Le forum SaezLive est définitivement fermé, les archives restent accessibles en lecture seulement.
[quote="Elsen"]Bon allez, après avoir passé ces derniers mois à vous lire, je me décide enfin à créer mon compte Saezlive histoire de donner mon tit avis sur le manifeste...
Alors voilà, je vous vois beaucoup sur ce topic à livrer votre critique de ce premier album en le traitant individuellement. Comme une œuvre à part entière qui doit pouvoir se tenir debout toute seule. On parle des répétitions, du manque de contenu, de la teneur en originalité musicale et on a bien raison !
Seulement il faut pas oublier que cet album fait parti d'un tout : Le Manifeste ; et que ce tout fait parti d'un super-tout : l'œuvre de M'sieur Saez...
Un bonne dose de connaissances sur ces deux trucs-là est peut-être indispensable pour comprendre cet album, et je suis sûr que les membres de ce forum remplissent ce critère.
Mais résumons tout de même...
En juin, le gars nous annonce un gros projet dont on sait que dalle si ce n'est que y a du cinoche, de la poésie, des spectacles et bien sûr, de la musique. Et franchement, le moins qu'on puisse dire, c'est que ça a l'air sérieux : il penche dessus depuis trois ans et y a même une surprise à la fin !
Quelques temps plus tard déboule l'acte I. Alors y a de la poésie, c'est joli toussa toussa mais ce qui m'intrigue le plus, ce sont ces journeaux de la lutte, là... Un peu comme quelques fois en concert, le voilà qui commence à nous parler. Sans musique, sans rimes, il nous déballe juste une quasi-idéologie sur la disparition de la culture, comment c'était mieux avant et comment il est temps de se bouger le cul si on veut entendre autre chose du Kendji Girac pour le prochain siècle.
Après ça, on se prend deux singles dans les dents : Les Enfants Paradis et Tous Les Gamins Du Monde.
Alors là, panique, panique ! Déjà il entame en parlant des attentats, on s'y attendait mais quand même, c'est couillu. Ensuite, à le première écoute, ça sonne un poil nombriliste à mes oreilles : et vas-y que mon pays c'est la lumière, sa culture et son histoire gnagnagna... Je m'attendais vraiment pas à ça. Croyant connaître Saez, je m'attendais à ce qu'il vienne nous rappeler les passages un peu plus merdiques de l'histoire française et qu'il pleure autant (voire plus) la Syrie que le Bataclan...
Mais non, ça, c'était 2013.
Ici, on s'adresse au pays avec une ballade en deuil et un hymne quasi-épique. Des paroles plus simples qui visent à rassembler et élargir le cercle des libres, des fils d'Artaud comme qu'il dirait.
À ce stade, je savais plus du tout à quoi m'attendre, mais il était clair qu'on était pas en face d'un Saez habituel (s'il en est un).
Et pis y a eu l'épisode Amazon avec "quelle honte" et là, je mige pas bien. Pourquoi péter un cable à ce point-là ? C'est si grave ? Manifestement oui, il prend cet album très au sérieux et je ne pense que ce ne soit lié qu'aux attentats.
Et nous y voilà, premier album en écoute sur CCC. Pour moi en parfaite continuité avec les deux premiers titres dévoilés. C'est pas un album hommage aux attentats pour moi, c'est limite s'il se sert pas des évènements comme un argument au rassemblement. Rassemblement sous cette idéologie brillament illustrée dans la chanson titre de l'album : L'Oiseau Liberté.
Non mais franchement, regardez ce morceau ! On a tout, le rappel à l'histoire, la date marquante (vendredi noir), le symbole animal de l'oiseau ? Des termes assez généraux (il parle pas des banquiers ou des inrocks comme il aurait l'habitude de le faire mais des terrorismes et du fascisme)... Le mec vous nous remasterisé l'hymne national quoi !
Je pense pas que ce soit "pas un vrai album" comme j'ai pu lire plus haut, je pense que les attentats ont eu un gros impact sur le Manifeste et qu'il aurait pas du tout eu la même gueule sans eux... En fait je crois qu'il aurait pas existé.
Ah mais j'ai pas parler de cet acte II que j'imagine bien s'intituler "c'est la guerre" (ou "ça va chier", c'est selon). Voilà comment je le vois : après le rassemblement, on passe à l'action. On désigne l'ennemi : mon terroriste ; et puis on fonce dans le tas... Avec des fleurs bien sûr... Ou peut- être une guillotine (juste au cas où)...
Tout ça pour dire que ce manifeste à l'air bien lourd.
On est plus chez tata, là ! On est plus dans les textes intimistes de Messina. Là, je vois une vraie aspiration à la grandeur, un vrai désir d'amorcer quelque chose d'énoooooorme...
Je peux me tromper, bien sûr, et je veux pas vous teaser une fantaisie, mais quand même...[/quote]
J'adore super critique !
Bon allez, après avoir passé ces derniers mois à vous lire, je me décide enfin à créer mon compte Saezlive histoire de donner mon tit avis sur le manifeste...
Alors voilà, je vous vois beaucoup sur ce topic à livrer votre critique de ce premier album en le traitant individuellement. Comme une œuvre à part entière qui doit pouvoir se tenir debout toute seule. On parle des répétitions, du manque de contenu, de la teneur en originalité musicale et on a bien raison !
Seulement il faut pas oublier que cet album fait parti d'un tout : Le Manifeste ; et que ce tout fait parti d'un super-tout : l'œuvre de M'sieur Saez...
Un bonne dose de connaissances sur ces deux trucs-là est peut-être indispensable pour comprendre cet album, et je suis sûr que les membres de ce forum remplissent ce critère.
Mais résumons tout de même...
En juin, le gars nous annonce un gros projet dont on sait que dalle si ce n'est que y a du cinoche, de la poésie, des spectacles et bien sûr, de la musique. Et franchement, le moins qu'on puisse dire, c'est que ça a l'air sérieux : il penche dessus depuis trois ans et y a même une surprise à la fin !
Quelques temps plus tard déboule l'acte I. Alors y a de la poésie, c'est joli toussa toussa mais ce qui m'intrigue le plus, ce sont ces journeaux de la lutte, là... Un peu comme quelques fois en concert, le voilà qui commence à nous parler. Sans musique, sans rimes, il nous déballe juste une quasi-idéologie sur la disparition de la culture, comment c'était mieux avant et comment il est temps de se bouger le cul si on veut entendre autre chose du Kendji Girac pour le prochain siècle.
Après ça, on se prend deux singles dans les dents : Les Enfants Paradis et Tous Les Gamins Du Monde.
Alors là, panique, panique ! Déjà il entame en parlant des attentats, on s'y attendait mais quand même, c'est couillu. Ensuite, à le première écoute, ça sonne un poil nombriliste à mes oreilles : et vas-y que mon pays c'est la lumière, sa culture et son histoire gnagnagna... Je m'attendais vraiment pas à ça. Croyant connaître Saez, je m'attendais à ce qu'il vienne nous rappeler les passages un peu plus merdiques de l'histoire française et qu'il pleure autant (voire plus) la Syrie que le Bataclan...
Mais non, ça, c'était 2013.
Ici, on s'adresse au pays avec une ballade en deuil et un hymne quasi-épique. Des paroles plus simples qui visent à rassembler et élargir le cercle des libres, des fils d'Artaud comme qu'il dirait.
À ce stade, je savais plus du tout à quoi m'attendre, mais il était clair qu'on était pas en face d'un Saez habituel (s'il en est un).
Et pis y a eu l'épisode Amazon avec "quelle honte" et là, je mige pas bien. Pourquoi péter un cable à ce point-là ? C'est si grave ? Manifestement oui, il prend cet album très au sérieux et je ne pense que ce ne soit lié qu'aux attentats.
Et nous y voilà, premier album en écoute sur CCC. Pour moi en parfaite continuité avec les deux premiers titres dévoilés. C'est pas un album hommage aux attentats pour moi, c'est limite s'il se sert pas des évènements comme un argument au rassemblement. Rassemblement sous cette idéologie brillament illustrée dans la chanson titre de l'album : L'Oiseau Liberté.
Non mais franchement, regardez ce morceau ! On a tout, le rappel à l'histoire, la date marquante (vendredi noir), le symbole animal de l'oiseau ? Des termes assez généraux (il parle pas des banquiers ou des inrocks comme il aurait l'habitude de le faire mais des terrorismes et du fascisme)... Le mec vous nous remasterisé l'hymne national quoi !
Je pense pas que ce soit "pas un vrai album" comme j'ai pu lire plus haut, je pense que les attentats ont eu un gros impact sur le Manifeste et qu'il aurait pas du tout eu la même gueule sans eux... En fait je crois qu'il aurait pas existé.
Ah mais j'ai pas parler de cet acte II que j'imagine bien s'intituler "c'est la guerre" (ou "ça va chier", c'est selon). Voilà comment je le vois : après le rassemblement, on passe à l'action. On désigne l'ennemi : mon terroriste ; et puis on fonce dans le tas... Avec des fleurs bien sûr... Ou peut- être une guillotine (juste au cas où)...
Tout ça pour dire que ce manifeste à l'air bien lourd.
On est plus chez tata, là ! On est plus dans les textes intimistes de Messina. Là, je vois une vraie aspiration à la grandeur, un vrai désir d'amorcer quelque chose d'énoooooorme...
Je peux me tromper, bien sûr, et je veux pas vous teaser une fantaisie, mais quand même...
J'adore super critique !
et au fait je viens de réaliser que "peuple manifestant" et "la lutte" ne sont pas sur l'album.....
[quote="CALIPADO"]et au fait je viens de réaliser que "peuple manifestant" et "la lutte" ne sont pas sur l'album.....[/quote]
Cet album est un album hommage...
"Manifestants" n'a rien à voir avec un hommage, "la lutte" non plus ceci dit. Il y a 3 albums de prévu... soient elles y seront sur un des 2 autres, soient ce sont des inédites :)
et au fait je viens de réaliser que "peuple manifestant" et "la lutte" ne sont pas sur l'album.....
Cet album est un album hommage...
"Manifestants" n'a rien à voir avec un hommage, "la lutte" non plus ceci dit. Il y a 3 albums de prévu... soient elles y seront sur un des 2 autres, soient ce sont des inédites
Toi mon pays Molière, toi mon pays Vinci,
Toi mon pays Voltaire, toi mon pays Valmy
Toi mon pays la Terre, toi mon pays Paris,
Toi mon pays par terre, relève-toi mon pays
Toi mon pays lumière, toi mon pays la vie
Mon pays littéraire, mon pays triste vie
Toi mon pays mes frères, toi frère de mon pays
Comme on chérit sa mère, on chérit sa patrie
Bonjour à tous,
Cela fait plusieurs années que je n'ai pas posté par ici. Je vous suit de "loin". Toujours aussi proche de Saez (à tort ou à raison d'ailleurs). Je ne vous oublie pourtant pas. Blat, Skunnyk, petitprincevtudenoir, BIng :(. Vous avez tous fait partie d'un petit moment de mon adolescence... J'ai aujourd'hui 30 ans... Et une vie qui m'a fait vieillir... Si vous saviez ;)
A chaque album qui sort, j'ai une petite nostalgie de cette période, où, à 18 ans, je passais mes soirées sur le forum, le chat et comme si cela ne suffisait pas, écouté la webradio 100 % saez. Entendons-bien, je suis un fan de la première heure.
Je viens de finir "L'oiseau Liberté"...
Espoir, drame. Ce sont les deux premiers mots qui me vienne à l'esprit. Comment peut-on croire à autant d'espoir et être si dramatique en même temps ?
Quel album! Je n'aurais jamais autant espérer autant depuis GodBless. Enfin du bon Saez ! Du "Jeune et con", sans l'ignorance de l'adolescence. Certes, musicalement, on reconnait une fois de plus ses riffs (Marie et on a pas la tunes que l'on reconnait facilement), mais est ce que l'on demande vraiment à Damien.
Enfin...
Le plus bel album en hommage aux victimes au attentat,
Car, un an c'est passé mais depuis, que reste t-il ? A peine quelque personnes dans la rue le poing levé.
[quote="florentpres"][quote="Elsen"]Bon allez, après avoir passé ces derniers mois à vous lire, je me décide enfin à créer mon compte Saezlive histoire de donner mon tit avis sur le manifeste...
Alors voilà, je vous vois beaucoup sur ce topic à livrer votre critique de ce premier album en le traitant individuellement. Comme une œuvre à part entière qui doit pouvoir se tenir debout toute seule. On parle des répétitions, du manque de contenu, de la teneur en originalité musicale et on a bien raison !
Seulement il faut pas oublier que cet album fait parti d'un tout : Le Manifeste ; et que ce tout fait parti d'un super-tout : l'œuvre de M'sieur Saez...
Une bonne dose de connaissances sur ces deux trucs-là est peut-être indispensable pour comprendre cet album, et je suis sûr que les membres de ce forum remplissent ce critère.
Mais résumons tout de même...
En juin, le gars nous annonce un gros projet dont on sait que dalle si ce n'est que y a du cinoche, de la poésie, des spectacles et bien sûr, de la musique. Et franchement, le moins qu'on puisse dire, c'est que ça a l'air sérieux : il penche dessus depuis trois ans et y a même une surprise à la fin !
Quelques temps plus tard déboule l'acte I. Alors y a de la poésie, c'est joli toussa toussa mais ce qui m'intrigue le plus, ce sont ces journeaux de la lutte, là... Un peu comme quelques fois en concert, le voilà qui commence à nous parler. Sans musique, sans rimes, il nous déballe juste une quasi-idéologie sur la disparition de la culture, comment c'était mieux avant et comment il est temps de se bouger le cul si on veut entendre autre chose que du Kendji Girac pour le prochain siècle.
Après ça, on se prend deux singles dans les dents : Les Enfants Paradis et Tous Les Gamins Du Monde.
Alors là, panique, panique ! Déjà il entame en parlant des attentats, on s'y attendait mais quand même, c'est couillu. Ensuite, à la première écoute, ça sonne un poil nombriliste à mes oreilles : et vas-y que mon pays c'est la lumière, sa culture et son histoire gnagnagna... Je m'attendais vraiment pas à ça. Croyant connaître Saez, je m'attendais à ce qu'il vienne nous rappeler les passages un peu plus merdiques de l'histoire française et qu'il pleure autant (voire plus) la Syrie que le Bataclan...
Mais non, ça, c'était 2013.
Ici, on s'adresse au pays avec une ballade en deuil et un hymne quasi-épique. Des paroles plus simples qui visent à rassembler et élargir le cercle des libres, des fils d'Artaud comme qu'il dirait.
À ce stade, je savais plus du tout à quoi m'attendre, mais il était clair qu'on était pas en face d'un Saez habituel (s'il en est un).
Et pis y a eu l'épisode Amazon avec "quelle honte" et là, je pige pas bien (ou plutôt, je commence à piger). Pourquoi péter un cable à ce point-là ? C'est si grave ? Manifestement oui, il prend cet album très au sérieux et je ne pense que ce ne soit lié qu'aux attentats.
Et nous y voilà, premier album en écoute sur CCC, en parfaite continuité avec les deux premiers titres dévoilés. C'est pas un album hommage aux attentats pour moi, c'est limite s'il ne se sert pas des évènements comme un argument au rassemblement. Rassemblement sous cette idéologie brillament illustrée dans la chanson titre de l'album : L'Oiseau Liberté.
Non mais franchement, regardez ce morceau ! On a tout, le rappel à l'histoire, la date marquante (vendredi noir), le symbole animal de l'oiseau ? Des termes assez généraux (il parle pas des banquiers ou des inrocks comme il aurait l'habitude de le faire mais des terrorismes et du fascisme)... Le mec vous nous remasterisé l'hymne national quoi !
Vraiment, prenez le temps d'imaginer une foule de révolutionnaire dans la rue en train de chanter ce texte... Ça colle pas mal, nan ?
Je pense pas que ce soit "pas un vrai album" écrit à la va-vite le 14 novembre comme j'ai pu lire plus haut, je pense que les attentats ont eu un gros impact sur le Manifeste et qu'il aurait pas du tout eu la même gueule sans eux... En fait je crois qu'il aurait pas existé.
Mais parlons donc de cet acte II que j'imagine bien s'intituler "c'est la guerre" (ou "ça va chier", c'est selon). Voilà comment je le vois : après le rassemblement, on passe à l'action. On désigne l'ennemi : mon terroriste ; et puis on fonce dans le tas... Avec des fleurs bien sûr... Ou peut- être une guillotine (juste au cas où)...
Tout ça pour dire que ce manifeste à l'air très, TRÈS sérieux.
On est plus chez tata, là ! On est plus dans les textes intimistes de Messina. Là, je vois une vraie aspiration à la grandeur, un vrai désir d'amorcer quelque chose d'énoooooorme...
Je peux me tromper, bien sûr, et je veux pas vous teaser une fantaisie, mais quand même...[/quote]
J'adore super critique ![/quote]
C'est pas tant une critique, j'essaie juste de dire que ce Manifeste est encore plus ambitieux qu'il n'y paraît... Saez a toujours vu grand, mais genre grand comme dans cent ans - ce qui lui vaut sans doute sa réputation de péteux un poil prétentieux...
En fait, je suis même pas sûr que cette année, une critique positive ou négative soit la bienvenue de la part de ceux qui le suivent depuis longtemps (surtout avant la fin du projet). Faire de la musique efficace, de la musique qui plait aux oreilles, c'est bien. Mais dans le cadre de ce manifeste, c'est un outil et non pas une fin. Un outil qu'il a aiguisé pendant quinze ans et franchement, ce serait un peu chié de notre part de le mettre en doute.
Je me répète mais cette année, la démarche N'EST PAS LA MÊME, c'est un engagement d'une toute autre sorte pour moi, moins égocentrée, moins intimiste, Saez s'efface et laisse sa place à ce personnage de Clown auquel on doit pouvoir s'identifier.
Cette année il arrête d'aiguiser.
Cette année, il tape le Dam's !
Edit :
Mais merci du compliment ! :D
Bon allez, après avoir passé ces derniers mois à vous lire, je me décide enfin à créer mon compte Saezlive histoire de donner mon tit avis sur le manifeste...
Alors voilà, je vous vois beaucoup sur ce topic à livrer votre critique de ce premier album en le traitant individuellement. Comme une œuvre à part entière qui doit pouvoir se tenir debout toute seule. On parle des répétitions, du manque de contenu, de la teneur en originalité musicale et on a bien raison !
Seulement il faut pas oublier que cet album fait parti d'un tout : Le Manifeste ; et que ce tout fait parti d'un super-tout : l'œuvre de M'sieur Saez...
Une bonne dose de connaissances sur ces deux trucs-là est peut-être indispensable pour comprendre cet album, et je suis sûr que les membres de ce forum remplissent ce critère.
Mais résumons tout de même...
En juin, le gars nous annonce un gros projet dont on sait que dalle si ce n'est que y a du cinoche, de la poésie, des spectacles et bien sûr, de la musique. Et franchement, le moins qu'on puisse dire, c'est que ça a l'air sérieux : il penche dessus depuis trois ans et y a même une surprise à la fin !
Quelques temps plus tard déboule l'acte I. Alors y a de la poésie, c'est joli toussa toussa mais ce qui m'intrigue le plus, ce sont ces journeaux de la lutte, là... Un peu comme quelques fois en concert, le voilà qui commence à nous parler. Sans musique, sans rimes, il nous déballe juste une quasi-idéologie sur la disparition de la culture, comment c'était mieux avant et comment il est temps de se bouger le cul si on veut entendre autre chose que du Kendji Girac pour le prochain siècle.
Après ça, on se prend deux singles dans les dents : Les Enfants Paradis et Tous Les Gamins Du Monde.
Alors là, panique, panique ! Déjà il entame en parlant des attentats, on s'y attendait mais quand même, c'est couillu. Ensuite, à la première écoute, ça sonne un poil nombriliste à mes oreilles : et vas-y que mon pays c'est la lumière, sa culture et son histoire gnagnagna... Je m'attendais vraiment pas à ça. Croyant connaître Saez, je m'attendais à ce qu'il vienne nous rappeler les passages un peu plus merdiques de l'histoire française et qu'il pleure autant (voire plus) la Syrie que le Bataclan...
Mais non, ça, c'était 2013.
Ici, on s'adresse au pays avec une ballade en deuil et un hymne quasi-épique. Des paroles plus simples qui visent à rassembler et élargir le cercle des libres, des fils d'Artaud comme qu'il dirait.
À ce stade, je savais plus du tout à quoi m'attendre, mais il était clair qu'on était pas en face d'un Saez habituel (s'il en est un).
Et pis y a eu l'épisode Amazon avec "quelle honte" et là, je pige pas bien (ou plutôt, je commence à piger). Pourquoi péter un cable à ce point-là ? C'est si grave ? Manifestement oui, il prend cet album très au sérieux et je ne pense que ce ne soit lié qu'aux attentats.
Et nous y voilà, premier album en écoute sur CCC, en parfaite continuité avec les deux premiers titres dévoilés. C'est pas un album hommage aux attentats pour moi, c'est limite s'il ne se sert pas des évènements comme un argument au rassemblement. Rassemblement sous cette idéologie brillament illustrée dans la chanson titre de l'album : L'Oiseau Liberté.
Non mais franchement, regardez ce morceau ! On a tout, le rappel à l'histoire, la date marquante (vendredi noir), le symbole animal de l'oiseau ? Des termes assez généraux (il parle pas des banquiers ou des inrocks comme il aurait l'habitude de le faire mais des terrorismes et du fascisme)... Le mec vous nous remasterisé l'hymne national quoi !
Vraiment, prenez le temps d'imaginer une foule de révolutionnaire dans la rue en train de chanter ce texte... Ça colle pas mal, nan ?
Je pense pas que ce soit "pas un vrai album" écrit à la va-vite le 14 novembre comme j'ai pu lire plus haut, je pense que les attentats ont eu un gros impact sur le Manifeste et qu'il aurait pas du tout eu la même gueule sans eux... En fait je crois qu'il aurait pas existé.
Mais parlons donc de cet acte II que j'imagine bien s'intituler "c'est la guerre" (ou "ça va chier", c'est selon). Voilà comment je le vois : après le rassemblement, on passe à l'action. On désigne l'ennemi : mon terroriste ; et puis on fonce dans le tas... Avec des fleurs bien sûr... Ou peut- être une guillotine (juste au cas où)...
Tout ça pour dire que ce manifeste à l'air très, TRÈS sérieux.
On est plus chez tata, là ! On est plus dans les textes intimistes de Messina. Là, je vois une vraie aspiration à la grandeur, un vrai désir d'amorcer quelque chose d'énoooooorme...
Je peux me tromper, bien sûr, et je veux pas vous teaser une fantaisie, mais quand même...
J'adore super critique !
C'est pas tant une critique, j'essaie juste de dire que ce Manifeste est encore plus ambitieux qu'il n'y paraît... Saez a toujours vu grand, mais genre grand comme dans cent ans - ce qui lui vaut sans doute sa réputation de péteux un poil prétentieux...
En fait, je suis même pas sûr que cette année, une critique positive ou négative soit la bienvenue de la part de ceux qui le suivent depuis longtemps (surtout avant la fin du projet). Faire de la musique efficace, de la musique qui plait aux oreilles, c'est bien. Mais dans le cadre de ce manifeste, c'est un outil et non pas une fin. Un outil qu'il a aiguisé pendant quinze ans et franchement, ce serait un peu chié de notre part de le mettre en doute.
Je me répète mais cette année, la démarche N'EST PAS LA MÊME, c'est un engagement d'une toute autre sorte pour moi, moins égocentrée, moins intimiste, Saez s'efface et laisse sa place à ce personnage de Clown auquel on doit pouvoir s'identifier.
Cette année il arrête d'aiguiser.
Cette année, il tape le Dam's !
Edit :
Mais merci du compliment !
[quote="Maitre Kaio"]"C'est la guerre" me semble plus être un constat qu'une injonction.[/quote]
Effectivement, mais on est plus trop dans un constat mélancolique comme pour l'oiseau liberté. Là, on sent qu'il est un peu remonté le gars... ^^
"Enculés" et "violeurs d'enfants" sont pas vraiment des termes neutres.
Sans parler de l'instru qui fait clairement penser à un régiment.
Et puis il essaie de nous chauffer un peu, comme un général qui motive ses troupes : "Et toi tu collabores ?!"
Plutôt logique vu qu'il s'agit d'un prélude, à mon avis, ça pète un peu plus loin dans l'album ;)
"C'est la guerre" me semble plus être un constat qu'une injonction.
Effectivement, mais on est plus trop dans un constat mélancolique comme pour l'oiseau liberté. Là, on sent qu'il est un peu remonté le gars...
"Enculés" et "violeurs d'enfants" sont pas vraiment des termes neutres.
Sans parler de l'instru qui fait clairement penser à un régiment.
Et puis il essaie de nous chauffer un peu, comme un général qui motive ses troupes : "Et toi tu collabores ?!"
Plutôt logique vu qu'il s'agit d'un prélude, à mon avis, ça pète un peu plus loin dans l'album
Damien je suis de retour ;o)
Ayé je suis allé à la fnac en fait merci à toi j'en ai profité pour acheter des livres et me reconnecter avec mes congénères (en un mot Damien).
Tu m'excuseras mais comme tu n'as pas fait d'effort j'ai encodé en mp3 les deux cd qui font 10 chansons (je pense que l'on comprendra le concept à la fin de l’œuvre donc je ne juge pas) et ... j'ai partagé avec Fred et mimi ! Na !
Oui je sais ça t’énerve mais c'est comme ça fallait mettre ton site à jour et donner la possibilité à 60 euros de telecharger des mp3.
Sinon je me garderai bien de juger cet album. La raison est simple j'attends la livraison complète des 5 cd (les bonus tu vas quand même nous en faire un cd s'ioux plait) avant d’émettre un avis.
Je te connais Damien tu prends ton temps donc je fais de même.
Comme d'habitude il faut écouter plusieurs fois pour comprendre la magie qui se dévoile un peu plus à chaque écoute.
Cependant n'hésites pas toi marchand de sable (qui constitue un cd en fait) à nous la faire un peu plus énervé au hasard du calibre des 9mn que tu as livré. Du coup au vu du premier double ça fait un sacré bonus quand même.
Je suppose que la suite est le bataclan n'hésites pas au 1er janvier à sortir la vidéo des concerts ;o)
Un grand merci déjà d'exister Damien et de nous donner un peu d'espoir dans ce monde de brute en perdition.
Les critiques pleuvent, les insatiables tempêtent. Imperméable à la pluie et au vent, le plumage dense et fourni de l'oiseau liberté, lui, résiste.
Ici ce n'est pas de la tomate OGM, d'un vermillon éclatant et d'une chair abondante.
Ce n'est pas un fruit dont on se sustente sans faim ni plaisir. Vite produit, facilement mangé, rapidemment digéré, tôt oublié.
Ici ce n'est pas le dictat de l'attrayance du produit au détriment de sa saveur et de sa caudalie.
Ce n'est pas un fruit insipide et uniformisé, comme ceux de la culture de masse hors sol qui garnissent les bacs.
L'artisanat est un art, l'artiste un artisan qui cultive ses plans, fermements enracinés dans le terreau de nos sociétés.
Le producteur bourru nous fait front avec sa modeste production, perdu dans un monde Rungis entre montagnes de navets et océans de raves.
Si la récolte peut prendre l'apparence d'une cueillette maigre, biscornue et terreuse, elle est le gage d'une production pérène et raffinée.
Qu'importe l'utopie de la démarche face à l'inéluctable. L'âme a des illusions comme l'oiseau a des ailes, c'est ce qui la soutient.
Que pouvait-on attendre après les attentats? De la violence pour de la revanche? Oui, on a envie de retrouver Damien dans ses envolées amoureuses ou révolutionnaires mais il faut laisser le temps au temps. Panser d'abord les blessures puis viendra le moment où j'espère pouvoir tous ensemble remonter aux barricades puisqu'il y a encore du boulot et c'est peu dire. Je reste positive par rapport au travail de l'artiste et je me réjouis de me rendre à son concert même si le contexte est différent. Bonne soirée à tous
.
[quote="Koolseb"]Les critiques pleuvent, les insatiables tempêtent. Imperméable à la pluie et au vent, le plumage dense et fourni de l'oiseau liberté, lui, résiste.
Ici ce n'est pas de la tomate OGM, d'un vermillon éclatant et d'une chair abondante.
Ce n'est pas un fruit dont on se sustente sans faim ni plaisir. Vite produit, facilement mangé, rapidemment digéré, tôt oublié.
Ici ce n'est pas le dictat de l'attrayance du produit au détriment de sa saveur et de sa caudalie.
Ce n'est pas un fruit insipide et uniformisé, comme ceux de la culture de masse hors sol qui garnissent les bacs.
L'artisanat est un art, l'artiste un artisan qui cultive ses plans, fermements enracinés dans le terreau de nos sociétés.
Le producteur bourru nous fait front avec sa modeste production, perdu dans un monde Rungis entre montagnes de navets et océans de raves.
Si la récolte peut prendre l'apparence d'une production maigre, biscornue et terreuse, elle est le gage d'une production pérène et raffinée.
Qu'importe l'utopie de la démarche face l'inéluctable. L'âme a des illusions comme l'oiseau a des ailes, c'est ce qui la soutient.[/quote]
Et sinon , t as l intention de trouver ton propre style :) je te charrie mais cest beau !
Les critiques pleuvent, les insatiables tempêtent. Imperméable à la pluie et au vent, le plumage dense et fourni de l'oiseau liberté, lui, résiste.
Ici ce n'est pas de la tomate OGM, d'un vermillon éclatant et d'une chair abondante.
Ce n'est pas un fruit dont on se sustente sans faim ni plaisir. Vite produit, facilement mangé, rapidemment digéré, tôt oublié.
Ici ce n'est pas le dictat de l'attrayance du produit au détriment de sa saveur et de sa caudalie.
Ce n'est pas un fruit insipide et uniformisé, comme ceux de la culture de masse hors sol qui garnissent les bacs.
L'artisanat est un art, l'artiste un artisan qui cultive ses plans, fermements enracinés dans le terreau de nos sociétés.
Le producteur bourru nous fait front avec sa modeste production, perdu dans un monde Rungis entre montagnes de navets et océans de raves.
Si la récolte peut prendre l'apparence d'une production maigre, biscornue et terreuse, elle est le gage d'une production pérène et raffinée.
Qu'importe l'utopie de la démarche face l'inéluctable. L'âme a des illusions comme l'oiseau a des ailes, c'est ce qui la soutient.
Et sinon , t as l intention de trouver ton propre style je te charrie mais cest beau !
marrante ta critique betux
une plume gastronomique koolseb :) forcément avec des produits bio, on cuisine bien ;) : "l'artiste un artisan qui cultive ses plans, fermement enracinés dans le terreau de nos sociétés." j'aurais pas mieux dit! joli!
[quote="titecécé"]Pour ma part, plus je l'écoute et plus je l'aime cet album. :)[/quote]
Ouiii, pareille ;-)
Pour ma part, plus je l'écoute et plus je l'aime cet album.
Ouiii, pareille
Question existentielle :
Dans Les Enfants Lune, le refrain c'est "nananana" un "palapapam" ...?
[quote="éva"]Question existentielle :
Dans Les Enfants Lune, le refrain c'est "nananana" un "palapapam" ...?[/quote]
moi je dirais "nanana lala lalala nana...." enfin un truc comme ça
Question existentielle :
Dans Les Enfants Lune, le refrain c'est "nananana" un "palapapam" ...?
moi je dirais "nanana lala lalala nana...." enfin un truc comme ça
[quote="Messina"][quote="éva"]Question existentielle :
Dans Les Enfants Lune, le refrain c'est "nananana" un "palapapam" ...?[/quote]
moi je dirais "nanana lala lalala nana...." enfin un truc comme ça[/quote]
En fait c'est pas plutôt "HaHaha Ha" ?
Question existentielle :
Dans Les Enfants Lune, le refrain c'est "nananana" un "palapapam" ...?
moi je dirais "nanana lala lalala nana...." enfin un truc comme ça
En fait c'est pas plutôt "HaHaha Ha" ?
[quote="éva"][quote="Messina"][quote="éva"]Question existentielle :
Dans Les Enfants Lune, le refrain c'est "nananana" un "palapapam" ...?[/quote]
moi je dirais "nanana lala lalala nana...." enfin un truc comme ça[/quote]
En fait c'est pas plutôt "HaHaha Ha" ?[/quote]
ouais il y a du haahaahaa aussi
Question existentielle :
Dans Les Enfants Lune, le refrain c'est "nananana" un "palapapam" ...?
moi je dirais "nanana lala lalala nana...." enfin un truc comme ça
En fait c'est pas plutôt "HaHaha Ha" ?
ouais il y a du haahaahaa aussi
[quote="Messina"][quote="éva"][quote="Messina"][quote="éva"]Question existentielle :
Dans Les Enfants Lune, le refrain c'est "nananana" un "palapapam" ...?[/quote]
moi je dirais "nanana lala lalala nana...." enfin un truc comme ça[/quote]
En fait c'est pas plutôt "HaHaha Ha" ?[/quote]
ouais il y a du haahaahaa aussi[/quote]
Mais cet effet ... il s'est bouché le nez ou quoi.
Question existentielle :
Dans Les Enfants Lune, le refrain c'est "nananana" un "palapapam" ...?
moi je dirais "nanana lala lalala nana...." enfin un truc comme ça
En fait c'est pas plutôt "HaHaha Ha" ?
ouais il y a du haahaahaa aussi
Mais cet effet ... il s'est bouché le nez ou quoi.
L'oiseau Liberté ressemble aussi beaucoup à Helicopters, j'avais pas fait le rapprochement au départ.
C'est clair qu'on y retrouve l'atmosphère de "a lovers prayer", mais ce n'est pas à "helicopters" qu'elle me fait penser mais à un autre titre (je ne me souviens plus lequel).
salut à tous !
J'attendais cet album avec impatience, et ... une petite déception.
Les chansons sont pas si mal, mais comme déjà dit 10000 fois avant, c'est vrai que c'est redondant !
Même quand c'est pas mal, ça reste de la "chansonnette". Les arrangements musicaux déroutent un peu.
Même mes deux chansons préférées : "Je suis" et "Dernier Disque" , n'ont pas ce truc magique qu'on retrouve d'habitude chez Saez : une montée en puissance au fur et à mesure de la chanson. Pour "Je suis" et "Dernier Disque" , c'est flag : on a envie de changer de piste au bout de 1min30 car on sait qu'après ça va être toujours pareil (musicalement j'entends).
J'ai réécouté pour la peine le graal , le triple album VARSOViE / ALHAMBRA / PARIS. y'a rien à dire, là on avait tout.
"Dis moi qui sont ces gens" et "Le dernier Disque" on beau avoir des similitudes, il n'empeche que Dernier Disque est quand même plus faiblarde.
Je sais pas, il manque un truc.
Enfant lune c'est sympa , mais ça rentre trop dans la tête comme un single de supermarché. Je sais pas comment expliquer. J'attends la suite quand même...
Il m'avait mis une claque avec les 2 titres en exclus il y a qq semaines. Mais là ça tombe un peu à l'eau ! Dommage
2ème écoute en cours de mon côté... et un grand merci aux avais mitigés que j'ai pu lire par ici !
j'étais effectivement un peu dubitative sur les tribulations précédant la sortie de l'album : trop d'annonces, trop de confusions, trop d'impulsivité, trop de blabla, trop de débats, trop de "vous allez voir ce que vous allez voir, ça va être énorme"...
Du coup j'ai pris mon temps, je me suis pas ruée sur l'album (enfin j'ai attendu 2 jours quoi), j'ai lu les avis et je me suis attendue à être fortement déçue.
Et ben en fait... non ! Je crois que de prime abord j'aime bien ce qui se dégage de ces quelques chansons. J'aime le côté plus posé de la voix, la sobriété, le peu de relief apparent en surface qui n'empêche pas de deviner une certaine profondeur et même... des nuances. Les "répétitions" de texte ne me gênent pas, au contraire, j'aime la trame qui se file d'un bout à l'autre de l'album.
J'aime un peu moins le fond du discours sur des chansons comme "c'est la guerre" où malgré de gros efforts, j'ai du mal à me retrouver dans ces mots cinglants.
Un gros coup de coeur pour le dernier disque <3 , mon terroriste et je suis. Pour les autres, il va me falloir d'autres écoutes pour bien... les différencier ;)
J'esperais revenir avec un avis différent après plus d'écoutes mais...
Déjà c'est compliqué car les 6 premiers titres de l'oiseau liberté (oui, j'ose allez jusque là), je n'ai absolument aucune envie de les (re)écouter. Je reconnais la qualité des titres comme "les enfants paradis", "les enfants lune" ou même "l'oiseau liberté", mais la base du problème c'est que le coté hommage, ou l'acoustique, c'est juste pas mon kiff. Je ne réécoute jamais VLP ou Messina. Ce nouvel album les rejoindra.
J'emets quand même une exception sur "le dernier disque", que j'accueille toujours avec le même enthousiasme lorsqu'il repasse dans mon lecteur mp3 (mais je sais pas pourquoi, je sens qu'en concert on l'aura pas celle là).
J'ai pas la même réticence à écouter le Prélude, mais pourtant... "C'est la guerre" a cette lourdeur musicale qui je n'en doute pas est voulue, mais qui n'est pas très agréable quand on met ca en fond sonore. "Mon terroriste" a du potentiel mais il manque le petit quelque chose qui me ferait l'écouter en boucle. J'espere qu'on l'aura en live et que l'étincelle se produira. "Je suis", sur laquelle j'avais accroché dès la diffusion des extraits reste de très loin ma préférée.
Comme d'autres ici, j'ai du mal avec sa voix. Oui, elle est propre et tout. Mais justement. Je ne sais plus qui comparait la voix de Saez avec un vieux doudou et c'est exactement ca. On ne l'apprécie pas pour ses qualités vocales, mais son bêlement, c'est comme un doudou à l'odeur douteuse, la plupart des gens sont dérangés, mais pour moi y'a ce coté apaisant et rassurant, et ca me manque sur cet album.
Au final, je me suis fais une petite playlist avec Le dernier disque, Je suis et Peuple manifestant, et c'est plutot sympa !
Le problème avec cet album c'est qu'au-delà du "j'aime/j'aime pas", ben... y a pas grand chose à en dire ou à en tirer (contrairement à Miami par exemple)
ça c'est super pas bon signe !
Au bout de quelques réécoute, pour moi il y a quelques titres qui se détachent clairement, ceux que vous avez tous cités plus ou moins.
Après je me dis que ce n'est qu'une partie de l'album en réalité, et en regardant le tracklisting de Messina ou VLP, s'il avait sorti les disques un par un, je pense que j'aurais le même avis.
Ce que je veux dire c'est que sur 10 chansons, le ratio j'aime/j'aime pas, est finalement le même que sur les autres disques "fleuves" (c'est à dire à part Debbie et J'accuse évidemment).
[quote="blat"] Je ne réécoute jamais VLP ou Messina. [/quote]
Très dur à lire ça
Je ne réécoute jamais VLP ou Messina.
Très dur à lire ça
Oh je ne remets pas en cause la qualité de ces albums !
Il y a dessus des chansons absolument magnifiques (comme On meurt de toi ou Rois demain).
Bon, ok, il y a aussi quelques titres beaucoup moins bons (Je suis le Christ pour n'en citer que lui).
Mais c'est le genre de musique que personnellement je n'écoute pas plus d'une fois par an.
[quote="Julien.R"][quote="blat"] Je ne réécoute jamais VLP ou Messina. [/quote]
Très dur à lire ça[/quote]
moi ça me fait très bizarre de lire ça, je trouve que Messina et sont projet le plus aboutie et que vlp est juste incroyable
Je ne réécoute jamais VLP ou Messina.
Très dur à lire ça
moi ça me fait très bizarre de lire ça, je trouve que Messina et sont projet le plus aboutie et que vlp est juste incroyable
[quote="blat"]Oh je ne remets pas en cause la qualité de ces albums !
Il y a dessus des chansons absolument magnifiques (comme On meurt de toi ou Rois demain).
Bon, ok, il y a aussi quelques titres beaucoup moins bons (Je suis le Christ pour n'en citer que lui).
Mais c'est le genre de musique que personnellement je n'écoute pas plus d'une fois par an.[/quote]
Ah non mais je comprends la difficulté à supporter le côté intimiste sur la longueur, et se dire qu'une fois qu'on avait entendu ce qu'il avait à dire, musicalement ça apporte pas forcément grand chose.
A titre perso, tu cites juste ses deux albums qui lui permettent de bomber le torse et parler de poésie.
Après, un "sauver cette étoile" avec solo de gratte, me manque aussi
Oh je ne remets pas en cause la qualité de ces albums !
Il y a dessus des chansons absolument magnifiques (comme On meurt de toi ou Rois demain).
Bon, ok, il y a aussi quelques titres beaucoup moins bons (Je suis le Christ pour n'en citer que lui).
Mais c'est le genre de musique que personnellement je n'écoute pas plus d'une fois par an.
Ah non mais je comprends la difficulté à supporter le côté intimiste sur la longueur, et se dire qu'une fois qu'on avait entendu ce qu'il avait à dire, musicalement ça apporte pas forcément grand chose.
A titre perso, tu cites juste ses deux albums qui lui permettent de bomber le torse et parler de poésie.
Après, un "sauver cette étoile" avec solo de gratte, me manque aussi