J'ai la gueule de bois Depuis ces nuits avec toi Ces heures dans tes bras Mon âme au creux de toi Privé de ta substance Je ne suis plus qu'un funambule Défiant le vide de ton absence Sur mon fil tendu de solitude Je danse jusqu'à la transe Pour oublier l'altitude Je ne suis plus qu'un noctambule Tentant de remonter la pendule Vers ces nuits avec toi.
pp59 Il y a 7 ans

J'ai la gueule de bois
Depuis ces nuits avec toi
Ces heures dans tes bras
Mon âme au creux de toi

Privé de ta substance
Je ne suis plus qu'un funambule
Défiant le vide de ton absence
Sur mon fil tendu de solitude

Je danse jusqu'à la transe
Pour oublier l'altitude
Je ne suis plus qu'un noctambule
Tentant de remonter la pendule

Vers ces nuits avec toi.

Erreur rectifiée ...
Anneso46 Il y a 7 ans

Erreur rectifiée ...

Y a pas d'erreur. C'est bien ici que l'on dépose son offrande. Le MP c'est que pour les timides, et le mot de passe. ;-)
AnonymeIl y a 7 ans

Y a pas d'erreur. C'est bien ici que l'on dépose son offrande.
Le MP c'est que pour les timides, et le mot de passe.

[quote="Meduse"]Y a pas d'erreur. C'est bien ici que l'on dépose son offrande. Le MP c'est que pour les timides, et le mot de passe. ;-)[/quote] C est à moi que tu fais un clin d œil?
flush Il y a 7 ans

Y a pas d'erreur. C'est bien ici que l'on dépose son offrande.
Le MP c'est que pour les timides, et le mot de passe.
@Meduse


C est à moi que tu fais un clin d œil?

Merci Méduse ... Je me lance alors 😉 J’aime l’odeur de ton parfum dans la salle de bain J’aime croire que toi et moi ça finira bien J’aime à leur dire que notre vie est belle putain J’aime l’odeur de ton parfum sur le col de ta chemise J’aime croire que je t’aimerai même si tu t’enlises J’aime à leur dire que ton penchant pour l’alcool je le maîtrise J’aime l’odeur de ton parfum dans la voiture J’aime croire qu’il y aura le bonheur après ce que j’endure J’aime à leur dire que tu es loin d’être une ordure J’aime l’odeur de ton parfum dans mes cheveux J’aime croire que toi est moi on finira vieux J’aime à leur dire qu’ils balayent un peu chez eux J’aime pas te dire que je ne te reconnais pas J’aime pas quand tu fais comme si j’étais pas là J’aime pas te dire qu’est-ce que tu bois 
Anneso46 Il y a 7 ans

Merci Méduse ... Je me lance alors 😉
J’aime l’odeur de ton parfum dans la salle de bain
J’aime croire que toi et moi ça finira bien
J’aime à leur dire que notre vie est belle putain

J’aime l’odeur de ton parfum sur le col de ta chemise
J’aime croire que je t’aimerai même si tu t’enlises
J’aime à leur dire que ton penchant pour l’alcool je le maîtrise

J’aime l’odeur de ton parfum dans la voiture
J’aime croire qu’il y aura le bonheur après ce que j’endure
J’aime à leur dire que tu es loin d’être une ordure

J’aime l’odeur de ton parfum dans mes cheveux
J’aime croire que toi est moi on finira vieux
J’aime à leur dire qu’ils balayent un peu chez eux

J’aime pas te dire que je ne te reconnais pas
J’aime pas quand tu fais comme si j’étais pas là
J’aime pas te dire qu’est-ce que tu bois 


Meduse t'as créé le plus gros recueil de poèmes d'anonymes ❤
Nulie Il y a 7 ans

Meduse t'as créé le plus gros recueil de poèmes d'anonymes ❤

Bon, je suis loin d'être un poète, mais j'accepte de jouer le jeu ! Puis, depuis mon séjour à Edimbourg, j'avais ce goût amer en bouche.. Que vole mon amour, notre oiseau liberté, celui qui nous a mené, toi et moi en ce jour, sur les hauteurs d'Edimbourg. Aujourd'hui sur le toit de la vieille ville, on contemple le printemps, la beauté de l'ancien temps, nous offrant l'exil. Cette beauté qui témoigne, de la grandeur de l'Homme, bientôt oubliée derrière le métal, des grues se mélangeant à ces cathédrales. A ces cathédrales qui s'effondrent, Alors que s'élèvent et se confondent, Les Barclays, les HSBC, Les Starbucks, les Mc Donald's. Au grand spectacle de la modernité, du patrimoine se faisant violer, je fais le voeu qu'à jamais, ne continue de voler (mon amour), notre oiseau liberté.
TakiyaG Il y a 7 ans

Bon, je suis loin d'être un poète, mais j'accepte de jouer le jeu ! Puis, depuis mon séjour à Edimbourg, j'avais ce goût amer en bouche..

Que vole mon amour,
notre oiseau liberté,
celui qui nous a mené,
toi et moi en ce jour,
sur les hauteurs d'Edimbourg.

Aujourd'hui sur le toit de la vieille ville,
on contemple le printemps,
la beauté de l'ancien temps,
nous offrant l'exil.

Cette beauté qui témoigne,
de la grandeur de l'Homme,
bientôt oubliée derrière le métal,
des grues se mélangeant à ces cathédrales.

A ces cathédrales qui s'effondrent,
Alors que s'élèvent et se confondent,
Les Barclays, les HSBC,
Les Starbucks, les Mc Donald's.

Au grand spectacle de la modernité,
du patrimoine se faisant violer,
je fais le voeu qu'à jamais,
ne continue de voler (mon amour),
notre oiseau liberté.

Putain j’aime pas les villes J’aime pas le béton mon cerveau vrille Putain j’aime pas les villes Souffle dans le ballon t’as l’oeil qui brille Putain j’aime pas les villes Sale bande de cons tu tues, tu pilles Putain j’aime pas les villes J’ai la chair qui fond Brulure dans ma pupille Putain j’aime pas les villes Demain je pars Je pars pour ma campagne Dieu que je t’aime Terre Soleil terre toscane Demain je pars Putain je pars 20:56 13 Septembre 2017
Master G Il y a 7 ans


Putain j’aime pas les villes

J’aime pas le béton
mon cerveau vrille

Putain j’aime pas les villes

Souffle dans le ballon
t’as l’oeil qui brille

Putain j’aime pas les villes

Sale bande de cons
tu tues, tu pilles

Putain j’aime pas les villes

J’ai la chair qui fond
Brulure dans ma pupille

Putain j’aime pas les villes

Demain je pars
Je pars pour ma campagne
Dieu que je t’aime
Terre Soleil terre toscane
Demain je pars

Putain je pars



20:56 13 Septembre 2017

J’ai vu des nuées de femmes au sein de marbre, Je suis leur fils, vice, gâté près de l’arbre. J’ai vu, dénudées, des femmes au sein de glaise, J’essuie leur lys lisse, gâché par les braises. Sur les banquises, Les eaux taries Chatoient, exquises, Au ciel émeri. Soulève le débat, allons-y, débattons, Révèle des bas cramoisis par la haine. Tu sais ce que l’on dit, sous les clous des bâtons : « Ami, pardonnez-moi, l’horreur est humaine. » Mon sang cesse Sa circulation, Car, sans cesse, Sans destination. A leurs diphtéries, tendez la monnaie, conscients Des giries des hyènes certifiées sans laisses, D’égéries que l’on gère et que l’on engraisse. A l’heure d’hystérie, tentez mon inconscient. Soufre dans le vent, Guerres avortées, Mercure élégant, Hymens assiégés.
JackPot Il y a 7 ans

J’ai vu des nuées de femmes au sein de marbre,
Je suis leur fils, vice, gâté près de l’arbre.
J’ai vu, dénudées, des femmes au sein de glaise,
J’essuie leur lys lisse, gâché par les braises.

Sur les banquises,
Les eaux taries
Chatoient, exquises,
Au ciel émeri.

Soulève le débat, allons-y, débattons,
Révèle des bas cramoisis par la haine.
Tu sais ce que l’on dit, sous les clous des bâtons :
« Ami, pardonnez-moi, l’horreur est humaine. »

Mon sang cesse
Sa circulation,
Car, sans cesse,
Sans destination.

A leurs diphtéries, tendez la monnaie, conscients
Des giries des hyènes certifiées sans laisses,
D’égéries que l’on gère et que l’on engraisse.
A l’heure d’hystérie, tentez mon inconscient.

Soufre dans le vent,
Guerres avortées,
Mercure élégant,
Hymens assiégés.

[quote="JackPot"]J’ai vu des nuées de femmes au sein de marbre, Je suis leur fils, vice, gâté près de l’arbre. J’ai vu, dénudées, des femmes au sein de glaise, J’essuie leur lys lisse, gâché par les braises. Sur les banquises, Les eaux taries Chatoient, exquises, Au ciel émeri. Soulève le débat, allons-y, débattons, Révèle des bas cramoisis par la haine. Tu sais ce que l’on dit, sous les clous des bâtons : « Ami, pardonnez-moi, l’horreur est humaine. » Mon sang cesse Sa circulation, Car, sans cesse, Sans destination. A leurs diphtéries, tendez la monnaie, conscients Des giries des hyènes certifiées sans laisses, D’égéries que l’on gère et que l’on engraisse. A l’heure d’hystérie, tentez mon inconscient. Soufre dans le vent, Guerres avortées, Mercure élégant, Hymens assiégés.[/quote] J'adore !!
Alextine Il y a 7 ans

J’ai vu des nuées de femmes au sein de marbre,
Je suis leur fils, vice, gâté près de l’arbre.
J’ai vu, dénudées, des femmes au sein de glaise,
J’essuie leur lys lisse, gâché par les braises.

Sur les banquises,
Les eaux taries
Chatoient, exquises,
Au ciel émeri.

Soulève le débat, allons-y, débattons,
Révèle des bas cramoisis par la haine.
Tu sais ce que l’on dit, sous les clous des bâtons :
« Ami, pardonnez-moi, l’horreur est humaine. »

Mon sang cesse
Sa circulation,
Car, sans cesse,
Sans destination.

A leurs diphtéries, tendez la monnaie, conscients
Des giries des hyènes certifiées sans laisses,
D’égéries que l’on gère et que l’on engraisse.
A l’heure d’hystérie, tentez mon inconscient.

Soufre dans le vent,
Guerres avortées,
Mercure élégant,
Hymens assiégés.


J'adore !!

c est une part de votre créativité personnelle qui vous est demandé contre le sésame.
AnonymeIl y a 7 ans


c est une part de votre créativité personnelle qui vous est demandé contre le sésame.



Ok donc les gens pour avoir les mp3 sacrés faut qu'il poste leur texte mais surtout, faut que ça respecte la sainte charte déontologique de la grande @Meduse. Faut surtout pas la choquée. Faut pas dire du mal de saint Damien. Faut pas trop être une groupie. Faut pas être trop mal dans son corps et sa tête... Tu as juste eu ce que tu as semé...
petit nounours Il y a 7 ans

Ok donc les gens pour avoir les mp3 sacrés faut qu'il poste leur texte mais surtout, faut que ça respecte la sainte charte déontologique de la grande @Meduse. Faut surtout pas la choquée. Faut pas dire du mal de saint Damien. Faut pas trop être une groupie. Faut pas être trop mal dans son corps et sa tête...
Tu as juste eu ce que tu as semé...

Menacé, mais @Libre.
Temple Il y a 7 ans

Menacé, mais @Libre.

Ah ba du coup, j oublie ma timidité pour poster un peu d amour. Elle Elle a l’âge des bons vins, je cumule les années comme ma vodka ses degrés. Me sentir encore trop jeune, avaler une autre cigarette, me dire que ça va passer. L’adolescent, le cœur usé. De la passion à l’éphémère, cruelle jeunesse. De nos passions à nos éternités, naïves promesses. Aux détours de mes détresses, surprendre celui que j’ai été. Elle est New-York comme toi, tu fus Tokyo. Elle a l'âge que t'auras toujours. Elle est de celles qui déterrent les souvenirs. Elle a l'impudeur de l'amoureuse. Elle est de ces soupirs qui empêchent de fuir. Elle est de ces cris qui font veiller la nuit. Elle est le bleu aux yeux qui rallume le feu. Elle est de celles qui veulent savoir. Elle est de celles qui jouent le jeu. Elle est de celles qui m'aiment quand même. Elle est Si seulement. Elle est Dans une autre vie. Elle est celle qui n'y croit pas plus que moi. Elle est de ces passions sans prénom.
flush Il y a 7 ans

Ah ba du coup, j oublie ma timidité pour poster un peu d amour.

Elle

Elle a l’âge des bons vins, je cumule les années comme ma vodka ses degrés. Me sentir encore trop jeune, avaler une autre cigarette, me dire que ça va passer. L’adolescent, le cœur usé. De la passion à l’éphémère, cruelle jeunesse. De nos passions à nos éternités, naïves promesses. Aux détours de mes détresses, surprendre celui que j’ai été. Elle est New-York comme toi, tu fus Tokyo. Elle a l'âge que t'auras toujours. Elle est de celles qui déterrent les souvenirs. Elle a l'impudeur de l'amoureuse. Elle est de ces soupirs qui empêchent de fuir. Elle est de ces cris qui font veiller la nuit. Elle est le bleu aux yeux qui rallume le feu. Elle est de celles qui veulent savoir. Elle est de celles qui jouent le jeu. Elle est de celles qui m'aiment quand même. Elle est Si seulement. Elle est Dans une autre vie.
Elle est celle qui n'y croit pas plus que moi.
Elle est de ces passions sans prénom.

Un jour je suis mort d Amour J ai traverser les jours À cloche pied Effondré Le temps coule Sous la houle De mes verres d alcool Ma tete touchant le sol Souvent Le néant J ai rêvé de mon Autre, j ai crié son nom, hurler mon désespoir Sous les lames du rasoir Damien en écho de mes maux À panser mes sanglots Pis j ai fini pas oublier les sentiments, oublier les chants Messine en fond d écran
pirate_revolution Il y a 7 ans

Un jour je suis mort d Amour
J ai traverser les jours
À cloche pied
Effondré
Le temps coule
Sous la houle
De mes verres d alcool
Ma tete touchant le sol
Souvent
Le néant
J ai rêvé de mon Autre, j ai crié son nom, hurler mon désespoir
Sous les lames du rasoir
Damien en écho de mes maux
À panser mes sanglots
Pis j ai fini pas oublier les sentiments, oublier les chants
Messine en fond d écran

Un peu de gaieté dans l'oeil de l'astre qui danse nu, tout en flamme pour nous. Tu vois l'aurore pointer ses lueurs à l'horizon mon ami ? C'est l'espoir que nous offre l'univers, il se déverse dans des cycles perpétuels. Tu sais qu'il te laisse en paix et éloigne de toi le chaos qu'il pourrait t'offrir ? Car il n'a aucune raison de te laisser le choix D'un sourire ou de larmes déversées À vous, mes chairs voisines, de faire résonner l'offrande qui bat sous votre peau, qui fait la richesse des sentiments, qui fait la pauvreté des esprits quand ils se perdent sur des chemins de pluies infinies. Nous sommes là pour percer la pénombre, pas pour l'étendre. Trop de nos pères continuent leurs guerres, comment veux-tu t'éloigner de tes souffrances si tu ne sais pas arrêter de les alimenter ? L'obscurité qui plane sur nos âmes doit s'estomper. Acceptez vous que la lumière rentre ?
AnonymeIl y a 7 ans

Un peu de gaieté dans l'oeil de l'astre qui danse nu, tout en flamme pour nous.

Tu vois l'aurore pointer ses lueurs à l'horizon mon ami ?

C'est l'espoir que nous offre l'univers, il se déverse dans des cycles perpétuels.

Tu sais qu'il te laisse en paix et éloigne de toi le chaos qu'il pourrait t'offrir ?

Car il n'a aucune raison de te laisser le choix
D'un sourire ou de larmes déversées

À vous, mes chairs voisines, de faire résonner l'offrande qui bat sous votre peau, qui fait la richesse des sentiments, qui fait la pauvreté des esprits quand ils se perdent sur des chemins de pluies infinies.

Nous sommes là pour percer la pénombre, pas pour l'étendre. Trop de nos pères continuent leurs guerres, comment veux-tu t'éloigner de tes souffrances si tu ne sais pas arrêter de les alimenter ?

L'obscurité qui plane sur nos âmes doit s'estomper. Acceptez vous que la lumière rentre ?

L'étrange vie que nous sommes Nous dévoile bien des surprises Dans la bêtise de l'homme Des libertés de notre emprise Toujours payé les ruisseaux Que l'on anime Il n'y a pas de mots Pour vous dire unanime Les échoués sont bien plus riches Que ces gens d'en haut Qui ne connaissent que la triche Au coeur d'art y chaud Mais le mien c'est échoué Dans cette triste complainte Du toujours avoir calculer D'une place au côté des saintes Je m'en remets à toi Artiste de la lutte Pour une culture sans loi Pour un voyage à brute Quand les vents auront tourné Je serais là, devant Toujours le poing levé Au gré du changement Alors voilà mon ami Que tes proses viennent Suinter l'aiguille Pour ranimer nos veines Pour ranimer nos vies
gimmick63 Il y a 7 ans

L'étrange vie que nous sommes
Nous dévoile bien des surprises
Dans la bêtise de l'homme
Des libertés de notre emprise

Toujours payé les ruisseaux
Que l'on anime
Il n'y a pas de mots
Pour vous dire unanime

Les échoués sont bien plus riches
Que ces gens d'en haut
Qui ne connaissent que la triche
Au coeur d'art y chaud

Mais le mien c'est échoué
Dans cette triste complainte
Du toujours avoir calculer
D'une place au côté des saintes

Je m'en remets à toi
Artiste de la lutte
Pour une culture sans loi
Pour un voyage à brute

Quand les vents auront tourné
Je serais là, devant
Toujours le poing levé
Au gré du changement

Alors voilà mon ami
Que tes proses viennent
Suinter l'aiguille
Pour ranimer nos veines

Pour ranimer nos vies

A ces enfants que nous ne sommes plus, à ces souvenirs gravés dans nos coeurs, qui ont fait ce qu'on est devenu, à ces joies, à ces peines, qui nous ont construit comme une famille, qui font que la vie est moins dure, aujourd'hui mon ami, tu te maries, alors oui tu nous a réuni en ce jour, pour graver ce moment de bonheur, et qu'il vous accompagne à chaque instant de votre vie, entends-tu cette musique, celle qui donne le rythme du bonheur, de la Liberté de vos mains unifiées, et si un jour la tristesse vient frapper à la porte, repense à cette musique, elle vous donnera la force, l'espoir et l'envie, Que cette amour rayonne comme un soleil noyant la terre pour éclairer les coeurs comme des bijoux inondés de lumière.
gimmick63 Il y a 7 ans

A ces enfants que nous ne sommes plus, à ces souvenirs gravés dans nos coeurs, qui ont fait ce qu'on est devenu, à ces joies, à ces peines, qui nous ont construit comme une famille, qui font que la vie est moins dure, aujourd'hui mon ami, tu te maries, alors oui tu nous a réuni en ce jour, pour graver ce moment de bonheur, et qu'il vous accompagne à chaque instant de votre vie, entends-tu cette musique, celle qui donne le rythme du bonheur, de la Liberté de vos mains unifiées, et si un jour la tristesse vient frapper à la porte, repense à cette musique, elle vous donnera la force, l'espoir et l'envie,
Que cette amour rayonne comme un soleil noyant la terre pour éclairer les coeurs comme des bijoux inondés de lumière.

[quote="petit nounours"] Tu as juste eu ce que tu as semé...[/quote] Le coeur au bord des lèvres, mais toujours la peur m ensorcèle. A la lumière des sages, voilà revenir le courage. Cette stupide Vie, catin des beaux matins, va t elle donner du sens aux écorchures du chemin ?
AnonymeIl y a 7 ans


Tu as juste eu ce que tu as semé...


Le coeur au bord des lèvres,
mais toujours la peur m ensorcèle.

A la lumière des sages,
voilà revenir le courage.

Cette stupide Vie, catin des beaux matins,
va t elle donner du sens aux écorchures du chemin ?

Whaoouuu, comme la pluie, vos superbes textes tombent à foison !
AnonymeIl y a 7 ans



Whaoouuu, comme la pluie, vos superbes textes tombent à foison !

Pourrait-on se revoir ? Je sais que tu regrettes aussi ces choses promises Quitte à se finir faisons le vraiment A deux on pourra voir que court à sa perte le temps Faisons-le encore une fois en souvenir du passé Faisons-le encore une fois l'amour comme quand on s'aimait Tu sais les regrets se partagent la toile de vie redemande une peinture Tu sais peindre l'amour l'amour comme quand on s'aimait sans littérature, avec mon pinceau Si se retrouver s'envisage Je voudrais Retrouver sur ton visage une teinture Les torts se partagent aussi l'amour à l'éternité se dire adieu jamais Je voudrais sans promesse en bois mettre nos corps en nage Faisons le encore une fois Se connaître l'un l'autre Se connaître plus que soi dans ces draps qui ne connaîtront que toi Quitte à mentir faisons le encore une fois Quitte à mentir faisons le à deux Je sais que tu regrettes aussi ces choses à voir Rappelle-moi tout ça
pedrosaez Il y a 7 ans

Pourrait-on se revoir ?
Je sais que tu regrettes aussi
ces choses promises

Quitte à se finir
faisons le vraiment
A deux on pourra voir
que court à sa perte le temps

Faisons-le encore une fois
en souvenir du passé
Faisons-le encore une fois
l'amour comme quand on s'aimait

Tu sais les regrets se partagent
la toile de vie redemande une peinture
Tu sais peindre l'amour
l'amour comme quand on s'aimait
sans littérature, avec mon pinceau

Si se retrouver s'envisage
Je voudrais
Retrouver sur ton visage
une teinture

Les torts se partagent
aussi l'amour à l'éternité
se dire adieu jamais
Je voudrais
sans promesse en bois
mettre nos corps en nage
Faisons le encore une fois

Se connaître l'un l'autre
Se connaître plus que soi
dans ces draps qui ne connaîtront que toi
Quitte à mentir
faisons le encore une fois
Quitte à mentir
faisons le à deux

Je sais que tu regrettes aussi
ces choses à voir
Rappelle-moi tout ça

"Vieux clocher" Est il encore permis de regarder un match de Foot sans subir les sarcasmes ? Est il encore possible d'aller en discothèque sans se faire mépriser ? Est il encore imaginable de s'imprégner du silence d'une cathédrale sans subir le cynisme ? Ou bien... L'heure est elle aux fantasmes ? L'heure est elle à blâmer ? L'heure est elle aux égocentrisme ? Moi c'est l'heure où je bois mon rosé "Vieux clocher". Il est fait au mont Ventoux. Ca tombe bien paraît que tout est à vendre... Il est à vendre celui qui ne te ressemble pas. Ou bien il est déjà acheté. Vendu qu'il est celui qui regarde le match dans son bled. Ah ouai sûr qu'il cautionne les millions du Barça. Vendu qu'il est celui qui écoute les DJ. Ah ouai sûr il mettra son pognon pour Ibiza. Vendu qu'il est celui qui prie. Ah ouai sûr la quête c'est pour la pédophilie. Putain ce qui est vendu c'est le respect. Tu sais gamin (enfin j'dis gamin j'devrais dire à l'âge des premières Smirnoff) j'me rêvais punk à chien. Y'aurai eu que moi et mes idées. Putain j'aurais pas été emmerdé. J'me serais construit un monde à moi tout seul. P'être bien que j'aurais cherché la petite monnaie comme on cherche dieu. Mais je crois que c'est rien d'autre que des cathédrales en canettes que j'aurais maintenant. J'dis pas que je renie celui là. Dans le fond j'y suis sans doute encore. J't'écris ces lignes dans une chambre blanche sans décors. Mon décors c'est l'humain qui traîne dans le salon d'en bas. Pis j'dis seulement que c'est "chez moi" quand on jette des canettes sur le mur du garage... Mon chez moi invisible c'est encore ce punk à chien.... Mais un jour gamin j'ai du voir l'humain en chemin. J'ai dû voir des yeux qui n'avaient besoin que des miens. J'ai dû voir Serge qui m'disait d'aller acheter ses clopes, son pastis, son PMU. Y me faisait chier avec ses chevaux toujours mal placé. Putain je les aurais pris en bonbons ou en bière les thunes du PMU. Putain c'était l'époque des vodka dans les garages pas des PMU. Pis un jour Serge a eu les poumons goudron, pis comme les chevaux, a sauté la dernière haie. Pis que d'un coup ça comptait plus la thune PMU. Qu'il me manquait juste quelqu'un pour partager l'humain. Bien sûr chagrin a été assoupi par les sourires des copains. Mais que toujours me remonte aux yeux mon Serge. Comme la marée reprends toujours la berge. Tu sais, lui, il se servait des bonnes doses de Pastis et moi il ne me servait que des momies parce que j'étais trop jeune. Aujourd'hui la momie ce n'est plus moi, c'est lui. Et qu'elle est en moi son immortalité. Et jamais je n'y renoncerais. Ben ouai je pourrais dire que son argent il l'a claqué au profit du PMU boursier. Ou qu'il a été baisé par les mirages du gain-publicité. Oh sûr on pourrait l'insulter. Partout l'insulte. Partout le mépris. Y'a trop de gens qui vivent en moi. Y'a trop de mort dans mon vivant. Chaque insulte m'estropie. Y'en a qui doivent se sentir vivant d'attaquer. Moi j'me sens vivant de protéger. Et pis la mort elle prends beaucoup plus qu'elle ne laisse tu sais. Alors faut toujours prendre soin des souvenirs. Pis des vivants. J'crois que j'peux plus. J'crois que j'peux plus dire mort aux cons. J'crois que j'en peux plus qu'on souhaite la mort. Je suis un punk à chien qui n'arrive plus à dire mort aux banquiers.
Dub Il y a 7 ans

"Vieux clocher"

Est il encore permis de regarder un match de Foot sans subir les sarcasmes ?
Est il encore possible d'aller en discothèque sans se faire mépriser ?
Est il encore imaginable de s'imprégner du silence d'une cathédrale sans subir le cynisme ?

Ou bien...

L'heure est elle aux fantasmes ?
L'heure est elle à blâmer ?
L'heure est elle aux égocentrisme ?

Moi c'est l'heure où je bois mon rosé "Vieux clocher".
Il est fait au mont Ventoux. Ca tombe bien paraît que tout est à vendre...

Il est à vendre celui qui ne te ressemble pas. Ou bien il est déjà acheté.

Vendu qu'il est celui qui regarde le match dans son bled. Ah ouai sûr qu'il cautionne les millions du Barça.
Vendu qu'il est celui qui écoute les DJ. Ah ouai sûr il mettra son pognon pour Ibiza.
Vendu qu'il est celui qui prie. Ah ouai sûr la quête c'est pour la pédophilie.

Putain ce qui est vendu c'est le respect.

Tu sais gamin (enfin j'dis gamin j'devrais dire à l'âge des premières Smirnoff) j'me rêvais punk à chien. Y'aurai eu que moi et mes idées. Putain j'aurais pas été emmerdé. J'me serais construit un monde à moi tout seul. P'être bien que j'aurais cherché la petite monnaie comme on cherche dieu. Mais je crois que c'est rien d'autre que des cathédrales en canettes que j'aurais maintenant.
J'dis pas que je renie celui là. Dans le fond j'y suis sans doute encore. J't'écris ces lignes dans une chambre blanche sans décors. Mon décors c'est l'humain qui traîne dans le salon d'en bas. Pis j'dis seulement que c'est "chez moi" quand on jette des canettes sur le mur du garage... Mon chez moi invisible c'est encore ce punk à chien....
Mais un jour gamin j'ai du voir l'humain en chemin.
J'ai dû voir des yeux qui n'avaient besoin que des miens.
J'ai dû voir Serge qui m'disait d'aller acheter ses clopes, son pastis, son PMU. Y me faisait chier avec ses chevaux toujours mal placé. Putain je les aurais pris en bonbons ou en bière les thunes du PMU. Putain c'était l'époque des vodka dans les garages pas des PMU.
Pis un jour Serge a eu les poumons goudron, pis comme les chevaux, a sauté la dernière haie.
Pis que d'un coup ça comptait plus la thune PMU. Qu'il me manquait juste quelqu'un pour partager l'humain.
Bien sûr chagrin a été assoupi par les sourires des copains.
Mais que toujours me remonte aux yeux mon Serge.
Comme la marée reprends toujours la berge.
Tu sais, lui, il se servait des bonnes doses de Pastis et moi il ne me servait que des momies parce que j'étais trop jeune. Aujourd'hui la momie ce n'est plus moi, c'est lui. Et qu'elle est en moi son immortalité. Et jamais je n'y renoncerais.

Ben ouai je pourrais dire que son argent il l'a claqué au profit du PMU boursier.
Ou qu'il a été baisé par les mirages du gain-publicité.
Oh sûr on pourrait l'insulter.

Partout l'insulte. Partout le mépris.

Y'a trop de gens qui vivent en moi.
Y'a trop de mort dans mon vivant.
Chaque insulte m'estropie.
Y'en a qui doivent se sentir vivant d'attaquer.
Moi j'me sens vivant de protéger.
Et pis la mort elle prends beaucoup plus qu'elle ne laisse tu sais.
Alors faut toujours prendre soin des souvenirs. Pis des vivants.

J'crois que j'peux plus.
J'crois que j'peux plus dire mort aux cons.
J'crois que j'en peux plus qu'on souhaite la mort.

Je suis un punk à chien qui n'arrive plus à dire mort aux banquiers.

[quote="pedrosaez"]Pourrait-on se revoir ? Je sais que tu regrettes aussi ces choses promises Quitte à se finir faisons le vraiment A deux on pourra voir que court à sa perte le temps Faisons-le encore une fois en souvenir du passé Faisons-le encore une fois l'amour comme quand on s'aimait Tu sais les regrets se partagent la toile de vie redemande une peinture Tu sais peindre l'amour l'amour comme quand on s'aimait sans littérature, avec mon pinceau Si se retrouver s'envisage Je voudrais Retrouver sur ton visage une teinture Les torts se partagent aussi l'amour à l'éternité se dire adieu jamais Je voudrais sans promesse en bois mettre nos corps en nage Faisons le encore une fois Se connaître l'un l'autre Se connaître plus que soi dans ces draps qui ne connaîtront que toi Quitte à mentir faisons le encore une fois Quitte à mentir faisons le à deux Je sais que tu regrettes aussi ces choses à voir Rappelle-moi tout ça[/quote] J'aime
Marta012 Il y a 7 ans

Pourrait-on se revoir ?
Je sais que tu regrettes aussi
ces choses promises

Quitte à se finir
faisons le vraiment
A deux on pourra voir
que court à sa perte le temps

Faisons-le encore une fois
en souvenir du passé
Faisons-le encore une fois
l'amour comme quand on s'aimait

Tu sais les regrets se partagent
la toile de vie redemande une peinture
Tu sais peindre l'amour
l'amour comme quand on s'aimait
sans littérature, avec mon pinceau

Si se retrouver s'envisage
Je voudrais
Retrouver sur ton visage
une teinture

Les torts se partagent
aussi l'amour à l'éternité
se dire adieu jamais
Je voudrais
sans promesse en bois
mettre nos corps en nage
Faisons le encore une fois

Se connaître l'un l'autre
Se connaître plus que soi
dans ces draps qui ne connaîtront que toi
Quitte à mentir
faisons le encore une fois
Quitte à mentir
faisons le à deux

Je sais que tu regrettes aussi
ces choses à voir
Rappelle-moi tout ça
J'aime

[quote="Dub"]"Vieux clocher" Est il encore permis de regarder un match de Foot sans subir les sarcasmes ? Est il encore possible d'aller en discothèque sans se faire mépriser ? Est il encore imaginable de s'imprégner du silence d'une cathédrale sans subir le cynisme ? Ou bien... L'heure est elle aux fantasmes ? L'heure est elle à blâmer ? L'heure est elle aux égocentrisme ? Moi c'est l'heure où je bois mon rosé "Vieux clocher". Il est fait au mont Ventoux. Ca tombe bien paraît que tout est à vendre... Il est à vendre celui qui ne te ressemble pas. Ou bien il est déjà acheté. Vendu qu'il est celui qui regarde le match dans son bled. Ah ouai sûr qu'il cautionne les millions du Barça. Vendu qu'il est celui qui écoute les DJ. Ah ouai sûr il mettra son pognon pour Ibiza. Vendu qu'il est celui qui prie. Ah ouai sûr la quête c'est pour la pédophilie. Putain ce qui est vendu c'est le respect. Tu sais gamin (enfin j'dis gamin j'devrais dire à l'âge des premières Smirnoff) j'me rêvais punk à chien. Y'aurai eu que moi et mes idées. Putain j'aurais pas été emmerdé. J'me serais construit un monde à moi tout seul. P'être bien que j'aurais cherché la petite monnaie comme on cherche dieu. Mais je crois que c'est rien d'autre que des cathédrales en canettes que j'aurais maintenant. J'dis pas que je renie celui là. Dans le fond j'y suis sans doute encore. J't'écris ces lignes dans une chambre blanche sans décors. Mon décors c'est l'humain qui traîne dans le salon d'en bas. Pis j'dis seulement que c'est "chez moi" quand on jette des canettes sur le mur du garage... Mon chez moi invisible c'est encore ce punk à chien.... Mais un jour gamin j'ai du voir l'humain en chemin. J'ai dû voir des yeux qui n'avaient besoin que des miens. J'ai dû voir Serge qui m'disait d'aller acheter ses clopes, son pastis, son PMU. Y me faisait chier avec ses chevaux toujours mal placé. Putain je les aurais pris en bonbons ou en bière les thunes du PMU. Putain c'était l'époque des vodka dans les garages pas des PMU. Pis un jour Serge a eu les poumons goudron, pis comme les chevaux, a sauté la dernière haie. Pis que d'un coup ça comptait plus la thune PMU. Qu'il me manquait juste quelqu'un pour partager l'humain. Bien sûr chagrin a été assoupi par les sourires des copains. Mais que toujours me remonte aux yeux mon Serge. Comme la marée reprends toujours la berge. Tu sais, lui, il se servait des bonnes doses de Pastis et moi il ne me servait que des momies parce que j'étais trop jeune. Aujourd'hui la momie ce n'est plus moi, c'est lui. Et qu'elle est en moi son immortalité. Et jamais je n'y renoncerais. Ben ouai je pourrais dire que son argent il l'a claqué au profit du PMU boursier. Ou qu'il a été baisé par les mirages du gain-publicité. Oh sûr on pourrait l'insulter. Partout l'insulte. Partout le mépris. Y'a trop de gens qui vivent en moi. Y'a trop de mort dans mon vivant. Chaque insulte m'estropie. Y'en a qui doivent se sentir vivant d'attaquer. Moi j'me sens vivant de protéger. Et pis la mort elle prends beaucoup plus qu'elle ne laisse tu sais. Alors faut toujours prendre soin des souvenirs. Pis des vivants. J'crois que j'peux plus. J'crois que j'peux plus dire mort aux cons. J'crois que j'en peux plus qu'on souhaite la mort. Je suis un punk à chien qui n'arrive plus à dire mort aux banquiers.[/quote] <3 en image ton texte, ça donne le clip rio baril de florent marchet. J'aime bien l'humilité, la lucidité, la bienveillance qui s'en dégage, sa vérité.
suffragettes AB Il y a 7 ans

"Vieux clocher"

Est il encore permis de regarder un match de Foot sans subir les sarcasmes ?
Est il encore possible d'aller en discothèque sans se faire mépriser ?
Est il encore imaginable de s'imprégner du silence d'une cathédrale sans subir le cynisme ?

Ou bien...

L'heure est elle aux fantasmes ?
L'heure est elle à blâmer ?
L'heure est elle aux égocentrisme ?

Moi c'est l'heure où je bois mon rosé "Vieux clocher".
Il est fait au mont Ventoux. Ca tombe bien paraît que tout est à vendre...

Il est à vendre celui qui ne te ressemble pas. Ou bien il est déjà acheté.

Vendu qu'il est celui qui regarde le match dans son bled. Ah ouai sûr qu'il cautionne les millions du Barça.
Vendu qu'il est celui qui écoute les DJ. Ah ouai sûr il mettra son pognon pour Ibiza.
Vendu qu'il est celui qui prie. Ah ouai sûr la quête c'est pour la pédophilie.

Putain ce qui est vendu c'est le respect.

Tu sais gamin (enfin j'dis gamin j'devrais dire à l'âge des premières Smirnoff) j'me rêvais punk à chien. Y'aurai eu que moi et mes idées. Putain j'aurais pas été emmerdé. J'me serais construit un monde à moi tout seul. P'être bien que j'aurais cherché la petite monnaie comme on cherche dieu. Mais je crois que c'est rien d'autre que des cathédrales en canettes que j'aurais maintenant.
J'dis pas que je renie celui là. Dans le fond j'y suis sans doute encore. J't'écris ces lignes dans une chambre blanche sans décors. Mon décors c'est l'humain qui traîne dans le salon d'en bas. Pis j'dis seulement que c'est "chez moi" quand on jette des canettes sur le mur du garage... Mon chez moi invisible c'est encore ce punk à chien....
Mais un jour gamin j'ai du voir l'humain en chemin.
J'ai dû voir des yeux qui n'avaient besoin que des miens.
J'ai dû voir Serge qui m'disait d'aller acheter ses clopes, son pastis, son PMU. Y me faisait chier avec ses chevaux toujours mal placé. Putain je les aurais pris en bonbons ou en bière les thunes du PMU. Putain c'était l'époque des vodka dans les garages pas des PMU.
Pis un jour Serge a eu les poumons goudron, pis comme les chevaux, a sauté la dernière haie.
Pis que d'un coup ça comptait plus la thune PMU. Qu'il me manquait juste quelqu'un pour partager l'humain.
Bien sûr chagrin a été assoupi par les sourires des copains.
Mais que toujours me remonte aux yeux mon Serge.
Comme la marée reprends toujours la berge.
Tu sais, lui, il se servait des bonnes doses de Pastis et moi il ne me servait que des momies parce que j'étais trop jeune. Aujourd'hui la momie ce n'est plus moi, c'est lui. Et qu'elle est en moi son immortalité. Et jamais je n'y renoncerais.

Ben ouai je pourrais dire que son argent il l'a claqué au profit du PMU boursier.
Ou qu'il a été baisé par les mirages du gain-publicité.
Oh sûr on pourrait l'insulter.

Partout l'insulte. Partout le mépris.

Y'a trop de gens qui vivent en moi.
Y'a trop de mort dans mon vivant.
Chaque insulte m'estropie.
Y'en a qui doivent se sentir vivant d'attaquer.
Moi j'me sens vivant de protéger.
Et pis la mort elle prends beaucoup plus qu'elle ne laisse tu sais.
Alors faut toujours prendre soin des souvenirs. Pis des vivants.

J'crois que j'peux plus.
J'crois que j'peux plus dire mort aux cons.
J'crois que j'en peux plus qu'on souhaite la mort.

Je suis un punk à chien qui n'arrive plus à dire mort aux banquiers.


<3
en image ton texte, ça donne le clip rio baril de florent marchet. J'aime bien l'humilité, la lucidité, la bienveillance qui s'en dégage, sa vérité.

Coucou, alors c'est la première fois que je m'essaie à l'écriture. J'ai fait le vide dans ma tête avant d'écrire, et j'ai tenté d'être le plus spontané possible :D Noir comme le désespoir, La nuit fuyant le brouillard L'incompréhension m'envahit Rongeant chacune de mes envies. Errant bien seul sur les trottoirs, avec une allure de fuyard vais je enfin trouver mon chemin ? Ou recommencerais-je encore demain ? Devant toute cette mascarade Je vois mon monde qui se dégrade Mais qu'avons nous fait de nos rêves ? Avons nous oublié nos rêves ? Ces minutes d'errance d'esprit, Seul face à mon propre mépris Rejetant le vrai et les regrets Je me sens tel un condamné .
Zahïr Il y a 7 ans

Coucou, alors c'est la première fois que je m'essaie à l'écriture. J'ai fait le vide dans ma tête avant d'écrire, et j'ai tenté d'être le plus spontané possible



Noir comme le désespoir,
La nuit fuyant le brouillard
L'incompréhension m'envahit
Rongeant chacune de mes envies.

Errant bien seul sur les trottoirs,
avec une allure de fuyard
vais je enfin trouver mon chemin ?
Ou recommencerais-je encore demain ?

Devant toute cette mascarade
Je vois mon monde qui se dégrade
Mais qu'avons nous fait de nos rêves ?
Avons nous oublié nos rêves ?

Ces minutes d'errance d'esprit,
Seul face à mon propre mépris
Rejetant le vrai et les regrets
Je me sens tel un condamné .

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AnonymeIl y a 7 ans

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bonsoir à tous je partage avec vous mes quelques maux, j'espère que cela vous plaira Triste clown Je suis détruit, fatigué, épuisé, bien trop usé Par cette vie qui m'a tout pris, par cette vie qui m’a tué Le corps vieilli, au ralenti, qui ne peux que courber le dos Le cœur meurtri, l'âme salie, je suis épave, je suis lambeau Moi qui n'ai jamais cessé de croire encore qu'il existait D'autres façons d’y arriver, d'autres chemins à emprunter Loin du malsain des villes grises, des petits rois qui nous méprisent Puisque nous ne sommes que bétail dans les auges de leur marmaille S’il faut se battre plus que raison alors honnêtement à quoi bon Fouler ce bitume immonde qui obscurcit les horizons Si vivre ici n’est que souffrance dès que s'envole l’enfance Qui peut me dire ce qu'on fait là, où est la raison dans tout ça Moi je suis las de tout ce cirque, moi le clown triste qui sanglote C’est la débâcle du spectacle, baisser rideau, fermer les portes Alors je tire ma révérence en emportant dans ma valise Quelques restes d'espérances et de rêves qui agonisent Je n'ai plus l'âge des folies, des rencarts au creux des hanches De ces putains de boites d’ennuis, des bagarres et des nuits blanches Des alcools qu’on dit festif, des pornos sur les écrans De lutter dans les manifs contre la connerie des gouvernants Je suis vieillard comme ils disent, et je n'ai plus le cœur à rire Là sur les marches de l'église, je l'aurais plutôt à maudire Lever le poing, gueuler ma haine contre les hommes et les dieux Mais je ne dis rien, ce n'est pas la peine, plus personne n'écoute les vieux Puisque ma vie est derrière moi, et qu’il ne reste que le grand saut Pour rejoindre ces gens là, qui s’en sont allé tout là haut Ceux là que j'aimais plus que tout, bien plus que ma pauvre carcasse Qui savait redonner du goût à cette vie fade et dégueulasse Et si le ciel veut bien de moi, moi le clown triste un peu colère S’il y a de la place pour mes grimaces, pour ma démarche de travers J’embarquerais bien cette nuit en emportant dans ma valise Ce qui me reste de folies, ce qui me reste de bêtises En attendant je passe le temps assis là juste aux pieds des cieux Et je regarde tourner le monde là juste devant mes yeux J'irais peut-être un peu plus tard, traîner ma peine dans le square Squatter un banc tout en donnant un peu à bouffer aux canards Et puis je rentrerais chez moi, lorsque soleil s’en ira loin Et que la lune à son tour viendra éclairer mon chagrin Je lancerais de mon balcon les quelques millions de ballons Que je gonflais de jours en jours pour égayer mon horizon Je suis détruit, fatigué, épuisé, bien trop usé Par cette vie qui m’a tout prit, par cette envie de me tuer Le cœur vieillit, au ralentit, qui ne peux battre plus longtemps Le corps meurtrit, larmes de pluie, je suis liberté à présent Je vous quitte cette nuit, moi le clown plus vraiment triste Je m’en vais au paradis, au paradis des artistes La valise pleine de bêtises, de folie, de rêves et d'espérances Rouvrez les portes, levez le rideau, que le spectacle commence [i]Edit modération : mot de passe envoyé.[/i]
Némo Nobody Il y a 7 ans

bonsoir à tous

je partage avec vous mes quelques maux, j'espère que cela vous plaira

Triste clown

Je suis détruit, fatigué, épuisé, bien trop usé
Par cette vie qui m'a tout pris, par cette vie qui m’a tué
Le corps vieilli, au ralenti, qui ne peux que courber le dos
Le cœur meurtri, l'âme salie, je suis épave, je suis lambeau
Moi qui n'ai jamais cessé de croire encore qu'il existait
D'autres façons d’y arriver, d'autres chemins à emprunter
Loin du malsain des villes grises, des petits rois qui nous méprisent
Puisque nous ne sommes que bétail dans les auges de leur marmaille
S’il faut se battre plus que raison alors honnêtement à quoi bon
Fouler ce bitume immonde qui obscurcit les horizons
Si vivre ici n’est que souffrance dès que s'envole l’enfance
Qui peut me dire ce qu'on fait là, où est la raison dans tout ça
Moi je suis las de tout ce cirque, moi le clown triste qui sanglote
C’est la débâcle du spectacle, baisser rideau, fermer les portes
Alors je tire ma révérence en emportant dans ma valise
Quelques restes d'espérances et de rêves qui agonisent
Je n'ai plus l'âge des folies, des rencarts au creux des hanches
De ces putains de boites d’ennuis, des bagarres et des nuits blanches
Des alcools qu’on dit festif, des pornos sur les écrans
De lutter dans les manifs contre la connerie des gouvernants
Je suis vieillard comme ils disent, et je n'ai plus le cœur à rire
Là sur les marches de l'église, je l'aurais plutôt à maudire
Lever le poing, gueuler ma haine contre les hommes et les dieux
Mais je ne dis rien, ce n'est pas la peine, plus personne n'écoute les vieux
Puisque ma vie est derrière moi, et qu’il ne reste que le grand saut
Pour rejoindre ces gens là, qui s’en sont allé tout là haut
Ceux là que j'aimais plus que tout, bien plus que ma pauvre carcasse
Qui savait redonner du goût à cette vie fade et dégueulasse
Et si le ciel veut bien de moi, moi le clown triste un peu colère
S’il y a de la place pour mes grimaces, pour ma démarche de travers
J’embarquerais bien cette nuit en emportant dans ma valise
Ce qui me reste de folies, ce qui me reste de bêtises
En attendant je passe le temps assis là juste aux pieds des cieux
Et je regarde tourner le monde là juste devant mes yeux
J'irais peut-être un peu plus tard, traîner ma peine dans le square
Squatter un banc tout en donnant un peu à bouffer aux canards
Et puis je rentrerais chez moi, lorsque soleil s’en ira loin
Et que la lune à son tour viendra éclairer mon chagrin
Je lancerais de mon balcon les quelques millions de ballons
Que je gonflais de jours en jours pour égayer mon horizon
Je suis détruit, fatigué, épuisé, bien trop usé
Par cette vie qui m’a tout prit, par cette envie de me tuer
Le cœur vieillit, au ralentit, qui ne peux battre plus longtemps
Le corps meurtrit, larmes de pluie, je suis liberté à présent
Je vous quitte cette nuit, moi le clown plus vraiment triste
Je m’en vais au paradis, au paradis des artistes
La valise pleine de bêtises, de folie, de rêves et d'espérances
Rouvrez les portes, levez le rideau, que le spectacle commence



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Alors voilà. On en est là. Et tu vas m'offrir tes ronces aussi noires que les pupilles dans lesquelles je cherche encore l'amour. Mais non, rien. Rien que deux trous noirs au milieu de tes iris. J'y plonge une dernière fois. Mais je touche le fond. Je n'y rencontre rien. Pas de souvenir, pas de douceur, ni de lueur d'espoir. Que le froid glacé de la mort. Les piquants des ronces s'enfoncent un peu plus dans mes chairs. Je résiste. Enfin, je crois. Bientôt, des marées à mes yeux viendront troubler ton image, la délaver pour enfin l'effacer un peu. T'oublier, il le faut. Mais les mémoires du temps passé s'accrochent à mon être et le déchirent. Et je reste là, sans rien dire, les yeux face au néant, à attendre qu'un autre bateau ou la mort me prenne. [i]Edit modération : mot de passe envoyé.[i]
Laurianne Il y a 7 ans

Alors voilà. On en est là. Et tu vas m'offrir tes ronces aussi noires que les pupilles dans lesquelles je cherche encore l'amour. Mais non, rien. Rien que deux trous noirs au milieu de tes iris. J'y plonge une dernière fois. Mais je touche le fond. Je n'y rencontre rien. Pas de souvenir, pas de douceur, ni de lueur d'espoir.

Que le froid glacé de la mort.

Les piquants des ronces s'enfoncent un peu plus dans mes chairs. Je résiste. Enfin, je crois. Bientôt, des marées à mes yeux viendront troubler ton image, la délaver pour enfin l'effacer un peu. T'oublier, il le faut. Mais les mémoires du temps passé s'accrochent à mon être et le déchirent. Et je reste là, sans rien dire, les yeux face au néant, à attendre qu'un autre bateau ou la mort me prenne.


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Tout ces poèmes ça fait chaud au cœur. J'en lis un peu chaque jour et il y a de vrais perles. Merci :) - Un soir où j'en avais besoin, tu m'as sonné. Ces quelques mots satellitaires te remercient, D'avoir offert tes poèmes les matins de pluie, Sens-tu mes passions et bêtises amourachées ? Sur la route vers le Liechtenstein, admirer En Dieu, le Prince et la Patrie, dans le marginal, Et surement jusqu'au fond de ton Universal : L'amour. (On sait, que les patrons faut les sucer.) Pour Marguerite ou Dorothée De salles de concert sentant le camphre En disques mettant les cœur au garde à vous Mon compagnon de lycée, mon Noir Désir raté, J'ai grandis avec tes mots accrochés au ventre, Un truc comme ça me rend fou. [i]Edit modération : mot de passe envoyé.[/i]
kamu Il y a 7 ans

Tout ces poèmes ça fait chaud au cœur. J'en lis un peu chaque jour et il y a de vrais perles. Merci

-

Un soir où j'en avais besoin, tu m'as sonné.
Ces quelques mots satellitaires te remercient,
D'avoir offert tes poèmes les matins de pluie,
Sens-tu mes passions et bêtises amourachées ?

Sur la route vers le Liechtenstein, admirer
En Dieu, le Prince et la Patrie, dans le marginal,
Et surement jusqu'au fond de ton Universal :
L'amour. (On sait, que les patrons faut les sucer.)

Pour Marguerite ou Dorothée
De salles de concert sentant le camphre
En disques mettant les cœur au garde à vous

Mon compagnon de lycée, mon Noir Désir raté,
J'ai grandis avec tes mots accrochés au ventre,
Un truc comme ça me rend fou.

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Bonjour, Je me joins à l'aventure, si vous le permettez... --- Bien sûr il t'a fait peur, celui qui voulait sauter du Train Bleu. Celui qui trainait sa vie comme une serpillère sur le carrelage dégeu. Comme un bagage encombrant au cuir fatigué. Du genre qui pèse des tonnes, tu sais. Du genre frigo tout pourri ou canapé destroy, qu'on laisse sur le pavé un Dimanche. Pour que les "Monstres" viennent le chercher. Ils sont venus, les Monstres. Ne laissant que le vieil homme et l'amer. Sans compagnie. Avec pour seule envie de s'envoyer en l'air. Bien sûr tu as perdu les mots. Le temps d'un haut le coeur. Le temps d'un refrain. ♪ "Sometimes it pushes you, pushes you down" ♪ Souris, putain. Montre-lui comme t'es belle. Sans fard. ♪ "Like birds in the storm" ♪ Bien sûr tu as perdu la face. Ta face de précaire occasionnel à la moue dissymétrique. Jusqu'à c'qu'il mendie une pièce, ton misérable. Pour acheter des bombecs, qu'il a dit. Comment lui refuser l'obole ? Candy Crush à la mode ferrovière. Ca avait presque de la gueule. La gueule d'un vieillard édenté mâchouillant des crocodiles, avec dans les yeux une ultime trace de l'espoir enfantin, annihilé par l'expérience, qu'en détournant le regard on pouvait devenir invisible. Bien sûr il t'a fait peur. Comme on fait fuir ceux qui s'en viennent. (Ceux qui sans Vienne . . .) Bien sûr il t'a fait peine. Capitale. ♪ "Capitaliste que dalle" ♪ Alors tailler la route jusqu'à la grande verrière. Hall n°2. Sous la lune un peu de lumière. Seoir son séant sur le tout synthétique. Avachir son colon au supplice amnésique. Bien sûr il t'a fait peur, mais ceux-là t'ont fait rire. Celui qui pionçait la tête à l'envers. Qui ponçait des lattes imaginaires de ses cheveux hirsutes. Celui qui pédalait tout son soûl pour oublier l'Absenthe. Et cet autre qui jouait du piano-forte, comme un chat gris sur un Steinway. Même celui-là qui. Disséminait sa poudre aux vertus émollientes . . . --- - La vie en rose Mademoiselle, tiens. - Elle est de quelle couleur ta vie à toi, hein ? Vert-de-Gris ? - Moi ? Je suis blanc. Avant j'étais invisible, tu comprends. Maintenant il neige dans la salle d'attente. "Blanc comme neige" Mademoiselle, tu comprends ? Le rose c'est pour les filles. Mais "Vert-de-Gris" c'est pour qui ? - "Vert-de-Gris" c'est pour les statues de cuivre, enfiellées de temps qui passe . . . Bon aussi pour les serial lovelaces. ♪ "Et sur sa tombe il sema du persil" ♪ Toi t'es blanc comme nuit, j'ai bien compris. But why? --- Du sucre. Le gars dealait du sucre ! Du sucre en gros morceaux écrasés à la barbare dans des ziplocs de contrebande ! Paris. Gare de Lyon, 00h00. J'ai une discussion métaphysique avec un dealer de sucre en poudre. Où commence l'absurde ? "Là où s'arrête l'arrogance." Je (Mésaise et insolent) remâchait à voix haute et sans ambages. Bergson m'a entendu. En vrai "Bergson" s'appelle Chedid. Je lui raconte "L'Autre". Il me raconte ses nuits. Saupoudrées de Beghin Say . . . No joke. Il ne supporte pas l'alcool. Qui anesthésie les chairs et le ciboulot. Le sucre le stimule. Donne du corps à ses rêveries diurnes. Il le récupère sur les tables cossues du Train Bleu. Ne lui manquent que des fraises, de son propre aveu . . . "Aux mains vides" qu'elle disait. Les menottes pleines de ce qu'on a laissé... De pire et de mieux. Alors, regarder avec lui le dernier train se remplir. Se remplir de ceux-là qui. Les mains pleines de vide, pleines de sacs, pleines de bouffe, pleines de technologie. Pleines de suffisance, aussi. Ceux-là qui manquent de l'essentiel. Se remplir de ceux-là. Les sans ciel. [i]Edit modération : mot de passe envoyé.[/i]
Nour Il y a 7 ans

Bonjour,
Je me joins à l'aventure, si vous le permettez...

---

Bien sûr il t'a fait peur, celui qui voulait sauter du Train Bleu. Celui qui trainait sa vie comme une serpillère sur le carrelage dégeu. Comme un bagage encombrant au cuir fatigué. Du genre qui pèse des tonnes, tu sais. Du genre frigo tout pourri ou canapé destroy, qu'on laisse sur le pavé un Dimanche. Pour que les "Monstres" viennent le chercher. Ils sont venus, les Monstres. Ne laissant que le vieil homme et l'amer. Sans compagnie. Avec pour seule envie de s'envoyer en l'air. Bien sûr tu as perdu les mots. Le temps d'un haut le coeur. Le temps d'un refrain.
♪ "Sometimes it pushes you, pushes you down" ♪ Souris, putain. Montre-lui comme t'es belle. Sans fard. ♪ "Like birds in the storm" ♪ Bien sûr tu as perdu la face. Ta face de précaire occasionnel à la moue dissymétrique. Jusqu'à c'qu'il mendie une pièce, ton misérable. Pour acheter des bombecs, qu'il a dit. Comment lui refuser l'obole ? Candy Crush à la mode ferrovière. Ca avait presque de la gueule. La gueule d'un vieillard édenté mâchouillant des crocodiles, avec dans les yeux une ultime trace de l'espoir enfantin, annihilé par l'expérience, qu'en détournant le regard on pouvait devenir invisible.
Bien sûr il t'a fait peur. Comme on fait fuir ceux qui s'en viennent. (Ceux qui sans Vienne . . .) Bien sûr il t'a fait peine. Capitale. ♪ "Capitaliste que dalle" ♪ Alors tailler la route jusqu'à la grande verrière. Hall n°2. Sous la lune un peu de lumière. Seoir son séant sur le tout synthétique. Avachir son colon au supplice amnésique.
Bien sûr il t'a fait peur, mais ceux-là t'ont fait rire. Celui qui pionçait la tête à l'envers. Qui ponçait des lattes imaginaires de ses cheveux hirsutes. Celui qui pédalait tout son soûl pour oublier l'Absenthe. Et cet autre qui jouait du piano-forte, comme un chat gris sur un Steinway. Même celui-là qui. Disséminait sa poudre aux vertus émollientes . . .

---

- La vie en rose Mademoiselle, tiens.
- Elle est de quelle couleur ta vie à toi, hein ? Vert-de-Gris ?
- Moi ? Je suis blanc. Avant j'étais invisible, tu comprends.
Maintenant il neige dans la salle d'attente. "Blanc comme neige" Mademoiselle, tu comprends ?
Le rose c'est pour les filles. Mais "Vert-de-Gris" c'est pour qui ?
- "Vert-de-Gris" c'est pour les statues de cuivre, enfiellées de temps qui passe . . .
Bon aussi pour les serial lovelaces. ♪ "Et sur sa tombe il sema du persil" ♪
Toi t'es blanc comme nuit, j'ai bien compris. But why?

---

Du sucre. Le gars dealait du sucre !
Du sucre en gros morceaux écrasés à la barbare dans des ziplocs de contrebande !
Paris. Gare de Lyon, 00h00. J'ai une discussion métaphysique avec un dealer de sucre en poudre. Où commence l'absurde ? "Là où s'arrête l'arrogance." Je (Mésaise et insolent) remâchait à voix haute et sans ambages. Bergson m'a entendu. En vrai "Bergson" s'appelle Chedid. Je lui raconte "L'Autre". Il me raconte ses nuits. Saupoudrées de Beghin Say . . . No joke. Il ne supporte pas l'alcool. Qui anesthésie les chairs et le ciboulot. Le sucre le stimule. Donne du corps à ses rêveries diurnes. Il le récupère sur les tables cossues du Train Bleu. Ne lui manquent que des fraises, de son propre aveu . . .

"Aux mains vides" qu'elle disait. Les menottes pleines de ce qu'on a laissé... De pire et de mieux.
Alors, regarder avec lui le dernier train se remplir. Se remplir de ceux-là qui. Les mains pleines de vide, pleines de sacs, pleines de bouffe, pleines de technologie. Pleines de suffisance, aussi. Ceux-là qui manquent de l'essentiel. Se remplir de ceux-là. Les sans ciel.

Edit modération : mot de passe envoyé.