[13/09/2008] Nous avions perdu la guerre, là, le corps amputé, l’âme écorchée. Sauter d’étoile en étoile en quête d’infini, et s’essouffler, s’arracher le cœur, cracher l’horizon sous les chants du cygne. Nous hurlions au néant, apôtres du Rien, happés par l’aube aseptique. Était-ce là l’horizon couché, l’unique chemin ? Ici, tout n’est qu’illusion ; et l’odeur âpre des brumes épaisses enrobant les destins stériles est le relent cadavérique des trajectoires accouchées. Nous mourions à chaque intersection, suicide collectif de nos âmes, reniant les velléités ésotériques, apostasiant le fanatisme précaire, meurtriers du choix, victimes du temps et de l’incompréhension. Qu’ils crèvent ces malades purulents, infectant l’air des remords vains, régurgitant le passé comme un vieux vin. Choisir, c’est mourir peu à peu, c’est se ronger sur la toile abrupte de la vie, arrachant lentement parcelle après parcelle la chair jusqu’au fracas sourd des os sur les os, jusqu’à l’exsanguination, le choc terrible de la lame tranchante et étincelante des idéaux murmurant : "Et si…". Nous avions toujours cru au pouvoir de l’évasion, échappatoire ultime à toute forme de souffrance. Nous avions toujours espéré la puissance de la dissociation du matériel. Cette transe spontanée, expiatoire violent. Sommes-nous des victimes plaintives sans compassion ? […] Mais au fond nous étions ces enfants suicides pendus au bout d’une corde, morts et froids et pâles. [23/01/2014] Les possibilités des précipices. Le parallélisme latent des illusions brumeuses. Nous nous entretuions déjà il y a trois mille ans. La physique des particules, l’obscur, la transcendance, les martyrs prolétaires, les luttes, les lacérés. La pluie de cendres, un éclat de feu, un supplice, la fin. La vie des autres, la vie brûlante, la facilité des regards, le gouffre des secrets, la quintessence des regrets. L’autodestruction avide, perfide putain au gré des marées ; et nous matelots aux bouteilles, presque à la mer, on s’écorche comme on s’accroche, l’âme en berne et des astres perforant les yeux. Dans la corruption des actes, nous serons les tambours du sacrifice de nos rêves, poisons des tempêtes au sein de la cécité. Et nous iront danser, sang contre sang, sur le toit des mondes, éphémères sous les soleils noirs, aller défier ces ombres ridicules, s’offrir aux démons pour un peu de vain, un peu de combat. Parce qu’il y a des Couteaux qui ne déchirent pas, qu’en haut des falaises, au-dessus des dieux, nous serons les orphelins de l’éternité, à jamais sourds, déjà condamnés, nous serons les disparus des soleils rouges, les disparus de la Réalité. [03/01/2015] Et le souvenir de tes reins, une nuit perdue, une éclipse capiteuse, nos âmes damnées. Sous le soleil, dans l’ignorance et le déclin, partager les entrailles, défier nos destins. Et la mort dans tes bras, fantôme des compassions, à peine te regarder et déclencher des incendies. La satiété de l’instant, ébranler les démons, renaître et renaître, croire et spéculer. Souiller, oui mais sage, sentir la fin, sentir les vers. Écorché dans l’ambulance, perdre la raison à chacune de tes absences, vieux et seuls, assis dans le brouillard, être l’ombre d’un chemin, la chute d’une histoire. Les lumières s’apaisent et le regard s’éteint, l’horloge du cœur non ne fait pas battre nos destins. Alors on nage, échoués des lacunes, les lunes désertes dans tes yeux, les reflets des dunes, à croiser des monstres, croiser des allégories, la séculaire satiété d’une seule de nos nuits. On sautait déjà du haut des buildings, avant même d’ignorer la crainte, nos parachutes dans les mains et du sang dans les yeux. Le souffle coupé, l’ébullition de nos chairs, on se déchire sur les toits, le précipice blanc, et en bas, la morgue. Et nos oraisons souveraines, nos paralysies au goût d’amer, l’amertume de nos solitudes, la mer pour des marins perdus, échoués encore, naufragés de la mort. Puis l’écueil de nos passions, l’un pour l’autre et les plaies des souvenirs, les sirènes perforant nos têtes et les vers dans notre abri. Et le froid, les étoiles filantes qu’on ne reverra plus, ton rire qu’on n’entendra plus, un hymne à la mort, une oraison à la vie, lacérés par l’ironie, et tes chansons dans le vent. On a franchi la ligne, on a sauté, du haut du ciel, les parachutes et la paralysie, les heures à te regarder mourir doucement, le séculaire des agonies. [08/08/2017] Aux confins sadiques de ces perspectives, Voilà. 1047 jours plus tard, que recueillons-nous ? Ces mêmes destins, ces mêmes fantômes, ces mêmes brumes. Et si tout n’était qu’illusion ? Si le temps s’écoulait encore dans nos songes, perdu, entre l’automne et l’hiver. Si le vent n’emportait qu’une partie de ces holocaustes passés, si l’absurde nous épargnait ? Une fois seulement. Nous nous regardions droit dans les yeux, pendus dansants, et ces putains d’arbres qui ne rompent pas. Dis-nous, une peinture vieillit-elle ? Dis-nous, toi l’invincible, qui sont les fous ? Ceux qui croient ou ceux sous la croix ? Mais nous, infimes et infâmes, poussières insignifiantes, indignes des dieux, nous les aveugles, les borgnes, les rois ; nous les damnés, ceux que Zeus oublia de séparer, nous retrouverons nos chers arbres. Pour mieux les entailler, oui tu le sais, nos radeaux sont en noyer.
CellarDoor Il y a 7 ans

[13/09/2008]

Nous avions perdu la guerre, là, le corps amputé, l’âme écorchée. Sauter d’étoile en étoile en quête d’infini, et s’essouffler, s’arracher le cœur, cracher l’horizon sous les chants du cygne. Nous hurlions au néant, apôtres du Rien, happés par l’aube aseptique. Était-ce là l’horizon couché, l’unique chemin ?
Ici, tout n’est qu’illusion ; et l’odeur âpre des brumes épaisses enrobant les destins stériles est le relent cadavérique des trajectoires accouchées. Nous mourions à chaque intersection, suicide collectif de nos âmes, reniant les velléités ésotériques, apostasiant le fanatisme précaire, meurtriers du choix, victimes du temps et de l’incompréhension. Qu’ils crèvent ces malades purulents, infectant l’air des remords vains, régurgitant le passé comme un vieux vin. Choisir, c’est mourir peu à peu, c’est se ronger sur la toile abrupte de la vie, arrachant lentement parcelle après parcelle la chair jusqu’au fracas sourd des os sur les os, jusqu’à l’exsanguination, le choc terrible de la lame tranchante et étincelante des idéaux murmurant : "Et si…".
Nous avions toujours cru au pouvoir de l’évasion, échappatoire ultime à toute forme de souffrance. Nous avions toujours espéré la puissance de la dissociation du matériel. Cette transe spontanée, expiatoire violent. Sommes-nous des victimes plaintives sans compassion ?

[…]

Mais au fond nous étions ces enfants suicides pendus au bout d’une corde, morts et froids et pâles.

[23/01/2014]

Les possibilités des précipices. Le parallélisme latent des illusions brumeuses. Nous nous entretuions déjà il y a trois mille ans. La physique des particules, l’obscur, la transcendance, les martyrs prolétaires, les luttes, les lacérés. La pluie de cendres, un éclat de feu, un supplice, la fin. La vie des autres, la vie brûlante, la facilité des regards, le gouffre des secrets, la quintessence des regrets. L’autodestruction avide, perfide putain au gré des marées ; et nous matelots aux bouteilles, presque à la mer, on s’écorche comme on s’accroche, l’âme en berne et des astres perforant les yeux. Dans la corruption des actes, nous serons les tambours du sacrifice de nos rêves, poisons des tempêtes au sein de la cécité. Et nous iront danser, sang contre sang, sur le toit des mondes, éphémères sous les soleils noirs, aller défier ces ombres ridicules, s’offrir aux démons pour un peu de vain, un peu de combat. Parce qu’il y a des Couteaux qui ne déchirent pas, qu’en haut des falaises, au-dessus des dieux, nous serons les orphelins de l’éternité, à jamais sourds, déjà condamnés, nous serons les disparus des soleils rouges, les disparus de la Réalité.

[03/01/2015]

Et le souvenir de tes reins, une nuit perdue, une éclipse capiteuse, nos âmes damnées. Sous le soleil, dans l’ignorance et le déclin, partager les entrailles, défier nos destins. Et la mort dans tes bras, fantôme des compassions, à peine te regarder et déclencher des incendies. La satiété de l’instant, ébranler les démons, renaître et renaître, croire et spéculer. Souiller, oui mais sage, sentir la fin, sentir les vers. Écorché dans l’ambulance, perdre la raison à chacune de tes absences, vieux et seuls, assis dans le brouillard, être l’ombre d’un chemin, la chute d’une histoire. Les lumières s’apaisent et le regard s’éteint, l’horloge du cœur non ne fait pas battre nos destins. Alors on nage, échoués des lacunes, les lunes désertes dans tes yeux, les reflets des dunes, à croiser des monstres, croiser des allégories, la séculaire satiété d’une seule de nos nuits. On sautait déjà du haut des buildings, avant même d’ignorer la crainte, nos parachutes dans les mains et du sang dans les yeux. Le souffle coupé, l’ébullition de nos chairs, on se déchire sur les toits, le précipice blanc, et en bas, la morgue. Et nos oraisons souveraines, nos paralysies au goût d’amer, l’amertume de nos solitudes, la mer pour des marins perdus, échoués encore, naufragés de la mort. Puis l’écueil de nos passions, l’un pour l’autre et les plaies des souvenirs, les sirènes perforant nos têtes et les vers dans notre abri. Et le froid, les étoiles filantes qu’on ne reverra plus, ton rire qu’on n’entendra plus, un hymne à la mort, une oraison à la vie, lacérés par l’ironie, et tes chansons dans le vent. On a franchi la ligne, on a sauté, du haut du ciel, les parachutes et la paralysie, les heures à te regarder mourir doucement, le séculaire des agonies.

[08/08/2017]

Aux confins sadiques de ces perspectives, Voilà. 1047 jours plus tard, que recueillons-nous ? Ces mêmes destins, ces mêmes fantômes, ces mêmes brumes. Et si tout n’était qu’illusion ? Si le temps s’écoulait encore dans nos songes, perdu, entre l’automne et l’hiver. Si le vent n’emportait qu’une partie de ces holocaustes passés, si l’absurde nous épargnait ? Une fois seulement. Nous nous regardions droit dans les yeux, pendus dansants, et ces putains d’arbres qui ne rompent pas. Dis-nous, une peinture vieillit-elle ? Dis-nous, toi l’invincible, qui sont les fous ? Ceux qui croient ou ceux sous la croix ?
Mais nous, infimes et infâmes, poussières insignifiantes, indignes des dieux, nous les aveugles, les borgnes, les rois ; nous les damnés, ceux que Zeus oublia de séparer, nous retrouverons nos chers arbres. Pour mieux les entailler, oui tu le sais, nos radeaux sont en noyer.

"Ces forces qui souvent redessinent l'espace et le temps, qui façonnent et altèrent tout ce que nous croyons être, commencent bien avant notre naissance et perdurent longtemps après notre mort. Nos vies, nos décisions, comme des trajectoires quantiques, ne se comprennent que dans l'instant. Chaque point d'intersection, chaque rencontre, suggère une nouvelle direction potentielle. Du berceau au tombeau, nous sommes liés les uns aux autres. Dans le passé et le présent. Et par chacun de nos crimes et chacune de nos attentions, nous enfantons notre avenir." Isaac Sachs
CellarDoor Il y a 7 ans

"Ces forces qui souvent redessinent l'espace et le temps, qui façonnent et altèrent tout ce que nous croyons être, commencent bien avant notre naissance et perdurent longtemps après notre mort. Nos vies, nos décisions, comme des trajectoires quantiques, ne se comprennent que dans l'instant. Chaque point d'intersection, chaque rencontre, suggère une nouvelle direction potentielle.
Du berceau au tombeau, nous sommes liés les uns aux autres. Dans le passé et le présent. Et par chacun de nos crimes et chacune de nos attentions, nous enfantons notre avenir."
Isaac Sachs

[quote="CellarDoor"]"Ces forces qui souvent redessinent l'espace et le temps, qui façonnent et altèrent tout ce que nous croyons être, commencent bien avant notre naissance et perdurent longtemps après notre mort. Nos vies, nos décisions, comme des trajectoires quantiques, ne se comprennent que dans l'instant. Chaque point d'intersection, chaque rencontre, suggère une nouvelle direction potentielle. Du berceau au tombeau, nous sommes liés les uns aux autres. Dans le passé et le présent. Et par chacun de nos crimes et chacune de nos attentions, nous enfantons notre avenir."[/quote] <3
Sémiramis Il y a 7 ans

"Ces forces qui souvent redessinent l'espace et le temps, qui façonnent et altèrent tout ce que nous croyons être, commencent bien avant notre naissance et perdurent longtemps après notre mort. Nos vies, nos décisions, comme des trajectoires quantiques, ne se comprennent que dans l'instant. Chaque point d'intersection, chaque rencontre, suggère une nouvelle direction potentielle.
Du berceau au tombeau, nous sommes liés les uns aux autres. Dans le passé et le présent. Et par chacun de nos crimes et chacune de nos attentions, nous enfantons notre avenir."
<3

[2009] "Je n'ose pas bouger, je ne vis rien, quoi que je fasse, c'est le désastre. J'aimerais être capable de mettre l'ours en fuite pour que tu n’aies plus jamais peur." Nemo [12/03/2013] Encore. Rideaux fermés, effluve d’obscurité. De pestilence à privation, des chemins déjà usés. Rouillés. A la confrontation violente de l’ignorance et du délassement, le confort de la perdition, de l’immobilité. Restent la concordance de la stabilité et la théorisation, cris et tourments. Confiné dans la quiétude salée, un seul pas suppose un morceau arraché, là, apathique et rationnel. Quelques navires et autant de naufrages ; et ces flammes dansantes au loin dans la pénombre. Des fantômes et des monstres, un relent de diable qui flotte. Solitude suintante, déchirures purulentes. Reste la folie, latente, tapis dans chaque recoin, les précipices de la conformité. Des ébats pour orgasmes égoïstes, à se ramasser, lambeaux des dieux, sous les pluies dévotes. Pantins de poussières, apôtres de la pourriture et de la chair. L’inertie de la différence, de la noirceur moutonneuse et des lapidations publiques ; dans les combats intimes, de l’âme contre l’âme, les recueils hurlants épelant lentement « lame ». Qui connaît l’écueil et les frissons, les regrets et la compassion ? Soldat de l’abandon, enfant de l’exil, fils des malédictions. La sueur des nuits d’été, celle que l’on ne peut éponger, celle qui perle sans discontinuer. Comme on se noie, on se broie, on s’oublie, on oublie. Les mélodies des soirs invoqués, l’écho, et les murs blancs, déjà l’avarie. Que surgira des horizons, le mystique, les légions ? La violence du vide et le vertige de la vie. Le vertige du temps, le vertige des autres, les vestiges de la vie, les vertiges des fins, dégoût d’infini. Qui connaît la peur des lendemains, les prières célestes, les prières du Rien, le destin et la panique. Chaque soir comme un fouet avide, claquant dans le vent ainsi l’auteur vertueux de cicatrices cliniques, claquant dans le vent sur une porte abandonnée. On s’abat. [18/08/2017] Ainsi que des lanternes, aliénés dans le souffle parfumé, on s’évapore. Pourrions-nous épancher là l’attelage de nos réalités, et lever le voile ingrat des routes condamnées ? Festin cosmique aux traînées temporaires, serions-nous dépassés par cette fragile beauté, serions-nous accablés tels des rois despotiques ? Reviens de tes ténèbres, reviens dans cet abîme, faire scintiller ce tombeau de toutes nos chairs.
CellarDoor Il y a 7 ans

[2009]
"Je n'ose pas bouger, je ne vis rien, quoi que je fasse, c'est le désastre. J'aimerais être capable de mettre l'ours en fuite pour que tu n’aies plus jamais peur."
Nemo

[12/03/2013]

Encore. Rideaux fermés, effluve d’obscurité. De pestilence à privation, des chemins déjà usés. Rouillés. A la confrontation violente de l’ignorance et du délassement, le confort de la perdition, de l’immobilité. Restent la concordance de la stabilité et la théorisation, cris et tourments. Confiné dans la quiétude salée, un seul pas suppose un morceau arraché, là, apathique et rationnel. Quelques navires et autant de naufrages ; et ces flammes dansantes au loin dans la pénombre. Des fantômes et des monstres, un relent de diable qui flotte. Solitude suintante, déchirures purulentes. Reste la folie, latente, tapis dans chaque recoin, les précipices de la conformité. Des ébats pour orgasmes égoïstes, à se ramasser, lambeaux des dieux, sous les pluies dévotes. Pantins de poussières, apôtres de la pourriture et de la chair. L’inertie de la différence, de la noirceur moutonneuse et des lapidations publiques ; dans les combats intimes, de l’âme contre l’âme, les recueils hurlants épelant lentement « lame ». Qui connaît l’écueil et les frissons, les regrets et la compassion ? Soldat de l’abandon, enfant de l’exil, fils des malédictions. La sueur des nuits d’été, celle que l’on ne peut éponger, celle qui perle sans discontinuer. Comme on se noie, on se broie, on s’oublie, on oublie. Les mélodies des soirs invoqués, l’écho, et les murs blancs, déjà l’avarie. Que surgira des horizons, le mystique, les légions ? La violence du vide et le vertige de la vie. Le vertige du temps, le vertige des autres, les vestiges de la vie, les vertiges des fins, dégoût d’infini. Qui connaît la peur des lendemains, les prières célestes, les prières du Rien, le destin et la panique. Chaque soir comme un fouet avide, claquant dans le vent ainsi l’auteur vertueux de cicatrices cliniques, claquant dans le vent sur une porte abandonnée. On s’abat.

[18/08/2017]

Ainsi que des lanternes, aliénés dans le souffle parfumé, on s’évapore. Pourrions-nous épancher là l’attelage de nos réalités, et lever le voile ingrat des routes condamnées ? Festin cosmique aux traînées temporaires, serions-nous dépassés par cette fragile beauté, serions-nous accablés tels des rois despotiques ? Reviens de tes ténèbres, reviens dans cet abîme, faire scintiller ce tombeau de toutes nos chairs.

[quote="Meduse"][quote="CellarDoor"] [18/08/2017] Ainsi que des lanternes, aliénés dans le souffle parfumé, on s’évapore. Pourrions-nous épancher là l’attelage de nos réalités, et lever le voile ingrat des routes condamnées ? Festin cosmique aux traînées temporaires, serions-nous dépassés par cette fragile beauté, serions-nous accablés tels des rois despotiques ? Reviens de tes ténèbres, reviens dans cet abîme, faire scintiller ce tombeau de toutes nos chairs.[/quote] * <3 *[/quote]j'ai du mal à y lire autre chose qu'un enchaînement de mots sans vraiment de lien entre eux. Si certaines formules sont mélodieuses, le sens m'échappent trop pour que me sentir touché.
Maitre Kaio Il y a 7 ans


[18/08/2017]

Ainsi que des lanternes, aliénés dans le souffle parfumé, on s’évapore. Pourrions-nous épancher là l’attelage de nos réalités, et lever le voile ingrat des routes condamnées ? Festin cosmique aux traînées temporaires, serions-nous dépassés par cette fragile beauté, serions-nous accablés tels des rois despotiques ? Reviens de tes ténèbres, reviens dans cet abîme, faire scintiller ce tombeau de toutes nos chairs.


* <3 *
@Meduse
j'ai du mal à y lire autre chose qu'un enchaînement de mots sans vraiment de lien entre eux. Si certaines formules sont mélodieuses, le sens m'échappent trop pour que me sentir touché.

[quote="CellarDoor"][2009] « Je n'ose pas bouger, je ne vis rien, quoi que je fasse, c'est le désastre. J'aimerais être capable de mettre l'ours en fuite pour que tu n’aies plus jamais peur. » [/quote] Moi j'aime bien ce petit passage
Marta012 Il y a 7 ans

[2009]

« Je n'ose pas bouger, je ne vis rien, quoi que je fasse, c'est le désastre. J'aimerais être capable de mettre l'ours en fuite pour que tu n’aies plus jamais peur. »

Moi j'aime bien ce petit passage

[quote="Maitre Kaio"][quote="Meduse"][quote="CellarDoor"] [18/08/2017] Ainsi que des lanternes, aliénés dans le souffle parfumé, on s’évapore. Pourrions-nous épancher là l’attelage de nos réalités, et lever le voile ingrat des routes condamnées ? Festin cosmique aux traînées temporaires, serions-nous dépassés par cette fragile beauté, serions-nous accablés tels des rois despotiques ? Reviens de tes ténèbres, reviens dans cet abîme, faire scintiller ce tombeau de toutes nos chairs.[/quote] * <3 *[/quote]j'ai du mal à y lire autre chose qu'un enchaînement de mots sans vraiment de lien entre eux. Si certaines formules sont mélodieuses, le sens m'échappent trop pour que me sentir touché.[/quote]C'est aussi l'effet que ça me fait, mais je ne critique pas, rassure-toi, c'est juste que c'est pas ma came.
JoannLataste Il y a 7 ans


[18/08/2017]

Ainsi que des lanternes, aliénés dans le souffle parfumé, on s’évapore. Pourrions-nous épancher là l’attelage de nos réalités, et lever le voile ingrat des routes condamnées ? Festin cosmique aux traînées temporaires, serions-nous dépassés par cette fragile beauté, serions-nous accablés tels des rois despotiques ? Reviens de tes ténèbres, reviens dans cet abîme, faire scintiller ce tombeau de toutes nos chairs.


* <3 *
@Meduse
j'ai du mal à y lire autre chose qu'un enchaînement de mots sans vraiment de lien entre eux. Si certaines formules sont mélodieuses, le sens m'échappent trop pour que me sentir touché.
C'est aussi l'effet que ça me fait, mais je ne critique pas, rassure-toi, c'est juste que c'est pas ma came.

L'esthétisme d'un alignement suffit parfois à bouleverser. On s'y perd un peu mais pourquoi pas ?
NaNNaN Il y a 7 ans

L'esthétisme d'un alignement suffit parfois à bouleverser.

On s'y perd un peu mais pourquoi pas ?

[21/08/2017] Qu’en croisant le tic-tac chaotique orchestré par cette horloge, nous avions oublié du combat de l’espace les crimes du temps. [21/08/2006] Faillait-il feindre nos affres ou singer ces fables, pour rafraîchir ce flambeau ?
CellarDoor Il y a 7 ans

[21/08/2017]

Qu’en croisant le tic-tac chaotique orchestré par cette horloge, nous avions oublié du combat de l’espace les crimes du temps.

[21/08/2006]

Faillait-il feindre nos affres ou singer ces fables, pour rafraîchir ce flambeau ?

[quote="CellarDoor"][quote="Maitre Kaio"] j'ai du mal à y lire autre chose qu'un enchaînement de mots sans vraiment de lien entre eux. Si certaines formules sont mélodieuses, le sens m'échappent trop pour que me sentir touché.[/quote] Chaque conscience, sans courber l’échine, accrochera de ces chapitres la quintessence de ses convictions. Ce que l’on ne voit pas ne saurait exister.[/quote]C'est donc au lecteur, cet innocent curieux, qu'incombe la lourde responsabilité de combler de sa sensibilité le vide sémantique de ce que l'on soumet à sa critique? quelle suffisance! :D
Maitre Kaio Il y a 7 ans


j'ai du mal à y lire autre chose qu'un enchaînement de mots sans vraiment de lien entre eux. Si certaines formules sont mélodieuses, le sens m'échappent trop pour que me sentir touché.


Chaque conscience, sans courber l’échine, accrochera de ces chapitres la quintessence de ses convictions. Ce que l’on ne voit pas ne saurait exister.
C'est donc au lecteur, cet innocent curieux, qu'incombe la lourde responsabilité de combler de sa sensibilité le vide sémantique de ce que l'on soumet à sa critique? quelle suffisance!

"Reality. You have a bed, you have books, um, a desk, a chair, lamps. Logic. But in this room, you have a door... to the other side. See? Light comes through. It's open just a tiny bit, but it is open. You keep trying to close that door because you're scared. But you won't always be scared. When the Big Bang happened, all the atoms in the universe were all smashed together into one little dot that exploded outward, so my atoms and your atoms were certainly together then and... who knows, probably smashed together several times in the last 13.7 billion years, so my atoms have known your atoms and they've always known your atoms. My atoms have always loved your atoms." Sofi
CellarDoor Il y a 7 ans

"Reality. You have a bed, you have books, um, a desk, a chair, lamps. Logic. But in this room, you have a door... to the other side. See? Light comes through. It's open just a tiny bit, but it is open. You keep trying to close that door because you're scared. But you won't always be scared.

When the Big Bang happened, all the atoms in the universe were all smashed together into one little dot that exploded outward, so my atoms and your atoms were certainly together then and... who knows, probably smashed together several times in the last 13.7 billion years, so my atoms have known your atoms and they've always known your atoms. My atoms have always loved your atoms."

Sofi

[ Nous chassions les constellations autochtones. ] Assoiffés dans l’errance de la servitude, échaudés par les frictions de ces chaînes, étions-nous si chahutés ? Puis le clapotis des destins troqua quiétude en fracas, et esseulés sur la corniche céleste, nous devinrent architectes et saltimbanques, déchirant l’opercule des certitudes, disputant l’inexorable. De l’acide des couchers de feu l’ombre ne goûte pas la canopée, à peine les astres excentrés. Alors qu’à raviver la mansuétude de nos rêves, s’acharner de nos nuits l’ataraxie contrainte. Les chimères cathartiques et nos cœurs exsangues. Notre temple le Solécisme de Salomina.
CellarDoor Il y a 7 ans

[ Nous chassions les constellations autochtones. ]

Assoiffés dans l’errance de la servitude, échaudés par les frictions de ces chaînes, étions-nous si chahutés ?

Puis le clapotis des destins troqua quiétude en fracas, et esseulés sur la corniche céleste, nous devinrent architectes et saltimbanques, déchirant l’opercule des certitudes, disputant l’inexorable.

De l’acide des couchers de feu l’ombre ne goûte pas la canopée, à peine les astres excentrés. Alors qu’à raviver la mansuétude de nos rêves, s’acharner de nos nuits l’ataraxie contrainte.
Les chimères cathartiques et nos cœurs exsangues.

Notre temple le Solécisme de Salomina.

[quote="CellarDoor"][ Nous chassions les constellations autochtones. ] Assoiffés dans l’errance de la servitude, échaudés par les frictions de ces chaînes, étions-nous si chahutés ? Puis le clapotis des destins troqua quiétude en fracas, et esseulés sur la corniche céleste, nous devinrent architectes et saltimbanques, déchirant l’opercule des certitudes, disputant l’inexorable. De l’acide des couchers de feu l’ombre ne goûte pas la canopée, à peine les astres excentrés. Alors qu’à raviver la mansuétude de nos rêves, s’acharner de nos nuits l’ataraxie contrainte. Les chimères cathartiques et nos cœurs exsangues. Notre temple le Solécisme de Salomina.[/quote] Pour retrouver mon chemin dans ce labyrinthe poétique où les mots font la capoiera, j'ai dû sortir le dico, mais c'est très bon! Belle choré graphie l'écrivain.
suffragettes AB Il y a 7 ans

[ Nous chassions les constellations autochtones. ]

Assoiffés dans l’errance de la servitude, échaudés par les frictions de ces chaînes, étions-nous si chahutés ?

Puis le clapotis des destins troqua quiétude en fracas, et esseulés sur la corniche céleste, nous devinrent architectes et saltimbanques, déchirant l’opercule des certitudes, disputant l’inexorable.

De l’acide des couchers de feu l’ombre ne goûte pas la canopée, à peine les astres excentrés. Alors qu’à raviver la mansuétude de nos rêves, s’acharner de nos nuits l’ataraxie contrainte.
Les chimères cathartiques et nos cœurs exsangues.

Notre temple le Solécisme de Salomina.


Pour retrouver mon chemin dans ce labyrinthe poétique où les mots font la capoiera, j'ai dû sortir le dico, mais c'est très bon! Belle choré graphie l'écrivain.

Je tiens à dire que j'écris ceci avec un plein, et humble, sourire: Ce qui se conçoit bien s'enonce clairement? Bonne nuit 😊
musashi Il y a 7 ans

Je tiens à dire que j'écris ceci avec un plein, et humble, sourire:
Ce qui se conçoit bien s'enonce clairement?
Bonne nuit 😊

je viens de découvrir ce topic, quel plaisir de lecture. je sortirai aussi le dico un autre jour, je veux bien garder la musique des mots juste encore un peu. merci @CellarDoor
Eléa Il y a 7 ans

je viens de découvrir ce topic, quel plaisir de lecture.
je sortirai aussi le dico un autre jour, je veux bien garder la musique des mots juste encore un peu.

merci CellarDoor

["Si le ciel devait s’ouvrir subitement, il n’y aurait pas de lois, il n’y aurait pas de règles, il n’y aurait que toi et tes souvenirs, les choix que tu as fait, et les personnes que tu as touchées. Si le monde devait finir, il n’y aurait que toi et lui, et personne d’autre."] Donnie De ces portes invisibles, le bâillement des évidences proscrites happe. Voir dans le jour l’inclinaison de l’univers et l’empreinte génétique ; et se souvenir… Du fond et du cœur, l’insolent éclat de la vérité, son charme olfactif. Qu’il ne resterait qu’à la récolte des reflets les fractions saignantes de l’obscur, Chaman céleste, l’insatiable libertine qui danse n’est que chimie, et tu lis les ombres orphelines des futurs avortés. Ainsi, les particules recrachent dans la liberté des trajectoires l’unique certitude : les chromosomes éclaboussés ne sondent que silence. Le son. "[…]sortir en fait de l’enfer."
CellarDoor Il y a 7 ans

["Si le ciel devait s’ouvrir subitement, il n’y aurait pas de lois, il n’y aurait pas de règles, il n’y aurait que toi et tes souvenirs, les choix que tu as fait, et les personnes que tu as touchées. Si le monde devait finir, il n’y aurait que toi et lui, et personne d’autre."]
Donnie

De ces portes invisibles, le bâillement des évidences proscrites happe. Voir dans le jour l’inclinaison de l’univers et l’empreinte génétique ; et se souvenir… Du fond et du cœur, l’insolent éclat de la vérité, son charme olfactif. Qu’il ne resterait qu’à la récolte des reflets les fractions saignantes de l’obscur, Chaman céleste, l’insatiable libertine qui danse n’est que chimie, et tu lis les ombres orphelines des futurs avortés. Ainsi, les particules recrachent dans la liberté des trajectoires l’unique certitude : les chromosomes éclaboussés ne sondent que silence. Le son.


"[…]sortir en fait de l’enfer."

[i]Inconnue à cet instant[/i]
CellarDoor Il y a 7 ans

Inconnue à cet instant

Ah je suis à une lettre de comprendre ! :D Avec imminence ça colle mais avec immanence ça me plonge dans un flou total. J'ai cherché pourtant mais j'arrive pas à saisir le concept d'immanence... ?
idem Il y a 7 ans

Ah je suis à une lettre de comprendre !
Avec imminence ça colle mais avec immanence ça me plonge dans un flou total. J'ai cherché pourtant mais j'arrive pas à saisir le concept d'immanence... ?

"La terre a tourné pour nous rapprocher, elle a tourné sur elle-même et en nous, jusqu'à ce qu'elle nous réunisse enfin, dans ce rêve." Paul [21g] Nous les prosélytes permissifs face à ces temples obsolètes. Exister, c’est être perceptible, c’est porter à l’onirique oraison le discursif de nos manifestes. L’anémie de ton absence abhorrant les élémentaires particules… S’il ne restait que 42 minutes, ôterais-tu ce déguisement stupide ; dis, la déliquescence de l’un aspire-t-elle son parallèle ? L’imminence des destins Rode, et rétif à nos dogmes impériaux réfute l’apocryphe des invisibles. Ainsi le cri des passions anime les nuits paisibles…
CellarDoor Il y a 7 ans

"La terre a tourné pour nous rapprocher, elle a tourné sur elle-même et en nous, jusqu'à ce qu'elle nous réunisse enfin, dans ce rêve." Paul [21g]

Nous les prosélytes permissifs face à ces temples obsolètes. Exister, c’est être perceptible, c’est porter à l’onirique oraison le discursif de nos manifestes. L’anémie de ton absence abhorrant les élémentaires particules… S’il ne restait que 42 minutes, ôterais-tu ce déguisement stupide ; dis, la déliquescence de l’un aspire-t-elle son parallèle ? L’imminence des destins Rode, et rétif à nos dogmes impériaux réfute l’apocryphe des invisibles.

Ainsi le cri des passions anime les nuits paisibles…

Qu’il aurait été vain de retrouver l’enfer. Quand aux supplices dansants se substituent le brouillard ruisselant, alors se perdent les ondes anodines… Qu’il n’est de la genèse qu’une mémoire monstrueuse, l’immense inconnue et l’agnostique vérité. Que volerait dans les courants noircis l’ocre ciel, des forêts nuptiales le fauve caché. L’hiver pâle revêt la vacuité de nos âmes, et dans la poussière soulevée illumine les plumes crachées. Que l’on course dans les vallées grises, dans les fuites fertiles. Qu’insatiable, l’arbre grégaire cache de ses branches la corde tissée ; et nargue au coucher la vertu du pendule désaxé… Que reste-t-il ? Que reste-t-il à attraper, dans ces contrées d’ombre, que l’ombre soufflée, enlevée d’un souffle à la douce agonie ? L’envers d’Onirie, la volonté oblative de trancher la robe pourpre de ces trésors inexprimés. L’avarice et le déluge, les mers volubiles et les gorges assaillies, les ponts sous la pluie et les flots boueux, l’abstème de ton corps dans l’abandon affreux.
CellarDoor Il y a 7 ans

Qu’il aurait été vain de retrouver l’enfer. Quand aux supplices dansants se substituent le brouillard ruisselant, alors se perdent les ondes anodines… Qu’il n’est de la genèse qu’une mémoire monstrueuse, l’immense inconnue et l’agnostique vérité. Que volerait dans les courants noircis l’ocre ciel, des forêts nuptiales le fauve caché. L’hiver pâle revêt la vacuité de nos âmes, et dans la poussière soulevée illumine les plumes crachées. Que l’on course dans les vallées grises, dans les fuites fertiles. Qu’insatiable, l’arbre grégaire cache de ses branches la corde tissée ; et nargue au coucher la vertu du pendule désaxé… Que reste-t-il ? Que reste-t-il à attraper, dans ces contrées d’ombre, que l’ombre soufflée, enlevée d’un souffle à la douce agonie ? L’envers d’Onirie, la volonté oblative de trancher la robe pourpre de ces trésors inexprimés. L’avarice et le déluge, les mers volubiles et les gorges assaillies, les ponts sous la pluie et les flots boueux, l’abstème de ton corps dans l’abandon affreux.

Le temps l’antagoniste incubateur de nos âmes… Et, L’errance erratique de nos corps comme procrastination perpétuelle…
CellarDoor Il y a 7 ans

Le temps l’antagoniste incubateur de nos âmes…
Et,
L’errance erratique de nos corps comme procrastination perpétuelle…

La parhélie d’un empire érige des cohérences là où il nait que hasard.
CellarDoor Il y a 7 ans

La parhélie d’un empire érige des cohérences là où il nait que hasard.

Uncle Jack found a story the other day which he thinks the Future Men and Women may like. It was aboat a king who took great delight in teaching his people good habits. "Bad luck comes only to the lazy and the careless," said he; "but to the busy workers God gives the good things of this life." One night he put a large stone in the middle of the road near his palace, and then watched to see what the people who passed that way would do. Early in the morning a sturdy old farmer named Peter came along, with his heavy ox cart loaded with corn. "0, these lazy people!" he cried, driving his oxen to one side of the road. " Here is this big stone right in the middle of the road, and nobody will take the trouble to move it." And he went on his way, scolding about the laziness of other people, but never thinking of touching the stone himself. Then came a young soldier, singing a merry song as he walked along. A gay feather was stuck in his hat, and a big sword hung at his side; and he was fond of telling great stories of what he had done in the war. He held his head so high that he did not see the stone, but stumbled over it, and fell flat into the dust. This put an end to his merry song; and as he rose to his feet, he began to storm at the country people. " Silly drones!" he said, "to have no more sense than to leave a stone like that in the middle of the road!" Then he passed on, but he did not sing any more. An hour later there came down the road six merchants, with their goods on pack horses, going to the fair that was to be held near the village. When they reached the stone the road was so narrow that they could hardly drive their horses between it and the wall. "Did anyone ever see tie like?" they said. "There is that big stone in the road, and not a man in all the country but that is too lazy to move it! " And so the stone lay there for three weeks; it was in everybody's way, and yet everybody left it for somebody else to move. Then the king sent word to all his people to meet together on a certain day near his palace, as he had something to tell them. The day came, and a great crowd of men and women gathered in the road. Old Peter, the farmer, was there; and so were the merchants and the young soldier, "I hope that the king will not find out what a lazy set of people he has around him," said Peter. And then the sound of a horn was heard, and the king was seen coming towards them. He rode up to the stone, got down from his horse, and said:— '' My friends, it was I who put this stone here, three weeks ago. It has been seen by every one of you; and yet everyone has left it just where it was, and scolded his neighbor for not moving it out of the way." Then he stooped down and rolled the stone over. Underneath the stone was a round, hollow place, in which was a small iron box. The king held up the box so that all the people might see what was written on a piece of paper fastened to it. These were the words: — "For him who lifts the stone." He opened the box, turned it upside down, and out of it fell a beautiful gold ring and twenty bright gold coins. Then everyone wished that he had only thought of moving the stone instead of going around it and finding fault with his neighbor. Now, Uncle Jack would like to have his Future Men and Women write and tell him what lesson is taught by that story. Read it over again and see what you can find in it that is worth writing about. The Story of the Large Stone, The Sacred Heart Review. The King shall deliver his decree tomorrow.
CellarDoor Il y a 7 ans

Uncle Jack found a story the other day which he thinks the Future Men and Women may like. It was aboat a king who took great delight in teaching his people good habits. "Bad luck comes only to the lazy and the careless," said he; "but to the busy workers God gives the good things of this life." One night he put a large stone in the middle of the road near his palace, and then watched to see what the people who passed that way would do. Early in the morning a sturdy old farmer named Peter came along, with his heavy ox cart loaded with corn. "0, these lazy people!" he cried, driving his oxen to one side of the road. " Here is this big stone right in the middle of the road, and nobody will take the trouble to move it." And he went on his way, scolding about the laziness of other people, but never thinking of touching the stone himself. Then came a young soldier, singing a merry song as he walked along. A gay feather was stuck in his hat, and a big sword hung at his side; and he was fond of telling great stories of what he had done in the war. He held his head so high that he did not see the stone, but stumbled over it, and fell flat into the dust. This put an end to his merry song; and as he rose to his feet, he began to storm at the country people. " Silly drones!" he said, "to have no more sense than to leave a stone like that in the middle of the road!" Then he passed on, but he did not sing any more. An hour later there came down the road six merchants, with their goods on pack horses, going to the fair that was to be held near the village. When they reached the stone the road was so narrow that they could hardly drive their horses between it and the wall.
"Did anyone ever see tie like?" they said. "There is that big stone in the road, and not a man in all the country but that is too lazy to move it! " And so the stone lay there for three weeks; it was in everybody's way, and yet everybody left it for somebody else to move. Then the king sent word to all his people to meet together on a certain day near his palace, as he had something to tell them. The day came, and a great crowd of men and women gathered in the road. Old Peter, the farmer, was there; and so were the merchants and the young soldier, "I hope that the king will not find out what a lazy set of people he has around him," said Peter. And then the sound of a horn was heard, and the king was seen coming towards them. He rode up to the stone, got down from his horse, and said:— '' My friends, it was I who put this stone here, three weeks ago. It has been seen by every one of you; and yet everyone has left it just where it was, and scolded his neighbor for not moving it out of the way." Then he stooped down and rolled the stone over. Underneath the stone was a round, hollow place, in which was a small iron box. The king held up the box so that all the people might see what was written on a piece of paper fastened to it. These were the words: — "For him who lifts the stone." He opened the box, turned it upside down, and out of it fell a beautiful gold ring and twenty bright gold coins. Then everyone wished that he had only thought of moving the stone instead of going around it and finding fault with his neighbor. Now, Uncle Jack would like to have his Future Men and Women write and tell him what lesson is taught by that story. Read it over again and see what you can find in it that is worth writing about.
The Story of the Large Stone, The Sacred Heart Review.

The King shall deliver his decree tomorrow.

"Il n'est de vulgaire chagrin Que celui d'une âme vulgaire. Ami, que ce triste mystère S'échappe aujourd'hui de ton sein. Crois-moi, parle avec confiance ; Le sévère dieu du silence Est un des frères de la Mort ; En se plaignant on se console, Et quelquefois une parole Nous a délivrés d'un remord." La nuit d'octobre, Musset.
CellarDoor Il y a 7 ans

"Il n'est de vulgaire chagrin
Que celui d'une âme vulgaire.
Ami, que ce triste mystère
S'échappe aujourd'hui de ton sein.
Crois-moi, parle avec confiance ;
Le sévère dieu du silence
Est un des frères de la Mort ;
En se plaignant on se console,
Et quelquefois une parole
Nous a délivrés d'un remord."

La nuit d'octobre, Musset.

[quote="CellarDoor"]"Il n'est de vulgaire chagrin Que celui d'une âme vulgaire. Ami, que ce triste mystère S'échappe aujourd'hui de ton sein. Crois-moi, parle avec confiance ; Le sévère dieu du silence Est un des frères de la Mort ; En se plaignant on se console, Et quelquefois une parole Nous a délivrés d'un remord."[/quote] <3
suffragettes AB Il y a 7 ans

"Il n'est de vulgaire chagrin
Que celui d'une âme vulgaire.
Ami, que ce triste mystère
S'échappe aujourd'hui de ton sein.
Crois-moi, parle avec confiance ;
Le sévère dieu du silence
Est un des frères de la Mort ;
En se plaignant on se console,
Et quelquefois une parole
Nous a délivrés d'un remord."


<3

“My friends,” said the king, “we often find obstacles and burdens in our way. We may complain out loud while we walk around them if we choose, or we can lift them and find out what they mean. Disappointment is usually the price of laziness.” Then the wise king mounted his horse and, with a polite “Good evening,” rode away. (William j. Bennett) C’était un mal vulgaire et bien connu des hommes ; Mais, lorsque nous avons quelque ennui dans le coeur, Nous nous imaginons, pauvres fous que nous sommes, Que personne avant nous n’a senti la douleur. (Alfred de Musset) j'aime rendre à César ce qui appartient à César, mais il a fallu chercher un peu. ce serait gentil de citer tes sources, parce que cela n'empêche pas forcément la curiosité de faire son oeuvre et de pousser à creuser un peu du coup je me demandais si le truc hypnotique que j'avais lu plus haut était de toi? Y a t-il ici des écrits dont tu es l'auteur?
Eléa Il y a 7 ans

“My friends,” said the king, “we often find obstacles and burdens in our way. We may
complain out loud while we walk around them if we choose, or we can lift them and find
out what they mean. Disappointment is usually the price of laziness.”
Then the wise king mounted his horse and, with a polite “Good evening,” rode away. (William j. Bennett)


C’était un mal vulgaire et bien connu des hommes ;
Mais, lorsque nous avons quelque ennui dans le coeur,
Nous nous imaginons, pauvres fous que nous sommes,
Que personne avant nous n’a senti la douleur. (Alfred de Musset)

j'aime rendre à César ce qui appartient à César, mais il a fallu chercher un peu.

ce serait gentil de citer tes sources, parce que cela n'empêche pas forcément la curiosité de faire son oeuvre et de pousser à creuser un peu

du coup je me demandais si le truc hypnotique que j'avais lu plus haut était de toi?
Y a t-il ici des écrits dont tu es l'auteur?

[i]Inconnue à cet instant[/i]
CellarDoor Il y a 7 ans

Inconnue à cet instant

merci :)
Eléa Il y a 7 ans

merci

Les clapotis des fuites égarées persécutent le tyché-tac monotone de la trotteuse vautour.
CellarDoor Il y a 7 ans

Les clapotis des fuites égarées persécutent le tyché-tac monotone de la trotteuse vautour.