J'aime bien ce petit texte de Fanchon. Quand bien même il voudrait te tuer, c'est l'univers de Saez donc pile le sujet "tuer le père" ... ou la sœur haha
Estan Il y a 7 ans

J'aime bien ce petit texte de Fanchon.

Quand bien même il voudrait te tuer, c'est l'univers de Saez donc pile le sujet "tuer le père" ... ou la sœur haha

Fermons cette parenthèse glacée ! ;-)
AnonymeIl y a 7 ans

Fermons cette parenthèse glacée !


Une ruche est dite orpheline .. Lorsqu'elle n'a pas de reine . Passager... ? Si provoqué est l'élevage royal. Vouée a sa perte est une ruche sans mère Reine vierge trop volage , trop rude hivernage , cause de l'orphelinage Abeilles pleurent leur reine au frappé de l'index Pollen manquant au planches d'envol Colonies inactives , désert des couvains Changement de reine est la technique .
Groopy Il y a 7 ans

Une ruche est dite orpheline ..
Lorsqu'elle n'a pas de reine .
Passager... ? Si provoqué est l'élevage royal.
Vouée a sa perte est une ruche sans mère
Reine vierge trop volage , trop rude hivernage , cause de l'orphelinage
Abeilles pleurent leur reine au frappé de l'index
Pollen manquant au planches d'envol
Colonies inactives , désert des couvains
Changement de reine est la technique .

Intéressant ce champ lexical... ;-)
AnonymeIl y a 7 ans

Intéressant ce champ lexical...

Des méduses sous les soleils Nous piquent dans les veines Pour nous vendre leurs merveilles Mais qui sommes nous avec nos vaines Luttes pour accomplir des miracles Oui toujours ici c'est la débâcle En quête de clés aux serrures Fermées pour l'accès du futur Passé sans équivoque d'un auteur Qu'ici tout un chacun s'amuse de se dire que pour contrer sa peur Aura confié son trésor aux Méduses
viper82 Il y a 7 ans

Des méduses sous les soleils
Nous piquent dans les veines
Pour nous vendre leurs merveilles
Mais qui sommes nous avec nos vaines

Luttes pour accomplir des miracles
Oui toujours ici c'est la débâcle
En quête de clés aux serrures
Fermées pour l'accès du futur

Passé sans équivoque d'un auteur
Qu'ici tout un chacun s'amuse
de se dire que pour contrer sa peur
Aura confié son trésor aux Méduses

J'ai droit au MDP avec ça ? :p
viper82 Il y a 7 ans

J'ai droit au MDP avec ça ?

Quand @viper82 double post, je me sens légitimé à troller ^^
musashi Il y a 7 ans

Quand viper82 double post, je me sens légitimé à troller

il serait triste de croire encore que le progrès existe puisque l'humain toujours ne pense plus qu'en termes de chiffres chacun la somme de son chéquier et son curriculum puisqu'on consomme ce monde est si bon pour les hommes on fera fondre les glaciers on en vendra l'eau sur Ebay on vendra la flore et la faune de l'hexagone sur Amazon on fera profiter l'occident et toi aussi si tu est blanc on expatriera les gitans on blanchira le continent on sera armés jusqu'aux dents nos armées conquerrons l'orient et quand il n'y aura plus de pétrole on pensera un nouveau plan on ira bouffer des planètes on sera tous des pique-assiettes on les achètera prix coûtant pas b'soin d'en ramasser les miettes tout sera mort depuis longtemps je vous le dis, d'ici cent ans on regrettera le chant d'une mouette Edit : Ok.. j'ai du mal comprendre les règlements. Faut que ça soit mythologique? J'vois pas les ''instructions'', quelqu'un peut m'éclairer?
Willielmo Il y a 7 ans

il serait triste de croire encore que le progrès existe
puisque l'humain toujours ne pense plus qu'en termes de chiffres
chacun la somme
de son chéquier et son curriculum
puisqu'on consomme
ce monde est si bon pour les hommes

on fera fondre les glaciers
on en vendra l'eau sur Ebay
on vendra la flore et la faune
de l'hexagone sur Amazon
on fera profiter l'occident
et toi aussi si tu est blanc
on expatriera les gitans
on blanchira le continent
on sera armés jusqu'aux dents
nos armées conquerrons l'orient
et quand il n'y aura plus de pétrole
on pensera un nouveau plan
on ira bouffer des planètes
on sera tous des pique-assiettes
on les achètera prix coûtant
pas b'soin d'en ramasser les miettes

tout sera mort depuis longtemps
je vous le dis, d'ici cent ans
on regrettera le chant d'une mouette

Edit : Ok.. j'ai du mal comprendre les règlements. Faut que ça soit mythologique? J'vois pas les ''instructions'', quelqu'un peut m'éclairer?

Il faudrait écrire un petit (ou grand, vous êtes libre hein!?) TEXTE ORIGINAL. Pas de recyclage. Merci de vous inspirer du Manifeste ou du blog de la Méduse pour garder un fil conducteur. Une fois le mot de passe obtenu, ne pas diffuser sur les réseaux sociaux Facebook, Youtube & Co.
AnonymeIl y a 7 ans

Il faudrait écrire un petit (ou grand, vous êtes libre hein!?)
TEXTE ORIGINAL.
Pas de recyclage.
Merci de vous inspirer du Manifeste ou du blog de la Méduse pour garder un fil conducteur.
Une fois le mot de passe obtenu, ne pas diffuser sur les réseaux sociaux Facebook, Youtube & Co.

Ma belle Latina Toi, ma belle Latina ; Toi, de force radicale ; De tes suffixes interminables ; De tes préfixes si louables ; De ta grammaire exceptionnelle ; De ton vocabulaire substantiel ; Toi, qui fit chavirer mon cœur ; Toi, qui me protégea de tous malheurs ; De tes dictées si bien orthographiées ; De ton courage face à la Faute de Français ; De cette manière que tu as pour t’exprimer ; De tes figures qui te font devenir agrémentée. Je t’aime, je t’aime et vivent les épizeuxes, Vivent les épizeuxes et les épanadiploses ! J’aime ton ancêtre, tu sais la Grecque ; J’aime tes grands auteurs, Molière, Hugo, Baudelaire ; J’aime t’écouter ; j’aime te lire ; J’aime te découvrir ; j’aime t'écrire ; Si je devais me marier, tu serais ma femme ; Si je devais amarrer, tu serais mon port ; Si je devais mourir, tu retiendrais, sur Terre, mon âme ; Si je devais ne plus t’aimer, tu ferais mon amour sans bords. Alors à toi, je déclare mon amour car, malheureusement, Aux autres, tu ne m’as aidé à l’exprimer facilement… Toi, ma belle Latina ; toi qui fais, un homme, de moi ; Toi, qui, nuit et jour, me fais penser à toi. C’est pour toi que j’écris, moi ; c’est à toi que j’écris, moi ! Ô ma belle Latina, cousine de l’espagnole et de la britannique, Ô ma belle Latina, tu me fais vivre une vie magnifique ! Sûr que quand la Mort me prendra, je penserai à toi ; Sûr que quand la Mort me prendra, je t'emmènerai avec moi.
JoannLataste Il y a 7 ans

Ma belle Latina

Toi, ma belle Latina ;
Toi, de force radicale ;

De tes suffixes interminables ;
De tes préfixes si louables ;

De ta grammaire exceptionnelle ;
De ton vocabulaire substantiel ;

Toi, qui fit chavirer mon cœur ;
Toi, qui me protégea de tous malheurs ;

De tes dictées si bien orthographiées ;
De ton courage face à la Faute de Français ;

De cette manière que tu as pour t’exprimer ;
De tes figures qui te font devenir agrémentée.

Je t’aime, je t’aime et vivent les épizeuxes,
Vivent les épizeuxes et les épanadiploses !

J’aime ton ancêtre, tu sais la Grecque ;
J’aime tes grands auteurs, Molière, Hugo, Baudelaire ;

J’aime t’écouter ; j’aime te lire ;
J’aime te découvrir ; j’aime t'écrire ;

Si je devais me marier, tu serais ma femme ;
Si je devais amarrer, tu serais mon port ;

Si je devais mourir, tu retiendrais, sur Terre, mon âme ;
Si je devais ne plus t’aimer, tu ferais mon amour sans bords.

Alors à toi, je déclare mon amour car, malheureusement,
Aux autres, tu ne m’as aidé à l’exprimer facilement…

Toi, ma belle Latina ; toi qui fais, un homme, de moi ;
Toi, qui, nuit et jour, me fais penser à toi.
C’est pour toi que j’écris, moi ; c’est à toi que j’écris, moi !

Ô ma belle Latina, cousine de l’espagnole et de la britannique,
Ô ma belle Latina, tu me fais vivre une vie magnifique !

Sûr que quand la Mort me prendra, je penserai à toi ;
Sûr que quand la Mort me prendra, je t'emmènerai avec moi.

De poches en poches , bille au hasard Hasard ? du bout d'la queu ... Ce n'est qu'au hasard que je m'en suis remis remis de....? mes fonctions dont j'ai étais démis.... Fonctions , aléatoire , de déboire en ... Boire ,c'est du poison , mais bon ... Bref , urgent est l'état .. Ouvrir la brèche , tu n'avais qu'a Insomnies illusoires , profond est le trou noir Reviens moi au profond du manoir Soumission populaire , domination étatique l'an sept est magnifique... .
rummsteak Il y a 7 ans

De poches en poches , bille au hasard
Hasard ? du bout d'la queu ...

Ce n'est qu'au hasard que je m'en suis remis
remis de....? mes fonctions dont j'ai étais démis....

Fonctions , aléatoire , de déboire en ...
Boire ,c'est du poison , mais bon ...

Bref , urgent est l'état ..
Ouvrir la brèche , tu n'avais qu'a

Insomnies illusoires , profond est le trou noir
Reviens moi au profond du manoir

Soumission populaire , domination étatique
l'an sept est magnifique... .

merci grace à vous on va avoir de nouveaux titres :)
clem15700 Il y a 7 ans

merci grace à vous on va avoir de nouveaux titres

[quote="clem15700"]merci grace à vous on va avoir de nouveaux titres :)[/quote] ?
JoannLataste Il y a 7 ans

merci grace à vous on va avoir de nouveaux titres

?

[quote="clem15700"]merci grace à vous on va avoir de nouveaux titres :)[/quote] "Quand je perd mon sang froid" Spéciale dédicace aux pirates que j'ai pu ou que je pourrai froisser...
AnonymeIl y a 7 ans

merci grace à vous on va avoir de nouveaux titres


"Quand je perd mon sang froid"
Spéciale dédicace aux pirates que j'ai pu ou que je pourrai froisser...

[quote="Meduse"][quote="clem15700"]merci grace à vous on va avoir de nouveaux titres :)[/quote] "Quand je perd mon sang froid" Spéciale dédicace aux pirates que j'ai pu ou que je pourrai froisser...[/quote] Je crois que @Meduse vient de donner une des chansons inconnues que l'on trouve sur le site de la Sacem.
melie Il y a 7 ans

merci grace à vous on va avoir de nouveaux titres


"Quand je perd mon sang froid"
Spéciale dédicace aux pirates que j'ai pu ou que je pourrai froisser...
@Meduse

Je crois que @Meduse vient de donner une des chansons inconnues que l'on trouve sur le site de la Sacem.

Merci pour l'ajout
moumounorris Il y a 7 ans

Merci pour l'ajout

Seul, dans son jardin immense, Le parfum des fleurs l'enchante, Le met parfois en transe, Et il oublie ce qui le hante. Une musique arrive soudain, La voix d'une femme étrange, Déjà loin est son chagrin, Il sait que par elle le monde change. Ensemble ils sont plus forts, Vivre n'est plus un défi, Ils ne bravent même plus la mort, Et mettent un terme à leur ennui. PS : Merci à Méduse pour le partage de ces inédits.
toune Il y a 7 ans

Seul, dans son jardin immense,
Le parfum des fleurs l'enchante,
Le met parfois en transe,
Et il oublie ce qui le hante.
Une musique arrive soudain,
La voix d'une femme étrange,
Déjà loin est son chagrin,
Il sait que par elle le monde change.
Ensemble ils sont plus forts,
Vivre n'est plus un défi,
Ils ne bravent même plus la mort,
Et mettent un terme à leur ennui.

PS : Merci à Méduse pour le partage de ces inédits.

[quote="toune"]Seul, dans son jardin immense, Le parfum des fleurs l'enchante, Le met parfois en transe, Et il oublie ce qui le hante. Une musique arrive soudain, La voix d'une femme étrange, Déjà loin est son chagrin, Il sait que par elle le monde change. Ensemble ils sont plus forts, Vivre n'est plus un défi, Ils ne bravent même plus la mort, Et mettent un terme à leur ennui. PS : Merci à Méduse pour le partage de ces inédits.[/quote] J'aime beaucoup, bravo !
JoannLataste Il y a 7 ans

Seul, dans son jardin immense,
Le parfum des fleurs l'enchante,
Le met parfois en transe,
Et il oublie ce qui le hante.
Une musique arrive soudain,
La voix d'une femme étrange,
Déjà loin est son chagrin,
Il sait que par elle le monde change.
Ensemble ils sont plus forts,
Vivre n'est plus un défi,
Ils ne bravent même plus la mort,
Et mettent un terme à leur ennui.

PS : Merci à Méduse pour le partage de ces inédits.
J'aime beaucoup, bravo !

mince plus de plumes pour pouvoir avoir de nouveaux titres à écouter sniff :(
clem15700 Il y a 7 ans

mince plus de plumes pour pouvoir avoir de nouveaux titres à écouter sniff

[quote="clem15700"]mince plus de plumes pour pouvoir avoir de nouveaux titres à écouter sniff :([/quote]Je crois que t'as pas compris qu'il faut proposer un texte pour pouvoir écouter les fameux titres de Méduse
JoannLataste Il y a 7 ans

mince plus de plumes pour pouvoir avoir de nouveaux titres à écouter sniff
Je crois que t'as pas compris qu'il faut proposer un texte pour pouvoir écouter les fameux titres de Méduse

Éphémère la vie sur terre Et fée mère, fruit de sa chair Ai fait maire des diamantaires Effet mer vers l Angleterre FM erre, mort des disquaires En quête d éternité FMR veut durer Enquête les terres bafouées L éphémère sait lutter (samedi 26 août 2017, 14h50)
FMR Il y a 7 ans

Éphémère la vie sur terre
Et fée mère, fruit de sa chair
Ai fait maire des diamantaires
Effet mer vers l Angleterre
FM erre, mort des disquaires
En quête d éternité
FMR veut durer
Enquête les terres bafouées
L éphémère sait lutter
(samedi 26 août 2017, 14h50)


:)
AnonymeIl y a 7 ans

Nous sommes la somme de toute nos pensées et pourtant, nous avons tous une unicité à nous reco-nnaître...
AnonymeIl y a 7 ans



Nous sommes la somme de toute nos pensées

et pourtant,

nous avons tous une unicité

à nous reco-nnaître...

[quote="JoannLataste"][quote="clem15700"]mince plus de plumes pour pouvoir avoir de nouveaux titres à écouter sniff :([/quote]Je crois que t'as pas compris qu'il faut proposer un texte pour pouvoir écouter les fameux titres de Méduse[/quote] ben j'sais bien ^^
clem15700 Il y a 7 ans

mince plus de plumes pour pouvoir avoir de nouveaux titres à écouter sniff
Je crois que t'as pas compris qu'il faut proposer un texte pour pouvoir écouter les fameux titres de Méduse


ben j'sais bien

Qu’es ce qui reste a mesure Qu’on avance en silence Tête baissée sur l’asphalte A attendre que ça tombe La révolte des autres L’insurrection qui vient A guetter les apôtres Il ne se passera rien ;)
rouge17 Il y a 7 ans

Qu’es ce qui reste a mesure
Qu’on avance en silence

Tête baissée sur l’asphalte
A attendre que ça tombe

La révolte des autres
L’insurrection qui vient

A guetter les apôtres
Il ne se passera rien

Il faut faire quoi ? Ecrire mon poème sur ce topic là ? Moi, j'veux écouter "C'est tant pis !"
Cassandre Il y a 7 ans

Il faut faire quoi ? Ecrire mon poème sur ce topic là ? Moi, j'veux écouter "C'est tant pis !"

[quote="Cassandre"]Il faut faire quoi ? Ecrire mon poème sur ce topic là ?[/quote] C'est ça. En suivant quelques règles : [quote="Meduse"]Il faudrait écrire un petit (ou grand, vous êtes libre hein!?) TEXTE ORIGINAL. Pas de recyclage. Merci de vous inspirer du Manifeste ou du blog de la Méduse pour garder un fil conducteur. Une fois le mot de passe obtenu, ne pas diffuser sur les réseaux sociaux Facebook, Youtube & Co.[/quote]
melie Il y a 7 ans

Il faut faire quoi ? Ecrire mon poème sur ce topic là ?

C'est ça. En suivant quelques règles :

Il faudrait écrire un petit (ou grand, vous êtes libre hein!?)
TEXTE ORIGINAL.
Pas de recyclage.
Merci de vous inspirer du Manifeste ou du blog de la Méduse pour garder un fil conducteur.
Une fois le mot de passe obtenu, ne pas diffuser sur les réseaux sociaux Facebook, Youtube & Co.
@Meduse

[quote="melie"][quote="Cassandre"]Il faut faire quoi ? Ecrire mon poème sur ce topic là ?[/quote] C'est ça. En suivant quelques règles : [quote="Meduse"]Il faudrait écrire un petit (ou grand, vous êtes libre hein!?) TEXTE ORIGINAL. Pas de recyclage. Merci de vous inspirer du Manifeste ou du blog de la Méduse pour garder un fil conducteur. Une fois le mot de passe obtenu, ne pas diffuser sur les réseaux sociaux Facebook, Youtube & Co.[/quote][/quote] Ecoute, je vais te poster quelques poèmes que j'ai écrit, et qui sont quelques uns de mes meilleurs. Néanmoins, je ne peux pas dire que ça soit inspiré du manifeste parce que je m'inspire avant tout de moi. :)
Cassandre Il y a 7 ans

Il faut faire quoi ? Ecrire mon poème sur ce topic là ?

C'est ça. En suivant quelques règles :

Il faudrait écrire un petit (ou grand, vous êtes libre hein!?)
TEXTE ORIGINAL.
Pas de recyclage.
Merci de vous inspirer du Manifeste ou du blog de la Méduse pour garder un fil conducteur.
Une fois le mot de passe obtenu, ne pas diffuser sur les réseaux sociaux Facebook, Youtube & Co.
@Meduse


Ecoute, je vais te poster quelques poèmes que j'ai écrit, et qui sont quelques uns de mes meilleurs. Néanmoins, je ne peux pas dire que ça soit inspiré du manifeste parce que je m'inspire avant tout de moi.

Chimériques Petite âme chimérique, Ne rêvant plus d'Amérique, Que des côtiers, de cieux bleus, Sous deux colériques yeux bleus. Ange ami imaginaire, Des abysses originaire, Nous tisse de l'éphémère, Aux plaisirs de la chair. Fière allure sous sa peau nue, Hier, m'était inconnue, Bière, nous ayant rapprochés, Chairs de nous deux raccrochées. Allumée incendiaire, Mémoire subsidiaire, Découlant de traversée, Chimérique versée. Berceuse vivifiante, Je t'attends sanctifiante, Je te prendrai sans attente,, Je te prendrai sous la tente. Puisque tu la joues câline, Oublions la mescaline, Teintons nous de l'opium, Viens engloutir ton bonhomme. Chimériques sous cocaïne, Atteindrons-nous la rive? Et violine de ces épines, Descendons par les coursives. Le gouffre est sulfureux, Le sang y est savoureux, Me retournait le sage, À travers trop de messages. Le bruit court que tu aimes valser. On va voir comment tu danses, Verra-t-on comme je pense? Sur la piste, incohérence, Remarquerons-nous ton absence? Tu m'es plus qu'une lueur, Sans un degrés de chaleur, Sûrement le fruit de l'ardeur. Verra-t-on la transparence, Que tu sers en apparence?
Cassandre Il y a 7 ans

Chimériques

Petite âme chimérique,
Ne rêvant plus d'Amérique,
Que des côtiers, de cieux bleus,
Sous deux colériques yeux bleus.
Ange ami imaginaire,
Des abysses originaire,
Nous tisse de l'éphémère,
Aux plaisirs de la chair.
Fière allure sous sa peau nue,
Hier, m'était inconnue,
Bière, nous ayant rapprochés,
Chairs de nous deux raccrochées.

Allumée incendiaire,
Mémoire subsidiaire,
Découlant de traversée,
Chimérique versée.
Berceuse vivifiante,
Je t'attends sanctifiante,
Je te prendrai sans attente,,
Je te prendrai sous la tente.

Puisque tu la joues câline,
Oublions la mescaline,
Teintons nous de l'opium,
Viens engloutir ton bonhomme.
Chimériques sous cocaïne,
Atteindrons-nous la rive?
Et violine de ces épines,
Descendons par les coursives.
Le gouffre est sulfureux,
Le sang y est savoureux,
Me retournait le sage,
À travers trop de messages.

Le bruit court que tu aimes valser.

On va voir comment tu danses,
Verra-t-on comme je pense?
Sur la piste, incohérence,
Remarquerons-nous ton absence?

Tu m'es plus qu'une lueur,
Sans un degrés de chaleur,
Sûrement le fruit de l'ardeur.
Verra-t-on la transparence,
Que tu sers en apparence?

Dans le jardin d'amaryllis, Y a des Iris et y a des Lys, Y a des Jacinthes saveur de brise, Je l'appellerai Amaryllis. C'était une nuit printanière, Ou Estivale, que j'en sais guère. Un morne égout m'était trop lourd, Que j'en suis sorti faire un tour. C'était le temps de la famine, Mes déjeuners j'avais jeûné. Et comme je n'avais pas un sou, C'est dans les arbres que je dînais. Dans le jardin d'amaryllis, C'est des fruitiers, abricotiers, C'est mon abri, c'est mon moutier, Et moi d'ici, je vois la mer. Faut dire, je cherchais la lumière, Dans la verdure, je m'allongeais, Il n y avait qu'ici la clairière, Alors, les étoiles scintillaient. Dans le jardin d'amaryllis, J'étais en train de faire prière, Que vint m'inonder la lumière, De la chambrée d'amaryllis. Elle apparut dans ce grand soir, Dans un immaculé peignoir. Elle me semblait pas le savoir, Que de là je pouvais la voir. Pas de tissus à sa fenêtre, C'est un oubli ou bien peut-être, Que la jeunette fleur charnue, Aiment ainsi dévoiler son nu. Et elle fait tomber le rideau, Qui lui a déguisé le corps, Elle m'embarque alors en radeau, Jusqu'au plus loin de tous les ports. Dans la chambrée d'amaryllis, Voilà la miss qui esquisse, Un jeu de ses jambes, qui se plissent, Plus hautes que les montagnes suisses. Car du sommet d'amaryllis, C'est même plus qu'on voit la mer, C'est qu'on aimerait être son fils, Et qu'on plaindrait plutôt son père. Car planter cette amaryllis, Et puis la regarder pousser, Ça inspire plus le supplice, Car nul droit que de respirer. La fraicheur d'amaryllis, Qui du haut de ses seize années, Pousse les hommes à la hantise, D'attendre qu'elle se soit fanée. Dans le jardin d'amaryllis, Moi, j'oublie tout ce que j'ai laissé, J'me sens tout de suite comme Alice, Enterré au fond du terrier. Dans la chambrée d'amaryllis, Les lueurs se sont apaisées, Alors, j'arrête ma bêtise, Je dessine un dernier baiser. Sur la vitre embuée de brise, De la chambrée d'amaryllis, J'y accole maintenant mon ouïe, Et je l'entends fort soupirer. Sûrement qu'elle tente aussi les îles, Dans un exil, dans une idylle, Sans doute qu'elle y irait en voilier, Plutôt qu'en barge à mes côtés. Dans le jardin d'amaryllis, C'était hier, c'était jadis, Y a des bleuets, y a des jacinthes, Et là, je crois qu'elle est enceinte. Elle me mène dingue au plus large, Où mon âme ne sait plus ses pieds. Elle dresse le sein qui me rend barge, Et elle me fait diable, endiablé! Dans le jardin d'amaryllis, La mer n'est plus seul horizon, Et puis les houles sont trop lisses Que je préfère sa toison. Car la fleur d'amaryllis, À la pointée de son pubis, Y a des feuilles blondes qui hérissent, Pas comme ces autres qui les rapetissent. Dans le jardin d'amaryllis, Je me le frotte et puis j'en pisse, À m'imaginer qu'elle puisse, Un jour m'aimer comme une actrice. Dans la maison d'amaryllis, Ça sent la soie dans son calice, Chez moi, ça sent plutôt le vice, Et le purin de cannabis. Le miroir d'amaryllis, Reflète un regard édifice, La bouche de son orifice, Annonce la gorge de son abysse. Dans le jardin d'amaryllis, Les innocences elles fleurissent, Ils émigrent l'artifice, Ces chanteurs hypolaïs. Dans le jardin d'amaryllis, Je n'en veux plus de ces cerises, Maintenant, j'ai faim de ses coulisses. De la mélisse entre ses cuisses. Dans la chambrée d'amaryllis, C'est un spectacle qui exile, C'est un voyage pour les îles, Et moi, j'en deviens scopophile. Non, ce n'est plus amaryllis, Qui habite ce coin paumé, Ma fleur aurait-elle quitté Nice? Pour aller grimper les sommets? Dans le jardin d'amaryllis, Y a plus d'iris et plus de lys, Y a des orties dans les bouquets, La vie, de moi s'en est moquée.
Cassandre Il y a 7 ans

Dans le jardin d'amaryllis,
Y a des Iris et y a des Lys,
Y a des Jacinthes saveur de brise,
Je l'appellerai Amaryllis.

C'était une nuit printanière,
Ou Estivale, que j'en sais guère.
Un morne égout m'était trop lourd,
Que j'en suis sorti faire un tour.

C'était le temps de la famine,
Mes déjeuners j'avais jeûné.
Et comme je n'avais pas un sou,
C'est dans les arbres que je dînais.

Dans le jardin d'amaryllis,
C'est des fruitiers, abricotiers,
C'est mon abri, c'est mon moutier,
Et moi d'ici, je vois la mer.

Faut dire, je cherchais la lumière,
Dans la verdure, je m'allongeais,
Il n y avait qu'ici la clairière,
Alors, les étoiles scintillaient.

Dans le jardin d'amaryllis,
J'étais en train de faire prière,
Que vint m'inonder la lumière,
De la chambrée d'amaryllis.

Elle apparut dans ce grand soir,
Dans un immaculé peignoir.
Elle me semblait pas le savoir,
Que de là je pouvais la voir.

Pas de tissus à sa fenêtre,
C'est un oubli ou bien peut-être,
Que la jeunette fleur charnue,
Aiment ainsi dévoiler son nu.

Et elle fait tomber le rideau,
Qui lui a déguisé le corps,
Elle m'embarque alors en radeau,
Jusqu'au plus loin de tous les ports.

Dans la chambrée d'amaryllis,
Voilà la miss qui esquisse,
Un jeu de ses jambes, qui se plissent,
Plus hautes que les montagnes suisses.

Car du sommet d'amaryllis,
C'est même plus qu'on voit la mer,
C'est qu'on aimerait être son fils,
Et qu'on plaindrait plutôt son père.

Car planter cette amaryllis,
Et puis la regarder pousser,
Ça inspire plus le supplice,
Car nul droit que de respirer.

La fraicheur d'amaryllis,
Qui du haut de ses seize années,
Pousse les hommes à la hantise,
D'attendre qu'elle se soit fanée.

Dans le jardin d'amaryllis,
Moi, j'oublie tout ce que j'ai laissé,
J'me sens tout de suite comme Alice,
Enterré au fond du terrier.

Dans la chambrée d'amaryllis,
Les lueurs se sont apaisées,
Alors, j'arrête ma bêtise,
Je dessine un dernier baiser.

Sur la vitre embuée de brise,
De la chambrée d'amaryllis,
J'y accole maintenant mon ouïe,
Et je l'entends fort soupirer.

Sûrement qu'elle tente aussi les îles,
Dans un exil, dans une idylle,
Sans doute qu'elle y irait en voilier,
Plutôt qu'en barge à mes côtés.

Dans le jardin d'amaryllis,
C'était hier, c'était jadis,
Y a des bleuets, y a des jacinthes,
Et là, je crois qu'elle est enceinte.

Elle me mène dingue au plus large,
Où mon âme ne sait plus ses pieds.
Elle dresse le sein qui me rend barge,
Et elle me fait diable, endiablé!

Dans le jardin d'amaryllis,
La mer n'est plus seul horizon,
Et puis les houles sont trop lisses
Que je préfère sa toison.

Car la fleur d'amaryllis,
À la pointée de son pubis,
Y a des feuilles blondes qui hérissent,
Pas comme ces autres qui les rapetissent.

Dans le jardin d'amaryllis,
Je me le frotte et puis j'en pisse,
À m'imaginer qu'elle puisse,
Un jour m'aimer comme une actrice.

Dans la maison d'amaryllis,
Ça sent la soie dans son calice,
Chez moi, ça sent plutôt le vice,
Et le purin de cannabis.

Le miroir d'amaryllis,
Reflète un regard édifice,
La bouche de son orifice,
Annonce la gorge de son abysse.

Dans le jardin d'amaryllis,
Les innocences elles fleurissent,
Ils émigrent l'artifice,
Ces chanteurs hypolaïs.

Dans le jardin d'amaryllis,
Je n'en veux plus de ces cerises,
Maintenant, j'ai faim de ses coulisses.
De la mélisse entre ses cuisses.

Dans la chambrée d'amaryllis,
C'est un spectacle qui exile,
C'est un voyage pour les îles,
Et moi, j'en deviens scopophile.

Non, ce n'est plus amaryllis,
Qui habite ce coin paumé,
Ma fleur aurait-elle quitté Nice?
Pour aller grimper les sommets?

Dans le jardin d'amaryllis,
Y a plus d'iris et plus de lys,
Y a des orties dans les bouquets,
La vie, de moi s'en est moquée.