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AnonymeIl y a 7 ans

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ça fait un bail qu'elle est en route la correspondance ouais! Depuis Louis XI on a des postes en France. Fais péter tes missives ;)
musashi Il y a 7 ans

ça fait un bail qu'elle est en route la correspondance ouais!
Depuis Louis XI on a des postes en France. Fais péter tes missives

L'automne. Les écrits. Ça me rappelle quelque chose.
Nulie Il y a 7 ans

L'automne. Les écrits. Ça me rappelle quelque chose.

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AnonymeIl y a 7 ans

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C'est un joli titre.
Nulie Il y a 7 ans

C'est un joli titre.

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AnonymeIl y a 7 ans

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AnonymeIl y a 7 ans

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[quote="Churinga"]Je t'écris de mes ivresses, pour que l'eau de vie dans ton âme morte reprenne le pas et fasse germer les fleurs qu'on fane dans tes mots. T'as la bouche sèche, t'es séchée, vieille âme, je vois derrière l'alcool et tes lectures l'abandon de tes pensées, c'est qu'elles ne savent plus se déliter depuis quelques jours, comme si tu avais eu des nouvelles d'une nouvelle qui te laisse un gros caillou à la place du cœur, ou un tir de gros calibre dans l'âme. Les mots, ce sont des balles blanches, prêtes à féconder les infections par leurs impacts. Tu connais les endroits où se nichent nos douleurs ? J'ai cherché, pour essayer de déterrer les cadavre mais je n'ai trouvé d'autre que le compostage qui parfois déborde des bacs dans lesquels on réserve nos ordures dans l'espoir que le temps fasse croupir nos infâmes en terreaux fertiles. J'aimerais te dire que tu n'es pas encore né, ou déjà mort, ou réincarné dans tes fossiles péremptions, mais tu sais, je n'ai rien à te dire d'autre que ce que ton âme murmure, sais-tu seulement l'entendre sous les fracas de la guerre dans lesquelles tes Illusions te laisses? Chère désincarnation des faits d'armes de tes défaites, cherche le souffle nouveau et le corps éternel à habiter, la vie est une ode aux mille fêtes de nos tiers de journées, c'est fait pour la joie et la route vers celle-ci, c'est pas fait pour les mortifications de nos beaux jours. Ne t'étonnes pas de ce qui se dérobe, les étoiles que tu vois briller au loin sont déjà écloses et éteintes en même temps, des avenirs passés et des passés pouvant ressurgir et prendre la forme nuancée qu'offre les présents qui passent, inexorablement. Cher moi, cher toi, chères âmes communes, la valeur des évènements n'est pas une justice réelle, l'opportunité d'être hanté ou lancé dans des mirages est plus courante que se retrouver amarré sur les rivages calmes des étendues devinables jusqu'aux finalités des sinueuses découvertes de nos vies. Je me souviens avoir fait rire pour maintenant rire jaune. La couleur des sentiments est une palette laissée sous l'eau en proie par les sécrétions de nos faiblesses. Les souvenirs sont des salves de plomb dans le sourire de l'amoureux de la vie, déchu par ses prouesses belles que le destin formule mais jamais ne conserve. N'oublie pas qu'une saison ne démarre qu'à l'instant propice pour se trouver relégué à ses éternels recommencements.[/quote] <3 Avant que le vent n'emporte ces feuilles d'automne, je cite, je sauvegarde. merci pour le verre, je l'ai senti passer la potion, je sais pas à combien de degré c'était mais ça m'a fait de l'effet.
suffragettes AB Il y a 7 ans

Je t'écris de mes ivresses, pour que l'eau de vie dans ton âme morte reprenne le pas et fasse germer les fleurs qu'on fane dans tes mots.

T'as la bouche sèche, t'es séchée, vieille âme, je vois derrière l'alcool et tes lectures l'abandon de tes pensées, c'est qu'elles ne savent plus se déliter depuis quelques jours, comme si tu avais eu des nouvelles d'une nouvelle qui te laisse un gros caillou à la place du cœur, ou un tir de gros calibre dans l'âme.

Les mots, ce sont des balles blanches, prêtes à féconder les infections par leurs impacts.

Tu connais les endroits où se nichent nos douleurs ?
J'ai cherché, pour essayer de déterrer les cadavre mais je n'ai trouvé d'autre que le compostage qui parfois déborde des bacs dans lesquels on réserve nos ordures dans l'espoir que le temps fasse croupir nos infâmes en terreaux fertiles.

J'aimerais te dire que tu n'es pas encore né, ou déjà mort, ou réincarné dans tes fossiles péremptions, mais tu sais, je n'ai rien à te dire d'autre que ce que ton âme murmure, sais-tu seulement l'entendre sous les fracas de la guerre dans lesquelles tes Illusions te laisses?

Chère désincarnation des faits d'armes de tes défaites, cherche le souffle nouveau et le corps éternel à habiter, la vie est une ode aux mille fêtes de nos tiers de journées, c'est fait pour la joie et la route vers celle-ci, c'est pas fait pour les mortifications de nos beaux jours.

Ne t'étonnes pas de ce qui se dérobe, les étoiles que tu vois briller au loin sont déjà écloses et éteintes en même temps, des avenirs passés et des passés pouvant ressurgir et prendre la forme nuancée qu'offre les présents qui passent, inexorablement.

Cher moi, cher toi, chères âmes communes, la valeur des évènements n'est pas une justice réelle, l'opportunité d'être hanté ou lancé dans des mirages est plus courante que se retrouver amarré sur les rivages calmes des étendues devinables jusqu'aux finalités des sinueuses découvertes de nos vies.

Je me souviens avoir fait rire pour maintenant rire jaune. La couleur des sentiments est une palette laissée sous l'eau en proie par les sécrétions de nos faiblesses.
Les souvenirs sont des salves de plomb dans le sourire de l'amoureux de la vie, déchu par ses prouesses belles que le destin formule mais jamais ne conserve.

N'oublie pas qu'une saison ne démarre qu'à l'instant propice pour se trouver relégué à ses éternels recommencements.
@Churinga


<3
Avant que le vent n'emporte ces feuilles d'automne, je cite, je sauvegarde.
merci pour le verre, je l'ai senti passer la potion, je sais pas à combien de degré c'était mais ça m'a fait de l'effet.

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AnonymeIl y a 7 ans

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AnonymeIl y a 7 ans

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" Tu sais, fils de la terre en périple avec ta fille de l'air, c'est le vent qui souffle l'appel aux géographies manquantes, aux somptueuses rêvées, celles, imaginaires. Tu sais, ce n'est qu'un bout de Ciel offert, une promesse de voir les étoiles et d'être une filante dans ce monde plein d'ombres, brûler notre force de vie et s'éteindre dans une matinée infinie. " Magnifique ...
éoline Il y a 7 ans

" Tu sais, fils de la terre en périple avec ta fille de l'air, c'est le vent qui souffle l'appel aux géographies manquantes, aux somptueuses rêvées, celles, imaginaires.
Tu sais, ce n'est qu'un bout de Ciel offert, une promesse de voir les étoiles et d'être une filante dans ce monde plein d'ombres, brûler notre force de vie et s'éteindre dans une matinée infinie. "
Magnifique ...

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AnonymeIl y a 7 ans

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Cher churinga, une fois de plus tu viens de perdre un texte dans l'absolu... Je n'ai que l'envie de t'insulter.
AnonymeIl y a 6 ans

Cher churinga, une fois de plus tu viens de perdre un texte dans l'absolu...

Je n'ai que l'envie de t'insulter.

si je peux aider
Maitre Kaio Il y a 6 ans

si je peux aider

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AnonymeIl y a 6 ans

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[quote="Churinga"]o/ C'est retrouvable ? J'étais pas connecté quand j'ai cliqué pour l'envoyer et... Bah... Ça l'a plus jamais réaffiché. :([/quote] à non moi je voulais t'aider pour ca : [quote="Churinga"]Cher churinga, [...] Je n'ai que l'envie de t'insulter.[/quote]
Maitre Kaio Il y a 6 ans

o/

C'est retrouvable ? J'étais pas connecté quand j'ai cliqué pour l'envoyer et... Bah... Ça l'a plus jamais réaffiché.
@Churinga

à non moi je voulais t'aider pour ca :
Cher churinga, [...] Je n'ai que l'envie de t'insulter.
@Churinga

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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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Cher toi, Des incarnations que tu sais enchanter connais-tu l'ivresse de l'atome ? Quand ton esprit fait bouillir ton corps, quand ton corps n'est plus qu'un couvercle, que ton souffle n'est qu'une soupape pour évacuer la pression de tes nerfs ? Apprendre à respirer son être, laisser vivre sa générosité et partager l'avoir, se transmettre le geste désintéressé. L'ivresse des atomes, quand toutes tes particules vibrent à l'unisson dans un seul corps, un courant électrique où tes pieds évacuent par la terre l'énergie et les vibrations positives. Ta bouche, du positif, ta voix un rayon de soleil pour faire bourdonner l'espoir pour le premier jour de l'été. Cher toi, je t'offre mes littératures, mes lettres ouvertes, mon âme n'a pas à marchander sa pensée et la liberté qui découle de celle-ci. Je t'offre mon cœur en patchwork, je t'offre ma vie par des mots, je t'offre sans rien attendre en retour. J'ai n'ai que l'espoir de nourrir ton âme, t'apaiser ce qui te trouble, de calmer tes pensées parasites, celles que tu n'arrives pas à contrôler. Je ne cherche pas de fidèle, je n'ai rien à te faire payer, je me rémunère du plaisir que tu prends à lire, silencieux ou bruyant en réponse, anonyme, qu'importe, je te sais là, je te sais vivant, œil dépositaire de l'avenir, je te souhaite mille rêves à inscrire sur la tablette des temps, mille révélations, mille renaissances. Et des milliards d'impacts d'atomes dans nos partages. Qu'importe les fleurs du printemps, tant qu'elles essaiment. Tu peux récupérer ces lettres, elles ne sont à personne, donc à tout le monde, à toi, à moi, à nous. Elles sont offertes à ceux qui savent transmuter le brut et tailler la pierre de nos architectures intérieures. Je lance une pierre que ton océan bouillonne de ces éruptions marines, qu'elle ricoche et puisse aller loin ! Et t'amener à tes yeux les ondes incarnées de nos beautés réciproques. À toi, tout mon amour, je t'envoi les particules de ma poussière en avance pour qu'elles se blotissent contre les tiennes pour former l'agrégat d'une humanité rassemblée, sur ce papier éphémère où le fil conducteur est une inspiration qui nous a mené ici.
AnonymeIl y a 6 ans

Cher toi,

Des incarnations que tu sais enchanter connais-tu l'ivresse de l'atome ?

Quand ton esprit fait bouillir ton corps, quand ton corps n'est plus qu'un couvercle, que ton souffle n'est qu'une soupape pour évacuer la pression de tes nerfs ?

Apprendre à respirer son être, laisser vivre sa générosité et partager l'avoir, se transmettre le geste désintéressé.

L'ivresse des atomes, quand toutes tes particules vibrent à l'unisson dans un seul corps, un courant électrique où tes pieds évacuent par la terre l'énergie et les vibrations positives.

Ta bouche, du positif, ta voix un rayon de soleil pour faire bourdonner l'espoir pour le premier jour de l'été.

Cher toi, je t'offre mes littératures, mes lettres ouvertes, mon âme n'a pas à marchander sa pensée et la liberté qui découle de celle-ci.

Je t'offre mon cœur en patchwork, je t'offre ma vie par des mots, je t'offre sans rien attendre en retour. J'ai n'ai que l'espoir de nourrir ton âme, t'apaiser ce qui te trouble, de calmer tes pensées parasites, celles que tu n'arrives pas à contrôler.

Je ne cherche pas de fidèle, je n'ai rien à te faire payer, je me rémunère du plaisir que tu prends à lire, silencieux ou bruyant en réponse, anonyme, qu'importe, je te sais là, je te sais vivant, œil dépositaire de l'avenir, je te souhaite mille rêves à inscrire sur la tablette des temps, mille révélations, mille renaissances.

Et des milliards d'impacts d'atomes dans nos partages.

Qu'importe les fleurs du printemps, tant qu'elles essaiment. Tu peux récupérer ces lettres, elles ne sont à personne, donc à tout le monde, à toi, à moi, à nous.

Elles sont offertes à ceux qui savent transmuter le brut et tailler la pierre de nos architectures intérieures.

Je lance une pierre que ton océan bouillonne de ces éruptions marines, qu'elle ricoche et puisse aller loin ! Et t'amener à tes yeux les ondes incarnées de nos beautés réciproques.

À toi, tout mon amour, je t'envoi les particules de ma poussière en avance pour qu'elles se blotissent contre les tiennes pour former l'agrégat d'une humanité rassemblée, sur ce papier éphémère où le fil conducteur est une inspiration qui nous a mené ici.

Oh c'est touchant. Jolie plume comme toujours :)
Alextine Il y a 6 ans

Oh c'est touchant.
Jolie plume comme toujours