Le forum SaezLive est définitivement fermé, les archives restent accessibles en lecture seulement.
Les circonstances dessinaient sur le sable l’hystérie du ciel. Vagabond furieux ! Ainsi, la tonnelle s’envola et laissa choir dans le creux du temps l’illusion d’un revoir. Il crut embaumer d’un charme les rêveries résiliées, mais feint parfum qui n’était que Dahlia fané. Pourtant, l’effluve empourprait peu à peu les ombres bestiales ; balbutiant d’un torrent suffoquant le hasard des dunes. Des vagues douleurs reliaient l’infini à la fatalité. L’enfer battu frémissait d’un souffle. S’il était certain qu’un sacrifice instaurerait sa figure en visage, c’est en cherchant son œil que fuyait son cœur chagrin.
Le sable ensorcelé s’écoulait dans un cirque sauvage, aspirant du temps les secondes retournées. Goutte à goutte, l’interminable instant abreuvait l’obédience de l’homme absolvant la mort, retenant du regard le regard du monde. La funeste décision de ce face-à-face gravé découlerait au compte de l’éclipse de lait. Autour de la Ronde, le tambour se tut.
[quote="CellarDoor"] S’il était certain qu’un sacrifice instaurerait sa figure en visage, c’est en cherchant son œil que fuyait son cœur chagrin. [/quote]
Particulièrement cette phrase <3
S’il était certain qu’un sacrifice instaurerait sa figure en visage, c’est en cherchant son œil que fuyait son cœur chagrin.
Particulièrement cette phrase <3
Quand le mensonge dévoile la Vérité, la monstrueuse robe visse au corps les traits de l’Âme.
Se croisait aux regards sidéraux l’infini lisse et l’espace informe. L’univers charmé suivait ton souffle comme un chien ; qui devant le miroir incliné substitue à l’infernal le divin. L’ébauche de la destruction au cœur de nos rétines, d’un désir capiteux que ta soif retint. Et dans l’inertie de nos rencontres, la restreinte relativité de l’Aube scellait-t-elle toujours nos cécités comme d’ultimes singularités ? Quand des siècles maudits les morsures fantômes mâchent de ta chair jusqu’au silence, aux coteaux de l’absence suintent brumes ensorcelées, des remparts aux empires promis. Funambules sur l’arche céleste, danseurs de cordes et de théories corrodées ; l’épiphore des passés par la gravité duale divisait demain en secondes invisibles. Et des confins symétriques au phosphore ivre n’éclate que Vérité, des éclairs dans le ciel ardent.
Sous le voile l’orgie diatonique de nos destins endettés.
[quote="CellarDoor"]Se croisait aux regards sidéraux l’infini lisse et l’espace informe. L’univers charmé suivait ton souffle comme un chien ; qui devant le miroir incliné substitue à l’infernal le divin. L’ébauche de la destruction au cœur de nos rétines, d’un désir capiteux que ta soif retint. Et dans l’inertie de nos rencontres, la restreinte relativité de l’Aube scellait-t-elle toujours nos cécités comme d’ultimes singularités ? Quand des siècles maudits les morsures fantômes mâchent de ta chair jusqu’au silence, aux coteaux de l’absence suintent brumes ensorcelées, des remparts aux empires promis. Funambules sur l’arche céleste, danseurs de cordes et de théories corrodées ; l’épiphore des passés par la gravité duale divisait demain en secondes invisibles. Et des confins symétriques au phosphore ivre n’éclate que Vérité, des éclairs dans le ciel ardent.
Sous le voile l’orgie diatonique de nos destins endettés.[/quote]
<3
Des mots que je découvre! Des mots tels des éclairs dans l'orage de la prose.
Se croisait aux regards sidéraux l’infini lisse et l’espace informe. L’univers charmé suivait ton souffle comme un chien ; qui devant le miroir incliné substitue à l’infernal le divin. L’ébauche de la destruction au cœur de nos rétines, d’un désir capiteux que ta soif retint. Et dans l’inertie de nos rencontres, la restreinte relativité de l’Aube scellait-t-elle toujours nos cécités comme d’ultimes singularités ? Quand des siècles maudits les morsures fantômes mâchent de ta chair jusqu’au silence, aux coteaux de l’absence suintent brumes ensorcelées, des remparts aux empires promis. Funambules sur l’arche céleste, danseurs de cordes et de théories corrodées ; l’épiphore des passés par la gravité duale divisait demain en secondes invisibles. Et des confins symétriques au phosphore ivre n’éclate que Vérité, des éclairs dans le ciel ardent.
Sous le voile l’orgie diatonique de nos destins endettés.
<3
Des mots que je découvre! Des mots tels des éclairs dans l'orage de la prose.
[i]Tu vas me dire que tu m’aimes. Mais tu n’as pas besoin de moi. Ou si peu. Tu sais te suffire de toi-même. Notre amour t’a semblé doux. Pas plus. C’était peut-être nouveau pour toi. Mais je ne t’ai pas manqué. Ou si peu…
[/i] Tristan
"Pies, para que los quiero si tengo alas pa' volar"
F.Khalo
https://youtube.com/watch?v=g70u2OrfVBE
https://youtube.com/watch?v=g70u2OrfVBE
[url=https://ibb.co/hyAnuJ][img]https://preview.ibb.co/iFKQgy/TsGwr.jpg[/img][/url]
[21/07/2018]
Qui es-tu, toi qui rôde dans l’ombre, toi qui dans l’obscur siècle transcendes la course du temps ?
Un parfum enivrant ? L’ode persistante face au relief mouvant ?
Qu’apportes-tu au mendiant, la clé du coffre et ta célérité ?
Qui es-tu, toi l’éclair dans l’orage, toi l’ogre des nuits agitées ?
L’entaille modeste du pas d’Orphée, en bord de falaise l’écho palpitant ?
Qu’un murmure intime de la comète résonnante ? L’organe vibrant sous la tranche brûlante ?
Voilà ton vaste et profond matin, touchant la corde tendue du navire fantôme. L’arôme dans la tempête plus qu’un souffle que le destin caresse. Ressers de ta vérité, l’aube penchant en a emporté la moitié. Avoue l’exorde, rends la marche pendue au témoignage de ton ancien. Raconte-moi liberté, sur les rebords du vide, de nos corps damnés. Rends-moi confesse, ta chapelle comme une tente sur un radeau amarré. Enfin, écris-moi, le grain des heures, les maillons ravis, le chemin Sierra et les dieux rêveurs.
Où seras-tu demain, dans la pâleur de l’aurore ? Silence d’or, certain, comme un serment du sors. Laisseras-tu ce lien enserrer l’évasion, promesses et passions, apôtre de la mort ? Et lier à la chaleur des saisons déchaînement et sédition ?
Je vois pourtant, inconnu du temps éteint, souvenirs et lois de l’univers. En toi et ces mots les tremblements d’hier, mélancolie perdue, des monts en ton sein. L’âpre extase, le Sphinx qui vole, la renaissance, de ton âme l’exode. Nul d’ailleurs de ton mas, le voile s’envole, et ton dessein possible Pégase.
Cher Légèreté,
Les coutures n’ont pas de points. C’est l’empire du secret, ici, c’est le temps imparfait. Qu’il faille nous sauver, tu serais las, tes poulains sont créatures. Du mal, promet ! Que la fuite en ma chair, c’est inondé dans tes bras, que l’on coud ses œillères. Que l’ombre perdure au pied des noyers, mais qu’en croisant dérobé, s’emplit ton temple de pèlerins. Voilà, voilà, j’attends. Et coule en tes reins, d’amour en amas se réchauffe ma couturière. Au plaisir du silence, Apollon abandonné, j’entends la fracture et cherche le présent. Il n’y a de vampire au royaume fusain, des horizons flambants et ton intrusion lumière. Quelques hurlements pour s’abîmer, Loup et Lune, ce soir, au loin. Hante, hante, c’est ouvert.
Et l’arbre de la vie.
[url=https://ibb.co/iAcwEJ][img]https://preview.ibb.co/dkXUZJ/gregorio_lazzarini_orphc3a9e_et_les_bacchantes_1710_via_mythologica_fr.jpg[/img][/url]
Gregorio LAZZARINI, Orphée et les bacchantes
Ah, plus nue et qu’imprègne une prochaine aurore,
Si l’or triste interroge un tiède contour,
Rentre au plus pur de l’ombre où le Même s’ignore,
Et te fais un vain marbre ébauché par le jour!
Laisse au pâle rayon ta lèvre violée
Mordre dans un sourire un long germe de pleur,
Masque d’âme au sommeil à jamais immolée
Sur qui la paix soudaine a surpris la douleur!
Plus jamais redorant tes ombres satinées,
La vieille aux doigts de feu qui fendent les volets
Ne viendra t’arracher aux grasses matinées
Et rendre au doux soleil tes joyeux bracelets…
Mais suave, de l’arbre extérieur, la palme
Vaporeuse remue au delà du remords,
Et dans le feu, parmi trois feuilles, l’oiseau calme
Commence le chant seul qui réprime les morts.
[i]P.Valéry[/i]
[14/08/2018]
Vénus, virevoltant dans les avenirs voilés, ravive la flamme…
Elle brûle, elle brûle, se consume dans l’ombre, et fait naître de la lumière des spectacles enchantés,
Les vois-tu danser ? C’est la Vie, l’éphémère, la Beauté ; le fil qui tient l’âme,
Qui nous tient liés. C’est porcelaine et chimères, et quand le ciel se déchaine,
C’est le corps orage de nos cœurs cimetières.
Il souffle, il souffle, dans la caverne incendiaire,
Les braises couchées sous la clameur incertaine,
Du Temps grondant comme un vieux présage.
A jumelle emportée dans les célestes vallées
N’augure lanterne qu’à demie allumée.
Siècles et flots et avides mirages.
[url=https://ibb.co/jnmdOK][img]https://preview.ibb.co/dOgCiK/IMG_20180820_220844.jpg[/img][/url]
[i]Les choses changent[/i]
[quote="CellarDoor"][url=https://ibb.co/kf1r7e][img]https://preview.ibb.co/m5tSfz/IMG_20180820_215043.jpg[/img][/url][/quote]
<3
<3
[quote="suffragettes AB"][quote="CellarDoor"][url=https://ibb.co/kf1r7e][img]https://preview.ibb.co/m5tSfz/IMG_20180820_215043.jpg[/img][/url][/quote]
<3[/quote]
De magnifiques phrases de ce cher Christian Bobin.
<3
De magnifiques phrases de ce cher Christian Bobin.
[quote="CellarDoor"][url=https://ibb.co/jnmdOK][img]https://preview.ibb.co/dOgCiK/IMG_20180820_220844.jpg[/img][/url]
[/quote]
<3
<3
[14/08/2014]
J’ai oublié d’arracher l’éphémère à la spontanéité […]
A chercher abondance tu as trouvé abandon […]
[04/05/2013]
Et tu danses dans la brume, emportant dans ta paume le destin des mondes. Et tu danses, voilant ce désastre d’une poésie monotone, voilant de tes yeux la peur des visages hideux. Et tu danses, virevoltant dans ta robe gitane, embrasant poussière d’une ivresse profane. Et tu danses, affublée de souvenirs vagabonds, esquissant sourires aux empires sacrés. […]
Et tu pars, dans cette nuit vaine, chimère obscure, vampire rassasiée. Et tu danses vers eux, à l’envers, à l’agonie, à serrer la viande sous ces gencives acérées.
Et tu t’envoles…
[18/09/2018]
Les conjectures des trajectoires crachent sur les toiles l'oraison nébuleuse. Encore, les génocides coulant de sources en ruisseaux appellent l'ampleur de ton tarot. Pendus, noyés, la fortune tourne autour des horizons grivois. Sur les planètes cuivrées, les vautours règnent sur les cadavres de ton ombre, à l'ombre de tes pas.
Le spectre de tes couleurs.