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Les tripes se nouent au rythme de son souffle de désolation
La pensée qui boucle sur elle-même vêtue des franges de ses désillusions
Je ploie sous la charge de mes sens
Mes mots qui butent en contre-sens
Le schéma répété à l'infini,
Une boucle qui ne trouve pas sa faim,
Inlassablement je me refond dans ce personnage,
Je me vois et je me fais peur,
Les pleurs, la colère, l'angoisse,
Et puis quelques miettes de bonheur,
Pour quelques mots bien distribué,
Mais qu'il sont beaux ces mots,
Ces échanges d'amour et de paix,
Si peu mais si fort,
Mais le noir reprend sa couleur,
Alors vient ! Montre moi ces idées obscures,
Que je puisse les comprendre, analyser et en tirer les leçons,
Plonge dans le gouffre sacré,
Et ta lumière brillera,
Qu'elle est dure cette vie mentale,
Mais elle te donnera la légèreté,
Elle t'ouvrira les portes de l'invisible,
Et là tu verras que tout n'est qu'amour,
Je t'aime l'obscure.
Je l'es vu ton sourire de démon,
Si ange dans le vrai
Et si obscur à l'abandon,
Je l'ai ton sourire vrai,
Celui qui est en accord avec lui même,
Mais ce sourire là joue avec le feu
Alors je le tiens hors de la pénombre,
Mais parfois je tombe avec lui
Le sourire transformé
Le mal vient en moi
Mon cœur palpite les secondes
Toujours en amour et en tristesse
Ton âme vient à la laisse
Moment tragique et pourtant de gloire
Ton corps parle et ton sourire vrai revient
Il est tellement beau ce sourire.
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Aujourd'hui je résiste, je fixe ma limite.
Aujourd'hui c'est promis, je donne mon avis.
Tout au fond du quartier
Une demeure recueillait les regrets
D'un jeune homme effrayé
Par les ombres et les voix du passé
Il s'était égaré, dans le noir restait caché.
Mais l'espace d'un instant avec elle, il oublie le temps
Le souvenir douloureux de ces jours où il fut amoureux.
Tout ira mieux
Tout au fond du grenier
Un vieux coffre abrite ses secrets
Tout ses rêves et ses peurs enfermés loin de son coeur.
Ses voisins ignoraient la souffrance qui le rongeait.
Mais l'espace d'un instant, avec elle il pardonne aux gens
Leurs mépris l'ignorance
La faiblesse de leurs silences
Tout ira mieux
Tout au fond d'un cahier
Reposait sur ses feuilles de papier
Les grandes lignes de sa vie
Les détails de son ennui.
Quand le manque s'installait. Quand les nuits seul il hurlait.
Mais l'espace d'un instant, avec elle il vivait vraiment.
Aujourd'hui il est parti. Avec elle il en a fini.
Tout ira mieux.
(Aujourd'hui je résiste, je monte sur la piste)
Dezar
Poème écrit il y a plusieurs semaines :
Combien de fois
Ont-ils perdu la foi ?
Leurs rêves ont été abandonnés
Il leur a manqué une goutte de volonté
Grand pâtissier
Avocat déterminé
Chanteuse engagée
Tant d'ambitions égarées
Ils ont échoué
A obtenir la vie souhaitée
Ils aimeraient tout gommer
Mais leurs actes sont gravés pour l'éternité
Le train est passé
Devant leurs yeux épuisés
Ils voudraient le rattraper et courir
Mais la société les tient et les tire
Les erreurs, on ne les répare pas
Les secondes chances, ça n'existe pas
Ils ont essayé de s'en sortir
Mais l'échelle sociale est impossible à gravir
On leur rappelle les échecs cuisants
Toujours plus fort devient leur égarement
Alors ils se rendent à l'évidence
Leur avenir sera vide de sens
Et quand ils seront totalement égarés
Ce sont les pires pensées
Qui viendront inonder
Leurs dernières parcelles de beauté
Ils deviendront la cible
Des démons les plus terribles
Incapables de réussir
Ils se laisseront pourrir
Refusant de les aider
La société se met en danger
Car la violence des égarés
Est impossible à préméditer
Passant notre temps à ignorer
Ces âmes désenchantées
On ne voit pas leur détresse se développer
Jusqu'à commettre d'atroces monstruosités
A l'école, nous étions dans la même classe
Dans la vie, nous n'étions pas de la même classe
Moi, j'étais simplement dégueulasse
Et toi, tu étais une jolie connasse
J'étais fou amoureux de toi
Tu passais ton temps à te moquer de moi
Ma famille se pliait à la loi
Tandis que la tienne était au-dessus des lois
Tu vivais à Versailles
Je vivais avec les racailles
Tu buvais ton soda avec une paille
Je dormais sur de la paille
Tu jouais du piano
Tu ressemblais à une bobo
Je jouais à Super Mario
Je ressemblais à un clodo
Tu ne pouvais pas me kiffer
Je n'étais qu'un fils d'ouvrier
Tu préférais les grands cultivés
Même s'ils n'ont aucune humanité
Je voulais t'offrir des étoiles
Dessiner tes courbes sur une toile
Mais c'est Marko qui t'a vu à poil
Il t'a emmené dans un hôtel 5 étoiles
A vrai dire, c'était perdu d'avance
Pour te séduire, je n'avais aucune chance
Entre nous deux, trop de différences
Depuis le jour de notre naissance
J'ai une question : que deviens-tu aujourd'hui ?
Habites-tu dans le 16ème arrondissement de Paris ?
Travailles-tu pour de grands patrons ?
Est-ce que tu suces Macron ?
[quote="gavroche_greyjoy"]A l'école, nous étions dans la même classe
Dans la vie, nous n'étions pas de la même classe
Moi, j'étais simplement dégueulasse
Et toi, tu étais une jolie connasse
J'étais fou amoureux de toi
Tu passais ton temps à te moquer de moi
Ma famille se pliait à la loi
Tandis que la tienne était au-dessus des lois
Tu vivais à Versailles
Je vivais avec les racailles
Tu buvais ton soda avec une paille
Je dormais sur de la paille
Tu jouais du piano
Tu ressemblais à une bobo
Je jouais à Super Mario
Je ressemblais à un clodo
Tu ne pouvais pas me kiffer
Je n'étais qu'un fils d'ouvrier
Tu préférais les grands cultivés
Même s'ils n'ont aucune humanité
Je voulais t'offrir des étoiles
Dessiner tes courbes sur une toile
Mais c'est Marko qui t'a vu à poil
Il t'a emmené dans un hôtel 5 étoiles
A vrai dire, c'était perdu d'avance
Pour te séduire, je n'avais aucune chance
Entre nous deux, trop de différences
Depuis le jour de notre naissance
J'ai une question : que deviens-tu aujourd'hui ?
Habites-tu dans le 16ème arrondissement de Paris ?
Travailles-tu pour de grands patrons ?
Est-ce que tu suces Macron ?[/quote]
ça mériterait une mélodie, une mise en chanson, ce joli texte, bravo à toi !
A l'école, nous étions dans la même classe
Dans la vie, nous n'étions pas de la même classe
Moi, j'étais simplement dégueulasse
Et toi, tu étais une jolie connasse
J'étais fou amoureux de toi
Tu passais ton temps à te moquer de moi
Ma famille se pliait à la loi
Tandis que la tienne était au-dessus des lois
Tu vivais à Versailles
Je vivais avec les racailles
Tu buvais ton soda avec une paille
Je dormais sur de la paille
Tu jouais du piano
Tu ressemblais à une bobo
Je jouais à Super Mario
Je ressemblais à un clodo
Tu ne pouvais pas me kiffer
Je n'étais qu'un fils d'ouvrier
Tu préférais les grands cultivés
Même s'ils n'ont aucune humanité
Je voulais t'offrir des étoiles
Dessiner tes courbes sur une toile
Mais c'est Marko qui t'a vu à poil
Il t'a emmené dans un hôtel 5 étoiles
A vrai dire, c'était perdu d'avance
Pour te séduire, je n'avais aucune chance
Entre nous deux, trop de différences
Depuis le jour de notre naissance
J'ai une question : que deviens-tu aujourd'hui ?
Habites-tu dans le 16ème arrondissement de Paris ?
Travailles-tu pour de grands patrons ?
Est-ce que tu suces Macron ?
ça mériterait une mélodie, une mise en chanson, ce joli texte, bravo à toi !
[quote="Rosenrot"]
ça mériterait une mélodie, une mise en chanson, ce joli texte, bravo à toi ![/quote]
merci @Rosenrot :)
ça mériterait une mélodie, une mise en chanson, ce joli texte, bravo à toi !
merci @Rosenrot
L'électricien est travailleur
Il ne rentre jamais de bonne heure
La vie le rend de mauvaise humeur
Il s'installe devant son téléviseur
L'électricien a un coffre-fort
A l'intérieur, un trésor
Une vieille ampoule, il va la réparer
Vital pour que son cœur soit rallumé
L'étudiante n'a pas d'argent
Elle ne parle plus à ses parents
Elle joue de ses charmes auprès des plus fortunés
Elle fait ce qu'elle veut, c'est sa liberté
L'étudiante a un coffre-fort
A l'intérieur, un trésor
Elle observe la peluche de son enfance
Pendant deux secondes, elle oublie sa triste errance
L'alcoolique passe son temps à râler, il grogne
Mais il n'a pas toujours été ivrogne
Sa fille est morte dans un attentat
Plus jamais il ne l'entendra lui dire "papa"
L'alcoolique a un coffre-fort
A l'intérieur, un trésor
Il garde au chaud ce fusil
Un jour, il mettra un terme à sa vie
La femme de ménage est épuisée
Elle continue de nettoyer
Faire briller, c'est son métier
Personne ne pense à la remercier
La femme de ménage a un coffre-fort
A l'intérieur, un trésor
Elle prend son violon
Et libère son imagination
Le poète veut échapper
A l'indomptable société
Il écrit pour dénoncer
Toutes les injustices, toutes les inégalités
Le poète a un coffre-fort
A l'intérieur, un trésor
Ces poèmes sont délicatement posés
En attendant d'être publiés
La retraitée est endettée
Chaque semaine arrivent des lettres de l'huissier
Elle regrette ses erreurs du passé
Elle aurait dû épargner
La retraitée a un coffre-fort
A l'intérieur, un trésor
Un briquet et une bouteille d'essence sont cachés
Comme des milliers de français, elle va bientôt s'immoler
Elle a entre trente et quarante ans
Elle part de l'usine en marchant
Depuis tellement longtemps
Elle avance en rampant
Pour se détendre, elle se rend
Dans la boutique du marchand
Elle dépense en alcool son argent
Afin d'oublier le misérable temps
Chez elle, une fois arrivée
Elle peut enfin s'allonger
Bouteille à la main, les yeux fermés
Elle boit sa première gorgée
Clac! Les enfants sont rentrés
Sa bouteille, elle essaye de la cacher
Mais ses enfants sont habitués
Ils savent que leur mère va encore picoler
Elle aimerait avoir la volonté
D'arrêter de s'empoisonner
Mais elle est affaiblie
Par les difficultés de la vie
Elle continue donc à boire toute la soirée
Elle appelle des amis pour pleurer
Au téléphone, elle commence à bégayer
Ses amis n'arrivent pas à la réconforter
Elle finit par être totalement bourrée
Elle ne fait que tituber
Ses enfants essaient de la raisonner
Il est temps d'aller se reposer
Elle tente de se lever
Mais à la chaise elle est collée
Elle veut se rendre dans la chambre à coucher
Mais elle chute dans l'escalier
Ses enfants épuisés
Se décident à la porter
Ils aimeraient parfois la laisser tomber
Mais ils ne veulent pas finir en foyer
Ils finissent par la border
Elle s'endort dans les bras de Morphée
Les enfants peuvent aller se coucher
Mais avant, ils vont tout nettoyer
Quand le soleil se lèvera
L'ivrogne recommencera
Car l'amour de ses enfants
Ne sera jamais suffisant
Il y a des vies abîmées
Des vies où plus rien n'est à espérer
Et si en plus ces vies proviennent de la pauvreté
Elles n'auront pas le luxe de pouvoir se relever
Fenêtres délabrées
Vêtements délavés
Visages fatigués
Cœurs défoncés
On met de la musique
On n'a pas de fric
On va s'habiller chic
On est allergique
On télécharge l'application
On joue comme des moutons
On s'allonge dans le salon
On s'abrutit devant la télévision
Et on bouffe une pizza 4 fromages...
Et on bouffe une pizza 4 fromages...
Et on bouffe une pizza 4 fromages...
Et on bouffe une pizza 4 fromages...
Petit soleil
Mode veille
Triste Marseille
Adieu merveilles
On veut trouver sa dulcinée
Mais on veut juste la niquer
On veut trouver son prince charmant
Mais on veut juste son argent
On se compare aux élites
On est en pleine faillite
On navigue sur des sites
On se fait avoir par des parasites
Et on achète l'Iphone 8...
Et on achète l'Iphone 8...
Et on achète l'Iphone 8...
Et on achète l'Iphone 8...
Ennui mortel
Pauvre rebelle
Regards cruels
Humanité artificielle
On est enfermé dans la cage
On hurle notre rage
On est de misérables épaves
On fait tout pour rester esclaves
On raconte des potins
On révèle des secrets malsains
On tend nos fausses mains
On ne fait jamais le Bien
Et on écoute la mort de Naomi Musenga sur Youtube...
Et on écoute la mort de Naomi Musenga sur Youtube...
Et on écoute la mort de Naomi Musenga sur Youtube...
Et on écoute la mort de Naomi Musenga sur Youtube...
Vive colère
Sur Terre
En Mer
Crève Castaner
On n'arrive plus à s'aimer
On ne veut plus positiver
On est totalement désemparés
On refuse de voir la réalité
On pleure
On a peur
On barre les jours au marqueur
On attend la dernière heure
Et on va tous se foutre une balle...
Et on va tous se foutre une balle...
Et on va tous se foutre une balle...
Et on va tous se foutre une balle...
Je ne vous comprends pas les gens
Chaque jour, la Misère frappe et vous met en sang
Malgré ça, vous restez dans le rang
A attendre que la mort vous prenne lentement
Mais bordel, rebellez-vous !
Dans vos poches, vous n'avez plus un sou
Vous courrez désespérément vers un pot de Nutella
Et la nuit, vous rêvez d'une inaccessible paella
Pour vous, c'est devenu totalement normal
De se laisser arnaquer par le Chacal
Pendant que Macron et Compagnie ont "la patate"
Vous devez vous contenter de vos misérables pâtes
Pourquoi ? Pourquoi ? Dites-moi pourquoi !
Pourquoi subissez-vous ces ignobles lois ?
Vous n'avez pas demandé à être pauvre
Vous êtes nés pauvres
Les bourges prétendent que vous avez le choix
Qu'avec du mérite, vous pourrez devenir Roi !
Mais comment osent-ils parler de mérite ?
Ces égoïstes parasites
Ils attendent que Papa donne le piston
Pour ensuite s'habiller en Louis Vuitton
Ils osent dire "j'ai travaillé dur pour ce blouson"
Pourtant, c'est la thune de leurs darons
Alors peuple d'en bas, arrête de faire le con
Et détruit les privilèges de ces bouffons
Ça évitera de voir vos gosses
Devenir un jour beaucoup trop féroces
Car si ce jour arrive, la rébellion bon enfant
Laissera la place à un véritable bain de sang
Empêchons ce triste chaos digne de Satan
Et rebellez-vous maintenant, il est encore temps !
Et si deux secondes, on se posait ?
Et si tout de suite, on respirait ?
Et si un instant, on arrêtait ?
Et si notre rage, on l'explosait ?
Et si on se mettait à hurler
Plutôt que de se la fermer ?
Et si on devenait révoltés
Afin de changer la réalité ?
Et si au lieu de se juger
On essayait de s'écouter ?
Et si on pouvait enfin lâcher
Toutes nos larmes contenues depuis des années ?
Et si la pauvreté
Nous rendait résignés ?
Et si les inégalités
Nous empêchaient de nous aimer ?
Et si on peignait la misère ?
Et si on serrait fort nos frères ?
Et si on sauvait ceux qui sont plus bas que terre ?
Et si on se trouvait nous-même déjà à terre ?
Et si rien n'avait de sens ?
Et si tout était une question de chance ?
Et si on rejoignait la danse
Des âmes blessées de notre France ?
Et si on n'arrivait plus à sourire ?
Et si on arrêtait de courir ?
Et si on commettait le pire ?
Et si on partait mourir ?
Qu'attendre du lendemain ?
Une nouvelle condition pour l'humain ?
Nos efforts sont-ils vains ?
Est-ce tout simplement la fin ?
Persister
De ces réprimandes
Somme toute méritées
Il ne me restera
Que la culpabilité
Me serais-Je fourvoyée
A te détourner de ta réalité
Et pourtant déjà pardonnée
Je ne peux m'empêcher
De te provoquer !
Papa, pourquoi as-tu autant de costumes dans l’armoire ?
Papa, pourquoi cet enfant dort sur le trottoir ?
Papa, pourquoi achètes-tu du parfum ?
Papa, pourquoi la femme de ménage n’a pas de shampoing ?
Papa, le soir tu es fatigué
Derrière ton bureau, tu as tant bossé
Papa, tu insultes les chômeurs d’assistés
Pourtant, ils feraient tout pour avoir ton salaire de privilégié
Papa, je n’aime pas ton métier
Papa, je préfère les pompiers
Papa, c’est triste d’être banquier
Papa, arrête de tout massacrer
Désolé papa, mais tout ton argent
Ne te rend pas méritant
Désolé papa, tu n’es pas intelligent
Mais plutôt très arrogant
Papa, tu m’interdis de parler
Aux inconnus, aux étrangers
Papa, je veux juste les aider
Ce ne sont pas des pestiférés !
A l’école, j’ai des amis
Qui viennent de Seine Saint Denis
Ils s’appellent Nour, Yanis ou Fatima
Même s’ils ont faim, ils ne me volent pas mon pain au chocolat
Mon papa m’emmène au restaurant
Leurs papas ne peuvent pas, ce sont des paysans
Ma maman est heureuse
Leurs mamans sont travailleuses
Mon papa, sois généreux
Ils ont l’air si malheureux
Mon papa, sois gentil
Aidons ceux qui n’ont pas de vie
Regarde papa, tu as trois voitures
Regarde papa, leurs appartements sont remplis de moisissures
Regarde papa, ils ne partent jamais en vacances
Regarde papa, ce sont des enfants de la triste France
Réveille-toi papa, ils vont se tuer !
Je t’en supplie papa, ils vont s’immoler !
Fais quelque chose papa, les larmes coulent !
Papa, papa, BORDEL PAPA, le pays s’écroule !
Retrouvons-nous dans l'église des rêves
Sur l’autel de ce qui nous uni dans le labyrinthe des poésies, l’Ursidae se glace d’effroi. Il a tissé une constellation qui se dévore. Des avatars, avides de lisser leurs plumes, le panache communautaire fait sa roue, son défilé. Des avatars, avides d’aiguiser leurs plumes, et sous les plumes, le venin. Le tranchant des idéaux s’affûte et se pourlèche de sa propre bave. La communauté fait son festin, cuisinier de sa propre arrogance.
L’Ursidae se glace d’effroi, les degrés volubiles se confondent en un seul, unique et sans appel. Les plumes se dressent et resserrent les liens, l’oiseau qui croyait en sa liberté s’englue dans le dogme. La constellation des libertés est ordonnée, bien rangées, elles se confondent en une seule, unique et sans appel. La communauté fait sa roue, son défilé.
L’Ursidae se glace d’effroi, sa plume saura-t’elle remettre un peu de désordre ?
[quote="Rosenrot"]Retrouvons-nous dans l'église des rêves
Sur l’autel de ce qui nous uni dans le labyrinthe des poésies, l’Ursidae se glace d’effroi. Il a tissé une constellation qui se dévore. Des avatars, avides de lisser leurs plumes, le panache communautaire fait sa roue, son défilé. Des avatars, avides d’aiguiser leurs plumes, et sous les plumes, le venin. Le tranchant des idéaux s’affûte et se pourlèche de sa propre bave. La communauté fait son festin, cuisinier de sa propre arrogance.
L’Ursidae se glace d’effroi, les degrés volubiles se confondent en un seul, unique et sans appel. Les plumes se dressent et resserrent les liens, l’oiseau qui croyait en sa liberté s’englue dans le dogme. La constellation des libertés est ordonnée, bien rangées, elles se confondent en une seule, unique et sans appel. La communauté fait sa roue, son défilé.
L’Ursidae se glace d’effroi, sa plume saura-t’elle remettre un peu de désordre ?[/quote]
<3 AMEN :)
Retrouvons-nous dans l'église des rêves
Sur l’autel de ce qui nous uni dans le labyrinthe des poésies, l’Ursidae se glace d’effroi. Il a tissé une constellation qui se dévore. Des avatars, avides de lisser leurs plumes, le panache communautaire fait sa roue, son défilé. Des avatars, avides d’aiguiser leurs plumes, et sous les plumes, le venin. Le tranchant des idéaux s’affûte et se pourlèche de sa propre bave. La communauté fait son festin, cuisinier de sa propre arrogance.
L’Ursidae se glace d’effroi, les degrés volubiles se confondent en un seul, unique et sans appel. Les plumes se dressent et resserrent les liens, l’oiseau qui croyait en sa liberté s’englue dans le dogme. La constellation des libertés est ordonnée, bien rangées, elles se confondent en une seule, unique et sans appel. La communauté fait sa roue, son défilé.
L’Ursidae se glace d’effroi, sa plume saura-t’elle remettre un peu de désordre ?
<3 AMEN
Assise sur son parterre elle contemple
Les petites boules jaunes, emballées de gaze blanche.
Comme c’est rassurant. Comme c’est apaisant.
Elle se contemple, assise sur son parterre.
Comme c’est rassurant. Comme c’est apaisant.
Elle se rêve encore une âme d’enfant, une âme de pétale blanc
Mais l’éclosion est faite, son cœur enfant s’assèche
C’est l’heure normalement, de transmettre un vivant, mais va savoir pour quoi, ce qui la captive tant, c’est son parterre de fleurs, jaunes et de gaze blanche
Parfois, souvent, elle voudrait qu’on la voit, un peu différemment
Ce n’est plus une enfant, elle lutte obstinément, aveuglément. Cicatriser ses failles en menant des batailles.
C’est l’heure normalement, de transmettre un vivant, mais ce n’est pas le temps, le temps pour une enfant. Les luttes et les combats maintenant sont ciment ; s’y jeter et s’y perdre, obstinément, aveuglément.
Les autres ces rivaux, lui disent que son parterre n’est peut-être pas tout, qu’il y a d’autres raisons d’accepter l’éclosion. Elle ne veut rien entendre, que son parterre, apaisant et tellement rassurant.
Leur crier ces rivaux d’entendre enfin raison, que les luttes et les guerres, sont un noble destin, bien plus noble c’est sûr que laisser la nature
Faire son temps et transmettre un vivant
Pour preuve, elle l’a lu quelque part.
Elle l’a lu quelque part, pour preuve.
On lui dit que ses fleurs, jaunes et de gaze blanche, sont un peu terre à terre
Que d’autres fleurs, sur d’autres branches, s’élèvent un peu plus haut, et ouvrent à l’esprit, des horizons plus vastes
Mais la perspective qui change, effraie et fragilise
Vite, que mon regard se perde
jaune et de gaze blanche
Sur mon petit parterre.
Vendredi 16 Novembre 2018, 19h30, dans une petite ville du nord de la France.
Hisham Kacem a terminé sa journée de travail au cabinet. Il est assez content de lui. Il a gagné un nouveau procès aujourd’hui. Il a permis à l’une de ses clientes de toucher une pension alimentaire pour ses enfants plus importante que celle qu’elle touchait avant. Hisham est un jeune avocat qui fait doucement son chemin dans le métier. Chaque jour, il grimpe les échelons. Hisham est un homme qui a des convictions et qui se dévoue totalement à son métier.
Hisham arrive devant sa luxueuse maison. Il a hâte de franchir la porte afin de voir ses deux petites marmottes. Hisham est père de deux jumelles de neuf ans, Sana et Faustine. Une fois le premier pied passé à l’intérieur de la maison, Hisham voit arriver dans sa direction Sana qui lui saute dans les bras.
« - Papa, tu es rentré !
- Oui, je suis là, ma puce.
- La nounou s’est bien occupée de nous, papa. Elle est partie il y a dix minutes. Elle a même préparé le repas, tu n’as rien à faire !
- Ah… c’est gentil, mais tu lui diras la prochaine fois qu’elle n’est pas obligée de faire le repas, et qu’elle peut partir plus tôt.
- D’accord, papa.
- Vous avez pris votre douche, avec ta sœur ?
- Oui.
- Combien de temps, la douche ?
- 5 minutes, papa, on sait, tu nous as déjà expliqué les gestes écolos.
- Il fait chaud, je trouve. Vous avez augmenté le chauffage ?
- Heu… oui un peu. Mais il commence à faire froid, papa.
- Va le baisser s’il te plait.
- Mais papa…
- Ne discute pas Sana !
- D’accord, j’y vais. »
Hisham laissa sa fille accomplir l’ordre qu’il venait de lui donner et après avoir embrassé sa deuxième fille, Faustine, il demanda à celle-ci de mettre la table. Quant à lui, il vérifia que les appareils qui ne fonctionnaient pas actuellement étaient débranchés. Enfin, Hisham put s’installer à table avec ses deux filles. Un sujet d’actualité fut alors évoqué par Faustine.
« - Papa, ils ont encore parlé des vegans aux infos. Y en a qui taguent des boucheries.
- Oui. Et tu en penses quoi ?
- Bah, je ne sais pas trop. J’aime bien les idées des vegans, mais tu nous as toujours dit qu’il ne faut pas être violent, de ne jamais frapper quelqu’un à l’école par exemple.
- Tu as raison, Faustine. La violence ne résout rien. Mais tu dois toujours penser à analyser chaque situation. Ici, quel est réellement l’acte violent ? Trois mots tagués sur une enseigne ou bien l’abattage des animaux, qui sont comme nous, des êtres vivants ?
- Oui d’accord, j’ai compris papa. Je veux vraiment devenir vegan alors !
- Mais du coup papa ? demanda Sana à son tour. Il faut être prêt à tout pour l’écologie, pour protéger l’environnement ? »
Hisham Kacem hésita avant de répondre. Avec la conscience écologique qu’il avait enseignée à ses deux filles, il ne pouvait pas répondre non.
« - Oui, Sana, protéger l’environnement, sauver les animaux, c’est primordial. On doit être prêt à tout pour ces causes-là. »
Après avoir discuté ensuite avec ses filles de ce qu’elles avaient fait à l’école aujourd’hui, ce fut la fin du repas. Laissant cinq minutes ses filles, Hisham sortit dehors. Il s’approcha de sa voiture électrique et ouvrit le coffre. Il prit le gilet jaune qui s’y trouvait et le plaça sur le tableau de bord de sa voiture. Soudainement, il entendit un sifflement. Il se retourna, c’était le voisin.
« - Ah, tiens, Monsieur Kacem, vous allez manifester demain ? J’ai raté un épisode ou quoi ? Vous, l’avocat qui gagnez très bien votre vie et qui avez des tendances écolos, vous allez participer à la manif du 17 ?
- Oui, j’irai, cher voisin.
- Je ne vous comprends pas, mais bon…
- Vous ai-je raconté que j’ai perdu ma femme il y a huit ans ?
- Ah, non… je ne le savais pas, navré.
- C’était une personne merveilleuse. On s’est rencontré pendant nos études. On voulait devenir tous les deux de grands avocats. Quand elle est tombée enceinte, ses parents ne l’ont pas supporté. Ils n’aimaient pas ma couleur de peau. Ils ont rompu contact avec leur fille. Quant à moi, j’étais orphelin, je n’ai jamais connu mes parents. On était donc tous les deux dans une situation délicate. Mais on s’aimait. On voulait garder cet enfant. Il se trouve que c’était des jumelles. On a enchaîné les petits boulots en même temps que nos études, il y a eu des jours très difficiles. Quand les filles ont enfin vu le jour, c’était encore plus dur. On était très mal financièrement. Il nous restait une année, une seule année pour obtenir nos diplômes. On y était presque… Mais ma femme a craqué avant. Elle a commis l’irréparable. Elle… elle… elle s’est jetée sous un train.
- Je ne sais pas quoi dire Monsieur Kacem…. Je me sens ridicule maintenant.
- Ne le soyez pas. J’ai tenu grâce à mes deux filles extraordinaires. Je vis chaque jour grâce à elles. Le pire est derrière moi. Mais je n’ai rien oublié. Et je n’oublierai jamais. Donc oui, demain le 17 Novembre, j’irai manifester contre la hausse des carburants, même si je roule en électrique. Demain, le 17 Novembre, je ne manifesterai pas contre l’écologie mais contre la misère. Et je ne rêve que d’une seule chose. Que demain, dans ce pays, tout explose ! »
Il est temps de faire un sacrifice
Pour défaire du monde l'avarice
Il est temps d'allumer l'étincelle
Pour éteindre la dictature de Bruxelles
Les désespérés, les suicidaires, où êtes-vous ?
Pour réveiller les consciences, on a besoin de vous
Il y a plus de malheureux que de kaïras
Il y a plus de Mohamed Bouazizi que de Mohamed Merah
On n'oubliera pas cette scène
Le peuple devenant torche humaine
On ira devant l'Assemblée
Voir les corps s'enflammer
D'abord toi, l'infirmière fatiguée
Puis toi, l'esclave ouvrier
Toi aussi, la triste prostituée
Et toi, encore, le jeune des cités
On finira par tous nous sacrifier
On verra une dernière fois l'huissier
Nos dettes, on ira les rembourser
En nature, avec nos chairs brûlées
On ira sur tous les balcons
Avant que calcinent nos poumons
On hurlera un hymne à la Révolution
N'en déplaise au chef de la nation
Quand ce grand jour arrivera
Quand ce magnifique désastre s'allumera
Alors le capitalisme s'écroulera
Alors le monde renaîtra
Ont-ils eu tort ?
De se donner la mort ?
En tout cas, on leur dit merci
De nous avoir offert une nouvelle vie
Quand il se déconnecte
C’est mon cœur qui s’arrête
Quand il r’garde la télé
J’ai envie de hurler
Ces soirées de conn’ries
A mâcher des gnocchis
Je lui donne la recette
Pour se faire une galette
Lui pense à s’immoler
Tout près de l’Assemblée
Parfois à la dérive
Entre deux dérivées
Souvent son cœur chavire
Quand il cesse de rêver
De cette grande Rébellion
Dont se foutent tous les cons
Accueillons la vraiment
Comme ferait une maman
Cette belle jeunesse qui vibre
Et qui veut vivre libre
Il est minuit et le player se met sur Putain ma vie
Il est minuit et toi t'es là, seule dans ta chambre avec tes chats et y a les pétards dehors.
Et accessoirement des gens qui crient.
Il est minuit et toujours que quelques voix qui arrivent à apaiser.
Apaiser le vide, apaiser la peur de tout.
Des gens, de la vie et voir même de la joie.
Il est minuit et comme chaque soir on va pas éteindre très tard.
Et demain comme chaque jour mort, on va se faire un tour de digue.
Et peut-être le luxe d'avoir une gaufre, une gaufre au chocolat noir, toujours chocolat noir.
Et chantilly les jours de fêtes ou de déprime. Demain, on dira que c'est un jour de fête.
Alors bonne nuit.
[quote="__Coffee&Caramel__"]Il est minuit et le player se met sur Putain ma vie
[/quote]
<3
Putain ma vie... la description universelle de l'année 2019 ? Putain ma vie pour nous tous ?
Putain nos vies :)
Il est minuit et le player se met sur Putain ma vie
<3
Putain ma vie... la description universelle de l'année 2019 ? Putain ma vie pour nous tous ?
Putain nos vies
"Qu'est-ce que t'as branlé ma vie, t'as pas bien vu je crois
Quand il a fallu tourner, toi t'as foncé devant toi
Pour voir un peu les briques de plus près dans ta gueule
Voir si tu résistais à te battre toute seule"
On les a tous déjà rencontré
Ces fameux enfants gâtés
Ces enfants qui rient à pleines dents
Ces enfants qui sont heureux tout le temps
L'enfant gâté est bien habillé
Il ne connait pas la pauvreté
L'enfant gâté a la chance de voyager
Sa résidence n'est pas dans les cités
L'enfant gâté se croit malin
Il sort des phrases apprises par cœur dans un bouquin
L'enfant gâté n'a aucune idée
Pourtant, il passe son temps à philosopher
A l'école, l'enfant gâté n'est pas largué
Ses parents sont là pour l'aider
L'enfant gâté a toujours douze ou treize sur vingt
Largement suffisant pour continuer son chemin
L'enfant gâté est sociable
Tout le monde rêve de manger à sa table
L'enfant gâté a tellement de choses à raconter
Sa vie est remplie de merveilles à explorer
Devant ses potes, l'enfant gâté se prend pour un écolo
Pourtant, il jette sa canette de bière dans un ruisseau
L'enfant gâté enchaîne les compétitions
Mais n'a pas le mental pour gagner le marathon
Quand l'enfant gâté est une fille, il est féministe
Mais il ne sera jamais humaniste
Car quand une femme fait la manche sur le pavé
L'enfant gâté la laisse sans aucune dignité
L'enfant gâté n'est pas contre l'immigration
Pour accueillir les beaux chinois qui achètent des actions
L'enfant gâté apprécie moins l'immigration
Lorsque les grosses chinoises de Belleville font de la prostitution
L'enfant gâté ne vote pas la droite identitaire, non à Philippot
Il ne vote pas la gauche révolutionnaire, non à Besancenot
L'enfant gâté vote pour la droite du système, oui à Wauquiez
Il vote pour la gauche hypocrite, oui à Delanoë
Tous les mois, l'enfant gâté voit sa mamie
Elle lui tend un gros billet qu'il accepte sans dire merci
L'enfant gâté ira alors se parfumer chez Guerlain
Et il ira aussi s'acheter des mocassins
Pour l'enfant gâté, les chômeurs ne savent pas se débrouiller
Il a vite oublié qu'il a été lui-même pistonné
L'enfant gâté n'aime pas les voitures brûlées
Il ne comprend pas cette violence, lui qui est si bien éduqué
L'enfant gâté n'est pas un rebelle
Il n'a pas grand-chose dans la cervelle
L'enfant gâté est un voyou
Pour gagner de la thune, il est prêt à tout
Face à ces enfants gâtés
Les enfants de la rue doivent se réveiller
Mais ils sont trop épuisés
Les enfants de la rue sont mort-nés
Alors incapables de nous sauver
L'intégralité de la société
Continuera pour l'éternité
A être régie par les enfants gâtés
Très joli texte Gavroche_Geyvroy , lovely
perso, je n'ai jamais été en compèt avec les fils et fille de ............riche,
ni jalouse
c'est sur quand y a papa et maman t'as beaucoup moins de galère
je resterai Gavroche
j'aime être GAVROCHE
Paroles de la chanson La Faute A Voltaire par Fabrice Bernard
Gavroche:
Je suis tombé par terre, c'est la faute à Voltaire
Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau
Je ne suis pas notaire, c'est la faute à Voltaire
Je suis petit oiseau, c'est la faute à Rousseau
Tous:
Il est tombé par terre, c'est la faute à Voltaire
Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau
Si tu n'es pas notaire, c'est la faute à Voltaire
Tu es petit oiseau, c'est la faute à Rousseau
Gavroche:
Je suis tombé sur terre
Même Dieu ne sait pas comment
Je n'ai ni père, ni mère
Qui m'reconnaissent leur enfant
J'me suis fait une famille
Avec ceux qui n'en ont pas
Joyeux drilles en guenilles
Avec un cœur gros comme ça
Tous:
Il est tombé par terre, c'est la faute à Voltaire
Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau
Joie est mon caractère, c'est la faute à Voltaire
Misère est mon trousseau, c'est la faute à Rousseau
Gavroche:
Je suis un va-nu-pieds
Mais nu, le pied va quand même
Je prends ce qui me plaît
Pour payer, pas de problème
Je fais des pieds de nez
Aux marchands et à leurs dames
Tous:
Et pour te rattraper, il leur faut plus d'un gendarme !
Gavroche:
On me connaît partout
De Clignancourt à Belleville
Je suis aimé par tous
Sauf par les sergents de ville
Je vis de ce qui vient
Et de ce qui ne vient pas
Sans savoir à l'avance
L'menu du prochain repas
Misère est mon trousseau
C'est la faute à Rousseau
On est laid à Nanterre, c'est la faute à Voltaire
Et bête à Palaiseau, c'est la faute à Rousseau
Si tu n'es pas notaire, c'est la faute à Voltaire
Tu es petit oiseau, c'est la faute à Rousseau
Tous:
Il est tombé par terre, c'est la faute à Voltaire
Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau
Si tu n'es pas notaire, c'est la faute à Voltaire
Tu es petit oiseau, c'est la faute à Rousseau
Tu es petit oiseau, c'est la faute à Rousseau
:P
[quote="maleyne16"]Très joli texte Gavroche_Geyvroy , lovely
[/quote]
merci :)
Très joli texte Gavroche_Geyvroy , lovely
merci
Moi qui suis tellement triste
Moi qui a pour bonheur que mon esquisse
Je vois en toi tout ce qui est en moi
Prêt à défier les ombres et les lois
Tu es la seule lumière que j'ai connu
Je te donne tout, je suis à nu
Pour enfin être libre dans tes bras
Pour toutes ces croyances misent à bas
Je suis là avec toi a combattre les obstacles
À prendre des chemins pour rejoindre l'oracle
Mais à chaque instant la souffrance remonte
Pour qu'un jour, tout ce ci ne soit que honte
Je veux partager tout l'amour que j'ai pour toi
Ensemble, nous réussirons et la lumière brillera
"Je suis le témoin de cette rapine.
Je vois, cet appel à la justice qui gronde, cette faim qui tiraille nos entrailles, tandis que d’autres font bonne ripaille.
Et je vois, ces petits rien, misérables fourmis, vêtir de jaune leurs espoirs, et former bataillons d’urgence, d’honneur et de dignité
Je vois, des oligarques à la solde de monstres plus gros encore, de leur sinistre main, fermer le robinet de la solidarité, et ouvrir les vannes de l’injustice et de la rage
Et je vois, mes p’tits bonhommes, de toute leur bienveillance armés, sortir leurs tripes et leurs cœurs au grand jour, et en couleur, gelés et pétris d’espoirs
Je vois, ces pantins plats, invités dans chaque foyers, expliquer comment penser, qui aimer et quand se lever ; et quand se coucher ; et quand fêter ; et quand pleurer
Et je vois, cette rage sourde et douloureuse, rivière de sang, de larmes et de courage, prendre sa source de l’irrespect
Je vois des costumes noirs, parer la haine qu’ils suscitent, avec le concours de bleus capitaines, tristes pions sur l’échiquier
Et je vois mes p’tits rien, déborder d’empathie, échanger gentillesses et nourritures, aux abords de chaques contrées.
Je vois, ces anonymes, sans couleurs, mais vibrants et tendres, venir apporter soutien, chaleur et pain.
Je sens cet abandon. On est seuls. Le peuple est seul. Mais le peuple est légion.
Je ne suis personne, mais… je suis nombreux.
Je sens, cette odeur de feu, de cendres, envahir nos tissus, et nos âmes, et nos foyers
Je sens, la fraternité qui convulse, et s’extirpe avec force, avec rage, de tant d’écrins qui font cercueils
Je sens, l’ardeur des tenailles qui veulent nous enserrer, étourdis, devant nos yeux arrachés
Je sens, l’indignation qui gronde, les larmes brûlant les joues des braves aux poings serrés
Je vois, les odieuses ficelles des pantins qui sourient, couteaux à la main, venin aux lèvres
Et je vois, mes beaux soldats, éclatants, affronter froid et mensonge, en quête de dignité
Je vois, des foules inertes, indifférentes, et complices, manquer la rive de leur temps
Et je vois, mes beaux soleils, amarrés, affamés, les enjoindre au réveil
Je vois ces marionnettistes apeurés, ordonner rage pour nous dominer, distiller doute, affaiblir, salir et menacer
Et je vois la révolte, conjurer de venir grossir ses rangs, les endormis, les oubliés
Je vois le froid, le doute, la peur, le temps, mettre à l’épreuve leur ténacité
Mais je sais, le cœur gros, la poitrine gonflée, les âmes à jamais chargées
Et dans leur tripes et dans leur ventre l’injustice tourne, et tourne encore
Et d’en haut, et d’en bas, et violences, et coups bas
Mais les cœurs, mais les âmes, soudées et réveillées
Bataillons du peuple, par la force, déterminés
Oublieront la peur, mettront au pas les géants, et lutteront, allons, enfants..."
** Un ami **
Perdu dans un vide magistral
Ta tristesse est à son degré maximal
Je le vois ton visage pâle
Je sais que tu vas très mal
Tu n'as plus aucun espoir
Vide absolu, paysage noir
Tu marches de trottoir en trottoir
Sans but, sans rien vouloir
T'as même plus de larmes
Plus rien ne t'alarme
Plus rien ne te charme
Fini la révolte, tu déposes les armes
Alors, tu vas faire quoi ?
Continuer à obéir aux lois ?
Rester impassible sous les coups du roi ?
Te lever à 5h30 parce que t'as pas le choix ?
Dis-moi un truc s'il te plait
Ce n'est pas encore fini, je te le promets
Viens, l'ami, prends un bouquet
Allez, courage, c'est bientôt le 1er Mai
Avant de rejoindre les cieux
Marche avec nous sous l'air pluvieux
Ouvre bien tes p'tits yeux
C'est la guerre des malheureux
Viens observer le magnifique retour des idéaux
Ou bien la triste victoire des bourreaux
Quelque soit l'issue, abandonne ta vie de prolo
Le vide est le pire des fardeaux
Tu sais, demain, le cataclysme peut arriver
Sommes-nous encore capable d'humanité ?
Toi-même, je ne sais pas qui tu es
Mais que tu sois un ange ou un monstre, deviens enragé
Libère ton immense colère
Libère le sublime chaos qui fendra l'air
Libère ta beauté éternelle sur toutes les mers
Libère les cris de ton coeur sur cette putain de Terre
Je sais que tu n'as plus rien
Je sais que tu ne veux plus rien
Mais encore une fois, accroche-toi à ce lien
Viens à la guerre, viens au combat, viens !