Le mot de passe a changé et me voici jeté par-dessus bord du radeau. O, chers modos, ou même Madame La Capitaine, ayez pitié d'un matelot Qui sous les pluies de Novembre aurait bien besoin du réconfort des mots de l'ermite au Verbe d'Or (j'avais envoyé à l'époque le texte à Méduse par MP) Merci et bon week-end! PS: Méduse, encore merci d'avoir fait ce don à nos oreilles ébétées
Cretch Il y a 7 ans

Le mot de passe a changé et me voici jeté par-dessus bord du radeau.
O, chers modos, ou même Madame La Capitaine, ayez pitié d'un matelot
Qui sous les pluies de Novembre aurait bien besoin du réconfort
des mots de l'ermite au Verbe d'Or

(j'avais envoyé à l'époque le texte à Méduse par MP)

Merci et bon week-end!
PS: Méduse, encore merci d'avoir fait ce don à nos oreilles ébétées

Courage matelot, on t'envoie une bouée !
AnonymeIl y a 7 ans

Courage matelot, on t'envoie une bouée !

Où es-tu ? Ça fait longtemps que j'étais pas passé te dire bonjour Depuis combien de temps ai-je attendu ton retour ? Et la lune, cette écarlate, est-elle toujours la même depuis la dernière fois ? Depuis qu'elle a quitté son refuge, je crois qu'on ne la voit que de trop loin, aussi loin que nous portent nos yeux quand on regarde le caprice de chaque horizon Alors te voici donc ! Pas trop en décalage horaire ? Putain c'est l'enfer le temps, le temps qui passe, le temps pourri même l'été,  l'automne ou l'hiver, nos anniversaires, la lumière qui s'estompe, la France en sommeil, les têtes qui tournent comme des chandelles improvisées, les décennies et les années Alors c'est donc ça la vie ? C'est ça la passion ? Allez rigolons On se démène toujours dans le vide, un vide vicieux, un vide infini, et on répète les mêmes erreurs, tout le temps, ces putains d'erreurs qui nous rendent irritables, mal dans notre peau, à deux pas du caniveau Putain de peau qu'on voudrait s'arracher avec tous ses ongles, se bouffer les ongles jusqu'à saigner, se bouffer les lèvres jusqu'à ne plus pouvoir embrasser quiconque, juste le miroir pathétique dans lequel on se regarde tous les matins Putain de miroir, putain de lendemain, putain de miroir, je t'ai trop regardé, j'ai trop attendu de réponse, mais chaque matin, chaque soir, tu ne dis rien, je suis seule face à toi, nue comme un ver ou comme un chien, seule Alors on s'échoue, faible et sans force, on échoue, on a échoué à être différents, parce qu'on veut toujours être différent mais on est comme tout le monde, et on en crève, et on finit par se quitter ou se détester, parce qu'à la fin on se quitte toujours, épuisés d'avoir lutté, on se quitte, on se détruit On détruit l'infini pour que l'infiniment palpable nous reconstruise, mais comment se rendre compte qu'il est trop tard ? Les murs s'effritent et on appelle à l'aide, on crie pour que l'infini nous entende Allez crie, allez hurle à l'infini que tu attends réconfort, allez relève-toi encore une fois, ça sera la dernière [i]Edit modération : mot de passe envoyé.[/i]
Angellore Il y a 7 ans

Où es-tu ?

Ça fait longtemps que j'étais pas passé te dire bonjour

Depuis combien de temps ai-je attendu ton retour ?

Et la lune, cette écarlate, est-elle toujours la même depuis la dernière fois ?

Depuis qu'elle a quitté son refuge, je crois qu'on ne la voit que de trop loin, aussi loin que nous portent nos yeux quand on regarde le caprice de chaque horizon

Alors te voici donc ! Pas trop en décalage horaire ?

Putain c'est l'enfer le temps, le temps qui passe, le temps pourri même l'été,  l'automne ou l'hiver, nos anniversaires, la lumière qui s'estompe, la France en sommeil, les têtes qui tournent comme des chandelles improvisées, les décennies et les années

Alors c'est donc ça la vie ? C'est ça la passion ? Allez rigolons

On se démène toujours dans le vide, un vide vicieux, un vide infini, et on répète les mêmes erreurs, tout le temps, ces putains d'erreurs qui nous rendent irritables, mal dans notre peau, à deux pas du caniveau

Putain de peau qu'on voudrait s'arracher avec tous ses ongles, se bouffer les ongles jusqu'à saigner, se bouffer les lèvres jusqu'à ne plus pouvoir embrasser quiconque, juste le miroir pathétique dans lequel on se regarde tous les matins

Putain de miroir, putain de lendemain, putain de miroir, je t'ai trop regardé, j'ai trop attendu de réponse, mais chaque matin, chaque soir, tu ne dis rien, je suis seule face à toi, nue comme un ver ou comme un chien, seule

Alors on s'échoue, faible et sans force, on échoue, on a échoué à être différents, parce qu'on veut toujours être différent mais on est comme tout le monde, et on en crève, et on finit par se quitter ou se détester, parce qu'à la fin on se quitte toujours, épuisés d'avoir lutté, on se quitte, on se détruit

On détruit l'infini pour que l'infiniment palpable nous reconstruise, mais comment se rendre compte qu'il est trop tard ?

Les murs s'effritent et on appelle à l'aide, on crie pour que l'infini nous entende

Allez crie, allez hurle à l'infini que tu attends réconfort, allez relève-toi encore une fois, ça sera la dernière

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Et la purge brûlante de cet être chantant fit naître en chacun d'eux le souvenir d'un voile. Un voile de pensées que l'on croyait cachées dans les tournants obscurs du labyrinthe interne. Comme il est bon parfois de reprendre le temps, d'échapper sans annonce à la vigie tendue. Les jambes croisées devant et le buste courbé pour retrouver un peu les ancêtres en ce lieu.
Jessie Jess Il y a 7 ans

Et la purge brûlante de cet être chantant fit naître en chacun d'eux le souvenir d'un voile.
Un voile de pensées que l'on croyait cachées dans les tournants obscurs du labyrinthe interne.
Comme il est bon parfois de reprendre le temps, d'échapper sans annonce à la vigie tendue.
Les jambes croisées devant et le buste courbé pour retrouver un peu les ancêtres en ce lieu.

Mp envoyé
AnonymeIl y a 7 ans

Mp envoyé

Merci Meduse ! [quote][quote="Jessie Jess"]Et la purge brûlante de cet être chantant fit naître en chacun d'eux le souvenir d'un voile. Un voile de pensées que l'on croyait cachées dans les tournants obscurs du labyrinthe interne. Comme il est bon parfois de reprendre le temps, d'échapper sans annonce à la vigie tendue. Les jambes croisées devant et le buste courbé pour retrouver un peu les ancêtres en ce lieu.[/quote] Le penseur de Rodin.[/quote] Non du tout mais c'est drôle de lire une interprétation de ce texte :-)
Jessie Jess Il y a 7 ans

Merci Meduse !



Et la purge brûlante de cet être chantant fit naître en chacun d'eux le souvenir d'un voile.
Un voile de pensées que l'on croyait cachées dans les tournants obscurs du labyrinthe interne.
Comme il est bon parfois de reprendre le temps, d'échapper sans annonce à la vigie tendue.
Les jambes croisées devant et le buste courbé pour retrouver un peu les ancêtres en ce lieu.


Le penseur de Rodin.


Non du tout mais c'est drôle de lire une interprétation de ce texte

Paraît que les mots de passe c'est comme les papillons... On les as sur le bout des doigts... Et puis d'un battement d'ailes ils s'en vont vers le ciel... Alors s'il faut user du papier de pixel ...je retente ma chance... "Je me revoie encore planté la, sur le quai de la gare. A attendre ce train qui ne viendra jamais. Au milieu de la foule, à lancer au hasard, comme un oiseau perdu, quelques tristes pensées. Mon amour, je sais bien qu'il est tard. Au céleste la lune a poussé.Comme une fleur de lumière qui brille dans le noir, comme un phare de diamant qui éclaire la jetée... Je me revoie encore assis là. A deux pas de la plage. A retenir la bruine à  mes yeux épleurés. A guetter dans la nuit, le mirage loin au large, d'un bateau à l'ivresse fanée. Une voile blanche dans l'écume qui aurait fait naufrage, quand le temps des amours est passé. A se dire sans doute, qu'il serait bien dommage, de ne pas vouloir s'y noyer. Pour laisser  à la terre, comme un dernier hommage, une larme de pluie sur les joues de l'été... Mon amour je sais bien  qu'il est tard et qu'au dehors l'hiver a fané, les souvenirs que l'on garde en mémoire... Les petits bouts de toi, les effluves noyés, de nos cœurs aux battants illusoires... Tu sais bien mon amour qu'on ne gagne jamais. Que toujours à la fin viens le noir,comme la brume sur la plaine gelée. Et qu'on laisse le vent prendre avec lui l'espoir, d'y croiser au hasard plus qu'un peu de beauté. Mon amour au revoir, sur la tombe les fleurs ont poussées.Et je glisse au néant quelques mots désespoir, quelques phrases aux murmures endeuillés, qu'un beau jour nous pourrions nous revoir...peu importe la rive...peu importe si le temps a filé sur le fil du rasoir... mon amour lui ne mourra jamais..." [i]Edit modération : mot de passe envoyé.[/i]
Hastalavictoria Il y a 6 ans

Paraît que les mots de passe c'est comme les papillons... On les as sur le bout des doigts... Et puis d'un battement d'ailes ils s'en vont vers le ciel...
Alors s'il faut user du papier de pixel ...je retente ma chance...
"Je me revoie encore planté la, sur le quai de la gare. A attendre ce train qui ne viendra jamais.
Au milieu de la foule, à lancer au hasard, comme un oiseau perdu, quelques tristes pensées.
Mon amour, je sais bien qu'il est tard. Au céleste la lune a poussé.Comme une fleur de lumière qui brille dans le noir, comme un phare de diamant qui éclaire la jetée...
Je me revoie encore assis là. A deux pas de la plage. A retenir la bruine à  mes yeux épleurés. A guetter dans la nuit, le mirage loin au large, d'un bateau à l'ivresse fanée. Une voile blanche dans l'écume qui aurait fait naufrage, quand le temps des amours est passé. A se dire sans doute, qu'il serait bien dommage, de ne pas vouloir s'y noyer. Pour laisser  à la terre, comme un dernier hommage, une larme de pluie sur les joues de l'été...
Mon amour je sais bien  qu'il est tard et qu'au dehors l'hiver a fané, les souvenirs que l'on garde en mémoire... Les petits bouts de toi, les effluves noyés, de nos cœurs aux battants illusoires... Tu sais bien mon amour qu'on ne gagne jamais. Que toujours à la fin viens le noir,comme la brume sur la plaine gelée. Et qu'on laisse le vent prendre avec lui l'espoir, d'y croiser au hasard plus qu'un peu de beauté. Mon amour au revoir, sur la tombe les fleurs ont poussées.Et je glisse au néant quelques mots désespoir, quelques phrases aux murmures endeuillés, qu'un beau jour nous pourrions nous revoir...peu importe la rive...peu importe si le temps a filé sur le fil du rasoir... mon amour lui ne mourra jamais..."


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J’ai vraiment apprécié la lecture de ces quelques lignes @Hastalavictoria, merci :)
idem Il y a 6 ans

J’ai vraiment apprécié la lecture de ces quelques lignes Hastalavictoria, merci

[quote="Hastalavictoria"]Paraît que les mots de passe c'est comme les papillons... On les as sur le bout des doigts... Et puis d'un battement d'ailes ils s'en vont vers le ciel... Alors s'il faut user du papier de pixel ...je retente ma chance... "Je me revoie encore planté la, sur le quai de la gare. A attendre ce train qui ne viendra jamais. Au milieu de la foule, à lancer au hasard, comme un oiseau perdu, quelques tristes pensées. Mon amour, je sais bien qu'il est tard. Au céleste la lune a poussé.Comme une fleur de lumière qui brille dans le noir, comme un phare de diamant qui éclaire la jetée... Je me revoie encore assis là. A deux pas de la plage. A retenir la bruine à  mes yeux épleurés. A guetter dans la nuit, le mirage loin au large, d'un bateau à l'ivresse fanée. Une voile blanche dans l'écume qui aurait fait naufrage, quand le temps des amours est passé. A se dire sans doute, qu'il serait bien dommage, de ne pas vouloir s'y noyer. Pour laisser  à la terre, comme un dernier hommage, une larme de pluie sur les joues de l'été... Mon amour je sais bien  qu'il est tard et qu'au dehors l'hiver a fané, les souvenirs que l'on garde en mémoire... Les petits bouts de toi, les effluves noyés, de nos cœurs aux battants illusoires... Tu sais bien mon amour qu'on ne gagne jamais. Que toujours à la fin viens le noir,comme la brume sur la plaine gelée. Et qu'on laisse le vent prendre avec lui l'espoir, d'y croiser au hasard plus qu'un peu de beauté. Mon amour au revoir, sur la tombe les fleurs ont poussées.Et je glisse au néant quelques mots désespoir, quelques phrases aux murmures endeuillés, qu'un beau jour nous pourrions nous revoir...peu importe la rive...peu importe si le temps a filé sur le fil du rasoir... mon amour lui ne mourra jamais..." [i]Edit modération : mot de passe envoyé.[/i][/quote] <3
suffragettes AB Il y a 6 ans

Paraît que les mots de passe c'est comme les papillons... On les as sur le bout des doigts... Et puis d'un battement d'ailes ils s'en vont vers le ciel...
Alors s'il faut user du papier de pixel ...je retente ma chance...
"Je me revoie encore planté la, sur le quai de la gare. A attendre ce train qui ne viendra jamais.
Au milieu de la foule, à lancer au hasard, comme un oiseau perdu, quelques tristes pensées.
Mon amour, je sais bien qu'il est tard. Au céleste la lune a poussé.Comme une fleur de lumière qui brille dans le noir, comme un phare de diamant qui éclaire la jetée...
Je me revoie encore assis là. A deux pas de la plage. A retenir la bruine à  mes yeux épleurés. A guetter dans la nuit, le mirage loin au large, d'un bateau à l'ivresse fanée. Une voile blanche dans l'écume qui aurait fait naufrage, quand le temps des amours est passé. A se dire sans doute, qu'il serait bien dommage, de ne pas vouloir s'y noyer. Pour laisser  à la terre, comme un dernier hommage, une larme de pluie sur les joues de l'été...
Mon amour je sais bien  qu'il est tard et qu'au dehors l'hiver a fané, les souvenirs que l'on garde en mémoire... Les petits bouts de toi, les effluves noyés, de nos cœurs aux battants illusoires... Tu sais bien mon amour qu'on ne gagne jamais. Que toujours à la fin viens le noir,comme la brume sur la plaine gelée. Et qu'on laisse le vent prendre avec lui l'espoir, d'y croiser au hasard plus qu'un peu de beauté. Mon amour au revoir, sur la tombe les fleurs ont poussées.Et je glisse au néant quelques mots désespoir, quelques phrases aux murmures endeuillés, qu'un beau jour nous pourrions nous revoir...peu importe la rive...peu importe si le temps a filé sur le fil du rasoir... mon amour lui ne mourra jamais..."


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