Le forum SaezLive est définitivement fermé, les archives restent accessibles en lecture seulement.
[quote="melie"][quote="audrey83"]Pour ma part je suivrai peut-être l'avis général de la plateforme de JLM, si on est unanime pour s'abstenir, ça fait 20 pour cent + les 20 pour cent habituel, on avoisinerait les 40 pour cent d'abstention minimum...[/quote]
Euh c'est pas parce que sur la plateforme ils s'abstiennent que ça veut dire que tous les électeurs de JLM vont s'abstenir... Quand on regarde les reports de voix au soir de l'élection, on est loin des 100 % d'abstention pour les électeurs de JLM.
https://twitter.com/hugoclement/status/856550474828349440
http://harris-interactive.fr/wp-content/uploads/sites/6/2017/04/Rapport-Harris-avec-QO-Sondage-Soir-du-Vote-1er-tour-de-lelection-presidentielle-M61.pdf
Insoumis, si vous voulez que tous les électeurs de JLM s'abstiennent, vous avez du boulot. ;)[/quote]
Ce que je comprendrais jamais c'est comment autant d'électeur peuvent passer de Fillon qui est libérale, pour la fin des services publiques, pro-européen et pro-otan à Marine le Pen...
Pour ma part je suivrai peut-être l'avis général de la plateforme de JLM, si on est unanime pour s'abstenir, ça fait 20 pour cent + les 20 pour cent habituel, on avoisinerait les 40 pour cent d'abstention minimum...
Euh c'est pas parce que sur la plateforme ils s'abstiennent que ça veut dire que tous les électeurs de JLM vont s'abstenir... Quand on regarde les reports de voix au soir de l'élection, on est loin des 100 % d'abstention pour les électeurs de JLM.
https://twitter.com/hugoclement/status/856550474828349440
http://harris-interactive.fr/wp-content/uploads/sites/6/2017/04/Rapport-Harris-avec-QO-Sondage-Soir-du-Vote-1er-tour-de-lelection-presidentielle-M61.pdf
Insoumis, si vous voulez que tous les électeurs de JLM s'abstiennent, vous avez du boulot.
Ce que je comprendrais jamais c'est comment autant d'électeur peuvent passer de Fillon qui est libérale, pour la fin des services publiques, pro-européen et pro-otan à Marine le Pen...
Pour ceux que ça intéresse, une analyse du nouveau paysage politique français et mondial :
http://mobile.lesinrocks.com/2017/04/25/actualite/tribune-la-france-aura-droit-titre-de-president-un-representant-des-ventes-pour-loligarchie-11937958/
[quote="L'Durden"]La dernière alternative c'est la rue.[/quote]
Je suis bien d'accord , je crois que pour le moment c'est également le signal lancé par Damien durant sa tournée !!
Brûler la bourse !!
[quote="xeladu"]Il faut lutter mes frères !
"Un jour ici tu sais,
Y aura la guerre"[/quote]
+1
Unis, un peuple ne peut être vaincu !!
Courage, solidarité, partage, tolérence, autonomie, et déterminations sont les mots clef pour y parvenir
[quote="xeladu"]Depuis dimanche 20h je suis déprimé par ces résultats. ... et oui cette campagne des insoumis a fait naître en moi un espoir. ...
Même si je ne souhaite absolument qu'un parti fasciste arrive au pouvoir dans notre pays, je ne peux me résoudre à voter Macron.
Ma décision est prise je voterai nul avec un second bulletin de Mélenchon accompagné d'un petit message bien choisi..... (qui ne changera pas grand chose,lol)
Et si le FN passe je ne me sentirai pas responsable, c'est bien 30 ans de politique infâme que portera cette responsabilité.
Mais si le FN passe, ça donnera une bonne raison à un tas de monde de descendre dans la rue pour amener la guillotine à l'Elysée pour faire la guerre au fascisme ! !!!![/quote]
Je partage ton point de vue, ce qui me pousse de plus en plus à l'abstention. Mais en même temps, je sais que le bonus de voix pour Lepen face aux repport de Macron est minimes, et que bien qu'il va y avoir une asbtention massive il n'est pas certain qu'elle soit suffisante pour faire passer Lepen devant Macron..
Hooo c'est à ce taper la tête contre un mûr.
Car en même temps, je m'en voudrais trop d'avoir ma résponsabilité dans la victoire de cette folle.
Putain, je crois que je vais faire comme toi mais avec un bulletin Asselineau ( choses que j'ai déjà faite en 2012 dans les deux tours ^^ ) .
C'est NNUUULLLL !
[quote="Bison_Ravi"]Tu as raison, si le FN passe les seuls responsables seront ceux qui auront voté pour.
Ensuite chacun fait ce qu'il pense, ce qu'il veut.
Moi qui n'ai voté que 2 fois dans la vie, alors que j'ai une carte d'électeur depuis plus de 32 ans je serais mal placé pour dire le contraire.
Juste une remarque pour tous ceux, nombreux apparemment, qui pensent (comme dans la chanson de Silmarils) que le troisième tour est dans rue.......n'oubliez pas que la majorité des français rentreront dans le rang.
Dans ma petite ville de 10000 habitants, jolie, pas endettée, avec ses commerces, ses écoles, pas d'HLM, les logements sociaux sont des pavillons construits un peu partout..... enfin bref, dans ma petite ville sans histoires, le FN a fait 28% et Fillon est second à 21%.
Cette ville était il y a encore 20 ans un bastion communiste.
Aujourd'hui, les gens sont contents de croiser des vigiles quand ils vont au marché, ils sont contents de voir qu'il y a deux fois plus de flics municipaux qu'il y a 10 ans .......
Vous croyez quoi les gars? Que les français rêvent de révolution? Que les français vont se soulever?
Allez voir dans les communes prises par le FN comment ça se passe, à Hayange le FN a fait 33,5% au premier tour.
Quand le FN est en place, il se renforce. C'est le propre des partis fascistes. On met la main sur l'information, sur la sécurité, on contrôle tout et on déroule la propagande.
Le fascisme a fait son nid, il fait partie du paysage, il a accès à la télé, il finance sa campagne avec l'argent du contribuable...... et si c'est pas ce coup ci, ce sera dans 5 ans. Arrivera la nièce, avec sa bonne gueule et ses petits nichons....... et là c'est pas sur qu'il y ait encore un SaezLive pour que les vrais Anars, ceux qui ont des couilles et des tatouages et qui vont tout casser puisse causer aves les fiotes de Nanars de bacs à sables qui ont une petite bite![/quote]
Je partage ton point de vue, mais tout n'est pas perdu.
Faut pas oublier les nombreux mouvements de résistance en France, je les cites souvents mais ils sont bien toujours là, les Zadistes, les nuit debout, les différents collectifs protégeant les sans papier, les éxiles, les échoués, les Colibris, les Arc en ciel, la société civil qui chaque année et de plus en plus nombreuses à prendre conscience à a retourner vers le locals, le partage, ma solidarité, la recyclerie, etc...
Il y a du noir oui, mais ne pas négliger la lumière si puissante au coeur de l'obscurité..
[quote="aerthas"]Ma France j'ai mal.
Tu me demandes de choisir entre les idées du vide et le vide des idées.
Ma France je te voyais bien au-dessus de tout ça.
j'étais prêt à te crier tout mon amour, mais c'est à croire que tu as préféré la colère à la raison.
Pourtant ma France tu incarne pour le monde l'idéal démocratique.
Non, toi tu as préféré le changement, celui qui te fais croire naïvement que le paraître est supérieur à l'être.
Tu pisses toi-même sur tes origines, sur ton histoire et ta culture. Ton passé n'était pas assez triste ? Les entailles te rendes heureuse ? Tu en redemandes ?
Alors on en est là ma France ?
A choisir entre tendre le cul à la finance qui appauvrie et se donner au feu des idées qui brûlent les cerveaux ?
Qui suis-je moi, là, au milieu d'une France qui se déchire ? Dois-je te quitter ?
Tu avais pourtant le choix ma France ! Tu avais le choix ! Un putain de boulevard de choix !
Non ma France ! Non ! Tu as cédée aux sirènes de la propagande ! Celle qui te demande de pendre ta culture.
Tu préfères te faire cultiver le cul ou te le faire ramoner ? Voilà ce que tu me demandes !
Oui ma France je suis en colère ! Moi Aussi oui ! Mais pas la colère de l'ignorance. La colère du dégoût ! Celle qui me donne envie de te cracher à la gueule parce que ma France, aujourd’hui tu as les allures d'une PUTE bon marché dans le marché de la connerie universelle.
Ma France, reviens-moi. Mes larmes ne savent pas éteindre à elles seules l'incendie de mes souffrances.[/quote]
;)
[quote="ilhan100907"]de toute façon Macron a déjà eu la fève au diner du CRIF ...[/quote]
+1 ^^
[quote="Bison_Ravi"]
Je me suis détaché des médias, et ne te fous pas de moi, je n'ai su que il y a quelques jours que Valls n'était plus premier ministre...... comme quoi ça me passionne![/quote]
lol
La dernière alternative c'est la rue.
Je suis bien d'accord , je crois que pour le moment c'est également le signal lancé par Damien durant sa tournée !!
Brûler la bourse !!
Il faut lutter mes frères !
"Un jour ici tu sais,
Y aura la guerre"
+1
Unis, un peuple ne peut être vaincu !!
Courage, solidarité, partage, tolérence, autonomie, et déterminations sont les mots clef pour y parvenir
Depuis dimanche 20h je suis déprimé par ces résultats. ... et oui cette campagne des insoumis a fait naître en moi un espoir. ...
Même si je ne souhaite absolument qu'un parti fasciste arrive au pouvoir dans notre pays, je ne peux me résoudre à voter Macron.
Ma décision est prise je voterai nul avec un second bulletin de Mélenchon accompagné d'un petit message bien choisi..... (qui ne changera pas grand chose,lol)
Et si le FN passe je ne me sentirai pas responsable, c'est bien 30 ans de politique infâme que portera cette responsabilité.
Mais si le FN passe, ça donnera une bonne raison à un tas de monde de descendre dans la rue pour amener la guillotine à l'Elysée pour faire la guerre au fascisme ! !!!!
Je partage ton point de vue, ce qui me pousse de plus en plus à l'abstention. Mais en même temps, je sais que le bonus de voix pour Lepen face aux repport de Macron est minimes, et que bien qu'il va y avoir une asbtention massive il n'est pas certain qu'elle soit suffisante pour faire passer Lepen devant Macron..
Hooo c'est à ce taper la tête contre un mûr.
Car en même temps, je m'en voudrais trop d'avoir ma résponsabilité dans la victoire de cette folle.
Putain, je crois que je vais faire comme toi mais avec un bulletin Asselineau ( choses que j'ai déjà faite en 2012 dans les deux tours ) .
C'est NNUUULLLL !
Tu as raison, si le FN passe les seuls responsables seront ceux qui auront voté pour.
Ensuite chacun fait ce qu'il pense, ce qu'il veut.
Moi qui n'ai voté que 2 fois dans la vie, alors que j'ai une carte d'électeur depuis plus de 32 ans je serais mal placé pour dire le contraire.
Juste une remarque pour tous ceux, nombreux apparemment, qui pensent (comme dans la chanson de Silmarils) que le troisième tour est dans rue.......n'oubliez pas que la majorité des français rentreront dans le rang.
Dans ma petite ville de 10000 habitants, jolie, pas endettée, avec ses commerces, ses écoles, pas d'HLM, les logements sociaux sont des pavillons construits un peu partout..... enfin bref, dans ma petite ville sans histoires, le FN a fait 28% et Fillon est second à 21%.
Cette ville était il y a encore 20 ans un bastion communiste.
Aujourd'hui, les gens sont contents de croiser des vigiles quand ils vont au marché, ils sont contents de voir qu'il y a deux fois plus de flics municipaux qu'il y a 10 ans .......
Vous croyez quoi les gars? Que les français rêvent de révolution? Que les français vont se soulever?
Allez voir dans les communes prises par le FN comment ça se passe, à Hayange le FN a fait 33,5% au premier tour.
Quand le FN est en place, il se renforce. C'est le propre des partis fascistes. On met la main sur l'information, sur la sécurité, on contrôle tout et on déroule la propagande.
Le fascisme a fait son nid, il fait partie du paysage, il a accès à la télé, il finance sa campagne avec l'argent du contribuable...... et si c'est pas ce coup ci, ce sera dans 5 ans. Arrivera la nièce, avec sa bonne gueule et ses petits nichons....... et là c'est pas sur qu'il y ait encore un SaezLive pour que les vrais Anars, ceux qui ont des couilles et des tatouages et qui vont tout casser puisse causer aves les fiotes de Nanars de bacs à sables qui ont une petite bite!
Je partage ton point de vue, mais tout n'est pas perdu.
Faut pas oublier les nombreux mouvements de résistance en France, je les cites souvents mais ils sont bien toujours là, les Zadistes, les nuit debout, les différents collectifs protégeant les sans papier, les éxiles, les échoués, les Colibris, les Arc en ciel, la société civil qui chaque année et de plus en plus nombreuses à prendre conscience à a retourner vers le locals, le partage, ma solidarité, la recyclerie, etc...
Il y a du noir oui, mais ne pas négliger la lumière si puissante au coeur de l'obscurité..
Ma France j'ai mal.
Tu me demandes de choisir entre les idées du vide et le vide des idées.
Ma France je te voyais bien au-dessus de tout ça.
j'étais prêt à te crier tout mon amour, mais c'est à croire que tu as préféré la colère à la raison.
Pourtant ma France tu incarne pour le monde l'idéal démocratique.
Non, toi tu as préféré le changement, celui qui te fais croire naïvement que le paraître est supérieur à l'être.
Tu pisses toi-même sur tes origines, sur ton histoire et ta culture. Ton passé n'était pas assez triste ? Les entailles te rendes heureuse ? Tu en redemandes ?
Alors on en est là ma France ?
A choisir entre tendre le cul à la finance qui appauvrie et se donner au feu des idées qui brûlent les cerveaux ?
Qui suis-je moi, là, au milieu d'une France qui se déchire ? Dois-je te quitter ?
Tu avais pourtant le choix ma France ! Tu avais le choix ! Un putain de boulevard de choix !
Non ma France ! Non ! Tu as cédée aux sirènes de la propagande ! Celle qui te demande de pendre ta culture.
Tu préfères te faire cultiver le cul ou te le faire ramoner ? Voilà ce que tu me demandes !
Oui ma France je suis en colère ! Moi Aussi oui ! Mais pas la colère de l'ignorance. La colère du dégoût ! Celle qui me donne envie de te cracher à la gueule parce que ma France, aujourd’hui tu as les allures d'une PUTE bon marché dans le marché de la connerie universelle.
Ma France, reviens-moi. Mes larmes ne savent pas éteindre à elles seules l'incendie de mes souffrances.
de toute façon Macron a déjà eu la fève au diner du CRIF ...
+1
Je me suis détaché des médias, et ne te fous pas de moi, je n'ai su que il y a quelques jours que Valls n'était plus premier ministre...... comme quoi ça me passionne!
lol
[quote="Alchimie"][quote="Bisounour"][quote="clem15700"]asselinau derrière poutou quand mème c'est à retenir et l'upr a disparu des réseaux depuis dimanche ha ha[/quote]
T'en fais pas. L'upr va faire une entrée fracassante à l'assemblée nationale.
:')[/quote]
A me demander même si tout ce scrutin c'est bien dérouler dans les rêgles.
Au vu des enjeux nationaux ET internationaux de ces élèctions, au vus des innombrables manipulations et contrôles du scrutins par l'état qui à prouver à plusieurs reprises sa partialité sur différentes sujet cruciaux tel que le soutien au térrorisme international, il ne serrait pas surprenant d'éliminer discrètement d'une manières ou d'une autres la réalité sur le scrutin concernant François Asselineau.[/quote]
Donc en fait ce que tu sous-entend à demi-mot c'est que si Asselineau n'est pas au second tour c'est que les élections sont truquées, et que c'est un complot ?
Sérieux, t'es encore plus parano que je l'imaginais.
Non, parce que ton Asselineau il a fait 332 588 voix, pour être au second tour il en fallait plus de 7 500 000, donc ça fait quand même 7 200 000 personnes dont on a pas respecté le vote et qui s'expriment pas. Mais bon les 7 200 000 personnes sont sans doute sous la surveillance de la police coupées d'internet..........
asselinau derrière poutou quand mème c'est à retenir et l'upr a disparu des réseaux depuis dimanche ha ha
T'en fais pas. L'upr va faire une entrée fracassante à l'assemblée nationale.
:')
A me demander même si tout ce scrutin c'est bien dérouler dans les rêgles.
Au vu des enjeux nationaux ET internationaux de ces élèctions, au vus des innombrables manipulations et contrôles du scrutins par l'état qui à prouver à plusieurs reprises sa partialité sur différentes sujet cruciaux tel que le soutien au térrorisme international, il ne serrait pas surprenant d'éliminer discrètement d'une manières ou d'une autres la réalité sur le scrutin concernant François Asselineau.
Donc en fait ce que tu sous-entend à demi-mot c'est que si Asselineau n'est pas au second tour c'est que les élections sont truquées, et que c'est un complot ?
Sérieux, t'es encore plus parano que je l'imaginais.
Non, parce que ton Asselineau il a fait 332 588 voix, pour être au second tour il en fallait plus de 7 500 000, donc ça fait quand même 7 200 000 personnes dont on a pas respecté le vote et qui s'expriment pas. Mais bon les 7 200 000 personnes sont sans doute sous la surveillance de la police coupées d'internet..........
Les seuls responsables seront ceux qui ont voté pour...
Mais les victimes seront bien plus nombreuses.
Ceux qui ne supportent pas la dictature libérale de l'Europe, dites vous bien que la destruction de l'Europe ça va être le triomphe de la concurrence entre les pays européens et qu'il va y avoir des morts.
L'Allemagne va nous écraser car elle aura une monnaie bien plus forte que la notre, l'Espagne va sombrer soit dans la crise économique totale soit être obligée de prendre des mesures encore pires que celles qu'ils ont prises et saigner toute la population.
Les grands perdant d'une victoire de Le Pen risque d'être non seulement nous même, mais aussi les peuples qui nous entourent.
La sortie de l'euro sera une aubaine pour l'Allemagne mais une catastrophe pour les autres ...
[quote="Elie"]
Ce que je comprendrais jamais c'est comment autant d'électeur peuvent passer de Fillon qui est libérale, pour la fin des services publiques, pro-européen et pro-otan à Marine le Pen...[/quote]
Je pense que c'est dut au fait que beaucoup d'élècteurs UMP sont trés proches des idées racistes et xénophobes de Lepen, surtout depuis le passage de Nabotléon ( dsl la modo, c'est plus fort que moi mais vous pouvez le suprimé si vous estimer que c'est une insulte enver Sarkozy ) . Un nombre conséquents des élècteurs de Fillon passeront chez Lepen pour ces raisons là.
D'autres le feront également à cause de leur positions communes vis à vis du conflit Syrien et des relations avec la Russie.
Il y a aussi les Chrétiens trés nombreux.
@Bisounour , tu as ta réponse ici :
https://youtu.be/urXZsVDSyoM
[quote="Elie"]Les seuls responsables seront ceux qui ont voté pour...
Mais les victimes seront bien plus nombreuses.
Ceux qui ne supportent pas la dictature libérale de l'Europe, dites vous bien que la destruction de l'Europe ça va être le triomphe de la concurrence entre les pays européens et qu'il va y avoir des morts.
L'Allemagne va nous écraser car elle aura une monnaie bien plus forte que la notre, l'Espagne va sombrer soit dans la crise économique totale soit être obligée de prendre des mesures encore pires que celles qu'ils ont prises et saigner toute la population.
Les grands perdant d'une victoire de Le Pen risque d'être non seulement nous même, mais aussi les peuples qui nous entourent.
La sortie de l'euro sera une aubaine pour l'Allemagne mais une catastrophe pour les autres ...[/quote]
Les morts ils ont déjà lieux tout les jours avec cette Europe @Elie, et que ce soit Lepen ou Macron, quoi qu'il arrive l'Euro va trés bientôt éclater, et c'est justement le fait d'être encore dans l'Europe durant son éclatement qui va nous plomber le pays avec des milliards d'euros de dettes en plus qui se rajouteront aux milliers déjà acquis.
De retour en Franc, tout comme pour les Anglais, notre monnaie devrait se dévalualiser de 10% environ, ce qui augmentera la compétitivité des entreprises et ferra bondir les éxportations du pays.
Donc même si le prix des matières premières coutera plus chère à l'importation, le bénéfice engendrer par la créations de centaines de milliers d'emplois ( 1.5 millions d'après FA) et les taxtes uqe celà ferra rentrer dans les caisses de l'Etat compensera largement l'augmentation investis dans l'importation.
Le monde entier continuera à venir acheter nos vins, nos fromages, nos voitures, parfums, notre artisanats et toutes les richesses dont nous sommes capables de créer.
Le monde ne s'arretera pas en cas de sortir de l'Europe et de l'euro, et nous auront toujours plus de 6650 traités et accords binationaux ou international nous reliant avec le reste du monde.
Le danger, c'est de réster dans cette Europe qui est sur le point d'éclater comme un torchon que l'empire à finie d'utiliser et qu'il va désormais sans séparer pour ne servir uniquement et comme toujours ces intérets.
Ce que je comprendrais jamais c'est comment autant d'électeur peuvent passer de Fillon qui est libérale, pour la fin des services publiques, pro-européen et pro-otan à Marine le Pen...
Je pense que c'est dut au fait que beaucoup d'élècteurs UMP sont trés proches des idées racistes et xénophobes de Lepen, surtout depuis le passage de Nabotléon ( dsl la modo, c'est plus fort que moi mais vous pouvez le suprimé si vous estimer que c'est une insulte enver Sarkozy ) . Un nombre conséquents des élècteurs de Fillon passeront chez Lepen pour ces raisons là.
D'autres le feront également à cause de leur positions communes vis à vis du conflit Syrien et des relations avec la Russie.
Il y a aussi les Chrétiens trés nombreux.
Bisounour , tu as ta réponse ici :
https://youtu.be/urXZsVDSyoM
Les seuls responsables seront ceux qui ont voté pour...
Mais les victimes seront bien plus nombreuses.
Ceux qui ne supportent pas la dictature libérale de l'Europe, dites vous bien que la destruction de l'Europe ça va être le triomphe de la concurrence entre les pays européens et qu'il va y avoir des morts.
L'Allemagne va nous écraser car elle aura une monnaie bien plus forte que la notre, l'Espagne va sombrer soit dans la crise économique totale soit être obligée de prendre des mesures encore pires que celles qu'ils ont prises et saigner toute la population.
Les grands perdant d'une victoire de Le Pen risque d'être non seulement nous même, mais aussi les peuples qui nous entourent.
La sortie de l'euro sera une aubaine pour l'Allemagne mais une catastrophe pour les autres ...
Les morts ils ont déjà lieux tout les jours avec cette Europe Elie, et que ce soit Lepen ou Macron, quoi qu'il arrive l'Euro va trés bientôt éclater, et c'est justement le fait d'être encore dans l'Europe durant son éclatement qui va nous plomber le pays avec des milliards d'euros de dettes en plus qui se rajouteront aux milliers déjà acquis.
De retour en Franc, tout comme pour les Anglais, notre monnaie devrait se dévalualiser de 10% environ, ce qui augmentera la compétitivité des entreprises et ferra bondir les éxportations du pays.
Donc même si le prix des matières premières coutera plus chère à l'importation, le bénéfice engendrer par la créations de centaines de milliers d'emplois ( 1.5 millions d'après FA) et les taxtes uqe celà ferra rentrer dans les caisses de l'Etat compensera largement l'augmentation investis dans l'importation.
Le monde entier continuera à venir acheter nos vins, nos fromages, nos voitures, parfums, notre artisanats et toutes les richesses dont nous sommes capables de créer.
Le monde ne s'arretera pas en cas de sortir de l'Europe et de l'euro, et nous auront toujours plus de 6650 traités et accords binationaux ou international nous reliant avec le reste du monde.
Le danger, c'est de réster dans cette Europe qui est sur le point d'éclater comme un torchon que l'empire à finie d'utiliser et qu'il va désormais sans séparer pour ne servir uniquement et comme toujours ces intérets.
[quote="Alchimie"]
@Bisounour , tu as ta réponse ici :
https://youtu.be/urXZsVDSyoM[/quote]
Désolé, je vais pas me cogner une vidéo d'1/2h, tu veux pas me donner ton point de vue plutôt ?
Bisounour , tu as ta réponse ici :
https://youtu.be/urXZsVDSyoM
Désolé, je vais pas me cogner une vidéo d'1/2h, tu veux pas me donner ton point de vue plutôt ?
[quote="NaNNaN"] Je préfère leur dire que je n'aurais pas participé à cette mascarade du "front républicain" qui on le sait va préparer un terreau bien fertile à l'extrême-droite pour 2022.
Je préfère leur dire que je n'ai pas retourné ma veste et renier mes convictions pour élire un ultralibéral assoiffé de pouvoir.
Je préfère vivre 5 ans de lutte dans la rue si MLP est élue car des gens l'auront choisie plutôt que 5 ans de lutte dans la rue contre un mec que j'ai élu sachant pertinemment à quoi ça mènerait.
Je préfère assumer de ne pas voter plutôt que de mettre un bulletin dans l'urne pour le "moins pire", parce qu'à ce niveau on en est à parler de "moins pire" et pas de "mieux", alors non.
Je préfère être de ceux qui vont rendre cette élection encore moins représentative qu'à l'habitude plutôt que d'adouber un mec qui porte des idées à vomir mais qu'à pas l'air trop raciste ou homophobe.
C'est une question de responsabilité, ou de conscience appelez ça comme vous voulez mais je pourrais pas me regarder dans la glace le matin, que j'aille voter Macron ou MLP.[/quote]
C'est exactement ça. Je préfère rester droite dans mes bottes, et ne pas voter que de donner ma voix à une vision de la société qui contredit complètement la mienne, et qui va à l'encontre de tous les intérêts communs. Parce que Macron, c'est ça aussi.
[quote="Elie"] Du coup, ne pas voter c'est voter à 50% pour chacun.
Je peux pas lire sur un forum saezlive que les gens vont s'abstenir ou voter Le Pen.
Je crois que c'est trop pour moi, vraiment...[/quote]
Non, ne pas voter, c'est donner 0% aux deux !
Tu sais, de mon côté, je n'arrive pas à comprendre que des gens sur un forum de Saez donnent leur voix à l'enfant de la finance, des banquiers, des actionnaires et des lobbyistes. Ça, c'est vraiment trop pour moi, vraiment...
Je préfère leur dire que je n'aurais pas participé à cette mascarade du "front républicain" qui on le sait va préparer un terreau bien fertile à l'extrême-droite pour 2022.
Je préfère leur dire que je n'ai pas retourné ma veste et renier mes convictions pour élire un ultralibéral assoiffé de pouvoir.
Je préfère vivre 5 ans de lutte dans la rue si MLP est élue car des gens l'auront choisie plutôt que 5 ans de lutte dans la rue contre un mec que j'ai élu sachant pertinemment à quoi ça mènerait.
Je préfère assumer de ne pas voter plutôt que de mettre un bulletin dans l'urne pour le "moins pire", parce qu'à ce niveau on en est à parler de "moins pire" et pas de "mieux", alors non.
Je préfère être de ceux qui vont rendre cette élection encore moins représentative qu'à l'habitude plutôt que d'adouber un mec qui porte des idées à vomir mais qu'à pas l'air trop raciste ou homophobe.
C'est une question de responsabilité, ou de conscience appelez ça comme vous voulez mais je pourrais pas me regarder dans la glace le matin, que j'aille voter Macron ou MLP.
C'est exactement ça. Je préfère rester droite dans mes bottes, et ne pas voter que de donner ma voix à une vision de la société qui contredit complètement la mienne, et qui va à l'encontre de tous les intérêts communs. Parce que Macron, c'est ça aussi.
Du coup, ne pas voter c'est voter à 50% pour chacun.
Je peux pas lire sur un forum saezlive que les gens vont s'abstenir ou voter Le Pen.
Je crois que c'est trop pour moi, vraiment...
Non, ne pas voter, c'est donner 0% aux deux !
Tu sais, de mon côté, je n'arrive pas à comprendre que des gens sur un forum de Saez donnent leur voix à l'enfant de la finance, des banquiers, des actionnaires et des lobbyistes. Ça, c'est vraiment trop pour moi, vraiment...
Faut arrêter de vouloir mettre les fans de Saez dans des cases, croyant qu'ils doivent faire comme ci, penser comme ça, vous vous faites trop de mal...
[quote="Bison_Ravi"]Salut Peb'
Tu vois, il y a une différence entre toi et moi, au moins une, c'est que je ne te juge pas et que je ne te méprise pas.
Tu sais je n'ai pas envie de jouter avec toi, on va pas faire le concours de celui qui pisse le plus loin.... personnellement j'ai passé l'âge.
Tu me traites d'anar des bacs à sables, c'est rigolo, tu ne me connais pas, tu ne connais pas mon parcours, ni mes prises de positions dans ma vie professionnelle, privée, associative.......
Les contradictions font partie de la vie, de nos vies, si tu as lu mes précédents posts, ce dont je ne doute pas, je l'ai moi même écrit.
Ensuite, le débat a commencé en parlant de lutte dans les rues, que si j'étais anar cela ne devrait pas me déplaire.... etc...etc....
On a parlé de la Commune, exemple bouillant, mais j'ai juste voulu dire que quand ça frite, c'est toujours les gueux qui en prennent plein la gueule et qu'une fois la baston terminée, tout redevient comme avant..... sauf bien sur l'idéologie comme ProlétaRien l'a rappelé.
Ensuite les guitares US c'est n'importe quoi? Si tu veux, mais mon anti-américanisme est totalement assumé. Pourquoi acheter une guitare de luthier américain quand une guitare de luthier français est moins chère? J'essaie avec mes maigres moyens de contribuer à la survie de l'artisanat, local de préférence.
Et puis mon argent ne va pas au States, c'est tout!
Tu parles de Castro, bien sur qu'il a du faire des choix, bien sur que je connais son histoire, je suis allé voter dimanche avec le T shirt du CHE, et oui mec, j'ai voté Macron avec le T-Shirt du CHE ..... Allez y les gars lâchez vous..... Et allez me dire que si on admire le CHE on doit voter pour un mec qui a un train de Sénateur (au sens propre et figuré) et qui fait la révolution à la télé......!!
Juste un rappel, le CHE avait démissionné de son poste de ministre et puis accessoirement il avait refusé de toucher le salaire qui allait avec .....
Et ouais, c'est comme ça, il n'y a pas les gentils d'un côté et les méchants de l'autre........ quand on veut pas se faire mal à la tête et réfléchir on se retranche derrière ses certitudes, moi perso j'ai bien plus de doutes que de certitudes.
Baudelaire antisémite, oui. Et même complètement déjanté, et Céline, et Voltaire, et tant d'autres, la France a été et est certainement toujours antisémite. Par contre, puisqu'on parle d'histoire, le sens donné à l'antisémitisme n'est plus tout à fait le même après la shoah.
Je passe souvent pour un anti-islamiste, quand au barbecue du foot je refuse de faire de la viande Hallal. Et oui, je suis athée et je m'engueule à souhait avec les cathos pratiquants de ma famille, avec les musulmans qui nous cassent les couilles à essayer d'imposer des actes religieux dans la vie publique ...... je suis même carrément antireligieux, je me suis fait débaptiser à 18 ans ....... et je pisse au cul des cul-bénits.
Voilà, je te réponds un peu en vrac, mon discours sur la politique est antinomique, tu dis? Je l'ai écrit si tu as bien lu, et j'assume cette contradiction.
J'ai voté (ça doit être la seconde fois de ma vie, à plus de 50 balais c'est cool!) uniquement parce que je ne voulais pas d'un second tour Fillon - Le Pen. Je ne voulais pas de la manif pour tous d'un coté et des fachos de l'autre.
C'est tout, je n'ai rien argumenté d'autre et pour tout te dire, je m'en fout complétement de Macron, de Hamon ou de Mélenchon ....
Je ce que je pense de la politique? Excuse moi mais je vais encore coter Orwell:
"Ainsi, à travers l'Histoire, une lutte qui est la même dans ses lignes principales se répète sans arrêt. Pendant de longues périodes, la classe supérieure semble être solidement au pouvoir. Mais tôt ou tard, il arrive toujours un moment où elle perd, ou sa foi en elle même, ou son aptitude à gouverner efficacement, ou les deux. Elle
est alors renversée par la classe moyenne qui enrôle, à ses côtés la classe inférieur en lui faisant croire qu'elle lutte pour la liberté et la justice.
Sitôt qu'elle a atteint son objectif, la classe moyenne rejette la classe inférieure dans son ancienne servitude et devient elle-même supérieure. Un nouveau groupe moyen se détache alors de l'un des autres groupes, ou des deux, et la lutte recommence."
Je termine avec ma médiocrité qui ne t'a pas échappée, mais tu sais je ne suis pas beaucoup allé à l'école, vas-y tu peux en faire une, c'est facile ........ là ou j'ai grandi c'était une autre école, il reste encore quelques citées ouvrières, si tu passes par là je te ferai visiter........ on visite bien les musées!
Je me tape du privé et du public, si tu veux débattre, parles en aux enseignants, j'ai compté, j'en connais personnellement 9. Sur les 9 qui bossent dans le public, seulement 2 y ont laissé leurs enfants....... alors tu vois, c'est pas moi qu'il faut convaincre.
Perso quand il a été question de mettre mes enfants dans le privé, je me suis fritté grave avec leur mère..... et j'ai pas cédé. Mais uniquement parce que les écoles privées sont des institutions religieuses (en tout cas les collèges de ma région), et dont le compte en banque, pour certaines d'entre-elles, est au Luxembourg.
Tout ça avec de l'argent public, grâce à Mitterrand entre-autres......... que Melenchon admire encore beaucoup......
Ensuite je vais argumenter la médiocrité par un seul exemple (je peux en faire des pages), peut-être pas le plus important mais il me tient à cœur. Ma gamine en 3eme n'a eu qu'un seul bouquin à lire depuis le début de l'année, Rhinocéros de Ionesco, et là ils attaquent seulement le second, Antigone de Anouilh.
Deux tout petits bouquins qui se lisent d'une traite, en une année scolaire...... si c'est pas de la médiocrité, alors va falloir que tu m'expliques......
Mes enfants ont la chance de grandir dans une maison remplie de bouquins, d'instruments de musique et de toiles de peintres (de reproductions bien sur!).
C'est malheureusement pas l'école qui leur apportera ouverture, culture, esprit critique, ......etc....
Juste pour finir je ne suis pas contre les partis, car je suis membre du Parti Pirate.
Voilà, j'arrête...... contrairement à ta conclusion, je n'ai pas de jugement à ton égard.
Je n'ai aucune envie de te convaincre, ni d'avoir raison ou tort.
J'aime beaucoup échanger, surtout avec des personnes qui ne pensent pas comme moi.
Maintenant relis ton post, et tu verras que la même chose sans la terminologie d'affrontement (fabulation, interprétation bancale, lacunes.....j'vais pas les faire tous) aurait eu une toute autre teneur.[/quote]
Désolé pour ce jugement.
Quand y'a pas d'amour y'a pas la rage. Moi j'ai du mal avec l'anarchisme revendiqué qui n'est pas du tout en corrélation avec les valeurs et le sens même du mot. L'anarchisme ne souhaite pas de dirigeants, tu as voté pour un d'eux.
Ouais on en est tous là avec nos contradictions, c'est malheureusement cette fausse liberté qui nous oriente dans l'acceptation de ce système établi. De base, système économique qui régit tout le reste...
Ce n'est pas toi que j'attaque. C'est ce que tu revendiques être. Je pense qu'on a tous tendance à exagérer ce que nous sommes. On se définit par nos idéalismes.
Faut être honnête avec ce qu'on incarne. J'ai souvent l'impression de me mentir des fois, je reconnais mes erreurs dans mon miroir. Je fais cette démarche, au minimum, je tends à celle-ci.
Moi je trouve vraiment dommage que tu n'ai pas relevé l'exemple de Franco que je t'ai amené...
De plus, je fais l'effort de répondre à ta réponse, presque point par point; je trouve de l'intérêt a former une réponse et moi ce que je vois, c'est que toi en rien tu me réponds, c'est comme un non-dialogue à mon sens, juste comme si tu cherchais juste à défendre ton petit égo, "étaler" ton propos. En fait ça m'a déçu ta réponse...
Mais bref passons...
[quote="melie"]Faut arrêter de vouloir mettre les fans de Saez dans des cases, croyant qu'ils doivent faire comme ci, penser comme ça, vous vous faites trop de mal...[/quote]
Mais c'est toujours pareil.
Ce qu'on souhaite / ce qu'on fait
Souvent en contradiction...
Personne ne doit agir comme ceci ou comme cela. Mais quand on défends des mots, des paroles, ça devrait être un acte politique qui s'ancre dans nos réflexions, nos gestes, nos actions
On a tous des vitesses différentes de changement.
Moi c'est Arkana qui m'a réveillé cette petite conscience politique... Après ce que j'en fais n'est pas forcément une perfection, mais toujours l'espoir. Ça c'est le moteur de toute chose, de toute révolution, de tout changement
Combien de gens sont contre ce qu'on leur impose ? Et sont totalement résignés.
Nous sommes collaborateurs, victimes ou bourreaux ?
- ( j'invite les gens à écouter une chanson de Scylla - victimes et bourreaux )
Ce qui nous unit, c'est une vision progressiste en fait. Et à cette heure où les gens sont de plus en plus sensibles aux phénomènes qui se passent autour de nous, manquerait le souffle qui fait que s'incarne nos refus.
Y'a pas de bonne technique.
Moi je suis pour la convergence des luttes. On lutte pas contre un ami en l'alimentant - à la fois pyromane et pompier elle dit Keny - et c'est cela. On alimente tous à différentes échelles ce qui nous debecte.
Quand je lis des accusations contre les gens, d'une éventuelle explication aux résultats de ces élections, je me dis qu'on y est pas. À de tirer entre les pattes, à rejeter la pierre sur l'autre, tout le temps, tout le temps...
On pourra toujours voir des problèmes partout, et tant que nous ne serons pas unis, même dans nos desaccords et différences, constamment nous détruirons dans nos applications ces valeurs qui sont sensés nous unir...
On ne cherchera pas à s'améliorer.
Salut Peb'
Tu vois, il y a une différence entre toi et moi, au moins une, c'est que je ne te juge pas et que je ne te méprise pas.
Tu sais je n'ai pas envie de jouter avec toi, on va pas faire le concours de celui qui pisse le plus loin.... personnellement j'ai passé l'âge.
Tu me traites d'anar des bacs à sables, c'est rigolo, tu ne me connais pas, tu ne connais pas mon parcours, ni mes prises de positions dans ma vie professionnelle, privée, associative.......
Les contradictions font partie de la vie, de nos vies, si tu as lu mes précédents posts, ce dont je ne doute pas, je l'ai moi même écrit.
Ensuite, le débat a commencé en parlant de lutte dans les rues, que si j'étais anar cela ne devrait pas me déplaire.... etc...etc....
On a parlé de la Commune, exemple bouillant, mais j'ai juste voulu dire que quand ça frite, c'est toujours les gueux qui en prennent plein la gueule et qu'une fois la baston terminée, tout redevient comme avant..... sauf bien sur l'idéologie comme ProlétaRien l'a rappelé.
Ensuite les guitares US c'est n'importe quoi? Si tu veux, mais mon anti-américanisme est totalement assumé. Pourquoi acheter une guitare de luthier américain quand une guitare de luthier français est moins chère? J'essaie avec mes maigres moyens de contribuer à la survie de l'artisanat, local de préférence.
Et puis mon argent ne va pas au States, c'est tout!
Tu parles de Castro, bien sur qu'il a du faire des choix, bien sur que je connais son histoire, je suis allé voter dimanche avec le T shirt du CHE, et oui mec, j'ai voté Macron avec le T-Shirt du CHE ..... Allez y les gars lâchez vous..... Et allez me dire que si on admire le CHE on doit voter pour un mec qui a un train de Sénateur (au sens propre et figuré) et qui fait la révolution à la télé......!!
Juste un rappel, le CHE avait démissionné de son poste de ministre et puis accessoirement il avait refusé de toucher le salaire qui allait avec .....
Et ouais, c'est comme ça, il n'y a pas les gentils d'un côté et les méchants de l'autre........ quand on veut pas se faire mal à la tête et réfléchir on se retranche derrière ses certitudes, moi perso j'ai bien plus de doutes que de certitudes.
Baudelaire antisémite, oui. Et même complètement déjanté, et Céline, et Voltaire, et tant d'autres, la France a été et est certainement toujours antisémite. Par contre, puisqu'on parle d'histoire, le sens donné à l'antisémitisme n'est plus tout à fait le même après la shoah.
Je passe souvent pour un anti-islamiste, quand au barbecue du foot je refuse de faire de la viande Hallal. Et oui, je suis athée et je m'engueule à souhait avec les cathos pratiquants de ma famille, avec les musulmans qui nous cassent les couilles à essayer d'imposer des actes religieux dans la vie publique ...... je suis même carrément antireligieux, je me suis fait débaptiser à 18 ans ....... et je pisse au cul des cul-bénits.
Voilà, je te réponds un peu en vrac, mon discours sur la politique est antinomique, tu dis? Je l'ai écrit si tu as bien lu, et j'assume cette contradiction.
J'ai voté (ça doit être la seconde fois de ma vie, à plus de 50 balais c'est cool!) uniquement parce que je ne voulais pas d'un second tour Fillon - Le Pen. Je ne voulais pas de la manif pour tous d'un coté et des fachos de l'autre.
C'est tout, je n'ai rien argumenté d'autre et pour tout te dire, je m'en fout complétement de Macron, de Hamon ou de Mélenchon ....
Je ce que je pense de la politique? Excuse moi mais je vais encore coter Orwell:
"Ainsi, à travers l'Histoire, une lutte qui est la même dans ses lignes principales se répète sans arrêt. Pendant de longues périodes, la classe supérieure semble être solidement au pouvoir. Mais tôt ou tard, il arrive toujours un moment où elle perd, ou sa foi en elle même, ou son aptitude à gouverner efficacement, ou les deux. Elle
est alors renversée par la classe moyenne qui enrôle, à ses côtés la classe inférieur en lui faisant croire qu'elle lutte pour la liberté et la justice.
Sitôt qu'elle a atteint son objectif, la classe moyenne rejette la classe inférieure dans son ancienne servitude et devient elle-même supérieure. Un nouveau groupe moyen se détache alors de l'un des autres groupes, ou des deux, et la lutte recommence."
Je termine avec ma médiocrité qui ne t'a pas échappée, mais tu sais je ne suis pas beaucoup allé à l'école, vas-y tu peux en faire une, c'est facile ........ là ou j'ai grandi c'était une autre école, il reste encore quelques citées ouvrières, si tu passes par là je te ferai visiter........ on visite bien les musées!
Je me tape du privé et du public, si tu veux débattre, parles en aux enseignants, j'ai compté, j'en connais personnellement 9. Sur les 9 qui bossent dans le public, seulement 2 y ont laissé leurs enfants....... alors tu vois, c'est pas moi qu'il faut convaincre.
Perso quand il a été question de mettre mes enfants dans le privé, je me suis fritté grave avec leur mère..... et j'ai pas cédé. Mais uniquement parce que les écoles privées sont des institutions religieuses (en tout cas les collèges de ma région), et dont le compte en banque, pour certaines d'entre-elles, est au Luxembourg.
Tout ça avec de l'argent public, grâce à Mitterrand entre-autres......... que Melenchon admire encore beaucoup......
Ensuite je vais argumenter la médiocrité par un seul exemple (je peux en faire des pages), peut-être pas le plus important mais il me tient à cœur. Ma gamine en 3eme n'a eu qu'un seul bouquin à lire depuis le début de l'année, Rhinocéros de Ionesco, et là ils attaquent seulement le second, Antigone de Anouilh.
Deux tout petits bouquins qui se lisent d'une traite, en une année scolaire...... si c'est pas de la médiocrité, alors va falloir que tu m'expliques......
Mes enfants ont la chance de grandir dans une maison remplie de bouquins, d'instruments de musique et de toiles de peintres (de reproductions bien sur!).
C'est malheureusement pas l'école qui leur apportera ouverture, culture, esprit critique, ......etc....
Juste pour finir je ne suis pas contre les partis, car je suis membre du Parti Pirate.
Voilà, j'arrête...... contrairement à ta conclusion, je n'ai pas de jugement à ton égard.
Je n'ai aucune envie de te convaincre, ni d'avoir raison ou tort.
J'aime beaucoup échanger, surtout avec des personnes qui ne pensent pas comme moi.
Maintenant relis ton post, et tu verras que la même chose sans la terminologie d'affrontement (fabulation, interprétation bancale, lacunes.....j'vais pas les faire tous) aurait eu une toute autre teneur.
Désolé pour ce jugement.
Quand y'a pas d'amour y'a pas la rage. Moi j'ai du mal avec l'anarchisme revendiqué qui n'est pas du tout en corrélation avec les valeurs et le sens même du mot. L'anarchisme ne souhaite pas de dirigeants, tu as voté pour un d'eux.
Ouais on en est tous là avec nos contradictions, c'est malheureusement cette fausse liberté qui nous oriente dans l'acceptation de ce système établi. De base, système économique qui régit tout le reste...
Ce n'est pas toi que j'attaque. C'est ce que tu revendiques être. Je pense qu'on a tous tendance à exagérer ce que nous sommes. On se définit par nos idéalismes.
Faut être honnête avec ce qu'on incarne. J'ai souvent l'impression de me mentir des fois, je reconnais mes erreurs dans mon miroir. Je fais cette démarche, au minimum, je tends à celle-ci.
Moi je trouve vraiment dommage que tu n'ai pas relevé l'exemple de Franco que je t'ai amené...
De plus, je fais l'effort de répondre à ta réponse, presque point par point; je trouve de l'intérêt a former une réponse et moi ce que je vois, c'est que toi en rien tu me réponds, c'est comme un non-dialogue à mon sens, juste comme si tu cherchais juste à défendre ton petit égo, "étaler" ton propos. En fait ça m'a déçu ta réponse...
Mais bref passons...
Faut arrêter de vouloir mettre les fans de Saez dans des cases, croyant qu'ils doivent faire comme ci, penser comme ça, vous vous faites trop de mal...
Mais c'est toujours pareil.
Ce qu'on souhaite / ce qu'on fait
Souvent en contradiction...
Personne ne doit agir comme ceci ou comme cela. Mais quand on défends des mots, des paroles, ça devrait être un acte politique qui s'ancre dans nos réflexions, nos gestes, nos actions
On a tous des vitesses différentes de changement.
Moi c'est Arkana qui m'a réveillé cette petite conscience politique... Après ce que j'en fais n'est pas forcément une perfection, mais toujours l'espoir. Ça c'est le moteur de toute chose, de toute révolution, de tout changement
Combien de gens sont contre ce qu'on leur impose ? Et sont totalement résignés.
Nous sommes collaborateurs, victimes ou bourreaux ?
- ( j'invite les gens à écouter une chanson de Scylla - victimes et bourreaux )
Ce qui nous unit, c'est une vision progressiste en fait. Et à cette heure où les gens sont de plus en plus sensibles aux phénomènes qui se passent autour de nous, manquerait le souffle qui fait que s'incarne nos refus.
Y'a pas de bonne technique.
Moi je suis pour la convergence des luttes. On lutte pas contre un ami en l'alimentant - à la fois pyromane et pompier elle dit Keny - et c'est cela. On alimente tous à différentes échelles ce qui nous debecte.
Quand je lis des accusations contre les gens, d'une éventuelle explication aux résultats de ces élections, je me dis qu'on y est pas. À de tirer entre les pattes, à rejeter la pierre sur l'autre, tout le temps, tout le temps...
On pourra toujours voir des problèmes partout, et tant que nous ne serons pas unis, même dans nos desaccords et différences, constamment nous détruirons dans nos applications ces valeurs qui sont sensés nous unir...
On ne cherchera pas à s'améliorer.
[quote="melie"]Faut arrêter de vouloir mettre les fans de Saez dans des cases, croyant qu'ils doivent faire comme ci, penser comme ça, vous vous faites trop de mal...[/quote] MERCI
Faut arrêter de vouloir mettre les fans de Saez dans des cases, croyant qu'ils doivent faire comme ci, penser comme ça, vous vous faites trop de mal...MERCI
Oui enfin des fans de Saez d'extrême droite c'est quand même cocasse ... m'enfin...
Paix et amour les gens 😊
Dans ce cas là, si on part du principe que voter= être du bord politique du parti et être à 100% dans leur revendication, tout les gens qui ont voté Chirac en 2002 sont d'accord avec son discours sur le bruit et les odeurs...
Enfin jsais pas y'a quand même des nuances à tenter d'éclaircir je pense.
[quote="Peb'"]
Désolé pour ce jugement.
Quand y'a pas d'amour y'a pas la rage. Moi j'ai du mal avec l'anarchisme revendiqué qui n'est pas du tout en corrélation avec les valeurs et le sens même du mot. L'anarchisme ne souhaite pas de dirigeants, tu as voté pour un d'eux.
Ouais on en est tous là avec nos contradictions, c'est malheureusement cette fausse liberté qui nous oriente dans l'acceptation de ce système établi. De base, système économique qui régit tout le reste...
Ce n'est pas toi que j'attaque. C'est ce que tu revendiques être. Je pense qu'on a tous tendance à exagérer ce que nous sommes. On se définit par nos idéalismes.
Faut être honnête avec ce qu'on incarne. J'ai souvent l'impression de me mentir des fois, je reconnais mes erreurs dans mon miroir. Je fais cette démarche, au minimum, je tends à celle-ci.
Moi je trouve vraiment dommage que tu n'ai pas relevé l'exemple de Franco que je t'ai amené...
De plus, je fais l'effort de répondre à ta réponse, presque point par point; je trouve de l'intérêt a former une réponse et moi ce que je vois, c'est que toi en rien tu me réponds, c'est comme un non-dialogue à mon sens, juste comme si tu cherchais juste à défendre ton petit égo, "étaler" ton propos. En fait ça m'a déçu ta réponse...
Mais bref passons...
[quote="melie"]Faut arrêter de vouloir mettre les fans de Saez dans des cases, croyant qu'ils doivent faire comme ci, penser comme ça, vous vous faites trop de mal...[/quote]
Mais c'est toujours pareil.
Ce qu'on souhaite / ce qu'on fait
Souvent en contradiction...
Personne ne doit agir comme ceci ou comme cela. Mais quand on défends des mots, des paroles, ça devrait être un acte politique qui s'ancre dans nos réflexions, nos gestes, nos actions
On a tous des vitesses différentes de changement.
Moi c'est Arkana qui m'a réveillé cette petite conscience politique... Après ce que j'en fais n'est pas forcément une perfection, mais toujours l'espoir. Ça c'est le moteur de toute chose, de toute révolution, de tout changement
Combien de gens sont contre ce qu'on leur impose ? Et sont totalement résignés.
Nous sommes collaborateurs, victimes ou bourreaux ?
- ( j'invite les gens à écouter une chanson de Scylla - victimes et bourreaux )
Ce qui nous unit, c'est une vision progressiste en fait. Et à cette heure où les gens sont de plus en plus sensibles aux phénomènes qui se passent autour de nous, manquerait le souffle qui fait que s'incarne nos refus.
Y'a pas de bonne technique.
Moi je suis pour la convergence des luttes. On lutte pas contre un ami en l'alimentant - à la fois pyromane et pompier elle dit Keny - et c'est cela. On alimente tous à différentes échelles ce qui nous debecte.
Quand je lis des accusations contre les gens, d'une éventuelle explication aux résultats de ces élections, je me dis qu'on y est pas. À de tirer entre les pattes, à rejeter la pierre sur l'autre, tout le temps, tout le temps...
On pourra toujours voir des problèmes partout, et tant que nous ne serons pas unis, même dans nos desaccords et différences, constamment nous détruirons dans nos applications ces valeurs qui sont sensés nous unir...
On ne cherchera pas à s'améliorer.[/quote]
Salut Peb'
Je t'ai répondu point par point.
Je n'ai pas repris l'exemple de Franco car je ne le connais pas, et au lieu de regarder en 3 secondes sur Wikipédia pour te répondre quelque chose, je prendrai le temps de me documenter, car ça m'intéresse.
Tu vois mec, je respecte trop ta pensée pour la réduire à un slogan ou à une phrase toute faite (c'est un pléonasme ça!) et te répondre par un truc bâclé.
La montée des fascismes est un sujet qui me tiens à cœur.
Mes contradictions, lis mes post précédents, je suis le premier à en parler, je paie des impôts, c'est pas très anar ça, je bosse pour un patron, je mets mes enfants à l'école.....
Evidemment que l'Anarchie est un idéal utopique. Comment peux-tu imaginer que l'on puisse vivre en France en revendiquant (c'est ton terme) être anarchiste si ce n'était pas le cas?
Si tu prends le début de ce long et sympathique débat, tout a commencé avec la rue, et là si tu regardes le fil récent on en parle encore.
Je fais un parallèle, certains sont prêts à laisser passer le FN, plutôt que de voter pour candidat qui n'est ni plus ni moins qu'un candidat du système, parmi tant d'autres.
Il est vrai que l'élection présidentielle a tendance à "iconiser" les candidats, ce qui m'a toujours fait sourire, le français attend son sauveur, Jésus-Christ, Zorro, De Gaulle, Marine le Pen, Mélenchon, etc.... Comme si tout dépendait d'une seule personne.......
J'ai failli voter Mélenchon, puis j'ai choisi Macron, pas pour leur idées, puisque je m'en fout complètement.
Pour deux raisons, la première, je suis allé voter car je ne voulais pas d'un second tour "Cathos " contre "Fachos", ça je l'ai déjà dit.
La seconde raison, est liée à la première, c'est que j'ai choisi le candidat le mieux placé. C'est pas plus compliqué que ça.
Si Hamon s'était retiré comme il aurait du le faire, j'aurais voté Mélenchon.
Certains sont prêts à aller "bruler la bourse", je vais me moquer, mais je veux bien voir combien de personnes sont vraiment prêtes à passer à l'acte.... je suis trop respectueux pour dire ce que je pense vraiment de tous ceux qui appellent à la révolution du fond de leur fauteuil.....
Voilà, moi je suis prêt à voter Macron, c'est à mon sens plus efficace et moins violent pour éviter que les fachos ne puissent sévir dans notre pays.
Penses-tu que l'Anar par définition doit poser des bombes et se faire sauter? Je ne suis pas Ravachol. Et je rejette la violence.
Je ne crois pas dans la "révolution", regarde ce qu'elles ont toutes donné, un bain de sang, et ce sont toujours ceux qui sont en bas de l'échelle qui souffrent le plus. Et puis, combien de démocraties sont issues de révolutions?
Perso je ne me prends pas la tête avec ce monde, je fais ma part comme le colibri, merci Pierre Rabhi, et je regarde l'agitation autour de moi, parfois ça me fait sourire, parfois pleurer.....
Alors tu peux me juger, pas de soucis, moi je ne le ferai pas à ton égard.
Brassens disait "je suis anarchiste mais je traverse dans les clous pour ne pas déranger les gendarmes".
Mais peut-être que Brassens exagérait ce qu'il était......
Désolé pour ce jugement.
Quand y'a pas d'amour y'a pas la rage. Moi j'ai du mal avec l'anarchisme revendiqué qui n'est pas du tout en corrélation avec les valeurs et le sens même du mot. L'anarchisme ne souhaite pas de dirigeants, tu as voté pour un d'eux.
Ouais on en est tous là avec nos contradictions, c'est malheureusement cette fausse liberté qui nous oriente dans l'acceptation de ce système établi. De base, système économique qui régit tout le reste...
Ce n'est pas toi que j'attaque. C'est ce que tu revendiques être. Je pense qu'on a tous tendance à exagérer ce que nous sommes. On se définit par nos idéalismes.
Faut être honnête avec ce qu'on incarne. J'ai souvent l'impression de me mentir des fois, je reconnais mes erreurs dans mon miroir. Je fais cette démarche, au minimum, je tends à celle-ci.
Moi je trouve vraiment dommage que tu n'ai pas relevé l'exemple de Franco que je t'ai amené...
De plus, je fais l'effort de répondre à ta réponse, presque point par point; je trouve de l'intérêt a former une réponse et moi ce que je vois, c'est que toi en rien tu me réponds, c'est comme un non-dialogue à mon sens, juste comme si tu cherchais juste à défendre ton petit égo, "étaler" ton propos. En fait ça m'a déçu ta réponse...
Mais bref passons...
Faut arrêter de vouloir mettre les fans de Saez dans des cases, croyant qu'ils doivent faire comme ci, penser comme ça, vous vous faites trop de mal...
Mais c'est toujours pareil.
Ce qu'on souhaite / ce qu'on fait
Souvent en contradiction...
Personne ne doit agir comme ceci ou comme cela. Mais quand on défends des mots, des paroles, ça devrait être un acte politique qui s'ancre dans nos réflexions, nos gestes, nos actions
On a tous des vitesses différentes de changement.
Moi c'est Arkana qui m'a réveillé cette petite conscience politique... Après ce que j'en fais n'est pas forcément une perfection, mais toujours l'espoir. Ça c'est le moteur de toute chose, de toute révolution, de tout changement
Combien de gens sont contre ce qu'on leur impose ? Et sont totalement résignés.
Nous sommes collaborateurs, victimes ou bourreaux ?
- ( j'invite les gens à écouter une chanson de Scylla - victimes et bourreaux )
Ce qui nous unit, c'est une vision progressiste en fait. Et à cette heure où les gens sont de plus en plus sensibles aux phénomènes qui se passent autour de nous, manquerait le souffle qui fait que s'incarne nos refus.
Y'a pas de bonne technique.
Moi je suis pour la convergence des luttes. On lutte pas contre un ami en l'alimentant - à la fois pyromane et pompier elle dit Keny - et c'est cela. On alimente tous à différentes échelles ce qui nous debecte.
Quand je lis des accusations contre les gens, d'une éventuelle explication aux résultats de ces élections, je me dis qu'on y est pas. À de tirer entre les pattes, à rejeter la pierre sur l'autre, tout le temps, tout le temps...
On pourra toujours voir des problèmes partout, et tant que nous ne serons pas unis, même dans nos desaccords et différences, constamment nous détruirons dans nos applications ces valeurs qui sont sensés nous unir...
On ne cherchera pas à s'améliorer.
Salut Peb'
Je t'ai répondu point par point.
Je n'ai pas repris l'exemple de Franco car je ne le connais pas, et au lieu de regarder en 3 secondes sur Wikipédia pour te répondre quelque chose, je prendrai le temps de me documenter, car ça m'intéresse.
Tu vois mec, je respecte trop ta pensée pour la réduire à un slogan ou à une phrase toute faite (c'est un pléonasme ça!) et te répondre par un truc bâclé.
La montée des fascismes est un sujet qui me tiens à cœur.
Mes contradictions, lis mes post précédents, je suis le premier à en parler, je paie des impôts, c'est pas très anar ça, je bosse pour un patron, je mets mes enfants à l'école.....
Evidemment que l'Anarchie est un idéal utopique. Comment peux-tu imaginer que l'on puisse vivre en France en revendiquant (c'est ton terme) être anarchiste si ce n'était pas le cas?
Si tu prends le début de ce long et sympathique débat, tout a commencé avec la rue, et là si tu regardes le fil récent on en parle encore.
Je fais un parallèle, certains sont prêts à laisser passer le FN, plutôt que de voter pour candidat qui n'est ni plus ni moins qu'un candidat du système, parmi tant d'autres.
Il est vrai que l'élection présidentielle a tendance à "iconiser" les candidats, ce qui m'a toujours fait sourire, le français attend son sauveur, Jésus-Christ, Zorro, De Gaulle, Marine le Pen, Mélenchon, etc.... Comme si tout dépendait d'une seule personne.......
J'ai failli voter Mélenchon, puis j'ai choisi Macron, pas pour leur idées, puisque je m'en fout complètement.
Pour deux raisons, la première, je suis allé voter car je ne voulais pas d'un second tour "Cathos " contre "Fachos", ça je l'ai déjà dit.
La seconde raison, est liée à la première, c'est que j'ai choisi le candidat le mieux placé. C'est pas plus compliqué que ça.
Si Hamon s'était retiré comme il aurait du le faire, j'aurais voté Mélenchon.
Certains sont prêts à aller "bruler la bourse", je vais me moquer, mais je veux bien voir combien de personnes sont vraiment prêtes à passer à l'acte.... je suis trop respectueux pour dire ce que je pense vraiment de tous ceux qui appellent à la révolution du fond de leur fauteuil.....
Voilà, moi je suis prêt à voter Macron, c'est à mon sens plus efficace et moins violent pour éviter que les fachos ne puissent sévir dans notre pays.
Penses-tu que l'Anar par définition doit poser des bombes et se faire sauter? Je ne suis pas Ravachol. Et je rejette la violence.
Je ne crois pas dans la "révolution", regarde ce qu'elles ont toutes donné, un bain de sang, et ce sont toujours ceux qui sont en bas de l'échelle qui souffrent le plus. Et puis, combien de démocraties sont issues de révolutions?
Perso je ne me prends pas la tête avec ce monde, je fais ma part comme le colibri, merci Pierre Rabhi, et je regarde l'agitation autour de moi, parfois ça me fait sourire, parfois pleurer.....
Alors tu peux me juger, pas de soucis, moi je ne le ferai pas à ton égard.
Brassens disait "je suis anarchiste mais je traverse dans les clous pour ne pas déranger les gendarmes".
Mais peut-être que Brassens exagérait ce qu'il était......
:)
Merci
Et Désolé d'être dans le jugement
Petite question j'ai lu sur ce topic que l'élection peut être invalidée si plus de 50% d'abstention mais en lisant,en diagonale, le code électoral je trouve rien qui fait mention de cela....allez qui me fait un cours d'éducation civique
[quote="Titane"]Petite question j'ai lu sur ce topic que l'élection peut être invalidée si plus de 50% d'abstention mais en lisant,en diagonale, le code électoral je trouve rien qui fait mention de cela....allez qui me fait un cours d'éducation civique[/quote]
bah, c'est simple, si on résume, tu l'as dans le f... !
ps : pardon mais on en a gros !
Petite question j'ai lu sur ce topic que l'élection peut être invalidée si plus de 50% d'abstention mais en lisant,en diagonale, le code électoral je trouve rien qui fait mention de cela....allez qui me fait un cours d'éducation civique
bah, c'est simple, si on résume, tu l'as dans le f... !
ps : pardon mais on en a gros !
[quote="Elie"]Les seuls responsables seront ceux qui ont voté pour...
Mais les victimes seront bien plus nombreuses.
Ceux qui ne supportent pas la dictature libérale de l'Europe, dites vous bien que la destruction de l'Europe ça va être le triomphe de la concurrence entre les pays européens et qu'il va y avoir des morts.
L'Allemagne va nous écraser car elle aura une monnaie bien plus forte que la notre, l'Espagne va sombrer soit dans la crise économique totale soit être obligée de prendre des mesures encore pires que celles qu'ils ont prises et saigner toute la population.
Les grands perdant d'une victoire de Le Pen risque d'être non seulement nous même, mais aussi les peuples qui nous entourent.
La sortie de l'euro sera une aubaine pour l'Allemagne mais une catastrophe pour les autres ...[/quote]
Supposons donc, pour l’expérience de pensée, que nous soit échue la bénédiction d’un gouvernement authentiquement de gauche. Que peut-il mettre en œuvre qui ne se heurte aussitôt à la contrainte des traités ? Rien. Quelles solutions lui reste-t-il alors ? Trois.
• Plier, comme Tsipras — et fin de l’histoire.
• Entreprendre hardiment la bataille de la transformation de l’intérieur. Mais avec quels soutiens ? La désynchronisation des conjonctures politiques nationales nous offrira ce qu’elle peut en cette matière, c’est-à-dire pas grand-chose — comme l’a vécu la Grèce. L’alter-européisme nous prie dans ce cas d’attendre le grand alignement des planètes progressistes pour qu’advienne la nouvelle Europe — pourvu que le premier gouvernement de gauche soit encore en place au moment où la cavalerie des autres le rejoindra…
• Désobéir. Mais il faut n’avoir rien appris des expériences de Chypre et de la Grèce pour imaginer le noyau libéral des institutions et des Etats-membres laisser faire sans réagir. Comme on le sait désormais, c’est la Banque centrale européenne (BCE) qui a les moyens de mettre un pays à genoux en quelques jours, en mettant sous embargo son système bancaire. Sans doute y regarderait-elle à deux fois, considérant la possibilité de dommages collatéraux cataclysmiques. Elle n’en a pas moins tous les instruments permettant de régler finement l’asphyxie pour trouver son optimum punitif : tuer la croissance par étranglement du crédit sans pour autant mettre les banques à terre. Ceci pour ne rien dire de toutes les procédures de représailles inscrites dans les traités mêmes.
Reprenons : si l’alternative est que « l’Europe, on la change ou elle meurt », alors elle meurt. Car ça n’est pas une parodie de démocratie au rabais qui la maintiendra en vie bien longtemps. La question alors se déplace : elle n’est plus celle de la chimère « Union européenne démocratique » supposément obtenue par mutation de l’Union actuelle, mais celle du meilleur moyen de mettre un terme à l’irrémédiable despotisme néolibéral européen.
Au point d’incapacité à se transformer où elle en est, l’Union européenne n’a plus que le choix des modalités de sa disparition : dans l’acharnement et la déflagration terminale ou par un processus ordonné de déconstruction. Ordonné, c’est-à-dire mutuellement agréé, une sorte d’accord de dissolution coopérative, à froid — au demeurant s’il y a bien un point de convergence qui risque d’émerger de plus en plus, c’est celui de l’intérêt bien compris de tous à arrêter les frais.
Un tel processus ordonné pourrait d’ailleurs revêtir différentes formes. Celle du simple retour aux échelons nationaux, n’excluant nullement de maintenir (puis d’approfondir) les coopérations à géométrie variable déjà en place (industrielles, scientifiques, etc.) mais hors de toute intégration formelle. Ou celle d’une proposition ouverte de reconstruction « européenne » — « européenne » avec guillemets puisque, bien sûr, son périmètre ne saurait être celui ni de la défunte UE ni de son eurozone, dès lors qu’elle inviterait les États qui le voudraient — et certains ne le veulent pas — à se retrouver autour d’un principe d’organisation démocratique réelle des domaines d’intégration (dont il est au demeurant probable qu’ils ne puissent aller jusqu’à la constitution d’une communauté politique complète). C’est dans ce genre de directions en tout cas que le « Lexit » (Left Exit) trouve son sens, pour qui voudra bien au moins se donner la peine d’observer que le mot « Lexit » même n’est formé à partir de la contraction d’aucun nom de pays, et atteste par là sa conformité à un internationalisme bien compris.
Par un paradoxe cruel, il apparaît de plus en plus que, sous couleur de vertu, l’alter-européisme œuvre en fait involontairement pour le pire. Non pas par le projet en soi d’une « autre Union européenne », mais par le refus de principe d’envisager la moindre forme de rupture, qui le voue à l’inexistence dans le spectre déjà difficilement accessible de l’offre politique, notamment quand le ressentiment populaire à l’endroit de l’UE a légitimement franchi ses points critiques, peut-être ses points de non-retour. Les projets de « transformation démocratique » de l’Europe, à la façon du DiEM25 de Varoufakis, qui se propose de perdre dix nouvelles années à poursuivre une chimère, ouvrent des boulevards aux extrêmes droites européennes qui ne doivent pas en revenir d’avancer ainsi sans rencontrer la moindre résistance (lire « DiEM perdidi »). Le stéréotype de « la nature politique qui a horreur du vide » a beau être usé jusqu’à la corde, il continue de dire quelque chose de vrai. Les extrêmes droites, qui n’en demandent pas tant, demeurent seules à capter le discours de l’eurocritique et surtout à en imposer la forme.
Un comble de l’aberration politique, et presque logique, aura conduit certains à gauche à poser que, puisque le Brexit menaçait de prendre la forme d’une sortie par la droite, il était urgent de faire taire le « Lexit » (8) qui ne pouvait, « dans ces conditions », qu’alimenter son contraire — soit le syllogisme même de la défaite : puisque la sortie est sortie par la droite, tout discours de sortie nourrit immanquablement la sortie par la droite… Ou l’art de se donner raison pour le pire : à force d’interdire toute pensée de la sortie par la gauche, et de laisser prospérer sans la moindre opposition le discours de la sortie par la droite, il se pourrait bien, en effet — en tout cas on aura tout fait pour — que, si sortie il y a… elle se fasse par la droite.
Les seuls responsables seront ceux qui ont voté pour...
Mais les victimes seront bien plus nombreuses.
Ceux qui ne supportent pas la dictature libérale de l'Europe, dites vous bien que la destruction de l'Europe ça va être le triomphe de la concurrence entre les pays européens et qu'il va y avoir des morts.
L'Allemagne va nous écraser car elle aura une monnaie bien plus forte que la notre, l'Espagne va sombrer soit dans la crise économique totale soit être obligée de prendre des mesures encore pires que celles qu'ils ont prises et saigner toute la population.
Les grands perdant d'une victoire de Le Pen risque d'être non seulement nous même, mais aussi les peuples qui nous entourent.
La sortie de l'euro sera une aubaine pour l'Allemagne mais une catastrophe pour les autres ...
Supposons donc, pour l’expérience de pensée, que nous soit échue la bénédiction d’un gouvernement authentiquement de gauche. Que peut-il mettre en œuvre qui ne se heurte aussitôt à la contrainte des traités ? Rien. Quelles solutions lui reste-t-il alors ? Trois.
• Plier, comme Tsipras — et fin de l’histoire.
• Entreprendre hardiment la bataille de la transformation de l’intérieur. Mais avec quels soutiens ? La désynchronisation des conjonctures politiques nationales nous offrira ce qu’elle peut en cette matière, c’est-à-dire pas grand-chose — comme l’a vécu la Grèce. L’alter-européisme nous prie dans ce cas d’attendre le grand alignement des planètes progressistes pour qu’advienne la nouvelle Europe — pourvu que le premier gouvernement de gauche soit encore en place au moment où la cavalerie des autres le rejoindra…
• Désobéir. Mais il faut n’avoir rien appris des expériences de Chypre et de la Grèce pour imaginer le noyau libéral des institutions et des Etats-membres laisser faire sans réagir. Comme on le sait désormais, c’est la Banque centrale européenne (BCE) qui a les moyens de mettre un pays à genoux en quelques jours, en mettant sous embargo son système bancaire. Sans doute y regarderait-elle à deux fois, considérant la possibilité de dommages collatéraux cataclysmiques. Elle n’en a pas moins tous les instruments permettant de régler finement l’asphyxie pour trouver son optimum punitif : tuer la croissance par étranglement du crédit sans pour autant mettre les banques à terre. Ceci pour ne rien dire de toutes les procédures de représailles inscrites dans les traités mêmes.
Reprenons : si l’alternative est que « l’Europe, on la change ou elle meurt », alors elle meurt. Car ça n’est pas une parodie de démocratie au rabais qui la maintiendra en vie bien longtemps. La question alors se déplace : elle n’est plus celle de la chimère « Union européenne démocratique » supposément obtenue par mutation de l’Union actuelle, mais celle du meilleur moyen de mettre un terme à l’irrémédiable despotisme néolibéral européen.
Au point d’incapacité à se transformer où elle en est, l’Union européenne n’a plus que le choix des modalités de sa disparition : dans l’acharnement et la déflagration terminale ou par un processus ordonné de déconstruction. Ordonné, c’est-à-dire mutuellement agréé, une sorte d’accord de dissolution coopérative, à froid — au demeurant s’il y a bien un point de convergence qui risque d’émerger de plus en plus, c’est celui de l’intérêt bien compris de tous à arrêter les frais.
Un tel processus ordonné pourrait d’ailleurs revêtir différentes formes. Celle du simple retour aux échelons nationaux, n’excluant nullement de maintenir (puis d’approfondir) les coopérations à géométrie variable déjà en place (industrielles, scientifiques, etc.) mais hors de toute intégration formelle. Ou celle d’une proposition ouverte de reconstruction « européenne » — « européenne » avec guillemets puisque, bien sûr, son périmètre ne saurait être celui ni de la défunte UE ni de son eurozone, dès lors qu’elle inviterait les États qui le voudraient — et certains ne le veulent pas — à se retrouver autour d’un principe d’organisation démocratique réelle des domaines d’intégration (dont il est au demeurant probable qu’ils ne puissent aller jusqu’à la constitution d’une communauté politique complète). C’est dans ce genre de directions en tout cas que le « Lexit » (Left Exit) trouve son sens, pour qui voudra bien au moins se donner la peine d’observer que le mot « Lexit » même n’est formé à partir de la contraction d’aucun nom de pays, et atteste par là sa conformité à un internationalisme bien compris.
Par un paradoxe cruel, il apparaît de plus en plus que, sous couleur de vertu, l’alter-européisme œuvre en fait involontairement pour le pire. Non pas par le projet en soi d’une « autre Union européenne », mais par le refus de principe d’envisager la moindre forme de rupture, qui le voue à l’inexistence dans le spectre déjà difficilement accessible de l’offre politique, notamment quand le ressentiment populaire à l’endroit de l’UE a légitimement franchi ses points critiques, peut-être ses points de non-retour. Les projets de « transformation démocratique » de l’Europe, à la façon du DiEM25 de Varoufakis, qui se propose de perdre dix nouvelles années à poursuivre une chimère, ouvrent des boulevards aux extrêmes droites européennes qui ne doivent pas en revenir d’avancer ainsi sans rencontrer la moindre résistance (lire « DiEM perdidi »). Le stéréotype de « la nature politique qui a horreur du vide » a beau être usé jusqu’à la corde, il continue de dire quelque chose de vrai. Les extrêmes droites, qui n’en demandent pas tant, demeurent seules à capter le discours de l’eurocritique et surtout à en imposer la forme.
Un comble de l’aberration politique, et presque logique, aura conduit certains à gauche à poser que, puisque le Brexit menaçait de prendre la forme d’une sortie par la droite, il était urgent de faire taire le « Lexit » (8) qui ne pouvait, « dans ces conditions », qu’alimenter son contraire — soit le syllogisme même de la défaite : puisque la sortie est sortie par la droite, tout discours de sortie nourrit immanquablement la sortie par la droite… Ou l’art de se donner raison pour le pire : à force d’interdire toute pensée de la sortie par la gauche, et de laisser prospérer sans la moindre opposition le discours de la sortie par la droite, il se pourrait bien, en effet — en tout cas on aura tout fait pour — que, si sortie il y a… elle se fasse par la droite.
[quote="Titane"]Petite question j'ai lu sur ce topic que l'élection peut être invalidée si plus de 50% d'abstention mais en lisant,en diagonale, le code électoral je trouve rien qui fait mention de cela....allez qui me fait un cours d'éducation civique[/quote]
Je te renvoie au poste de @NaNNaN : https://www.saezlive.net/topics/view/4979/les-elections-presidentielle-et-legislatives-francaise-2017?page=24#258433
Petite question j'ai lu sur ce topic que l'élection peut être invalidée si plus de 50% d'abstention mais en lisant,en diagonale, le code électoral je trouve rien qui fait mention de cela....allez qui me fait un cours d'éducation civique
Je te renvoie au poste de NaNNaN : https://www.saezlive.net/topics/view/4979/les-elections-presidentielle-et-legislatives-francaise-2017?page=24#258433
http://www.lepoint.fr/presidentielle/la-radicalisation-des-electeurs-de-jean-luc-melenchon-a-toulouse-26-04-2017-2122701_3121.php
Pas mal cet article
@Julien.R :
L'amélioration du fonctionnement européen à tous les étages est et sera effectivement très long. Je dis à tous les étages parce qu'il ne s'agit pas tant que de l'union européenne, mais aussi du fonctionnement de la zone euro, des accords de Shengen, des alliances de défense (doit-on rester ou non dans l'OTAN, si non avec qui s'allier ? créer une autre alliance tout en restant dans l'OTAN etc...), des politiques bilatérales hors cadre européens (dans l'industrie notamment). C'est un processus éminemment complexe, tout le monde en conviendra. Et ce ne sera pas facile de convaincre tous les pays, et les solutions trouvées apparaîtront toujours imparfaites aux yeux de beaucoup.
Un peu comme nos élections en système uninominal à deux tours qui conduisent presque naturellement une majorité au choix du "moins pire". Les accords européens seront toujours un peu bâtard si on veut réussir à mettre tout le monde d'accord.
Cependant, ça ne me paraît pas plus compliqué d'obtenir ces accords au sein de l'union que devoir en négocier une sortie, puis re-négocier des accords bilatéraux comme tu en parles justement.
1 - l'exemple du Royaume-Uni est flagrant : on se rend compte jour après jour, non pas de l'impossibilité de sortir de l'union, mais de la difficulté et tout simplement de la somme de travail que ça représente de lui trouver une alternative légale. Le Royaume-Uni va devoir re-rédiger un nombre impressionnant de lois que la législation nationale ne possède pas en propre puisqu'elles s'inscrivaient dans le cadre de l'Europe. Ce qui veut dire à chacune de ces lois, un débat au parlement, des allers-retours, etc... Sans compter sur l'opportunisme des partis politiques qui en profiteront certainement pour réclamer la révision à leur sauce de tel ou tel point. Ils vont devoir redéfinir des quantités de normes, négocier leur sortie de l'union, puis de nouveau négocier individuellement avec les pays européens ou avec l'union des contrats commerciaux, de libre circulation, etc...
C'est à mon avis une sacrée perte de temps qui place le pays dans une situation très compliquée avec en épée de Damoclès des menaces de scission en Ecosse et en Irlande du Nord.
2 - on parle par facilité de dictature européenne. Parce que Bruxelle "impose" ses lois et ses normes. Premièrement elle ne les impose pas, elles sont votées et négociées par des représentants des états membres. Deuxièmement, si nous sortons de l'Europe, nous aurons à négocier quantité de choses avec nos voisins, notamment Allemand, avec un risque encore plus grand d'être dépendant de leur bon vouloir.
Une sortie de l'union ne nous renforcera pas face à nos partenaires, bien au contraire.
Je veux bien entendre que pour la France, nous ayons la puissance économique suffisante pour imposer de temps en temps notre point de vue, mais les autres pays non.
Là encore, l'exemple du Royaume-Uni est flagrant : ils sortent de l'union pour échapper à ses règles, mais s'ils veulent continuer à échanger avec elle, ils vont devoir continuer de respecter ses règles... Sans pouvoir les voter...
D'où mon point où, si nous sortons de la "tutelle" des accords européens, nous ne ferons que rentrer sous la "tutelle" de la concurrence entre état, qui à mon avis n'apportera pas de progrès, et certainement pas de progrès sociaux. Chaque état va essayer au contraire de tirer son épingle du jeu à coup d'incitation fiscale pour les grandes entreprises, de baisses des salaires etc...
3 - La concurrence mondiale va nous affaiblir encore plus. Je ne vous fait pas un dessin, mais on voit très bien que la Russie, les Etats-Unis et la Chine seraient les grands vainqueurs d'une explosion de l'union. Au niveau géo-politique comme économique.
Donc pour moi, s'il est nécessaire d'améliorer les choses en Europe, ça doit nécessairement ce faire au sein de l'union. Même si oui, ce sera long et compliqué, et le résultat ne sera pas idéal.
C'est pour ça que j'appréciai le discours de Mélenchon qui ne proposait pas une sortie de l'Union à tous prix, mais de dire : "j'irais négocier, et selon ce que je ramènerai, je ferais un référendum".
Je pense que beaucoup de pays européens ont compris qu'il fallait changer les choses au niveau de l'union, et qu'une grande remise à plat ne va pas tarder.
De toutes façons, il est constitutionnellement impossible de sortir de l'union sans référendum...
Entièrement d'accord avec ça.
J' ajouterai un point, plus idéologique, voire philosophique: on a mis des décennies à essayer de faire sauter des frontières, et là, parce qu’il y a des difficultés on casse tout!
Le nationalisme est dangereux, qu'il soit de droite ou de gauche.
Le parlement de Bruxelles a la couleur de ses électeurs, et je cois bien que Mélenchon n'y soit pas très assidu.....
C'est dommage, il faut sans doute plus bosser là bas qu'à Paris......
Bon après ma soirée d'hésitation hier soir, désormais c'est ferme est irrévocable, je ne voterais JAMAIS pour le FN ! !
Je n'oserais plus écouter les Bérus, ce qui est IMPENSSABLE !!
Je voterais donc François Asselineau, qui avec Mélenchon sont les seul à avoir élevé le débat sur les vrai sujets durant cette campagne, et qui proposaient de réel éspoir pour notre pays et le monde.
Je me suis bien marré aujourd'huit à écouter les chaines radios du service public et les privées qui finalement ce mette tousse à inviter leur éxpert Européen pour valider l'ensemble des thèse et points soulever par FA.
Et vue que désormais des millions de Français comprennent beaucoup mieux les réalités sur la sortie de l'Euro et tout les bienfaits qu'elle apportera au pays, à l'Europe et au monde, la propagande médiatique ne peut plus échapper au grand débat !!
Autre pensée du jour, je trouve illarant les démissions de la vie politique en cascade de ceux qui ont détruits le pays et qui pensent pouvoir échapper à la justice !! Fillon trés bientôt, Lelouche, le Nabôt, surment Juppé prochainement, et la séries ne va de cèsse s'agrandir au fur et à mesures que les masques tombent de toutes part.
Car de la même manières que Bachar El Assad à été le catalyseur permettant de faire tomber les masques sur qui soutien et qui combats le térrorisme, Macron est le catalyseur national permettant de savoir qui de droite,gauche,centre,stratosphère, soutien Macron, la finance et les Lobby !!
Et dire que même le raciste xénophobe sarkozyzy à appeler à voter pour Macron, il aurra été un bon soldat US jusqu"au bout, il aura accomplis sont boulot de déstructions du pays et de l'Europe, tout comme El Blancos à détruits l'unité des Français et installer officiellement le fascisme..
Désormais, c'est dans la rue, dans le coeur des gens que tout va se jouer, les millions de pionner qui sont déjà activfs depuis des dizaines d'années guideront les nouveau poings lever, car lorsqu'il n'y a plus d'éspoir démocratique que reste il ??
L'article 35 de la Déclaration des droits de l'homme nous dit :
Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/les-constitutions-de-la-france/constitution-du-24-juin-1793.5084.html
Entendu à un débat sur France Inter par un journaliste politique je crois (en tous cas par un "spécialiste" fillonniste :
" Alain Juppé est aussi responsable de l'échec de François Fillon parce qu'il a expliqué le programme de François Fillon aux français".
Ca laisse rêveur non ? Enfin rêveur...
Mais ils se rendent compte de ce qu'ils disent ou ils sont encore plus "hors sol" que ce que je pensais ?
[quote="Julien.R"][quote="Elie"]Les seuls responsables seront ceux qui ont voté pour...
Mais les victimes seront bien plus nombreuses.
Ceux qui ne supportent pas la dictature libérale de l'Europe, dites vous bien que la destruction de l'Europe ça va être le triomphe de la concurrence entre les pays européens et qu'il va y avoir des morts.
L'Allemagne va nous écraser car elle aura une monnaie bien plus forte que la notre, l'Espagne va sombrer soit dans la crise économique totale soit être obligée de prendre des mesures encore pires que celles qu'ils ont prises et saigner toute la population.
Les grands perdant d'une victoire de Le Pen risque d'être non seulement nous même, mais aussi les peuples qui nous entourent.
La sortie de l'euro sera une aubaine pour l'Allemagne mais une catastrophe pour les autres ...[/quote]
Supposons donc, pour l’expérience de pensée, que nous soit échue la bénédiction d’un gouvernement authentiquement de gauche. Que peut-il mettre en œuvre qui ne se heurte aussitôt à la contrainte des traités ? Rien. Quelles solutions lui reste-t-il alors ? Trois.
• Plier, comme Tsipras — et fin de l’histoire.
• Entreprendre hardiment la bataille de la transformation de l’intérieur. Mais avec quels soutiens ? La désynchronisation des conjonctures politiques nationales nous offrira ce qu’elle peut en cette matière, c’est-à-dire pas grand-chose — comme l’a vécu la Grèce. L’alter-européisme nous prie dans ce cas d’attendre le grand alignement des planètes progressistes pour qu’advienne la nouvelle Europe — pourvu que le premier gouvernement de gauche soit encore en place au moment où la cavalerie des autres le rejoindra…
• Désobéir. Mais il faut n’avoir rien appris des expériences de Chypre et de la Grèce pour imaginer le noyau libéral des institutions et des Etats-membres laisser faire sans réagir. Comme on le sait désormais, c’est la Banque centrale européenne (BCE) qui a les moyens de mettre un pays à genoux en quelques jours, en mettant sous embargo son système bancaire. Sans doute y regarderait-elle à deux fois, considérant la possibilité de dommages collatéraux cataclysmiques. Elle n’en a pas moins tous les instruments permettant de régler finement l’asphyxie pour trouver son optimum punitif : tuer la croissance par étranglement du crédit sans pour autant mettre les banques à terre. Ceci pour ne rien dire de toutes les procédures de représailles inscrites dans les traités mêmes.
Reprenons : si l’alternative est que « l’Europe, on la change ou elle meurt », alors elle meurt. Car ça n’est pas une parodie de démocratie au rabais qui la maintiendra en vie bien longtemps. La question alors se déplace : elle n’est plus celle de la chimère « Union européenne démocratique » supposément obtenue par mutation de l’Union actuelle, mais celle du meilleur moyen de mettre un terme à l’irrémédiable despotisme néolibéral européen.
Au point d’incapacité à se transformer où elle en est, l’Union européenne n’a plus que le choix des modalités de sa disparition : dans l’acharnement et la déflagration terminale ou par un processus ordonné de déconstruction. Ordonné, c’est-à-dire mutuellement agréé, une sorte d’accord de dissolution coopérative, à froid — au demeurant s’il y a bien un point de convergence qui risque d’émerger de plus en plus, c’est celui de l’intérêt bien compris de tous à arrêter les frais.
Un tel processus ordonné pourrait d’ailleurs revêtir différentes formes. Celle du simple retour aux échelons nationaux, n’excluant nullement de maintenir (puis d’approfondir) les coopérations à géométrie variable déjà en place (industrielles, scientifiques, etc.) mais hors de toute intégration formelle. Ou celle d’une proposition ouverte de reconstruction « européenne » — « européenne » avec guillemets puisque, bien sûr, son périmètre ne saurait être celui ni de la défunte UE ni de son eurozone, dès lors qu’elle inviterait les États qui le voudraient — et certains ne le veulent pas — à se retrouver autour d’un principe d’organisation démocratique réelle des domaines d’intégration (dont il est au demeurant probable qu’ils ne puissent aller jusqu’à la constitution d’une communauté politique complète). C’est dans ce genre de directions en tout cas que le « Lexit » (Left Exit) trouve son sens, pour qui voudra bien au moins se donner la peine d’observer que le mot « Lexit » même n’est formé à partir de la contraction d’aucun nom de pays, et atteste par là sa conformité à un internationalisme bien compris.
Par un paradoxe cruel, il apparaît de plus en plus que, sous couleur de vertu, l’alter-européisme œuvre en fait involontairement pour le pire. Non pas par le projet en soi d’une « autre Union européenne », mais par le refus de principe d’envisager la moindre forme de rupture, qui le voue à l’inexistence dans le spectre déjà difficilement accessible de l’offre politique, notamment quand le ressentiment populaire à l’endroit de l’UE a légitimement franchi ses points critiques, peut-être ses points de non-retour. Les projets de « transformation démocratique » de l’Europe, à la façon du DiEM25 de Varoufakis, qui se propose de perdre dix nouvelles années à poursuivre une chimère, ouvrent des boulevards aux extrêmes droites européennes qui ne doivent pas en revenir d’avancer ainsi sans rencontrer la moindre résistance (lire « DiEM perdidi »). Le stéréotype de « la nature politique qui a horreur du vide » a beau être usé jusqu’à la corde, il continue de dire quelque chose de vrai. Les extrêmes droites, qui n’en demandent pas tant, demeurent seules à capter le discours de l’eurocritique et surtout à en imposer la forme.
Un comble de l’aberration politique, et presque logique, aura conduit certains à gauche à poser que, puisque le Brexit menaçait de prendre la forme d’une sortie par la droite, il était urgent de faire taire le « Lexit » (8) qui ne pouvait, « dans ces conditions », qu’alimenter son contraire — soit le syllogisme même de la défaite : puisque la sortie est sortie par la droite, tout discours de sortie nourrit immanquablement la sortie par la droite… Ou l’art de se donner raison pour le pire : à force d’interdire toute pensée de la sortie par la gauche, et de laisser prospérer sans la moindre opposition le discours de la sortie par la droite, il se pourrait bien, en effet — en tout cas on aura tout fait pour — que, si sortie il y a… elle se fasse par la droite.[/quote]
Il de toi ce texte ?? Oo
Car si c'est le cas, alors je suis formidablement heureux que François Asselineau en moins d'un mois aura réussi à te convaincre qu'il nous fallait sortir de l'Europe.
Un militant UPR aguéris n'aurait pas put dire mieux.
Les seuls responsables seront ceux qui ont voté pour...
Mais les victimes seront bien plus nombreuses.
Ceux qui ne supportent pas la dictature libérale de l'Europe, dites vous bien que la destruction de l'Europe ça va être le triomphe de la concurrence entre les pays européens et qu'il va y avoir des morts.
L'Allemagne va nous écraser car elle aura une monnaie bien plus forte que la notre, l'Espagne va sombrer soit dans la crise économique totale soit être obligée de prendre des mesures encore pires que celles qu'ils ont prises et saigner toute la population.
Les grands perdant d'une victoire de Le Pen risque d'être non seulement nous même, mais aussi les peuples qui nous entourent.
La sortie de l'euro sera une aubaine pour l'Allemagne mais une catastrophe pour les autres ...
Supposons donc, pour l’expérience de pensée, que nous soit échue la bénédiction d’un gouvernement authentiquement de gauche. Que peut-il mettre en œuvre qui ne se heurte aussitôt à la contrainte des traités ? Rien. Quelles solutions lui reste-t-il alors ? Trois.
• Plier, comme Tsipras — et fin de l’histoire.
• Entreprendre hardiment la bataille de la transformation de l’intérieur. Mais avec quels soutiens ? La désynchronisation des conjonctures politiques nationales nous offrira ce qu’elle peut en cette matière, c’est-à-dire pas grand-chose — comme l’a vécu la Grèce. L’alter-européisme nous prie dans ce cas d’attendre le grand alignement des planètes progressistes pour qu’advienne la nouvelle Europe — pourvu que le premier gouvernement de gauche soit encore en place au moment où la cavalerie des autres le rejoindra…
• Désobéir. Mais il faut n’avoir rien appris des expériences de Chypre et de la Grèce pour imaginer le noyau libéral des institutions et des Etats-membres laisser faire sans réagir. Comme on le sait désormais, c’est la Banque centrale européenne (BCE) qui a les moyens de mettre un pays à genoux en quelques jours, en mettant sous embargo son système bancaire. Sans doute y regarderait-elle à deux fois, considérant la possibilité de dommages collatéraux cataclysmiques. Elle n’en a pas moins tous les instruments permettant de régler finement l’asphyxie pour trouver son optimum punitif : tuer la croissance par étranglement du crédit sans pour autant mettre les banques à terre. Ceci pour ne rien dire de toutes les procédures de représailles inscrites dans les traités mêmes.
Reprenons : si l’alternative est que « l’Europe, on la change ou elle meurt », alors elle meurt. Car ça n’est pas une parodie de démocratie au rabais qui la maintiendra en vie bien longtemps. La question alors se déplace : elle n’est plus celle de la chimère « Union européenne démocratique » supposément obtenue par mutation de l’Union actuelle, mais celle du meilleur moyen de mettre un terme à l’irrémédiable despotisme néolibéral européen.
Au point d’incapacité à se transformer où elle en est, l’Union européenne n’a plus que le choix des modalités de sa disparition : dans l’acharnement et la déflagration terminale ou par un processus ordonné de déconstruction. Ordonné, c’est-à-dire mutuellement agréé, une sorte d’accord de dissolution coopérative, à froid — au demeurant s’il y a bien un point de convergence qui risque d’émerger de plus en plus, c’est celui de l’intérêt bien compris de tous à arrêter les frais.
Un tel processus ordonné pourrait d’ailleurs revêtir différentes formes. Celle du simple retour aux échelons nationaux, n’excluant nullement de maintenir (puis d’approfondir) les coopérations à géométrie variable déjà en place (industrielles, scientifiques, etc.) mais hors de toute intégration formelle. Ou celle d’une proposition ouverte de reconstruction « européenne » — « européenne » avec guillemets puisque, bien sûr, son périmètre ne saurait être celui ni de la défunte UE ni de son eurozone, dès lors qu’elle inviterait les États qui le voudraient — et certains ne le veulent pas — à se retrouver autour d’un principe d’organisation démocratique réelle des domaines d’intégration (dont il est au demeurant probable qu’ils ne puissent aller jusqu’à la constitution d’une communauté politique complète). C’est dans ce genre de directions en tout cas que le « Lexit » (Left Exit) trouve son sens, pour qui voudra bien au moins se donner la peine d’observer que le mot « Lexit » même n’est formé à partir de la contraction d’aucun nom de pays, et atteste par là sa conformité à un internationalisme bien compris.
Par un paradoxe cruel, il apparaît de plus en plus que, sous couleur de vertu, l’alter-européisme œuvre en fait involontairement pour le pire. Non pas par le projet en soi d’une « autre Union européenne », mais par le refus de principe d’envisager la moindre forme de rupture, qui le voue à l’inexistence dans le spectre déjà difficilement accessible de l’offre politique, notamment quand le ressentiment populaire à l’endroit de l’UE a légitimement franchi ses points critiques, peut-être ses points de non-retour. Les projets de « transformation démocratique » de l’Europe, à la façon du DiEM25 de Varoufakis, qui se propose de perdre dix nouvelles années à poursuivre une chimère, ouvrent des boulevards aux extrêmes droites européennes qui ne doivent pas en revenir d’avancer ainsi sans rencontrer la moindre résistance (lire « DiEM perdidi »). Le stéréotype de « la nature politique qui a horreur du vide » a beau être usé jusqu’à la corde, il continue de dire quelque chose de vrai. Les extrêmes droites, qui n’en demandent pas tant, demeurent seules à capter le discours de l’eurocritique et surtout à en imposer la forme.
Un comble de l’aberration politique, et presque logique, aura conduit certains à gauche à poser que, puisque le Brexit menaçait de prendre la forme d’une sortie par la droite, il était urgent de faire taire le « Lexit » (8) qui ne pouvait, « dans ces conditions », qu’alimenter son contraire — soit le syllogisme même de la défaite : puisque la sortie est sortie par la droite, tout discours de sortie nourrit immanquablement la sortie par la droite… Ou l’art de se donner raison pour le pire : à force d’interdire toute pensée de la sortie par la gauche, et de laisser prospérer sans la moindre opposition le discours de la sortie par la droite, il se pourrait bien, en effet — en tout cas on aura tout fait pour — que, si sortie il y a… elle se fasse par la droite.
Il de toi ce texte ??
Car si c'est le cas, alors je suis formidablement heureux que François Asselineau en moins d'un mois aura réussi à te convaincre qu'il nous fallait sortir de l'Europe.
Un militant UPR aguéris n'aurait pas put dire mieux.
http://rmc.bfmtv.com/emission/quand-les-mathematiques-donnent-marine-le-pen-presidente-1151153.html
😖
spéciale dédicace au vote utile du premier tour
https://www.franceinter.fr/emissions/la-drole-d-humeur-de-pierre-emmanuel-barre/la-drole-d-humeur-de-pierre-emmanuel-barre-19-avril-2017
et pour le second tour
https://www.facebook.com/AllezTousVousFaireEnculer/