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Cela fait plusieurs fois, que l'envie de faire un post ici démange.
Un peu pour parler, hurler, dire des choses et d'autres, bien sans intérêt pour celui qui lira certainement.
C'est pas de la poésie, c'est pas des nouvelles, ça sera sûrement un peu n'importe quoi. Parfois, j'ai juste envie d'expulser plein de mauvais maux sans oser.
Faut pas voir ça comme une thérapie, même si ça l'est un peu quand même. J'ai entamé une thérapie mais bordel que c'est dur de parler.
J'ai jamais trop parler, jamais trop émis mes avis, mes ressentis etc. Même petite, j'ai assez vite fermer ma sale bouche, c'est un peu compliqué à gérer ce mutisme. Alors, parler de ce qui ne va pas, même à quelqu'un dont c'est le métier, fichtre, vla le chantier.
Alors, si vous me le permettez, on va prendre ce post comme un espace de confidence, un carnet-secret ouvert à tous.
Ici, parce que vous êtes un peu ma famille de cœur. Celle choisie, celle où il n'y a pas de zones d'ombres.
Tu vois SL, y a une bonne dizaine de fois, où a pas dormir et à tergiverser, j'me disais que ça serait bien de poser mon pavé là. Puis non. Les gens ils s'en foutent.
Alors comme 2018, faut que ça soit l'année du changement et des +++++++, et bah on l'ouvre ce tin de post à la noix.
Et puis y a la petite Beny qui vient me dire qu'il serait temps d'éteindre. On respire bien fort et on clique sur "valider" en bas de ce texte.
Et on en a bien raison, et on peut compter sur la bienveillance des SLiens de tout poil.
Bonne nuit :)
Chouette de la nouveauté ! Merci d'avance
Signer un boulot en cdi qui ne te plait pas plus que ça, en parler comme si de rien n'était, et voir leurs regards étonnés à l'idée que non, on joui pas à faire des factures et demander de la thune aux gens.
Se projeter dans une certaine stabilité financière et tout ce qui s'en suit.
Et puis avoir envie de tout lâcher. Faire ce qu'on a envie autant que possible.
Parce qu'elle sert à rien cette putain de stabilité financière si dans la tête on sait pas où on va.
Parfois, j'ai trop l'impression d'être en dehors du temps, du monde qui tente de percer ma bulle.
Est-ce vraiment ça la vie de se retrouver prisonnier de 4 murs, de petits € sur son compte, de se dire qu'on est ouvert parce qu'on visite l'étranger 2 semaines chaque été ?
J'y crois pas à tout ça.
Jamais j'y ai cru en fait.
Y a des trucs, même à 5-6 ans à l'âge de tous les rêves, la vie en cage me rebutait.
Mon rêve de petite fille, c'était juste sauter dans une 2cv et aller où me mènera le vent.
Qu'est ce c'est un glauque de déjà vouloir fuir à 6 printemps.
Bref.
On va dire que j'ai jamais exprimé mes sentiments de quelconques manières. Ou juste parler pour parler.
Y avait d'autres choses plus importantes à gérer et à encaisser que mes jérémiades.
Et puis, quand parfois ça sortait on écoutait pas.
Alors, j'ai fermé ma bouche à partir de 5/6 ans ;)
Du mal à parler, parfois même du mal à répondre tout court. D'où l'utilisation du mot "mutisme".
[quote="__Marine__"]On va dire que j'ai jamais exprimé mes sentiments de quelconques manières. Ou juste parler pour parler.
Y avait d'autres choses plus importantes à gérer et à encaisser que mes jérémiades.
Et puis, quand parfois ça sortait on écoutait pas.
Alors, j'ai fermé ma bouche à partir de 5/6 ans ;)
Du mal à parler, parfois même du mal à répondre tout court. D'où l'utilisation du mot "mutisme".[/quote]
Nous on veut t'entendre écrire, faire grrrtt grrrt sur ce papier informatique.
Sinon je déchire tes pages tel un hymen.
Et je les mange comme un placenta.
Et je vais tout salir avec des commentaires salaces comme celui-ci. Parles et fais-nous taire.
On va dire que j'ai jamais exprimé mes sentiments de quelconques manières. Ou juste parler pour parler.
Y avait d'autres choses plus importantes à gérer et à encaisser que mes jérémiades.
Et puis, quand parfois ça sortait on écoutait pas.
Alors, j'ai fermé ma bouche à partir de 5/6 ans
Du mal à parler, parfois même du mal à répondre tout court. D'où l'utilisation du mot "mutisme".
Nous on veut t'entendre écrire, faire grrrtt grrrt sur ce papier informatique.
Sinon je déchire tes pages tel un hymen.
Et je les mange comme un placenta.
Et je vais tout salir avec des commentaires salaces comme celui-ci. Parles et fais-nous taire.
[quote]
« alors j’ai fermé ma bouche à partir de 5/6 ans ;) » et avant comment c’était :)[/quote]
Avant, c'était le temps de insouciance et d'une vie de ptite fille comme les autres ;)
« alors j’ai fermé ma bouche à partir de 5/6 ans » et avant comment c’était
Avant, c'était le temps de insouciance et d'une vie de ptite fille comme les autres
On est que début janvier et suis déjà hs.
J'crois que les fin d'années, c'est vraiment pas mon truc du tout, mais alors pas du tout.
J'voudrais bien être une intendante d'un studio d'enregistrement qui doit bosser pasqu'un bougre occupe les locaux le 24/12, tiens, j’emmènerai mon chat et on passerait une bonne soirée (enfin, me et le chat hein, le bougre il continue de bosser faut pas abuser !).
Les réunions familiale c'est bon et en même temps, tout ce dégueulis de paraitre....
Pourtant, ils sont plutôt cools, on a pas le même chemin de vie ni la même vision, c'est tout.
Et puis, dans le fond, dans le temps j'aimais bien joué aux playmobils et autres légos avec mon ptit cousin (il est plus si petit hein). C'était même bien cool, de fuir le monde des adultes même à 15 ans pour se vautrer devant un écran et la dernière nintendo.
Maintenant, entre deux préparations de toasts pour l'apéritif, ils sont tous sur leur mac/tablette/imachinchose. De 15 à 40 ans passé, même combat.
Du coup, j'm'y mets aussi. Ça évite de parler ;)
Pathétique tout ça.
Bref, le 5 janvier et hs, pffffffff
[quote]Mais qu’a permis de dessiner une frontière aussi concrète?
Tu crois que tu pourrais te replonger dans cette frontière et écrire ... pour nous raconter ces années d’insouciance qui ont l’air de s’etre ancrées dans ta mémoire et le moment du volte face :) je suis toute ouïe ( je suis à fond, loin d’m’en foutre)[/quote]
j'ai pas trop de souvenirs, à part des mini choses. mais oui, ça peut être développer à l'écrit. le temps de recoller les morceaux.
Mais qu’a permis de dessiner une frontière aussi concrète?
Tu crois que tu pourrais te replonger dans cette frontière et écrire ... pour nous raconter ces années d’insouciance qui ont l’air de s’etre ancrées dans ta mémoire et le moment du volte face je suis toute ouïe ( je suis à fond, loin d’m’en foutre)
j'ai pas trop de souvenirs, à part des mini choses. mais oui, ça peut être développer à l'écrit. le temps de recoller les morceaux.
[quote][quote="__Marine__"]
Maintenant, entre deux préparations de toasts pour l'apéritif, ils sont tous sur leur mac/tablette/imachinchose. De 15 à 40 ans passé, même combat.
Du coup, j'm'y mets aussi. Ça évite de parler ;)[/quote]
Ouais mais tu nous parles à nous et là moi je t’entends.[/quote]
Le "moi" a besoin de repos là. Entre le pb de voiture et le rdv psy de ce matin, j'suis lessivée. Et puis, le "moi" comme le "vous" il se découvre petit à petit..
Maintenant, entre deux préparations de toasts pour l'apéritif, ils sont tous sur leur mac/tablette/imachinchose. De 15 à 40 ans passé, même combat.
Du coup, j'm'y mets aussi. Ça évite de parler
Ouais mais tu nous parles à nous et là moi je t’entends.
Le "moi" a besoin de repos là. Entre le pb de voiture et le rdv psy de ce matin, j'suis lessivée. Et puis, le "moi" comme le "vous" il se découvre petit à petit..
Les gens,
On a beau être ouvert, on a beau la jouer à la cool et laissé passer.
Qu'est ce qu'ils sont chiants les gens.
D'égo en égo, du plus petit être humain au plus ancien. que des égos sur patte.
Moi je, et moi... Et moi je dis ça, donc ça sera la vérité.
Toi, tu dis quoi ? Non mais attends, c'est pas ça ! J'viens j'vais t'apprendre la vie !
Tss, comme si un autre pouvait apprendre ce qu'est la vie, à l'autre en face dont il ne connait rien.
Rah, mais fermez là les gens parfois.
Pourtant, y en a des biens, des sympas, des gentils. Parfois. Parfois...
Les gens oublient d'être simplement gentils, comme ça, sans retour attendu, sans main tendue.
Car ils veulent qu'on soit gentil envers eux avant de le retourner.
Rah, parait c'est bien moche, mais avec tout ça les gens, vous donnez pas trop envie d'être aimer !
La mer
Elle te permet de respirer et parfois te retiens bien malgré elle.
Cette mer, qui m'apaise -parfois-, me donne l'excuse de ne pas assez me bouger pour la quitter
Comme une mère, elle t'attrape dans ses bras, te dorlote, tu es tellement bien que tu t'y perds.
Elle te rattrape, t'emprisonne de sa beauté, ses algues deviennent des chaînes en acier dont tu peines à te délivrer.
J'aimerais bien qu'elle me laisse filer la mer, ou la mère va savoir.
Toi, qui t'assoie en tailleur sur un rocher à la regarder, si belle et si forte. N'a tu pas l'impression que sa majesté la mer en fait un peu trop ?
(c'est pas très bien écrit mais parfois l'inspiration est là mais pas les mots, et parfois c'est l'inverse)
Tu y crois toi au truc qui s'appelle bonheur.
Le truc d'être bien, bien plus de cinq mn de temps en temps.
Ça fait un moment que j'y crois plus à ce truc, ptête même que j'y ai jamais cru.
Pas faute d'avoir envie et d'essayer, mais faute d'avoir la possibilité de le toucher du doigt.
Le truc, de savoir s'oublier sans avoir l'impression de perdre pied.
Le truc, de profiter de tout, tout le temps, sans penser « putain mais demain »
Le truc, de pas s'taper un sorte de bad post « bonne soirée ».
Le truc, de se poser à l'arrache quelque part, regarder les étoiles puis parler. Et parler encore.
Le truc, d'être quelqu'un pour quelqu'un et non un sms de fin de soirée.
J'y crois pas trop non plus ça. Ça doit pas être un truc dans l'air du temps.
Bref, tu y crois toi ? Bah non p'tit con.
Y a de ces jours, y a de ce soirs, où t'as envie de rien.
Non, t'as envie de rien si ce n'est te foutre sous la couette, t'isoler du monde et t'endormir.
T'endormir encore et encore, jusqu'à te réveiller et tout sera oublié, tout sera léger.
Y a de ces moments, où des tout petits rien, deviennent des choses qui s'accumulent, des toutes petites choses de la vie qui s'accumulent et te font bien suer.
T'aurais bien envie de te reposer, pas te reposer sur tes « lauriers », juste couper.
Couper des choses, des gens, respirer, se poser, à un endroit, n'importe où et s'envoler là où personne ne peut aller à part toi.
Car la fatigue elle est là, elle s'installe, parfois fait marche arrière et on voit le jour.
Mais de plus en plus elle revient tel un boomerang.
Droit dans ta sale gueule.