autre ) ou au contraire bien avertis de leur pouvoir et en usent sans restriction, dans leurs intérêts.
" Certains, comme le sociologue Jean-Pierre Le Goff ou encore certains militants syndicaux, reprochent à la notion de harcèlement moral de « psychologiser » des phénomènes plus vastes de maltraitance managériale ou le stress généré par l'intensification du travail. Ainsi parler de harcèlement et se concentrer sur la relation entre une victime et un pervers serait une manière de négliger le contexte d'apparition du harcèlement et les processus économiques et organisationnels sous-jacents. "
Donc le bourreau est lui-même potentiellement victime, c'est un processus d'équilibrage : une victime peut devenir elle même bourreau dans le temps.
( L'exemple des enfants maltraités qui vont maltraiter à leur tour, développer une forme de violence )
C'est cet axe là que je voulais attaquer car on colle toujours des étiquettes de victimes ou de harceleur à tort et à travers. La faiblesse psychologique de certaines personnes peuvent rapidement les faire basculer comme ressentant une persécution, donc se ressentir victimes quand elles sont-elles même la cause première des comportements qui agissent autour d'elles. Par incompétence par exemple. Si t'es incompétent dans le travail qui t'es demandé et que tu fais de la merde et qu'on te le dis ( avec civisme ) tu peux te sentir victime alors que t'es potentiellement ton propre bourreau car tu ne sais pas distinguer que c'est ta capacité à faire ce travail qui est incompatible avec ce travail en lui-même.
Tu complète le sujet c'est bien mais le but n'était pas de faire un exposé mais peut être d'échanger sur nos expériences personnelles, que ce soit à l'école, au travail ou dans notre vie affective.
Encore une fois tu ignores totalement le commentaire précédent pour faire une tartine pas vraiment pertinente, ça sent le troll à plein nez.
C'est encore un sujet qui te met mal à l'aise ?
Pas du tout. Laisses un peu le temps aux gens. À vouloir tout tout de suite, on a rien en général.
Il était tard quand j'ai posté ça je n'ai pas eu le temps d'écrire la suite !
Faut pas voir le mal partout
J'ai une vie aussi et un potager à cultiver
" Celui qui voit le diable partout portes certainement le diable en lui "
J'vais pas te dire dans quel rap c'est repris.
J'ai mis la base de ce que je voulais commenter aujourd'hui :
Nombreux sont ceux qui possèdent des troubles de la personnalité et les harceleurs sont soient victimes d'un trouble qu'ils couvent ( donc dans une forme inconsciente de destruction morale de l'autre ) ou au contraire bien avertis de leur pouvoir et en usent sans restriction, dans leurs intérêts.
" Certains, comme le sociologue Jean-Pierre Le Goff ou encore certains militants syndicaux, reprochent à la notion de harcèlement moral de « psychologiser » des phénomènes plus vastes de maltraitance managériale ou le stress généré par l'intensification du travail. Ainsi parler de harcèlement et se concentrer sur la relation entre une victime et un pervers serait une manière de négliger le contexte d'apparition du harcèlement et les processus économiques et organisationnels sous-jacents. "
Donc le bourreau est lui-même potentiellement victime, c'est un processus d'équilibrage : une victime peut devenir elle même bourreau dans le temps.
( L'exemple des enfants maltraités qui vont maltraiter à leur tour, développer une forme de violence )
C'est cet axe là que je voulais attaquer car on colle toujours des étiquettes de victimes ou de harceleur à tort et à travers. La faiblesse psychologique de certaines personnes peuvent rapidement les faire basculer comme ressentant une persécution, donc se ressentir victimes quand elles sont-elles même la cause première des comportements qui agissent autour d'elles. Par incompétence par exemple. Si t'es incompétent dans le travail qui t'es demandé et que tu fais de la merde et qu'on te le dis ( avec civisme ) tu peux te sentir victime alors que t'es potentiellement ton propre bourreau car tu ne sais pas distinguer que c'est ta capacité à faire ce travail qui est incompatible avec ce travail en lui-même.
Hello :)
Le sujet est fort intéressant je trouve, cela fait partie des harcèlements que l'on peut vivre tous les jours, mais dont ne se rend pas forcément compte que nous en sommes victimes, voire parfois l’agresseur,
Pour ma part, on pourrait voir ça comme du harcèlement, il paraît. Dans l'histoire, il faut imaginer Bidule victimisé par "l'autre".
Tous les jours, à chaque fois que "l'autre" croisait Bidule, "l'autre" le regardait d'une manière désagréable, et parlait systématiquement de manière agressive à Bidule quand il était là.
Les gens autour riaient, amusés, disant à Bidule de ne pas s'inquiéter, que "l'autre" était comme ça avec les nouveaux, ils les jaugent juste, pour voir leurs limites.
Mais Bidule venait au travail pour travailler. Donc le jour ou "l'autre" a commencé à l'empêcher de travailler sereinement et correctement, Bidule a fuit dans une salle de réunion, à bout d'énergie, la salle remplie d'oignons. La première pensée de Bidule était la démission, Bidule ne voulait pas rester dans une boîte où venir au travail devient anxiogène.
Puis Bidule, par le biais de connaissances, a fini par se dire que "l'autre" n'était pas tout seul. Il y en avait partout et dans toutes les boîtes (probablement). Alors au lieu de fuir, Bidule a pris son courage à deux mains, ainsi que la loi qui était à 100% de son côté. Que ce soit le Comité d'Entreprise ou les Ressources Humaines, tous étaient derrière Bidule, et tous souhaitaient que Bidule reste ici, car c'est un bon élément.
Rapidement, "l'autre" a commencé à ignorer Bidule. Puis des échanges ont commencé à se faire entre Bidule et "l'autre". En effet, "l'autre" n'est pas méchant en soi, il ne se rend pas juste compte. Alors à présent, quand Bidule commence à dépasser les limites, Bidule l'aide en le remettant gentiment à sa place, afin que d'autres Bidule n'aient pas à vivre la même chose. Et bien sûr pour que "l'autre" ouvre les yeux.
Voilà pour la petite histoire que j'ai dû lire quelque part, je ne sais plus trop où ^^'
J'espère être resté dans le thème du sujet, je trouve que cet exemple relève quelques remarques que vous avez pu faire, chacun,
Voilou, la bonne journée ! :)
[quote="Yoaala"]
Est ce que certain.es d'entre vous ont déjà eu à le subir ?[/quote]
Pour ma part, je me faisais frapper petit quand j'étais en primaire par un gars. Qui ne devait certainement pas pouvoir me saquer. ( Et oui ça me pourchasse ) .
Il était seul à s'amuser à faire ça, y'avait un pote à lui aussi qui l'aidait, plus pour m'attraper et me mettre dans un coin de la cours où là maîtresse et le maître n'avait pas l'oeil.
Du coup un midi j'ai quitté l'école ( alors que j'étais sensé aller à la cantine ) et je suis rentré chez moi. Ça a légèrement décoincé la situation comme s'en est suivi une discussion avec ma mère et un appel à l'école, auquel je n'ai pas assisté entièrement, mais je n'avais jamais entendu ma mère avec une telle violence dans sa voix à l'encontre de l'interlocuteur.
J'peux rajouter aussi des phrases déplacées quand on allait à la piscine, toujours de la part de ces deux personnes, ce qui fait développer des complexes et une phobie de l'eau chloré.
Mais d'un côté je peux leur dire merci car ils m'ont légèrement orientés vers deux voies
- l'écriture ( comme j'arrivais pas à parler correctement petit, à confondre des lettres, à ne pas savoir articuler, j'ai fais de l'orthophoniste plusieurs années ) j'ai développé cette expression là car pour communiquer c'était beaucoup plus simple pour moi
- ouvrir/fermer sa bouche.
Ouvrir quand j'arrivais à surenchérir sur leurs conneries, je voyais très bien que j'arrivais à les déstabiliser et qu'il ne leur restait que leur violence en réponse.
J'avais un cerveau plus fin qu'eux faut croire?
Fermer également car je ne parlais plus beaucoup, j'étais vachement intériorisé, ce qui m'a toujours donné envie d'aller vers les gens et de les laisser parler, d'analyser comment ils pensent et comment cette pensée est traduite par leur paroles.
Avec le recul, ai-je été victime ?
Je n'ai pas envie de me mettre cette étiquette car c'est donner raison à la stupidité inconsciente qu'un enfant peut avoir. J'pense que les réelles victimes c'étaient eux.
Ces expériences m'ont plutôt endurcis. Quand je suis convaincu que j'ai raison, je tiens tête, quitte à me prendre des coups dans la gueule ;)
La violence utilisée par les autres est souvent, à mon sens, révélateur de sa propre estime de soi. J'ai pas besoin de frapper pour ma part pour valoriser ou faire valoir ce que je veux défendre. Céder à la violence c'est déjà perdre face à soi-même.
Ces gamins là, ils étaient je pense, avant d'être agresseurs, surtout les victimes de leurs propres inconsciences.
Est ce que certain.es d'entre vous ont déjà eu à le subir ?
Pour ma part, je me faisais frapper petit quand j'étais en primaire par un gars. Qui ne devait certainement pas pouvoir me saquer. ( Et oui ça me pourchasse ) .
Il était seul à s'amuser à faire ça, y'avait un pote à lui aussi qui l'aidait, plus pour m'attraper et me mettre dans un coin de la cours où là maîtresse et le maître n'avait pas l'oeil.
Du coup un midi j'ai quitté l'école ( alors que j'étais sensé aller à la cantine ) et je suis rentré chez moi. Ça a légèrement décoincé la situation comme s'en est suivi une discussion avec ma mère et un appel à l'école, auquel je n'ai pas assisté entièrement, mais je n'avais jamais entendu ma mère avec une telle violence dans sa voix à l'encontre de l'interlocuteur.
J'peux rajouter aussi des phrases déplacées quand on allait à la piscine, toujours de la part de ces deux personnes, ce qui fait développer des complexes et une phobie de l'eau chloré.
Mais d'un côté je peux leur dire merci car ils m'ont légèrement orientés vers deux voies
- l'écriture ( comme j'arrivais pas à parler correctement petit, à confondre des lettres, à ne pas savoir articuler, j'ai fais de l'orthophoniste plusieurs années ) j'ai développé cette expression là car pour communiquer c'était beaucoup plus simple pour moi
- ouvrir/fermer sa bouche.
Ouvrir quand j'arrivais à surenchérir sur leurs conneries, je voyais très bien que j'arrivais à les déstabiliser et qu'il ne leur restait que leur violence en réponse.
J'avais un cerveau plus fin qu'eux faut croire?
Fermer également car je ne parlais plus beaucoup, j'étais vachement intériorisé, ce qui m'a toujours donné envie d'aller vers les gens et de les laisser parler, d'analyser comment ils pensent et comment cette pensée est traduite par leur paroles.
Avec le recul, ai-je été victime ?
Je n'ai pas envie de me mettre cette étiquette car c'est donner raison à la stupidité inconsciente qu'un enfant peut avoir. J'pense que les réelles victimes c'étaient eux.
Ces expériences m'ont plutôt endurcis. Quand je suis convaincu que j'ai raison, je tiens tête, quitte à me prendre des coups dans la gueule
La violence utilisée par les autres est souvent, à mon sens, révélateur de sa propre estime de soi. J'ai pas besoin de frapper pour ma part pour valoriser ou faire valoir ce que je veux défendre. Céder à la violence c'est déjà perdre face à soi-même.
Ces gamins là, ils étaient je pense, avant d'être agresseurs, surtout les victimes de leurs propres inconsciences.